549300B8P6MUJ1YWTS08 2023-01-012023-12-31 549300B8P6MUJ1YWTS08 2024-01-012024-12-31 549300B8P6MUJ1YWTS08 2023-01-012023-12-31 carrefour:FairValueReserveMember 549300B8P6MUJ1YWTS08 2023-01-012023-12-31 carrefour:OtherConsolidatedReservesAndNetIncomeMember 549300B8P6MUJ1YWTS08 2023-01-012023-12-31 ifrs-full:EquityAttributableToOwnersOfParentMember 549300B8P6MUJ1YWTS08 2023-01-012023-12-31 ifrs-full:IssuedCapitalMember 549300B8P6MUJ1YWTS08 2023-01-012023-12-31 ifrs-full:NoncontrollingInterestsMember 549300B8P6MUJ1YWTS08 2023-01-012023-12-31 ifrs-full:ReserveOfExchangeDifferencesOnTranslationMember 549300B8P6MUJ1YWTS08 2024-01-012024-12-31 carrefour:FairValueReserveMember 549300B8P6MUJ1YWTS08 2024-01-012024-12-31 carrefour:OtherConsolidatedReservesAndNetIncomeMember 549300B8P6MUJ1YWTS08 2024-01-012024-12-31 ifrs-full:EquityAttributableToOwnersOfParentMember 549300B8P6MUJ1YWTS08 2024-01-012024-12-31 ifrs-full:IssuedCapitalMember 549300B8P6MUJ1YWTS08 2024-01-012024-12-31 ifrs-full:NoncontrollingInterestsMember 549300B8P6MUJ1YWTS08 2024-01-012024-12-31 ifrs-full:ReserveOfExchangeDifferencesOnTranslationMember 549300B8P6MUJ1YWTS08 2023-12-31 549300B8P6MUJ1YWTS08 2024-12-31 549300B8P6MUJ1YWTS08 2022-12-31 549300B8P6MUJ1YWTS08 2022-12-31 carrefour:FairValueReserveMember 549300B8P6MUJ1YWTS08 2022-12-31 carrefour:OtherConsolidatedReservesAndNetIncomeMember 549300B8P6MUJ1YWTS08 2022-12-31 ifrs-full:EquityAttributableToOwnersOfParentMember 549300B8P6MUJ1YWTS08 2022-12-31 ifrs-full:IssuedCapitalMember 549300B8P6MUJ1YWTS08 2022-12-31 ifrs-full:NoncontrollingInterestsMember 549300B8P6MUJ1YWTS08 2022-12-31 ifrs-full:ReserveOfExchangeDifferencesOnTranslationMember 549300B8P6MUJ1YWTS08 2023-12-31 carrefour:FairValueReserveMember 549300B8P6MUJ1YWTS08 2023-12-31 carrefour:OtherConsolidatedReservesAndNetIncomeMember 549300B8P6MUJ1YWTS08 2023-12-31 ifrs-full:EquityAttributableToOwnersOfParentMember 549300B8P6MUJ1YWTS08 2023-12-31 ifrs-full:IssuedCapitalMember 549300B8P6MUJ1YWTS08 2023-12-31 ifrs-full:NoncontrollingInterestsMember 549300B8P6MUJ1YWTS08 2023-12-31 ifrs-full:ReserveOfExchangeDifferencesOnTranslationMember 549300B8P6MUJ1YWTS08 2024-12-31 carrefour:FairValueReserveMember 549300B8P6MUJ1YWTS08 2024-12-31 carrefour:OtherConsolidatedReservesAndNetIncomeMember 549300B8P6MUJ1YWTS08 2024-12-31 ifrs-full:EquityAttributableToOwnersOfParentMember 549300B8P6MUJ1YWTS08 2024-12-31 ifrs-full:IssuedCapitalMember 549300B8P6MUJ1YWTS08 2024-12-31 ifrs-full:NoncontrollingInterestsMember 549300B8P6MUJ1YWTS08 2024-12-31 ifrs-full:ReserveOfExchangeDifferencesOnTranslationMember xbrli:shares iso4217:EUR iso4217:EURxbrli:shares

Le Document dEnregistrement Universel a �t� d�pos� le 27 mars 2025aupr�s de lAMF, en sa qualit� dautorit� comp�tente au titre du r�glement (UE) n� 2017/1129, sans approbation pr�alable conform�ment � larticle 9 dudit r�glement.

Le Document dEnregistrement Universel peut �tre utilis� aux fins d'une offre au public de titres financiers ou de ladmission des titres financiers � la n�gociation sur un march� r�glement� sil est compl�t� par une note d'op�ration et le cas �ch�ant, un r�sum� et tous les amendements apport�s au Document dEnregistrement Universel. Lensemble alors form� est approuv� par lAMF conform�ment au r�glement (UE) n� 2017/1129.

 

 

 

PR�SENTATION DU GROUPE

1.1Profil du Groupe  r�sum� op�rationnel 2024

Cette partie renvoie au SBM-1 : position de march�, strat�gie et mod�le(s) �conomique(s) et cha�ne de valeur, ainsi quau SBM-2 : int�r�ts et points de vue des parties prenantes.

1.1.1Rep�res et chiffres-cl�s

Fort dun r�seau multi-formats et omnicanal, Carrefour est lun des leaders mondiaux du commerce alimentaire. Il accueille 80 millions de foyers clients par an dans ses 15 244 magasins et sur ses sites d'e-commerce.

Le Groupe, qui compte 324 750 collaborateurs dans 8 pays (France, Espagne, Italie, Belgique, Roumanie, Pologne, Br�sil et Argentine), a r�alis� en 2024 un chiffre daffaires de 94 550 M�/TTC, en progression de + 9,9 % en donn�es comparables (LFL). Son r�sultat op�rationnel courant s�l�ve � 2 213 M�, en progression de + 1,4 % � changes constants et � p�rim�tre et normes comptables comparables.

Dans un contexte �conomique contrast�, combinant ralentissement de linflation et persistance des tensions sur le pouvoir dachat, Carrefour confirme la solidit� de sa strat�gie commerciale et lattractivit� de son mod�le. En Europe, le Groupe a intensifi� les investissements pour renforcer sa comp�titivit� en menant des campagnes de baisse de prix qui ont soutenu lactivit�, permettant une forte progression de limage prix de Carrefour et de la satisfaction client (+ 5 points du NPS� Groupe). En France, lint�gration rapide des 60 hypermarch�s Cora et 115 supermarch�s Match et la reprise de 27 supermarch�s et hypermarch�s Casino ont renforc� le leadership de Carrefour sur son march� domestique, soutenant une dynamique de part de march� favorable. En Espagne, le Groupe a consolid� sa position avec la finalisation de lacquisition de 40 supermarch�s et magasins de proximit� SuperCor. Le Br�sil a enregistr� une solide performance sur lensemble des formats et affermit son leadership avec la mont�e en puissance continue des magasins ex-Grupo BIG. Pour concilier enjeux de pouvoir dachat et alimentation de qualit�, le Groupe a lanc� dans 6 pays le deuxi�me volet de son programme Act for Food, centr� sur laccessibilit� des produits sains et durables.

Lann�e a par ailleurs �t� marqu�e par la r�ussite des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, dont Carrefour, partenaire premium, a tir� dimportants b�n�fices en termes de retomb�es commerciales et dimage.

La mise en Suvre du Plan strat�gique de transformation � Carrefour 2026 ï¿½ sest poursuivie, avec notamment la progression continue des produits � marque propre, qui repr�sentent d�sormais 37 % des ventes alimentaires du Groupe (+ 1 point en un an) et le d�ploiement de la mutualisation des achats de la plateforme europ�enne Eureca. Le Groupe continue damplifier le d�veloppement de la franchise en France, avec louverture dun nombre record de magasins franchis�s, et lextension � un un nouveau territoire, Gibraltar, par le biais de contrats de master franchise.

Le mod�le digital du Groupe se d�veloppe avec lessor de lactivit� Data et Retail Media via le d�veloppement des partenariats commerciaux dUnlimitail, la joint-venture op�r�e avec Publicis. Lactivit� e-commerce de Carrefour poursuit sa forte progression avec une hausse de 18 % de la GMV. La transformation digitale du Groupe sacc�l�re avec lutilisation croissante des solutions tech, data et IA.

Le Groupe reste tr�s mobilis� sur ses grands piliers RSE, particuli�rement ceux li�s au climat, � la diversit� et � linclusion, avec un accent sp�cifique mis sur la diversit� dorigine et le handicap, deux enjeux sur lesquels Carrefour se positionne. LIndice RSE et Transition Alimentaire du Groupe, qui refl�te les taux datteinte des objectifs annuels en la mati�re, sest �tabli � 111 % � fin 2024.

En termes de g�n�ration de cash-flow, 2024 a �t� en ligne avec la trajectoire du plan � Carrefour 2026 ï¿½, avec un cash-flow libre net de 1 457 M�. Le Groupe a atteint son objectif de rachats dactions pour 705 M�. Depuis 2018, Carrefour a renforc� son bilan et sa liquidit�, ce qui repr�sente un atout dans un contexte marqu� par des mutations rapides de la distribution alimentaire et les incertitudes macro-�conomiques.

1.1.2Panorama des activit�s

Implant� dans plus de 40 pays, le Groupe op�re en direct dans 8 pays en Europe (France, Espagne, Italie, Belgique, Roumanie et Pologne) et en Am�rique latine (Br�sil et Argentine). La France, lEspagne et le Br�sil repr�sentent � eux trois 81 % du chiffre daffaires TTC consolid�. Dans ces g�ographies, Carrefour d�ploie son parc de magasins en int�gr� et, de mani�re croissante, en franchise et location-g�rance (voir 1.1.3). Dans les autres zones (Asie, Moyen-Orient, Afrique, etc.), le Groupe sassocie � des partenaires locaux qui g�rent et d�veloppent un parc de magasins sous enseignes Carrefour. En 2024, le Groupe compte 15 244 magasins sous enseignes dans le monde.

Le groupe Carrefour propose � ses clients tous les formats de magasin : hypermarch�s, supermarch�s, magasins de proximit�, cash & carry et format � club ï¿½ avec lenseigne Sams Club. Il offre un parcours omnicanal permettant courses en magasin, achats en ligne, livraisons � domicile et retraits dans les points de vente ou en Drive.

En France, le groupe Carrefour compte, � fin 2024, 6 468 magasins sous enseignes (dont 6 261 en France m�tropolitaine et 207 via des partenaires dans les DROM-COM). Ils se r�partissent en 5 formats : 325 hypermarch�s Carrefour (dont les 60 hypermarch�s Cora convertis sous enseigne Carrefour au quatri�me trimestre 2024), 1 056 supermarch�s Carrefour Market, 115 supermarch�s Match, 4 784 magasins de proximit� (Carrefour City, Carrefour Contact, Carrefour Express, Bio cBon, etc.), 153 magasins de cash & carry (Promocash et Atacad�o) et 35 magasins soft discount (Supeco).

En Europe (hors France), Carrefour compte, � fin 2024, 6 083 magasins sous enseignes, dont 467 hypermarch�s, 2 251 supermarch�s, 3 249 magasins de proximit�, 12 magasins de cash & carry et 104 magasins soft discount (Supeco).

Acteur cl� de la distribution en Am�rique latine, le Groupe dispose dun parc de 193 hypermarch�s, 160 supermarch�s, 627 magasins de proximit�, 413 magasins de cash & carry et 58 magasins Sams Club en Argentine et au Br�sil, deux march�s de croissance.

1.1.3Location-g�rance et franchise, au cSur de notre mod�le

Location-g�rance et franchise sont au cSur du mod�le �conomique de Carrefour. Depuis 2018, la franchise a repr�sent� 90 % des ouvertures de magasins en Europe. Les franchis�s contribuent de mani�re croissante au d�veloppement et � la performance du Groupe, qui, en retour, accorde toute son importance au dialogue et � la garantie de services et dassistance de qualit� pour ces partenaires.

Carrefour France a connu une nouvelle ann�e record en mati�re dexpansion du r�seau de proximit� en franchise, avec louverture de plus de 450 nouveaux magasins en 2024.

Carrefour compte 8 834 magasins franchis�s dans les 8 pays op�r�s en direct (5 610 en France, 3 222 en Europe hors France et 2 en Argentine) et 1 620 magasins sont g�r�s par des partenaires en France et en Europe, soit un total de 10 454 magasins op�r�s par des tiers.

Carrefour totalise �galement 1 242 magasins exploit�s avec des partenaires franchis�s locaux dans les autres r�gions du monde (Asie, Moyen-Orient, Afrique, etc.).

1.1.4Nos implantations g�ographiques

CFR2024_URD_FR_I031_HD.jpg

1.1.5Lhistoire du Groupe

CFR2024_URD_FR_I034.jpg
CFR2024_URD_FR_I035.jpg
CFR2024_URD_FR_I036.jpg

1.1.6Notre mod�le daffaires

CFR2024_URD_FR_I041_HD.jpg
CFR2024_URD_FR_I042_p01_HD.jpg

1.1.7Notre raison d�tre

Lors de son Assembl�e G�n�rale du 14 juin 2019, le Groupe sest dot� dune raison d�tre, inscrite dans ses statuts, qui affirme sa volont� d�tre le leader de la transition alimentaire pour tous, en valorisant une alimentation plus saine et accessible et en sengageant en faveur de la transition agricole et de la pr�servation des ressources de la plan�te :

� Notre mission est de proposer � nos clients des services, des produits et une alimentation de qualit� accessibles � tous � travers lensemble des canaux de distribution. Gr�ce � la comp�tence de nos collaborateurs, � notre ancrage dans les territoires et � notre capacit� dadaptation aux modes de production et de consommation responsables, nous avons pour ambition d�tre leader de la transition alimentaire pour tous. ï¿½

Alexandre Bompard, Pr�sident-Directeur G�n�ral

Avec le lancement, le 8 octobre 2024, du deuxi�me chapitre dAct for Food, incarnation de la raison d�tre du Groupe, Carrefour prend un nouvel �lan pour accompagner ses clients dans un contexte de tensions persistantes sur le pouvoir dachat en leur proposant des solutions pour b�n�ficier dune alimentation saine et durable au meilleur prix.

1.1.8Les faits marquants

Faits marquants 2024

Transition alimentaire
D�veloppement et offres
Pouvoir dachat
Inclusion et diversit�
Digitalisation et Intelligence Artificielle
Climat, �nergie et Biodiversit�
Solidarit� & Fondation
Gouvernance
Financements

Faits marquants du premier trimestre 2025

 

Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024

� Notre partenariat avec Paris 2024 a �t� une grande r�ussite sportive, humaine et commerciale. Cest un motif de joie et de grande fiert� pour notre Groupe, qui continuera � diffuser les valeurs du sport et du bien-manger, fid�le � son engagement pour la transition alimentaire pour tous. ï¿½

Alexandre Bompard, Pr�sident-Directeur G�n�ral

Premier acteur de la distribution alimentaire � �tre partenaire premium des Jeux Olympiques et Paralympiques, Carrefour a contribu� au succ�s du plus grand �v�nement sportif de la plan�te et en a retir� des retomb�es positives, tant en termes dimage quen termes commerciaux. Deuxi�me partenaire fran�ais cit� en association spontan�e avec les Jeux de Paris 2024, Carrefour a renforc� sa notori�t� de marque leader de la transition alimentaire, d�clin�e sous la promesse � Nourrir tous les espoirs ï¿½. L�v�nement a �galement permis au Groupe datteindre ses objectifs li�s � lengagement des collaborateurs, � la diffusion des valeurs du sport et � lacc�l�ration de linclusion des personnes en situation de handicap.

Le Groupe a fait des Jeux de Paris 2024 une f�te populaire pour ses clients en organisant durant l�t� 170 �v�nements avec les athl�tes de la Team Carrefour ainsi que des animations exclusives dans ses 6 000 magasins : Tour de France des Mascottes de Paris 2024, animations sportives, diffusion d�preuves sur les parkings, etc. Un total de 8 000 billets ont �t� offerts en exclusivit� aux clients Carrefour. Des espaces de showcasing Carrefour �taient pr�sents sur deux sites embl�matiques : le parvis de lH�tel de Ville de Paris et le Club France, qui ont accueilli respectivement plus de 17 000 et 500 000 visiteurs. Le partenariat a g�n�r� plusieurs centaines de millions de vues sur les principaux r�seaux sociaux.

Les clients ont �t� au rendez-vous, avec une augmentation de 25 % des ventes dans les magasins de proximit� parisiens et de tr�s bonnes performances dans les autres villes proches des sites. Un nombre record dop�rations avec des fournisseurs partenaires de Paris 2024 a �t� propos� tout au long de lann�e : la vente de leurs produits a surperform� dans les magasins Carrefour. Loffre � 3, 2, 1 Frais ? Partez ! ï¿½ proposant les m�mes produits frais que ceux du Village des Athl�tes � 1, 2 ou 3 euros, a �t� un succ�s : lop�ration a �t� reconduite dans le cadre du deuxi�me volet dAct for Food. La collection des 400 produits sous licence Paris 2024 commercialis�s dans les magasins Carrefour a �t� pl�biscit�e, avec plus de 4,3 millions de ventes, parmi lesquelles 560 000 mascottes. Ainsi, une mascotte Paris 2024 sur trois vendue en France a �t� achet�e chez Carrefour.

Carrefour a contribu� � nourrir les 15 000 athl�tes olympiques et paralympiques en fournissant au Village des Athl�tes 900 tonnes de produits, dont 300 000 bananes, 15 tonnes de pommes de terre, 36 tonnes de p�tes, 20 tonnes de p�ches et de nectarines. Le Groupe a fourni 80 % de produits dorigine fran�aise, 30 % de produits bio ou en conversion et a effectu� 25 % de ses approvisionnements � moins de 250 km des sites. Toutes les r�gions fran�aises ont �t� repr�sent�es dans les assiettes des athl�tes. Le partenariat avec Paris 2024 a ainsi �t� une vitrine exceptionnelle de promotion dune alimentation saine et respectueuse de lenvironnement, ainsi que de valorisation des 30 000 producteurs partenaires de Carrefour.

Le Groupe a �t� le premier distributeur sur les sites de Paris 2024, avec louverture en exclusivit� de trois magasins de proximit� �ph�m�res au Village des Athl�tes � Saint-Denis, � lInternational Broadcast Center au Bourget et au Village des M�dias � Dugny. Ils ont accueilli jusqu� 35 000 visiteurs par semaine. Des solutions � destination des personnes en situation de handicap ont �t� mises en place dans ces magasins : signal�tique accessible, box handi-accessible, �quipes form�es aux 10 gestes essentiels de la langue des signes fran�aise. Le partenariat avec les Jeux de Paris 2024 a �t� lopportunit� dacc�l�rer les engagements sur le handicap du Groupe qui a fait du mois de juin le mois du Handicap. Dans son sillage, 60 magasins handi-accessibles ont �t� ouverts en France, 1 en Belgique et 1 en Espagne.

Carrefour a engag� ses �quipes dans l�v�nement � travers la promotion de lactivit� physique et sportive, en offrant des s�ances de sport gratuites � tous les collaborateurs via un partenariat avec Gymlib. Pr�s de 17 000 collaborateurs se sont d�j� inscrits, 10 000 collaborateurs et franchis�s ont �galement particip� au Grand Tournoi sportif organis� par le Groupe dans toute la France. Carrefour a pris en charge les jours et les frais dh�bergement de 500 collaborateurs engag�s comme volontaires pendant les Jeux olympiques ; 30 collaborateurs ont �t� relayeurs de la Flamme et 80 ont re�u un dossard pour participer au Marathon Pour Tous. Enfin, 7 000 billets pour les Jeux de Paris 2024 ont �galement �t� offerts en interne. Le programme Clubs de sport, initiative solidaire alliant promotion dune alimentation saine et soutien � des clubs de sport amateurs en France, b�n�ficie d�sormais � plus de 10 000 clubs. Il a d�j� permis � 2 500 dentre eux de recevoir plus de 20 000 dotations et le Groupe entend prolonger cette d�marche.

Par ailleurs, les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont �t� loccasion pour la Fondation Carrefour de soutenir plusieurs associations dinclusion par le sport pour des personnes en situation de handicap ou des jeunes issus des quartiers prioritaires. Ainsi, des projets du Comit� paralympique sportif fran�ais, de Lames de Joie, de Sport dans la Ville ont �t� soutenus. Une campagne de dons pr�financ�s nomm�s � Difts ï¿½ lanc�e avec Captain Cause (renomm� DIFT) a �galement permis aux collaborateurs Carrefour de distribuer des dotations � six associations dinclusion par le sport des personnes en situation de handicap.

Enfin, les 17 athl�tes de la Team Carrefour ont remport� 9 m�dailles durant les Jeux olympiques : 3 en or, 3 en argent et 3 en bronze. Leur r�ussite a �t� chaleureusement c�l�br�e le 11 septembre au Carrefour Drancy, en pr�sence de clients et des �quipes du magasin.

Parmi les athl�tes de la Team Carrefour, Guillaume Burger continue de porter les couleurs de lenseigne en rejoignant les �quipes de Carrefour Belgique.

1.2Tendances  d�fis globaux et opportunit�s de d�veloppement

Les incertitudes politiques, lacc�l�ration des �volutions soci�tales et la pression des urgences environnementales entra�nent une transformation profonde des mod�les �conomiques h�rit�s du XXe si�cle. Le secteur de la grande distribution alimentaire est travers� par de nombreuses mutations, qui sacc�l�rent depuis cinq ans sous leffet dune s�rie de crises de natures diff�rentes (sanitaire, g�opolitique, �nerg�tique) dont les effets se cumulent. Lann�e 2024 se caract�rise notamment par un contexte global instable et des tensions persistantes sur le pouvoir dachat. Dans les pays d�velopp�s, les consommateurs se montrent soucieux de pr�server leur budget fragilis� par les hausses de prix des ann�es pr�c�dentes, tout en continuant � souhaiter une alimentation b�n�fique pour leur sant�, respectueuse des agriculteurs et de la plan�te. Comprendre et sadapter � lexigence de prix accessibles, aux nouveaux comportements alimentaires, � la recherche de circuits courts et � la digitalisation des modes de consommation repr�sentent un enjeu fondamental. R�inventer le mod�le agroalimentaire, afin de pr�server des ressources naturelles limit�es, favoriser la sobri�t� �nerg�tique et r�pondre aux attentes des populations, est plus que jamais une n�cessit�. Ladoption mondiale de r�gimes alimentaires sains issus de syst�mes agro-alimentaires durables permettrait de prot�ger la plan�te et dam�liorer la sant� de milliards de personnes(1). Les transitions alimentaire et climatique vont de pair et constituent des d�fis majeurs du XXIe si�cle.

1.2.1Persistance des enjeux de pouvoir dachat

Concilier lexigence du mieux-manger avec la contrainte du pouvoir dachat est un autre enjeu global. Lacc�s pour tous � une alimentation de qualit� et en quantit� suffisante a �t� mis � mal par la d�sorganisation des cha�nes dapprovisionnement, la rar�faction des ressources et linstabilit� g�opolitique, qui ont provoqu� une hausse des co�ts des principaux produits alimentaires ces derni�res ann�es. En 2023, les pays � faible revenu ont vu le risque de famine de nouveau augmenter(2) tandis que les pays � revenu �lev� ont connu une forte inflation alimentaire, devant laquelle les consommateurs ont adapt� leurs comportements dachat. Ils ont privil�gi� les marques des distributeurs, moins ch�res que les marques nationales mais consid�r�es de qualit� similaire voire sup�rieure, r�duit leur consommation de certaines cat�gories de produits, et se sont tourn�s vers les offres promotionnelles.

En 2024, linflation est revenue � des niveaux ma�tris�s en Europe. Elle reste n�anmoins la pr�occupation num�ro un des consommateurs, qui se d�clarent � 87 % inquiets pour leur pouvoir dachat. Le ressenti des m�nages reste n�gatif : 88 % consid�rent que la hausse des prix se poursuit et 48 % estiment que leur pouvoir dachat a baiss�(3). Les consommateurs continuent ainsi de contr�ler leurs d�penses alimentaires : en 2024, plus de 45 % des Europ�ens cherchent � �conomiser en faisant leurs courses(4). Une polarisation accrue appara�t entre les foyers les plus ais�s, qui reprennent progressivement leurs habitudes dachat ant�rieures et les m�nages les moins favoris�s, qui continuent � renoncer aux produits les plus chers : 55 % des m�nages europ�ens aux revenus faibles ont arr�t� dacheter de la viande ou du poisson et 42 % r�duisent leurs achats alimentaires pour tenir leur budget(5)

En France, 87,5 % des consommateurs se d�clarent impact�s par laugmentation des prix des produits alimentaires ; 23 % sestiment m�me tr�s impact�s. Les m�nages ont recours � diff�rentes pratiques pour diminuer leurs d�penses : r�duire les achats de produits on�reux, privil�gier les aliments de base (riz, p�tes) ou diminuer les quantit�s achet�es. Le rapport qualit�-prix, le prix puis la quantit� sont les trois premiers crit�res de choix lors des courses. La recherche dune alimentation saine, savoureuse et �quilibr�e demeure cependant une pr�occupation pr�gnante. Si 90 % des Fran�ais pr�tent attention � la qualit� des produits quils consomment, 70 % estiment que leurs revenus ne leur permettent pas de r�pondre pleinement au niveau dimportance quils accordent � lalimentation. La moiti� des consommateurs indiquent quun budget trop limit� est le premier frein au changement de leurs habitudes alimentaires, tandis que 30 % d�clarent quils en changeraient sils y �taient incit�s financi�rement. Dans ce contexte, les attentes principales des consommateurs vis-�-vis des enseignes de distribution portent sur deux sujets : la qualit� des produits (51 %) et les promotions et offres sp�ciales (47 %)(6).

1.2.2D�veloppement de la consommation alternative

Au niveau mondial, lenjeu de la transition alimentaire est double : r�pondre � une demande en forte croissance et permettre � la population dans son ensemble de b�n�ficier dun r�gime alimentaire sain. Depuis 2000, la proportion des personnes sous-aliment�es est pass�e de 23 % � 13 %, mais le World Food Program estime que le nombre de personnes en situation dins�curit� alimentaire aigu� a doubl� dans le m�me temps(7). Ce sont 735 millions de personnes qui souffrent de la faim dans le monde, une augmentation de 122 millions de personnes par rapport � 2019(8) ; au total, environ la moiti� de la population mondiale a un r�gime alimentaire carenc� en nutriments. Ladoption universelle de r�gimes alimentaires plus sains (flexitariens, soit essentiellement � base de plantes compl�t�es de petites quantit�s de poisson, viande et produits laitiers) permettrait d�viter environ 11 millions de d�c�s pr�matur�s par an ainsi quune d�gradation grave de la plan�te(9). Lalimentation appara�t comme le levier le plus puissant pour optimiser � la fois la sant� humaine et la durabilit� environnementale.

La prise de conscience est forte et se traduit depuis plusieurs ann�es par de nouveaux comportements dans les pays d�velopp�s : valorisation de la qualit� plus que de la quantit�, mont�e en puissance des produits sains, de saison, cultiv�s sans pesticides, dans le respect de lenvironnement, recherche du go�t, de lauthenticit� et des fili�res courtes, changement de r�gime alimentaire. Les consommateurs expriment aussi dans leur acte dachat des attentes qui d�passent les enjeux sanitaires pour englober les conditions de production : recherche dune consommation plus locale et circulaire afin de r�duire le gaspillage, achat de produits au juste prix afin dassurer aux producteurs un revenu convenable et souci du bien-�tre animal. Les �tudes mondiales(10) d�montrent que les crises r�centes nont pas modifi� ces grandes tendances. En 2024, la volont� de manger sain et responsable se traduit en actes. Les consommateurs qui d�clarent avoir chang� dhabitudes alimentaires le font pour se nourrir plus sainement (74 %), pour acheter local (53 %) et/ou pour une raison environnementale ou �thique (40 %).

Ainsi, 41 % dentre eux ont veill� � r�duire leur gaspillage alimentaire. Ils sont �galement de plus en plus exigeants et vigilants : trois sur quatre craignent que la consommation de certains produits nait des cons�quences n�fastes pour leur sant�. En cons�quence, ils portent une attention marqu�e aux ingr�dients (44 %), choisissent des produits peu transform�s (72 %) et pr�f�rent les produits locaux et de saison (53 %). L�tiquetage nutritionnel (Nutri-Score ou autre), consult� par une personne sur cinq, sinstalle comme gage de qualit�. Enfin, si la proportion de v�g�tariens dans la population reste inf�rieure � 5 % dans la majorit� des pays, la v�g�talisation sinstalle comme une tendance de consommation majeure, soutenue par la croissance du r�gime flexitarien, qui r�unit d�sormais 44 % des consommateurs. Pour r�pondre � cette �volution, loffre v�g�tale alternative aux produits dorigine animale se d�veloppe fortement.

En France, 42 % des consommateurs estiment que bien manger signifie se nourrir de mani�re saine et �quilibr�e, en �vitant les aliments trop gras et trop sucr�s. Ils se montrent sensibles � lorigine des produits (28 %) ainsi qu� leur composition (25 %). En termes dhabitudes alimentaires, plus de 18,4 % se d�clarent flexitariens, 2,7 % pratiquent un r�gime � sans ï¿½ (sans gluten, sans lactose&) pour des raisons m�dicales, dintol�rance ou dallergies, 2,3 % sont v�g�tariens, 1,5 % pesc�tariens (excluant la viande mais pas le poisson) et 1 % v�gans (ou v�g�taliens). Enfin, 11 % sefforcent de maintenir un r�gime alimentaire rigoureux sur divers objectifs sant� et forme (sans sucre, faible en calories&)(11).

1.2.3Une fili�re agricole en transition

Les syst�mes agricoles et alimentaires mondiaux du premier quart du XXIe si�cle sont confront�s � trois d�fis majeurs. Premi�rement, la demande alimentaire est en hausse constante. Selon les projections de lONU, la Terre devrait compter environ 8,5 milliards dindividus en 2030 et 9,7 milliards en 2050, soit une augmentation de 1,7 milliard par rapport � 2022(12). Deuxi�mement, lagriculture intensive et industrielle atteint ses limites, mettant sous tension la plan�te. Selon le Programme des Nations unies pour lEnvironnement, elle repr�sente le plus important danger pour la biodiversit�, affectant 24 000 des 28 000 esp�ces menac�es dextinction. Elle est �galement � lorigine de 70 % de la consommation deau douce alors que les pesticides et les fertilisants sont une source majeure de pollution de leau(13). Plus de 70 % des terres sans glace de la plan�te sont d�sormais exploit�es. Un tiers des terres arables est consacr� � lalimentation du b�tail et 60 % des c�r�ales produites dans le monde sont consomm�es par les animaux ; 80 % de la d�forestation est due � lagriculture, et particuli�rement � lextension des surfaces cultiv�es en soja pour lalimentation du b�tail et en palmiers � huile(14). Dans ce contexte, accro�tre lutilisation de nouvelles terres � des fins agricoles est impossible. Les m�thodes utilis�es �puisent en outre les terres arables, dont la productivit� baisse. Troisi�mement, les agriculteurs et les travailleurs agricoles font face � la pr�carit� et � la vuln�rabilit� �conomique dans le monde entier. Selon lOrganisation des Nations-Unies pour lalimentation et lagriculture, leurs revenus devraient augmenter de 57 % dans les pays � revenu faible et de 27 % dans les pays � revenu interm�diaire pour leur permettre de vivre au-dessus du seuil de pauvret�(15). Lenjeu est donc de fournir � une population mondiale, de plus en plus nombreuse, un r�gime sain fond� sur des syst�mes de production justes et durables, gr�ce � une nouvelle r�volution agricole guid�e par les sciences environnementales et linnovation capable de proposer des modes de production alternatifs. Les pratiques dagro�cologie, qui p�rennisent le potentiel de production des terres, ne cessent de progresser, m�me si leur part dans la production mondiale reste encore restreinte.

En 2024, lagriculture biologique est pratiqu�e dans 188 pays par 4,5 millions de producteurs qui cultivent une surface totale de plus de 96 millions dhectares (dont respectivement 18,5 et 9,5 millions dhectares en Europe et en Am�rique latine), soit 2 % des terres agricoles mondiales. Sa part saccro�t sur tous les continents. Son march� mondial, en croissance, repr�sente 135 Mds�, malgr� un tassement r�cent dans certains pays europ�ens(16).

La France a vu son secteur bio doubler, en surface, depuis 2015. Le pays est un des premiers producteurs et march�s du bio en Europe avec 10,4 % de sa surface agricole utile (SAU) convertie (soit 2,77 millions dhectares), pour un total de 61 163 exploitations (soit 14,4 % des fermes fran�aises). Apr�s un recul entre 2020 et 2022, le march� du bio fran�ais sest stabilis� au niveau de 12 Mds� annuels, repr�sentant 5,6 % de la consommation alimentaire des m�nages. Malgr� le pic dinflation des derni�res ann�es, le bio se maintient donc dans lassiette des Fran�ais(17).

La transition agricole b�n�ficie du soutien des populations. Lattrait pour le direct et la proximit� se d�veloppe, avec la r�orientation dune partie de la consommation alimentaire vers le local et les circuits courts. En France, 72 % des consommateurs ach�tent des produits alimentaires � direct producteur ï¿½ : sur les march�s paysans, chez lexploitant, via un site Internet ou une AMAP. La valorisation du local concerne �galement les circuits de distribution classiques au sein desquels les consommateurs sont de plus en plus attentifs � lorigine des produits alimentaires consomm�s, en particulier les fruits et l�gumes. Le � fabriqu� en France ï¿½ est d�sormais le crit�re le plus important lors de lachat de produits alimentaires(18).

1.2.4Changement climatique et sobri�t� �nerg�tique

La d�mographie, lurbanisation et lactivit� humaine induisent des changements climatiques de grande ampleur, qui menacent les �quilibres naturels de la plan�te. La cha�ne agro-alimentaire, en particulier, est inextricablement li�e au r�chauffement plan�taire : en Europe, la production agricole g�n�re 94 % des �missions dammoniaque et 11 % des �missions de gaz � effet de serre(19). Le 6e rapport de synth�se du GIEC(20) (Groupe intergouvernemental dexperts sur l�volution du climat) rappelle que les �missions de gaz � effet de serre dues aux activit�s humaines ont r�chauff� le climat � un rythme sans pr�c�dent : la temp�rature de la surface du globe sest �lev�e de 1,1 ï¿½C par rapport � la p�riode pr�-industrielle. Les sc�narios socio-�conomiques montrent que le niveau de r�chauffement global de 1,5 ï¿½C sera atteint d�s le d�but des ann�es 2030, quels que soient les efforts de r�duction imm�diate des �missions mondiales de CO2. LAccord de Paris fixait, en 2015, une limite de la hausse de la temp�rature globale � � bien en dessous de 2 ï¿½C dici 2100 ï¿½, en visant un objectif global en dessous de 1,5 ï¿½C. Pour limiter le r�chauffement climatique � 1,5 ï¿½C et 2 ï¿½C, il faut atteindre la neutralit� carbone dici 2050, et r�duire fortement les autres �missions de gaz � effet de serre. Le GIEC rappelle que plus la r�duction des �missions sera tardive, plus les effets n�gatifs seront importants.

La sobri�t� et la transformation des modes de vie sont les leviers essentiels de cette transition. Les consommateurs comprennent de mieux en mieux limpact des activit�s humaines sur la plan�te et appellent de leurs vSux un mod�le moins gourmand en ressources. La pand�mie de Covid19 et les difficult�s dapprovisionnement en gaz li�es au conflit en Ukraine ont contribu� � cette prise de conscience collective des enjeux environnementaux, ainsi que des b�n�fices de modes de vie plus responsables. Les consommateurs sont d�sormais plus actifs dans la r�duction de leur empreinte �cologique. Ainsi, en France, le march� de la seconde main, estim� � 5,7 Mds�, cro�t � un rythme soutenu(21). En outre, 78 % des consommateurs hexagonaux admettent que les consid�rations de durabilit� et d�thique ont un impact sur leurs achats de produits alimentaires(22). Ils se montrent attentifs aux solutions propos�es par les distributeurs : emballages recyclables, produits durables, etc. Plus largement, ils valorisent les entreprises qui sont en pointe dans leur strat�gie de d�carbonation et defficience �nerg�tique. Les Fran�ais attendent aussi une plus grande mobilisation des pouvoirs publics en faveur de la transition �cologique : 71 % aspirent � ce que la soci�t� soutienne exclusivement les activit�s �conomiques vertueuses pour lenvironnement(23).

1.2.5Emploi et inclusion

Les enjeux de diversit� et dinclusion sont au cSur des soci�t�s contemporaines, comme lont d�montr� les mouvements #MeToo, #BlackLivesMatter ou LGBT+. Linclusion vise � donner une place � chaque individu dans la soci�t�. Dans le milieu professionnel, elle se traduit par lensemble des actions men�es par les entreprises pour pr�venir les situations de discrimination li�es notamment au handicap, � l�ge, � lorigine, au genre, � lorientation sexuelle, � lapparence physique, � la sant� ou encore au milieu social. Lobjectif est de permettre � tous les collaborateurs de travailler dans un environnement ouvert et de b�n�ficier des m�mes possibilit�s de recrutement, formation et promotion, quels que soient leurs profils.

Pr�s des deux tiers des Fran�ais (63 %) jugent que la soci�t� fran�aise est inclusive, m�me si 97 % identifient au moins un domaine o� des discriminations persistent. Les plus fr�quemment observ�es sont celles li�es au handicap, lapparence physique, lorigine suppos�e et l�ge (+ de 81 %) suivies par lorientation sexuelle, lidentit� de genre et la religion (79 %).

Par ailleurs, 77 % des salari�s jugent que leur entreprise est inclusive et pour 66 % quelle a instaur� une politique dinclusion pour lutter contre les discriminations. La crainte d�tre discrimin� perdure chez 28 % des salari�s qui redoutent den �tre victimes � un moment de leur carri�re. Cette inqui�tude est aliment�e par le fait que 25 % dentre eux ont �t� t�moins de discriminations et 23 % en ont d�j� subi une. Elle est plus pr�gnante chez les jeunes g�n�rations (33 % chez les moins de 35 ans) et plus particuli�rement encore chez les jeunes femmes (42 % des femmes salari�es de moins de 35 ans en font part). Plus dun actif sur deux postulant � un emploi consid�re ainsi que laction men�e par lentreprise qui recrute en mati�re dinclusion est un crit�re de choix important. Parmi les actions prioritaires, le maintien dans lemploi des seniors est cit� en premier (29 %), suivi par lanonymisation des CV (24 %), la sensibilisation de lensemble des salari�s (23 %) et des services de ressources humaines (20 %)(24).

Dans ce contexte, les Directions diversit� et inclusion se d�veloppent au sein des grands groupes. Elles Suvrent � renforcer la diversit� sur le lieu de travail et � lutter contre tous les types de discriminations, via diff�rentes mesures, notamment la mise en place de processus de recrutement plus inclusifs, une attention particuli�re port�e au bien-�tre au travail (adaptation des horaires, des �quipements, etc.), � l�galit� femmes-hommes ainsi qu� lint�gration et au maintien en poste des personnes en situation de handicap.

1.2.6Le digital au cSur des modes de consommation, des m�tiers et des op�rations

La croissance du commerce alimentaire est d�sormais plus rapide en ligne quen magasin : entre 2022 et 2027, les projections pr�voient une progression mondiale de 8,6 % online vs 3,7 % offline. Le e-commerce repr�senterait 7,9 % des parts de march� dans lalimentaire en 2027, contre 6,3 % en 2022(25). Les parcours dachat sont devenus omnicanaux : les consommateurs font leurs courses � la fois en magasin physique et en ligne (en utilisant le Drive et/ou la livraison). Les e-consommateurs fr�quentent par ailleurs plusieurs enseignes. Diff�rents formats et propositions de valeurs sont ainsi amen�s � coexister, les achats en ligne r�pondant de plus en plus � des attentes et logiques distinctes de celles observ�es en magasin.

Lacte et les d�cisions dachat sont de plus en plus influenc�s par les interactions digitales : dans le monde, 87 % des consommateurs utilisent des fonctionnalit�s digitales pour faire leurs courses et payer, m�me lorsquils se trouvent dans un point de vente physique, et 59 % dentre eux se renseignent en ligne pr�alablement � tout achat en magasin. Les r�seaux sociaux tiennent une place croissante dans le choix des produits, particuli�rement pour les jeunes g�n�rations : 25 % des consommateurs de la g�n�ration Z (n�s entre 1997 et 2012) d�clarent d�couvrir de nouveaux aliments ou boissons principalement sur TikTok et 19 % sur YouTube(26). Lintelligence artificielle sinvite aussi dans les modes de consommation. Les enseignes int�grent les technologies dIA g�n�rative pour personnaliser et fluidifier lexp�rience en ligne de leurs clients, via des assistants virtuels et des chatbots ou agents conversationnels capables de les conseiller.

Ces solutions repr�senteraient de 10 � 20 % de la cr�ation de valeur li�e � lIA pour les distributeurs, tandis que les 80 � 90 % restants proviendraient des solutions dadvanced analytics et dIA traditionnel permettant loptimisation de lassortiment, des prix et des promotions(27). Le d�ploiement de lIA dans le secteur de la distribution pourrait ainsi augmenter la productivit� de 59 % dici 2035(28).

Lautomatisation des entrep�ts et des magasins se poursuit dans le cadre de la transformation digitale de la distribution alimentaire en Europe : ce march� s�l�ve � 2,5 Mds� et devrait cro�tre de 13 % dici � 2030 pour atteindre 6 Mds�(29). Le secteur du Retail media continue � se d�velopper. Il donne aux distributeurs lopportunit� de renforcer leur mod�le �conomique et de diversifier leurs revenus, via le partage s�curis� de data permettant de toucher les consommateurs en ligne et en magasin, ainsi que sur des canaux �mergents tels que la t�l�vision connect�e. En Europe, le march� du Retail media repr�sente 11 Mds� et sa croissance annuelle est estim�e � 15 % dans les prochaines ann�es(30).

1.3Strat�gie & avanc�es  le plan � Carrefour 2026 ï¿½

Avec le plan strat�gique � Carrefour 2026 ï¿½, le Groupe a entam� une nouvelle �tape de sa transformation, en coh�rence avec sa raison d�tre, la transition alimentaire pour tous, et son mod�le omnicanal de Digital Retail Company.

Le plan � Carrefour 2026 ï¿½ comporte deux piliers :

� lappui de cette nouvelle ambition cr�atrice de valeur, le Groupe :

Avec le lancement du deuxi�me volet dAct for Food en 2024, le premier pilier du plan � Carrefour 2026 ï¿½ � Sengager pour rendre le meilleur accessible � tous nos clients ï¿½ prend un nouvel �lan sur tous les aspects li�s au renforcement de la marque propre, au soutien � lagriculture durable, au d�veloppement des alternatives v�g�tales et � lacc�l�ration des engagements sur le climat et la biodiversit�.

1.3.1Sengager pour rendre le meilleur accessible � tous nos clients

La satisfaction des clients de lenseigne est la boussole du groupe Carrefour. Elle se mesure � travers trois grands crit�res  confiance, service, proximit�  objets de KPIs (Key Performance Indicators) comme le Net Promoter Score� (NPS�). En 2024, le NPS� a augment� de 5 points gr�ce � lintensification des investissements du Groupe pour sa comp�titivit�, qui a permis de mener des campagnes de baisse de prix tout au long de lann�e en Europe. Celles-ci ont r�pondu aux attentes des consommateurs, qui souhaitent pr�server leur pouvoir dachat, soumis � des tensions persistantes, sans renoncer � manger sain et responsable. Carrefour se positionne � leurs c�t�s en d�veloppant ses formats discount et ses marques propres, tout en renfor�ant son soutien aux modes de production durables ainsi que ses engagements sur le climat et la biodiversit�.

En 2025, fort de 14 millions de membres, le programme de fid�lit� Carrefour �volue et devient � Le Club Carrefour ï¿½, une solution simplifi�e et accessible � tous dans tous les formats, qui renforce ses offres promotionnelles pour r�pondre aux attentes des clients et promouvoir le mieux manger.

Le Groupe continue � saffirmer en t�te de la distribution responsable et � apporter des r�ponses concr�tes aux enjeux contemporains, en sappuyant sur les opportunit�s offertes par la r�volution digitale. Lengagement du Groupe en faveur de la transition alimentaire pour tous est plus que jamais en phase avec les pr�occupations des clients et les �volutions de la soci�t�, dans le cadre du second volet dAct for Food.

1.3.1.1Une offre diff�renciante et rationalis�e, reflet de notre raison d�tre

Les marques propres au cSur du mod�le commercial

Le Groupe a pour ambition de faire de ses produits � marque Carrefour le cSur de son moteur commercial et de porter leur part � 40 % du chiffre daffaires alimentaire en 2026. Les marques propres r�pondent aux contraintes de pouvoir dachat tout en permettant aux consommateurs de continuer � manger sain ; elles repr�sentent un levier strat�gique de diff�renciation et de comp�titivit� pour le Groupe. Reconnues par les consommateurs pour leur qualit� comparable � celle des marques nationales, et pour leurs prix comp�titifs, les marques propres Carrefour connaissent une popularit� croissante. Le Groupe ne cesse d�largir sa gamme afin quelle couvre tout le spectre des besoins des clients.

Le second chapitre dAct for Food sappuie sur le succ�s des marques propres Carrefour qui incarnent le meilleur rapport qualit�-prix-go�t. Il est port� en particulier par quatre marques ambassadrices : Carrefour Bio, Reflets de France, Fili�re Qualit� Carrefour et Carrefour Sensation V�g�tal. En France, le Groupe ambitionne de faire de Carrefour Bio la marque bio la moins ch�re du march�, et de l�lever au meilleur rapport entre le go�t, le prix et les b�n�fices pour la sant�.

En 2024, les marques propres Carrefour ont continu� � progresser pour repr�senter 37 % du chiffre daffaires alimentaire du Groupe (+ 1 pt vs 2023). Elles sappuient sur une popularit� qui ne se d�ment pas, la marque Carrefour ayant �t� �lue marque distributeur pr�f�r�e en France pour la quatri�me ann�e cons�cutive.

Le Groupe poursuit lam�lioration de la composition des produits de ses marques propres en optimisant leur profil nutritionnel dans tous ses pays dimplantation. Anticipant les �volutions l�gislatives et r�glementaires, Carrefour est engag� depuis 2018 dans une d�marche globale de suppression des substances controvers�es dans ses produits. Depuis 2022, 1 336 tonnes de sucre et 252 tonnes de sel ont �t� retir�es des produits � marque Carrefour. Les reformulations de la composition des produits � marque Carrefour seront acc�l�r�es dans les deux prochaines ann�es pour atteindre lobjectif de 2 600 tonnes de sucre et de 250 tonnes de sel en moins dici 2026.

Carrefour met aussi � la disposition de ses clients une information nutritionnelle d�taill�e de ses produits : information � la portion, teneur en fibres, fr�quence de consommation, etc. En 2024, 2 935 produits � marque Carrefour portent un nutri-score A et B sur leurs emballages En 2024, le Groupe a g�n�ralis� le Nutri-Score � lensemble des produits alimentaires commercialis�s dans ses magasins. Carrefour a demand� � toutes les marques nationales dafficher le Nutri-Score sur leurs produits �ligibles (produits alimentaires transform�s et boissons non alcoolis�es), faute de quoi, ils seront exclus de loutil � alternative pour mieux manger ï¿½ du site carrefour.fr.

Un soutien renforc� � lagriculture durable

En 2024, face � une crise agricole majeure en France, Carrefour a r�affirm� son engagement envers les agriculteurs. Le Groupe a exprim� son soutien aux mesures l�gislatives qui am�neront plus de transparence dans les relations entre le monde agricole, lindustrie et les acteurs de la grande distribution, et sest d�clar� favorable � lint�gration des co�ts de production dans la formulation des prix, dans la mesure o� cette approche simpose � tous. Il sest �galement engag� � la transparence tarifaire et � un observatoire des marges et des prix pour mieux comprendre la r�partition de la valeur, � condition l� aussi que tous les acteurs y soient soumis.

Par ailleurs, Carrefour privil�gie lorigine fran�aise pour ses produits en marques propres et ses produits frais : 100 % fran�ais pour le lait, les Sufs et la volaille, 96 % fran�ais pour la viande (bSuf et porc), 84 % fran�ais pour les fruits et l�gumes (hors cat�gories exotiques ou hors saison). Le Groupe a dailleurs soutenu linitiative � Origin Info ï¿½ afin de mieux informer les consommateurs sur lorigine des produits vendus en Grande et Moyenne Surface et de mieux valoriser lorigine France.

Premier partenaire du bio en France, le Groupe affirme son leadership gr�ce � la commercialisation dune large gamme de produits issus de lagriculture biologique. � travers son programme Act for Food, il renforce ses partenariats avec le monde agricole et vise � doubler les achats issus des circuits ultra-courts.

En 2024, le Groupe compte au total 52 024 producteurs partenaires dans le monde dont 6 947 producteurs partenaires en agriculture biologique. Carrefour a atteint avec deux ans davance lobjectif de 50/000/producteurs partenaires dici 2026.

La transition alimentaire accessible pour tous

Le Groupe poursuit son combat pour une alimentation de qualit� accessible � tous en renfor�ant son offre de frais. En Europe, Carrefour pr�voit de doubler dici 2026 ses approvisionnements en fruits et l�gumes issus des circuits ultra-courts (i.e. produits par des fournisseurs situ�s � moins de 50 km du magasin).

Le Groupe veut devenir le leader europ�en des produits certifi�s durables en r�alisant 8 Mds� de chiffre daffaires sur cette cat�gorie, qui comprend les produits biologiques alimentaires et non alimentaires certifi�s, les Fili�res Qualit�s Carrefour engag�es dans une d�marche agro�cologique, la p�che durable (ASC-MSC), les produits bois et papiers certifi�s (FSC, PEFC), et les produits ayant une certification environnementale comme lEcolabel europ�en. En 2024, Carrefour a progress� en enregistrant 6,2 Mds� de ventes de produits certifi�s, soit + 18,2 % en un an (5,3 Mds� en 2023).

Carrefour a �galement �t� la premi�re enseigne de la grande distribution en France � commercialiser une r�f�rence �quitable d�s 1998 : le caf� Malongo de petits producteurs. Dautres marques certifi�es Max Havelaar� (Alter Eco, Ethiquable, Lobodi, etc.) ont ensuite rejoint les rayons dans le cadre de partenariats internationaux. En 2024, les ventes de produits issus du commerce �quitable dans les magasins Carrefour dans le monde atteignent 127 M�. Cette offre a g�n�r� plus de 1,9 M� de primes revers�es aux coop�ratives, en compl�ment du prix dachat plus juste accord� aux producteurs. Une somme qui a financ� des bourses d�tudes, des purificateurs deau, des �coles, une maternit�, etc.

Afin de mesurer les progr�s de la transition alimentaire en magasin, Carrefour sest donn� lobjectif datteindre un score minimum de 75/100 � la question pos�e � ses clients � Carrefour vous aide-t-il � mieux manger ? ï¿½. En 2024, lenqu�te a obtenu le score de 64/100.

Laccompagnement des tendances de consommation plus responsable

En �cho aux attentes environnementales, le Groupe propose des solutions permettant � ses clients de devenir les acteurs dune consommation durable en leur permettant de rejoindre des communaut�s actives en Espagne et en France depuis 2020. Carrefour sensibilise ses clients e-commerce fran�ais en leur permettant de conna�tre limpact environnemental de leur commande gr�ce � laffichage du volume de CO2 g�n�r�. Le Groupe organise �galement chaque ann�e lop�ration � Les Champs des Rencontres ï¿½ permettant aux clients de visiter les exploitations partenaires du Pacte de Transition Alimentaire, et de leur faire d�couvrir les techniques agricoles responsables. En 2024, 13 visites ont �t� organis�es, notamment chez Panzani, G�ant Vert et Les D�lices de la Mer.

La quasi-totalit� (95 %) des Fran�ais souhaite �galement que les acteurs �conomiques simpliquent davantage dans le recyclage. Carrefour France a lanc� en 2023 les premiers kiosques de recyclage en partenariat avec TerraCycle, et en 2024, � Restart ï¿½, un acc�l�rateur de projets pour une consommation responsable. Son objectif : tester et d�ployer les meilleures pratiques pour des magasins plus durables et plus inclusifs dans les domaines de la lutte contre le gaspillage, la r�duction des emballages, le climat, la seconde main, la nutrition, laccessibilit� et la diversit�.

Dans le cadre du deuxi�me volet dAct for Food, le Groupe entend devenir leader sur les nouvelles tendances de consommation v�g�tale, en proposant le plus large choix de produits v�g�tariens et de produits adapt�s aux r�gimes sp�cifiques. Il ambitionne de faire de la marque Carrefour Sensation V�g�tal la premi�re marque du v�g�tal en France. Avec plus dune centaine de produits, Carrefour Sensation V�g�tal propose d�j� la gamme la plus compl�te de produits v�g�tariens ou v�gans des marques de distributeurs. Loffre de produits Carrefour � sans ï¿½ (gluten, lactose, etc.) se d�veloppe �galement.

En 2024, les ventes de produits alternatifs dorigine v�g�tale ont progress� fortement, atteignant 621 M� en Europe, en ligne avec lobjectif de 650 M� fix� � lhorizon 2026. Pour faire adh�rer le maximum de partenaires � cet objectif, Carrefour a lanc� une coalition en 2023 avec 7/partenaires industriels majeurs (Danone, Unilever, Bel, Andros, Bonduelle, Nutrition & Sant�, Savencia) qui sengagent � r�aliser 3 Mds� de chiffre daffaires sur les alternatives v�g�tales dici � 2026, � travers un ensemble dactions communes. Cette coalition a �t� renforc�e et compte d�sormais 19 partenaires, pour offrir plus de 200 r�f�rences v�g�tales. Pour mettre en avant les produits � base de prot�ines v�g�tales et d�mocratiser leur consommation, Carrefour France a particip� au Veganuary. � cette occasion, la start-up fran�aise La Vie a install� du 6 au 12 janvier 2025 des shop in shop d�di�s � ses produits v�gans dans 7 hypermarch�s Carrefour en Ile-de-France.

Pour accompagner ses clients d�sireux de r�duire lutilisation des emballages uniques, le Groupe g�n�ralise dans ses magasins le vrac et le r�emploi, solutions qui s�duisent un nombre croissant de consommateurs souhaitant choisir leurs quantit�s et b�n�ficier dun tarif plus attractif. Carrefour est lenseigne leader en France du d�ploiement de la consigne pour r�emploi des emballages, avec plus de 200 magasins �quip�s.

En 2024, les ventes en vrac et r�emploi ont connu une forte hausse, avec un chiffre daffaires de 256 M�, en ligne avec lobjectif de 300 M� en 2026.

1.3.1.2Lomnicanal, une proposition de service unique

Carrefour dispose dun r�seau de vente mondial de 15 244 magasins dans 43 pays � fin 2024, dont 8 pays en propre (France, Espagne, Italie, Belgique, Roumanie, Pologne, Br�sil, Argentine). Avec le plan � Carrefour 2026 ï¿½, le Groupe acc�l�re sa transformation pour cr�er un univers omnicanal de r�f�rence complet : renforcement de lattractivit� des hypermarch�s, ouverture de nouveaux formats discount, densification du maillage de proximit�, d�veloppement du e-commerce, enrichissement de loffre de services et int�gration croissante entre magasins physiques et offre en ligne.

Coupl�e au digital, la multiplicit� des formats du Groupe cr�e un �cosyst�me unique permettant de personnaliser lexp�rience de ses clients. Outre leur r�le traditionnel de vente physique, les magasins sont repens�s pour devenir centraux dans lunivers omnicanal de Carrefour : centres de pr�paration, points de retrait, de retours et de remboursements, etc. Lobjectif est doffrir aux clients une exp�rience fluide, gr�ce aux multiples modalit�s dachat compl�mentaires : commande en ligne dans des magasins multiformats, e-commerce avec retrait des achats au Drive ou livraison � domicile, parcours simplifi� dans les points de vente gr�ce aux services digitaux, d�veloppement des services marchands et financiers, etc.

Ce maillage permet au Groupe de disposer dun arsenal complet pour interagir avec ses clients partout o� ils se trouvent, � tout moment, afin de leur offrir une exp�rience efficace, une relation unique et des avantages personnalis�s.

R�solu � maintenir cet avantage comp�titif, Carrefour a pour objectif datteindre 30 % de clients omnicanaux � lhorizon 2026 (vs 11 % en 2021) et enrichit son offre omnicanale : ses applications, davantage doffres personnalis�es, de solutions pour mieux consommer ainsi que la digitalisation de tous ses services, catalogues, tickets, coupons et bons dachat.

Le d�ploiement acc�l�r� des formats discount

Dans un contexte �conomique incertain, Carrefour d�veloppe des formats discount afin doffrir des r�ponses aux enjeux de pouvoir dachat.

Lacc�l�ration de lexpansion dAtacad�o au Br�sil

Lenseigne br�silienne de cash & carry, Atacad�o, est le format discount du Groupe qui conna�t la plus forte progression depuis plusieurs ann�es. Atacad�o propose une vaste gamme de produits alimentaires et non alimentaires � prix de gros pr�sent�s sur palettes, vendus � lunit� ou en gros conditionnement, r�pondant aux attentes des professionnels et des particuliers qui recherchent un mod�le efficace et � bas prix.

Dans le contexte inflationniste, Atacad�o apporte des r�ponses concr�tes aux enjeux de pouvoir dachat. Le Groupe poursuit donc lacc�l�ration de son d�veloppement, avec notamment 25 nouveaux magasins Atacad�o dici 2026. Sajoute � cette croissance organique la conversion de magasins BIG : 87 conversions en Atacad�o, ainsi que 10 conversions en Sams Club entre 2022 et 2024.

En 2026, Carrefour ambitionne datteindre un parc de pr�s de 470/Atacad�o au Br�sil.

En 2024, le Groupe a converti 14 hypermarch�s Carrefour aux formats Atacad�o et Sams Club. En parall�le, les magasins ex-Grupo BIG convertis � lenseigne Atacad�o ont connu une mont�e en puissance rapide et de tr�s belles performances, affichant un chiffre daffaires en forte hausse (+ 16 % en comparable). Les synergies de lop�ration Grupo BIG ont atteint plus de 2,3/milliards de r�als en rythme annualis� � fin juin 2024, d�passant lobjectif � horizon 2025 de 2/milliards de r�als. Lobjectif a �t� relev� � 3 milliards de r�als. A fin d�cembre 2024, les synergies d�gag�es se sont �lev�es � 2,9/milliards de r�als.

Carrefour a commenc� � tester le potentiel dAtacad�o en Europe : le premier magasin fran�ais Atacad�o a ouvert ses portes le 20 juin � Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis.

Lextension de Supeco en Europe

Carrefour mise enfin sur ses autres formats discount, avec le d�veloppement de son enseigne Supeco, notamment en Espagne, fond�e sur le mod�le de supermarch� soft discount. Le parc Supeco atteint 139 magasins � fin 2024, et vise 200 magasins � lhorizon 2026.

Supeco est engag� en faveur du pouvoir dachat de tous ses clients. Sur les rayons alimentaires, le format propose des prix bas bloqu�s toute lann�e sur une s�lection de best-sellers. Enfin, en 2024, Supeco a d�velopp� une offre test sur une s�rie de magasins consistant � proposer des fruits et l�gumes � prix co�tant.

La densification du maillage de proximit�

La force de Carrefour r�side aussi dans ses formats de proximit�. Entre 2018 et 2022, ils ont connu un d�veloppement rapide dans lensemble des pays, avec plus de 5 000 ouvertures. Compte tenu du potentiel de croissance de ce format, Carrefour poursuit son expansion, avec un objectif de 2 400 ouvertures de magasins de proximit� � horizon 2026 par rapport � 2022, soit en moyenne 600 magasins en plus par an, essentiellement en franchise, en se concentrant sur les pays europ�ens.

En France, les enseignes de centre-ville Carrefour City et Express facilitent les courses au quotidien, y compris dans les quartiers les plus excentr�s, tandis quen zone rurale, Carrefour est pr�sent avec les enseignes Carrefour Market, Proxi et Carrefour Contact, qui maillent le territoire au plus pr�s de chaque consommateur. En 2023, cet ancrage territorial a �t� compl�t� par lenseigne Potager City, format de proximit�, qui se positionne en ultra-sp�cialiste du frais � des prix de g�n�raliste. Carrefour donne ainsi la priorit� au go�t gr�ce � un grand choix de vari�t�s de produits, ainsi qu� lultra-frais et aux circuits courts avec des achats directs aupr�s des producteurs en transit de Rungis. Les trois premiers Potager City ont �t� ouverts � Paris en 2023. En 2024, 9 nouveaux magasins ont �t� inaugur�s en centre-ville � Paris et dans la petite couronne. En 2025, leur nombre doit �tre port� � 20 � Paris et entre 10 et 20 dans louest de la France.

Une offre unique de services e-commerce

� son r�seau multiformat, Carrefour ajoute un autre �l�ment de diff�renciation : le renforcement de son offre de services e-commerce.

En 2024, lactivit� e-commerce est rest�e dynamique, tir�e par lAm�rique latine et la France. Carrefour a continu� � gagner des clients et a r�alis�, sur le-commerce, une GMV mondiale de 5,9 Mds� (+ 18 % vs 2023). Le ROC e-commerce en 2024 est en progression, en ligne avec les objectifs fix�s lors du Digital Day.

En France, Carrefour renforce sa place de num�ro 1 de la livraison � domicile, gr�ce � son service Carrefour Livr� Chez Vous et Carrefour Livraison Express, et affiche 33,2 % de part de march� en 2024 (+ 1,6 % vs 2023). En 2024, le Groupe a franchi le cap des 700 magasins connect�s � Carrefour Livr� Chez Vous. Il maintient �galement sa position parmi les grands acteurs du Drive.

Carrefour a par ailleurs poursuivi le d�veloppement de ses services sur les plateformes partenaires. Carrefour a ainsi lanc� un partenariat tripartite exclusif avec Jow et Deliveroo, permettant aux clients de choisir leurs menus de la semaine sur lapplication Jow, puis de recevoir un panier de courses Carrefour livr� par Deliveroo en 30 minutes. Carrefour a �galement mis en place un syst�me de cagnottage fid�lit� pour les commandes pass�es sur UberEats. Enfin, loption de livraison � domicile a �t� lanc�e sur le service Carrefour Traiteur, avec 343 magasins d�sormais �quip�s.

� linternational, Carrefour confirme son expertise de la livraison � domicile, avec ses services en propre ou avec ses partenaires historiques (UberEats, Glovo, iFood&) et plus r�cents (Mercado Livre au Latam, Just Eat en Belgique, Espagne et Pologne). Tous les pays du Groupe, int�gr�s et g�r�s en Master Franchise, proposent des services e-commerce. Au Br�sil, lapplication et le site web de Carrefour ont �t� revus en profondeur en 2024 et ont �t� reconnus par les consommateurs comme � Meilleur supermarch� en ligne ï¿½.

En e-commerce non-alimentaire, Carrefour propose une exp�rience omnicanale permettant aux clients de consulter les offres en ligne et de choisir entre livraison � domicile ou retrait en magasin, le tout enrichi de services comme le paiement en plusieurs fois ou les extensions de garantie. Carrefour �tend aussi sa pr�sence sur des marketplaces leaders comme Mercado Livre au Br�sil et Rakuten en France.

Carrefour fait de ses applications une priorit� pour proposer un parcours 100 % omnicanal et personnalis� � ses clients. En Espagne, lapplication Mi Carrefour a ainsi rencontr� un v�ritable succ�s avec 4 millions dutilisateurs mensuels, gr�ce � de nouvelles fonctionnalit�s comme le passage en caisse simplifi� et la gestion optimis�e des coupons. En France, lapplication est pass�e n� 1 des t�l�chargements au quatri�me trimestre 2024. Elle offre de nouvelles fonctionnalit�s comme Price Checker, qui permet de scanner les produits en magasin pour en conna�tre le prix, ainsi quune exp�rience client tr�s personnalis�e.

Le Groupe poursuit �galement ses innovations dans de nombreux autres domaines. Il d�veloppe la digitalisation et la personnalisation des catalogues, en int�grant des fonctionnalit�s telles que le renvoi vers les fiches produit et lajout direct au panier. Carrefour a �galement �t� pr�curseur en lan�ant � Hopla ï¿½ en 2023, le premier chatbot int�grant ChatGPT sur le site dun distributeur, qui aide les clients � composer des paniers adapt�s � leur budget et � leurs contraintes alimentaires.

Enfin, la strat�gie e-commerce du Groupe sint�gre �galement dans sa d�marche de responsabilit� sociale et environnementale. Carrefour vise la neutralit� carbone de ses activit�s e-commerce � horizon 2030 (impact dachat neutre, du clic � la livraison), soit 10 ans avant lobjectif fix� � 2040(32) pour le Groupe.

Un enrichissement de loffre de services

Carrefour enrichit son mod�le omnicanal par une offre de services (Drive, livraison � domicile, livraison express) qui est � la fois un moyen dattirer de nouveaux clients et de les fid�liser. Le Groupe �tend cette offre gr�ce au digital pour lint�grer aux parcours dachat, lutilisation des donn�es clients donnant la possibilit� de mieux cibler les op�rations commerciales et de ma�triser le co�t du risque.

Pour atteindre lobjectif de 30 % de clients omnicanaux, Carrefour entend activer tous ses leviers de personnalisation et de fid�lisation, sur le mod�le du programme de fid�lit� unique de Carrefour Espagne, El Club Carrefour, et de son offre dabonnement attractive, qui compte plus de 10 millions de membres et repr�sente pr�s de 70 % du chiffre daffaires. Le renforcement de lencartage � travers des programmes omnicanaux et le d�veloppement des promotions et communications personnalis�es sont les deux leviers de la fid�lisation du Groupe.

Carrefour a mis en place de nouveaux services, � linstar dinstallation de panneaux photovolta�ques pour les particuliers, et de fourniture de contrat d�lectricit� verte. Plusieurs initiatives sur la seconde vie ont �galement �t� lanc�es, notamment via la collecte de produits multim�dia dans certains magasins ou en ligne. Le Groupe entend poursuivre le d�veloppement de ses services du quotidien afin dacc�l�rer leur croissance.

Les services financiers entrent �galement dans la strat�gie digitale de Carrefour, en B2C comme en B2B. Plusieurs fonctionnalit�s ont �t� d�ploy�es en 2024. En France, le parcours client a �t� modernis� gr�ce � lOpen Banking et lIA en magasin, notamment via des tablettes avec la technologie OCR int�gr�e. Au Br�sil, le parcours client devient plus fluide avec loptimisation par lIA du processus de recouvrement via Whatsapp. Enfin, en Argentine, la carte virtuelle a �t� d�ploy�e.

Le Groupe sest associ� avec MoneyGram, un des leaders mondiaux du transfert dargent entre particuliers, pour ouvrir des comptoirs MoneyGram dans les magasins de ses principaux pays en Europe et en Am�rique latine (plus de 400 ouvertures en 2024). Ils permettent aux clients Carrefour denvoyer de largent � leurs proches de mani�re quasi instantan�e et s�curis�e vers plus de 200 pays et territoires.

En France, Carrefour a mis en place la Garantie Pouvoir dAchat qui propose � ses clients quatre formules dassurance pour les aider � faire face � leurs d�penses contraintes en cas de perte impr�vue de revenus.

1.3.1.3Carrefour, chef de file de la distribution responsable

Pour lutter contre le r�chauffement plan�taire, Carrefour r�it�re et acc�l�re ses engagements en faveur de la transition climatique. Dans son secteur, Carrefour Groupe a acquis une cr�dibilit� forte sur ces sujets, en �tant pr�curseur dans l�laboration et le suivi rigoureux et transparent dune d�marche RSE et de Transition Alimentaire, visible dans ses magasins � travers son programme Act for Food. Le Groupe sest dot� en 2022 dune Direction de lengagement qui est charg�e dincarner son ambition dans les domaines de lenvironnement, la diversit�, linclusion et la solidarit�. Le plan � Carrefour 2026 ï¿½ et le deuxi�me volet dAct for Food intensifient encore les initiatives du Groupe qui entend embarquer dans sa d�marche lensemble de son �cosyst�me, notamment ses fournisseurs.

La lutte contre les gaspillages

Le Groupe contribue � lutter contre toutes les formes de gaspillage et � promouvoir l�conomie circulaire.

Carrefour sengage � r�duire le gaspillage alimentaire en magasin de 50 % des d�chets alimentaires en 2025 (vs 2016), conform�ment � lobjectif du Consumer Goods Forum. Outre lam�lioration de la gestion des stocks en magasin, Carrefour met en Suvre des actions pour limiter les invendus alimentaires : mise en avant de produits � date courte, transformation des fruits et l�gumes ab�m�s afin de leur offrir une seconde vie, partenariat avec des start-ups pour distribuer des invendus (Too Good To Go), etc. Le Groupe travaille avec ses fournisseurs pour r�viser ou allonger les dates limites de consommation ou de durabilit� minimale (DLC et DDM) pour �viter que des produits encore consommables ne soient jet�s. Carrefour organise ses dons alimentaires via des partenariats avec les banques alimentaires dans la plupart des pays dimplantation. En 2024, ces dons ont repr�sent� l�quivalent de 61 millions de repas. Pour les invendus alimentaires qui ne sont plus consommables, Carrefour fait appel aux fili�res de valorisation des biod�chets en biom�thane.

En France, Carrefour a �t� la premi�re enseigne de distribution � obtenir en mars 2023, le label national � anti-gaspillage alimentaire ï¿½ pour son hypermarch� de Montesson. Ce label, d�livr� pour trois ans, valorise les pratiques dapprovisionnement et dachat de marchandises alimentaires aupr�s des fournisseurs, de commercialisation des denr�es alimentaires en magasin et de gestion des invendus et du don.

Pour faire de Carrefour un leader de l�conomie circulaire, le Groupe met en place des pratiques plus �conomes en ressources comme la valorisation des d�chets, l�co-conception et le recyclage des emballages plastiques � lorigine dune pollution majeure dans les oc�ans. � lhorizon 2025, le Groupe sengage � valoriser 100 % de ses d�chets en magasin, via le recyclage ou la production d�nergie verte, ainsi qu� atteindre lobjectif de 100 % des emballages de ses produits � marque propre r�utilisables, recyclables ou compostables.

Dans le cadre du � D�fi z�ro plastique ï¿½, le Groupe a atteint en 2023 son objectif de 20 000 tonnes demballage �conomis�s en cumul� depuis 2017 avec deux ans davance, et multiplie les innovations dans ce sens : sacs en papier kraft et en coton bio au rayon fruits et l�gumes, sacs kraft � prix co�tant (9 centimes deuros) en caisse, g�n�ralisation du vrac et du r�emploi, etc.

Enfin, Carrefour acc�l�re le sourcing responsable et d�veloppe des offres de collecte, de revente et de location favorables � l�conomie circulaire. En France, 223 RVM (Reverse Vending Machine) �taient install�es � fin 2024 (+ 214 % vs 2023)

Des engagements forts sur le climat et la biodiversit�

En ligne avec les objectifs d�finis par lAccord de Paris sur le climat de la COP21 en 2015, Carrefour a r�hauss� en 2021 son ambition pour limiter le r�chauffement climatique, se fixant comme objectif de contribuer � la neutralit� carbone via ses magasins en 2040 (scope 1 et 2) et d�s 2030 via ses activit�s de e-commerce. Ces objectifs fix�s pour les magasins int�gr�s (scopes 1 et 2) sont align�s sur une trajectoire de r�duction des gaz � effet de serre (GES) en dessous de 1,5 ï¿½C. En tenant compte des �missions de GES directes et indirectes sur la totalit� des scopes 1, 2 et 3, les engagements du Groupe sont align�s sur une trajectoire bien en dessous de 2 ï¿½C et ils sont approuv�s par linitiative Science Based Target. Cet objectif est confirm� en 2024, avec sur lann�e une r�duction de - 48 % des �missions de gaz � effet de serre des magasins int�gr�s (scopes 1 et 2) par rapport � 2019.

La mobilisation de l�cosyst�me sur la transition climatique

Le Groupe a la volont� d�tendre sa responsabilit� en mati�re de transition climatique au-del� de son p�rim�tre, en embarquant lensemble de son �cosyst�me dans son engagement.

Dans son plan � Carrefour 2026 ï¿½, le Groupe a invit� ses 100 plus grands fournisseurs � se doter dune trajectoire 1,5 ï¿½C � lhorizon 2026, sous peine de d�r�f�rencement, ce qui repr�sente un engagement in�dit dans le secteur de la distribution. Fin 2024, 53 des Top 100 fournisseurs du Groupe suivaient une trajectoire 1,5 ï¿½C.

Carrefour sest �galement associ� � lAdeme en France pour engager ses fournisseurs de plus petite taille dans leur politique climat via la d�marche Act. 150 PME peuvent ainsi b�n�ficier dun accompagnement financier pour leur strat�gie.

Carrefour a en outre r�alis� un appel � candidatures en juillet 2024 pour un nouveau type daccords commerciaux int�grant des crit�res RSE, afin dacc�l�rer les transformations de son offre de produits, la r�duction des emballages et la r�duction des �missions de CO2 de son scope 3.

Le Groupe d�veloppe �galement des partenariats avec ses fournisseurs les plus avanc�s sur le sujet du climat. En 2024, il sest associ� avec Danone pour relancer le fret ferroviaire en France, et a organis� le premier canal de livraison par train vers un site logistique qui approvisionne chaque jour plus de 130 magasins dans la r�gion dAix-en-Provence.

Carrefour a cr�� le Pacte Transition Alimentaire, qui engage le Groupe et ses fournisseurs partenaires � transformer le syst�me alimentaire en profondeur, en se focalisant sur cinq enjeux prioritaires : les emballages, la biodiversit�, les choix plus sains, les produits plus sains et le climat. Ouvert � tous les fournisseurs du Groupe, le Pacte Transition Alimentaire offre une plateforme d�change, de partage de bonnes pratiques et de d�couverte de nouvelles opportunit�s de collaboration. Fin 2024, 393 fournisseurs �taient membres du Pacte Transition Alimentaire (vs 306 � fin 2023).

La c�r�monie de remise des prix des International Food Transition Awards organis�e par Carrefour a r�compens� les fournisseurs les plus vertueux en mati�re de RSE : 26 laur�ats ont �t� r�compens�s parmi 150 participants gr�ce aux votes de 250 000 clients.

La lutte contre la d�forestation et pr�servation de la biodiversit�

Carrefour est en pointe en mati�re de protection de la biodiversit�, pour laquelle le Groupe a initi� depuis plusieurs ann�es un programme ciblant toutes les mati�res premi�res sensibles(33). Carrefour est �galement un fer-de-lance de la lutte contre la d�forestation : d�s 2010, le Groupe a pris lengagement, dans le cadre du Consumer Goods Forum (CGF), daller vers le � z�ro d�forestation ï¿½.

Carrefour a mis fin � la distribution automatique de ticket de caisse dans tous ses magasins d�s 2021 et a annonc� en janvier 2025 la fin des prospectus papier � compter du 31 mars 2025. Dans un souci de pr�servation de lenvironnement, le Groupe propose � ses clients d�tenteurs de la carte de fid�lit� ou de la carte Pass, de retrouver leur re�u directement sur leur application mobile Carrefour, ou dans leur espace client en ligne. Cette initiative sinscrit dans une d�marche plus globale de lutte contre la d�forestation, les clients pouvant d�j� retrouver les promotions, les catalogues, les coupons dachat et leur Cagnotte Fid�lit� en ligne.

En mars 2022, le Groupe a annonc� le lancement dun outil permettant la tra�abilit� compl�te de l�levage br�silien et sest engag� � ce quau Br�sil, la viande bovine de marque Carrefour soit totalement garantie deforestation free dici 2026 : � cette date le Groupe sera sorti de toutes les zones � risque et aura d�r�f�renc� toute ferme d�levage qui y serait situ�e. Cet engagement sappliquera � toutes les autres marques vendues dans les magasins Carrefour � lhorizon 2030. Le Groupe a �galement annonc� la cr�ation au Br�sil dun Comit� for�t constitu� dexperts du secteur et de cadres du Groupe, afin dintensifier ses actions de lutte contre la d�forestation � l�chelle nationale et internationale. Dans ce cadre, Carrefour a cr�� un fonds d�di� � la d�forestation associ� � un investissement de 10 M� afin de financer des projets contribuant � la pr�servation de la biodiversit�. En 2024, le Fonds for�ts Br�sil a investi 28 MBRL dans six projets men�s par des organisations telles que The Nature Conservancy ou Imaflora, qui b�n�ficieront � 230 000 exploitations et couvriront 1,2 million dhectares au sein de lAmazonie.

Le Groupe sest �galement engag� dans le Science Based Target for Nature, un programme qui accompagne les entreprises dans la d�finition dobjectifs ambitieux bas�s sur la science en mati�re de climat et de protection de la nature. Dans ce cadre, une premi�re cartographie des impacts et des d�pendances du Groupe � la biodiversit� a �t� r�alis�e (voir section 2.1.2.4 Biodiversit� et Ecosyst�mes).

Les actions solidaires

Carrefour saffirme �galement comme leader de la distribution responsable � travers les actions de solidarit� quil m�ne dans toutes ses implantations.

La Fondation Carrefour accompagne des initiatives solidaires en France m�tropolitaine et DROM-COM, ainsi que dans les pays dimplantation du Groupe. Sur la p�riode 2018-2023, la Fondation Carrefour a contribu� � aider pr�s de 4 000 000 de personnes � am�liorer leurs habitudes alimentaires, en mangeant plus frais, plus sain, ou davantage de produits issus dune agriculture plus durable. En janvier 2024, la Fondation Carrefour a commenc� une nouvelle mandature, d�sormais ax�e sur la lutte contre la pr�carit� alimentaire, dans un contexte daugmentation des besoins des associations daide alimentaire.

En 2024, elle a ainsi soutenu 111 projets dont 15 � travers son premier appel � projets collaborateurs � Soutiens ton Asso ï¿½. Cet appel � projets �tait destin� � soutenir des associations dans lesquelles les collaborateurs Carrefour des magasins, entrep�ts et/ou si�ges, sont b�n�voles, b�n�ficiaires ou sympathisants.

Pour lann�e 2024, le Groupe a offert 780 000 ï¿½quivalents repas suppl�mentaires aux associations dont il est partenaire. Carrefour leur apporte son soutien � travers :

Le P�le Solidarit� Groupe et France travaille en �troite collaboration avec les partenaires associatifs du Groupe avec lesquels se mobilisent les magasins, des collaborateurs et la philanthropie en faveur de lint�r�t g�n�ral.

Le programme de m�c�nat de comp�tence � Carrefour Solidarit� ï¿½, lanc� en France en septembre 2023, offre � chaque collaborateur Carrefour la possibilit� de sinvestir sur son temps de travail, � hauteur de 2 jours par an. � fin 2024, en France, 2 000 comptes de collaborateurs ont �t� cr��s sur la plateforme Carrefour Solidarity et 1 339 heures de missions au sein des associations ont �t� r�alis�es. En Espagne, la journ�e solidaire El D�a de la Buena Gente qui a eu lieu le 19 septembre a �t� un �v�nement de mobilisation collective exceptionnelle qui a rassembl� 1 200 collaborateurs.

Laide durgence

Le soutien aux associations dans le cadre de laide durgence repr�sente une part essentielle de lactivit� de Carrefour � l�chelle internationale.

Face au cyclone Chido qui a frapp� l�le de Mayotte et ses habitants en d�cembre 2024, le groupe Carrefour a r�affirm� son engagement solidaire. En collaboration avec GBH, son partenaire dans loc�an Indien, et avec le soutien des services de l�tat, le Groupe a mobilis� 100 tonnes de marchandises de premi�re n�cessit� (eau min�rale, riz, p�tes, etc.) pour r�pondre aux besoins urgents des victimes de la catastrophe.

Par ailleurs, la Fondation Carrefour a soutenu lassociation A�ao Da Cidadania au Br�sil dans le cadre des intemp�ries survenues � Rio de Janeiro et Rio Grande do Sul et a apport� des aides durgence au Secours Populaire en France, et aux Croix-Rouges locales en Espagne, en Pologne et en Roumanie lors des pluies torrentielles ayant caus� des inondations.

1.3.2Inventer le Groupe de demain

Linnovation est au cSur de lhistoire et de la culture du Groupe depuis sa cr�ation en 1959. Avec le plan � Carrefour 2026 ï¿½, le Groupe sappuie sur cet esprit pionnier pour simplifier son organisation et lancer de nouveaux projets de transformation.

1.3.2.1Une organisation plus simple et plus performante

En prenant appui sur ses deux g�ographies cl�s, lEurope et lAm�rique latine, Carrefour met en place une organisation plus simple et plus efficace, permettant de d�gager des �conomies au service de sa comp�titivit� et de ses innovations. Gr�ce � la transformation profonde de son organisation g�ographique, de ses achats et de ses processus, le Groupe ambitionne de r�aliser 4,2 Mds� d�conomie � lhorizon 2026.

La maximisation des synergies op�rationnelles

Carrefour a poursuivi la massification de ses achats en Europe en 2024. La mutualisation des achats marchands du Groupe se renforce avec la poursuite du d�veloppement dEureca, la centrale europ�enne dachat unique � destination des grands fournisseurs internationaux de PGC (Produits de Grande Consommation).

Pour les produits frais, lambition est de r�aliser 35 % dachats massifi�s dici 2026 en renfor�ant les capacit�s de la centrale dachat Socomo pour le frais import�. Les r�sultats sont d�j� significatifs, atteignant 30 % en 2024.

Les achats non marchands du Groupe sont �galement mutualis�s � l�chelle europ�enne sur la base de cahiers des charges communs.

La digitalisation des processus op�rationnels

En 2024, Carrefour acc�l�re la refonte de ses processus op�rationnels et met en Suvre une transformation digitale profonde pour moderniser ses op�rations en magasin. Le Groupe conna�t plusieurs avanc�es majeures, qui concernent en premier lieu la mobilit� : Carrefour d�ploie de nouvelles solutions pour faciliter le travail des �quipes en rayon, optimiser la gestion des stocks et am�liorer les interactions avec les clients. Carrefour acc�l�re �galement la digitalisation de ses rayons, permettant de mieux suivre la disponibilit� des produits, doptimiser leur implantation et de rendre les processus plus r�actifs.

Le Groupe poursuit par ailleurs le passage � l�chelle de solutions dintelligence artificielle pour ses m�tiers cSur. Ainsi, lIA permet aux magasins dadapter leurs assortiments via la solution store adaptor, et doptimiser leurs prix tr�s rapidement en fonction des �volutions du paysage concurrentiel local. Carrefour a �galement accentu� ses efforts de personnalisation de la promotion en ma�trisant lensemble de la cha�ne de cr�ation des coupons et en innovant sur la digitalisation des catalogues. Sur les achats, des solutions dIA g�n�ratives sont mises en Suvre pour identifier des opportunit�s de ren�gociation de prix ou comparer les r�ponses aux appels doffres.

Par ailleurs, fin 2024, Carrefour met lIA g�n�rative au service de ses collaborateurs et lance la plateforme IA Carrefour. Loutil permet danalyser des documents et daider � r�diger ou � reformuler des textes. La solution, qui sappuie sur le mod�le Gemini de Google, est test�e par 2 000 collaborateurs. Elle sera accessible � tous les salari�s en 2025.

Enfin, le Groupe poursuit son travail dinnovation � travers diff�rents projets pilotes comme la maintenance pr�dictive pour optimiser la consommation d�nergie des meubles froids, ou encore lutilisation de lIA dans la formulation des recettes MDD afin dacc�l�rer les cycles dinnovation. Dastore, le fonds de Venture Capital, permet � Carrefour de renforcer son travail dinnovation en tant quinvestisseur et de d�velopper de nouvelles solutions retail autour de la data, de lintelligence artificielle, des op�rations en magasin, de la cybers�curit�, de limpact environnemental, de lexp�rience client omnicanale et des processus internes de lentreprise.

1.3.2.2La franchise au cSur de notre mod�le

La franchise est au cSur du mod�le �conomique de Carrefour, qui met � disposition de ses franchis�s son savoirfaire en mati�re de distribution alimentaire et nonalimentaire, la forte notori�t� de ses marques et enseignes, son assortiment de marchandises, ses m�thodes commerciales et ses normes de qualit�, dhygi�ne et de s�curit�. Deux mod�les cohabitent : la locationg�rance et la franchise simple. Dans le cadre de la locationg�rance, Carrefour d�tient le fonds de commerce et le locataireg�rant a la responsabilit� de lexploitation. Ce mod�le est le plus r�pandu pour les magasins hypermarch�s et supermarch�s nonint�gr�s. Le second mod�le est celui de la franchise simple dans lequel le franchis� d�tient le fonds de commerce, seul ou en association avec Carrefour.

� fin 2024, le Groupe compte 8 834 magasins franchis�s et en location-g�rance dans les 8 pays o� Carrefour op�re en direct (dont 5 610 en France), soit 71 % des magasins dans ces pays. Les franchis�s et locatairesg�rants participent pleinement au d�veloppement et � la performance du Groupe ; Carrefour accorde toute son importance au dialogue et � la garantie de services et dassistance de qualit� pour ces partenaires. Ce mod�le est au cSur du fonctionnement du Groupe. La franchise repr�sente une solution adapt�e � tous les formats de Carrefour.

Depuis 2018, la franchise a repr�sent� 90 % des ouvertures de magasins en Europe. Le Groupe entend conserver ce rythme dexpansion sur le continent. Les passages en location-g�rance se poursuivront selon des crit�res objectifs de performance et sur la base dune �valuation annuelle. En France, Carrefour a poursuivi la transformation du mode dexploitation de ses magasins : en 2024, 16/hypermarch�s et 23 supermarch�s ont �t� pass�s en franchise/location-g�rance, et 455 magasins de proximit� ont rejoint les r�seaux de franchise du Groupe, soit un nombre record douvertures de franchises sur un an. En 2025, le Groupe pr�voit de basculer 15 autres hypermarch�s et 24/supermarch�s en location-g�rance et anticipe 130 ouvertures additionnelles de magasins de proximit� franchis�s.

Le Groupe est �galement pr�sent dans plus de 30 autres pays au travers de contrats de partenariats en franchise. En 2024, le Groupe a ainsi investi un nouveau march�, Gibraltar. Entre 2022 et 2026, le Groupe vise louverture de 10 nouveaux march�s via des partenaires internationaux, essentiellement en Europe centrale, en Afrique, au MoyenOrient et en Am�rique latine.

Carrefour a lambition de renforcer le dialogue, le service et la qualit� dassistance aux franchis�s, dont le poids est en progression constante. Le Groupe entend inventer son futur avec ses franchis�s en sinspirant des meilleures pratiques quils d�veloppent et en les associant plus souvent � ses d�cisions strat�giques.

1.3.2.3Le d�veloppement de nouveaux m�tiers

Inventer le Groupe de demain signifie �galement souvrir � de nouveaux m�tiers pour tirer toute la valeur des actifs du Groupe : ses donn�es, son patrimoine immobilier et son potentiel en termes de production d�nergie.

Lambition de devenir leader du Retail media europ�en

La valeur des donn�es propri�taires de Carrefour, qui repr�sentent 10 milliards de transactions et 80 millions de foyers clients dans le monde, constitue la meilleure offre Data & Retail Media dEurope. Le Groupe a mesur� tr�s t�t le potentiel de cette activit� et a orchestr� sa mont�e en puissance en cr�ant � lautomne 2021 sa plateforme Carrefour Links, qui permet aux partenaires industriels de Carrefour de r�aliser leurs campagnes marketing sur lensemble des espaces du Groupe et den mesurer limpact r�el de bout en bout.

Devant le succ�s rencontr� par Carrefour Links, le Groupe sest associ� avec un expert du secteur, Publicis, et ses technologies Epsilon, pour cr�er en 2023 la filiale commune Unlimitail d�tenue � 51 % par Carrefour, qui ambitionne de devenir un leader du Retail media en Europe, au Br�sil et en Argentine. B�n�ficiant � la fois des technologies avanc�es de Publicis, ainsi que des connaissances et de lexpertise de Carrefour dans le domaine du Retail media, Unlimitail vise � couvrir lensemble de la cha�ne de valeur de la cr�ation dinventaires � la commercialisation compl�te de solutions aux annonceurs et aux sites marchands, en Europe et en Am�rique latine.

Le Groupe cherche � devenir un � Carrefour daudience ï¿½ capable dop�rer des services m�dias pour le compte dautres entreprises.

En 2024, lactivit� de Retail media sest rapidement d�velopp�e : Unlimitail compte d�sormais 33 partenaires commerciaux dans 14 pays, qui repr�sentent 220 millions de clients et 2 milliards de pages visit�es chaque mois dans le monde. Apr�s la signature de ses cinq premiers partenariats m�dia en 2023, Unlimitail a nou� en 2024 un partenariat strat�gique avec la r�gie du groupe TF1 dans le domaine de la TV segment�e, qui renforce son engagement � proposer une approche globale et int�gr�e du Retail media. Avec Unlimitail, la transformation digitale de Carrefour prend une nouvelle dimension et permet au Groupe dacc�der � un march� au tr�s fort potentiel de croissance. Cette initiative devrait contribuer, avec les autres activit�s de mon�tisation et de valorisation de la data du groupe Carrefour, � atteindre les + 200 M� de r�sultat op�rationnel courant additionnels � horizon 2026 (vs 2021).

Le d�ploiement de projets de transformation urbaine

Le patrimoine immobilier de Carrefour le place au cSur du tissu urbain de ses pays dimplantation. � ce titre, le Groupe a un r�le � jouer en termes dam�nagement du territoire tout en maximisant la valeur de ses actifs immobiliers.

En France, Carrefour a identifi� une centaine de sites pouvant faire lobjet dop�rations de transformation en construction de logements, bureaux, commerces et espaces de loisirs. Le Groupe sest engag� dans le cadre de � Carrefour 2026 ï¿½ � r�aliser 100 op�rations de mixit� urbaine, incluant la cr�ation de 25 000 logements, sur un p�rim�tre dune surface totale de 1,5 million de m2 � construire, qui devrait g�n�rer 500 M� de valeur � lhorizon 2030. En 2023, le Groupe sest associ� � Nexity pour cr�er un v�hicule de portage foncier � Villes et Commerce ï¿½ destin� � revaloriser, � terme, 76 sites Carrefour r�partis sur lensemble du territoire fran�ais. Ces sites repr�sentent environ 800 000 m2 et lopportunit� de b�tir 12 000 logements, 120 000 m2 de commerces, dont la reconstitution de certains magasins, 10 000 m2 de bureaux et activit�s et 17 000 m2 dh�tellerie. La reconversion de ces 76 sites devrait g�n�rer, � terme, pr�s de 70 % de lobjectif de 500 M� de cr�ation de valeur. Le v�hicule de portage a d�marr� ses activit�s sur lapport dun premier panier de 69 sites par Carrefour. Les premiers d�p�ts de permis de construire ont eu lieu fin d�cembre 2024; ils sintensifieront en 2025.

Par ailleurs, le groupe Carrefour continue dexplorer les meilleures opportunit�s pour valoriser ses actifs immobiliers au Br�sil.

Une politique de transition �nerg�tique ambitieuse

Le plan � Carrefour 2026 ï¿½ pr�voit d�tendre les activit�s du Groupe � l�nergie, afin de devenir acteur de la transition �nerg�tique. Cette ambition comporte deux volets : r�duire la consommation d�nergie du Groupe et devenir producteur d�nergie solaire.

� lheure de la sobri�t�, Carrefour a doubl� ses investissements destin�s � r�duire sa consommation �nerg�tique : 200 M� par an de 2023 � 2026, pour une r�duction de la consommation de 20 % � horizon 2026 au niveau du Groupe et de 20% d�s 2024 pour la France (objectif atteint en 2023). A horizon 2030, Carrefour vise une r�duction de 27,5 %.

Dans la continuit� de cet engagement pour la sobri�t� �nerg�tique en 2022, avec la signature des Chartes EcoWatt et Ecogaz, Carrefour sest engag� en 2023 � r�duire de 10 % la consommation en eau de ses magasins en France dici 2025, soit l�quivalent de 40 piscines olympiques.

Le Groupe propose �galement de nouvelles options de mobilit� durable. Il a d�ploy� avec HysetCo, chef de file europ�en de la mobilit� hydrog�ne, 3 stations de distribution en 2024, disposant chacune dune capacit� de distribution de 500 kg/jour, soit jusqu� 200/remplissages pour des v�hicules l�gers. Ouvertes au public 7j/7 et 24h/24, ces stations compl�tent le r�seau francilien de distribution dhydrog�ne en alimentant les v�hicules des particuliers et des professionnels de la r�gion, afin de d�carboner la mobilit� et dam�liorer la qualit� de lair. Carrefour commercialise en outre un gazole bio (hvo100) depuis ao�t � Athis-Mons, et novembre � Pontault-Combault. Ce gazole premium permet jusqu� 90 % de r�duction des �missions de CO2 versus un gasoil ordinaire classique. La performance de cette nouvelle offre sera �valu�e avant de consid�rer son extension en 2025.

En 2024, Carrefour a acc�l�r� la mise en place des contrats d�nergie verte dans lensemble de ses g�ographies, en ligne avec son objectif de 100 % d�lectricit� renouvelable dici 2030. En France, outre le lancement du partenariat avec Octopus Energy, visant � proposer � ses clients une offre d�lectricit� verte, fran�aise et ultra-comp�titive, le Groupe a conclu un accord avec GreenYelllow, leader de la transition �nerg�tique d�centralis�e pour linstallation de lexploitation dombri�res �quip�es de panneaux photovolta�ques sur pr�s de 350 de ses parkings, pour une production annuelle denviron 450 GWh dans un horizon de 3 ans, soit pr�s de la moiti� de lobjectif de production d1 TWh d�lectricit� th�orique par an. Carrefour France a aussi sign� 5 contrats long terme de fourniture d�lectricit� renouvelable avec VSB sur 5 parcs �oliens et photovolta�ques destin�s � produire 44 GWh par an d�s 2025. Cet accord vient compl�ter les 4 accords dachat d�lectricit� majeurs sign�s en France depuis 2023 pour 100 GWh par an d�s 2024, un accord en Espagne pour 187 GWh annuels d�s 2026, qui couvrira pr�s de 30 % de la consommation de Carrefour dans le pays gr�ce � des actifs solaires et �oliens, ainsi quun accord en Italie pour 76 GWh par an d�s 2026.

1.3.2.4Renforcer linclusion

Les ambitions du Groupe sont port�es par ses 324 750 collaborateurs dans le monde. Dans un grand nombre de ses pays dimplantation, Carrefour est lun des premiers employeurs priv�s, ce qui lui donne une responsabilit� sociale et soci�tale particuli�re. La Direction de lengagement, cr��e par le Groupe en f�vrier 2022 pour incarner ces ambitions, comporte un p�le Diversit� et Inclusion, qui sattache � traiter ces sujets.

Une promotion accrue de la diversit� au sein du Groupe

Carrefour est attach�, depuis sa cr�ation, � refl�ter et � int�grer la diversit� et la mixit� sociale dans ses lieux dimplantation. � Promouvoir la diversit� ï¿½ est lune des trois ambitions du pilier � Grandir et avancer ensemble ï¿½ du programme manag�rial et culturel Act for Change. Le Groupe a obtenu la note maximale de 5/5 lors du dernier audit en date de 2023, men� par Bureau V�ritas pour lentit� Groupe pour obtenir le label � GEEIS Diversit� ï¿½, qui refl�te son engagement en faveur de la diversit�. Un engagement de longue date puisque Carrefour a sign� en 2004 la Charte de la diversit� qui vise � donner � tous, et dans tous les pays, les m�mes opportunit�s d�volution professionnelle et d�galit� lors du recrutement. En 2022, Carrefour a affirm� son engagement en faveur de linclusion en adoptant la Charte LGBT+ de lAutre Cercle, association de r�f�rence dans le monde du travail. En 2023, cet engagement sest renforc� avec la signature dun partenariat avec la Fondation Le Refuge, qui soutient et accompagne vers lemploi les jeunes LGBT+ en situation dexclusion. Carrefour a poursuivi ces initiatives en 2024.

Voir section 1.6.1 Nos principales actions en 2024.

Le Groupe renforce en parall�le ses actions de sensibilisation aupr�s de ses collaborateurs et de ses clients afin que chacun soit respect� dans sa diff�rence, puisse �voluer sans aucune discrimination ou sans pr�jug� au sein de lentreprise, quelles que soient son orientation sexuelle ou son identit� de genre. Initi�s en septembre 2024 par la Direction inclusion et diversit�, les Caf�s de la diversit� proposent aux collaborateurs qui le souhaitent un espace de discussion et de r�flexion autour de ces sujets. Les r�les mod�les-ambassadeurs de la cause sont pr�sents � chaque �v�nement afin de faciliter la parole et de relayer un message positif et bienveillant.

Un plan daction volontariste pour promouvoir la diversit� dorigine et les minorit�s au sein des fonctions dencadrement a �t� initi� en mars 2024, sur la base des r�sultats de lenqu�te lanc�e en mars 2023 aupr�s des salari�s Carrefour en France, sur leurs parcours et leurs origines. Lambition est de modifier le visage de lentreprise � lhorizon 2026.

Voir section 1.6.2 Notre engagement en faveur de la diversit� dorigine : Carrefour pionnier.

Le handicap

Plus de vingt ans apr�s la signature de son premier accord sur lemploi de personnes en situation de handicap au sein des hypermarch�s fran�ais, le Groupe a d�cid� de faire du handicap la grande cause de son plan strat�gique � Carrefour 2026 ï¿½. � l�chelle du Groupe, Carrefour veut augmenter le nombre de ses collaborateurs en situation de handicap de 14 201 en 2024 (soit 4,4 % de ses salari�s) � plus de 15 000 en 2026.

Lann�e 2024 a �t� riche en avanc�es dans ce domaine gr�ce � limpulsion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, avec le d�ploiement de magasins handi-accessibles en France, Belgique et Espagne sur le mod�le du premier hypermarch� handi-accessible ouvert � Villeneuve-la-Garenne en d�cembre 2023. Carrefour travaille � rendre tous ses magasins, sites Internet et applications plus accessibles aux personnes en situation de handicap visible ou invisible en compl�ment des initiatives d�j� mises en place en magasin depuis 2021 (heures silencieuses, plan des magasins sur les barres des chariots et apprentissage de la langue des signes).

En mati�re dinsertion professionnelle de personnes en situation de handicap, le Groupe a poursuivi son partenariat avec la marque Caf� Joyeux, entreprise solidaire et inclusive qui forme et emploie des personnes en situation de handicap cognitif ou mental. En interne, Carrefour a lanc� un plan daction in�dit destin� � soutenir ses collaborateurs concern�s par un handicap silencieux : illettrisme ou troubles DYS (dyslexie, dyscalculie, dysorthographie).

Voir section 1.6.1 Nos principales actions en 2024

L�galit� femmes-hommes

Au 31 d�cembre 2024, le Groupe emploie 180 540 collaboratrices, soit 55,6 % de ses effectifs. De nombreux dispositifs assurent l�galit� femmes-hommes : politique de r�mun�ration �quitable, acc�s � la formation pour tous, am�nagements facilitant l�quilibre des temps (horaires en �lots(34)). Carrefour met un point dhonneur � accompagner et former lensemble de ses collaboratrices, employ�es ou managers, en leur proposant des programmes de leadership (coaching individuel, mentorat), afin daugmenter leur repr�sentation au sein des instances dirigeantes du Groupe. Cette politique permet � Carrefour de faire progresser la part des femmes dans lensemble des postes de management. Fin 2024, les femmes repr�sentaient ainsi 28 % du Top 200 managers au sein du Groupe et de 29 % du COMEX Groupe.

Voir section 1.6.1 Nos principales actions en 2024 et section 1.6.2 Notre engagement en faveur de la diversit� dorigine : Carrefour pionnier.

1.3.2.5Renforcer la coh�sion du Groupe

Lascension sociale

Lascension sociale par le travail est lune des valeurs qui a port� le d�veloppement de Carrefour et assur� sa coh�sion depuis sa cr�ation. En 2024, un nouveau manager sur deux avait commenc� sa carri�re en tant quemploy� avant de b�n�ficier de la promotion interne.

L�cole des Leaders, �cole de formation interne destin�e aux collaborateurs � potentiel, a illustr� lascenseur social de Carrefour. Ce dispositif a �t� lanc� en Argentine et en Espagne en 2018 avant de se d�ployer en 2021 en France, Pologne, Italie, Roumanie et Belgique. Il constitue un levier de promotion de la diversit� et de l�galit� professionnelle chez Carrefour, permettant aux �quipes d�voluer vers des postes de management, � des managers de pr�tendre aux postes de responsables de p�le ou encore � des responsables de p�le daller vers des postes de direction. Pour acc�l�rer lacc�s � des fonctions dencadrement, Carrefour a annonc� en 2022 le doublement des promotions de l�cole des Leaders. Ainsi, 5 000 nouveaux collaborateurs seront dipl�m�s � lhorizon 2026.

La formation

Dans le cadre de la strat�gie Digital Retail fond�e sur une approche data-centric, digital first, pr�sent�e lors du Digital Day, tous les pays du Groupe d�veloppent des programmes pour permettre � leurs collaborateurs de mieux appr�hender la culture num�rique. Pour accompagner chacun vers les m�tiers de demain et les nouveaux modes de travail, pr�s de 100 % des collaborateurs du Groupe ont re�u une formation au digital au travers de la Digital Retail Academy, soutenue par Google.

Pour accompagner le d�ploiement du nouveau chapitre dAct/for/Food, une formation p�dagogique est mise � disposition des collaborateurs. Celle-ci leur permet de sapproprier pleinement le programme afin den parler efficacement aux clients et den devenir les meilleurs ambassadeurs.

Le plan dactionnariat salari�

Carrefour poss�de un mod�le social fort, qui vit gr�ce � une culture de dialogue solidement ancr�e ainsi qu� lexistence daccords sur tous les sujets majeurs concernant les collaborateurs, des conditions de travail � l�volution de la r�mun�ration. Afin dassocier directement lensemble des collaborateurs � la r�ussite et � la cr�ation de valeur du Groupe, Carrefour a lanc� le 1er mars 2023 le Plan dactionnariat salari� Carrefour Invest propos� � pr�s de 335 000 collaborateurs en France et dans 7 pays.

Ce plan, populaire et s�curis�, traduit la volont� du Groupe dassocier ses collaborateurs � la performance de lentreprise dans des conditions privil�gi�es et de leur permettre daccompagner Carrefour dans ses engagements en mati�re de RSE, au travers du financement de projets sociaux et environnementaux. Plus de 30 000 salari�s dans les 8 pays du Groupe sont devenus actionnaires. Au Br�sil, plus de 3 000 collaborateurs ont particip� � une offre locale sp�cifique de titres Carrefour Atacad�o.

1.3.3Un mod�le comp�titif, cr�ateur de valeur

Le Groupe se fixe lobjectif de poursuivre sa dynamique de gains de parts de march� sur toute la dur�e du plan � Carrefour 2026 ï¿½, afin de garantir sa croissance r�guli�re. Pour maintenir ce niveau de comp�titivit�, le Groupe poursuit ses plans d�conomies. Carrefour a relev� son objectif d�conomies de co�ts pour lann�e 2024 en le portant � 1,2 Md�, contre 1 Md� pr�c�demment.

Cette dynamique de croissance sajoute � un mod�le �conomique optimis� et aux synergies de lint�gration de Grupo/ BIG au Br�sil, dont lobjectif a �t� r�l�v� � 3 milliards de r�als dEBITDA � lhorizon 2025, contribuant � la croissance de lEBITDA et du R�sultat Op�rationne Courant du Groupe. A fin 2024 les synergies g�n�r�es ont atteint 2,9 milliards de r�als dEBITDA.

Pour mettre en Suvre le plan strat�gique � Carrefour 2026 ï¿½, le Groupe a relev� son rythme dinvestissements annuels. En 2024, le Groupe a investi 1 772 M�.

Un profil puissant et r�silient

Le Groupe consid�re que la solidit� de son bilan constitue un atout cl� dans le contexte macro�conomique actuel et des mutations � lSuvre dans son secteur. Carrefour souhaite ainsi maintenir une notation de cr�dit Solid Investment Grade pendant la dur�e du plan.

Les liquidit�s g�n�r�es permettront de verser chaque ann�e un dividende en num�raire en croissance annuelle dau moins 5 %. En 2024, cette croissance a �t� de 6 %. Parall�lement, le Groupe poursuit sa politique de rachat dactions amorc�e en 2021 avec des programmes annuels. Le programme de 705 M� de rachat dactions en 2024 a �t� r�alis� comme pr�vu.

Le plan � Carrefour 2026 ï¿½ est donc un plan de cr�ation de valeur pour lensemble des parties prenantes du Groupe, et notamment pour ses actionnaires, parmi lesquels comptent les actionnaires salari�s qui ont souscrit � � Carrefour Invest ï¿½.

Au terme de son plan strat�gique, Carrefour aura un mod�le plus puissant et r�silient, notamment gr�ce � :

1.4Lacquisition des enseignes Cora et Match

1.4.1Une acquisition majeure pour le groupe Carrefour

Le rachat des enseignes Cora et Match aupr�s du Groupe Louis Delhaize a �t� finalis� le 1I�/juillet 2024, apr�s lobtention dune d�rogation de lAutorit� de la concurrence fran�aise. Le 13/mars 2025, cette m�me Autorit� a valid� d�finitivement la reprise des enseignes Cora et Match, ainsi que de la centrale dachat Provera, sous r�serve de se s�parer de huit magasins. Le Groupe va ainsi engager des discussions avec des repreneurs potentiels pour c�der, dici la fin de lann�e 2025, les huit magasins -/5/hypermarch�s et 3/supermarch�s/- situ�s dans les zones identifi�es par lAutorit� charg�e de garantir un �quilibre concurrentiel au niveau local.

Avec la reprise de 60 hypermarch�s Cora et 115 supermarch�s Match, qui emploient 22 000 collaborateurs, Carrefour a conclu sa premi�re acquisition majeure en France depuis plus de 20 ans. Le Groupe consolide sa position sur le march� fran�ais de la distribution alimentaire - + 2,4 points de parts de march�/ et b�n�ficie de compl�mentarit�s g�ographiques importantes avec les enseignes Cora et Match, tr�s pr�sentes dans le Nord et lEst de la France, territoires sur lesquels Carrefour �tait jusqualors moins implant�.

Cette op�ration sappuie sur des liens historiques avec le Groupe Louis Delhaize, sur une culture dentrepreneuriat et des valeurs communes, qui placent le client au cSur de toutes les actions en magasin. Carrefour, Cora et Match partagent aussi la m�me volont� de d�fendre le bien-manger pour tous au quotidien et au meilleur prix. L�cole des PFT de Cora, sa valorisation du go�t et des produits frais, le concept � Place du march� ï¿½ et le projet Good Food Power de Match sinscrivent ainsi pleinement dans la raison d�tre du groupe Carrefour et de son programme Act for Food. Cora et Match apportent au Groupe des actifs de qualit�, rentables, qui b�n�ficieront en retour de la notori�t� de lenseigne Carrefour, de la puissance de sa marque propre et de sa croissance en e-commerce.

La valeur dentreprise de lop�ration est de 1,05 Md�. Le potentiel de synergies atteint une contribution additionnelle � lEBITDA de 130 M� en rythme annualis� � horizon 2027. Ces synergies seront g�n�r�es pour moiti� par une acc�l�ration de la performance commerciale des magasins, li�e aux investissements commerciaux, � lintroduction de la gamme de produits � marques Carrefour, au d�veloppement de lomnicanal et au d�ploiement des services financiers et marchands. Lautre moiti� proviendra de loptimisation des co�ts, gr�ce � des gains sur les achats marchands et non marchands, et � la mutualisation des co�ts marketing et publicit�. Les co�ts dint�gration associ�s, essentiellement r�partis entre 2024 et 2025, sont estim�s � 250 M�, dont ~ 150 M� de co�ts dexploitation et ~ 100 M� dinvestissements (Capex). Ils int�grent les co�ts de conversion des magasins Cora � lenseigne Carrefour. La transaction a �t� effectu�e � 100 % en num�raire. Lop�ration sera relutive sur le b�n�fice net ajust� par action du Groupe d�s le second semestre 2025. Lop�ration d�montre une nouvelle fois la capacit� de Carrefour � mettre en Suvre sa strat�gie de croissance externe vertueuse et disciplin�e, au service de ses clients, de ses collaborateurs, de ses parties prenantes et de la cr�ation de valeur pour ses actionnaires.

1.4.2Le passage des magasins Cora � lenseigne Carrefour

Carrefour a initi� rapidement lint�gration des magasins et centres de distribution Cora et Match. D�s septembre, les produits Carrefour ont �t� disponibles dans les points de vente rachet�s. La strat�gie denseigne de Carrefour a �t� diff�renci�e entre Cora et Match. Le Groupe maintient et renforce lenseigne Match, qui jouit dune forte notori�t� dans le Nord-Est de la France, en parall�le de Carrefour Market. Carrefour entend capitaliser sur les atouts de Match : sa force dans les produits frais, son concept � Place du march� ï¿½ et la valorisation des savoir-faire � travers loffre � Pr�par�s par nos pros ï¿½. Le Groupe a en revanche converti les hypermarch�s Cora sous enseigne Carrefour afin quils b�n�ficient de la puissance du mod�le commercial du Groupe, ainsi que de la notori�t� de sa marque et de ses marques propres. Ce changement sest d�roul� dans le respect des atouts de Cora : les produits frais, le savoir-faire des �quipes et la culture client ax�e sur le concept dhyper-proximit�, qui met laccent sur la proximit� relationnelle, la livraison � domicile, les innovations, etc.

La bascule des 60 hypermarch�s Cora sous enseigne Carrefour sest effectu�e en trois vagues, doctobre � mi-novembre, pendant lesquelles les couleurs et la signal�tique des magasins ont �t� modifi�es, les nouvelles tenues de travail distribu�es aux collaborateurs, etc. Les assortiments ont �volu� en parall�le : plus de 1 500 r�f�rences de marque Carrefour, en moyenne 30 % moins ch�res que les marques nationales, ont rejoint les rayons des magasins. Cette offre sera renforc�e pour atteindre pr�s de 6 000 produits de marques propres Carrefour en 2025. Les politiques commerciales (prix, promotions) ont �t� progressivement align�es, avec un message dune baisse de prix de 10 % sur 3 000 produits, commun � tout le r�seau de Carrefour France, d�s la bascule effectu�e.

Le programme de fid�lit� et l�cosyst�me des services marchands de Cora sont rest�s disponibles jusqu� fin 2024, avant d�tre remplac�s par les services Carrefour et le programme de fid�lit� Carrefour en 2025. Des mesures daccompagnement ont �t� mises en place pour permettre aux clients de ne perdre aucun avantage du programme de fid�lit� Cora. De nouveaux services tels que Carrefour Banque et Carrefour Voyage seront d�ploy�s progressivement tout au long de 2025. Les services de courses en ligne et de Drive sont rest�s op�rationnels pour les clients, tout en �tant progressivement renomm�s.

Un dispositif complet a �t� mis en place pour accompagner les 17 000 collaborateurs de Cora dans ce changement. En juillet, une journ�e dint�gration a �t� organis�e � Villiers-en-Bi�re, pendant laquelle les directeurs de magasins Cora ont pu rencontrer les �quipes projet et faire connaissance avec les directeurs de magasins parrains Carrefour qui les ont accompagn�s dans la transition jusqu� fin 2024. Des outils ont �t� mis en place pour faciliter cette transition : un � pas-�-pas ï¿½, un kit manag�rial avec des r�ponses aux questions que les nouveaux collaborateurs seraient susceptibles de se poser ainsi quune formation sur la marque propre Carrefour.

Au niveau des fonctions supports, les �quipes Cora ont rejoint la Direction op�rations de Carrefour France. Les entit�s restent autonomes et conservent leur management. Provera, la centrale dachats de Cora, pr�serve son autonomie tout en �tant rattach�e � la Direction Marchandises de Carrefour France.

1.5Act for Food Acte II

Lanc� en 2018, Act for Food est un des marqueurs de la transformation du Groupe. Carrefour est devenu, en six ans, le leader de la transition alimentaire pour tous gr�ce � ce programme dactions concr�tes qui promeut le mieux manger. Fort de ce succ�s, le Groupe a ouvert en 2024 le deuxi�me chapitre dAct for Food afin de r�pondre � l�volution des attentes de consommation dans un contexte de tensions persistantes sur le pouvoir dachat. Ce second volet est porteur dune ambition de transformation renouvel�e pour Carrefour, ses partenaires et ses millions de clients dans le monde.

1.5.1Act for Food, un marqueur fort de la transformation du Groupe depuis 2018

Act for Food incarne depuis 2018 la raison d�tre de Carrefour : la transition alimentaire pour tous. En six ans, ce programme dactions concr�tes visant � rendre le mieux manger accessible a �t� d�clin� en magasin dans tous les pays du Groupe, permettant � Carrefour de r�aliser des avanc�es mesurables sur des th�matiques soci�tales majeures, notamment le bio, le gaspillage alimentaire, la suppression de substances controvers�es, la tra�abilit� ou encore le bien-�tre animal. Carrefour est ainsi rest� fid�le � son identit� et � son ambition de Groupe pionnier, positionn� � lavant-garde de la consommation, pour ouvrir la voie aux �volutions du secteur de la distribution et proposer une alimentation de qualit�, durable et accessible pour tous.

Le premier volet dAct for Food a permis � Carrefour de simposer comme le leader de la transition alimentaire pour tous � travers de nombreuses r�alisations, qui ont �t� prolong�es et approfondies dans le plan strat�gique � Carrefour 2026 ï¿½ :

1.5.2Les six priorit�s dAct for Food Acte II

Le 8 octobre 2024, Carrefour a relanc� la d�marche dAct for Food afin de la replacer au cSur de ses activit�s et de ladapter aux demandes de ses clients, qui ont �volu� � la suite du choc inflationniste de 2022-2023. En lespace de trois ans, le prix est devenu le crit�re de choix prioritaire, avec une intensit� in�dite depuis 40 ans. Ce ph�nom�ne a provoqu� une polarisation accrue de la consommation. Les fractures sociales sont devenues plus visibles dans les modes dalimentation : les m�nages les moins favoris�s ont �t� contraints de renoncer � des aliments sains et durables pour choisir des produits plus pauvres nutritionnellement. Les consommateurs nont cependant pas renonc� � la qualit� : ils recherchent de nouvelles solutions pour mieux manger au meilleur prix.

Pour r�pondre � leurs attentes, le deuxi�me volet dAct for Food maintient et poursuit les engagements du premier  notamment sur le bio, les gammes v�g�tariennes ou encore la lutte contre le gaspillage alimentaire  tout en pla�ant le prix et le go�t au cSur de ses actions. En magasin, e-commerce et dans les catalogues, les produits sains et durables feront lobjet de promotions chaque semaine et seront mis en avant par une strat�gie de pricing adapt�e. Le programme fid�lit� de Carrefour a �t� repens� en janvier 2025 pour int�grer davantage la composante du mieux-manger et renforcer les primes fid�lit�s existantes en lien avec la th�matique (bio, fruits et l�gumes). Pour rendre le programme plus visible et permettre aux clients didentifier facilement ses produits, lidentit� visuelle dAct for Food a �t� enti�rement refondue ; Carrefour sappuiera �galement sur le succ�s de ses marques propres pour le d�ployer en magasin.

Le nouveau chapitre dAct for Food sarticule autour de six engagements majeurs : proposer la marque bio la moins ch�re du march�, tisser des partenariats avec le monde agricole tout en conservant des prix accessibles, promouvoir les produits locaux, acc�l�rer les engagements pour le climat et la biodiversit�, devenir le leader du v�g�tal et faire de la marque Carrefour la marque propre dot�e du meilleur rapport entre le go�t, le prix et les b�n�fices pour la sant�.

1-Proposer la marque bio la moins ch�re du march�

Le bio est une des forces du Groupe : Carrefour Bio est la premi�re marque bio de France. Gr�ce � la remise fid�lit�, elle est d�j�, en moyenne, la moins ch�re de France. Pour permettre � tous de consommer au quotidien du bio � prix accessible, le Groupe sengage � ce que sa marque Carrefour Bio devienne la moins ch�re du march� des Grandes et Moyennes Surfaces dici 2026. Afin de garantir cet engagement, le Groupe investira sur les prix, dans son programme de fid�lit� et sur les promotions.

2-Concilier partenariats avec le monde agricole et petits prix

Carrefour a construit des relations fortes avec les producteurs de ses Fili�res Qualit� Carrefour (FQC). Celles-ci proposent des aliments produits selon un cahier des charges strict, garantissant un haut niveau de qualit� et une juste r�mun�ration des producteurs, gr�ce � un engagement pluriannuel du Groupe sur les volumes command�s. Les clients Carrefour appr�cient les FQC pour leur qualit� et pour leur transparence sur lorigine et sur la relation avec les producteurs.

Avec le second volet dAct for Food, la Fili�re Qualit� Carrefour, dot�e dune nouvelle identit� visuelle, est plac�e au cSur de la promesse de prix du Groupe. Ambassadrice du programme Act for Food, la marque est mise en avant par des produits marqueurs FQC � 1, 2 et 3 ï¿½, propos�s aux clients � chaque saison dans des menus complets dorigine France � 3,2,1 Frais Partez ! ï¿½. Ces menus compos�s de produits sains FQC aux prix accessibles ont �galement vocation � encourager les consommateurs � cuisiner et � consommer des produits bruts plut�t que transform�s.

3-Promouvoir les produits locaux

Le Groupe privil�gie d�j� la production locale dans chacun de ses pays dimplantation. En France, par exemple, Carrefour est le premier partenaire du monde agricole hexagonal : 100 % du lait, des Sufs, de la volaille et 96 % de la viande (bSuf et porc) propos�s en magasin sont dorigine fran�aise.

Avec le second volet dAct for Food, le Groupe sengage � renforcer encore son offre locale et sa visibilit� en magasin. Les �quipes des points de vente auront pour objectif de multiplier par deux le volume de fruits et l�gumes issus de productions situ�es � moins de 50 km des magasins o� ils sont commercialis�s.

Enfin, la marque Reflets de France, d�di�e aux produits issus du patrimoine culinaire fran�ais et reconnue par les clients Carrefour pour son go�t et son authenticit�, est d�sign�e marque ambassadrice dAct for Food. � ce titre, elle sera mise en avant lors des temps forts commerciaux en magasin.

4-Acc�l�rer les engagements pour le climat et la biodiversit�

Le second chapitre dAct for Food poursuit et approfondit les engagements de Carrefour sur le climat et la biodiversit�. Le Groupe se donne pour objectif de valoriser ses d�chets � 100 % dans ses magasins gr�ce au recyclage ou � la production d�nergie verte dici 2026. Concernant les emballages, le Groupe entend d�passer la logique de r�duction des tonnes de plastique pour viser 100 % de mati�re r�utilisable ou recyclable d�s 2025.

En tant que leader de la transition alimentaire, Carrefour souhaite embarquer dans sa d�marche durable lensemble de sa fili�re, notamment ses fournisseurs. � titre dexemple, sur lapprovisionnement en viande de bSuf, le Groupe prend lengagement dexclure toutes les zones � risques pour sa marque d�s 2026 et pour tous ses fournisseurs dici 2030.

Par ailleurs, 53 % des 100 plus grands fournisseurs de Carrefour avaient d�j� adopt� une trajectoire 1,5 ï¿½C fin 2024 contre 27 % en 2022, et cette dynamique est en cours dacc�l�ration.

5-Devenir le leader du v�g�tal et des r�gimes sp�cifiques

Carrefour entend devenir lenseigne leader sur les nouvelles tendances de consommation, en proposant le plus large choix en produits v�g�tariens et produits adapt�s aux r�gimes sp�cifiques, afin datteindre 650 M� de ventes de produits � base de prot�ines v�g�tales dici 2026 en Europe  soit une augmentation de 65 % par rapport � 2022.

Le Groupe a lanc�, d�s septembre 2023, une coalition internationale pour acc�l�rer les ventes dalternatives v�g�tales avec sept partenaires industriels (Danone, Unilever, Bel, Andros, Bonduelle, Nutrition & Sant�, Savencia), qui sengagent � r�aliser 3 Mds� de chiffre daffaires sur ce segment � lhorizon 2026, � travers un ensemble dactions communes. Plusieurs autres acteurs industriels ont rejoint depuis la coalition qui compte d�sormais 20 membres.

Avec ce nouveau chapitre dAct for Food, le Groupe ambitionne de faire de la marque Carrefour Sensation V�g�tal la premi�re marque du v�g�tal en France, en effectuant des innovations produit et des reformulations pour offrir plus de go�t et de saveurs, et en proposant une offre plus accessible.

6- Positionner la Marque Carrefour sur le meilleur rapport � b�n�fice pour la sant�, go�t et petit prix ï¿½ du march�

Les marques propres Carrefour, porte-�tendard de la raison d�tre Act for Food, jouent un r�le cl� dans le nouveau chapitre du programme. Quatre marques iconiques incarnent la transition alimentaire, le local et le terroir : Carrefour Bio, Fili�re Qualit� Carrefour, Reflets de France et Carrefour Sensation V�g�tal. Quatre autres marques spontan�ment d�crites par les clients comme porteuses de go�t, de plaisir et daccessibilit� incarnent �galement Act for Food : Carrefour Classic, Carrefour Extra, Carrefour Sensation et Carrefour Original.

Carrefour a fait de ses marques propres le moteur de sa croissance : elles sont pass�es de 25 % � 37 % de ses ventes alimentaires en six ans. Cette dynamique provient de lattractivit� prix de leurs produits mais �galement de leur qualit� : 97 % sont not�s par les panels de consommateurs 4 sur 5 ou plus. Avec Act for Food II, le Groupe acc�l�re la reformulation de ses produits � marques propres en sengageant � retravailler syst�matiquement tous ceux qui ont obtenu une note inf�rieure � 4. Les tests sur 4 000 panels en laboratoires seront, en outre, enrichis de notations par les clients en situation r�elle de d�gustation � leur domicile.

Le Groupe lance par ailleurs la garantie � satisfait ou rembours� ï¿½ sur le crit�re du go�t sur tous les produits � marque Carrefour et Reflets de France (sauf Simpl et les marques sp�cifiques) pour les clients porteurs de la carte de fid�lit�, sur pr�sentation de leur preuve dachat(35).

Les �quipes de chaque pays du Groupe sont mobilis�es sur le plan daction du second chapitre dAct for Food. Les six pays europ�ens d�clineront chacun les six engagements selon leurs propres modalit�s, calendriers et points forts. LItalie mettra par exemple en avant la force de son offre locale : 100 % des fruits et l�gumes vendus dans les magasins italiens sont cultiv�s localement. En Belgique, la marque Carrefour Bio, qui est la moins ch�re du pays, sera valoris�e. Au Br�sil et en Argentine, Act for Food prendra la forme dun accompagnement des clients sur le mieux manger accessible, avec par exemple la proposition de recettes saines � prix bas, du CRM personnalis� pour promouvoir des produits sains, et des actions anti-gaspi.

1.6Nos engagements sur linclusion

1.6.1Nos principales actions en 2024

Dans ses huit pays dimplantation, Carrefour se mobilise pour promouvoir la diversit� et linclusion. En 2024, le Groupe a men� de nombreuses actions pour favoriser l�galit� des chances, lutter contre les discriminations, faire progresser la mixit�, changer le regard sur le handicap et offrir � ses collaborateurs un environnement de travail inclusif.

Handicap

Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ont permis � Carrefour dacc�l�rer la mise en Suvre de ses engagements autour du handicap, grande cause du plan � Carrefour 2026 ï¿½. Le Groupe a d�ploy�, en juin, la d�marche de magasin handi-accessible dans 11 hypermarch�s des villes h�tes des Jeux de Paris 2024, et men� des actions de sensibilisation du grand public au handicap en pr�sentant, sur le parvis de lH�tel de Ville de Paris, du 20 juillet au 8 septembre, les mesures handi-accessibles mises en place dans ses magasins. Plus de 17 000 visiteurs ont pu d�couvrir des solutions mises en place dans ces magasins handi-accessibles Fin 2024, 11 hypermarch�s et 48 magasins de proximit� en France, 1 hypermarch� en Belgique et 1 supermarch� en Espagne pr�sentaient des solutions handi-accessibles pour mieux accueillir les clients en situation de handicap. Les Diversity Days (Journ�es internationales de la Diversit�) du groupe Carrefour ont �galement eu lieu pendant les Jeux paralympiques. Chaque pays du Groupe a organis� des actions et animations autour de la th�matique du sport et dun des piliers de la diversit� de leur choix, tels que le handicap, l�quit� des genres, les g�n�rations, la communaut� LGBT+ ou les origines.

Pour lutter contre le handicap invisible, Carrefour a lanc� un plan daction in�dit destin� � soutenir ses collaborateurs en situation dillettrisme ou souffrant de troubles DYS (dyslexie, dyscalculie, dysorthographie). Il vise dans un premier temps � sensibiliser lensemble des collaborateurs du Groupe aux difficult�s de lecture puis � rep�rer ceux concern�s pour les orienter vers leur RH de proximit�. Dans un troisi�me temps, Carrefour propose un accompagnement complet des collaborateurs concern�s. Pour lillettrisme, une formation personnalis�e � lacquisition des comp�tences de base sera d�ploy�e sur deux ans pour 2 000 collaborateurs. Ceux souffrant de troubles DYS se verront proposer 300 bilans orthophoniques annuels, ainsi que la possibilit� dobtenir une aide � la r�alisation de leur dossier RQTH (Reconnaissance de la Qualit� de Travailleur Handicap�) si cette derni�re est reconnue. En outre, le Groupe adaptera pour eux ses outils informatiques (convertisseurs Speech to Text et Text to Speech, police de caract�res de type OpenDys pour faciliter la lecture, claviers adapt�s aux troubles DYS, etc.) et lancera un r�seau interne dentraide compos� de salari�s volontaires � brigade de lecture ï¿½ dans chaque magasin, si�ge ou entrep�t.

Par ailleurs, Carrefour a mis en place INCLULINE, un service gratuit et confidentiel, d�di� � linformation et � laccompagnement des collaborateurs dans la reconnaissance de la qualit� de travailleur handicap� (RQTH).

Enfin, Carrefour a renforc� son engagement en faveur de linsertion professionnelle des personnes atteintes de Trisomie 21 lors de la journ�e mondiale consacr�e � ce handicap. La Fondation Carrefour a attribu� une donation de 20 000 ï¿½ pour soutenir la formation dun �quipier Joyeux pendant 2 ann�es, partenaire de Carrefour, via le fonds de dotation � ï¿½meraude Solidaire ï¿½.

�galit� professionnelle et soutien aux femmes

Outre le dispositif de mentorat  le programme Revel@Her - Carrefour a lanc�, en 2024, le programme Women Up, destin� � d�velopper une posture manag�riale inclusive ainsi qu� promouvoir l�galit� entre les femmes et les hommes et ce, � tous les niveaux de lentreprise. Propos� � 170 talents f�minins et masculins dans les huit pays de Carrefour, le programme met � disposition de ses participants une application bas�e sur les sciences cognitives qui aide � agir de mani�re inclusive au quotidien et qui con�oit des plans daction adapt�s aux environnements professionnels, avec des parcours d�di�s aux femmes et aux hommes.

Carrefour sest mobilis� contre la pr�carit� menstruelle en novembre, en collectant en faveur de lassociation R�gles �l�mentaires des produits hygi�niques dans une s�lection de ses magasins. Le Groupe sest aussi engag�, comme chaque ann�e, en faveur de la lutte contre le cancer du sein dans le cadre dOctobre rose : la plateforme Alex by Apgis de la mutuelle APGIS a partag� des informations sur le sujet, 150 collaborateurs ont particip� � la course Odyssea et Carrefour a organis� une � Journ�e tous en rose ï¿½.

Diversit� : lengagement LGBT+

Dans la continuit� de la dynamique en faveur de linclusion des personnes LGBT+, engag�e en 2022 avec la signature de la Charte de lAutre Cercle et en 2023 avec la signature du partenariat avec Le Refuge, Carrefour a particip�, en janvier, � la grande enqu�te nationale IFOP / LAutre Cercle destin�e � mesurer linclusion de la communaut� LGBT+ au sein des entreprises. En juin, les enseignes du Groupe ont rev�tu les couleurs des Fiert�s dans les magasins situ�s le long de la Marche des Fiert�s parisiennes. Carrefour a �galement particip� � la Job Fair Le Refuge en faveur de lemploi des jeunes LGBT+ en situation dexclusion familiale.

En juillet, le Groupe sest associ� � la Maison des Fiert�s (Pride House) op�r�e par lassociation Fier-Play et h�berg�e au Rosa Bonheur sur Seine. Dans le cadre des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, la Pride House a propos� un programme festif, culturel et p�dagogique mettant en avant linclusion dans le sport et la lutte contre les discriminations des personnes LGBT+. Carrefour y a particip� en animant un stand au cSur du lieu.

1.6.2Notre engagement en faveur de la diversit� dorigine : Carrefour pionnier

Dans le cadre de son Plan strat�gique � Carrefour 2026 ï¿½, le Groupe sest engag� � initier une politique volontariste de promotion de la diversit� dorigine, in�dite en France, afin de transformer le visage de lentreprise � horizon 2026. En 2023, Carrefour a men� une vaste �tude, anonyme et fond�e sur le volontariat, aupr�s de lensemble de ses collaborateurs, afin de mieux conna�tre la diversit� dorigine de ses �quipes. Avec pr�s de 20 000 r�pondants, lenqu�te a fait lobjet dune participation importante. Ses r�sultats, annonc�s le 5 mars 2024, ont r�v�l� une perception largement positive de la diversit� dorigine au sein du Groupe. Ainsi, 14 % des collaborateurs Carrefour sont n�s � l�tranger, un chiffre sup�rieur � celui de la moyenne fran�aise (12,8 % selon lINSEE), et 78 % des collaborateurs consid�rent que les opportunit�s d�volution et de progression au sein du Groupe sont �quivalentes, quelle que soit lorigine des salari�s. L�tude a �galement permis didentifier deux axes dam�lioration :

1.7Mod�le daffaires  parties prenantes et activit�s

1.7.1Synth�se du mod�le daffaires

Digital Retail Company

Carrefour a pos� son mod�le de Digital Retail Company lors du Digital Day du 9 novembre 2021. Cette strat�gie, fond�e sur une approche data-centric, digital first, est mise en Suvre autour de quatre axes cl�s : lacc�l�ration de lactivit� e-commerce, la mont�e en puissance des activit�s Data & Retail Media, la digitalisation des services financiers et la transformation, par le digital, des op�rations traditionnelles de distribution, qui contribue � lam�lioration de lexp�rience client et de lefficacit� op�rationnelle, aux si�ges comme en magasin.

En 2024, Carrefour a poursuivi ladoption et la mise en place des nouvelles possibilit�s offertes par lintelligence artificielle g�n�rative, tandis que lactivit� de Retail media a connu un d�veloppement rapide, avec 33 partenaires dans 14 pays pour Unlimitail, la joint-venture du Groupe avec Publicis.

 

Notre mod�le daffaires

Cest � partir de son capital mat�riel et immat�riel que le mod�le daffaires de Carrefour cr�e de la valeur pour ses parties prenantes et g�n�re un impact positif sur la soci�t�. Carrefour met en Suvre un processus de distribution de produits et de services aux consommateurs et aux professionnels de la restauration. Ce processus comprend des op�rations dachat de produits, de sp�cification de cahiers des charges pour ses marques, dorganisation de la logistique dapprovisionnement et dexploitation des magasins physiques et digitaux, men�es directement ou indirectement sur tous les territoires.

1.7.2Cr�ation de valeur partag�e

Carrefour soutient les 17 objectifs de d�veloppement durable (ODD) adopt�s par les pays de lONU en 2012 lors de la Conf�rence de Rio, en vue de relever les d�fis urgents auxquels le monde est confront� sur les plans �cologique, politique et �conomique. Le Groupe est aussi membre du Global Compact. Les objectifs du Groupe et notamment ceux de son Indice RSE et Transition Alimentaire sont align�s avec ces ODD prioritaires.

 

CFR2024_URD_FR_I032_p02_HD.jpg
CFR2024_URD_FR_I033_p02_HD.jpg

1.7.3Description de nos activit�s

1.7.3.1Une distribution omnicanale et internationale

Carrefour d�ploie depuis plus de 60/ans ses enseignes en France et � linternational. Aujourdhui pr�sent en France m�tropolitaine et outremer, Europe, Am�rique latine, Asie, MoyenOrient et Afrique, le Groupe sappuie sur un parc de magasins int�gr�s et franchis�s ou d�velopp�s avec des partenaires. En 2024, Carrefour a ouvert ou acquis 1/440/magasins sous enseignes, ce qui repr�sente une cr�ation brute denviron 1/298/000/m�. Fin 2024, le Groupe compte 15/244/magasins sous enseignes dans plus de 40/pays. 

Carrefour a enregistr� en 2024 un chiffre d'affaires TTC (preIAS 29) s'�tablissant � 94/550/M�, soit une hausse de +/11,5/% � taux de changes constants. Cette croissance sexplique par :

Apr�s prise en compte d'un effet de change d�favorable/de -/11,1/%, essentiellement li� � la d�pr�ciation du peso argentin et du real br�silien, la variation totale du chiffre daffaires � taux de changes courants s'�l�ve � +/0,4/%. Le r�sultat op�rationnel courant s�tablit � 2/213/M� et repr�sente 2,6/% du chiffre d'affaires hors taxes. 

En 2024, lautofinancement sest �tabli � 3/369/M�, contre 4/032/M� en 2023. Les investissements (capex) atteignent 1/772/M� en 2024 contre 1/850/M� en 2023. En 2024, le cashflow libre net sest �lev� � 1/457/M� contre 1/622/M� en 2023.

France

En France, le groupe Carrefour compte � fin 2024 6/468/magasins sous enseignes, r�partis en 5/formats/: 325/hypermarch�s Carrefour (dont 205 int�gr�s, 101/franchis�s et 19/via des partenaires dans les territoirs ultramarins), 1/171/supermarch�s Carrefour Market (dont 332/int�gr�s, 786 franchis�s et 53 via des partenaires), 4/784/magasins de proximit� aux enseignes Carrefour City, Carrefour Contact, Carrefour Express, Bio c'Bon, etc. (dont 114/int�gr�s, 4/541/franchis�s et 129 via des partenaires), 153/magasins de cash & carry � lenseigne Promocash (dont 147/franchis�s et  6/via des partenaires) et 35/magasins soft discount franchis�s (Supeco). 

En France m�tropolitaine, la part des magasins franchis�s au sein du parc repr�sente donc 33/% en hypermarch�, 70,3/% en supermarch� et 97,6/% en magasin de proximit�. Carrefour est �galement pr�sent dans les territoires ultramarins, au travers de partenariats historiques. Ce sont ainsi 207/magasins sous enseignes qui sont exploit�s outremer. En 2024, Carrefour a ouvert ou acquis en France 685/magasins sous enseignes, dont 73/hypermarch�s, 140/supermarch�s, 467/magasins de proximit�, 4/magasins de cash & carry et 1/magasin de soft discount, ce qui repr�sente une cr�ation brute denviron 999/000/m�.

Le chiffre d'affaires hors taxes s�tablit en France � 39,5/Mds�. Le chiffre daffaires est en recul de -/2,3/% en comparable, sous leffet des investissements en comp�titivit�, dans un march� marqu� par des volumes n�gatifs. Sur lann�e, le chiffre daffaires de lalimentaire est en recul de -/1,6 % /LFL, et celui du non-alimentaire de -/8,1/% LFL. Les hypermarch�s enregistrent un recul de -/4,2/% en comparable hors essence et hors calendaire (LFL), les supermarch�s -/1,4/%  LFL, et les autres formats, principalement la proximit�, enregistrent une croissance de +/0,7%/LFL. 

Le r�sultat op�rationnel courant progresse de +/5,5/% (+/54/M�) � 1/042/M�, soit une marge op�rationnelle � 2,6/%, en progression de +/5 pbs par rapport � 2023. Cette �volution refl�te la forte dynamique de baisse de co�ts et la bonne ex�cution des initiatives du plan Carrefour 2026.

En France, les investissements op�rationnels se sont �lev�s � 840/M�. Ils ont repr�sent� 2,1/% du chiffre d'affaires. 

Autres pays dEurope (hors France)

En Europe (hors France), Carrefour op�re 6/083/magasins sous enseignes � fin 2024. Le parc sous enseignes se compose de 467/hypermarch�s, 2/251/supermarch�s, 3/249/magasins de proximit�, 12/magasins de cash & carry et 104/magasins soft discount (Supeco). 

Carrefour op�re dans 5/pays en int�gr� : Espagne, Italie, Belgique, Roumanie et Pologne. Dans ces pays, le parc de magasins int�gr�s se compose de 1/448/magasins (423/hypermarch�s, 612/supermarch�s, 297/magasins de proximit�, 12/magasins de cash & carry et 104/magasins soft discount (Supeco) tandis que 3/222/magasins sont op�r�s par des franchis�s (15/hypermarch�s, 565/supermarch�s et 2/642/magasins de proximit�). Enfin, en Europe, Carrefour est �galement pr�sent au travers de partenariats en franchise en Gr�ce, Andorre, Turquie, G�orgie et Arm�nie, avec un total de 1/413/magasins sous enseignes : 29/hypermarch�s, 1/074/supermarch�s et 310/magasins de proximit�. 

Sur lann�e, Carrefour a ouvert ou acquis 516/magasins sous enseignes, soit une cr�ation brute denviron 169/000/m�, dont 1/hypermarch�, 230/supermarch�s, 277/magasins de proximit� et 8/magasins soft discount. 

Le chiffre d'affaires hors taxes en Europe s�tablit � 23,6/Mds� en 2024, en l�ger repli  ï¿½ changes constants. Les ventes TTC en comparable, hors essence et hors calendaire, sont en recul de -/0,9/%

Sur lann�e, le r�sultat op�rationnel courant est en retrait, � /397/M� contre 604/M� en 2023. La rentabilit� a �t� p�nalis�e par des march�s atones et comp�titifs, par les investissements dans la comp�titivit� r�alis�s dans lensemble des g�ographies europ�ennes et par une inflation de certains co�ts. La Belgique affiche une belle progression de sa rentabilit�.

Pr�sent depuis 1973 en Espagne, Carrefour dispose dun parc de magasins multiformat de 204/hypermarch�s, 162/supermarch�s, 1/097 magasins de proximit� et 70/magasins de soft discount � fin 2024. Les ventes hors taxes s�tablissent � 10,8/Mds�. Le chiffre d'affaires en comparable est en tr�s l�ger repli de -/0,2/% sur lann�e. 

Pr�sent depuis 1993 en Italie, Carrefour y g�re un parc de 41/hypermarch�s, 323/supermarch�s, 809/magasins de proximit� et 12/magasins de cash & carry. Les ventes hors taxes s�tablissent � 3,7/Mds� et le chiffre daffaires en comparable est � -/2,6/% sur lexercice 2024, dans un march� comp�titif, marqu� par une forte pression promotionnelle. 

En Belgique, Carrefour est le groupe le plus multiformat avec 40/hypermarch�s, 350/supermarch�s et 323/magasins de proximit�. Le chiffre d'affaires hors taxes est de 4,2/Mds�. Carrefour repasse sur un historique tr�s �lev� (+/9,0/% LFL en 2023) et affiche un recul de seulement -/1,6/% LFL. Les initiatives commerciales se sont traduites par des niveaux records de satisfaction clients dans lensemble des formats. 

En Roumanie, o� Carrefour est pr�sent depuis 2001, le Groupe op�re 57/hypermarch�s, 193/supermarch�s, 179/magasins de proximit� et 27 magasins soft discount. Les ventes hors taxes s�tablissent � 2,8/Mds�. Le chiffre d'affaires en comparable maintient une dynamique positive en enregistrant une croissance de +/ 1,2/%, gr�ce notamment au succ�s des campagnes commerciales.  

Pr�sent depuis 1997 en Pologne, Carrefour op�re 96/hypermarch�s, 149/supermarch�s, 531/magasins de proximit� et 7/magasins soft discount. Les ventes hors taxes s�tablissent � 2,1/Mds�. Le chiffre d'affaires est en baisse de -/3,0/% LFL et sinscrit dans un environnement de march� marqu� par une pression concurrentielle �lev�e. 

Les investissements op�rationnels en Europe (hors France) se sont �lev�s en 2024 � 441/M� et ont repr�sent� 1,9/% du chiffre d'affaires.

Am�rique latine

Pr�sent en Am�rique latine depuis 1975 avec louverture dun premier magasin au Br�sil, Carrefour est un acteur cl� de la distribution sur ce continent. Carrefour y d�veloppe ses enseignes sur deux march�s de croissance : lArgentine et le Br�sil. Le parc se compose de 1/451/magasins au total, avec 193/hypermarch�s, 160/supermarch�s, 627/magasins de proximit�, 413/magasins de cash & carry et 58/Sams Club. 

En Am�rique latine, le chiffre d'affaires hors taxes s�tablit � 22,3/Mds�, en hausse de +/38,1/% en comparable. Le r�sultat op�rationnel courant progresse de +/15,2/% � changes courants, � 879/M� contre 763/M� en 2023 (+ /26,0/% � changes constants). Le taux de marge op�rationnelle s�tablit ainsi � 3,9/%. Le ROC du Br�sil conna�t une progression de +/14,4/% � 764/M� contre 668/M� en 2023, soit +/23,4/% � change constant. La marge op�rationnelle est en hausse de +/59/pbs � 4,1/%, tir�e � la fois par la bonne dynamique commerciale, une forte discipline en mati�re de co�ts et lam�lioration de la rentabilit� de lactivit� des services financiers. Pour lArgentine, le ROC s�tablit � un niveau record de 115 M� contre 96/M� en 2023, incluant un impact de -/16/M� li� � lapplication de la norme IAS/29.

Au Br�sil, Carrefour op�re, exclusivement en int�gr�, 112/hypermarch�s, 80/supermarch�s, 143/magasins de proximit�, 379/magasins de cash & carry et 58/Sams Club � fin 2024. Les ventes hors taxes au Br�sil s�tablissent � 18,8/Mds�. Le chiffre d'affaires en comparable affiche une progression de +/4,9/% en 2024. 

Implant� en Argentine depuis 1982, Carrefour op�re, essentiellement en int�gr�, un parc de 81/hypermarch�s, 80/supermarch�s, 484/magasins de proximit� et 34/magasins de cash & carry. Le chiffre d'affaires hors taxes s�tablit � 3,5/Mds�. Les ventes TTC sont en hausse de +/176/% en comparable hors essence et hors calendaire, dans un pays en pleine mutation �conomique, marqu� par la stabilisation progressive de linflation et par une forte pression sur le pouvoir dachat et la consommation. 

Les investissements op�rationnels en Am�rique latine se sont �lev�s en 2024 � 465/M� et ont repr�sent� 2,1/% du chiffre daffaires.

Autres r�gions

Hors DROMCOM, Europe, Am�rique latine, Carrefour compte �galement 1/242/magasins exploit�s avec des partenaires franchis�s � travers le monde (Asie, MoyenOrient, Maghreb, Afrique de lOuest, R�publique Dominicaine, Ile Maurice, Madagascar&).

D�veloppement des partenaires en franchise

L'ann�e 2024 a �t� une ann�e de fort d�veloppement pour Carrefour Partenariat International malgr� un contexte marqu� par une concurrence accrue ainsi que des tensions internationales et dans les territoires ultramarins, notamment en Nouvelle-Cal�donie et en Martinique.

Carrefour Partenariat International a r�alis� plus de 500/ouvertures de magasins dans 30/pays et a sign� fin 2024 le renouvellement de son contrat de franchise avec son partenaire historique Majid Al Futtaim dans 12/pays du Moyen-Orient, d'Afrique et en G�orgie.

Par ailleurs, le Groupe a investi un nouveau march�, Gibraltar. Il a �galement annonc� le lancement de l'enseigne Carrefour en Inde, pr�vu au troisi�me trimestre 2025, avec le partenaire franchis� Apparel, bas� � Duba�.

Environnement concurrentiel

Carrefour fait face, sur chacun de ses march�s, � une concurrence vari�e. En France, principal march� du groupe, qui repr�sente 46/% de son chiffre daffaires, l'environnement concurrentiel se compose de sept autres acteurs majeurs : Aldi, Auchan, Casino, E. Leclerc, Intermarch�, Lidl et Coop�rative U. Le groupe Carrefour atteint, tous formats confondus, une part de march� de 22/% et se positionne ainsi parmi les leaders du march�. Dans les autres pays dEurope, Carrefour occupe des positions solides et fait face essentiellement � des concurrents locaux. En Espagne, Carrefour est le deuxi�me distributeur alimentaire du pays et le premier op�rateur dhypermarch�s. Les concurrents principaux sont notamment Auchan, Dia, Eroski, Lidl et Mercadona. En Italie, Carrefour �volue dans un march� alimentaire fragment� (Bennet, Carrefour, Conad, Coop, Esselunga, Iper, Pam, etc.) et d�tient de fortes positions r�gionales notamment dans le Val dAoste, le Pi�mont, le Lazio et la Lombardie. En Belgique, Carrefour fait partie des trois premiers distributeurs du pays et constitue le Groupe le plus multiformat. Parmi les principaux concurrents figurent : Albert Heijn, Aldi, Colruyt, Delhaize, Intermarch�, Jumbo et Lidl. Au Br�sil, comme en Argentine, Carrefour est leader de la distribution alimentaire gr�ce � sa pr�sence multiformat. 

1.7.3.2Points de vente et sites marchands

Parc magasins 31/12/2024

Hyper-
march�s

Super-
march�s

Magasins de proximit�

Magasins de cash
 & carry

Soft discount

Sams
 Club

Total nombre 
de magasins

Total surface
de vente
(en milliers de m2)

2024

2023

2024

2023

France

306

1 118

4 655

147

35

-

6 261

5 841

6 443

5 519

France CPI outre-mer et Rep. Dom

19

53

129

6

-

-

207

194

189

179

Total France

325

1 171

4 784

153

35

-

6 468

6 035

6 632

5 697

Espagne

204

162

1 097

-

70

-

1 533

1 474

2 204

2 164

Italie

41

323

809

12

-

-

1 185

1 490

818

998

Belgique

40

350

323

-

-

-

713

707

797

794

Roumanie

57

193

179

-

27

-

456

447

622

629

Pologne

96

149

531

-

7

-

783

841

677

699

Autres

29

1 074

310

-

-

-

1 413

1 203

715

654

Total Europe (hors France)

467

2 251

3 249

12

104

-

6 083

6 162

5 833

5 937

Argentine

81

80

484

34

-

-

679

651

683

664

Br�sil

112

80

143

379

-

58

772

936

3 100

3 287

Total Am�rique latine

193

160

627

413

-

58

1 451

1 587

3 784

3 951

Total autres (1)

235

719

239

49

-

-

1 242

1 146

2 156

2 113

Total Groupe

1 220

4 301

8 899

627

139

58

15 244

14 930

18 405

17 698

  • Afrique, Asie, Moyen-Orient, R�publique Dominicaine.

 

Au 31/12/2024

Int�gr�

Franchis�

Total

Magasins

Total surface
 de vente

(en milliers de m2)

Magasins

Total surface
 de vente

(en milliers de m2)

Magasins

Total surface
 de vente

(en milliers de m2)

France

651

2/ 744

5/ 610

3/ 699

6/261

6/ 443

Espagne

534

1/ 985

999

219

1/ 533

2/ 204

Italie

211

433

974

386

1 185

818

Belgique

84

377

629

420

713

797

Roumanie

422

615

34

7

456

622

Pologne

197

572

586

105

783

677

Br�sil

 772

3 100

-

-

772

3 100

Argentine

677

683

2

0

679

683

Total 8 pays int�gr�s

3/548

10/509

8/834

4/836

12/382

15/345

CPI France

-

-

207

189

207

189

CPI Europe

-

-

1/413

715

1/ 413

715

CPI Latam

-

-

-

-

-

-

CPI Autre

-

-

1/242

2/156

1/242

2 156

Total CPI

-

-

2/862

3/060

2/862 

3 060

Total

3/548

10/509

11/696

7/896

15/244

18/405

 

Carrefour d�veloppe un univers omnicanal, qui int�gre ses 15 244 magasins physiques au d�ploiement de son offre de e-commerce.

Carrefour met � disposition de ses clients tous les formats de magasins : hypermarch�s, supermarch�s, magasins de proximit�, cash & carry, format � club ï¿½ et e-commerce. Le Groupe peut ainsi satisfaire tous les profils de consommateurs  particuliers et professionnels, familles ou non, urbains et ruraux, de tous �ges et de toutes conditions  r�pondre � la multiplicit� des attentes en mobilisant ses expertises pour offrir partout et tout le temps la meilleure qualit� au meilleur prix : depuis les � grandes courses ï¿½ g�n�ralistes jusqu� lachat ponctuel, depuis le bio et le frais jusquaux services bancaires, ou encore les achats en grande quantit� pour les professionnels (cash & carry).

Pour accompagner encore mieux les nouveaux modes de consommation, Carrefour met en Suvre un parcours multicanal, qui propose � ses clients un maximum de flexibilit�, de services et damplitude horaire, de solutions adapt�es � leurs contraintes et leurs envies : courses en magasin, achats en ligne et retraits en points de vente, en Drive ou livraisons � domicile. En 2024, le Groupe exploite 3 238/Drive dans le monde et r�alise une GMV mondiale de 5,9 Mds� dans le-commerce.

Ces derni�res ann�es, Carrefour a d�velopp� ou acquis des concepts et formats innovants, en phase avec les �volutions sociales, soci�tales ou environnementales, tel que Potager City (livraison par abonnement et en ligne de paniers de fruits et l�gumes extra-frais, de saison et issus des circuits courts). En 2023, lenseigne a ouvert ses deux premi�res boutiques Potager City � Paris. Elle a poursuivi son expansion en 2024 avec 9 nouveaux magasins inaugur�s � Paris et dans la petite couronne. En 2025, leur nombre doit �tre port� � 20 � Paris et entre 10 et 20 dans louest de la France.

1.7.3.3Marchandises

Les marchandises sont au cSur du m�tier de Carrefour. Son offre est celle dun commer�ant g�n�raliste, vendeur de produits et de services de consommation courante, accessibles pour le bien-�tre du plus grand nombre. Son succ�s repose sur ladaptation de lassortiment aux besoins des clients, la synergie des offres de produits et de services, lemploi judicieux des technologies digitales, limplantation claire et logique des marchandises en magasin, lattractivit� des prix et des promotions, de bonnes conditions dachat, ou encore la rotation rapide des stocks.

Pour satisfaire les clients � travers le monde, Carrefour travaille loffre de fa�on � proposer des produits frais vari�s, des produits de fournisseurs locaux, bio, des produits de grande consommation, les produits non alimentaires indispensables, les meilleures innovations et des services du quotidien.

Produits frais et produits locaux

Enjeux majeurs dune transition alimentaire r�ussie, les produits frais mobilisent toute lattention et le savoir-faire des collaborateurs. Carrefour propose une offre large de produits frais de qualit�, dans une atmosph�re agr�able : des produits � port�e de main et des produits r�gionaux. Partout dans le monde, Carrefour d�veloppe des fili�res dapprovisionnement locales respectueuses de lenvironnement, qui reposent sur des partenariats de longue dur�e avec les agriculteurs, �leveurs et producteurs.

En compl�ment des produits de grandes marques nationales, le Groupe d�veloppe ses marques propres, �galement pl�biscit�es par ses clients.

Au cSur de la strat�gie du Groupe, les produits � marque Carrefour jouent un r�le cl� dans la poursuite de lambition du Groupe en mati�re de transition alimentaire pour tous, gr�ce � des gammes renouvel�es et �largies, dot�es dune attractivit� prix renforc�e. Carrefour redouble dinitiatives pour cr�er des marques propres originales et tr�s qualitatives, tant sur leurs composants que sur leurs recettes et dont le packaging a �t� retravaill�.

Les produits � marque Carrefour sont amen�s � prendre une part croissante dans son assortiment. � lhorizon 2026, lobjectif est quils repr�sentent 40 % des ventes. Dans cette optique, la Direction d�di�e aux produits � marque Carrefour a �t� renforc�e depuis 2018 au niveau du Groupe, avec larriv�e dexperts venus de lagroalimentaire. Fin 2024, on d�nombre plus de 16 500 r�f�rences en marques Carrefour, dont 1 137 sous la marque Carrefour Bio.

� titre dexemple, la marque Reflets de France a �t� la premi�re marque denseigne � promouvoir de fa�on transversale les produits du terroir embl�matiques de la gastronomie fran�aise. Elle compte aujourdhui plus de 400 r�f�rences commercialis�es en France, Belgique, Espagne, Roumanie, Italie et Pologne.

En 1992, Carrefour fut le premier distributeur � proposer un produit issu de lagriculture biologique. Lenseigne est aujourdhui le premier distributeur g�n�raliste de produits bio en France. Les diff�rentes enseignes du Groupe sont ainsi motrices en termes dinnovation et d�coute des besoins des consommateurs, pour les accompagner chaque jour vers le mieux manger.

Qualit� et s�curit�

Carrefour est pleinement engag� pour garantir qualit� et s�curit� alimentaire, � toutes les �tapes. En amont, les �quipes de Carrefour r�f�rencent et accompagnent les fournisseurs sur la base de cahiers des charges stricts en mati�re dhygi�ne et de conformit�. Tout au long de la cha�ne logistique, les contr�les se multiplient, avec une attention particuli�re port�e aux produits frais.

En aval, les magasins effectuent des contr�les quotidiens de la qualit� de leurs marchandises et sont soumis � un processus rigoureux danalyses et daudits. Cette vigilance quotidienne se traduit par toujours plus de transparence pour proposer une information claire et visible sur les articles. Carrefour encourage le d�veloppement de nouveaux produits, de nouvelles fili�res, qui apportent un b�n�fice significatif aux clients et � lenvironnement. Carrefour met �galement en Suvre des pratiques innovantes pour proposer des produits issus de lagro�cologie, des produits danimaux nourris sans OGM ou sans antibiotique. La mise en place de la technologie blockchain a permis de renforcer la transparence sur la tra�abilit� de ses produits tout au long de leur cha�ne de fabrication.

Relations fournisseurs et PME

Carrefour est en relation �troite avec de multiples parties prenantes (clients, fournisseurs, collaborateurs, collectivit�s, investisseurs, universit�s, f�d�rations professionnelles, gouvernements, etc.). Ces relations se tissent au quotidien dans un climat de confiance. Carrefour vise � renforcer le partenariat avec ses fournisseurs, les accompagner dans leur croissance et contribuer � lam�lioration des conditions de travail dans les pays � vigilance particuli�re. Le Groupe met notamment en place des collaborations et partenariats volontaires avec ses fournisseurs de marques propres et nationales sur plusieurs th�matiques. Il a par exemple mis � disposition de tous ses fournisseurs un autodiagnostic de d�veloppement durable par Internet et a particip� � la r�alisation dun outil dautodiagnostic commun � lensemble du secteur de la distribution. L�quipe dachat internationale organise �galement des rencontres annuelles avec les fournisseurs internationaux pour les inciter � d�velopper des plans dactions li�s � la transition alimentaire.

1.7.3.4Services financiers et marchands

R�servation de voyages, billetterie de spectacles, location de v�hicules, impression de photos, boutiques doptique, pressing, conciergerie : les services Carrefour, diff�rents selon les pays et les usages, r�pondent aux besoins des clients avec le m�me engagement : des produits et services de qualit� au meilleur prix.

Par ailleurs, lensemble des pays int�gr�s propose � ses clients des services financiers comprenant une large gamme de solutions de paiement et de cr�dit. De qualit� et accessibles, ces produits sont con�us pour accompagner les clients dans leurs projets et leurs besoins au quotidien. Ces services int�grent aussi bien des solutions de financement et des produits en lien avec lactivit� des magasins (cr�dits � la consommation, cr�dits affect�s, assurances, cartes de paiement) que des pr�ts personnels. En 2023, le Groupe sest associ� � MoneyGram, un des leaders mondiaux du transfert dargent entre particuliers, pour �largir son offre de services financiers � forte valeur ajout�e. Il a ouvert, en 2024, plus de 400 comptoirs MoneyGram dans les magasins de ses principaux pays afin doffrir un service de transfert dargent � tous les clients Carrefour, au sein des hypermarch�s et des supermarch�s � travers le monde.

Market Pay, plateforme de paiement internationale fond�e en 2016 pour r�pondre aux enjeux du commerce omnicanal de Carrefour dans ses diff�rentes g�ographies, a commenc� � commercialiser en mai 2020 ses services de paiement en France, Belgique, Espagne et Italie. La fintech, qui sadresse � la fois aux retailers et aux pure-players pour les accompagner dans le d�ploiement de solutions de paiement innovantes et fiables, a connu une forte croissance. Elle couvre d�sormais 11 pays europ�ens et a process�, en 2024, 3 milliards de transactions pour 30 Mds� en valeur, 180 000 terminaux.

Le Groupe a construit une pr�sence forte dans les services financiers (banque et assurance) au travers de ses cinq joint-ventures (France, Br�sil, Espagne, Belgique et Argentine) et daccords commerciaux (Pologne, Roumanie, Italie). Ces activit�s repr�sentent, fin 2024 8,2/milliards d'euros dencours de cr�dits � la consommation, plus de 10/millions de cartes de cr�dit et plus de 3,5/millions de contrats dassurance actif. Elles ont d�j� �t� en partie digitalis�es. Dans le cadre de sa strat�gie de digitalisation, le Groupe entend capitaliser sur sa banque au Br�sil, et sa filiale de courtage europ�enne en assurance qui constituent un centre dexpertise et dinnovation en mati�re de digitalisation des activit�s de services financiers, pour d�velopper dans lensemble des pays du Groupe de nouveaux produits et services de financement et dassurance � destination de ses clients B2C et B2B. Ces produits et services seront pleinement int�gr�s dans le parcours dachat des activit�s de distribution physique et digitale afin den d�velopper la visibilit� et la commercialisation et ainsi encourager le multi-�quipement.

Les activit�s bancaires et dassurance de Carrefour int�grent dans leur proposition de valeur des avantages pour les clients Carrefour que ce soit avec la carte PASS ou certains produits dassurances qui int�grent les avantages du programme de fid�lit� le club de Carrefour notamment en France et en Espagne. La connaissance client est utilis�e par les entit�s retail pour simplifier les parcours de souscription de ses clients sur les services financiers et pour lui adresser des propositions personnalis�es en fonction des ses habitudes dachat.

1.7.3.5Logistique et supply chain

Les activit�s logistiques constituent le socle de lefficacit� op�rationnelle de lentreprise. Carrefour y attache une importance particuli�re, dans toutes ses g�ographies.

Collaborateurs et prestataires sont au service des diff�rents formats de magasins du Groupe et des consommateurs. Ces �quipes pilotent lensemble des activit�s de gestion des flux de marchandises et des flux dinformations reliant tous les maillons de la cha�ne, de mani�re transverse : les commandes de marchandises aupr�s des fournisseurs, leur r�ception, leur stockage et la pr�paration en entrep�t des commandes e-commerce et magasin, puis leur livraison en point de vente et la mise � disposition des produits dans les lin�aires ou directement chez le client.

Carrefour dispose d�quipes et de syst�mes de pr�vision avanc�s pour la gestion des commandes aux fournisseurs et la gestion des stocks, de plateformes �quip�es de trieurs m�canis�s pour la pr�paration de commandes et de la plus grande flotte de camions hors diesel en France.

Dans le cadre de sa strat�gie omnicanale, int�grant �troitement e-commerce et magasins physiques, Carrefour d�veloppe un outil industriel de pointe pour augmenter lefficacit� et la r�activit� de sa supply chain et raccourcir les d�lais de livraison des commandes en ligne : plateformes de pr�paration de commandes automatis�es, desservant les Drive et les points de click & collect, solutions semi-robotis�es de pr�paration des commandes en magasin (dark stores), partenariats avec des op�rateurs sp�cialis�s pour la gestion du dernier kilom�tre.

� fin 2024, le Groupe dispose, dans ses pays int�gr�s, dun parc de 147 entrep�ts et plateformes, en gestion propre ou op�r�s par ses prestataires, dont 15 sont exclusivement d�di�s au e-commerce.

1.7.3.6Immobilier

Carrefour est �galement dot� dune expertise immobili�re, levier dattractivit� et de cr�ation de valeur, dont lobjectif est de cr�er et dexploiter des ensembles coh�rents et ma�tris�s. Son ambition est de concevoir des lieux propices � des exp�riences dachat chaleureuses et conviviales, tout en contribuant durablement � lattractivit� et au dynamisme de chaque ville et r�gion.

En France, Carrefour a identifi� une centaine de sites pouvant faire lobjet dop�rations de transformation avec la construction de logements, bureaux ou commerces. En centre-ville ou en p�riph�rie, au sein de p�les commerciaux historiques ou de nouveaux quartiers, cette vision du commerce n�cessite dapporter une r�ponse adapt�e � l�volution de lenvironnement, des modes de vie et de la consommation. Les nouveaux formats et concepts propos�s par Carrefour dans ces p�les offrent des lieux de vie de nouvelle g�n�ration, sources de vitalit� �conomique et sociale durable au cSur des territoires. Fin 2023, le v�hicule de portage foncier � Villes et Commerce ï¿½, d�tenu � 80 % par Carrefour et � 20 % par Nexity, a �t� cr�� pour revaloriser 76 sites en France, qui repr�sentent environ 800 000 m2 ; leur d�veloppement devrait permettre la cr�ation de 12 000 logements, 120 000 m2 de commerces, 10 000 m2 de bureaux et activit�s et 17 000 m2 dh�tellerie.

� fin d�cembre 2024, le Groupe op�rait 18,4/millions de m2 � travers ses magasins sous enseignes, les immobilisations corporelles �tant principalement compos�es de surfaces de vente exploit�es par Carrefour. La strat�gie du Groupe en mati�re de mode de d�tention de ses magasins d�pend des formats et des pays.

En France, en Espagne et en Italie, Carrefour Property d�tient de nombreux murs de magasins (hypermarch�s et supermarch�s) et g�re ainsi pr�s de 1 200 sites en propri�t� int�grant les enseignes Carrefour. Cette entit� int�gre �galement lensemble des expertises permettant de conduire les projets immobiliers du Groupe : asset management, pilotage et conception de projets, ma�trise douvrage d�l�gu�e, exploitation immobili�re, gestion locative, etc.

Les �quipes de Carrefour Property France accompagnent �galement les autres pays du groupe Carrefour dans leurs projets. Partout, la combinaison des savoir-faire immobiliers et commerciaux permet dimaginer et dop�rer des sites multi-usages adapt�s aux besoins et aspirations des consommateurs.

Carrefour peut �galement sappuyer sur la fonci�re Carmila, cr��e en 2014, dont elle d�tient 36,59 % et qui est d�di�e � renforcer lattractivit� des centres commerciaux attenants aux hypermarch�s Carrefour en France, en Espagne et en Italie. Pour cela, Carmila invente de nouveaux lieux de commerce accessibles et �volutifs qui r�pondent aux modes de consommation actuels en combinant le meilleur du commerce physique et du digital.

Les centres Carmila facilitent le quotidien des clients et des commer�ants au cSur de tous les territoires. Ils affirment le leadership local des centres commerciaux avec une strat�gie de transformation  r�novations, restructurations et extensions  et lapport dune offre commerciale �quilibr�e alliant enseignes du quotidien, restauration et offre shopping � plaisir ï¿½.

La force de Carmila vient notamment des synergies mises en place avec Carrefour, tant dans la gestion quotidienne des actifs que via une strat�gie marketing omnicanale permettant de recruter une nouvelle client�le, de la fid�liser et daugmenter sa satisfaction au travers dun parcours client optimis�.

1.8Performance

1.8.1Synth�se de performances financi�res 2024

(en millions deuros)

2024

2023

2022

2021(36)

INFORMATIONS FINANCI�RES S�LECTIONN�ES DU COMPTE DE R�SULTAT CONSOLIDE

 

 

 

 

Chiffre daffaires toutes taxes comprises

94 550

94 132

90 180

78 645

Chiffre daffaires hors taxes

85 445

83 270

81 385

70 462

R�sultat op�rationnel courant avant amortissements(37)

4 637

4 559

4 613

4 307

R�sultat op�rationnel courant

2 213

2 264

2 377

2 194

R�sultat op�rationnel courant apr�s quote-part des soci�t�s mises en �quivalence

2 276

2 308

2 427

2 206

R�sultat op�rationnel

1 852

1 749

2 463

1 840

R�sultat net des activit�s poursuivies

790

900

1 564

1 210

R�sultat net des activit�s poursuivies, part du Groupe

723

930

1 368

1 002

R�sultat net total

790

1 642

1 566

1 301

R�sultat net, part du Groupe

723

1 659

1 348

1 072

INFORMATIONS FINANCI�RES S�LECTIONN�ES DU TABLEAU DE TR�SORERIE CONSOLIDE

 

 

 

 

Autofinancement

3 369

4 032

3 968

3 796

Variation de la tr�sorerie issue des op�rations dexploitation totale

4 200

4 650

4 219

3 661

Variation de la tr�sorerie issue des investissements

(2 372)

(739)

(2 134)

(1 334)

Variation de la tr�sorerie issue du financement

(1 076)

(2 719)

(326)

(3 060)

Variation nette de la tr�sorerie

275

838

1 748

(735)

INFORMATIONS FINANCI�RES S�LECTIONN�ES DE L�TAT DE LA SITUATION FINANCI�RE CONSOLID�E

 

 

 

 

Dette nette

3 780

2 560

3 378(38)

2 633

Capitaux propres

12 484

13 387

13 186

11 830

Capitaux propres, part du Groupe

10 820

11 539

11 144

10 251

 

  •  

1.8.2Synth�se des performances boursi�res 2024

Volumes de transactions

 

Cours le plus haut *

Cours le plus bas *

Moyenne des cours
 de cl�ture *

Nombre de titres �chang�s

Montant des capitaux �chang�s *

Janvier

16,79

15,61

16,28

30 897 178

500 571 200

F�vrier

16,48

14,95

15,58

41 620 209

652 693 499

Mars

16,09

15,36

15,75

33 896 860

532 792 961

Avril

16,14

15,51

15,84

34 606 611

548 202 810

Mai

16,80

14,98

16,01

43 510 703

688 295 864

Juin

15,39

13,20

14,31

52 809 914

747 131 977

Juillet

14,69

13,40

14,10

40 725 570

572 752 136

Ao�t

14,61

13,49

14,05

30 646 057

431 643 145

Septembre

16,03

14,61

15,28

45 838 265

704 374 689

Octobre

15,65

14,44

15,01

52 841 660

791 745 585

Novembre

15,08

14,40

14,71

49 725 803

734 051 431

D�cembre

14,42

13,39

13,84

40 959 196

566 640 133

* En euros.

 

Synth�se boursi�re

Cours de cl�ture 
(en euros)(1)

2017

2018

2019

2020

2021

2022

2023

2024

Plus haut

23,64

19,62

18,14

16,89

17,54

21,17

18,94

16,80

Plus bas

16,47

13,14

14,62

12,33

13,99

14,02

15,58

13,20

Au 31 d�cembre

18,04

14,91

14,95

14,03

16,11

15,64

16,57

13,73

Nombre d'actions 
au 31 d�cembre

774 677 811

789 252 839

807 265 504

817 623 840

775 895 892

742 157 461

708 790 816

677 969 188

Capitalisation boursi�re 
au 31 d�cembre 
(en milliards d'euros)

14,0

11,8

12,1

11,5

12,5

11,6

11,7

9,3

Moyenne des volumes quotidiens(1) (2)

3 310 080

3 723 706

2 394 148

3 218 500

3 253 806

2 655 042

1 890 982

1 945 617

Dividende net (en euros)

0,46

0,46

0,23

0,48

0,52

0,56

0,87

0,92 (3)

  • Source : Euronext.
  • Moyenne des volumes quotidiens sur Euronext.
  • Sous r�serve de l'approbation des actionnaires r�unis en Assembl�e G�n�rale.
�volution de laction Carrefour
CFR2024_URD_FR_I029_HD.jpg

 

Capital et actionnariat

Au 31 d�cembre 2024, le capital est de 1 694 922 970,00 euros (un milliard six cent quatre-vingt-quatorze millions neuf cent vingt-deux mille neuf cent soixante-dix euros). Il est divis� en 677 969 188 actions de 2,50 euros de valeur nominale chacune. Le nombre de droits de vote, au 31 d�cembre 2024, ressort � 830 428 122. En soustrayant de ce chiffre les droits de vote qui ne peuvent �tre exerc�s, le nombre total de droits de vote ressort � 798 157 432. � la connaissance de la Soci�t�, la r�partition du capital au 31 d�cembre 2024 �tait la suivante :

CFR2024_URD_FR_I030_HD.jpg

1.8.3Synth�se des performances extra-financi�res 2024

Carrefour a mis en place un indice RSE et Transition Alimentaire afin de suivre latteinte des objectifs fix�s, d�valuer sa performance RSE et de mobiliser les �quipes en interne. Depuis 2019, les r�sultats du Groupe li�s � ces objectifs sont int�gr�s aux crit�res de r�mun�ration des dirigeants. 

R�sultats de lindice RSE et Transition Alimentaire en 2024

Carrefour a mis en place un indice RSE et Transition Alimentaire afin de suivre latteinte des objectifs fix�s, d�valuer sa performance RSE et de mobiliser les �quipes en interne. Depuis 2019, les r�sultats du Groupe li�s � ces objectifs sont int�gr�s aux crit�res de r�mun�ration des dirigeants.

Ces performances peuvent repr�senter jusqu� 20 % de la r�mun�ration variable du Pr�sident-Directeur G�n�ral et de lensemble des membres des COMEX Groupe et pays. Cet indice est �galement pris en compte dans le calcul de la r�mun�ration des dirigeants � hauteur de 25 % dans le cadre dun plan Long Term Incentive, qui pr�voit lattribution gratuite dactions sous conditions de pr�sence et de performance. Ce plan concerne les deux niveaux les plus �lev�s de management et les talents cl�s contribuant significativement � la transformation de lentreprise. 

Les cadres du Groupe �ligibles � une r�mun�ration variable voient jusqu� 20% de celle-ci bas�e sur la performance de Carrefour mesur�e � travers lIndice RSE et Transition Alimentaire. En 2024, cette performance extra-financi�re a directement influenc� la r�mun�ration variable denviron 1 000 cadres.

R�mun�ration

B�n�ficiaire

Nombre de personnes concern�es

Part de lindice RSE dans les objectifs collectifs

R�mun�ration variable

Pr�sident-Directeur G�n�ral

1

Jusqu� 20 %

 

Cadres de lentit� Groupe

 environ 1 000

Jusqu� 20 %

 

Cadres en France

environ 10 000

Jusqu� 20 %

Long Term Incentive

Dirigeants

835

Jusqu� 25 %

 

Con�u pour mesurer les performances des politiques RSE sur plusieurs ann�es, lindice fixe un objectif annuel pour 17/indicateurs. Le score global de lindice est une moyenne simple des scores de ces 17 indicateurs. Lindice RSE ainsi que les sous-indicateurs et les cibles qui le constituent font partie int�grante de l�tat de durabilit� qui fait lobjet dun rapport dassurance limit�e. � loccasion de lannonce du plan strat�gique � Carrefour 2026 ï¿½ en novembre 2022, le Groupe a renforc� ses engagements en mati�re dagriculture durable, de lutte contre le changement climatique, de lutte contre la d�forestation au Br�sil, de nutrition et dinclusion. Les nouveaux engagements ont �t� int�gr�s dans lIndice RSE et Transition Alimentaire d�s 2023.

En 2024, Carrefour d�passe ses objectifs extra-financiers mesur�s par son Indice RSE et Transition Alimentaire avec un score de 111 %. Cette performance traduit en particulier lavance prise par le Groupe concernant les alternatives v�g�tales, le climat (scopes 1&2), la nutrition et la sant� ainsi que lengagement des collaborateurs.

Indice RSE et Transition Alimentaire Carrefour 2024

111 %

N�

Cat�gorie

Objectif

R�sultat 2024

Score 2024 (1)

 

Produits

 

 

104 %

1.

Produits certifi�s durables

8 Mds� de CA de produits certifi�s durables dici 2026

6,2 Mds�

104 %

2.

Alternatives v�g�tales

650 M� de CA dalternatives v�g�tales dici 2026(2)

621 M�

119 %

3.

Mati�res premi�res

Score de d�ploiement des plans dactions pour la for�t, le bien-�tre animal, les sols, les ressources marines et les droits humains

88 %

119 %

4.

Emballages

2 objectifs de Carrefour pour la r�duction des emballages, le vrac, le r�emploi et la recyclabilit� des emballages mis en Suvre dici 2026

 

95 %

300 M� de ventes en vrac et r�emploi dici 2026

256 M�

100 % demballages r�utilisables, recyclables ou compostables en 2025

56 %

5.

Producteurs partenaires

50 000 producteurs partenaires dici 2026

52 024

113 %

 

Magasins

 

 

108 %

6.

Gaspillage alimentaire

50 % de r�duction du gaspillage alimentaire (par rapport � 2016)(3)

- 50 %

111 %

7.

D�chets

100 % des d�chets valoris�s dici 2025

73 %

85 %

8.

Climat Scopes 1-2

50 % de r�duction des �missions de GES li�es au scope 1 et 2 dici 2030, et de - 70 % dici 2040 (vs 2019)

- 48 %

140 %

9.

Climat Scope 3

TOP 100 fournisseurs disposant dune trajectoire 1,5 ï¿½C dici 2026

53

88 %

20 m�gatonnes �conomis�es dici 2030

1,644

103 %

 

Clients

 

 

113 %

10.

Nutrition et sant�

Retrait de 2 600 tonnes de sucre pour les produits � marque Carrefour dici 2026 (vs 2022)

1 336

113 %

Retrait de 250 tonnes de sel pour les produits � marque Carrefour dici 2026 (vs 2022)

252

11.

Communaut� de clients

Une communaut� active de consommateurs de produits sains et durables dans chacun des 8 pays

8

100 %

12.

Engagements fournisseurs

500 fournisseurs engag�s au sein du Pacte Transition Alimentaire dici 2030

393

140 %

13.

Act for Food

Score minimum de 75/100 � la question � Carrefour vous aide-t-il � mieux manger ? ï¿½(4)

64 %

99 %

 

Collaborateurs

 

 

118 %

14.

Engagement collaborateurs

Score minimum de 75/100 de recommandation employeur attribu� tous les ans � Carrefour par ses collaborateurs(5)

81

124 %

15.

�galit� femmes-hommes

35 % de femmes dirigeantes (Top 200) dici 2025

28

88 %

16.

Formation

50 % de salari�s, au minimum, ayant acc�s � une formation tous les ans

69

136 %

17.

Handicap

15 000 collaborateurs en situation de handicap(6) en 2026

14 201

126 %

  • Voir 2.1.1 Informations g�n�rales
  • Cet indicateur mesure les ventes de produits alternatifs � des produits dorigine animale (ex : simili carn�s, laits et yaourts v�g�taux). Les ventes de l�gumineuses ont �t� ajout�es � cet indicateur en 2023 (ex : pois chiches, lentilles).
  • La Belgique, Atacad�o et Sams Club au Br�sil ont �t� int�gr�es au reporting en 2024.
  • Lobjectif � Act for Food ï¿½ a �t� revu pour d�finir une trajectoire progressive permettant datteindre la cible fix�e dici 2026.
  • Ipsos, d�cembre 2024 - 17 939 r�pondants sur un �chantillon repr�sentatif de lensemble des effectifs consolid�s de 25 781 salari�s.
  • Sur la base de la r�glementation locale ou fran�aise (salari�s r�pondant aux crit�res n�cessaires pour figurer dans la D�claration Obligatoire dEmpoi des Travailleurs Handicap�s).

Cet indice est con�u comme un outil de pilotage pour les diff�rents m�tiers. Il permet � Carrefour de rendre compte � lexterne du d�ploiement des strat�gies RSE du Groupe. Le tableau ci-dessous rend compte de la correspondance entre les objectifs de lindice RSE et les diff�rentes sections pr�sent�es au chapitre 2 du pr�sent document.

Th�matiques

Indicateurs de performance de lindice RSE

Score moyen 2024

Changement climatique

ESRS E1  Section 2.1.2.1

5 objectifs associ�s

Objectifs n� 2, 5, 6, 8 et 9

116 %

Pollution

ESRS E2  Section 2.1.2.2

3 objectifs associ�s

Objectifs n� 1, 5, 12

119 %

Eau et ressources marines

ESRS E3  Section 2.1.2.3

1 objectif associ�

Objectif n� 3

88 %

Biodiversit�

ESRS E4  Section 2.1.2.4

6 objectifs associ�s

Objectifs n� 1, 2, 3, 4, 5 et 7

101 %

�conomie circulaire

ESRS E5  Section 2.1.2.5

3 objectifs associ�s

Objectifs n� 4, 6 et 7

97 %

Collaborateurs

ESRS S1  Section 2.1.3.1

4 objectifs associ�s

Objectifs n� 14, 15, 16 et 17

118 %

Travailleurs dans la cha�ne de valeur

ESRS S2  Section 2.1.3.2

1 objectif associ�

Objectif n� 3

88 %

Communaut�s affect�es

ESRS S3  Section 2.1.3.3

1 objectif associ�

Objectif n� 3

88 %

Consommateurs et utilisateurs finaux

ESRS S4  Section 2.1.3.4

3 objectifs associ�s

Objectifs n� 10, 11 et 13

104/%

 

�valuations des agences de notation et distinctions en 2024

Carrefour r�pond � des questionnaires dagences de notation afin d�valuer ses performances �conomiques, sociales et de gouvernance. En 2024, Carrefour progresse de 2 points au questionnaire de lagence Moodys (anciennement Vigeo EIRIS) et obtient le score de 78/100. Le Groupe r�pond aussi au DJSI (Dow Jones Sustainability Index) et obtient, en 2024, un score de 65/100. Ainsi, pour la deuxi�me ann�e cons�cutive, Carrefour est la premi�re entreprise de son secteur selon Moodys, et fait partie de lindice DJSI World, qui regroupe les 5 meilleures entreprises mondiales en termes dESG.

Agences de notation

2019

2020

2021

2022

2023

2024

ISS OEKOM

Prime C+

Prime C+

Prime C+

Prime C+

Prime C+

Prime C+

DJSI  S&P

73

73

72

69

67

65

MSCI

AA

AA

A

AA

AA

AA

Moodys

67

67

64

73

76

78

WDI

-

-

-

75

70

77

 

En 2024, Carrefour est r�compens� par les initiatives suivantes :

1.9Organigramme juridique simplifi�

CFR2024_URD_FR_I043_HD.jpg

 

 

(1)
Source : Rapport de la Commission EAT-Lancet � Une alimentation saine issue dune production durable ï¿½, 2020.
(2)
Source : Food and Beverage Finance 2024, Key trends shaping opportunities in the food and beverage sector, KPMG, 2024.
(3)
Le Barom�tre Observatoire Cetelem 2024, Cetelem, 2024.
(4)
Source : The State of Grocery Retail 2024, Europe, Mc Kinsey & Company, Eurocommerce for retail & wholesale, mars 2024.
(5)
Le Barom�tre Observatoire Cetelem 2024, Cetelem, 2024.
(6)
Source : Les Fran�ais et lalimentation, Deloitte, septembre 2024.
(7)
Source : Food and Beverage Finance 2024, Key trends shaping opportunities in the food and beverage sector, KPMG, 2024.
(8)
Selon le SOFI, rapport de la FAO (Organisation des Nations unies pour lalimentation et lagriculture) sur l�tat de la s�curit� alimentaire et de la nutrition dans le monde.
(9)
Source : Rapport de la Commission EAT-Lancet � Une alimentation saine issue dune production durable ï¿½, 2020.
(10)
Source : Livre blanc SIAL Insight 2024, 2024.
(11)
Source : Les Fran�ais et lalimentation, Deloitte, septembre 2024.
(12)
Source : World Population Prospect 2022 : Summary of Results, 2022.
(13)
Source : Food and Beverage Finance 2024, Key trends shaping opportunities in the food and beverage sector, KPMG, 2024.
(14)
Source : �tude ELABE � Quelle alimentation en 2049 ï¿½, novembre 2019.
(15)
Source : The State of Food and agriculture 2023, FAO, 2023.
(16)
Source : The World of Organic Agriculture, Statistics and Emerging Trends 2024, Research Institute of Organic Agriculture FiBL and IFOAM Organics International, 2024.
(17)
Source : www.agencebio.org
(18)
Source : La France � table, Tensions et mutation autour de notre rapport � lalimentation, Fondation Jean Jaur�s �ditions, septembre 2022.
(19)
Source : Food and Beverage Finance 2024, Key trends shaping opportunities in the food and beverage sector, KPMG, 2024.
(20)
Source : Synthesis Report of the IPCC Sixth Assessment Report, GIEC, 2023.
(21)
Source : �conomie circulaire, PwC strat�gie, f�vrier 2024.
(22)
Source : Les Fran�ais et lalimentation, Deloitte, septembre 2024.
(23)
Source : Sensibilit� � lenvironnement, action publique et fiscalit� environnementale : lopinion des Fran�ais en 2023, Ademe et Credoc, 2023.
(24)
Source : Les Fran�ais et linclusion, OpinionWay pour APICIL, avril 2024.
(25)
Source : Food and Beverage Sector Report, Edge by Ascential, mars 2023.
(26)
Source : Future Retail Disruption, Flywheel, mars 2024.
(27)
Source : The State of Grocery Retail 2024, Europe, Mc Kinsey & Company, Eurocommerce for retail & wholesale, mars 2024.
(28)
Source : Future Retail Disruption, Flywheel, mars 2024.
(29)
Source : The State of Grocery Retail 2023, Europe, Mc Kinsey & Company, Eurocommerce for retail & wholesale, mars 2023.
(30)
Source : The State of Grocery Retail 2024, Europe, Mc Kinsey & Company, Eurocommerce for retail & wholesale, mars 2024.
(31)
Bio, Fili�res Qualit� Carrefour, agro�cologie, p�che durable (ASC-MSC), sourcing for�t durables (FSC). Voir section 2.1.2.4 Biodiversit� et Ecosyst�mes (ESRS E4) de l'�tat de durabilit�. 
(32)
Le plan daction est diff�renci� en fonction des postes d�missions : les �missions g�n�r�es par les produits commercialis�s en e-commerce, les �missions g�n�r�es par le d�placement des clients afin de retirer leur commande Drive en magasin, les �missions g�n�r�es par le transport du dernier kilom�tre, les �missions g�n�r�es par le transport en aval destin� � lapprovisionnement des sites e-commerce. Voir 2.1.2.1 Changement climatique (ESRS E1). 
(33)
Les mati�res premi�res sensibles sont lhuile de palme, le bois et le papier, le bSuf br�silien, le soja, le cacao, les produits issus de la p�che et dune aquaculture responsable, certaines mati�res premi�res textiles (coton, laine, cachemire).
(34)
Lorganisation des horaires en �lots est un syst�me bas� sur le volontariat, offrant aux collaborateurs concern�s la possibilit� dorganiser eux-m�mes leurs horaires en concertation avec leurs coll�gues dans le respect dun plan de charge �tabli par son chef de secteur. Cette organisation a �t� g�n�ralis�e au sein du secteur caisses des hypermarch�s Carrefour par un accord collectif en 2010 pour favoriser la conciliation de l�quilibre entre vie priv�e et vie professionnelle et mieux satisfaire les int�r�ts des clients.
(35)
Garantie limit�e � un produit par mois par carte de fid�lit� et remboursement en bon dachat.
(36)
Les activit�s de Carrefour Ta�wan sont comptabilis�es en activit�s destin�es � �tre c�d�es, conform�ment � la norme IFRS 5.
(37)
Le r�sultat op�rationnel courant avant amortissements (EBITDA) exclut �galement les amortissements logistiques comptabilis�s en prix de revient des ventes
(38)
Retrait� IFRS 3

�TAT DE Durabilit� et plan de vigilance

2.1�tat de durabilit�

Propos liminaires

Le pr�sent �tat de durabilit� r�pond aux exigences de la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) et aborde de mani�re d�taill�e les exigences en mati�re dinformations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) de Carrefour. 

Il inclut les informations g�n�rales r�pondant aux exigences de lESRS 2 qui pr�sentent la base de pr�paration de ce pr�sent �tat de durabilit�, la gouvernance en mati�re de durabilit�, la prise en compte des int�r�ts et points de vue des parties prenantes ainsi que le processus didentification et d�valuation des Impacts, Risques et Opportunit�s et r�sultats de lanalyse de double mat�rialit�.

Lanalyse approfondie et d�taill�e des politiques, des actions et de la mesure des performances, refl�te l'engagement du Groupe � r�pondre aux attentes des r�glementations en vigueur ainsi que des parties prenantes en mati�re de durabilit�.

Il inclut �galement les �l�ments relatifs � la taxonomie verte d�taill�s en section/2.1.2.6. r�pondant aux exigences du r�glement sur la taxonomie verte (UE) 2020/852 entr� en vigueur le 12 juillet 2020, qui �tablit un syst�me de classification commun � lensemble des pays de lUnion europ�enne permettant didentifier les activit�s �conomiques dites durables. 


Les informations relatives au devoir de vigilance exig�es en vertu de la loi n� 2017399 du 27 mars 2017 de Carrefour en mati�re didentification des risques et pr�vention des atteintes graves aux droits humains et aux libert�s fondamentales, � la sant� et � la s�curit� des personnes et � lenvironnement sont d�taill�s ci-apr�s en section/2.2.

2.1.1Informations g�n�rales [ESRS-2]

2.1.1.1Informations g�n�rales

Strat�gie, mod�le �conomique et cha�ne de valeur [SBM-1] : 

La strat�gie du Groupe, le mod�le �conomique et sa cha�ne de valeur sont pr�sent�s au sein du chapitre 1 : Pr�sentation du Groupe, section 1.1.6 Notre mod�le daffaires, en section 1.1 Profil du Groupe  r�sum� op�rationnel 2024 et en section 1.3 Strat�gie & avanc�es  le plan � Carrefour 2026 ï¿½

La description du mod�le daffaires  parties prenantes et activit�s int�grent �galement la localisation des Impacts, Risques et Opportunit�s. 

2.1.1.1.1Gouvernance

Le r�le des organes dadministration, de direction et de surveillance [GOV-1] 


Le Conseil dadministration, assist� du Comit� de gouvernance, veille � r�unir les comp�tences n�cessaires � la mise en Suvre du plan strat�gique de la Soci�t�. Il est attentif � l�quilibre, � la compl�mentarit� et � la pertinence des comp�tences des Administrateurs au regard de la strat�gie du groupe Carrefour, afin notamment que les domaines dexpertise de ceuxci couvrent, de mani�re �quilibr�e, la connaissance du secteur de la distribution, lexp�rience de la Direction G�n�rale, la gouvernance, la finance, lexp�rience internationale, la transformation digitale et linnovation, ainsi que la responsabilit� soci�tale des entreprises. [GOV-1] - 20(b)

Au 31 d�cembre 2024, le Conseil dadministration comprenait 6/femmes sur 13/membres (hors Administrateurs repr�sentant les salari�s), soit un taux de 46/%, 62/% dind�pendants (pour lappr�ciation de ces proportions, ne sont pas pris en compte les deux Administrateurs repr�sentant les salari�s) et comptait trois Administrateurs de nationalit� �trang�re. Par ailleurs, quatre comit�s sont pr�sid�s par des Administrateurs ind�pendants. [GOV-1] - 21(a), 21(b), 21(d), 21(e), 20(b)

Au sein du Conseil dadministration, 11 membres sur 13 (hors deux repr�sentants des salari�s) ont une exp�rience concernant la Direction G�n�rale, 10 ont une exp�rience en mati�re de gouvernance, 9 en mati�re de finance, 11 une comp�tence internationale, 7 en mati�re de RSE, 8 concernant la transformation digitale et linnovation et 7 une exp�rience propre au secteur de la distribution. [GOV-1] - 21(c). Par ailleurs,  les membres du Comit� RSE ont �t� form�s aux enjeux li�s au r�chauffement climatique (2023) ainsi qu� la biodiversit� (2024).  

Le Conseil dadministration a d�cid� de la cr�ation de comit�s sp�cialis�s charg�s d�tudier les questions que luim�me ou son Pr�sident soumet pour avis � leur examen. Afin de prendre en compte la nature et les sp�cificit�s des activit�s de la Soci�t�, les comit�s sp�cialis�s du Conseil dadministration suivants ont �t� cr��s : 

Ces comit�s sp�cialis�s sont compos�s dAdministrateurs nomm�s par le Conseil dadministration pour la dur�e de leur mandat. Ces comit�s sp�cialis�s rendent compte r�guli�rement au Conseil dadministration de leurs travaux et lui soumettent leurs observations, avis, propositions ou recommandations. � cet effet, le Pr�sident de chaque comit� sp�cialis�, ou, en cas demp�chement, un autre membre de ce m�me comit� sp�cialis�, pr�sente oralement une synth�se de ses travaux � la plus prochaine s�ance du Conseil dadministration. [GOV-1] - 22(a), 22(b), 22(c)

La gestion des Impacts, Risques et Opportunit�s (IROs) est confi�e au Comit� RSE et au Comit� dAudit. 

Le Comit� Ex�cutif Groupe est constitu� autour de Monsieur Alexandre Bompard (seul membre ex�cutif du Conseil dadministration- [GOV-1]-20(a)), Pr�sidentDirecteur G�n�ral, afin de renforcer le pilotage du Groupe et dassurer un suivi �troit du plan de transformation du Groupe. Il est compos� de managers issus du Groupe et de personnalit�s venant dhorizons vari�s et apportant des expertises compl�mentaires. Ce comit� comprenait, lors de sa constitution, 14 membres dont 1 femme (soit un pourcentage de 7/%) [GOV-1] - 21(d). � la date du pr�sent �tat de durabilit�, il est compos� de 14 membres dont 4 femmes (soit un pourcentage de 29/%). Ces �volutions sinscrivent plus largement dans la politique favorisant lacc�s des femmes aux postes � responsabilit�s.

Gouvernance en mati�re de RSE

Le pilotage de la RSE est assur� par le Comit� Ex�cutif Groupe, sous la supervision du Conseil dadministration, notamment via le Comit� RSE et le Comit� dAudit du Conseil dadministration. 

Par ailleurs, le pilotage de la durabilit� du Groupe est d�ploy� en interne � plusieurs niveaux :

Enjeux de durabilit� communiqu�s et trait�s par les organes dadministration, de direction et de surveillance [GOV-2 - 26(c)] 

Lors de lexercice 2024, les comit�s de lindice RSE et transition alimentaire Groupe et pays ont trait� lensemble des impacts, risques et opportunit�s, relatifs aux priorit�s du Groupe, d�finies au sein de lindice RSE et transition alimentaire. Le comit� des r�gles de la transition alimentaire a sp�cifiquement trait� de lensemble des impacts, risques et opportunit�s relatifs aux fournisseurs et aux marchandises commercialis�es par le Groupe.

Cette gouvernance est soutenue par lint�gration des r�sultats en mati�re de durabilit� dans les syst�mes dincitation. La politique de r�mun�ration du mandataire social ex�cutif est fix�e par le Conseil d'administration, sur recommandation de son Comit� des r�mun�rations. Celle-ci est soumise chaque ann�e � l'approbation de l'Assembl�e G�n�rale des actionnaires. [GOV-3]-29a. Carrefour a mis en place un Indice RSE et Transition Alimentaire afin de suivre latteinte des objectifs fix�s, d�valuer sa performance RSE et de mobiliser les �quipes en interne. Cet indice est pr�sent� au chapitre 1, section 1.8.3 Synth�se des performances extra-financi�re 2024 du pr�sent rapport. Il agr�ge les objectifs prioritaires de Carrefour en mati�re de durabilit� et permet de mesurer la performance du Groupe au regard de cibles annuelles pour chacun de ces objectifs sous la forme dune note unique. 

D�s 2019, les performances du Groupe pour atteindre ces objectifs ont �t� int�gr�es aux crit�res de r�mun�ration des dirigeants du Groupe et servent de base au calcul de leur r�mun�ration dans le cadre dun plan variable pluriannuel (� Long Term Incentive � ou � LTI �) , ainsi que dans la r�mun�ration variable annuelle et LTI du Pr�sidentDirecteur G�n�ral. Depuis 2021, lindice RSE est int�gr� � la r�mun�ration variable des dirigeants des pays int�gr�s.

Au titre de la politique de r�mun�ration 2024 du Pr�sident-Directeur G�n�ral :

Gouvernance de l�tat de durabilit�

Depuis lentr�e en vigueur de la CSRD, une gouvernance renforc�e est mise en place pour assurer la bonne ex�cution du reporting de durabilit� et la mise en Suvre des politiques et plans dactions associ�s. 

Au sein du Conseil dadministration, le Comit� RSE et le Comit� daudit assurent conjointement la supervision du rapport de durabilit� :

Les Administrateurs du Groupe sont form�s � la r�glementation CSRD lors de sessions conjointes des Comit�s daudit et RSE. Ceci permet aux Administrateurs de suivre lavancement de la mise en conformit� et de valider les d�cisions strat�giques.

Au sein du Comit� Ex�cutif du Groupe, un Comit� CSRD et Devoir de Vigilance est constitu�. Il valide lanalyse de double mat�rialit� du Groupe, il d�termine les r�les et responsabilit�s au sein du Comit� Ex�cutif et au sein des diff�rents m�tiers du Groupe pour mettre en Suvre les processus permettant d�laborer le reporting dune part et de mettre en Suvre les politiques et plans daction n�cessaires � lam�lioration de la performance du Groupe dautre part. Ainsi chaque enjeu cl� de la CSRD est sous la responsabilit� dun ou plusieurs membres du Comit� Ex�cutif, et la bonne ex�cution du reporting et des plans daction correspondants sont confi�s � un garant au sein des m�tiers du Groupe. Le Comit� CSRD et Devoir de Vigilance supervise l�laboration du rapport de durabilit�.

Au sein de la Direction G�n�rale, la Direction RSE et la Direction du Contr�le Financier du Groupe co-pilotent la mise en conformit� � la CSRD et la bonne ex�cution du rapport de durabilit� via une approche int�gr�e :

Au sein des diff�rents m�tiers du Groupe, le projet mobilise pr�s de 400 contributeurs issus de diverses Directions, notamment :

L�tat de durabilit� repose sur limplication des collaborateurs � tous les niveaux de lorganisation, selon trois piliers essentiels :

Gr�ce � cette gouvernance structur�e et collaborative, Carrefour sassure que sa strat�gie de durabilit� est ancr�e dans toutes les dimensions de son organisation.

 Gestion des risques et contr�les internes de linformation en mati�re de durabilit� [GOV-5] 

Le contr�le interne a �t� impliqu� lors de la conception des proc�dures et des analyses de risques afin dassurer la mise en place de points de contr�le pertinents aux diff�rentes �tapes du processus, et une matrice de contr�le, visant la fiabilit� des informations composant le reporting CSRD, a �t� int�gr�e aux dispositifs d�valuation du niveau de maturit� de l'environnement de contr�le interne des pays (questionnaire dauto-�valuation, suivi trimestriel des plans de rem�diation).

Pour plus dinformations sur le process de gestion des risques et contr�le interne, veuillez vous r�f�rer au chapitre 4 : Gestion des risques et contr�le interne (4.1 Gestion des risques et 4.2 Dispositif de contr�le interne)

La fiabilit� des donn�es qualitatives du reporting de durabilit� du Groupe est assur�e par une revue d�taill�e des politiques, cibles et plans dactions par les leaders m�tiers qui seront en charge ensuite de latteinte de ces objectifs.  Cette revue est formalis�e et document�e. [MDR-M.R.ESRS 2] - 77 (b)

La fiabilit� des donn�es quantitatives du reporting de durabilit� du Groupe est assur�e par un ensemble de proc�dures, contr�les et de responsabilit�s clairement d�finies par les cadres suivants :

Plusieurs niveaux de contr�le sont assur�s :

2.1.1.1.2�l�ments g�n�raux de m�thode RSE
Informations relatives � des circonstances particuli�res [BP-2] 

Cet �tat de durabilit� a �t� �tabli dans le cadre de la premi�re ann�e dapplication de la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD) telle que transpos�e en France par lordonnance n� 2023-1142 du 6 d�cembre 2023 et pr�par�e en application des normes europ�ennes de reporting de durabilit�, les ESRS. Cette premi�re ann�e est caract�ris�e par des incertitudes et difficult�s inh�rentes � la premi�re ann�e dapplication.

Principales estimations et incertitudes relatives aux indicateurs :

Certains indicateurs peuvent pr�senter des limites m�thodologiques du fait de labsence dharmonisation des d�finitions et l�gislations nationales/internationales (exemple : les accidents du travail) et/ou de la nature qualitative donc subjective de certaines donn�es (comme les indicateurs qualit� achat, d�marche logistique, parties prenantes et sensibilisation consommateurs).

Dans certains cas, des indicateurs peuvent �tre calcul�s en int�grant des donn�es estim�es ou faire lobjet de simplifications m�thodologiques. Le cas �ch�ant, il est demand� aux BUs de pr�ciser et de justifier la pertinence des hypoth�ses retenues pour la m�thode de calcul. Les m�thodologies de calcul sont encadr�es par les manuels de reporting de durabilit� du Groupe.

Les principales estimations concernent :

Informations non publi�es en 2024 : 

Dans cette premi�re ann�e dapplication et malgr� les efforts fournis, le Groupe a rencontr� des difficult�s dans la collecte, la consolidation et la production de certaines informations dans les d�lais impartis. Carrefour sefforce daugmenter la disponibilit� des informations requises par la CSRD. Un plan daction � 2 ans a �t� construit pour augmenter significativement la disponibilit� des informations demand�es.   

Les informations relatives aux flux de ressources entrants et sortants en ce qui concerne les produits distribu�s (ESRS E5-4 �31a, b, c et ESRS E5-5 �33a, b, c) pour lesquelles Carrefour a fait le choix de prioriser le p�rim�tre des emballages � usage unique,

Les informations relatives aux substances pr�occupantes et extr�mement pr�occupantes contenues dans les produits distribu�s (ESRS E2-5 �34).

P�rim�tre de l�tat de durabilit� : 

Le p�rim�tre est d�crit au sein de BP-1 ci-dessous ainsi que des chapitres th�matiques. Certaines informations sont incompl�tes en raison dacquisitions r�centes (Cora et Match) ou dinformations manquantes sur certaines zones g�ographiques (d�chets).

Base g�n�rale d�tablissement de l�tat de durabilit� [BP-1] 

P�riode de reporting : 

Des campagnes de reporting trimestrielles sont r�alis�es. La campagne annuelle est utilis�e pour l�tablissement de l�tat de Durabilit�. La p�riode retenue pour le reporting annuel est lann�e civile (du 1er janvier au 31 d�cembre 2024), sans modifications avec les ann�es pr�c�dentes.

Modalit�s de collecte des donn�es : 

Le syst�me mis en place est fond� sur une double remont�e dinformations permettant une collecte des donn�es qualitatives et quantitatives aupr�s des diff�rents pays et enseignes. Sur le plan qualitatif, les bonnes pratiques mises en Suvre dans les pays sont remont�es par le biais dentretiens personnalis�s (en physique si possible, en vid�oconf�rence � d�faut), ou par e-mail.

Sur le plan quantitatif :

Des contr�les automatiques des donn�es sont op�r�es dans loutil.

Modalit�s de contr�le des donn�es environnementales : 

Lapplication informatique de reporting EPM Cloud int�gre des contr�les de coh�rence automatiques afin d�viter les erreurs de saisie. Elle permet �galement dins�rer des commentaires explicatifs, facilitant ainsi le contr�le interne et laudit. Chaque responsable de reporting v�rifie les donn�es saisies, avant la consolidation au niveau du Groupe, � laide dune liste de contr�les et dastuces de contr�les pr�cis�es dans les fiches de d�finition de chaque indicateur. La Direction RSE du Groupe effectue un deuxi�me niveau de contr�le des donn�es. Les incoh�rences et erreurs relev�es sont revues avec les pays et, le cas �ch�ant, corrig�es.

Modalit�s de contr�les des donn�es sociales : 

Les donn�es sociales sont contr�l�es localement avant saisie dans loutil ressources humaines Groupe. La Direction ressources humaines du Groupe effectue un deuxi�me niveau de contr�le des donn�es. Les incoh�rences et erreurs relev�es sont revues avec les pays et, le cas �ch�ant, corrig�es.

P�rim�tre de consolidation - 5(a) et 5(b)i : 

Cet �tat de durabilit� est �tabli sur la base du p�rim�tre consolid� du Groupe Carrefour tel que pr�sent� au chapitre 6 du pr�sent document avec toutefois des exceptions d�taill�es ci-apr�s. La publication de cet �tat de durabilit� a �t� autoris�e par le Conseil dadministration en date du 19 f�vrier 2025.

Dans le cadre de lint�gration de nouvelles entit�s au sein du Groupe , un processus progressif est mis en place. Celui-ci d�bute par l�tablissement destimations, permettant une premi�re �valuation des performances, pendant que les entit�s montent en comp�tences et salignent progressivement sur les standards du Groupe. Pour lann�e 2024, la soci�t� Cora / Match a �t� acquise le 1er juillet. Le Groupe a pu int�grer les informations sociales, mais les informations environnementales seront int�gr�es en 2025. Elles repr�sentent une part non significative � l�chelle du Groupe.

P�rim�tre des politiques, objectifs et plans dactions : 

Les politiques, objectifs, et plans dactions du Groupe d�crits dans l�tat de durabilit� concernent par d�faut les 8 pays int�gr�s du Groupe, � savoir : Argentine, Belgique, Br�sil, Espagne,  France, Italie, Pologne et Roumanie. Lorsque ce nest pas le cas, le p�rim�tre est sp�cifi� directement dans la section en question. 

Pour les politiques, objectifs et plans dactions qui concernent les activit�s directes du Groupe, donc les activit�s de ses sites (magasins, entrep�ts, si�ges), le p�rim�tre nint�gre pas les franchis�s, sauf cas contraire sp�cifiquement indiqu� dans la section. Le p�rim�tre peut �galement diff�rer entre les donn�es sp�cifiques � lindice RSE Groupe, historiquement hors entrep�t, et les donn�es consolid�es Groupe. Des pr�cisions sont apport�es dans les sections concern�es.

Pour les indicateurs, le p�rim�tre est indiqu� en face de chaque indicateur dans le tableau des indicateurs, voir BP-2.

Couverture de la cha�ne de valeur - 5(c) : 

Carrefour joue un r�le central en tant que point de convergence entre les diff�rents acteurs de la cha�ne de valeur : producteurs, fournisseurs, salari�s, partenaires franchis�s, et consommateurs. Lanalyse de double mat�rialit� est r�alis�e sur lensemble des p�rim�tres de cette cha�ne, permettant didentifier et de prioriser les enjeux cl�s. Le Groupe met en Suvre des politiques et des plans daction visant � r�pondre aux d�fis identifi�s en relation avec chacune de ces parties prenantes. 

Pour les politiques, objectifs et plans dactions qui concernent les activit�s indirectes du Groupe en amont ou aval de sa cha�ne de valeur, donc les produits commercialis�s par le Groupe, le p�rim�tre inclut les marques propres et peut �galement inclure les marques nationales. En cas dexclusion, le p�rim�tre est sp�cifi� directement dans la section correspondante.

Choix des indicateurs : 

Carrefour sest dot� depuis 2003 dindicateurs associ�s � ses priorit�s strat�giques en termes de RSE. Revus au fil des ann�es, ceux-ci ont pour objectif de suivre les engagements pris en termes de performance environnementale et sociale. Chaque indicateur est choisi pour sa pertinence au regard des risques et enjeux soci�taux identifi�s par le Groupe ainsi quau regard des politiques RSE d�ploy�es. 

Indice RSE et Transition Alimentaire :

LIndice RSE et Transition Alimentaire, introduit en 2018, �value la performance de mise en Suvre des engagements RSE de Carrefour. Il fait lobjet dun suivi trimestriel et dune publication semestrielle. Cet indice couvre quatre th�matiques : (i) lapprovisionnement et la conception des produits, (ii) lactivit� des sites, (iii) limplication et la satisfaction des clients concernant la transition alimentaire et (iiii) la gestion des ressources humaines et lengagement des collaborateurs. � chacune de ces th�matiques sont associ�s plusieurs objectifs quantitatifs et leurs �ch�ances.

M�thodologie de calcul de lIndice RSE et Transition Alimentaire :

LIndice RSE et Transition Alimentaire calcule un score final qui agr�ge 17 objectifs suivant 4 axes (produits, magasins, consommateurs, et ressources humaines). Le score final est une moyenne non pond�r�e du score des 4 axes. Le score de chaque indicateur est calcul� en rapportant le r�sultat � sa cible, sur la p�riode de reporting donn�e. Il est exprim� en pourcentage. Lindicateur � engagement collaborateur ï¿½ fait exception, son score utilise la r�gle suivante : pour chaque point d�cart par rapport � la cible de 7,5/10 (soit 75/100, � la hausse ou � la baisse), le score de lindice varie de plus ou moins 4 points. Les donn�es et le calcul sont revus par des auditeurs externes.

Evolution de lIndice RSE et Transition Alimentaire :

En 2021, le Groupe a r�vis� lindice RSE et a r�dig� des r�gles dachat sur les sujets environnementaux et sociaux qui lui sont prioritaires. Suite � ce travail, de nouveaux indicateurs ont �t� d�finis. En 2023, une nouvelle r�vision a eu lieu en phase avec le nouveau Plan Strat�gique Carrefour 2026. 

Nouveaux indicateurs d�velopp�s pour r�pondre aux exigences des ESRS :

De nouveaux indicateurs ont �t� d�finis et ajout�s au reporting en 2024 pour r�pondre aux exigences des diff�rents ESRS. 

Pour les indicateurs concernant les achats non marchands (exemple : publications commerciales), les consommations des magasins ouverts en cours dann�e ainsi que des magasins franchis�s peuvent �tre incluses. Le nombre de m�tres carr�s de surface de vente concerne les magasins ouverts pendant lensemble de la p�riode de reporting et ninclut pas les surfaces des r�serves, des laboratoires ou de la galerie commerciale le cas �ch�ant. 

Ces m�mes r�gles sappliquent pour le p�rim�tre et les indicateurs environnementaux des Installations Class�es pour la Protection de lEnvironnement (ICPE) soumises � autorisation dans les magasins et autres sites.

Le p�rim�tre concerne les magasins int�gr�s ouverts et op�r�s sous une enseigne du Groupe pendant lensemble de la p�riode de reporting. Le p�rim�tre exclut les consommations des activit�s hors Groupe, du transport de personnes, des entrep�ts, des magasins franchis�s, des si�ges et autres bureaux administratifs. Pour certains indicateurs, les entrep�ts sont inclus, linclusion est alors pr�cis�e par une note sous les tableaux dindicateurs (exemple : gaspillage alimentaire). En cas de cession ou de fermeture dune BU pendant la p�riode de reporting, celleci est exclue.

Pour les indicateurs concernant les achats non marchands (exemple : publications commerciales), les consommations des magasins ouverts en cours dann�e ainsi que des magasins franchis�s peuvent �tre incluses.

Le nombre de m�tres carr�s de surface de vente concerne les magasins ouverts pendant lensemble de la p�riode de reporting et ninclut pas les surfaces des r�serves, des laboratoires ou de la galerie commerciale le cas �ch�ant.

Ces m�mes r�gles sappliquent pour le p�rim�tre et les indicateurs environnementaux des Installations Class�es pour la Protection de lEnvironnement (ICPE) soumises � autorisation dans les magasins et autres sites.

Le p�rim�tre concerne les ventes de produits sous enseigne Carrefour, sans distinction de statut franchis�/int�gr�, ou de format (magasins, Drive, e-commerce).

Le p�rim�tre sapplique � toutes les BUs du Groupe ainsi que les si�ges. En cas de cession ou de fermeture dune BU pendant la p�riode de reporting, celle-ci est exclue. Le p�rim�tre  inclut Carrefour Banque et Carrefour Property Development, entit�s comprises dans le p�rim�tre de consolidation de Carrefour SA.

D�finition des indicateurs environnementaux et sociaux de lIndice RSE et Transition Alimentaire : 

Logistique : les �missions de CO2 li�es � lactivit� logistique du Groupe prennent en compte les �missions de CO2 li�es au transport routier aval. Cet indicateur comptabilise les �missions de CO2 li�es au transport de marchandises entre les entrep�ts et les magasins. Ne sont pas prises en compte les �missions de CO2 :

Enfin, il est � noter que les trajets retours � magasins/entrep�ts ï¿½ sont pris en compte uniquement dans le cas de flottes pr�t�es � lusage exclusif de Carrefour.

Dans la grande majorit� des cas, les �missions de CO2 li�es aux transports des marchandises sont calcul�es sur la base des distances parcourues du fait de labsence de donn�es r�elles sur les consommations de carburant des prestataires et des consommations moyennes par type de camions.

Les palettes (unit�s de transport) en retour de tourn�e (backhauling, reverse) ne sont pas comptabilis�es dans le nombre de palettes prises en compte pour le transport aval.

�nergie : la quantit� d�nergie publi�e correspond � la quantit� achet�e et non � la quantit� r�ellement consomm�e pour le fioul et le gaz (15 % de l�nergie consomm�e par les magasins).

Fluides r�frig�rants : les �ventuelles fuites ayant eu lieu avant un changement d�quipements ne sont pas quantifi�es dans le reporting. Elles correspondent aux �missions g�n�r�es entre la derni�re op�ration de maintenance et le remplacement de linstallation. Limpact est peu significatif � l�chelle du Groupe du fait dun suivi r�gulier des installations et de l�talement de leurs remplacements. Il est � noter que les bilans mati�re ne sont pas syst�matiquement r�alis�s � chaque rechargement de fluide ou en fin dann�e. Certaines BUs ach�tent et stockent des fluides en avance et peuvent reporter certaines quantit�s de fluides encore stock�es en bouteille dans la consommation de lann�e dachat.

D�chets : le p�rim�tre de reporting retenu comprend les entit�s b�n�ficiant dentreprises de collecte de d�chets qui fournissent linformation quant au tonnage de d�chets �vacu�s. En r�gle g�n�rale, lorsque la collecte est r�alis�e directement par les collectivit�s locales, linformation nest pas disponible (cas pr�sent en Espagne, Italie et France). Les tonnages de d�chets �vacu�s par les collectivit�s locales peuvent donc �tre estim�s avec une m�thodologie valid�e par le Groupe. Les supermarch�s en Italie sont exclus du reporting car plus de 90/% des d�chets sont collect�s par les municipalit�s sans possibilit� destimer ces donn�es de mani�re fiable. 

Gaspillage alimentaire : pour suivre la r�duction du gaspillage alimentaire, Carrefour a choisi de publier comme indicateur le pourcentage de r�duction dintensit� du gaspillage alimentaire dune ann�e compar�e � 2016 (en kg/m2). Lintensit� de gaspillage alimentaire �tant la quantit� de gaspillage alimentaire (en kg)/Surface (en m2). Les surfaces prises en compte sont les surfaces de ventes. 

En 2023, Carrefour a fait �voluer la d�finition du gaspillage alimentaire afin de prendre en compte la d�finition recommand�e par lAdeme (Agence de la transition �cologique  Bilan du GT 1 du Pacte National de Lutte contre le Gaspillage Alimentaire, 2019) qui consid�re le gaspillage alimentaire comme �tant : � Toute nourriture destin�e � la consommation humaine qui est perdue, jet�e ou d�grad�e quelle que soit la valorisation �. Au sein des magasins Carrefour, le gaspillage alimentaire correspond � la d�marque alimentaire connue. Ce changement de d�finition engendre des modifications dans la m�thode de calcul de cet indicateur et des retraitements des donn�es historiques.

Selon les pays, deux options de suivi de lindicateur sont possibles :

Pour retraiter les donn�es historiques de 2016 selon la nouvelle d�finition, la m�thodologie destimation est la suivante :

L�cart moyen entre la nouvelle et lancienne m�thodologie est de - 22/%. Cela sexplique par lexclusion de la valorisation �nerg�tique (biom�thanisation) et par la fiabilisation des motifs de d�marque pris en compte.

� noter que les donn�es relatives � la Belgique, Atacad�o au Br�sil et Sams Club au Br�sil ne sont pas disponibles pour la baseline 2016. Ces entit�s ne sont donc pas prises en compte dans lindicateur de r�duction avec la baseline 2016 mais sont prises en compte pour calculer la r�duction du gaspillage alimentaire avec une baseline 2022.

Dons alimentaires : la correspondance utilis�e pour lensemble des pays du Groupe pour calculer le nombre d�quivalents repas offerts aux associations daide alimentaire est 1 repas = 500 g. 

Nombre de r�f�rences alimentaires de produits de la marque Carrefour Bio : le nombre de r�f�rences de produits Bio report� porte sur le nombre de r�f�rences, labellis�es par un tiers externe, identifi�es dans les marques de distributeur, dont le montant de ventes au cours de lann�e est non nul. Le nombre de r�f�rences Groupe correspond au nombre de r�f�rences Carrefour Bio propos�es � la vente dans le Groupe.

Nombre de produits Fili�res Qualit� Carrefour : la m�thodologie de comptabilisation a �t� modifi�e en 2019. Le nombre de produits FQC correspond � la somme des produits propos�s sous la d�marche FQC tout au long de lann�e tel que per�u par les clients dans lassortiment. Les r�gles suivantes sappliquent : un m�me produit sous plusieurs conditionnements diff�rents nest compt� quune fois ; en boucherie ou en poissonnerie, un m�me produit pr�sent sous diff�rentes d�coupes nest compt� quune fois ; si loffre est segment�e par race ou par vari�t�, alors une race ou une vari�t� correspond � un produit.

Produits certifi�s durables : les produits certifi�s durables revendiquent un lien v�rifi� avec la protection de lenvironnement et/ou social. Cette cat�gorie regroupe les produits bio alimentaires et non-alimentaires, les produits issus des Fili�res Qualit� Carrefour, de la P�che Responsable, du Bois et Papier Responsable, des textiles responsables (recycl�s, cachemire, laine et viscose) et les produits labellis�s Ecolabel Europ�en.

Plant-Based : Les prot�ines v�g�tales sont tous les produits qui sont des substituts directs de produits dont les principaux composants proviennent de produits dorigine animale, les autres produits v�g�tariens ou vegans identifi�s par une marque sp�cifique (ex : Carrefour Sensation, anciennement Carrefour Veggie), un label, une certification (Veggie, Vegan) ou dont le packaging y fait r�f�rence, et enfin tous les l�gumes secs (l�gumineuses � graines comestibles par lhomme) ou produits transform�s v�g�tariens � au moins 50/% de l�gumes secs (exemple : houmous)

FQC engag�es dans une d�marche agro-�cologique : cet indicateur a �t� report� pour la premi�re fois en 2022 pour la France uniquement. La m�thodologie est en cours de d�ploiement dans les autres pays. Une Fili�re Qualit� Carrefour est engag�e dans une d�marche agro-�cologique si tous les fournisseurs de cette fili�re sont eux-m�mes engag�s. Un fournisseur FQC est consid�r� comme engag� dans une d�marche agro�cologique sil comporte au moins un producteur pilote de la d�marche agro�cologique. Une fili�re dite agro�cologique est une fili�re portant un message diff�renciant communiqu� au client cultiv� sans -ides et qui engage ses fournisseurs � supprimer tout ou une partie des pesticides de synth�se en culture mais �galement � travailler sur la pr�servation des sols et de la biodiversit�. 

P�che durable : Les produits de p�che durable identifi�s comme responsables sont les suivants : produits ASC (Aquaculture Stewardship Council), produits MSC (Marine Stewardship Council), produits BIO, produits Fili�re Qualit� Carrefour, les esp�ces de la liste verte (esp�ces responsables), produits issus dune d�marche p�che durable/�levage responsable dont la cr�dibilit� est confirm�e par les parties prenantes et valid�e par la RSE Groupe, Produits issus de p�cheries ayant mis en place un projet dam�lioration local (ou FIP - Fisheries Improvement Project) �valu� cr�dible (exclut pour le thon) dans lannexe 7. Pour les conserves de thon, les crit�res de durabilit� sont mentionn�s dans lannexe 6 (MSC sans dispositif de concentration de poissons et p�ch�s � la canne).

Agriculture durable : La strat�gie de Carrefour pour d�velopper lagriculture durable repose sur deux piliers : le d�veloppement de son offre de produits biologiques et le d�veloppement de lagro�cologie au travers de ses Fili�res Qualit� Carrefour.

Soja : Cet indicateur concerne le soja contenu dans les produits bruts frais et surgel�s (hors charcuterie) des cat�gories : poulet, dinde, porc, bSuf, veau, agneau, saumon, oeufs, lait et viandes hach�es. Cest un indicateur de moyen, il repose sur un engagement du fournisseur via un contrat. 

Soja durable : Un soja certifi� non d�forest� avec tra�abilit� compl�te. Carrefour reconna�t les certifications Proterra, RTRS au niveau s�gr�g� a minima, Danau soy et Europe Soy. Un soja issu dune production locale non d�forest�e (ex : la fili�re sojalim en France, les productions locales de soja en Europe etc.). Un soja issu dune r�gion sans risque de d�forestation (voir r�gles dachat pour la transition alimentaire). Un soja issu dune r�gion � risque o� un plan de progr�s a �t� contractualis� avec les producteurs via un projet terrain type Cerrado compensation mechanism valid� par les parties prenantes.

Huile de palme : Carrefour garantit que 100/% de ses approvisionnements en huile de palme soient conformes � ses engagements for�t responsable (cest-�-dire POIG, RSPO IP, RSPO S�gr�g� ou RSPO Mass Balance). Les d�riv�s dhuile de palme utilis�s en droguerie, parfumerie et hygi�ne sont exclus du p�rim�tre.

BSuf br�silien : le pourcentage de bSuf br�silien g�o-r�f�renc� est calcul� sur la base du nombre de fournisseurs de rang 2 g�o-r�f�renc�s. Les fournisseurs de rang 2 correspondent aux fermes qui fournissent les abattoirs. On notera que la cha�ne dapprovisionnement du boeuf br�silien est complexe et peut compter jusqu� 7 �tapes. 

Traders : Un trader est un acteur amont de la cha�ne de valeur de Carrefour n�gociant l'achat et la vente des mati�res premi�res agricoles.

Communaut� client : Une communaut� de clients est un groupe de consommateurs engag�s qui peuvent �changer des id�es, partager les actions identifi�es en magasin (Carrefour et concurrence), effectuer une veille sur les sujets de transition alimentaire et o� nous pouvons relayer nos actions, recueillir les avis et les attentes des consommateurs. 

Cette communaut� se r�unit de plusieurs fa�ons : r�unions hebdomadaire de partage d'information, r�unions mensuelles d�di�es � la rencontre avec des fournisseurs, �v�nements physiques (2 fois par an), fil de conversation sur WhatsApp.

Bien-�tre animal  audit abattoirs : Les audits bien-�tre animal concernent les animaux terrestres suivants : agneau, boeuf, porc, veau, volaille. Les audits des abattoirs peuvent �tre (i) des audits r�alis�s par des responsables Qualit� Carrefour (form�s � la th�matique du bien-�tre animal) incluant des crit�res en lien avec le bien-�tre animal (liste de v�rification propos�e par le Groupe) ou (ii) des audits externes r�alis�s par un organisme tiers sur la base dun r�f�rentiel bien-�tre animal (certification) ou sur la base de la liste de v�rification propos�e par Carrefour.

Transparence : Nombre desp�ces avec un dispositif dinformation aux consommateurs du mode d�levage. Les esp�ces concern�es sont le veau, le porc, le bSuf (viande), le bSuf (lait), les Sufs et le poulet.

Packaging : Carrefour entend r�duire les quantit�s demballages de 20 000 tonnes dont a minima 15 000 tonnes de plastique � horizon 2025. Carrefour priorise la suppression demballages plastiques dans le calcul de cet indicateur. Lengagement de Carrefour porte �galement sur la suppression de plastiques � usage unique tel que le pr�conise la Directive sur les plastiques � usage unique (https://eur-lex.europa.eu/eli/dir/2019/904/oj). Les poids demballages �conomis�s sont calcul�s sur la base du poids de plastique supprim� dans le nouvel emballage par rapport � lancien emballage, ou au diff�rentiel de poids de lemballage avant / apr�s pour les autres mat�riaux. 

Producteurs partenaires : Cet indicateur recense le nombre de partenaires producteurs (ou fournisseurs si la tra�abilit� au producteur nest pas disponible) avec lesquels Carrefour a un contrat sp�cifique. Carrefour recense ses producteurs partenaires en Agriculture Biologique, en Fili�res Qualit� Carrefour, ses producteurs partenaires r�gionaux, ses producteurs partenaires locaux, ainsi que ces producteurs partenaires dautres d�marches collectives. Pour cela, plusieurs crit�res doivent �tre respect�s selon les partenariats :

Les �tudes clients sont r�alis�es dans tous les pays et formats du Groupe par un organisme d�tude interne au groupe Carrefour, pr�sent dans tous les pays. Ces �tudes sont r�alis�es mensuellement sur des �chantillons clients repr�sentatifs.

Act for Food : lindicateur suit le pourcentage de consommateurs r�pondant oui � la question suivante : � Carrefour vous aide-t-il � avoir une alimentation saine et responsable ? ï¿½. Cette question a �t� mise � jour en septembre 2023. Exceptionnellement en 2023, les r�sultats portent donc sur quatre mois (de septembre � d�cembre) et non sur une ann�e compl�te. Les r�sultats seront communiqu�s sur une ann�e compl�te d�s 2024. Les r�sultats sont issus de sondage panel de consommateurs dont les r�sultats sont moyenn�s au prorata des r�ponses obtenues sur le CA par format / pays. En 2023 le p�rim�tre correspond � 99/% du chiffre daffaires consolid�, les supermarch�s en Pologne �tant exclus.

Nutrition : lindicateur suit la r�duction de sel et de sucre au sein des produits de marque Carrefour. Les �conomies li�es � une reformulation de recette ne sont comptabilis�es que lann�e N de reformulation. Aussi, lensemble des volumes de lann�e N sont consid�r�s dans le calcul de l�conomie de lann�e N, ind�pendamment de la date de reformulation. Les �conomies locales de sel et de sucre li�es aux produits import�s de France ont �t� volontairement minimis�es de lordre de -40/%

�galit� femmes-hommes : les Directeurs Ex�cutifs constituent une nouvelle cat�gorie de postes cr��e en 2021 parmi les Directeurs seniors et composent le TOP 200 du Groupe. Cet indicateur suit le pourcentage de femmes pr�sentes dans le top 200 du Groupe.

Formation : cet indicateur tient compte du nombre moyen de salari�s ayant effectu� au moins 4 heures de formation au cours de lann�e par rapport � leffectif moyen du Groupe.

Handicap : nombre de collaborateurs qui souffrent dun handicap reconnu conform�ment � la l�gislation en vigueur dans chacun des pays, rapport � leffectif total.

Effectifs fin de p�riode : sont pris en compte les collaborateurs li�s � lentreprise par un contrat de travail (hors stagiaires, VIE, emplois temporaires, et contrats suspendus) pr�sents � leffectif au 31 d�cembre.

Accidents du travail : depuis 2020, les taux de fr�quence et de gravit� sont calcul�s sur les heures travaill�es r�elles (et non plus th�oriques).

Embauches : les embauches des contrats �tudiants de la Belgique ne sont pas prises en compte.

2.1.1.2Outils sp�cifiques d�velopp�s par le Groupe pour collaborer avec ses parties prenantes

 Int�r�ts et point de vue des parties prenantes [SBM-2] 

M�thode de transformation des pratiques en relation avec les parties prenantes 

La d�marche du Groupe mise en oeuvre pour mener une transformation durable sappuie sur une collaboration �troite avec les parties prenantes et repose sur les principes suivants :

Pour mettre en Suvre concr�tement cette m�thode de travail avec ses parties prenantes, le Groupe a d�velopp� des outils adapt�s pour mobiliser chacune dentre elles. Ces outils sont transverses � diff�rents enjeux de durabilit�, et les diff�rentes sections th�matiques du rapport de durabilit� y font r�f�rence.

Outils de mobilisation des clients :

La mobilisation des clients est le levier principal de transformation des modes de consommation mais aussi le plus complexe � mettre en Suvre. Pour transformer les modes de consommation, Carrefour propose en magasin des produits et des solutions afin de promouvoir une consommation responsable. Carrefour sefforce depuis quelques ann�es � d�ployer une strat�gie RSE au sein de son r�seau de magasins. Le Groupe a notamment pour objectif de d�velopper une communaut� active de consommateurs par pays. Cet objectif est int�gr� � lIndice RSE et Transition Alimentaire (voir section 1.8.3). 

Outils de mobilisation des fournisseurs et prestataires : 

Carrefour entretient des relations structur�es avec ses fournisseurs et partenaires � travers des d�marches collectives et individuelles, visant � renforcer les engagements en mati�re de responsabilit� soci�tale et environnementale.

Outils de d�ploiement des exigences du Groupe pour ses approvisionnements : les r�gles dachat pour la transition alimentaire 

Carrefour a �crit et d�ploy� dans tous les pays des r�gles dachat en mati�re de transition alimentaire. Ces r�gles constituent un ensemble de mesures de pr�vention � mettre en Suvre dans les achats pour limiter les risques sociaux et environnementaux.

Il existe 11 r�gles dachat pour la RSE et la transition alimentaire au niveau du Groupe qui int�grent des exigences sociales, environnementales et �thiques ainsi que des objectifs RSE. Elles pr�voient notamment :

Elles sont � destination des �quipes marchandises et achats non marchands des pays int�gr�s et encadrent la conformit� sociale et environnementale en coh�rence avec les objectifs de la transition alimentaire des produits actuels et futurs. Sont ainsi concern�s par les r�gles dachat :

La mise en application de ces r�gles et leurs �volutions sont soumises au Comit� des r�gles dachat pour la transition alimentaire. Actualis�es chaque ann�e, ces r�gles sappliquent � toutes les entit�s du Groupe et � tous les pays de production en fonction de leur niveau de risque. Elles sont traduites dans toutes les langues du Groupe et diffus�es � lensemble des pays du Groupe. Elles constituent le socle commun pour les achats de Carrefour.

Dans chaque pays, les �quipes marchandises du Groupe ont la charge de lapplication des r�gles dachat et de la mise en Suvre des politiques de Carrefour. Elles d�finissent un plan de d�ploiement adapt� au contexte local et suivent sa mise en place. Les �quipes RSE Groupe et locales accompagnent leur mise en Suvre ;

Les Directions qualit� des pays interviennent en support, apportant lexpertise et la coordination n�cessaire au d�ploiement des objectifs. Elles assurent au quotidien lex�cution des r�gles dachat � travers la v�rification de la conformit� des produits aux marques de Carrefour, et sassurent �galement de la conformit� des pratiques dachat avec la r�glementation en vigueur, conjointement avec la Direction juridique du pays.

Les �quipes dapprovisionement locales ont la charge de la r�alisation des contr�les et de laccompagnement des fournisseurs sur le terrain. Carrefour poss�de notamment des bureaux locaux (Carrefour Global Sourcing) en charge de lapprovisionnement des produits non-alimentaires (textile, bazar, EPCS) dans les pays � risque.

Outils de mobilisation des franchis�s dans la d�marche RSE et Transition alimentaire du Groupe

La franchise repr�sente 77 % du parc de magasins, 43 % des surfaces de vente sous enseigne et 37 % du chiffre daffaires sous enseigne. Les magasins franchis�s correspondent principalement � des petits formats. Deux types de franchis�s sont � distinguer au sein du Groupe : les magasins franchis�s dans les 8 pays dans lesquels le Groupe op�re et les magasins franchis�s des partenaires internationaux.

Une coordination d�di�e pour aligner les strat�gies RSE des partenaires franchis�s :

La mobilisation des magasins franchis�s des partenaires internationaux dans la d�marche RSE de Carrefour est assur�e par lentit� Carrefour Partenariat International (CPI). En 2024, Carrefour sest dot� dun coordinateur RSE d�di� au p�rim�tre de la franchise. Celui-ci assure une coordination fluide entre Carrefour Partenariat International (CPI) et la Direction de lengagement du Groupe. Il accompagne les strat�gies et projets en mati�re de responsabilit� soci�tale des entreprises (RSE) des 18 partenaires de la franchise internationale de Carrefour. Pour promouvoir la RSE et la transition alimentaire au sein de lactivit� de ses partenaires franchis�s internationaux, Carrefour met en place laccompagnement suivant :

Une feuille de route structur�e pour harmoniser les priorit�s :

Une feuille de route RSE a �t� �labor�e pour aligner les partenaires autour de six axes prioritaires strat�giques :

Ces th�matiques sont suivies de fa�on individuelle pour chaque partenaire via des �changes bimestriels et font lobjet dune revue annuelle. La flexibilit� du dispositif permet �galement de r�pondre aux besoins sp�cifiques des partenaires franchis�s et aux priorit�s du groupe Carrefour. Les revues strat�gies annuelles r�unissent la Direction des partenaires internationaux, la Direction RSE de Carrefour et les dirigeants des partenaires franchis�s dautre part, et permettent de d�finir des priorit�s strat�giques avec chaque partenaire.

Il est � noter que les partenaires internationaux sont ind�pendants dans la d�finition de leurs politiques RSE. Ils peuvent transmettre des donn�es relatives � lactivit� des magasins sur une base volontaire.

Renforcement des engagements contractuels :

Une dynamique collaborative : CSR Learning Expedition

Carrefour a constitu� un r�seau de correspondants RSE au sein des organisations de ses diff�rents partenaires franchis�s internationaux. � travers ce r�seau, le Groupe partage des r�gles, des bonnes pratiques, des solutions innovantes, des projets et des concepts que les franchis�s peuvent mettre en Suvre sur une base volontaire. En 2023, Carrefour a organis� une CSR Learning Expedition � destination de ses partenaires franchis�s internationaux. Des partenaires franchis�s de plus de 7 pays et territoires �taient pr�sents. Ce s�minaire dune semaine avait pour but de :

Panels parties prenantes et m�canismes dalerte

Carrefour travaille en relation �troite avec les parties prenantes via la mise en place de diff�rents m�canismes :

Gr�ce � ces diff�rents outils, le Groupe prend en compte les int�r�ts des parties prenantes lors de la d�finition des politiques r�pondant aux Impacts, Risques et Opportunit�s (IROs). Les politiques du Groupe sont partag�es aux parties prenantes au travers de diff�rents supports publics (ex. : Document dEnregistrement Universel, rapport th�matique du groupe Carrefour), de documents officiels partag�s avec les parties prenantes avec lesquelles Carrefour a une relation commerciale �tablie (ex. : Charte Ethique Fournisseurs, Code Ethique, etc.), de groupes de travail (ex. : Pacte Transition Alimentaire), panels et conventions organis�es r�guli�rement. Limplication des parties prenantes dans la d�finition des politiques et plans daction r�pondant aux IROs est pr�sent�e sp�cifiquement au sein de la sous-section Impacts, Risques et Opportunit�s de chaque section th�matique du pr�sent chapitre.

2.1.1.3D�claration en termes de diligence raisonnable [GOV-4]

Suite � lidentification des alertes, un processus de diligence raisonnable est appliqu�. A titre indicatif :

Tableau 1 : D�claration en termes de diligence raisonnable

El�ments essentiels � la diligence raisonnable

Paragraphe dans l�tat de durabilit�

Int�grer la diligence raisonnable dans la gouvernance, la strat�gie et le mod�le �conomique

ESRS 2 GOV-2 : Informations transmises aux organes dadministration, de direction
et de surveillance de lentreprise et enjeux de durabilit� trait�s par ces organes

 

ESRS 2 GOV-3 : Int�gration des performances en mati�re de durabilit� dans les m�canismes dincitation

 

ESRS 2 SBM-3 : Impacts, risques et opportunit�s mat�riels et leurs interactions avec la strat�gie et le mod�le �conomique.

Collaborer avec les parties int�ress�es concern�es � toutes les �tapes de la diligence raisonnable

ESRS 2 GOV-2 : Informations transmises aux organes dadministration, de direction
et de surveillance de lentreprise et enjeux de durabilit� trait�s par ces organes

 

ESRS 2 IRO-1 : voir la section parties prenantes des ESRS E1, E2, E3, E4, E5, S1, S2, S3, S4 et G1.

 

ESRS 2 MDR-P - SBM-2 : Int�r�ts et points de vue des parties prenantes + ESRS th�matique : tenir compte des diff�rentes �tapes et finalit�s du dialogue avec les parties prenantes tout au long du processus de vigilance raisonnable

Identifier et �valuer les incidences n�gatives

ESRS 2 IRO-1 : voir la section parties prenantes des ESRS E1, E2, E3, E4, E5, S1, S2, S3, S4 et G1.

 

ESRS 2 SBM-3 : Impacts, risques et opportunit�s mat�riels et leur interaction avec la strat�gie et le mod�le �conomique

Prendre des mesures pour rem�dier � ces incidences n�gatives

ESRS 2 MDR-P et MDR-A : voir les politiques et actions des ESRS E1, E2, E3, E4, E5, S1, S2, S3, S4 et G1.

Suivre lefficacit� de ses efforts et communiquer

ESRS 2 MDR-M et ESRS 2 MDR-T : voir les sections cibles et indicateurs de performances des ESRS E1, E2, E3, E4, E5, S1, S2, S3, S4 et G1.

 

Enfin, Carrefour utilise des outils danalyse et de dialogue permettant didentifier les enjeux mat�riels, de d�finir ses politiques et plans daction dans une logique dam�lioration continue. Cette d�marche sinscrit �galement dans le cadre du devoir de vigilance. Les actions entreprises sont align�es entre la CSRD et le devoir de vigilance (voir Plan de vigilance, section 2.2).

2.1.1.4Analyse des risques, impacts et opportunit�s

2.1.1.4.1Description des processusdidentification et d�valuation des impacts, risques et opportunit�s mat�riels [IRO-1]
Processus g�n�ral et gouvernance

Dans un premier temps, les Directions RSE, Risques et Finance ont proc�d� � la d�finition de lunivers des impacts, risques et opportunit�s. Plusieurs ateliers ont �t� r�alis�s pour d�finir les 42/enjeux de lanalyse de double mat�rialit�, en prenant en compte lunivers des risques du Groupe et la cartographie des risques du devoir de vigilance. La liste de ces enjeux est � retrouver dans la section suivante 2.1.1.4.2 R�sultats de lanalyse de double mat�rialit� [IRO-2].

En plus daligner lunivers des enjeux, les m�thodologies ont �galement �taient align�es entre les 3 exercices (CSRD, devoir de vigilance et analyse des risques Groupe), pour garantir une coh�rence dans la notation des enjeux. Pour chacun de ces 42/enjeux, des impacts, risques et opportunit�s ont �t� identifi�s � partir des contributions d'experts internes et externes ainsi que des connaissances issues des �tudes et de l'analyse de mat�rialit� pr�c�dente r�alis�es par le Groupe. Cette analyse est aliment�e par le dialogue constant que Carrefour entreprend avec ses parties prenantes, ce dialogue est d�taill� ci-dessus.

Dans un second temps, des ateliers ont �t� r�alis�s avec la Direction RSE, la Direction Financi�re et les Directions Op�rationnelles afin de r�aliser les cotations des impacts, risques et opportunit�s associ�s.

Lanalyse de double mat�rialit� a �t� revue successivement par :

P�rim�tre de lanalyse

L'analyse de double mat�rialit� couvre les filiales consolid�es au sein du Groupe Carrefour, pour chacun des enjeux inclus dans lunivers pr�par�s pour la CSRD. Lanalyse sest donc port�e sur les risques et opportunit�s et impacts positifs et n�gatifs au sein de la cha�ne de valeur de Carrefour (amont, op�rations propres, franchises et aval) et des parties prenantes de la Soci�t� pouvant �tre affect�es par les activit�s de Carrefour directement et indirectement. Le Groupe a pris en compte les horizons temporels d�crits ci-dessous : 

Ces horizons de temps sont valables pour lensemble des informations d�crites dans l�tat de durabilit� [BP-2].

M�thodologie d�valuation

La CSRD exige danalyser chaque enjeu selon deux axes :

La m�thode d�valuation repose sur les crit�res et les processus suivants : 

Mat�rialit� financi�re (sur Carrefour) : elle  a �t� d�termin�e lors dateliers de cotation avec les �quipes finance, RSE et les experts m�tiers du Groupe Carrefour. Lorsquune �tude �tait disponible (ex : analyse sur les risques climatiques), elle a �t� utilis�e comme base de discussion avec les experts. La grille d�valuation utilis�e pour coter la mat�rialit� financi�re (en termes de risques et dopportunit�s bruts) est celle utilis�e par la Direction risques pour �valuer les  risques Groupe (cf. Chapitre 4). Elle prend en compte :

Mat�rialit� dimpact (sur lexterne) : elle a �t� �valu�e en collaboration avec un cabinet externe, sappuyant sur des bases de donn�es et des rapports scientifiques externes ainsi que sur des cartographies d�j� r�alis�es � l�chelle de Carrefour. Les cotations s'appuient ainsi principalement sur des sources externes pour prendre au mieux en compte les retours des parties prenantes du Groupe. La grille d�valuation utilis�e pour coter les impacts a �t� d�finie par la direction RSE. Elle prend en compte : 

D�finition et gestion des IROs mat�riels

Les cotations de lensemble des IROs ont permis didentifier ceux qui �taient mat�riels pour le Groupe et ainsi de d�finir les enjeux, li�s aux IROs, mat�riels pour le Groupe. Ces enjeux sont list�s dans le tableau ci-dessous dans la section 2.1.1.4.2 R�sultats de lanalyse de double mat�rialit� [IRO-2]

Les IROs mat�riels sont pr�sent�s dans les tableaux : liste des impacts, risques et opportunit�s mat�riels, pr�sents dans chaque section du rapport, int�grant leur localisation dans la cha�ne de valeur [SBM-3]. Lidentification de ces IROs est d�crite ci-dessus.

Les options de gestion des impacts et des risques sont analys�es dans le but de d�finir les mesures de mitigation ad�quates. De m�me, Carrefour �value les opportunit�s prioritaires pour identifier les plans dactions � mettre en place.

Afin de piloter les plans dactions relatifs aux diff�rents impacts, risques et opportunit�s identifi�s, le Groupe a d�fini diff�rents axes de pilotage pour lesquels une gouvernance sp�cifique est mise en place, impliquant les Directions concern�es. Les axes de pilotage correspondent aux sections du rapports et sont donc pr�sent�s dans les tableaux : Liste des impacts, risques et opportunit�s mat�riels, pr�sents dans chaque section de l�tat de durabilit�.

Pour lensemble des axes de pilotage, Carrefour met en place un suivi permettant de renforcer la gouvernance, de d�finir des politiques, des objectifs, des plans dactions et ressources associ�es, et des indicateurs de performances.

2.1.1.4.2R�sultats de lanalyse de double mat�rialit� 

Tableau 2 : liste des enjeux identifi�s comme mat�riel suite � lanalyse de double mat�rialit�

E1  Climat

Att�nuation du changement climatique

Enjeu mat�riel

Adaptation au changement climatique

Enjeu mat�riel

�nergie

Enjeu mat�riel

E2  Pollution

Pollution de lair

Enjeu mat�riel

Pollution de leau

Enjeu mat�riel

Pollution des sols

Enjeu mat�riel

Pollution des organismes vivants et des ressources alimentaires

Enjeu mat�riel

Substances pr�occupantes et tr�s pr�occupantes

Enjeu mat�riel

Microplastiques

Enjeu mat�riel

E3  Eau ressources marines

Consommation deau

Enjeu mat�riel

Consommation des ressources marines

Enjeu mat�riel

E4  Biodiversit� et �cosyst�mes

Perte de biodiversit� et d�pendances aux �cosyst�mes

Enjeu mat�riel

D�forestation et changement daffectation des sols

Enjeu mat�riel

Impacts sur l�tat des esp�ces

Enjeu non mat�riel

E5  Utilisation des ressources et �conomie circulaire

�co-conception et circularit� des ressources

Enjeu mat�riel

Gaspillage et gestion des d�chets

Enjeu mat�riel

S1  Effectifs propres & S2  Travailleurs 
de la cha�ne de valeur

Conditions de travail ad�quates

Enjeu mat�riel

Salaires d�cents

Enjeu mat�riel

Climat social interne

Enjeu mat�riel

Sant� s�curit� au travail

Enjeu mat�riel

�galit� de traitement et de chances pour tous

Enjeu mat�riel

Formation et d�veloppement des comp�tences

Enjeu mat�riel

Attraction des collaborateurs

Enjeu non mat�riel

Travail des enfants

Enjeu mat�riel

Travail forc�

Enjeu mat�riel

Travail ill�gal

Enjeu mat�riel

S3  Communaut�s affect�es

Droits �conomiques, sociaux et culturels

Enjeu non mat�riel

Droits civils et politiques

Enjeu non mat�riel

Droits particuliers des communaut�s autochtones

Enjeu mat�riel

S4  Consommateurs et clients finaux

Information des consommateurs

Enjeu mat�riel

Qualit�, conformit� des produits et s�curit� des consommateurs

Enjeu mat�riel

Int�grit� physique et morale des clients

Enjeu mat�riel

Accessibilit� et inclusion sociale

Enjeu mat�riel

Acc�s � une alimentation de qualit� nutritionnelle et abordable

Enjeu mat�riel

G1  Conduite des affaires

Culture dentreprise et sens dans le travail accompli

Enjeu non mat�riel

Protection des lanceurs dalerte

Enjeu non mat�riel

Bien-�tre animal

Enjeu mat�riel

Engagement politique et activit�s de lobbying

Enjeu mat�riel

S�lection et Relations fournisseurs/franchis�s

Enjeu mat�riel

Corruption

Enjeu mat�riel

Vie priv�e et donn�es personnelles

Enjeu mat�riel

Pratiques commerciales loyales

Enjeu non mat�riel

Exigences de publication couvertes par l�tat de durabilit� [IRO-2] 

Tableau 3 : Exigences de publication auxquelles Carrefour est soumis

 

Section du rapport

ESRS 2

 

BP-1 : Base g�n�rale d�tablissement des d�clarations relatives � la durabilit�

2.1.1.1 Informations g�n�rales

2.1.1.1.2 El�ments g�n�raux de m�thode RSE

BP-2 : Publication dinformations relatives � des circonstances particuli�res

2.1.1.1 Informations g�n�rales

2.1.1.1.1 Gouvernance

2.1.1.1.2 El�ments g�n�raux de m�thode RSE

GOV-1 : Le r�le des organes dadministration, de direction et de surveillance

2.1.1.1 Informations g�n�rales

2.1.1.1.1 Gouvernance

GOV-2 : Informations transmises aux organes dadministration, de direction et de surveillance de lentreprise et questions de durabilit� trait�es par ces organes

2.1.1.1 Informations g�n�rales

2.1.1.1.1 Gouvernance

GOV-3 : Int�gration des r�sultats en mati�re de durabilit� dans les syst�mes dincitation

Chapitre 1 : Pr�sentation du Groupe

1.8.3 Performance extra financi�res

Chapitre 2

2.1.1.1.1 Gouvernance

GOV-4 : D�claration sur la diligence raisonnable

2.1.1.1 Informations g�n�rales

2.1.1.3 D�claration en termes de diligence raisonnable

GOV-5 : Gestion des risques et contr�les internes de linformation en mati�re de durabilit�

2.1.1.1 Informations g�n�rales

2.1.1.1.1 Gouvernance

Chapitre 4 : Gestion des risques et contr�le interne

4.1 Gestion des risques

4.2 Dispositif de contr�le interne

SBM-1 : Strat�gie, mod�le �conomique et cha�ne de valeur

Chapitre 1 : Pr�sentation du Groupe

1.1 Profil du Groupe - r�sum� op�rationnel

1.3 Strat�gie & avanc�es - le plan Carrefour 2026

1.4 Mod�le d'affaires - parties prenantes et activit�s

SBM-2 : Int�r�ts et points de vue des parties int�ress�es

Chapitre 1

1.1.4 Lhistoire du Groupe 

1.8.3 Synth�se des performances extra-financi�res 2024

2.1.1.1 Informations g�n�rales

2.1.1.1.2 El�ments g�n�raux de m�thode RSE

2.1.1.2 Outils sp�cifiques d�velopp�s par le groupe pour collaborer avec ses parties prenantes

SBM-3 : Incidences, risques et opportunit�s importants et leur lien avec la strat�gie et le mod�le �conomique

2.1.1.4 Analyse des risques, impacts et opportunit�s

2.1.1.4.2 R�sultats de lanalyse de double mat�rialit�

IRO-1 : Description des proc�dures didentification et d�valuation des incidences, risques et opportunit�s importants

2.1.1.4 Analyse des risques, impacts et opportunit�s

2.1.1.4.1 Proc�dures didentification et d�valuation des impacts, risques et opportunit�

IRO-2 : Exigences de publication au titre des ESRS couvertes par la d�claration relative � la durabilit� de lentreprise

2.1.1.4 Analyse des risques, impacts et opportunit�s

2.1.1.4.2 R�sultats de lanalyse de double mat�rialit�

E1 - Changement climatique

E1.1 Plan de transition pour l'att�nuation du changement climatique

2.1.2.1.2. R�duire les �missions de gaz � effet de serre des magasins int�gr�s (scope 1&2)

2.1.2.1.2.1 Politiques et cibles

2.1.2.1.3. R�duire les �missions de gaz � effet de serre du scope 3

2.1.2.1.3.1 Politiques et cibles

E1.2 - Politiques relatives � l'att�nuation du changement climatique et � l'adaptation � celui-ci

2.1.2.1.2. R�duire les �missions de gaz � effet de serre des magasins int�gr�s (scope 1&2)

2.1.2.1.2.1 Politiques et cibles

2.1.2.1.3. R�duire les �missions de gaz � effet de serre du scope 3

2.1.2.1.3.1 Politiques et cibles

2.1.2.1.4. Adapter les sites au changement climatique

2.1.2.1.4.1 Politiques et cibles

2.1.2.1.5. Adapter les produits et les fili�res d'approvisionnement au changement climatique

2.1.2.1.5.1 Politiques et cibles

E1.3 - Actions et ressources en relation avec les politiques de lutte contre le changement climatique

2.1.2.1.2. R�duire les �missions de gaz � effet de serre des magasins int�gr�s (scope 1&2)

2.1.2.1.2.3 Plans d'actions

2.1.2.1.3. R�duire les �missions de gaz � effet de serre du scope 3

2.1.2.1.3.3 Plans d'actions

2.1.2.1.4. Adapter les sites au changement climatique

2.1.2.1.4.3 Plans d'actions

2.1.2.1.5. Adapter les produits et les fili�res d'approvisionnement au changement climatique

2.1.2.1.5.3 Plans d'actions

E1.4 - Objectifs li�s � l'att�nuation du changement climatique et � l'adaptation � celui-ci

2.1.2.1.2. R�duire les �missions de gaz � effet de serre des magasins int�gr�s (scope 1&2)

2.1.2.1.2.1 Politiques et cibles

2.1.2.1.3. R�duire les �missions de gaz � effet de serre du scope 3

2.1.2.1.3.1 Politiques et cibles

2.1.2.1.4. Adapter les sites au changement climatique

2.1.2.1.4.1 Politiques et cibles

2.1.2.1.5. Adapter les produits et les fili�res d'approvisionnement au changement climatique

2.1.2.1.5.1 Politiques et cibles

E1.5 - Consommation d'�nergie et mix �nerg�tique

2.1.2.1.2. R�duire les �missions de gaz � effet de serre des magasins int�gr�s (scope 1&2)

2.1.2.1.2.2 Indicateurs et performances

E1.6 - �missions brutes de GES des champs d'application 1, 2, 3 et total

2.1.2.1.3. R�duire les �missions de gaz � effet de serre du scope 3

2.1.2.1.3.2 Indicateurs et performances

E1.7 - �missions brutes de GES des champs d'application 1, 2, 3 et total via les cr�dits carbone

NA

E1.8 - Prix interne du carbone

NA

E1.9 - Effets financiers anticip�s des risques physiques et de transition importants et des opportunit�s potentielles li�es au climat

Phase-in

E2 - Pollution

E2.1 - Politiques relatives � la pollution

2.2.2.2.2 R�duire les pollutions li�es aux produits vendus

2.2.2.2.2.1 Politiques et cibles

2.2.2.2.3 R�duire les pollutions li�es � la vente de carburant

2.2.2.2.3.1 Politiques et cibles

E2.2 - Actions et ressources relatives � la pollution

2.2.2.2.2 R�duire les pollutions li�es aux produits vendus

2.2.2.2.2.3 Plans d'actions

2.2.2.2.3 R�duire les pollutions li�es � la vente de carburant

2.2.2.2.3.3 Plans d'actions

E2.3 - Objectifs li�s � la pollution

2.2.2.2.2 R�duire les pollutions li�es aux produits vendus

2.2.2.2.2.1 Politiques et cibles

2.2.2.2.3 R�duire les pollutions li�es � la vente de carburant

2.2.2.2.3.1 Politiques et cibles

E2.4 - Pollution de l'air, de l'eau et des sols

2.2.2.2.2 R�duire les pollutions li�es aux produits vendus

2.2.2.2.2.2 Indicateurs et performances

2.2.2.2.3 R�duire les pollutions li�es � la vente de carburant

2.2.2.2.3.2 Indicateurs et performances

E2.5 - Substances pr�occupantes et substances tr�s pr�occupantes

2.2.2.2.2 R�duire les pollutions li�es aux produits vendus

2.2.2.2.2.2 Indicateurs et performances

E2.6 - Effets financiers anticip�s des risques et opportunit�s mat�riels li�s � la pollution

Phase-in

E3 - Eau et ressources marines

E3.1 - Politiques relatives � l'eau et aux ressources marines

2.1.2.3.2 Limiter la consommation d'eau li�e aux produits vendus

2.1.2.3.2.1 Politiques et cibles

2.1.2.3.3 Promouvoir une p�che et une aquaculture responsables

2.1.2.3.3.1 Politiques et cibles

E3.2 - Actions et ressources relatives � l'eau et aux ressources marines

2.1.2.3.2 Limiter la consommation d'eau li�e aux produits vendus

2.1.2.3.2.3 Plans d'actions

2.1.2.3.3 Promouvoir une p�che et une aquaculture responsables

2.1.2.3.3.3 Plans d'actions

E3.3 - Objectifs relatifs � l'eau et aux ressources marines

2.1.2.3.2 Limiter la consommation d'eau li�e aux produits vendus

2.1.2.3.2.1 Politiques et cibles

2.1.2.3.3 Promouvoir une p�che et une aquaculture responsables

2.1.2.3.3.1 Politiques et cibles

E4.4 - Consommation d'eau

2.1.2.3.2 Limiter la consommation d'eau li�e aux produits vendus

2.1.2.3.2.2 Indicateurs et performance

E4.5 - Effets financiers anticip�s des risques et opportunit�s mat�riels li�s l'eau et aux ressources marines

Phase-in

E4 - Biodiversit� et �cosyst�mes

E4-SBM3

E4-IRO1

E4.1 - Plan de transition et prise en compte de la biodiversit� et des �cosyst�mes dans la strat�gie et le mod�le d'entreprise

2.1.2.4.1 Introduction des enjeux du groupe Carrefour

2.1.2.4.1.2 Impacts, risques et opportunit�s

E4.2 - Politiques relatives � la biodiversit� et aux �cosyst�mes

2.1.2.4.2 R�duire l'impact des op�rations sur la biodiversit�

2.1.2.4.2.1 Politiques et cibles

2.1.2.4.3 R�duire l'impact de la cha�ne de valeur sur la biodiversit�

2.1.2.4.3.1 Politiques et cibles

E4.3 - Actions et ressources relatives � la biodiversit� et aux �cosyst�mes

2.1.2.4.2 R�duire l'impact des op�rations sur la biodiversit�

2.1.2.4.2.3 Plans d'actions

2.1.2.4.3 R�duire l'impact de la cha�ne de valeur sur la biodiversit�

2.1.2.4.3.3 Plans d'actions

E4.4 - Objectifs relatifs � la biodiversit� et aux �cosyst�mes

2.1.2.4.2 R�duire l'impact des op�rations sur la biodiversit�

2.1.2.4.2.1 Politiques et cibles

2.1.2.4.3 R�duire l'impact de la cha�ne de valeur sur la biodiversit�

2.1.2.4.3.1 Politiques et cibles

E4.5 - Mesures d'impact li�es � la biodiversit� et � la modification des �cosyst�mes

2.1.2.4.2 R�duire l'impact des op�rations sur la biodiversit�

2.1.2.4.2.2 Indicateurs et performances

2.1.2.4.3 R�duire l'impact de la cha�ne de valeur sur la biodiversit�

2.1.2.4.3.2 Indicateurs et performances

E4.6 - Effets financiers anticip�s des risques et opportunit�s mat�riels li�s � la biodiversit� et aux �cosyst�mes

Phase-in

E5 - Economie circulaire

E5.1 - Politiques relatives � l'utilisation des ressources et � l'�conomie circulaire

2.1.2.5.2 D�velopper l'�conomie circulaire au sein de l'offre de produits et services

2.1.2.5.2.1 Politiques et cibles

2.1.2.5.3 D�velopper l'�conomie circulaire au sein des op�rations

2.1.2.5.3.1 Politiques et cibles

E5.2 - Actions et ressources li�es � l'utilisation des ressources et � l'�conomie circulaire

2.1.2.5.2 D�velopper l'�conomie circulaire au sein de l'offre de produits et services

2.1.2.5.2.3 Plans d'actions

2.1.2.5.3 D�velopper l'�conomie circulaire au sein des op�rations

2.1.2.5.3.3 Plans d'actions

E5.3 - Objectifs relatifs � l'utilisation des ressources et � l'�conomie circulaire

2.1.2.5.2 D�velopper l'�conomie circulaire au sein de l'offre de produits et services

2.1.2.5.2.1 Politiques et cibles

2.1.2.5.3 D�velopper l'�conomie circulaire au sein des op�rations

2.1.2.5.3.1 Politiques et cibles

E5 .4 - Entr�e des ressources

2.1.2.5.2 D�velopper l'�conomie circulaire au sein de l'offre de produits et services

2.1.2.5.2.2 Indicateurs et Performance

E5.6 - Sortie des ressources

2.1.2.5.2 D�velopper l'�conomie circulaire au sein de l'offre de produits et services

2.1.2.5.2.2 Indicateurs et Performance

2.1.2.5.3 D�velopper l'�conomie circulaire au sein des op�rations

2.1.2.5.3.2 Indicateurs et Performance

E5.7 - Effets financiers anticip�s de l'utilisation des ressources mat�rielles et des risques et opportunit�s li�s � l'�conomie circulaire.

Phase-in

S1 - Les effectifs propres

S1.1 - Politiques relatives � nos effectifs propres

2.1.3.1.2 Garantir des conditions de travail ad�quates et un dialogue social de qualit�

2.1.3.1.2.1 Politiques et cibles

2.1.3.1.3 Garantir l'�galit� des chances et la diversit�

2.1.3.1.3.1 Politiques et cibles

2.1.3.1.4 Garantir des salaires d�cents pour les employ�s

2.1.3.1.4.1 Politiques et cibles

2.1.3.1.5 Garantir la sant� et la s�curit� des travailleurs

2.1.3.1.5.1 Politiques et cibles

2.1.3.1.6 Former les collaborateurs et d�velopper leurs comp�tences

2.1.3.1.6.1 Politiques et cibles

2.1.3.1.7 Garantir le respect des droits humains et des droits du travail

2.1.3.1.7.1 Politiques et cibes

S1.2 - Processus d'engagement avec nos effectifs propres et leurs repr�sentants concernant les impacts

2.1.3.1.1 Introduction des enjeux pour Carrefour

2.1.3.1.1.3 Parties prenantes, standards et r�glementations

S1.3 - Processus pour rem�dier aux impacts n�gatifs et canaux pour que nos effectifs propres puissent faire part de leurs recommandations

2.1.3.1.2 Garantir des conditions de travail ad�quates et un dialogue social de qualit�

2.1.3.1.2.1 Politiques et cibles

S1.4 - Prendre des mesures concernant les incidences mat�rielles sur son propre personnel, les approches de la gestion des risques mat�riels et de la recherche d'opportunit�s mat�rielles li�es � son propre personnel, ainsi que l'efficacit� de ces mesures.

2.1.3.1.7 Garantir le respect des droits humains et des droits du travail

2.1.3.1.7.2 Indicateurs et performance

S1.5 - Objectifs li�s � la gestion des impacts n�gatifs importants, � la promotion des impacts positifs et � la gestion des risques et opportunit�s importants

2.1.3.1.2 Garantir des conditions de travail ad�quates et un dialogue social de qualit�

2.1.3.1.2.1 Politiques et cibles

2.1.3.1.3 Garantir l'�galit� des chances et la diversit�

2.1.3.1.3.1 Politiques et cibles

2.1.3.1.4 Garantir des salaires d�cents pour les employ�s

2.1.3.1.4.1 Politiques et cibles

2.1.3.1.5 Garantir la sant� et la s�curit� des travailleurs

2.1.3.1.5.1 Politiques et cibles

2.1.3.1.6 Former les collaborateurs et d�velopper leurs comp�tences

2.1.3.1.6.1 Politiques et cibles

2.1.3.1.7 Garantir le respect des droits humains et des droits du travail

2.1.3.1.7.1 Politiques et cibes

S1.6 - Caract�ristiques des employ�s

2.1.3.1.1 Introduction des enjeux pour Carrefour

2.1.3.1.1.1 Contexte et enjeux

S1.7 - Caract�ristiques des non-salari�s dans le personnel de l'entreprise

NA

S1.8 - Couverture des n�gociations collectives et dialogue social

2.1.3.1.2 Garantir des conditions de travail ad�quates et une dialogue social de qualit�

S1.9 - Mesures de la diversit�

2.1.3.1.3 Garantir l'�galit� des chances et la diversit�

2.1.3.1.3.2 Indicateurs et performance

S1.10 - Salaires d�cents

2.1.3.1.4 Garantir des salaires d�cents pour les employ�s

S1.11 - Protection sociale

2.1.3.1.2 Garantir des conditions de travail ad�quates et une dialogue social de qualit�

2.1.3.1.2.2 Plans dactions et ressources

S1.12 - Personnes en situation de handicap

2.1.3.1.3 Garantir l'�galit� des chances et la diversit�

S1.13 - Indicateurs de formation et de d�veloppement des comp�tences

2.1.3.1.6 Former les collaborateurs et d�velopper leurs comp�tences

2.1.3.1.6.2 Indicateurs et performance

S1.14 -Indicateurs de sant� et s�curit�

2.1.3.1.5 Garantir la sant� et la s�curit� des travailleurs

2.1.3.1.5.2 Indicateurs et performance

S1.15 - Mesures de l'�quilibre entre vie professionnelle et vie priv�e

2.1.3.1.2 Garantir des conditions de travail ad�quates et un dialogue social de qualit�

2.1.3.1.2.1 Politiques et cibles

S1.16 - Indicateurs de r�mun�ration (�cart de r�mun�ration et r�mun�ration totale)

2.1.3.1.4 Garantir des salaires d�cents pour les employ�s

S1.17 - Incidents, plaintes et impacts graves sur les droits de l'homme

2.1.3.1.7 Garantir le respect des droits humains et des droits du travail

2.1.3.1.7.3 Plans d'actions et resssources

S2 - Travailleurs dans la cha�ne de valeur

S2.1 - Politiques relatives aux travailleurs dans la cha�ne de valeur

2.1.3.2.2 Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes d'approvisionnement

2.1.3.2.2.1 Politiques et cibles

2.1.3.2.3 Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains chez les franchis�s

2.1.3.2.3.1 Politiques et cibles

S2.2 - Processus d'engagement avec les travailleurs de la cha�ne de valeur concernant les impats

2.1.3.2.1 Introduction des enjeux pour Carrefour

2.1.3.2.1.3 Parties prenantes, standards et r�glementations

S2.3 Processus pour rem�dier aux impacs n�gatifs et canaux permettant aux travailleurs de la cha�ne de valeur de faire part de leurs pr�occupations

2.1.3.2.2 Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes d'approvisionnement

2.1.3.2.2.3 Plans d'actions

2.1.3.2.3 Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains chez les franchis�s

2.1.3.2.3.3 Plans d'actions

S2.4 - Prendre des mesures concernant les incidences mat�rielles sur les travailleurs de la cha�ne de valeur, les approches de gestion des risques mat�riels et la recherche d'opportunit�s mat�rielles li�es aux travailleurs de la cha�ne de valeur, ainsi que l'efficacit� des mesures

2.1.3.2.2 Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes d'approvisionnement

2.1.3.2.2.2 Indicateurs et performances

2.1.3.2.2.3 Plans d'actions

2.1.3.2.3 Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains chez les franchis�s

2.1.3.2.3.2 Indicateurs et performances

2.1.3.2.3.3 Plans d'actions

S2.5 - Objectifs li�s � la gestion des impacts n�gatifs importants, � la promotion des impacts positifs et � la gestion des risques et opportunit�s importants

2.1.3.2.2 Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes d'approvisionnement

2.1.3.2.2.1 Politiques et cibles

2.1.3.2.3 Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains chez les franchis�s

2.1.3.2.3.1 Politiques et cibles

S3 - Communaut�s affect�es

S3.1 - Politiques relatives aux communaut�s affect�es

2.1.3.3.2 Assurer le respect des droits des communaut�s autochtones au sein de la chaine de valeur

2.1.3.3.2.1 Politiques et cibles

2.1.3.3.3 Assurer le respect des communaut�s autochtones lors d'extraction de p�trole

2.1.3.3.3.1 Politiques et cibles

S3.2 - Processus d'engagement des communaut�s affect�es concernant les impacts

2.1.3.3.1 Introduction des enjeux du groupe Carrefour

2.1.3.3.1.3 Parties prenantes

S3.3 - Processus pour rem�dier aux impacts n�gatifs et canaux permettant aux communaut�s affect�es de faire part de leurs pr�occupations

2.1.3.3.2 Assurer le respect des droits des communaut�s autochtones au sein de la chaine de valeur

2.1.3.3.2.3 Plans d'actions

S3.4 - Prendre des mesures concernant les incidences importantes sur les communaut�s touch�es, les approches de la gestion des risques importants et de la recherche d'opportunit�s importantes li�es aux communaut�s touch�es, ainsi que l'efficacit� de ces mesures.

2.1.3.3.2 Assurer le respect des droits des communaut�s autochtones au sein de la chaine de valeur

2.1.3.3.2.2 Indicateurs et performance

2.1.3.3.2.3 Plans d'actions

S3.5 - Objectifs li�s � la gestion des impacts n�gatifs importants, � la promotion des impacts positifs et � la gestion des risques et opportunit�s importants

2.1.3.3.2 Assurer le respect des droits des communaut�s autochtones au sein de la chaine de valeur

2.1.3.3.2.1 Politiques et cibles

S4 - Consommateurs et utilisateurs finaux

S4.1 - Politiques relatives aux consommateurs et utilisateurs finaux

2.1.3.4.2 Veiller � linclusion et assurer laccessibilit� des magasins et services aux personnes en situation de handicap

2.1.3.4.2.1 Politiques et cibles

2.1.3.4.3 Assurer la sant�, la s�curit� et lint�grit� des consommateurs

2.1.3.4.3.1 Politiques et cibles

2.1.3.4.4 Communiquer et orienter les choix des consommateurs de mani�re responsable

2.1.3.4.4.1 Politiques et cibles

2.1.3.4.5 Assurer un accompagnement des clients vers une offre de produits financiers et assurantiels adapt�s � leurs besoins

2.1.3.4.5.1 Politiques et cibles

S4.2 - Processus d'engagement des consommateurs et utilisateurs finaux concernant les impacts

2.1.3.4.1 Introduction des enjeux du groupe Carrefour

2.1.3.4.1.3 Parties prenantes

S4-3 Processus pour rem�dier aux impacts n�gatifs et canaux permettant aux consommateurs et utilisateurs finaux de faire part de leurs pr�occupations

2.1.3.4.2 Veiller � linclusion et assurer laccessibilit� des magasins et services aux personnes en situation de handicap

2.1.3.4.2.3 Plans d'actions

2.1.3.4.3 Assurer la sant�, la s�curit� et lint�grit� des consommateurs

2.1.3.4.3.3 Plans d'actions

2.1.3.4.4 Communiquer et orienter les choix des consommateurs de mani�re responsable

2.1.3.4.4.3 Plans d'actions

2.1.3.4.5 Assurer un accompagnement des clients vers une offre de produits financiers et assurantiels adapt�s � leurs besoins

2.1.3.4.5.3 Plans d'actions

S4.4 - Prendre des mesures concernant les incidences importantes sur les consommateurs et utilisateurs finaux, les approches de gestion des risques importants et la recherche d'opportunit�s importantes li�es aux consommateurs et utilisateurs finaux, ainsi que l'efficacit� de ces mesures

2.1.3.4.2 Veiller � linclusion et assurer laccessibilit� des magasins et services aux personnes en situation de handicap

2.1.3.4.2.2 Indicateurs et performances

2.1.3.4.3 Assurer la sant�, la s�curit� et lint�grit� des consommateurs

2.1.3.4.3.2 Indicateurs et performances

2.1.3.4.4 Communiquer et orienter les choix des consommateurs de mani�re responsable

2.1.3.4.4.2 Indicateurs et performances

S4.5 - Objectifs li�s � la gestion des impacts n�gatifs importants, � la promotion des impacts positifs et � la gestion des risques et opportunit�s mat�riels

2.1.3.4.2 Veiller � linclusion et assurer laccessibilit� des magasins et services aux personnes en situation de handicap

2.1.3.4.2.1 Politiques et cibles

2.1.3.4.3 Assurer la sant�, la s�curit� et lint�grit� des consommateurs

2.1.3.4.3.1 Politiques et cibles

2.1.3.4.4 Communiquer et orienter les choix des consommateurs de mani�re responsable

2.1.3.4.4.1 Politiques et cibles

2.1.3.4.5 Assurer un accompagnement des clients vers une offre de produits financiers et assurantiels adapt�s � leurs besoins

2.1.3.4.5.1 Politiques et cibles

G1 - Conduite des Affaires

G1.1 - Politiques de conduite des affaires et culture d'entreprise

2.1.4.1.2 D�velopper une strat�gie d'achats responsable au sein de la chaine de valeur

2.1.4.1.2.1 Politiques et cibles

2.1.4.1.3 Garantir le bien-�tre animal

2.1.4.1.3.1 Politiques et cibles

2.1..4.1.4 Assurer l'�thique des affaires

2.1..4.1.4.1 Politiques et cibles

2.1.4.1.5 Exercer un lobbying responsable

2.1.4.1.5.1 Politiques et cibles

2.1.4.1.6 Respecter la vie priv�e et prot�ger les donn�es personnelles

2.1.4.1.6.4 Plans d'actions

G1.2 - Management de la relation avec les fournisseurs

2.1.4.2.1 D�velopper une strat�gie d'achats responsables au sein de la cha�ne de valeur

G1.3 - Pr�vention et d�tection de la corruption et du versement de pots-de-vin

2.1.4.1.4 Assurer l'�thique des affaires

G1.4 - Incidents li�s � la corruption ou au versement de pots-de-vin

2.1.4.1.4 Assurer l'�thique des affaires

G1.5 - Influence politique et activit�s de lobby

2.1.4.1.5 Exercer un lobbying responsable

G1.6 - Pratiques de paiement

2.1.4.1.2 D�velopper une strat�gie d'achats responsable au sein de la chaine de valeur

Tableau 4 : points de donn�es requis par dautres actes l�gislatifs de lUnion europ�enne auxquels lentreprise a r�pondu 

Points de donn�es d�coulant dautres actes l�gislatifs de lUE

R�f�rence SFDR

R�f�rence pilier 3

R�f�rence r�glement sur les indices de r�f�rence

R�f�rence loi europ�enne sur le climat

Section

ESRS 2 GOV-1 21 d) Mixit� au sein des organes de gouvernance

Indicateur n� 13, tableau 1, annexe I

 -

Annexe II   du r�glement d�l�gu� (UE) 2020/1816

de la Commission

 

2.1.1.1.1 Gouvernance

ESRS 2 GOV-1 21 e) Pourcentage dadministrateurs ind�pendants

 

 -

Annexe II   du r�glement d�l�gu� (UE) 2020/1816 de la Commission

 

2.1.1.1.1 Gouvernance

ESRS 2 GOV-4 30 D�claration sur la vigilance raisonnable

Indicateur n� 10, tableau 3, annexe I

 -

 -

 

2.1.1.3 D�claration en termes de diligence raisonnable

ESRS 2 SBM-1 40d)i) Participation � des activit�s li�es aux combustibles fossiles

Indicateur n� 4, tableau 1, annexe I


 

Article 449 bis du r�glement (UE) no575/2013; R�glement dex�cution (UE) 2022/2453 de la Commission(6), tableau 1: Informations qualitatives sur le risque environnemental et tableau 2: Informations qualitatives sur le risque social 

R�glement dex�cution (UE) 2022/2453 de la

Commission(6), tableau 1: Informations qualitatives sur le risque environnemental et tableau 2: informations qualitatives sur le risque social 

Annexe II   du r�glement d�l�gu� (UE) 2020/1816 de la Commission

 

2.1.1.1.2 El�ments g�n�raux de m�thode RSE

ESRS 2 SBM-1 40d)ii) Participation � des activit�s li�es � la fabrication de produits chimiques

Indicateurs n�9, tableau 2, annexe I

 -

Annexe II   du r�glement d�l�gu� (UE) 2020/1816 de la Commission

 

N/A

ESRS 2 SBM-1 40d)iii) Participation � des activit�s li�es � des armes controvers�es

Indicateur n�14, tableau 1, annexe I

 -

Article 12, paragraphe 1, du r�glement d�l�gu� (UE) 2020/181 (7), annexe II du r�glement d�l�gu� (UE) 2020/1816

 

N/A

ESRS 2 SBM-1 40d)iv Participation � des activit�s li�es � la culture et � la production de tabac

 

 -

R�glement d�l�gu� (UE) 2020/1818, article 12, paragraphe 1, du r�glement d�l�gu� (UE) 2020/1816, annexe II.

 

N/A

ESRS E1-1 14 Plan de transition pour atteindre la neutralit� climatique dici � 2050

 

 -

 

Article 2, paragraphe 1, du r�glement (UE) 2021/1119

2.1.2.1.2 R�duire les �missions de gaz � effet de serre du Groupe

ESRS E1-1 16 g) Entreprises exclues des indices de r�f�rence � Accord de Paris �

 

Article 449 bis R�glement (UE) no 575/2013, r�glement dex�cution (UE) 2022/2453 de la Commission, mod�le 1: Portefeuille bancaire  Risque de transition li� au changement climatique: Qualit� de cr�dit des expositions par secteur, �missions et �ch�ance r�siduelle

Article 12, paragraphe 1, points d) � g), et article 12, paragraphe 2, du r�glement d�l�gu�  (UE) 2020/1818

 -

2.1.2.1.2.2 Plan de transition pour latt�nuation du changement climatique [E1-1]

ESRS E1-4 34 Cibles de r�duction des �missions de GES

Indicateur n� 4, tableau 2, annexe I

Article 449 bis R�glement (UE) no575/2013, r�glement d�x�cution (UE) 2022/2453 de la Commission, mod�le 3: Portefeuille bancaire  Risque de transition li� au changement climatique: m�triques dalignement

Article 6 du r�glement d�l�gu� (UE) 2020/1818

 -

2.1.2.1.2.2 Plan de transition pour l'att�nuation du changement climatique

ESRS E1-5 38 Consommation d�nergie produite � partir de combustibles fossiles ventil�e par source d�nergie (uniquement les secteurs ayant un fort impact sur le climat)

Indicateur n�5, tableau 1, et indicateur n�5, tableau 2, annexe I

 -

 -

 -

2.1.2.1.2.3 Indicateurs et performances

ESRS E1-5 37 Consommation d�nergie et mix �nerg�tique

Indicateur n�5, tableau 1, annexe I

 -

 -

 -

2.1.2.1.2.3 Indicateurs et performances

ESRS E1-5 40-43 Intensit� �nerg�tique des activit�s dans les secteurs � fort impact climatique

Indicateur n�6, tableau 1, annexe I

 -

 -

 -

2.1.2.1.2.3 Indicateurs et performances

ESRS E1-6 44 �missions brutes de GES des scopes 1, 2 ou 3 et �missions totales de GES

Indicateur n�1 et n�2, tableau 1, annexe I

Article 449 bis du r�glement dex�cution (UE) 2022/2453 de la Commision, mod�le 1: Portefeuille bancaire  Risque de transition li� au changement climatique: qualit� de cr�dit des expositions par secteur, �missions et �ch�ance r�siduelle

Article 5, paragraphe 1, article 6 et article 8, paragraphe 1, du r�glement d�l�gu� (UE) 2020/1818

 -

2.1.2.1.2.3 Indicateurs et performances

ESRS E1-6 53-55 Intensit� des �missions de GES brutes

Indicateur n�3, tableau 1, annexe I

Article 449 bis R�glement (UE) no 575/2013, r�glement d'ex�cution (UE) 2022/2453 de la Commission, mod�le 3: Portefeuille bancaire  Risque de transition li� au changement climatique: m�triques dalignement

Article 8, paragraphe 1, du r�glement d�l�gu� (UE) 2020/1818

 -

2.1.2.1.2.3 Indicateurs et performances

ESRS E1-7 56 Absorptions de GES et cr�dits carbone

 

 -

-

Article 2, paragraphe 1, du r�glement (UE) 2021/1119

2.1.2.1.2.3 Indicateurs et performances

ESRS E1-9 66 Exposition du portefeuille de lindice de r�f�rence � des risques physiques li�s au climat

 

-

Annexe II   du r�glement d�l�gu� (UE) 2020/1816 de la Commission

 -

N/A

ESRS E1-9 66 a) D�sagr�gation des montants mon�taires par risque physique aigu et chronique

 

Article 449 bis du r�glement (UE) no 575/ 2013, r�glement dex�cution (UE) 2022/ 2453 de la Commission, paragraphes 46 et 47, mod�le 5: portefeuille bancaire  risque physique li� au changement climatique: expositions soumises � un risque physique.

 -

 -

N/A

ESRS E1-9 66 c) Localisation des actifs importants expos�s � un risque physique mat�riel

 

Article 449 bis du r�glement (UE) no 575/ 2013, r�glement dex�cution (UE) 2022/ 2453 de la Commission, paragraphes 46 et 47, mod�le 5: portefeuille bancaire  risque physique li� au changement climatique: expositions soumises � un risque physique.

 -

 -

N/A

ESRS E1-9 67 c) Ventilation de la valeur comptable des actifs immobiliers de lentreprise par classe defficacit� �nerg�tique

 

article 449 bis du r�glement (UE) no 575/ 2013, r�glement dex�cution (UE) 2022/ 2453 de la Commission,paragraphe 34, mod�le 2: Portefeuille bancaire  Risque de transition li� au changement climatique: Pr�ts garantis par des biens immobiliers  Efficacit� �nerg�tique des s�ret�s

 --

 -

N/A

ESRS E1-9 69 Degr� dexposition du portefeuille aux opportunit�s li�es au climat

 

 -

Annexe II   du r�glement d�l�gu� (UE) 2020/1816 de la Commission

 

N/A

ESRS E2-4 28 Quantit� de chaque polluant �num�r� dans lannexe II du r�glement E-PRTR (registre europ�en des rejets et des transferts de polluants) rejet�s dans lair, leau et le sol

Indicateur n� 8, tableau 1, annexe I;

indicateur no 2, tableau 2, annexe I,

indicateur no 1, tableau 2, annexe I;

indicateur no 3, tableau 2, annexe I

 -

 -

 -

2.1.2.2.3.2 Indicateurs et performances

ESRS E3-1 9 Ressources hydriques et marines

Indicateur n� 7,
tableau 2, annexe I

 -

 -

 -

2.1.2.3 Ressources et �cosyst�mes aquatiques

ESRS E3-1 13 Politique en la mati�re

Indicateur n� 8, tableau 2, annexe I

 -

 -

 -

2.1.2.3.2.1 Politiques et cibles

ESRS E3-1 14 Pratiques durables en ce qui concerne les oc�ans et les mers

Indicateur n� 12, tableau 2, annexe I

 -

 -

 -

2.1.2.3.2.3 Actions et ressources relatives aux ressources hydriques

2.1.2.3.3.3 Actions et ressources relatives aux ressources marines 

ESRS E3-4 28 c) Pourcentage total deau recycl�e et r�utilis�e

Indicateur n� 6.2, tableau 2, annexe I

 -

-

 -

2.1.2.4.2.2 Indicateurs et performances

ESRS E3-4 29 Consommation deau totale en m3 par rapport au chiffre daffaires g�n�r� par les propres activit�s de lentreprise

Indicateur n�6.1, tableau 2, annexe I

 -

-

 -

2.1.2.4.2.2 Indicateurs et performances

ESRS 2- SBM 3 - E4 16a)

Indicateur n�7, tableau 1, annexe I

 -

-

 -

2.1.2.4.1.2 Impacts, risques et opportunit�s

ESRS 2- SBM 3 - E4 16b)

Indicateur n�10, tableau 2, annexe I

 -

-

 -

2.1.2.4.1.2 Impacts, risques et opportunit�s

ESRS 2- SBM 3 - E4 16c)

Indicateur n�14, tableau 2, annexe I

 -

-

 -

2.1.2.4.1.2 Impacts, risques et opportunit�s

ESRS E4-2 24 b) Pratiques ou politiques fonci�res/agricoles durables

Indicateur n�11, tableau 2, annexe I

 -

 -

 -

2.1.2.2.2.1 Politiques et cibles 

ESRS E4-2 24 c) Pratiques ou politiques durables en ce qui concerne les oc�ans/mers

Indicateur n�12, tableau 2, annexe I

 -

 -

 -

2.1.2.3.2.3 Actions et ressources relatives aux ressources hydriques

2.1.2.3.3.3 Actions et ressources relatives aux ressources marines  

ESRS E4-2 24 d) Politiques de lutte contre la d�forestation

Indicateurs n�15, tableau 2, annexe I

 -

 -

2.1.2.4.3.1 Politiques et cibles

ESRS E5-5 37 d) D�chets non recycl�s

Indicateurs n�13, tableau 2, annexe I

 -

 -

 -

2.1.2.5.3.2 Indicateurs et Performance 

ESRS E5-5 39 D�chets dangereux et d�chets radioactifs

Indicateur n�9, tableau 1, annexe I

 -

 -

 -

2.1.2.5.3.2 Indicateurs et Performance 

ESRS 2- SBM3 - S1 14 f) Risque de travail forc�

Indicateur n�13, tableau 3, annexe I

 -

 -

 -

Non mat�riel

ESRS 2- SBM3 - S1 14 g) Risque dexploitation denfants par le travail

Indicateur n�12, tableau 3, annexe I

 -

 -

 -

Non mat�riel

ESRS S1-1 20 Engagements � mener une politique en mati�re des droits de lhomme

Indicateur n�9, tableau 3, et indicateur n�11, tableau 1, annexe 1

 -

 -

 -

2.1.3.1.7 Garantir le respect des droits humains et des droits du travail 

ESRS S1-1 21 Politiques de vigilance raisonnable sur les questions vis�es par les conventions fondamentales 1 � 8 de lOrganisation internationale du travail

 

 -

Annexe II   du r�glement d�l�gu� (UE) 2020/1816 de la Commission

 -

2.1.3.1.7 Garantir le respect des droits humains et des droits du travail 

ESRS S1-1 22 Processus et mesures de pr�vention de la traite des �tres humains

Indicateur n�11, tableau 3, annexe I

 -

 -

 -

2.1.3.1.7 Garantir le respect des droits humains et des droits du travail 

ESRS S1-1 23 Politique de pr�vention ou syst�me de gestion des accidents du travail

Indicateur n�1, tableau 3, annexe I

 -

 -

 -

2.1.3.1.5.1 Politiques et cibles 

ESRS S1-3 32 c) M�canismes de traitement des diff�rends ou des plaintes

Indicateur n�5, tableau 3, annexe I

 -

 -

 -

2.1.3.1.7 Garantir le respect des droits humains et des droits du travail 

ESRS S1-14 88 b) c) Nombre de d�c�s et nombre et taux daccidents li�s au travail

Indicateur n�2, tableau 3, annexe I

 -

Annexe II du r�glement d�l�gu� (UE) 2020/1816 de la Commission

 

2.1.3.1.5.2 Indicateurs et performance

ESRS S1-14 88 e) Nombre de jours perdus pour cause de blessures, daccidents, de d�c�s ou de maladies

Indicateur n�3, tableau 3, annexe I

 -

 -

 -

2.1.3.1.5.2 Indicateurs et performance

ESRS S1-16 97 a) �cart de r�mun�ration entre hommes et femmes non corrig�

Indicateur n�12, tableau 1, annexe I

 -

Annexe II du r�glement d�l�gu� (UE) 2020/1816

 -

2.1.3.1.4.2 Indicateurs et performance

ESRS S1-16 97 b) Ratio de r�mun�ration excessif du Directeur G�n�ral

Indicateur n�8, tableau 3, annexe I

 -

 -

 -

2.1.3.1.4.2 Indicateurs et performance

ESRS S1-17 103 a) Cas de discrimination

Indicateur n �7, tableau 3, annexe I

 -

 -

 -

2.1.3.1.7.2 Indicateurs et performance

ESRS S1-17 104 a) Non-respect des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme et des principes directeurs de lOCDE

Indicateur n�10, tableau 1, et indicateur n�14, tableau 3, annexe I

 -

Annexe II du r�glement d�l�gu� (UE) 2020/1816, article 12, paragraphe 1, du r�glement d�l�gu� (UE) 2020/1818

 -

2.1.3.1.7.2 Indicateurs et performance

ESRS 2- SBM3  S2 11 b) Risque important dexploitation denfants par le travail ou de travail forc� dans la cha�ne de valeur

Indicateurs n�12 et n�13, tableau 3, annexe I

 -

 -

 -

2.1.3.2.2.3 Plans dactions 

2.1.3.2.3.3 Plans dactions

ESRS S2-1 17 Engagements � mener une politique en mati�re de droits de lhomme

Indicateur n�9, tableau 3, et indicateur n�11, tableau 1, annexe I

 -

 -

 -

2.1.3.2.2.3 Plans dactions 

2.1.3.2.3.3 Plans dactions

ESRS S2-1 18 Politiques relatives aux travailleurs de la cha�ne de valeur

Indicateurs n�11 et n�4, tableau 3, annexe I

 -

 -

 -

2.1.3.2.2.1 Politiques et cibles 

2.1.3.2.3.1 Politiques et cibles

ESRS S2-1 19 Non-respect des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme et des principes directeurs de lOCDE

Indicateur n�10, tableau 1, annexe I

 -

Annexe II du r�glement d�l�gu� (UE) 2020/1816, article 12, paragraphe 1, du r�glement d�l�gu� (UE) 2020/1818

 -

2.1.3.2.2.2 Indicateurs et performances

ESRS S2-1 19 Politiques de diligence raisonnable sur les questions vis�es par les conventions fondamentales 1 � 8 de lOrganisation internationale du travail

 -

 -

Annexe II du r�glement d�l�gu� (UE) 2020/1816

 

2.1.1.3 D�claration en termes de diligence raisonnable

ESRS S2-4 36 Probl�mes et incidents en mati�re de droits de lhomme recens�s en amont ou en aval de la cha�ne de valeur

Indicateur n�14, tableau 3, annexe I

 -

 -

 -

2.1.3.2.2.2 Indicateurs et performances

ESRS S3-1 16 Engagements � mener une politique en mati�re de droits de lhomme

Indicateur n�9, tableau 3, annexe I, et indicateur n�11, tableau 1, annexe I

 -

-

 -

2.1.3.2.2.3 Plans dactions 

2.1.3.2.3.3 Plans dactions

ESRS S3-1 17 Non-respect des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme, des principes de lOIT et/ou des principes directeurs de lOCDE

Indicateur n�10, tableau 1, annexe I

 -

Annexe II du r�glement d�l�gu� (UE) 2020/1816, article 12, paragraphe 1, du r�glement d�l�gu� (UE) 2020/1818

 -

2.1.3.2.2.2 Indicateurs et performances

ESRS S3-4 36 Probl�mes et incidents en mati�re de droits de lhomme

Indicateur n�14, tableau 3, annexe I

 -

 -

 -

2.1.3.2.2.2 Indicateurs et performances

ESRS S4-1 16 Politiques en mati�re de consommateurs et dutilisateurs finals

Indicateur n�9, tableau 3, et indicateur n�11, tableau 1, annexe I

 -

 -

 -

2.1.3.4.2 Veiller � linclusion et assurer laccessbilit� des magasins et services aux personnes en situation de handicap

 

2.1.3.4.3 Assurer la sant�, la s�curit� et lint�grit� des consommateurs

 

2.1.3.4.4 Communiquer et orienter les choix des consommateurs de mani�re responsable

 

2.1.3.4.5 Assurer un accompa-gnement des clients vers une offre de produits financiers et assurantiels adapt�s � leurs besoin

ESRS S4-1 17 Non-respect des principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l'homme et des principes directeurs de lOCDE

Indicateur n�10, tableau 1, annexe I

 -

Annexe II du r�glement d�l�gu� (UE) 2020/1816, article 12, paragraphe 1, du r�glement d�l�gu� (UE) 2020/1818

 -

N/A

ESRS S4-4 35 Probl�mes et incidents en mati�re de droits de lhomme

Indicateur n�14, tableau 3, annexe I

 -

 -

 -

N/A

ESRS G1-1 10 b) Convention des Nations unies contre la corruption

Indicateur n�15, tableau 3, annexe I

 -

 -

 -

N/A

ESRS G1-1 10 d) Protection des lanceurs dalerte

Indicateur n�6, tableau 3, annexe I

 -

 -

 -

Non mat�riel

ESRS G1-4 24 a) Amendes pour infraction � la l�gislation sur la lutte contre la corruption et les actes de corruption

Indicateur n�17, tableau 3, annexe I

 -

Annexe II du r�glement d�l�gu� (UE) 2020/1816

 -

2.1.4.1.4.2 Indicateurs et performances

ESRS G1-4 24 b) Normes de lutte contre la corruption et les actes de corruption

Indicateur n�16, tableau 3, annexe I

 -

 -

2.1.4.1.4 Assurer l�thique des affaires

 

Tableau 5 : liste des acronymes utilis�s

 

 

Corporate Sustainability Reporting Directive

CSRD

Fili�re Qualit� Carrefour

FQC

Hypermarch�s

HM

Supermarch�s

SM

Convenient Store

CO

Cash & Carry

CC

Argentine

AR

Belgique

BE

Br�sil Atacadao

BR AT

Br�sil BIG

BR BIG

Br�sil Carrefour

BR C

Br�sil Sams

BR SAMS

Espagne

ES

Italie

IT

Pologne

PL

Roumanie

RO

Entrep�ts

WH

2.1.2Informations environnementales

2.1.2.1Changement climatique (ESRS E1)

2.1.2.1.1Introduction des enjeux du groupe Carrefour
2.1.2.1.1.1Contexte et enjeux

Le rapport 2021 du GIEC (1) fait �tat de cons�quences irr�versibles dues aux changements climatiques. N�anmoins des solutions existent pour lutter contre le changement climatique et contenir la hausse des temp�ratures, comme, par exemple, le d�veloppement des �nergies renouvelables et la transformation des mod�les �nerg�tiques.

En 2015, lAccord de Paris sur le climat adopt� lors de la COP21 a d�fini des objectifs pour maintenir � laugmentation de la temp�rature moyenne mondiale bien en dessous de 2 ï¿½C au-dessus des niveaux pr�industriels ï¿½ et de poursuivre les efforts � pour limiter laugmentation de la temp�rature � 1,5 ï¿½C au-dessus des niveaux pr�industriels ï¿½. La lutte contre le d�r�glement climatique constitue le d�fi majeur du 21e si�cle, la consommation et lalimentation jouant un r�le crucial. Carrefour a choisi d�tre acteur dans la lutte contre le changement climatique en sengageant � r�duire ses �missions de gaz � effet de serre. Cet objectif r�pond � une demande grandissante des citoyens et des consommateurs pour une transition vers un mod�le soutenable.

2.1.2.1.1.2Impacts, risques et opportunit�s

Lensemble des IROs sont pr�sent�s dans le tableau ci-dessous. Le processus didentification et d�valuation de la mat�rialit� de ces IROs est d�crite dans la section 2.1.1 Informations g�n�rales. 

 

Tableau 1 : Liste des impacts, risques et opportunit�s mat�riels li�s au changement climatique

SECTION DU RAPPORT

POLITIQUE

NOM DE LIRO

D�finition de lIRO

Type

Zone cha�ne de valeur

Horizon 
de temps

R�duire les �missions de gaz � effet de serre des magasins int�gr�s (scope 1 et 2)

R�duire les �missions de gaz � effet de serre du scope 3

R�duire les �missions de gaz � effet de serre des magasins int�gr�s (scope 1 et 2)

R�duire les �missions de gaz � effet de serre du scope 3

Consommation d'�nergie par les magasins, en amont et en aval

Les consommations d'�nergie des magasins, de l'amont de la cha�ne de valeur (production agricole, transformations des produits, transport des marchandises) et de l'aval (utilisation des produits vendus par les clients) engendrent des �missions de gaz � effet de serre. Ces �missions contribuent au changement climatique, impactant les populations et les �cosyst�mes.

Impact

Op�rations

Franchises 

Amont 

Aval 

Court terme

R�duire les �missions de gaz � effet de serre des magasins int�gr�s (scope 1 et 2)

R�duire les �missions de gaz � effet de serre du scope 3

R�duire les �missions de gaz � effet de serre des magasins int�gr�s (scope 1 et 2)

R�duire les �missions de gaz � effet de serre du scope 3

�missions de GES par les magasins, en amont et en aval

Carrefour �met des millions de tonnes de CO2 au travers de l'activit� directe de ses magasins et indirectement au travers de la production des biens et services vendus aux clients et de leur usage par les clients. Ces �missions de gaz � effet de serre contribuent au changement climatique, impactant les populations et les �cosyst�mes.

Impact

Op�rations

Franchises 

Amont 

Aval 

Court terme

R�duire les �missions de gaz � effet de serre des magasins int�gr�s (scope 1 et 2)

R�duire les �missions de gaz � effet de serre du scope 3

R�duire les �missions de gaz � effet de serre des magasins int�gr�s (scope 1 et 2)

R�duire les �missions de gaz � effet de serre du scope 3

Augmentation des co�ts et perturbations dans la cha�ne de valeur en raison de contraintes �nerg�tiques et de rar�faction des ressources

Les p�nuries �nerg�tiques et la rar�faction des mati�res premi�res, amplifi�es par le changement climatique, peuvent entra�ner des ruptures d'approvisionnement tout au long de la cha�ne de valeur. La volatilit� et l'augmentation des prix de l'�nergie et des mati�res premi�res affectent directement les co�ts op�rationnels (OPEX) des magasins et des produits.

Risque

Op�rations

Amont

Moyen terme

R�duire les �missions de gaz � effet de serre des magasins int�gr�s (scope 1 et 2)

R�duire les �missions de gaz � effet de serre des magasins int�gr�s (scope 1 et 2)

Perte dattractivit� et sanctions li�es � une gestion �nerg�tique inad�quate des magasins

Un manque d'�quipements bas carbone dans les magasins peut nuire � leur attractivit� aupr�s des clients et franchis�s. De plus, le non-respect des r�glementations, telles que la loi F-Gaz sur les fluides r�frig�rants, expose le Groupe � des co�ts de mise en conformit� et des risques de mise en cause publique.

Risque

Op�rations

Court et moyen  terme

R�duire les �missions de gaz � effet de serre des magasins int�gr�s (scope 1 et 2)

R�duire les �missions de gaz � effet de serre du scope 3

R�duire les �missions de gaz � effet de serre des magasins int�gr�s (scope 1 et 2)

R�duire les �missions de gaz � effet de serre du scope 3

Renforcement de la r�silience et cr�ation de valeur gr�ce aux initiatives bas carbone

Les investissements dans des technologies moins polluantes, et la production d�nergie sur site permettent au Groupe de renforcer sa r�silience et son autonomie �nerg�tique. En parall�le, loffre de produits bas carbone et loptimisation des processus de production et de distribution peuvent accro�tre les revenus et renforcer limage de marque.

Oppor-
tunit�

Op�rations

Aval

Long terme

R�duire les �missions de gaz � effet de serre du scope 3

R�duire les �missions de gaz � effet de serre du scope 3

Surco�ts et impact r�putationnel li�s aux �missions de CO�

Le Groupe pourrait subir des surco�ts op�rationnels li�s au transport bas carbone et � la r�glementation sur le prix carbone, ainsi quun impact r�putationnel d� � la vente de produits � forte consommation �nerg�tique.

Risque

Aval

Amont

Court terme

Adapter les sites au changement climatique

Adapter les sites au changement climatique

Ev�nements climatiques extr�mes affectant les sites

Les sites (magasins, entrep�ts, si�ges) sont expos�s � des risques climatiques tels que des ph�nom�nes m�t�orologiques extr�mes ou l'augmentation des temp�ratures. Ces �v�nements peuvent affecter la productivit� du personnel (ex : canicules), g�n�rer des dommages sur les b�timents (ex : temp�tes, gr�les)ou des ruptures d'activit� (CA / OPEX / REPUT).

Risque

Op�rations

Franchises

Court terme

Adapter les sites au changement climatique

Adapter les sites au changement climatique

Impacts sur la sant� des travailleurs

Les sites (magasins, entrep�ts, si�ges) sont expos�s � des risques climatiques tels que des ph�nom�nes m�t�orologiques extr�mes ou l'augmentation des temp�ratures. Ces �v�nements peuvent nuire � la sant� des travailleurs et d�grader les conditions de travail.

Impact

Op�rations 

Franchises

Moyen terme

Adapter les produits et les fili�res d'approvision-
nement au changement climatique

Adapter les produits et les fili�res d'approvision-
nement au changement climatique

Impacts du changement climatique sur la sant�, la protection et l'acc�s � l'alimentation des populations

L'utilisation accrue de pesticides, l'inad�quation des assurances face aux risques climatiques et la baisse de productivit� des fili�res agricoles limitent l'acc�s des populations � une alimentation de qualit� et abordable, compromettent leur sant� et exposent � des risques financiers accrus en cas d'�v�nements extr�mes.

Impact

Aval

Amont

Long terme

Adapter les produits et les fili�res d'approvision-
nement au changement climatique

Adapter les produits et les fili�res d'approvision-
nement au changement climatique

Manque de r�silience au changement climatique des cha�nes d'approvision-
nement

Le changement climatique peut entra�ner une baisse de productivit� des fili�res agricoles. Un manque de r�silience des cha�nes d'approvisionnement peut entra�ner une hausse des prix et des co�ts op�rationnels li�s � la r�organisation des approvisionnements du Groupe et entra�ner une perte de part de march�.

Risque

Amont

Long terme

Adapter les produits et les fili�res d'approvision-
nement au changement climatique

Adapter les produits et les fili�res d'approvision-
nement au changement climatique

D�velopper et soutenir un mod�le agricole r�silient pour s�curiser les cha�nes d'approvision-
nement

Le d�veloppement de fili�res agricoles p�rennes en partenariat avec les fournisseurs permet de s�curiser les approvisionnements, notamment en cas de crise climatique. La vente de produits issus d'un mod�le agricole r�silient pour l'environnement et les agriculteurs est une attente forte des consommateurs et un enjeu majeur de la transition alimentaire (raison d'�tre du Groupe Carrefour).

Oppor-
tunit�

Amont

Moyen terme

 

Analyse de risques et dopportunit�s li�s au changement climatique
Lanalyse des risques du Groupe

La Direction risques Groupe, qui est charg�e de lanimation du dispositif global de gestion des risques, r�alise une cartographie annuelle des risques en interrogeant les directions des principales entit�s op�rationnelles. Ont �t� ainsi identifi�s 13/risques majeurs, dont 3 li�s au changement climatique : � Situation �conomique, politique et sociale des pays ï¿½, � Disponibilit� des produits en magasin ou en ligne ï¿½ et � Ma�trise des actifs mobiliers et immobiliers ï¿½. Ces informations sont abord�es dans le chapitre 4.1 du pr�sent document.

Les risques li�s au changement climatique pour Carrefour sont int�gr�s dans le processus de gestion des risques de lentreprise. Latt�nuation et ladaptation au changement climatique ont �t� identifi�es comme des enjeux strat�giques pour le Groupe et se mat�rialisent principalement comme suit :

Lanalyse d�taill�e des impacts, risques et opportunit�s li�s au climat du groupe Carrefour

Reconnaissant le risque que le changement climatique fait peser sur son activit�, ainsi que les opportunit�s potentielles quil pourrait pr�senter, Carrefour a �valu� en 2021 les risques et opportunit�s sp�cifiquement li�s au climat, en ligne avec les recommandations de la TCFD. En 2023, Carrefour a mis � jour cette analyse au regard des exigences de la CSRD et des principes fix�s par les ESRS.

Lensemble des risques et opportunit�s commun�ment consid�r�s et li�s au climat dans le cadre de la TCFD ont �t� pass�s en revue pour s�lectionner ceux applicables � lactivit� du Groupe dans un horizon temporel donn� (Court terme : 2 � 5 ans ; moyen terme : 5 � 10 ans ; long terme : plus de 10 ans). Les risques physiques comprennent les risques aigus et chroniques li�s aux �volutions climatiques et couvrent � la fois les op�rations et la cha�ne dapprovisionnement. Les risques de transition comprennent les risques politiques et juridiques, les risques de r�putation, de technologie et de march� pour les op�rations et, le cas �ch�ant, pour la cha�ne dapprovisionnement. Pour identifier les risques et opportunit�s, Carrefour a couvert les volets social, technologique, �conomique, environnemental et politique.

Pour les analyser, Carrefour a eu recours aux sc�narios Net Zero �missions et Stated Policies de lAgence internationale de l�nergie. Ces sc�narios ont �t� compl�t�s par des analyses de vuln�rabilit� et dimpact, notamment sur les march�s de l�nergie et de la tarification du carbone, et au regard des risques physiques (inondations, coupures et restrictions deau, chaleurs extr�mes, s�cheresses et baisse de la production agricole) selon les r�gions o� le Groupe a des activit�s.

Sur la base de ces analyses, Carrefour a adapt� sa strat�gie �nerg�tique, en d�veloppant les �nergies renouvelables, en renfor�ant son ind�pendance �nerg�tique vis-�-vis des �nergies fossiles pour ses magasins comme pour le transport et en se positionnant comme contributeur positif � lind�pendance �nerg�tique des pays en adaptant sa consommation aux capacit�s des r�seaux de distribution d�nergie.

En mati�re dapprovisionnements alimentaires et non-alimentaires, Carrefour suit la disponibilit� des mati�res premi�res au regard des �v�nements mondiaux, et en particulier du changement climatique. Ces analyses permettent aux acheteurs du Groupe dadapter leur strat�gie de sourcing et dadapter les choix commerciaux du Groupe en relation avec ses fournisseurs. Par ailleurs, Carrefour renforce la r�silience de son sourcing en d�veloppant ses propres fili�res.

 

2.1.2.1.1.3Parties prenantes, standards et r�glementations

Type de parties prenantes

R�le

Type 
de dialogue

Exemple de parties prenantes

politiques concern�es

Fournisseurs

Collaboration et engagement dans la transition du Groupe

Groupe de travail

Pacte Transition Alimentaire, TOP100 fournisseurs

R�duire les �missions de gaz � effet de serre du scope 3

Adaptation des produits au changement climatique

Fournisseurs

Collaboration et engagement dans la transition du Groupe

Panels et conventions

TOP100 fournisseurs, Conventions marchandises

R�duire les �missions de gaz � effet de serre du scope 3

Adaptation des produits au changement climatique

Fournisseurs

D�ploiement de projets terrain

Dialogue one to one r�gulier

TOP100 fournisseurs internationaux, Fournisseurs de marques propres et marques nationales (via les chartes, contrats et cahiers des charges)

R�duire les �missions de gaz � effet de serre du scope 3

Adaptation des produits au changement climatique

Coalitions dentreprises

D�finition de strat�gies sectorielles/nationales

Groupe de travail

Consumer Goods Forum, C3D, Global Compact, Pacte national sur les emballages plastiques

R�duire les �missions de gaz � effet de serre du scope 3

Adaptation des produits au changement climatique

Experts scientifiques et consultants

D�finition de strat�gies sectorielles/nationales

Partenariats

EY, ICare Consulting, WWF, GHG Protocol, SBTi, SBTn

R�duire les �missions de gaz � effet de serre des magasins int�gr�s (scope 1 et 2)

R�duire les �missions de gaz � effet de serre du scope 3

Associations et ONG

D�finition des cibles du Groupe

Partenariats

SBTi

Toutes

Associations et ONG

�valuation de la mise en Suvre des plans dactions

Questionnaires et cadres de r�f�rences

Climate Disclosure Project, Task Force For Climate Disclosure

Toutes

Investisseurs individuels et coalitions

�valuation de la mise en Suvre des plans dactions

Questionnaires et cadres de r�f�rences

Climate Action 100+, Task Force For Climate Disclosure

Toutes

Organisations sectorielles

D�ploiement de projets terrain

Information mutuelle

Perifem, FCD

Toutes

Initiatives multi-acteurs

D�finition de strat�gies sectorielles/nationales

Groupe de travail

Business ambition for 1,5 ï¿½C, Pacte europ�en pour le climat, French Business Climate Pledge

Toutes

Syndicats

D�finition de la politique du Groupe

Information mutuelle

Comit� dinformation et de concertation europ�en (CICE)

R�duire les �missions de gaz � effet de serre des magasins int�gr�s (scope 1 et 2)

Adaptation des sites au changement climatique

 

Standards et r�glementations
2.1.2.1.2R�duire les �missions de gaz � effet de serre du Groupe
2.1.2.1.2.1Politique relative � latt�nuation du changement climatique [E1-2]

En ligne avec les objectifs d�finis en 2015 par lAccord de Paris sur le climat de la COP21 pour limiter le r�chauffement climatique, Carrefour sest dot� dobjectifs scopes 1,2 et 3 compatibles avec un sc�nario well below 2/�C et valid�s par SBTi en 2020. Carrefour a rehauss� en 2021 et confirm� en 2024 son ambition climatique, se fixant des objectifs de r�duction des �missions de gaz � effet de serre pour les magasins int�gr�s (scopes 1 et 2) et sa cha�ne de valeur (scope/3), qui visent un alignement sur un sc�nario de r�chauffement de 1,5/�C � horizon 2030. 

2.1.2.1.2.2Plan de transition pour latt�nuation du changement climatique [E1-1]

Carrefour renforce r�guli�rement la transparence de ses publications relatives au climat. Dans le cadre de la CSRD, Carrefour construit progressivement son plan de transition pour l'att�nuation du changement climatique. La structure et les �l�ments d�j� disponibles de ce plan sont pr�sent�s ci-apr�s. Ce plan de transition est n�anmoins incomplet au sens de la norme pr�vue par la CSRD. Les �l�ments manquants sont notamment les suivants : certains leviers relatifs aux �missions de GES du scope 3 correspondant � 17/% des �missions, et les investissements et d�penses dexploitation significatifs pour l'ex�cution de nos plans daction. Le Groupe vise � am�liorer progressivement la compl�tude et la pr�cision de ses donn�es afin daligner son reporting avec les attentes r�glementaires et les meilleures pratiques du secteur.

 

Cibles li�es � latt�nuation du changement climatique [E1-4] 

Le  plan de transition climatique du Groupe est fond� sur les cibles suivantes : 

Tableau 1 : Cibles pour la r�duction des �missions de GES des scopes 1 & 2

Indicateur

Unit�

Valeur cible

Ann�e cible

Valeur de r�f�rence

Ann�e de r�f�rence

R�duction des �missions de CO2 des scopes 1 et 2

% (en teqCO2)

-30 %

2025

2 284 827 

2019

R�duction des �missions de CO2 des scopes 1 et 2

% (en teqCO2)

-50 %

2030

R�duction des �missions de CO2 des scopes 1 et 2

% (en teqCO2)

-70 %

2040

Part d�lectricit� renouvelable dans la consommation totale d�lectricit�

% (en MWh)

100 %

2030

0/%

2019

R�duction de lintensit� des consommations �nerg�tiques

% (en kWh/m�)

-20 %

2026

528

2019

-27,5 %

2030

R�duction des �missions li�es � lutilisation des fluides r�frig�rants

% (en tCO2)

-50 %

2030

1 126 299 

2019

 

 

 

Ces cibles sont align�es sur le sc�nario Well Below 2�C valid� par SBTi.  

M�thodologie

Les cibles sont d�finies en market-based, cest � dire bas� sur les achats et choix contractuels sp�cifiques et non bas� sur les facteurs d'�mission moyens du r�seau �lectrique o� l'entreprise est situ�e (location-based). La valeur de r�f�rence 2019 a �t� retrait�e en 2023 avec lint�gration des �missions des magasins BIG et r�frig�rants Atacad�o pour quelle soit comparable avec 2023. 

Carrefour na pas identifi� d�missions verrouill�es. Les activit�s du groupe Carrefour ne sont pas exclues des indices de r�f�rence Accord de Paris. 

D�s 2019, Carrefour a r�alis� un diagnostic des �missions indirectes du scope/3 li�es aux activit�s du Groupe. Ce diagnostic est mis � jour tous les ans pour affiner la mesure de limpact. Ces diagnostics montrent quen 2022, plus de 98 % des �missions de GES du Groupe sont li�es aux activit�s indirectes, les principales sources �tant la production des produits vendus en magasins (69 %), lutilisation des produits vendus (18 %) et le transport des marchandises (9/%). La d�carbonation du scope/3 repr�sente un enjeu majeur pour le Groupe. 

Carrefour sest fix� lobjectif de r�duire ses �missions li�es aux activit�s indirectes (scope 3) de GES de 32/% dici 2030, par rapport � 2019. Cet engagement global relatif au scope/3 est d�taill� en sous objectifs relatifs aux principales composantes du scope/3 du Groupe (90/% des �missions du scope/3) : les achats de bien et services (FLAG et non FLAG), lutilisation des produits, les magasins franchis�s, le transport aval. Ils sont compl�t�s par dautres objectifs relatifs aux diff�rents leviers dont dispose le Groupe (engagement des fournisseurs, lutte contre la d�forestation notamment).

 

Tableau 2 : cibles pour la r�duction des �missions de GES du scope 3

Cible

Unit�

Valeur cible

Ann�e cible

Valeur de r�f�rence

Ann�e de r�f�rence

R�duction totale des �missions de GES li�es au scope 3(2)

% (en tCO2)

-32 %

2030

136 816 011 

2019

R�duction des �missions de GES li�es aux achats de biens et de service (non FLAG12)(3)

% (en tCO2)

-30 %

2030

26 476 714

R�duction des �missions de GES li�es aux achats de biens et de service ( FLAG13)(4)

% (en tCO2)

-33,3 %

2030

79 453 725

R�duction des �missions de GES li�es � lutilisation des produits vendus(5)

% (en tCO2)

-27,5 %

2030

16 629 934 

2019

Part des magasins franchis�s �quip�s de solutions bas carbone(6)

80 %

2030

-

2019

R�duction des �missions de GES li�es au transport aval(7)

% (en tCO2)

-27,5 %

2030

337 095

2023

Part des fournisseurs du TOP100 engag�s sur une trajectoire 1,5/�C

% (en nombre)

100 %

2026

34 %

2022

Mise en Suvre dun plan dactions de lutte contre la d�forestation pour les mati�res premi�res sensibles dici 2025 pour les marques Carrefour

 

CA de vente de produits certifi�s durables d'ici 2026

Milliards deuros

2026

5,3 

2023

Nombre de fournisseurs partenaires du Pacte Transition Alimentaire

Nombre 

500

2030

26

2020

Nombre de producteurs partenaires

Nombre

50 000

2026

27 758

2019

Pourcentage des produits Fili�res Qualit� Carrefour engag�s dans une d�marche dagro�cologie

% (en chiffre daffaires)

100 %

2025

-

2022

Pourcentage demballages r�utilisables, recyclables ou compostables pour les produits aux marques de Carrefour

% (en tonnes demballages mis sur le march�)

100 %

2025

44 %

2020

Pourcentage de r�duction du gaspillage alimentaire (kg/m2) par rapport � 2016

% de r�duction
 (en kg/m2)

-50 %

2025

-10 %

2017

Pourcentage de valorisation de d�chets des magasins

% (en tonnes)

100 %

2025

67 %

2018

Les leviers de d�carbonation du plan de transition 

Ce plan de transition s'appuie sur diff�rents leviers de d�carbonation : 

Le Groupe a d�fini d�s 2021 le sc�nario cible pour latteinte de son objectif de r�duction des �missions de gaz � effet de serre de ses magasins. Ce sc�nario sappuie sur une projection jusquen 2040 des �missions du Groupe, en se fondant sur les �missions actuelles et sur la croissance estim�e du Groupe jusquen 2040 (Business as Usual + Projected Growth). Ce sc�nario d�compose les diff�rentes actions � mettre en place pour mettre en Suvre ses objectifs de r�duction align�s avec une trajectoire 1,5/�C dici 2040.

 

Figure 1 : D�composition des leviers de d�carbonation
CFR2024_URD_FR_I006_HD.jpg

 

Le Groupe met en place dautres leviers de d�carbonation qui, bien que leurs contributions individuelles � la r�duction des �missions puissent �tre modestes, t�moignent de sa volont� d'exemplarit� dans lexercice de ses activit�s, par exemple : 

 

Figure 2 : Feuille de route de d�carbonation du scope 3 du Groupe carrefour, r�partie par levier de d�carbonation
CFR2024_URD_FR_I028_HD.jpg

M�thodologie : Ces chiffres prennent en compte les �missions FLAG li�es au changement dusage des sols avec des hypoth�ses conservatrices (en absence de donn�es de tra�abilit�, le worst case scenario est retenu ce qui conduit � une probable surestimation des donn�es).

Hypoth�ses retenues : 

Tableau 3 : contribution des diff�rents leviers de d�carbonation du scope 3 du Groupe(9)

 

P�rim�tre prioritaire

Contribution 
2030 vs 2019

Actions mises en oeuvre

Engagements contribuant � lobjectif

Engagement des fournisseurs

-8/%

Engagement des 100 plus gros fournisseurs internationaux du Groupe pour d�finir une trajectoire de r�duction des �missions 1,5/�C.

TOP 100 fournisseurs engag�s sur une trajectoire 1,5/�C dici 2026 sous peine de d�r�f�rencement.

Collaborer avec les fournisseurs, petits et grands, pour mettre en Suvre la transition alimentaire et favoriser des modes de consommation bas carbone.

500 fournisseurs engag�s au sein du pacte pour la transition alimentaire et 20/m�gatonnes �conomis�es dici 2030.

 

Agriculture r�g�n�ratrice

-8/%

D�carboner la production des mati�res premi�res prioritaires pour le Groupe : 

le boeuf, le porc, les produits laitiers,

les fruits et l�gumes

les c�r�ales

Mise en place de plans dactions par mati�re premi�re pour atteindre une r�duction de -32/% des �missions des achats de biens et services dici 2030 (vs 2019).

D�velopper des partenariats avec les producteurs pour faciliter la transition vers des pratiques bas carbone.

50 000 producteurs partenaires dici 2026.

Favoriser les labels �cologiques (Bleu Blanc Coeur, Bio, Vergers EcoResponsable, Haute Valeur Environnementale, etc.).

8 milliards d'euros de vente de produits certifi�s durables d'ici 2026.

Z�ro d�forestation (�missions FLAG LUC)

-4/%

Lutter contre la d�forestation et d�velopper les alternatives au soja pour l'alimentation animale.

D'ici 2025, mise en Suvre dun plan dactions de lutte contre la d�forestation pour les mati�res premi�res sensibles pour les marques Carrefour. Les mati�res concern�es sont le boeuf au Br�sil, le bois et papiers et d�riv�s, lhuile de palme, le soja et le cacao. 

Dici 2030, 100/% des productions sensibles pour la for�t font l'objet d'un plan de mitigation des risques. 

Alimentation v�g�tale 

-3/%(10)

Engager les parties prenantes dans la transition vers une alimentation plus v�g�tale (op�rations commerciales, pacte de la transition alimentaire). Favoriser linnovation et d�velopper une offre compl�te.

Augmenter les ventes de prot�ines v�g�tales en Europe pour atteindre 650/millions deuros dici 2026.

 

Carburants et mobilit� verte

 

-3/%

 

Accro�tre les volumes de biocarburants. Encourager les modes de transport doux et lutilisation de v�hicules �lectriques.

R�duction de 27,5/% des �missions de GES li�es � l'utilisation des produits vendus d'ici 2030 (vs. 2019).

Installation de 5/000/bornes de recharges �lectriques en France dici 2026.

Autres actions (11)

<1/%

Am�lioration de lefficacit� du transport aval. Modernisation de la flotte et d�veloppement dune flotte de v�hicules roulant au biom�thane.

R�duction de 27,5/% des �missions de GES li�es au transport aval dici 2030 (vs. 2019).

R�duire la production de d�chets, garantir le tri des mat�riaux pour recyclage et z�ro enfouissement.

100/% de d�chets valoris�s d'ici 2025.

Agir � tous les niveaux pour r�duire le gaspillage alimentaire au sein de la cha�ne de valeur, dans les magasins et chez les consommateurs.

50/% de r�duction du gaspillage alimentaire d'ici 2025.

Reste � r�duire

-

Dautres actions sont � d�finir, les principaux leviers possibles identifi�s sont les suivants :

chiffrage de limpact des r�ductions demballages sur lempreinte des achats de biens et services : 100/% des emballages de marques Carrefour r�utilisables, recyclages ou compostables en 2025 ; 300 millions deuros de ventes en vrac et r�emploi en 2026, 

plans dactions sur les produits non alimentaires et notamment les produis �lectrom�nagers, 

extension de la d�marche de d�carbonation de lagriculture � dautres mati�res premi�res. 

 

La feuille de route du Groupe des scopes 1,2 et 3 se concentre � horizon 2030 sur la r�duction des �missions sur tous les scopes. Le recours � une strat�gie de compensation, aux cr�dits carbone et la prise en compte d�missions n�gatives ne fait pas partie de la strat�gie du groupe Carrefour � court terme (horizon 2030). A plus long terme, pour r�duire limpact des �missions qui nauront pas pu �tre r�duites, le Groupe priorise les projets de capture de CO2 au sein de ses cha�nes dapprovisionnement. 

Actions et ressources en relation avec les politiques de lutte contre le changement climatique [E1-3]

Lutilisation de 100/% d�lectricit� renouvelable en 2030 :

Le Groupe donne la priorit� � la production sur site pour lautoconsommation ou linjection, puis au recours de Power Purchase Agreements

La r�duction des consommations d�nergie de 27,5/% dici 2030 (par rapport � 2019) : 

Les investissements consentis (sous forme de d�penses dexploitation et dinvestissement) permettront de r�duire la consommation �nerg�tique de 20/% d'ici 2026 et de 27,5/% d'ici 2030 au niveau du Groupe. Le Groupe vise � gagner en efficacit� �nerg�tique via 6 actions et technologies prioritaires recommand�es dans ses magasins : r�novation des syst�mes de production de froid commercial, installation de portes ferm�es sur les meubles de froid positif, usage de variateurs �lectroniques de vitesse, utilisation de compteurs divisionnaires, �clairage LED basse consommation et gestion technique centralis�e des b�timents (dont le pilotage de la climatisation, de la ventilation et du chauffage). 

La r�duction des �missions li�es � l'utilisation de fluides r�frig�rants : 

Le Groupe sest engag� � remplacer les �quipements froids par des installations fonctionnant au fluide naturel (CO2), beaucoup moins �missif que les fluides fluor�s, dici 2030 en Europe et 2040 dans les autres g�ographies. Chaque pays a constitu� sa feuille de route du renouvellement de son parc : � fin 2024 sa mise en Suvre est en ligne avec les objectifs fix�s pour 2030 en Europe.

Le Groupe cherche � atteindre son ambition de r�duire au maximum ses �missions de CO2 sur sa cha�ne de valeur au travers de 5 initiatives adressant les postes d�missions les plus important de son Scope 3 : 

Carburants et mobilit� verte : 

Pour agir sur les �missions de GES li�es � la combustion de carburants traditionnels, les principaux leviers du Groupe sont laccroissement de la part des biocarburants au sein des carburants fossiles, l�lectrification du parc de v�hicules et la contraction exog�ne du march� (r�duction du nombre de v�hicules � moteur thermique). Pour acc�l�rer cette transition, Carrefour agit en facilitant lacc�s aux consommateurs � une offre de recharge �lectrique au niveau de ses magasins mais aussi en testant un ensemble de solutions et de nouvelles technologies pour aller vers une mobilit� et un transport de marchandises d�carbon�s.

En 2022, Carrefour lance Carrefour �nergies, un service de bornes de recharge �lectrique pour lensemble de ses hypermarch�s et supermarch�s en France. Carrefour acc�l�re ainsi le d�ploiement dinfrastructures de recharge pour v�hicules �lectriques (IRVE) en �quipant progressivement lensemble de ses propri�t�s hypermarch�s et supermarch�s Carrefour Market. Ainsi � la fin 2024, plus de 2 100 places sont �quip�es de bornes de recharge �lectrique, faisant de Carrefour la premi�re enseigne fran�aise � proposer une offre compl�te favorisant la mobilit� �lectrique. Dici 2026, 5/000/places seront �quip�es de bornes de recharge �lectrique, dont la moiti� en haute puissance par ENEDIS. En moyenne, chaque hypermarch� sera dot� de 10/places �lectrifi�es et chaque supermarch� de 5/places. 

En 2023, Carrefour et Uber ont �galement annonc� un partenariat visant � am�liorer laccessibilit�, le co�t et lexp�rience de recharge pour les chauffeurs de VTC utilisant des v�hicules �lectriques. Les chauffeurs b�n�ficient de tarifs pr�f�rentiels sur le r�seau Carrefour �nergies depuis janvier 2024 en France.

En 2024, Carrefour et HysetCo, chef de file europ�en de la mobilit� hydrog�ne, annoncent la signature dun partenariat pour le d�ploiement de 5 stations de distribution dhydrog�ne en Ile-de-France dici � 2025, dont 3 qui ont �t� install�es en 2024 et qui sont op�rationnelles. Chacune dentre elles aura une capacit� de distribution dhydrog�ne de 500/kg/jour, soit l�quivalent de 100 � 200 remplissages quotidiens pour des v�hicules l�gers, voitures et v�hicules utilitaires. Ces stations, ouvertes au public 7j/7 et 24h/24, permettront d�tendre sensiblement le r�seau francilien de distribution dhydrog�ne et dalimenter les v�hicules des particuliers et des professionnels de la r�gion. Ce partenariat innovant est un engagement suppl�mentaire de Carrefour dans la transition �nerg�tique et s'inscrit dans une volont� de tester de nouvelles options de mobilit�s durables. 

En 2024, Carrefour est �galement retenu par l'ADEME pour �tre un des 12/financeurs en France du programme de CEE e-trans concernant l'�lectrification des v�hicules lourds: � partir de 2025, durant 4 ans, Carrefour sengage � financer 2.3/TWhc d'�conomie d'�nergie, pour 16 M�.

En 2024, Carrefour a lanc� dans les stations d'Athis-Mons et Pontault Combault le biodiesel HVO100. Ce diesel de synth�se, produit � partir de d�chets et r�sidus, repr�sente une alternative �cologique au gazole traditionnel. Compatible avec la plupart des moteurs diesel, il peut �tre utilis� seul ou m�lang� au gazole. Le HVO100 permet une r�duction des �missions de CO2 jusqu� 90/% et une baisse des particules polluantes de 25/%. Avec un indice de c�tane plus �lev� et une meilleure lubrification, il offre �galement une combustion plus propre et sans soufre, tout en �tant moins odorant. Ce test s'inscrit dans la volont� du groupe d'accompagner ses clients dans la transition �nerg�tique. Deux autres stations seront �quip�es en 2025.

Toutes ces initiatives permettent aussi au Groupe de prendre de lavance sur les futures r�glementations � venir, comme celle concernant linterdiction des moteurs thermiques dans des voitures neuves � horizon 2035.

Alimentation plus v�g�tale :

Les aliments dorigine animale, en particulier la viande rouge et les produits laitiers, sont g�n�ralement associ�s aux plus fortes �missions de gaz � effet de serre. A contrario, les aliments dorigine v�g�tale ont une plus faible intensit� de gaz � effet de serre. Cest pourquoi la v�g�talisation de lalimentation est un sujet cl� pour Carrefour. Il sagit en effet dune attente soci�tale forte � la crois�e des grands enjeux climatiques, de la pr�servation de la biodiversit�, du partage des ressources au niveau mondial et des grands enjeux de sant� publique. Cette attente se traduit dores et d�j� par une forte croissance de la demande qui impacte les march�s. Carrefour sengage � d�velopper des gammes v�g�tariennes dans la perspective doffrir une alternative � la consommation de prot�ines animales. Ces produits sadressent � une grande vari�t� de consommateurs, quils soient v�g�taliens, v�g�tariens, soucieux de pr�server le bien-�tre animal ou flexitariens. Carrefour veille � la qualit� et au profil nutritionnel de ces gammes.

Carrefour a annonc� dans le cadre de son plan strat�gique Carrefour 2026 un nouvel objectif ambitieux : augmenter les ventes de prot�ines v�g�tales en Europe pour atteindre 650/millions deuros de chiffre daffaires dici 2026 (+ 65/% par rapport � 2022).

Pour atteindre son objectif, Carrefour met en Suvre une strat�gie bas�e sur :

Pratiques agricoles et agriculture r�g�n�ratrice : 

Le bilan carbone de lentreprise montre que 67/% du scope 3 est li� aux produits alimentaires. Sur cette partie, lactivit� agricole repr�sente la part la plus �lev�e des �missions de GES des produits alimentaires.

La production agricole �met diff�rents gaz � effet de serre, ce qui rend ce secteur atypique par rapport aux autres secteurs dactivit�s : le m�thane (CH4), le protoxyde dazote (N2O) et le dioxyde de carbone (CO2). Lam�lioration des pratiques agricoles repr�sente un potentiel de 10 � 20/% de r�duction de GES.

Carrefour dispose de plusieurs leviers lui permettant de diminuer limpact carbone de lagriculture du scope/3. Carrefour accompagne ses fili�res biologiques et ses FQCafin de faciliter la mise en Suvre de pratiques agricoles p�rennes et respectueuses de lenvironnement. Le Groupe a notamment d�velopp� lobjectif que 100/% des produits issus des FQC soient engag�s dans une d�marche agro�cologique dici 2025. Les fournisseurs partenaires de cette d�marche sont engag�s dans des plans de progr�s visant � r�duire lutilisation des pesticides de synth�se et des engrais azot�s, dam�liorer la structure et le stockage du carbone des sols, leviers permettant de baisser les �missions de GES li�es � la production agricole.

Carrefour travaille �galement � la mise en place dune strat�gie Agriculture et Climat. En novembre 2023, un panel parties prenantes a notamment �t� organis� regroupant une soixantaine de personnes internes, fournisseurs, banques et assurances, associations et consommateurs pour travailler collectivement sur cette strat�gie. Dans le cadre de sa strat�gie, Carrefour travaille en priorit� sur cinq mati�res premi�res prioritaires/: le boeuf, le porc, les produits laitiers, les fruits et l�gumes et les c�r�ales.

Carrefour a d�marr� un travail de mod�lisation afin d�valuer le potentiel de r�duction des principaux leviers. Un premier travail a permis d�valuer les leviers potentiels pour d�carboner la bouteille de lait en France � horizon 2030. En 2024, Carrefour �value la faisabilit� de mise en oeuvre op�rationnelle de ces leviers en priorisant deux axes principaux :

Engagement des fournisseurs - le projet 20 m�gatonnes et le pacte Transition alimentaire :

Le projet �/20 M�gatonnes/� lanc� en 2020, vise � encourager les fournisseurs � prendre des engagements de r�duction de leurs �missions, mesurer leurs progr�s, � impliquer les consommateurs en leur proposant des alternatives plus faiblement �mettrices de CO2. Ainsi, en 2024, 93 fournisseurs �taient engag�s dans le projet 20 M�gatonnes. La plateforme 20 M�gatonnes est une plateforme en ligne collaborative ouverte � tous les fournisseurs du Groupe. Elle permet � Carrefour de suivre les engagements et les progr�s de ses fournisseurs en mati�re de lutte contre le r�chauffement climatique ainsi que de mettre en avant leurs actions les plus innovantes. Cette plateforme a �t� d�velopp�e dans le cadre du groupe de travail sur le climat du Pacte Transition Alimentaire co-pilot� par Pepsico et qui rassemble Johnson & Johnson, Essity, Beiersdorf, Mars, Danone, Soufflet, Coca-Cola, Kimberly Clark, Heineken, Reckitt, Innocent, LOr�al, Kelloggs, Andros et Savencia. Chaque fournisseur est en mesure de communiquer ses �missions de gaz � effet de serre, ses objectifs de r�duction ainsi que latteinte de ses objectifs ann�e apr�s ann�e. La m�thode utilis�e est align�e avec les r�f�rences du secteur (Greenhouse Gas Protocol et Carbone Disclosure Project).

Engagement des fournisseurs - lengagement des 100 plus gros fournisseurs du Groupe :

En novembre 2022, Alexandre Bompard a annonc� lengagement de Carrefour dassurer que ses 100 plus grands fournisseurs seraient dot�s dune trajectoire 1,5/�C certifi�e par un organisme tiers certifi�e par un organisme tiers, faute de quoi ils seraient d�r�f�renc�s. Cet objectif permettra de r�duire le scope 3 pour environ 6 m�gatonnes de CO2, soit 4,4/% de r�duction du scope/3 dans son ensemble. A fin 2024, 53/% des fournisseurs avaient adopt� une trajectoire 1,5/�C valid�e par SBTI.

En 2024, le Groupe reconna�t la m�thodologie ACT comme �quivalente � lapproche SBTi pour ses fournisseurs. Ces derniers peuvent donc opter pour l'une ou l'autre m�thode. 

Afin de mobiliser ses fournisseurs au del� des grandes entreprises, le Groupe a �tabli un partenariat avec lAgence de lEnvironnement et de la Ma�trise de l'Energie (ADEME) pour engager 100/PME dans une �valuation ACT, et � accompagner 50/PME pour quelles se dotent dune trajectoire de d�carbonation align�e avec un scenario 1,5/�C gr�ce � la d�marche Act Pas � Pas. 

Transport aval :

Carrefour a pour objectif de r�duire de 27,5/% les �missions de CO2 li�es au transport aval dici 2030, par rapport � 2019, en optimisant les mod�les logistiques et en d�veloppant des alternatives � lutilisation du diesel. Dans chaque pays, les �quipes de supply chain travaillent en �troite collaboration avec les transporteurs pour am�liorer le remplissage des camions, optimiser les distances parcourues et favoriser les modes de transport alternatifs, suivant la politique du Groupe. 

Pour atteindre cet objectif, les �quipes de supply chain de chaque pays collaborent avec les transporteurs pour mettre en place des actions concr�tes : 

Ces actions sont adapt�es et mises en Suvre localement dans chaque pays, en tenant compte des sp�cificit�s et des transporteurs locaux. Par exemple, en France les actions suivantes sont mises en place : 

Engagements des magasins franchis�s : 

La d�marche dengagement des franchis�s est d�taill�e dans la section 2.1.1.2 Outils sp�cifiques d�velopp�s par le Groupe pour collaorer avec ses parties prenantes du pr�sent chapitre.  

Afin de r�duire les �missions des magasins de ses partenaires franchis�s, Carrefour vise le d�ploiement des solutions bas carbone qui ont d�montr� leur efficacit� dans son parc de magasins int�gr�. La r�duction des �missions des magasins franchis�s repose ainsi sur la mise en oeuvre de quatre actions clefs permettant la r�duction des consommations d�nergie de des �missions li�es aux fluides r�frig�rants : 

Concernant les enjeux climatiques, Carrefour a pr�sent� son Plan �nergie 2024, lors de sa Learning Expedition en 2023, mettant en lumi�re les actions concr�tes d�ploy�es en magasin pour r�duire les �missions des scopes 1 & 2. Ce s�minaire a permis de renforcer la collaboration entre le Groupe et ses partenaires dans une d�marche collective de r�duction des impacts environnementaux et soci�taux.

Les ressources du plan de transition 

Les Capex et Opex significatifs pour la mise en place des plans daction ci-dessus sont scind�s en 2 cat�gories :

La mise en Suvre du plan daction Scope/3 ne g�n�re pas de Capex et Opex significatifs. En effet, le plan daction repose sur la mise en place dactions par les partenaires du Groupe (notamment les fournisseurs, producteurs agricoles, prestataires, partenaires franchis�s) et par le changement des pratiques des consommateurs. 

La gouvernance du plan de transition : 

Pour atteindre ses ambitions, Carrefour a mis en place une gouvernance propre aux engagements du Groupe sur la lutte contre le changement climatique. Le climat fait lobjet dune gouvernance partag�e entre les diff�rentes Directions impliqu�es, de la d�finition des risques, de la mise en Suvre des plans daction � la mesure de leffectivit� et de la performance. La gouvernance du plan climat du Groupe est organis�e comme suit. 

Planification strat�gique : 

Tableau 4 : organes de gouvernance de la planification strat�gique du groupe Carrefour

Organe

Responsable

Le Comit� Ex�cutif Groupe d�finit la strat�gie, les politiques, les objectifs et �value les performances.

La Directrice de lengagement, Carine Kraus, membre du Comit� Ex�cutif du Groupe est responsable de lensemble des fonctions li�es � la responsabilit� soci�tale du Groupe et est la d�l�gu�e g�n�rale de la Fondation Carrefour. La Direction de lengagement est charg�e de la strat�gie climat du Groupe, et traduit concr�tement les engagements soci�taux et environnementaux du Groupe.

Le Conseil dadministration de Carrefour valide la strat�gie �tablie par le Comit� Ex�cutif Groupe et en �value la mise en Suvre. Le Comit� RSE du Conseil dadministration examine chaque ann�e les performances et la strat�gie climatique du Groupe.

Le Comit� RSE est compos� de 5 membres dont la Pr�sidente est Aurore Domont.

 

Mise en oeuvre technique et financi�re de la strat�gie climat : 

Tableau 5 : gouvernance de la mise en oeuvre de la strat�gie climatique au sein du groupe Carrefour

Organe et r�les

Responsable(s)

Les Comit�s Ex�cutifs de chaque pays d�clinent cette strat�gie localement. La strat�gie climatique du pays est int�gr�e dans les plans strat�giques de chaque pays.

Le PDG de chaque pays est charg� de la mise en Suvre de la strat�gie climatique.

Un Comit� technique sur l�nergie et le climat avec pour objectif de :

  • partager la strat�gie et la trajectoire du Groupe et des pays ;
  • valider les investissements r�alis�s dans les pays ;
  • travailler sur les th�matiques de ladaptation et des risques li�s au changement climatique.

Ce Comit� est pilot� par la Direction �nergie du Groupe et la Direction des actifs. Les Directions des actifs des pays, Direction des risques, Direction RSE et la Direction financi�re y sont associ�s.

Le Comit� dInvestissement du Groupe valide les projets du Groupe en termes de CAPEX. Le Groupe a d�fini une trajectoire CAPEX pour la mise en Suvre des actions de r�duction des �missions de GES dici 2030.

Le Pr�sident-Directeur G�n�ral, Alexandre Bompard, le Directeur financier du Groupe, Matthieu Malige et le Directeur G�n�ral de Carrefour Property, J�r�me Nanty sont responsables de ce Comit�.

 

Afin dassurer latteinte de son ambition climatique et respecter les exigences r�glementaires (F-Gaz), le Groupe met � jour r�guli�rement une trajectoire CAPEX pour la mise en Suvre des actions de r�duction des �missions de GES dici 2032. Cette feuille de route permet de mettre � jour une projection annuelle des besoins en CAPEX, OPEX et des gains associ�s jusquen 2032. Ce travail, pilot� par le Comit� dinvestissement du Groupe, est utilis� pour la planification financi�re du plan climat de Carrefour. Cette feuille de route a permis dallouer des budgets li�s � la r�duction des consommations �nerg�tiques et des �missions de CO2 pour lensemble des pays.

2.1.2.1.2.3Indicateurs et performances

Consommation d�nergie et mix �nerg�tique [E1-5]  :

Le total des �missions de gaz � effet de serre du Groupe sur lensemble des p�rim�tres est estim� � 147,5 (vs 92,5 sans FLAG LUC) millions de tonnes �quivalent CO2 en 2024 (pour les scopes 1, 2 et 3). Les �missions des scopes 1 et 2 du Groupe sont issues des magasins int�gr�s. Elles repr�sentent 1/% des �missions du Groupe. Le scope 3 correspond aux �missions issues des activit�s amont et aval du Groupe et repr�sentent 99/% des �missions du Groupe. Ainsi, les impacts de Carrefour sur le climat et la biodiversit� sont principalement indirects. La pr�pond�rance des �missions scope 3 dans le total des �missions du Groupe est une sp�cificit� du secteur de la distribution : le scope/3 dans le secteur de la distribution et particuli�rement le secteur alimentaire, repr�sente 90/% � 95/% des �missions de gaz � effet de serre, contrairement aux autres industries.

Le tableau suivant pr�sente le total des �missions de GES scopes 1, 2, 3. 

Tableau 6 : d�tail des �missions de GES des scopesx, 1, 2 et 3 et cibles de r�duction du groupe Carrefour : 

Emissions brutes de GES des scopes 1,2 et 3 et total [E1-6]  :

 

Donn�es r�trospectives

Objectifs et ann�es cibles

Ann�e de r�f�rence (2019)

Donn�es comparatives (2023)

N (2024)

% N/N-1

2025

2030

(2050)

Cible annuelle en %/ann�e de r�f�rence

�missions de GES du scope 1

�missions brutes de GES du scope 1 (tCO2eq)

940 582

783 818

669 327

(15)/%

 

 

 

 

Pourcentage d�missions de GES du scope 1 r�sultant des syst�mes d�change de quotas d�mission r�glement�s (en %)

0/%

0/%

0/%

0/%

 

 

 

 

Emissions de GES du scope 2

Emissions brutes de GES du scope 2 (location-based) (tCO2eq)

946 258

748 564

751 252

0,4/%

 

 

 

 

Emissions brutes de GES du scope 2 (market-based) (tCO2eq)

1 027 176

629 053 

555 813

(12)/%

 

 

 

 

Emissions significatives de GES du scope 3(12)

Emissions totales brutes indirectes de GES (scope 3) (tCO2eq)

136 816 011

149 324 454

146 308 870

(2)/%

 

-32/%

 

 

1. Biens et services achet�s

105 930 439

119 497 358

117 515 731

(2)/%

 

-33,3/%

 

 

2. Biens d'investissement

669 980

666 000

654 520

(2)/%

 

 

 

 

3. Activit�s relevant des secteurs des combustibles et de l�nergie (non incluses dans les scope 1 et 2)

3 335 925

2 959 485

2 954 085

0/%

 

 

 

 

4. Transport et distribution en amont

7 959 463

9 060 155

8 808 050

(3)/%

 

 

 

 

5. D�chets produits lors de l'exploitation

67 533

76 063

56 685

(25)/%

 

 

 

 

6. Voyages d'affaires

5 681

6 838

5 714

(16)/%

 

 

 

 

7. D�placements domicile-travail des salari�s

234 537

223 029

236 110

6/%

 

 

 

 

8. Actifs lou�s en amont

0

0

0

-

 

 

 

 

9. Acheminement en aval

337 095

393 175

340 897

(13)/%

 

 

 

 

10. Transformation des produits vendus

0

0

0

-

 

 

 

 

11. Utilisation des produits vendus

16 629 934

14 805 291

14 495 736

(2)/%

 

-27,5/%

 

 

Dont Utilisation des produits vendus - Carburant

13 163 911

10 211 541

9 802 298

(4)/%

 

 

 

 

Dont Utilisation des produits vendus - Autres

3 466 023

4 593 750

4 693 438

2/%

 

 

 

 

12. Traitement en fin de vie des produits vendus

151 152

152 485

149 784

(2)/%

 

 

 

 

13. Actifs lou�s en aval

284 375

270 701

46 813

(83)/%

 

 

 

 

14. Franchises

1 068 437

1 086 443

919 681

(15)/%

 

 

 

 

15. Investissements

141 461

127 433

125 063

(2)/%

 

 

 

 

Emissions totales de GES

Emissions totales de GES (location based) (tCO2eq)

138 073 664

150 856 836

147 729 448

(2)/%

 

 

 

 

Emissions totales de GES (market based) (tCO2eq)

139 100 840

150 737 325

146 534 009

(3)/%

 

 

 

 

Afin de sassurer de latteinte des objectifs et de lavancement des plans dactions de d�carbonation des scopes 1,2 et 3, Carrefour suit de nombreux indicateurs cl�s de performances, qui sont pr�sent�s dans les tableaux suivants.

Tableau 7 : suivi des indicateurs cl�s de performance pour laxe "R�duire les �missions de gaz � effet de serre des magasins int�gr�s (scope 1&2) : 

Indicateur

Unit�

2024

2023

Variation

Taux de couverture

Exclusions

�missions de GES des scopes 1 et 2

�missions de GES des scopes 1 + 2 ( market based)

teqCO2

1 225 139

1 412 871

(13)/%

100/%

-

�missions de GES du scope 1 ( location based)

teqCO2

669 327

783 318

(14)/%

100/%

-

�missions de GES du scope 2  location based)

teqCO2

751 252

748 564

0/%

100/%

-

�missions de GES du scope 2 ( market based)

teqCO2

555 813

629 053

(11)/%

100/%

-

Scope 1 - �missions biog�niques de CO2 du scope 1 provenant de la combustion ou de la biod�gradation de la biomasse

Cet indicateur nest pas applicable pour Carrefour 

Scope 2 - Pourcentage et types d'instruments contractuels pour les �missions de GES de scope 2

Cet indicateur nest pas applicable pour Carrefour 

Scope 2 - Pourcentage et types d'instruments contractuels utilis�s pour la vente et l'achat d'�nergie associ�s � des attributs relatifs � la production d'�nergie par rapport aux �missions de GES de scope 2

Cet indicateur nest pas applicable pour Carrefour 

Scope 2 - Pourcentage et types d'instruments contractuels utilis�s pour la vente et l'achat d'all�gations d'attributs �nerg�tiques d�group�s en relation avec les �missions de GES de Scope 2

Cet indicateur nest pas applicable pour Carrefour 

Scope 2 - �missions biog�niques de CO2 du scope 2 provenant de la combustion ou de la biod�gradation de la biomasse

Cet indicateur nest pas applicable pour Carrefour 

R�duction des �missions de GES du scope 1 + 2 vs 2019 (en teq CO , market based)

%

(48)/%

(38)/%

(10) pts

100/%

WH

R�duction des �missions de GES du scope 1 vs 2019 (en teq CO2, market based)

%

(48)/%

(38)/%

(10) pts

100/%

WH

R�duction des �missions de GES du scope 2 vs 2019 (en teq CO2, market based)

%

(48)/%

(38)/%

(10) pts

100/%

 

Efficacit� �nerg�tique des magasins int�gr�s

Consommation totale d�nergie 

MWh

4 634 803

4 556 990

2/%

100/%

-

Consommation totale d'�nergie d'origine fossile 

MWh

1 444 142

nouveau

-

100/%

-

Consommation totale d'�nergie d'origine nucl�aire

MWh

872 994

nouveau

-

100/%

-

- part d'�nergie d'origine nucl�aire dans la consommation total d'�nergie 

%

19/%

nouveau

-

100/%

-

Intensit� �nerg�tique

kWh/m�

450

459

(2)/%

100/%

WH

R�duction de l'intensit� �nerg�tique par rapport � 2019 

%

(15)/%

(21)%

6 pts

 

WH

�missions totales li�es � la consommation d�nergie 

teqCO2

656 470

736 458

(11)/%

100/%

-

- dont �missions dues � la consommation d�lectricit� (market based)

teqCO2

555 813

629 053

(12)/%

100/%

-

- dont �missions dues � la consommation de fioul 

teqCO2

25 350

35 170

(28)/%

100/%

-

- dont �missions dues � la consommation de gaz 

teqCO2

75 308

72 135

4/%

100/%

-

Intensit� des �missions li�es � la consommation d�nergie 

kg CO2/m�

63,7

73,9

(13)/%

100/%

-

Approvisionnement en �nergie renouvelable des magasins int�gr�s

Consommation totale d'�nergie renouvelable 

MWh

2 317 667

nouveau

-

100/%

-

- dont consommation de combustible de sources renouvelables

MWh

0

0

0/%

100/%

-

- dont consommation d'�lectricit�, de chaleur, de vapeur et de refroidissement achet�s ou acquis � partir de sources renouvelables 

MWh

2 244 768

nouveau

-

100/%

-

- dont consommation d'�nergie renouvelable non combustible autoproduite 

MWh

72 899

nouveau

-

100/%

-

- Nombre de sites �quip�s de panneaux solaires pour lautoconsommation 

unit�

188

nouveau

-

100/%

-

Part d'�nergie renouvelable dans la consommation totale d'�nergie 

%

 

50/%

nouveau

-

100/%

-

Energie

Consommation de combustible provenant du charbon et des produits d�riv�s du charbon

MWh

0

nouveau

-

100/%

-

Consommation de p�trole brut et de produits p�troliers

MWh

98 718

nouveau

-

100/%

-

Consommation de carburant � partir du gaz naturel et GPL

MWh

400 688

nouveau

-

100/%

-

Consommation de combustibles provenant d'autres sources fossiles

MWh

0

nouveau

-

100/%

-

Consommation d'�lectricit�, de chaleur, de vapeur ou de refroidissement achet�s ou acquis � partir de sources fossiles

MWh

4 062 498

nouveau

-

 

-

Pourcentage de sources fossiles dans la consommation totale d'�nergie

%

31/%

nouveau

-

 

-

Production d'�nergie non renouvelable 

MWh

0

nouveau

-

 

-

Production d'�nergie renouvelable 

MWh

72 899

nouveau

-

 

-

Utilisation de fluides r�frig�rants pour les magasins int�gr�s

�missions totales dues aux r�frig�rants 

teqCO2

568 669

676 513

(16)/%

100/%

-

R�duction des �missions li�es aux fluides frigorig�nes par rapport � 2019 

%

(26)/%

(12)/%

(14 ) pts

100/%

-

Intensit� des �missions dues aux r�frig�rants 

kgCO2/m�

47

68

(17)/%

100/%

-

Consommation de fluides CFC11 

kg

0

0

0

100/%

-

Consommation de fluides HCFC 

kg

87 346

121 678

(28)/%

100/%

-

Consommation de fluides HFC 

kg

190 781

209 384

(9)/%

100/%

-

Consommation de fluides naturels CO2 et HC 

kg

112 227

100 544

12/%

100/%

-

Intensit� de consommation des r�frig�rants (kg/ 1000)

kg/m�

32

44

(26)/%

100/%

-

Taux de fuite

%

29

34

(5) pts

100/%

-

Pourcentage de magasins �quip�s de syst�mes de r�frig�ration naturelle ou hybride 

%

24

23

1 pts

100/%

-

Tableau 8 : suivi des indicateurs cl�s de performance pour laxe � R�duire les �missions de gaz � effet de serre du scope 3 �

Indicateur

Unit�

2024

2023

Variation

Taux de couverture

Exclusions

�missions de GES du scope 3

�missions totales de GES du scope 3

(tCO2eq)

146 308 870

149 324 454

(2)/%

100/%

-

R�duction des �missions de GES du Scope 3 par rapport � 2019 

(% tCO2eq)

7

9

(2) pts

100/%

-

- dont r�duction des �missions de GES du scope 3 li�es � l'utilisation des produits vendus vs 2019 

(% teq CO2)

(13)

(11)

(2) pts

100/%

-

- dont r�duction des �missions li�es au transport aval par rapport � 2019 

(% tCO2eq)

1

17

(16) pts

100/%

-

Engagement des fournisseurs et pratiques agricoles

Nombre de fournisseurs partenaires du Pacte Transition Alimentaire 

Nbr

393

306

28/%

100/%

-

Part du TOP 100 fournisseurs engag�s dans une trajectoire 1,5 �C 

%

53

44

9 pts

100/%

-

Nombre de producteurs partenaires 

Nbr

52 024

46 013

13/%

100/%

-

Part des ventes de produits frais Fili�res Qualit� Carrefour engag�es dans une d�marche agro�cologique 

%

34,4

28,4

6/%

95/%

2024 : AR

Part des mati�res premi�res sensibles couvertes par un plan daction 

%

88

70

17/%

100/%

 

Carburants et mobilit� verte

Nombre de places de parking �quip�es de bornes de recharge �lectriques en France 

Nbr

2100

1570

34/%

100/%

 

Alimentation v�g�tale

Chiffre daffaires issu de produits alternatives v�g�tales ou l�gumineuses 

Millions d�

621

514

21/%

100/%

 

Nombre de r�f�rences de la marque Carrefour Sensation (anciennement Carrefour Veggie) en Europe

Nbr

150

146

3/%

G6

AR, BR

Transport aval

�missions li�es au transport aval 

tCO eq

340 897

393 175

(13) %

100/%

-

- dont �missions li�es au transport aval  diesel 

tCO eq

320 333

264 926

21/%

100/%

-

- dont �missions li�es au transport aval  �lectricit� 

tCO eq

145

4

3 525/%

100/%

-

- dont �missions li�es au transport aval  biocarburant 

tCO eq

13 998

12 332

14/%

100/%

-

Intensit� des �missions par palette transport�e 

tCO eq/palette

6,4

8,4

(24)/%

100/%

-

Distance parcourue 

km

478 118 610

413 119 046

16/%

100/%

-

Autres leviers

Part demballages r�utilisables, recyclables ou compostables pour les produits aux marques de Carrefour

%

56

69

(13) pts

100/%

-

Part dint�gration de plastique recycl� dans les emballages pour les produits aux marques de Carrefour

%

16

9

7 pts

95/%

AR

R�duction de l'intensit� du gaspillage alimentaire (kg/m2) par rapport � 2016 

%

(50)

(36)

(14) pts

100/%

 

Part de valorisation de d�chets des magasins 

%

73

70

3 pts

100/%

 

 

Absorption des GES et projets d'att�nuation des GES financ�s par des cr�dits carbone [E1-7] : 

Carrefour na pas recours � des cr�dits carbone pour compenser ses �missions de GES. 

Prix interne du carbone [E1-8] : 

Carrefour nutilise plus un syst�me interne de tarification interne du carbone. Il a �t� utilis� d�s 2017 et a permis de d�finir les meilleures technologies disponibles et d�ployables dans tous les projets dinvestissement du Groupe. Depuis 2020, le Comit� dInvestissement du Groupe analyse syst�matiquement l'impact climatique des projets par l'inclusion de crit�res climatiques dans la phase de validation des investissements. Une liste de crit�res environnementaux (ex : faible consommation d'�nergie, faibles �missions de GES, etc.) auxquels tous nouveaux projets et r�novations lourdes doivent se conformer a �t� d�finie. Ces crit�res ont �t� d�ploy�s pour permettre � Carrefour de privil�gier les nouveaux projets de magasins conformes � ces crit�res lors de la prise de d�cision dinvestissement. Les projets non conformes aux crit�res sont incit�s � �voluer pour �tre align�s sur les objectifs de Carrefour. Cette m�thode permet de d�ployer les investissements align�s aux objectifs du Groupe sans avoir recours syst�matiquement au calcul dun retour sur investissement comprenant le prix du carbone. Le choix des technologies est r�guli�rement mis � jour par les �quipes techniques et la direction �nergie. 

commentaire de perormances

Les �missions de gaz � effet de serre scope 1 et 2 du Groupe sont en baisse de 13/% en 2024 vs 2023. La r�duction de �missions scope 1 & 2 depuis 2019 s'�tablit � 48/%. Le Groupe se rapproche ainsi de lobjectif de r�duction de 50/% fix� � 2030. Carrefour est donc en avance sur sa trajectoire de r�duction des �missions de CO2 tout en augmentant son p�rim�tre. Aux entrep�ts e-commerce ajout�s en 2023, sajoutent d�sormais les entrep�ts logistiques 2024. Cette performance traduit les plans dactions mis en Suvre pour assurer lefficacit� �nerg�tique des magasins, laugmentation de la part d�nergie renouvelable, le changement des fluides r�frig�rants et leur r�duction de leur  taux de fuite. Par ailleurs, certains pays ont connu des variations favorables de leurs facteurs d�missions. 

Les �missions de CO2 relatives au scope 3, s�l�vent � 146,3/m�gatonnes vs 149,3 en 2023 soit une r�duction de -/3/%. A noter que le calcul du bilan carbone scope 3 int�gre d�sormais la m�thodologie FLAG, augmentant les �missions au regard des calculs des ann�es pr�c�dentes.

Cette diminution sexplique en premier lieu par la mise en Suvre du plan daction du Groupe concernant la diminution du gaspillage alimentaire, le d�veloppement des ventes des prot�ines v�g�tales, et la r�duction des �missions li�es aux carburants.

Elle sexplique par ailleurs par lam�lioration des m�thodologies de calcul du scope/3. Le Groupe a en effet mis en place une mesure de la fiabilit� de calcul de ses �missions scope/3. Les am�liorations m�thodologiques et lam�lioration de la pr�cision des donn�es utilis�es (donn�es sp�cifiques � l'activit� du Groupe au lieu de donn�es sectorielles) ont permis une �volution significative de cette mesure en 2024.

Le Groupe poursuit ainsi la r�duction des �missions engag�e sur le scope/3 depuis 2023. Conform�ment � la trajectoire pr�vue, cette diminution engag�e depuis 2022 doit permettre de compenser les �missions dues � la croissance organique du groupe entre 2019 et 2022. Cette compensation est pr�vue � partir de 2026 pour atteindre les cibles pr�vues en 2030.

Enfin, lintensit� carbone du Groupe sur lensemble des scopes (�mission de GES en gCO2 par � de chiffre d'affaires) diminue de 5/% passant de 1,8/ktCO2/M� en 2023 � 1,7/ktCO2/M� en2024, poursuivant la diminution de 10/% engag�e depuis 2019 et le d�couplage des activit�s du Groupe avec la contribution au changement climatique. 

Concernant les facteurs d�missions pour le bilan carbone : 

Les facteurs d�mission sont utilis�s pour calculer les �missions de CO2 sur la base de la consommation d�nergie des magasins, de la consommation de fluides r�frig�rants et de la consommation de carburant pour le transport aval. Les facteurs d�mission utilis�s proviennent dorganisations internationales telles que le DEFRA GHG Conversion Factors, lIPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) ou lUNEP (United Nations Environment Programme). Les indicateurs concern�s sont : l�nergie, les fluides frigorig�nes et la logistique. Les BUs disposent �galement de la possibilit� dutiliser les facteurs nationaux sp�cifiques.

�lectricit� : pour calculer nos �missions �quivalentes de CO2 li�es � lutilisation d�nergie �lectrique, nous utilisons de pr�f�rence le facteur d�mission provenant du fournisseur d�nergie local (m�thodologie market-based). En labsence dune telle valeur, une valeur par d�faut est utilis�e sur la base des donn�es les plus r�centes fournies par :

Gaz naturel, GPL et carburant : pour calculer nos �missions �quivalentes de CO2 li�es aux consommations de gaz naturel, GPL et carburant, nous utilisons les facteurs d�mission fournis par le DEFRA  UK Government GHG Conversion Factors for Company Reporting.

Fluides r�frig�rants : pour calculer nos �missions �quivalentes de CO2 li�es � la consommation de r�frig�rants, nous utilisons le potentiel de r�chauffement global des r�frig�rants (GWP 100 ans) publi� dans le cinqui�me rapport d�valuation du GIEC Climate Change 2013: The Physical Science Basis Annexe 8.a (� lexception de certains r�frig�rants � naturels ï¿½ pour lesquels le PRG 100 ans est tir� de UNEP Ozonaction, et une valeur de 4 PRG 100 ans est utilis�e pour lIsopentane).

Carburant utilis� pour le transport : pour calculer les �missions de CO2 �quivalentes li�es � notre activit� logistique, nous utilisons soit les facteurs d�mission nationaux document�s localement, soit, sils ne sont pas disponibles, une valeur par d�faut bas�e sur les donn�es les plus r�centes fournies par le DEFRA  UK Government GHG Conversion Factors for Company Reporting.

 

La m�thodologie destimation des �missions du scope 3 sont pr�sent�es dans le tableau suivant:

Tableau 9 : m�thodologie de calcul des �missions du scope 3 : 
 

Cat�gories du scope 3

M�thodologie de calcul

Pr�cisions de p�rim�tre

Achats de biens et services 

Alimentaire : Le calcul des �missions d�bute par la France. Il est possible de d�terminer, sur ce p�rim�tre, les tonnages des produits ainsi que les chiffres d'affaires de sorties de caisses hors taxes (�) associ�es pour 53 cat�gories daliments. Combin�e � cette base, lutilisation des Facteurs d�mission Agribalyse (�tapes agriculture, transformation et emballage) permet dobtenir lempreinte carbone France pour ces 53 cat�gories de produits. Ces r�sultats sont ensuite utilis�s afin de d�terminer des facteurs d�mission mon�taires pour les 53 cat�gories daliments. Cette nouvelle base de Facteurs d�mission, r�ajust�e gr�ce � la Parit� du Pouvoir dAchat par pays, permet de calculer lempreinte GES de lensemble des pays dactivit� du groupe (Br�sil, Espagne, Belgique, Italie, Roumanie, Argentine, Pologne).

 

Non alimentaire : Le calcul des �missions d�bute par la France. Sur ce p�rim�tre, les donn�es sont fournies en unit�s vendues associ�es aux CA de sorties de caisses hors taxes (�) pour 45 cat�gories. Combin� � cette base, l'utilisation de Facteurs d'�mission de la Base Empreinte (ADEME, part hors transport) permet dobtenir lempreinte carbone France pour ces 45 cat�gories de produits. Ces r�sultats sont ensuite utilis�s afin de d�terminer des Facteurs d�mission mon�taires pour les 45 cat�gories de produits. Cette nouvelle base de Facteurs d�mission, r�ajust�e gr�ce � la Parit� du Pouvoir dAchat par pays, permet de calculer lempreinte GES de lensemble des pays dactivit� du groupe (Br�sil, Espagne, Belgique, Italie, Roumanie, Argentine, Pologne).

Sont pris en compte dans le bilan carbone du Groupe lensemble des produits vendus sous enseigne (magasins int�gr�s et franchis�s) au sein des 8 pays dans lequel le Groupe op�re. Ce p�rim�tre repr�sente 83/% des surfaces de vente sous enseigne dans le monde.
 

Les produits vendus par les partenaires internationaux sont exclus, et repr�sentent 17/% des surfaces de vente sous enseigne dans le monde.

Achats de biens immobilis�s

Les �missions sont calcul�es via le total des investissements op�rationnels associ�s � des facteurs d'�mission mon�taire de l'ADEME.

Franchises non applicables. 

�missions amont de l'�nergie

Les �missions sont calcul�es via les consommations d'�nergie du groupe associ�es � la part amont et perte en ligne des facteurs d'�mission �nerg�tiques de l'ADEME.

Les consommations d�nergie consid�r�es ne prennent en compte que les magasins int�gr�s au sein des 8 pays dans lesquels le Groupe op�re. Les magasins int�gr�s repr�sentent 66/% des surfaces de vente dans le monde. 

Transport amont

Alimentaire : Les �missions sont calcul�es sur la base des donn�es d'achats de biens et de services (en volumes si possible, en euros de chiffre daffaires sinon) associ�es � la part "Transport amont" des facteurs d'�mission Agribalyse.

 

Non alimentaire : Les �missions sont calcul�es sur la base des donn�es d'achats de biens et de services (en unit�s vendues) associ�es � la part "Transport amont" des facteurs d'�mission de la base Empreinte (ADEME).

Sont pris en compte dans le bilan carbone du Groupe lensemble des produits vendus sous enseigne (magasins int�gr�s et franchis�s) au sein des 8 pays dans lequel le Groupe op�re. Ce p�rim�tre repr�sente 73/% des surfaces de vente sous enseigne dans le monde.

 

Les produits vendus par les partenaires internationaux sont exclus, et repr�sentent 17/% des surfaces de vente sous enseigne dans le monde.

D�chets g�n�r�s pendant l'activit�

Les �missions sont calcul�es via les donn�es de d�chets g�n�r�s pendant l'activit� au niveau global associ�es aux facteurs d'�missions de la Base Empreinte (ADEME) correspondant aux diff�rents types de d�chets et Ecoinvent 3.4 (other waste).

Les d�chets g�n�r�s par lactivit� ne prennent en compte que les magasins int�gr�s au sein des 8 pays dans lesquels le Groupe op�re. Les magasins int�gr�s repr�sentent 66/% des surfaces de vente dans le monde. 

D�placements domicile - travail employ�s

Les �missions sont calcul�es via le nombre d'employ�s Global associ� � un facteur d'�mission de lINSEE relatif au d�placement domicile travail.

Franchises non applicables. 

D�placements professionnels

Les �missions sont communiqu�es par l'agence en charge des d�placements professionnels sur le p�rim�tre France. Ces �missions sont ensuite extrapol�es au Global via le chiffre d'affaires.

Les d�placements professionnels des magasins franchis�s et des partenaires internationaux ne sont pas consid�r�s ici. 

Transport aval

Ces donn�es sont calcul�es au travers d'un reporting op�rationnel r�alis� dans l'ensemble des pays du Groupe. Les donn�es de transport aval ont �t� calcul�es avec des donn�es op�rationnelles pour la totalit� du Groupe. Donn�es de litres consomm�s (L) OU � d�faut Donn�es de distances parcourues (km) x Facteur d�mission national ou donn� par le transporteur et � d�faut facteurs d�missions standard de DEFRA (Department for Environment, Food & Rural Affairs - UK).

Sont pris en compte dans le bilan carbone du Groupe lensemble des produits vendus sous enseigne (magasins int�gr�s et franchis�s) au sein des 8 pays dans lequel le Groupe op�re. Ce p�rim�tre repr�sente 73/% des surfaces de vente sous enseigne dans le monde.

 

Les produits vendus par les partenaires internationaux sont exclus, et repr�sentent 17/% des surfaces de vente sous enseigne dans le monde.

Utilisation des produits vendus - Carburants

Les donn�es sont calcul�es sur le p�rim�tre France via les volumes vendus par type de carburant associ�s aux FE de la Mise � la Consommation (MAC) et de la d�claration TIRUERT correspondant au type de carburant. Les �missions sont ensuite extrapol�es au niveau Global via le CA par pays par type de carburant.

Sont pris en compte dans le bilan carbone du Groupe lensemble des stations essence sous enseigne (magasins int�gr�s et franchis�s) au sein des 8 pays dans lequel le Groupe op�re. Ce p�rim�tre repr�sente 73/% des surfaces de vente sous enseigne dans le monde.
 

Les stations essence des partenaires internationaux sont exclues, et repr�sentent 17/% des surfaces de vente sous enseigne dans le monde.

Utilisation des produits vendus - Autres

Agence de voyage : les �missions sont calcul�es via le chiffre d'affaires France de l'agence de voyage Carrefour associ� � un facteur d'�mission mon�taire ADEME sur le transport a�rien.
 

Utilisation EPCS : les �missions ont �t� calcul�es gr�ce aux donn�es de ventes en chiffre d'affaires hors taxes r�parties en 14 cat�gories. Chaque cat�gorie (ex : appareil photo, enceinte, r�frig�rateur...) est associ�e � une dur�e de vie moyenne en ann�e et � une consommation moyenne permettant de calculer une consommation totale sur la dur�e de vie. Cette consommation est associ�e � des facteurs d'�mission ADEME relatifs � la consommation d'�nergie.

Sont pris en compte dans le bilan carbone du Groupe lensemble des produits vendus sous enseigne (magasins int�gr�s et franchis�s) au sein des 8 pays dans lequel le Groupe op�re. Ce p�rim�tre repr�sente 73/% des surfaces de vente sous enseigne dans le monde.
 

Les produits vendus par les partenaires internationaux sont exclus, et repr�sentent 17/% des surfaces de vente sous enseigne dans le monde.

Fin de vie des produits vendus

Packaging et EPCS mis sur le march� : Les �missions sont d'abord calcul�es sur le p�rim�tre France 2022 gr�ce � la d�claration CITEO dont les quantit�s d'emballages sont associ�es � des facteurs d'�mission de la base Empreinte par type d'emballage correspondant. Ces �missions sont ensuite extrapol�es sur le p�rim�tre France via le chiffre d'affaires hors taxes en 2021, 2020 et 2019, puis au global.
 

D�chets alimentaires : Une quantit� de d�chets alimentaires est calcul�e sur le p�rim�tre France gr�ce aux donn�es des achats de biens et de services associ�es aux donn�es de l'ONU sur le gaspillage alimentaire des m�nages. Ces tonnes sont ensuite associ�es � un facteur d'�mission de la base empreinte (d�chets putrescibles) puis extrapol�es au global selon le chiffre d'affaires hors taxes.

Sont pris en compte dans le bilan carbone du Groupe lensemble des produits vendus sous enseigne (magasins int�gr�s et franchis�s) au sein des 8 pays dans lequel le Groupe op�re. Ce p�rim�tre repr�sente 73/% des surfaces de vente sous enseigne dans le monde.

 

Les produits vendus par les partenaires internationaux sont exclus, et repr�sentent 17/% des surfaces de vente sous enseigne dans le monde.

Location aval

Les �missions sont calcul�es via la surface lou�e par Carrefour associ�e au Scope 1 et 2 du groupe sur les m2 occup�s par le groupe.

Franchises non applicables.

Franchises

Les �missions sont calcul�es via un produit en croix entre la surface franchis�e, la surface non franchis�e et les �missions Scope 1 et 2 du groupe.

Sont prises en compte ici les �missions des scopes 1 et 2 (consommations d�nergie et de fluides r�frig�rants) pour lensemble des magasins sous enseigne au sein des 8 pays dans lequel le Groupe op�re. Les magasins des partenaires internationaux sont �galement int�gr�s dans ce p�rim�tre. 100/% des surfaces de vente sous enseigne dans le monde sont couvertes. 

Investissements

Les �missions sont calcul�es via les donn�es Assurance Vie Carrefour, Carma Assurance, pr�t personnels France & Monde associ�es � un facteur d'�missions mon�taire de l'ADEME.

Franchises non applicables. 

 

2.1.2.1.4Adapter les sites au changement climatique
2.1.2.1.4.1Politiques et cibles
Politique relative � ladaptation du changement climatique [E1-2]

Face aux effets du changement climatique, Carrefour a pour ambition de pr�server la s�curit� des personnes (clients, collaborateurs et prestataires) et d'am�liorer la r�silience de ses sites. Lobjectif est notamment de garantir la continuit� de lactivit� et de rendre les infrastructures durables et r�sistantes aux al�as climatiques tout en minimisant lempreinte environnementale du Groupe.

Le changement climatique fait peser des risques physiques (aigus ou chroniques) sur les actifs avec des impacts financiers directs ou indirects. En effet, les performances financi�res peuvent �tre affect�es par des interruptions de lactivit�, des perturbations de la cha�ne dapprovisionnement ou des co�ts importants de remise en �tat.

Le Groupe a initi� un plan dadaptation aux risques climatiques en 4 phases pour identifier, analyser et se pr�munir efficacement face aux risques climatiques :

Cibles li�e � ladaptation du changement climatique [E1-4]

Une cible relative � ladaptation des sites au changement climatique est en cours de d�finition. 

2.1.2.1.4.2Indicateurs et performances

Des indicateurs relatifs � ladaptation des sites au changement climatique sont en cours de d�finition. 

2.1.2.1.4.3Actions et ressources en relation avec les politiques de lutte contre le changement climatique [E1-3] 

Carrefour a mis en place en 2023 un groupe de travail interne sur ladaptation des sites au changement climatique, plac� sous l�gide du Comit� Risques Groupe, avec lobjectif de mobiliser toute lorganisation en faveur de cet enjeu et de d�ployer des actions concr�tes afin de pr�venir des effets du changement climatique � travers les diff�rentes g�ographies. Ce groupe de travail implique � la fois le Groupe et les entit�s, et il repose sur une collaboration multifonctionnelle, principalement entre les Directions RSE, Assurances, Risques et S�curit�. 

Un expert ind�pendant a �t� mandat� en 2023 pour mesurer les risques climatiques pesant sur les sites sous enseignes (int�gr�s et franchis�s), les entrep�ts et les si�ges des 8/pays dans lesquels le Groupe op�re directement. Cette �tude externe, bas�e sur des mod�les climatiques, a �t� men�e conform�ment aux exigences en vigueur, notamment en termes dhorizons temporels et de sc�narios climatiques. Elle a ainsi permis d�valuer lexposition des sites � 8/al�as (cf liste ci-apr�s), selon 3 sc�narios climatiques du GIEC (RCP 2.6, 4.5 et 8.5) et sur 4 horizons temporels (actuel, 2030, 2050 et 2100). Ces quatre horizons temporels ont �t� choisis car ils permettent dadopter une approche holistique et proactive face aux risques climatiques, en int�grant � la fois les enjeux imm�diats et les perspectives de long terme pour pr�server la r�silience du mod�le daffaires du Groupe. Les 8/al�as climatiques analys�s sont les suivants/: submersion marine, forte pr�cipitation, inondation fluviale, canicule, incendie, s�cheresse, temp�te hivernale et orage de gr�le (ces deux derniers al�as ne sont �tudi�s que sur un horizon de temps actuel).

Par ailleurs, les al�as glissements de terrain et retrait-gonflement des argiles d�pendent de plusieurs facteurs complexes (nature des sols, variabilit� de l'humidit�, activit�s humaines, etc.) et n�cessitent une �tude au niveau local. Ils nont ainsi pas �t� int�gr�s dans l�tude men�e en 2023 reposant sur un mod�le statistique global. A terme, lobjectif est de joindre ces deux al�as � notre analyse.

Cette �tude constitue une premi�re �tape vers une compr�hension plus fine de ces risques et par l� m�me une meilleure efficacit� d'adaptation. Elle sera compl�t�e prochainement par les exercices suivants :

Sur la base de cette �tude, les �tapes du projet dadaptation des sites au changement climatique, actuellement en cours, sont les suivantes : 

2.1.2.1.5Adapter les produits et les fili�res dapprovisionnement au changement climatique
2.1.2.1.5.1Politiques et cibles
Politique relative � ladaptation au changement climatique [E1-2]

Carrefour a pour ambition dadapter ses produits et ses fili�res d'approvisionnement aux impacts du changement climatique, afin d'assurer la durabilit� et la r�silience de son offre et de ses cha�nes d'approvisionnement. La premi�re �tape du plan dadaptation des fili�res d'approvisionnement est danalyser les vuln�rabilit�s des fournisseurs et des zones g�ographiques pour pr�voir les impacts potentiels d�v�nements extr�mes (s�cheresses, temp�tes, p�nuries). La deuxi�me �tape est de mettre en Suvre des actions permettant de pr�venir et minimiser les effets du changement climatique. 

 

Cibles li�es � ladaptation du changement climatique [E1-4]

Tableau 10 : cibles pour ladaptation des produits et fili�res dapprovisionnement au changement climatique

Cible

Unit�

Valeur cible

Ann�e cible

P�rim�tre

Valeur de r�f�rence

Ann�e de r�f�rence

Mati�res premi�res � risque 

Les cibles concernant les mati�res premi�res � risque sont d�taill�es dans la section 2.1.2.2.2.1 (Pollution E2) du pr�sent rapport. 

Pratiques agricoles durables

Les cibles concernant les pratiques agricoles durables sont d�taill�es dans la section 2.1.2.2.2 (Pollution, E2) du pr�sent rapport. 

Partenariats durables avec les fournisseurs

Nombre de producteurs partenaires 

Nbr

50 000

2026

Groupe

37 758

2022

 

2.1.2.1.5.2Indicateurs et performances

Tableau 11 : suivi des indicateurs cl�s de performance pour ladaptation des produits et fili�res dapprovisionnement au changement climatique 

Indicateur

Unit�

2024

2023

Variation

Cible

Taux de couverture

Exclusions

Mati�res premi�res � risque 

Les indicateurs concernant les mati�res premi�res � risque sont d�taill�s dans la section 2.1.2.4.3 du pr�sent rapport (Pollution, E2). 

Pratiques agricoles durables

Les indicateurs concernant les pratiques agricoles durables sont d�taill�s dans la section 2.1.2.2.2 du pr�sent rapport (Pollution, E2). 

Partenariats durables avec les fournisseurs

Nombre de producteurs partenaires 

Nbr

52024

46013

13/%

50 000
 en 2026

100%

-

 

commentaire de performances

Lobjectif datteindre 50 000 producteurs partenaires dici 2026 est  d�pass� en 2024 avec 52 024 partenaires (+/13/% Vs 2023). En 2024, le nombre de producteurs partenaires bio conna�t une forte progression (+/39/%) de m�me que le nombre de producteurs partenaires porteurs dune autre d�marche collective (+/3/341).

2.1.2.1.5.3Plans dactions
Actions et ressources en relation avec les politiques de lutte contre le changement climatique [E1-3]

Analyse des risques climatiques au sein des fili�res dapprovisionnement

Le Groupe op�re une veille des mati�res premi�res � risques sociaux et environnementaux en concertation ou consultation avec des ONG parties prenantes. Le risque de contribution et/ou de sensibilit� au r�chauffement climatique �tant lun des 7/risques consid�r�s, avec la d�forestation, limpact sur la biodiversit� et lutilisation des sols, la consommation en eau et pollution locales (sols, air, eau), les droits humains et condition de travail, les salaires d�cents et la sant� et s�curit� du consommateur. Une �tude de la mat�rialit� pour le Groupe permet ensuite de d�finir les mati�res premi�res � prioriser. Une dizaine de mati�res premi�res � risque environnemental b�n�ficient � ce jour dun plan daction (voir 3. Consommation bas carbone). Cette strat�gie consiste � la fois � co-construire des plans daction avec les fournisseurs permettant de privil�gier des mesures agro-environnementales moins impactantes et � trouver des mati�res premi�res alternatives moins sensibles � ces probl�matiques tout en �vitant de d�placer la pression dapprovisionnement sur ces mati�res premi�res. 

Pratiques agricoles durable 

Carrefour d�veloppe des Pratiques agricoles durables, telles lagro�cologie et lagriculture, au sein de ses fili�res dapprovisionnement. Pour plus de d�tails, voir section 2.1.2.2.2 (Pollution, E2). 

De plus, pour renforcer ladaptation des produits au changement climatique, le Groupe encourage la mise en Suvre dinitiatives locales en partenariat avec les producteurs et les fournisseurs. Un exemple de cette approche est laudit Cap2ER (Calcul Automatis� des Performances Environnementales en �levage de Ruminants), mise en place par Carrefour France au sein de ses fili�res Qualit� Carrefour bovines. Cet audit Cap2ER �value les performances environnementales des exploitations agricoles. Cet audit mesure lempreinte carbone, la consommation de ressources naturelles et dautres indicateurs cl�s, permettant aux producteurs de mieux comprendre limpact environnemental de leurs pratiques et didentifier des leviers dam�lioration. En sappuyant sur des initiatives comme Cap2ER, Carrefour France promeut des actions concr�tes et adapt�es aux r�alit�s locales, encourageant ainsi une transition vers des pratiques agricoles plus durables et r�silientes.

Partenariats durables avec les fournisseurs

Plusieurs actions sont men�es par Carrefour pour soutenir les producteurs locaux, les petites et moyennes entreprises, et promouvoir des pratiques agricoles durables. Ces initiatives ont des liens directs avec l'adaptation des fili�res d'approvisionnement au changement climatique, principalement par les moyens suivants :

Carrefour dynamise les �cosyst�mes et territoires dans lesquels les activit�s du Groupe sins�rent. Chaque magasin dispose de lautonomie n�cessaire pour adapter ses assortiments et sa gamme de services aux besoins locaux. En collaborant avec 46/013/producteurs partenaires (en agriculture biologique, Fili�res Qualit� Carrefour, producteurs r�gionaux et locaux) et en visant un objectif de 50/000/producteurs d'ici 2026, Carrefour encourage la diversification de ses fournisseurs. Cette strat�gie r�duit les risques li�s aux perturbations climatiques et �conomiques sur des zones g�ographiques sp�cifiques.

Carrefour renforce ses partenariats avec les entreprises locales, notamment les TPE et PME, en d�veloppant des plans d�di�s et des solutions de cr�dit via Finifac. Chaque pays met en place des �changes privil�gi�s et des contrats sp�cifiques pour soutenir ces collaborations. En France, un contrat ultra-local simplifi� favorise les partenariats, garantissant des prix justes, des volumes s�curis�s et des paiements acc�l�r�s. En 2024, Carrefour a sign� 855/contrats ultra-locaux avec des producteurs fran�ais, renfor�ant la p�rennit� des accords pluriannuels pour offrir davantage de s�curit� � ses partenaires. En favorisant des partenariats pluriannuels avec des producteurs locaux et des TPE/PME, Carrefour assure une s�curit� financi�re et op�rationnelle � ces acteurs. Ces engagements permettent aux producteurs dinvestir dans des pratiques agricoles r�silientes face aux al�as climatiques, comme l'agro�cologie ou l'agriculture biologique, renfor�ant ainsi la robustesse des cha�nes d'approvisionnement.

2.1.2.2Pollution [ESRS E2]

2.1.2.2.1Introduction des enjeux du groupe Carrefour
2.1.2.2.1.1Contexte et enjeux

Dans un contexte mondial de prise de conscience croissante des enjeux environnementaux, les entreprises doivent jouer un r�le cl� dans la transition vers des pratiques plus durables. Pour une enseigne de la grande distribution les enjeux li�s � la pollution sont les suivants :

Conscient des enjeux environnementaux de pollution, Carrefour se positionne en tant quacteur engag� dans la pr�servation de lenvironnement, en agissant � la fois sur ses op�rations propres (voir section 2.1.2.2.3 R�duire les pollutions li�es � la vente de carburant) et sur toute sa cha�ne de valeur avec ses partenaires (voir section 2.1.2.2.2 R�duire les pollutions li�es aux produits vendus).

Les politiques et plans dactions de Carrefour entra�nent des effets positifs sur plusieurs types de pollutions : le tableau ciapr�s indique ainsi, pour chaque axe de la strat�gie durable de Carrefour, le type de pollution qui est adress�. De plus, lenjeu de pollution recoupant les th�matiques climat, biodiversit�, ou encore �conomie circulaire, certaines politiques, associ�es de leurs plans dactions, sont trait�es dans les parties correspondantes.

Axes strat�giques

Section du 
rapport de 
durabilit�

Air

Eau

Sols

Organismes vivants

Substances pr�occupantes et tr�s pr�occupantes

Micro-
plastiques

Assurer le maintien de la biodiversit� pour lapprovisionnement en mati�res premi�res sensibles

2.1.2.4 Biodiversit� et �cosyst�mes (ESRS E4)

X

X

X

X

 

 

Soutenir la transition vers une agriculture durable

2.1.2.2 Pollution (ESRS E2)

X

X

X

X

X

 

Garantir une consommation deau responsable

2.1.2.3 Ressources et �cosyst�mes aquatiques (ESRS E3)

 

X

 

X

 

 

Limiter limpact environnemental de nos sites

2.1.2.5 L�conomie circulaire (ESRS E5)

 

 

X

X

 

 

�conomie circulaire

2.1.2.5 L�conomie circulaire (ESRS E5)

X

 

 

X

 

X

Climat

2.1.2.1 Changement climatique (ESRS E1)

X

 

 

X

X

 

 

2.1.2.2.1.2Impacts, risques et opportunit�s

Lensemble des IROs sont pr�sent�s dans le tableau ci-apr�s. Lidentification de ces IROs est d�crite dans la section 2.1.1 Informations G�n�rales.

Tableau 1 : liste des impacts, risques et opportunit�s mat�riels li�s � la pollution de lair, des sols et de leau, ainsi quaux substances pr�occupantes et aux microplastiques

Section du rapport

politiques

Nom de lIRO

D�finition de lIRO

Type

Zone cha�ne 
de valeur

Horizon 
de temps

R�duire les pollutions li�es aux produits vendus

Limiter les �missions de microplastiques dans la nature

�missions de microplastiques dans la nature en amont et aval de la cha�ne de valeur

Les microplastiques, issus des processus de production, se dispersent dans l'environnement � divers stades de la cha�ne de valeur, comme l'agriculture et le transport en amont ou l'usure de produits comme les textiles en aval, et peuvent nuire � la sant� humaine ainsi qu'� l'environnement.

Impact

Amont

Aval

Long terme

R�duire les pollutions li�es aux produits vendus

Limiter les �missions de microplastiques dans la nature

Risques li�s � la conformit� et � l'image du Groupe en cas de lib�ration de microplastiques

Le non-respect des r�glementations sur les emballages plastiques, telles que la loi AGEC ou le r�glement PPRW, expose le Groupe � des amendes, des co�ts de mise en conformit� et un risque de mise en cause publique. Par ailleurs, la pollution li�e aux emballages jet�s dans la nature et � la lib�ration de microplastiques peut entra�ner des poursuites judiciaires et nuire � l'image du Groupe.

Risque

Amont

Aval

Moyen terme

R�duire les pollutions li�es aux produits vendus

Promouvoir et d�velopper une agriculture durable

Assurer la pr�servation de l'environnement pour les mati�res sensibles textiles

Pollution de l'eau, l'air, les sols et les organismes vivants tout au long de la cha�ne de valeur

Les �missions de polluants dans l'air, l'eau et les sols, provenant des activit�s en amont (agriculture, transformation, transport) ou en aval (mauvaise utilisation, gestion inad�quate de la fin de vie des produits et emballages), ont des effets chroniques sur la sant� humaine et l'environnement. Ces polluants peuvent d�grader les habitats naturels, les sols agricoles et les ressources alimentaires.

Impact

Amont

Aval

Moyen et long terme

R�duire les pollutions li�es aux produits vendus

R�duire les pollutions li�es aux produits vendus

Augmentation des co�ts li�s � la mise en conformit� environnementale des fournisseurs et du transport

La transition des fournisseurs vers des �quipements conformes aux r�glementations sur la pollution de l'air, ainsi que l'adaptation aux quotas et r�glementations sur le transport routier et le grand import, peuvent engendrer des investissements significatifs. Ceux-ci peuvent entra�ner une augmentation des co�ts de production et de transport, avec des r�percussions directes sur les prix d'achat pour le Groupe.

Risque

Amont

Moyen terme

R�duire les pollutions li�es aux produits vendus

R�duire l'exposition de ses consommateurs aux substances pr�occupantes

Impact des substances pr�occupantes sur la sant� et lenvironnement dans la cha�ne de valeur

L'�mission de substances pr�occupantes dans la nature via lagriculture, les processus industriels ou via l'utilisation et la fin de vie de produits en contenant, peut avoir des effets chroniques sur la sant� humaine et lenvironnement.

Impact

Amont

Aval

Long terme

R�duire les pollutions li�es � la vente de carburant

R�duire les pollutions li�es � la vente de carburant

�missions de polluants dans l'air, l'eau et les sols li�s � la vente de carburant

Des d�fauts d'�tanch�it� dans les cuves de stockage des stations-service ou la combustion des �nergies fossiles r�sultant de l'utilisation des carburants vendus aux consommateurs peuvent entra�ner des contaminations locales de l'air, des eaux et des sols, pr�sentant des risques pour la sant� publique et les �cosyst�mes.

Impact

Op�rations

Aval

Court terme

R�duire les pollutions li�es � la vente de carburant

R�duire les pollutions li�es � la vente de carburant

Pollution des eaux et sols au niveau des stations services

Le Groupe peut �tre mis en cause pour la pollution des eaux et sols au niveau des stations services, avec pour cause le paiement d'amendes, un impact sur la r�putation du Groupe et l'incapacit� d'op�rer sur ces sites.

Risque

Op�rations

Court terme

 

2.1.2.2.1.3Parties prenantes, standards et r�glementations

Type de parties prenantes

R�le

Type 
de dialogue

Exemple de parties prenantes

Sections concern�es

Fournisseurs

Collaboration et engagement dans la transition du Groupe

Groupe de travail

Pacte Transition Alimentaire

R�duire les pollutions li�es aux produits vendus

Associations et ONG

Collaboration et engagement dans la transition du Groupe

Dialogue one to one r�gulier

WWF

R�duire les pollutions li�es aux produits vendus

Fournisseurs

Collaboration et engagement dans la transition du Groupe

Concertations et consultations ponctuelles

CIRAD, fournisseurs FQC

R�duire les pollutions li�es aux produits vendus

Fournisseurs

D�ploiement de projets terrain

Dialogue one to one r�gulier

TOP100 fournisseurs internationaux, fournisseurs de marques propres et marques nationales (via les chartes, contrats et cahiers des charges)

R�duire les pollutions li�es aux produits vendus

Standards et r�glementations
Standards et r�glementations pour les pollutions li�s aux produits vendus par le Groupe
Standards et r�glementations pour les pollutions li�s � la vente de carburant des stations-service
2.2.2.2.1.4Gouvernance

La mise en Suvre des politiques d�crites dans cette section est supervis�e au plus haut niveau par la Directrice de lengagement et le Directeur marchandises du Groupe, en collaboration avec les Directions concern�es au sein du Groupe. Les informations relatives � la gouvernance g�n�rale de la RSE sont d�taill�es en section 2.1.1 Informations g�n�rales. 

2.1.2.2.2R�duire les pollutions li�es aux produits vendus
2.1.2.2.2.1Politiques et cibles
Politique en mati�re de pollution [E2-1]

Carrefour a pour ambition de limiter et r�duire les �missions et les substances nocives et polluantes sur lensemble de sa cha�ne de valeur. Pour cela, le Groupe cherche � d�velopper et promouvoir des modes de production et des produits plus responsables et plus respectueux de lenvironnement visant � pr�server la qualit� de lair, de leau et des sols. La strat�gie de Carrefour pour diminuer son impact sur la pollution sappuie principalement sur quatre axes :

1. Promouvoir une agriculture durable

Lalimentation a un impact majeur sur lenvironnement. La transition alimentaire passe ainsi par la conversion vers lagriculture biologique, agro�cologique ou encore de conservation des sols. En effet, des pratiques agricoles durables, telles lagriculture biologique ou lagro�cologie, permettent de r�duire les polluants dans lair et dans leau (tels les nitrates, les phosphates, glyphosates ou autres) en r�duisant voire en supprimant les intrants chimiques de synth�se gr�ce aux b�n�fices des �cosyst�mes et de la biodiversit�. Elles prot�gent les sols de la d�gradation en favorisant la couverture des sols avec de la biodiversit�, et am�liorent linfiltration de leau dans les sols ainsi que leur fertilit� naturelle. Carrefour a pour ambition de d�velopper et promouvoir ces pratiques. � travers ses fili�res biologiques et ses FQC, Carrefour promeut la transition agricole durable par des conditions contractuelles plus justes avec les fournisseurs et par le d�veloppement et la valorisation dune offre produit responsable.

La politique dagriculture biologique du Groupe se conforme aux normes l�gales europ�ennes et nationales pour la certification bio, mais elle va �galement au-del� de ces exigences en mettant en place des initiatives suppl�mentaires pour promouvoir la durabilit� et soutenir les producteurs. Ces initiatives sont d�taill�es dans la section ci-apr�s 2.1.2.2.2.3 Actions et ressources relatives � la pollution. 

2. Assurer la pr�servation de lenvironnement pour les mati�res sensibles textiles

Certaines mati�res premi�res ont �t� qualifi�es de � sensibles ï¿½ par lentreprise, comme le coton, la laine et la viscose, et font lobjet dune attention particuli�re. Pour ces mati�res premi�res, Carrefour a d�fini une politique TEX responsable qui vise � r�duire limpact environnemental des produits � marque Carrefour TEX tout en soutenant une r�mun�ration �quitable pour les producteurs et en garantissant le respect des normes sociales et environnementales les plus strictes.

3. Limiter les �missions de microplastiques dans la nature

Carrefour a identifi� les sources de microplastiques suivantes : 

  1. Source principale : La fragmentation des emballages plastiques. Les emballages en plastique utilis�s pour les produits alimentaires, les articles m�nagers et d'autres biens vendus par Carrefour peuvent se d�grader en microplastiques au cours du temps. 
  2. Sources minoritaires : 
    1. Commercialisation de produits qui de par leur utilisation peuvent g�n�rer des microplastiques. Carrefour vend des produits textiles (v�tements, linges de maison). Les fibres utilis�es pour la fabrication des produits textiles aux marques du Groupe sont � base de coton. N�anmoins certains produits (environ 30/%) peuvent �tre constitu�s de fibres dites synth�tiques, en plastique. Au lavage et � lutilisation, des microplastiques peuvent se d�tacher et passer dans les eaux us�es de la machine � laver s'ils ne sont pas correctement filtr�s. Cette source est estim�e comme minoritaire.
    2. Commercialisation de produits contenant des microplastiques. Certains produits dhygi�ne, de beaut� et de nettoyage vendus par Carrefour peuvent contenir des microplastiques. La pr�sence de microplastiques dans les substances et m�langes est encadr�e en Union europ�enne par le r�glement 2023/2055 qui modifie le r�glement 1907/2006 (REACH) selon un calendrier qui s�tend doctobre 2023 � octobre 2035.  

Pour r�duire l�mission de microplastiques, Carrefour a d�fini comme politique la r�duction des plastiques utilis�s dans les emballages des produits � marque propre du Groupe. Cette politique est d�taill�e en section 2.1.2.5 L�conomie circulaire (ESRS E5). Pour les sources minoritaires, Carrefour assure la conformit� aux r�glementations existantes. Ainsi, les produits contenant des microplastiques commercialis�s chez Carrefour en Europe (marques propres et marques nationales), dont les d�tergents et les cosm�tiques, suivent strictement les exigences r�glementaires applicables. Pour les rares produits encore concern�s par des parfums micro-encapsul�s, comme des lessives liquides ou des adoucissants, ces derniers seront biod�gradables en 2026 au plus tard.

4. R�duire lexposition de ses consommateurs aux substances pr�occupantes

Pour r�duire lexposition aux substances pr�occupantes, Carrefour sengage � am�liorer la composition des produits quil propose pour ses marques propres dans les pays europ�ens. En particulier pour les produits non-alimentaires, droguerie, parfumerie et hygi�ne, ainsi que pour les emballages en Europe, le Groupe demande � ses fournisseurs de remplacer les substances extr�mement pr�occupantes(14) (SVHC), ainsi que certaines substances pr�occupantes (CMR 1A et 1B) chaque fois que cela est techniquement possible.

Carrefour communique ses exigences aux fournisseurs d�s le processus dappel doffres. Ces exigences sont ensuite renforc�es par des documents officiels, comme la Charte textile partag�e annuellement, qui fixe des normes de conformit� pour les textiles, ou la Chemical Compliance Declaration, appliqu�e en Europe, et envoy�e r�guli�rement aux fournisseurs des secteurs du bazar et de lEPCS (�lectrom�nager, produits culturels et de loisir). Ces documents formalisent les attentes du distributeur en mati�re de s�curit� chimique, tout en encadrant et encourageant les fournisseurs � adopter des pratiques de substitution des substances � risque.

R�duire lexposition des travailleurs aux substances pr�occupantes

Les politiques et plans daction correspondants sont d�crits dans les sections suivantes :

R�duire les impacts associ�s � lusage et � la fin de vie des produits commercialis�s par le Groupe

Afin de r�duire les impacts associ�s � lusage et la fin de vie des produits quil commercialise, le Groupe respecte strictement les r�glementations applicables en mati�re d'information des consommateurs et compl�te ces obligations par des informations volontaires. 

Les informations obligatoires concernent notamment la composition des produits, les signes de danger associ�s aux diff�rents produits, les informations relatives au bon usage des produits ainsi que les consignes � respecter pour assurer le bon traitement des d�chets issus des produits et emballages. 

Le Groupe respecte �galement les obligations relatives � la responsabilit� �largie du producteur en Europe et contribue, dans toutes les g�ographies o� il est pr�sent, � construire des syst�mes de gestion des d�chets permettant de traiter de fa�on pertinente les d�chets issus de lusage des produits quil commercialise et de leurs emballages. Pour plus de d�tails sur la partie emballages, voir section E5. Economie circulaire de ce pr�sent chapitre.

R�duire les risques et impacts associ�s � la pollution de lair par les fournisseurs

Le Groupe accompagne ses fournisseurs de produits � marque Carrefour non alimentaire pour assurer la conformit� r�glementaire de leurs sites de production en mati�re denvironnement. En effet, les produits non alimentaires, du fait de leur lieu de production et de leur mode de fabrication, g�n�rent les risques les plus mat�riels pour le Groupe. Ce plan de suivi de la conformit� environnementale des fournisseurs de produits non alimentaires concerne les produits s�lectionn�s par les �quipes Global Sourcing du Groupe. Elle permet de r�duire les pollutions de leau, de lair et les impacts li�s � la gestion des d�chets.

Cibles en mati�re de pollution [E2-3]  

Tableau 2 : Cibles pour r�duire les pollutions li�es aux produits vendus

Pour construire ses cibles en mati�re dagriculture durable et de mati�re premi�re textile sensible, Carrefour a s�lectionn� de fa�on rigoureuse les standards permettant de r�pondre aux impacts, risques et opportunit�s identifi�s par le Groupe. Carrefour sappuie �galement sur des r�f�rentiels internes concert�s avec les parties prenantes pour r�pondre aux enjeux du Groupe : Carrefour a en effet consult� ses parties prenantes (experts, ONG, agriculteurs) pour construire son r�f�rentiel en mati�re dagro�cologie. Enfin, les cibles sont construites pour �tre suffisamment ambitieuses pour g�n�rer une transformation du march�, tout en prenant en compte le niveau actuel de maturit� des fili�res. Les cibles fix�es par Carrefour sont volontaires.

Cible

Valeur
 cible

Ann�e
 cible

Valeur 
de r�f�rence

Ann�e
 de r�f�rence

Promouvoir une consommation et une agriculture durables

Chiffre daffaires issu des ventes de produits certifi�s durables

8 Mds d�

2026

5,3

2023

Nombre de producteurs partenaires

50 000

2026

37 758

2022

Part des ventes de produits frais alimentaires issues de lagriculture biologique ou de lagro�cologie

15 %

2025

-

2019

Part des Fili�res Qualit� Carrefour engag�es dans une d�marche agro�cologique

100 %

2025

726

2019

Assurer la pr�servation de lenvironnement pour les mati�res sensibles textiles

Part des mati�res premi�res textiles naturelles conformes � notre politique TEX responsable (coton, fibres de bois, laine). 

100 %

2025

42 %

2021

Coton : part des produits TEX en coton biologiques et dont les producteurs sont r�mun�r�s �quitablement

50 %

2027

18 %

2021

Fibres de bois : part des produits TEX en viscose �labor�s � partir de fibres de bois issu de for�ts g�r�es durablement et certifi�es FSC (Forest Stewardship Council)

100 %

Permanent 

-

-

Laine : part des produits TEX en laine issus dune fili�re qualit� trac�e, garantissant le bien-�tre animal et pr�venant la d�sertification des sols

100 %

2025

-

-

Limiter les �missions de microplastiques dans la nature

Les cibles concernant la r�duction de lusage du plastique sont d�taill�es dans la section 2.1.2.5.1 Politiques de cibles de lESRS E3 Economie circulaire (2.1.2.5). 

 

Sur le sujet des substances pr�occupantes, Carrefour reste attentif aux �volutions du cadre r�glementaire et aux bonnes pratiques du secteur afin dorienter ses actions de mani�re progressive et dexplorer les opportunit�s qui pourraient enrichir ses engagements � lavenir.

2.1.2.2.2.2Indicateurs et performances

 

Tableau 3 : suivi des indicateurs cl�s de performance pour r�duire les pollutions li�es aux produits vendus

Th�me

Indicateur

Unit�

2024

2023

Variation

Cible

Taux de couverture

Exclusions

Promouvoir une consommation responsable

Chiffre daffaires issu de produits certifi�s durables

Mds d�

6,2

5,3

18,2 %

8 Mds�
 en 2026

100 %

-

dont chiffre daffaires issu de produits bio

Mds d�

2,5

2,5

-

-

100 %

-

dont chiffre daffaires issu de produits Fili�res Qualit� Carrefour

Mds d�

1,1

1,1

-

-

100 %

-

dont chiffre daffaires issu de produits conformes � notre politique for�ts durables 

Mds d�

1,6

0,9

83,3 %

-

100 %

-

dont chiffre daffaires issu de produits conformes � notre politique p�che durable  hors produits

bio et Fili�res Qualit� Carrefour 

Mds d�

0,8

0,7

9,6 %

-

100 %

-

dont chiffre daffaires issu de produits certifi�s via dautres certifications environnementales

Mds d�

0,3

0,1

33,2 %

-

79 %

BR

Promouvoir une agriculture durable(15)

Part des ventes de produits frais alimentaires issues de lagriculture biologique ou de lagro-�cologie 

%

6,7

6,5

0,1 pt

15 % en 2025

95 %

AR

Part des ventes de produits issues de lagriculture biologique (

%

5,9

10,9

(5) pts

-

94 %

AR & ES National Brand

Nombre de r�f�rences de produits Bio � marque Carrefour

Nbr

1 100

1 163

(5) pts

-

100 % France

 

Part des ventes de produits frais Fili�res Qualit� Carrefour engag�es dans une d�marche agro�cologique 

%

34,3

28,4

6 pts

100 % en 2025

95 %

AR

Taux de p�n�tration des Fili�res Qualit� Carrefour au sein des produits frais 

%

7

7

-

-

95 %

AR

Nombre de producteurs partenaires

Nbr

50 024

46 013

13 %

50 000
 en 2026

100 %

-

dont nombre de producteurs partenaires en agriculture biologique (accompagn�s par le biais dune contractualisation en fili�re)

Nbr

6 947

4 997

39 %

-

100 %

 

dont nombre de producteurs partenaires des Fili�res Qualit� Carrefour

Nbr

16 608

16 872

(2) %

-

100 %

-

dont nombre de producteurs partenaires r�gionaux ou locaux

Nbr

12 340

11 838

4 %

-

100 %

-

dont nombre de producteurs partenaires dautres d�marches collectives

Nbr

16 129

12 306

31 %

-

100 %

-

Assurer la pr�servation de lenvironnement pour les mati�res sensibles textiles

Part des mati�res premi�res textiles naturelles conformes � notre politique TEX responsable (coton, fibres de bois, laine)

%

75,5

52,3

23,3 pts

100 %
 dici 2025

100 %

-

  • Coton : part des produits TEX en coton biologiques et dont les producteurs sont r�mun�r�s �quitablement

%

36,2

20,6

16 pts

50 %
 dici 2027

100 %

-

  • Fibres de bois : part des produits TEX en viscose �labor�s � partir de fibres de bois issu de for�ts g�r�es durablement et certifi�es FSC (Forest Stewardship Council)

%

97

96,3

0,7 pts

100 %

100 %

-

  • Laine : part des produits TEX en laine issus dune fili�re qualit� trac�e, garantissant le bien-�tre animal et pr�venant la d�sertification des sols

%

61,8

58,7

3,1 pts

100 %
 dici 2027

100 %

-

Limiter les �missions de microplastiques dans la nature

Voir d�tail des indicateurs li�s � la r�duction du plastique en section 2.1.2.5.5.2 Indicateurs et performances de la section 2.1.2.5 Economie circulaire. 

 

Commentaire de performances

Carrefour acc�l�re sur le ventes de produits certifi�s durables � 6,2/Mds� en 2024 contre 5,3/Mds� en 2023 (+18,2/%) . Cette progression sexplique notamment par les travaux men�s pour mieux identifier et valoriser les produits certifi�s durables de marque nationale en France. En 2024, Carrefour a �galement reconnu de nouveaux standards garantissant une d�marche responsable (i.e. Label Rouge, Bleu Blanc Coeur, par exemple). Les ventes des produits bio sont quant � elles en repli (-1,5/%), � limage du march� bio en France. 

Lobjectif datteindre 50/000 producteurs partenaires dici 2026 est d�pass� en 2024 avec 52/024 partenaires (+13/% Vs 2023). En 2024, le nombre de producteurs partenaires bio connait une forte progression (+39/%) de m�me que le nombre de producteurs partenaires porteurs dune autre d�marche collective (+3/341).

2.1.2.2.2.3Actions et ressources relatives � la pollution [E2-2]

Le d�tail des plans dactions pour atteindre chacune des ambitions d�finies pr�c�demment est d�crit ci-apr�s :

D�veloppement dune offre de produits bio accessible pour tous
D�velopper les fili�res de production bio et accompagner les producteurs

Carrefour sengage activement pour soutenir le d�veloppement des fili�res bio en France sur ses marques propres, en �tablissant des partenariats solides avec les producteurs. Une �quipe d�di�e travaille � s�curiser les producteurs par des contrats de 3 ans, garantissant un volume stable et en tenant compte des contraintes de la production. Carrefour travaille �galement sur le terrain avec des organisations agricoles locales pour d�velopper des fili�res dapprovisionnement bio. En 2024, Carrefour a renforc� ses liens en adh�rant � sept associations interprofessionnelles bio r�gionales parmi les 8 pr�sentes sur le territoire national. La m�me ann�e, Carrefour a travaill� avec 6/947 producteurs bio, contribuant � une augmentation de 39/% par rapport � 2023. Carrefour va au-del� de la r�glementation en garantissant des pratiques telles que la non-utilisation des serres chauff�es pour la culture des fruits et l�gumes bio, linterdiction des traitements post-r�colte sur les fruits et l�gumes fran�ais, et latteinte du z�ro transport a�rien pour les produits bio frais.

D�velopper des gammes bio coh�rentes avec les attentes des consommateurs

Carrefour adapte son offre bio pour r�pondre aux attentes des consommateurs. Depuis 2018, Carrefour a d�velopp� une large gamme de fruits et l�gumes bio dorigine nationale, avec 80 % de ses produits Carrefour Bio fabriqu�s en France. La gamme s�largit �galement � dautres cat�gories, notamment les produits d�picerie, avec la gamme � Carrefour Bio Fili�re ï¿½ lanc�e en 2020. Cette gamme garantit une juste r�mun�ration des producteurs et s�tend � environ 40 produits d�picerie, comme des p�tes, graines de lin, miel, etc. Carrefour met �galement un accent particulier sur lorigine r�gionale des produits, avec un assortiment bio local disponible en Belgique, avec plus de 90 produits dorigine Belge r�f�renc�s en �picerie bio, ou encore en Pologne, avec un assortiment de plus de 60 r�f�rences Bio dorigine polonaise.

Promotion de lagro�cologie au travers des Fili�res Qualit� Carrefour

Carrefour sengage activement � promouvoir lagro�cologie en transformant la production conventionnelle, en sinspirant du mod�le de lagro�cologie. Le Groupe participe au d�veloppement des pratiques agro�cologiques via son offre FQC, cr��e en 1992, en collaborant avec ses partenaires pour encourager des pratiques agricoles innovantes. Le plan daction d�ploy� est le suivant :

Initiatives cl�s d�finies pour promouvoir lagro�cologie
Collaboration avec les producteurs

Le Groupe a mis en place des contrats sur 3 � 5 ans le liant aux producteurs partenaires qui mettent en Suvre ces plans de progr�s. Carrefour fixe avec chacun un cahier des charges exigeant, incluant les modes de production mais aussi les crit�res de go�t et des obligations en mati�re de protection de lenvironnement. 

Accompagnement et Suivi des Fournisseurs

Pour continuer � d�velopper ces pratiques vertueuses, Carrefour accompagne ses fournisseurs FQC � travers le d�veloppement de cultures pilotes et la mise en place de plans de progr�s afin d�tendre lagro�cologie au sein de diff�rentes fili�res. Le Groupe favorise �galement l�change de bonnes pratiques sur tout le territoire via des clubs et rencontres de producteurs.

D�veloppement des fili�res textiles plus responsables

L'industrie textile pr�sente un risque de pollution des eaux et des sols, principalement en raison de l'utilisation intensive de produits chimiques pour cultiver les mati�res premi�res comme le coton, traiter les tissus ou encore tanner le cuir. Pour r�duire ces impacts, Carrefour promeut des pratiques durables au sein de ses cha�nes dapprovisionnement au travers de collaborations avec ses fournisseurs de marques propres, des plans de contr�le rigoureux, et de ladoption de standards certifi�s. 

Carrefour a mis en place des plans daction sp�cifiques pour trois mati�res premi�res textiles identifi�es comme � risque en raison de leur impact environnemental : le coton, la laine et le cuir.

R�duction des �missions de microplastiques

Le plan daction pour lutter contre les microplastiques repose int�gralement sur le plan de r�duction des emballages plastiques, car la diminution de lutilisation et de la production de plastiques est le principal levier de la politique du Groupe pour limiter les microplastiques dans lenvironnement. Ce plan daction est � retrouver dans la section/2.1.2.5.2.3 Actions et ressources lie�s � lutilisation des ressources et � l�conomie circulaire.  

Contr�le des substances pr�occupantes et extr�mement pr�occupantes pr�sentes dans les produits
Am�lioration de la composition des produits

Carrefour demande � ses fournisseurs de remplacer les substances extr�mement pr�occupantes (SVHC) ainsi que certaines substances pr�occupantes (CMR1A et 1B) dans les produits non-alimentaires (droguerie, parfumerie, hygi�ne) et les emballages, d�s que cela est techniquement possible. Des consignes claires sont transmises aux fournisseurs pour guider ces substitutions en conformit� avec les exigences r�glementaires et les objectifs environnementaux du Groupe.

Mise en place dun plan de contr�le

Les entit�s Groupe en charge du d�veloppement des produits � marque Carrefour effectuent des contr�les pour identifier la pr�sence ou labsence de substances pr�occupantes, telles que les phtalates. Les efforts se concentrent sur les substances les plus susceptibles de se trouver dans les produits ou les emballages, en priorisant les analyses sur les cat�gories � plus fort risque.

Gestion des obstacles techniques et conformit� r�glementaire

Lorsque des obstacles techniques emp�chent la suppression imm�diate de certaines substances, Carrefour applique les dispositions de la r�glementation europ�enne en vigueur. Les substances concern�es sont d�clar�es dans la base de donn�es SCIP (Substances of Concern In articles as such or in complex objects), conform�ment aux obligations l�gales.

Information et transparence pour les consommateurs

Carrefour informe les consommateurs sur la pr�sence �ventuelle de substances pr�occupantes via son site Internet Carrefour.fr assurant ainsi un acc�s transparent aux donn�es li�es aux produits.

2.1.2.2.3R�duire les pollutions li�es � la vente de carburant
2.1.2.2.3.1Politiques et cibles
Politique en mati�re de pollution [E2-1] 

Carrefour assure un strict respect de la r�glementation applicable pour ses stations services dans les diff�rents pays o� le Groupe op�re, � la fois pour la conception et la maintenance des installations.

En France, les stations-service sont class�es en tant quICPE. � ce titre, elles sont soumises � une r�glementation stricte visant � prot�ger l'Environnement. Carrefour a une politique de conception et de maintenance de son r�seau de stations-service qui permet au Groupe de respecter ces exigences et, par cons�quent, de garantir la durabilit� et la s�curit� environnementale de ses op�rations. La r�glementation d�di�e aux ICPE et linspection de ces installations visent notamment � prot�ger les diff�rentes composantes de lenvironnement (leau, lair, les sols, les paysages&) et pr�server la biodiversit�. 

Cette politique concerne les sites int�gr�s de Carrefour France, la France repr�sentant 83/% des �missions de GES li�es � la vente de carburant du groupe Carrefour. 

 

Cibles en mati�re de pollution [E2-3] 

Carrefour France s'engage � r�aliser 100/% des contr�les dans les d�lais requis par la r�glementation ICPE et � traiter 100/% des non-conformit�s majeures dans les d�lais impartis. Ces objectifs refl�tent l'engagement de Carrefour � respecter les normes environnementales et � garantir la s�curit� et la durabilit� de ses installations.

Tableau 4 : objectifs pour la r�duction des pollutions li�es � la vente de carburant

Cible

Valeur
 cible

Ann�e
 cible

P�rim�tre

Valeur de r�f�rence

Ann�e de r�f�rence

% de contr�les r�alis�s en France selon la fr�quence demand�e par ICPE

100 %

Permanent

stations-service exploit�es par les
 magasins Carrefour int�gr�s en France.

100/%

2024

% de non-conformit�s majeures au sens ICPE trait�es en France dans les d�lais impartis

100 %

Permanent

stations-service exploit�es par les
 magasins Carrefour int�gr�s en France.

100/%

2024

2.1.2.2.3.2Indicateurs et performances

Pollution de lair, de leau et des sols [E2-4]

 

Tableau 5 : suivi des indicateurs cl�s de performance pour la r�duction des pollutions li�es � la vente de carburant 

Indicateur

Unit�

2024

2023

Variation

Cible

Taux de couverture

Exclusions

�missions de polluants

�missions atmosph�riques par polluant

T

0

Nouveau

-

-

80/%

IT, ES, BR, BE, AR, PO, PL

�missions dans leau par polluant

T

0

Nouveau

-

-

80/%

IT, ES, BR, BE, AR, PO, PL

�missions dans le sol par polluant

T

0

Nouveau

-

-

80/%

IT, ES, BR, BE, AR, PO, PL

Conformit� environnementale et r�glementaire

% de contr�les r�alis�s en France selon la fr�quence demand�e par ICPE

%

100

Nouveau

 

100 %

100 % en France

-

% de non-conformit�s majeures au sens ICPE trait�es en France dans les d�lais impartis

%

100

Nouveau

 

100 %

100 % en France

-

 

commentaire de performances

Conform�ment � la directive CSRD (ESRS E2, exigence E2-4), Carrefour d�clare les �missions de polluants �mis dans lair, leau et le sol par ses stations-service, en sappuyant sur lAnnexe II du R�glement E-PRTR (CE n�166/2006). Les stations-service exploit�es par Carrefour doivent respecter les r�glementations locales et surveiller les �missions de polluants. La d�claration repose sur les principes suivants :

Les pays doivent �galement remonter le nombre total dincidents de pollution. Toute donn�e sur dautres polluants list�s par le R�glement E-PRTR, ou sur des polluants non list�s par ce r�glement, doit �galement �tre report�e par les pays si elle est jug�e significative. Les stations situ�es hors de lUnion europ�enne doivent suivre la m�me m�thodologie si des incidents de pollution surviennent.

2.1.2.2.3.3Actions re ressources relatives � la pollution [E2-2]
Mesures cl�s datt�nuation du risque adopt�es par le Groupe

Les mesures datt�nuation des risques permettant de maintenir la qualit� des actifs du Groupe sont pr�sent�es au chapitre 4 (Mesures datt�nuation des risques pour maintenir la qualit� des actifs).

La conformit� r�glementaire des installations de distribution de carburant est assur�e par au sein de chaque pays.

En France, la gestion de la conformit� des stations-service Carrefour � la r�glementation ICPE est assur�e par chaque magasin. Les r�sultats des contr�les r�alis�s sont remont�s � la Direction technique via un outil d�change interne appel� � Mondays ï¿½. En tant que Direction support, la Direction technique suit ces contr�les et assiste les magasins dans le traitement des �ventuelles non-conformit�s. De plus, la Direction technique a �labor� deux cahiers des charges distincts : lun pour la construction, et lautre pour la maintenance et le d�pannage des stations-service. Ces documents sont int�gr�s aux contrats sign�s avec les entreprises responsables de la conception et de lentretien du r�seau de stations Carrefour. Ils d�finissent notamment des exigences pr�cises en mati�re de qualit�, de s�curit� et de performance.

2.1.2.3Ressources et �cosyst�mes aquatiques [ESRS E3]

2.1.2.3.1Introduction des enjeux du groupe Carrefour
2.1.2.3.1.1Contexte et enjeux

Limpact de la grande distribution sur la qualit� et la consommation deau, ainsi que les ressources marines, se situe non seulement au niveau des magasins, mais �galement tout au long de la cha�ne de valeur et plus particuli�rement en amont de celle-ci, sur le lieu de production de la marchandise, de plus en plus souvent import�e. Les plans dactions du Groupe couvrent sa strat�gie dapprovisionnement afin de prendre en compte les enjeux li�s � leau et aux ressources marines dans leur int�gralit�.

Limpact des cha�nes dapprovisionnement sur la qualit� et la consommation deau constitue un enjeu dans le cadre de la responsabilit� soci�tale du Groupe et un risque � prendre en compte, en particulier dans les pays sujets au stress hydrique ou les pays ayant des normes faibles sur la qualit� de leau.

Par ailleurs, selon le WWF, 31 % des stocks halieutiques sont surexploit�s dans le monde. En M�diterran�e, ce chiffre grimpe � 93 %. Les activit�s de p�che ill�gale et non r�glement�e contribuent pleinement � ce ph�nom�ne : elles pourraient � court terme repr�senter 26 millions de tonnes de poissons par an, soit plus de 30 % de la p�che mondiale. D�velopper et agir pour une p�che plus responsable est donc un des enjeux majeurs pour la conservation des milieux aquatiques et marins. Cest pour cela que Carrefour a d�velopp� une politique de p�che durable pour ses approvisionnements.

 

2.1.2.3.1.2Impacts, risques et opportunit�s

Lensemble des IROs sont pr�sent�s dans le tableau ci-dessous. Lidentification de ces IROs est d�crite dans la section 2.1.1/Informations G�n�rales. 

Tableau 1 : liste des impacts, risques et opportunit�s mat�riels li�s aux ressources et �cosyst�mes aquatiques

Section du rapport

politique

Nom de lIRO

D�finition de lIRO

Type

Zone cha�ne de valeur

Horizon de temps

Limiter la consommation d'eau li�e aux produits vendus

Promouvoir et d�velopper une agriculture durable

Lutter contre la d�forestation

Consommation d'eau au niveau des zones de production en situation de stress hydrique

La production et la transformation des produits vendus en magasin consomment de l'eau dans des zones en d�ficit, aggravant l'�puisement des nappes phr�atiques, ce qui peut entra�ner des ruptures de disponibilit� en p�riode de s�cheresse, impactant l'environnement et les populations.

Impact

Amont

Long terme

Promouvoir une p�che et une aquaculture responsable

Promouvoir une p�che et une aquaculture responsable

Pratiques de p�ches destructrices des habitats, de la faune et de la flore

Les approvisionnements en produits de la mer comportent des risques de pratique de p�che pouvant affecter les �co-syst�mes, de nature � d�grader la faune, la flore et les habitats naturels (ex : p�che �lectrique, capture accessoires, etc.)

Impact

Amont

Long terme

Promouvoir une p�che et une aquaculture responsable

Promouvoir une p�che et une aquaculture responsable

Ruptures d'approvision-nement ou baisse de disponibilit� de certains produits en lien avec la rar�faction des ressources marines

Le Groupe peut faire face � des ruptures d'approvisionnement en raison de la rar�faction et du non-renouvellement des ressources marines, entra�nant une diminution de la disponibilit� des produits en magasin et une augmentation des prix d'achat pour le Groupe.

Risque

Amont

Long terme

Promouvoir une p�che et une aquaculture responsable

Promouvoir une p�che et une aquaculture responsable

Mise en cause de Carrefour pour la vente de produits de la mer issus de pratiques de p�che non durables

Le Groupe peut �tre mis en cause pour la vente de produits de la mer et de l'aquaculture ayant un impact n�gatif sur l'environnement et la biodiversit� (ex : p�che sur des stocks en mauvais �tat). Cela peut avoir des retomb�es n�gatives sur l'image de marque et la r�putation du Groupe.

Risque

Amont

Court terme

 

Carrefour a �tudi� ses impacts sur leau en appliquant la m�thodologie SBTN, en croisant plusieurs types de donn�es pour �tablir une priorisation des zones � risque. Lanalyse a int�gr� la localisation des pressions exerc�es par lactivit� du Groupe, notamment � travers les donn�es de consommation deau li�es aux mati�res premi�res, avec le niveau de vuln�rabilit� �cologique, �valu� par des indicateurs de stress hydrique. Ce croisement a permis didentifier les r�gions o� le risque d�puisement des ressources en eau est le plus �lev� et dy attribuer un niveau de priorit� pour laction. Ce travail a �t� men� sur les 15 mati�res premi�res prioritaires d�finies par Carrefour lors de son premier exercice dempreinte biodiversit�, r�alis� sur lensemble de ses activit�s et de sa cha�ne de valeur. Plus de d�tails sur le travail effectu� via SBTN sur la biodiversit�, comprenant la pression sur leau, est � retrouver dans la section 2.1.2.4 Biodiversit� et �cosyst�mes (ESRS E4)

2.1.2.3.1.3Parties prenantes, standards et r�glementations

Type de parties prenantes

R�le

Type 
de dialogue

Exemple de parties prenantes

politiquesconcern�es

Certificateurs

Collaboration et engagement dans la transition du Groupe

Dialogue one to one r�gulier

MSC, ASC, Bureau Veritas

Promouvoir une p�che et une aquaculture responsable

Associations et ONG

Collaboration et engagement dans la transition du Groupe

Dialogue one to one r�gulier

WWF, Ethic Ocean

Promouvoir une p�che et une aquaculture responsable

Associations et ONG

D�finition de m�thodologies et de cadres de r�f�rence

Concertations et consultations ponctuelles

ISSF (International Seafood Sustainability Foundation)

Promouvoir une p�che et une aquaculture responsable

Coalitions dentreprises

D�finition de strat�gies sectorielles/nationales

Dialogue one to one r�gulier

GTA (Global Tuna Alliance)

Promouvoir une p�che et une aquaculture responsable

Experts scientifiques et consultants

D�finition de m�thodologies et de cadres de r�f�rence

Groupe de travail

CIRAD

Limiter la consommation deau li�e aux produits vendus

Fournisseurs

Collaboration et engagement dans la transition du Groupe

Concertations et consultations ponctuelles

CIRAD + fournisseurs FQC

Limiter la consommation deau li�e aux produits vendus

Experts scientifiques et consultants

D�finition de m�thodologies et de cadres de r�f�rence

Groupe de travail

Universit� de Valence

Limiter la consommation deau li�e aux produits vendus

 

Standards et r�glementations
2.1.2.3.1.4Gouvernance

La mise en Suvre des politiques d�crites dans ce chapitre est supervis�e au plus haut niveau par le Directeur marchandises du Groupe, en collaboration avec les Directions concern�es au sein du Groupe. Les informations relatives � la gouvernance g�n�rale de la RSE sont d�taill�es en section 2.1.1 Informations g�n�rales. 

2.1.2.3.2Limiter la consommation deau li�e aux produits vendus
2.1.2.3.2.1Politiques et cibles
Politique en mati�re de ressources hydriques [E3-1] 

Afin de pr�venir les impacts et risques li�s � lusage de leau pour la production des produits vendus, Carrefour a choisi de d�velopper diff�rentes solutions qui am�liorent la r�silience des syst�mes de production pour toutes les g�ographies. Cette approche permet de traiter toutes les zones, y compris celles en situation de stress hydrique. Cette politique est ax�e sur la promotion dun usage de leau responsable avec lambition de r�duire la consommation et les impacts sur leau en amont de ses op�rations. La politique du Groupe sarticule autour des ambitions suivantes :

 

Cibles en mati�re de ressources hydriques  [E3-3] 

Tableau 2 : cibles pour limiter la consommation deau li�e aux produits

Cible

Valeur
 cible

Ann�e
 cible

Valeur
 de r�f�rence

Ann�e
 de r�f�rence

Promouvoir une consommation et une agriculture durables

Les cibles concernant la promotion dune consommation et dune agriculture durables sont d�taill�es dans la section 2.1.2.2.2.1 Politiques et cibles de lESRS E2 Pollution. 

Mati�res premi�res avec un risque de d�forestation

Les cibles concernant les mati�res premi�res avec un risque de d�forestation sont d�taill�es dans la section 2.1.2.4.3.1 Politiques et cibles de lESRS E4 Biodiversit� et �cosyst�mes. 

 

2.1.2.3.2.2Indicateurs et performance

Consommation deau [E3-4] 

Tableau 3 : suivi des indicateurs cl�s de performances pour limiter la consommation deau li�e aux produits

Indicateur

N

N-1

Variation

Cible

Taux de couverture

Exclusions

Promouvoir une consommation et une agriculture durables

Les indicateurs concernant la promotion dune consommation et dune agriculture durables sont d�taill�s dans la section 2.1.2.2.2.2 Indicateurs et performances de lESRS E2 Pollution. 

Mati�res premi�res avec un risque de d�forestation

Les indicateurs concernant les mati�res premi�res avec un risque de d�forestation sont d�taill�s dans la section 2.1.2.4.3.2 Indicateurs et performances de lESRS E4 Biodiversit� et �cosyst�mes. 

 

2.1.2.3.2.3Actions et ressources relatives aux ressources hydriques [E3-2]
Accompagnement des fournisseurs FQC dans la gestion de leau

Carrefour travaille en �troite collaboration avec ses fournisseurs FQC pour am�liorer leur gestion de leau. Laccompagnement des FQC par le Groupe est d�taill� dans la section 2.1.2.2.2.3 Actions et ressources relatives � la pollution (ESRS E2, Pollution). 

Dans ses FQC v�g�tales, des exigences sp�cifiques ont �t� �tablies par Carrefour pour favoriser un usage responsable de leau. Les fournisseurs FQC doivent proc�der � des analyses des risques des eaux dirrigation et doivent �tre en mesure didentifier et de pr�venir les risques de pollution environnementale, les risques de perte de la ressource en eau, les risques de contamination divers (chimiques, organiques, etc.). Les fournisseurs FQC proc�dent aussi � des analyses physico-chimiques et microbiologiques des eaux dirrigation et de traitement avec des crit�res qui d�pendent des risques.

Afin doptimiser les quantit�s deau utilis�es par lirrigation, les cahiers des charges FQC incluent des crit�res suppl�mentaires comme le suivi de la consommation deau dirrigation, la mise en place dun plan dirrigation, lutilisation doutils daide � la d�cision afin dadapter les quantit�s deau apport�es (sondes, capteurs dhumidit�, stations m�t�o&), lutilisation de mat�riels optimisant leau (micro-irrigation, goutte � goutte&), la formation des employ�s aux outils et aux enjeux, promouvoir lutilisation de ressources alternatives (eau de pluie, r�utilisation deau us�e trait�e&). Par ailleurs, lirrigation gravitaire est interdite. Si lun des fournisseurs utilise de ce type dirrigation, un plan de progr�s est mis en place pour changer de pratique.

De mani�re g�n�rale, pour la production agricole, laccent est mis sur l�valuation des conditions locales et des ressources disponibles. En compl�ment des autres actions pour une agriculture plus raisonn�e, un focus est notamment mis sur les consommations et la qualit� de leau :

Projet pilote en Espagne

En Espagne, un des pays du Groupe identifi� comme �tant le plus sensible aux enjeux de leau, un plan daction pilote est en cours de d�ploiement. Ce pilote permettra daccompagner le Groupe dans une m�thodologie plus globale sur les enjeux de leau. Ce plan daction inclut la r�alisation dune cartographie des risques des fournisseurs FQC, la formation de lensemble des fournisseurs de marques Carrefour, et la r�daction dun recueil de bonnes pratiques permettant des �conomies deau.

Engagement international et collaboration

Dans le cadre de la COP21, Carrefour sest engag� dans une alliance commerciale pour leau et le changement climatique visant � assurer une gestion durable des ressources en eau. 32 entreprises engag�es dans lAlliance ont veill� � ce que cette question soit refl�t�e dans un accord mondial sur le climat. LAlliance est soutenue par les pouvoirs publics et co-dirig�e par le CDP, le Pacte mondial des Nations Unies (UNGC) et le Conseil mondial des entreprises pour le d�veloppement durable (WBCSD). LAlliance a trois niveaux dambition :

Investissement responsable via Carrefour Banque

Carrefour Banque a lanc� en juin 2017 une nouvelle unit� de compte dans le contrat dassurance vie Carrefour Horizons. Celui-ci permet aux clients d�pargner dans lunit� de compte BNPP Aqua et dinvestir dans des entreprises actives sur toute la cha�ne de valeur de leau (technologies de traitement et dassainissement de leau, installation, entretien et r�novation des r�seaux dadduction deau).

2.1.2.3.3Promouvoir une p�che et une aquaculture responsable
2.1.2.3.3.1Politiques et cibles
Politique en mati�re de ressources marines [E3-1] 

La d�marche de Carrefour vise � r�duire limpact de la p�che et de laquaculture sur les ressources halieutiques. La politique du Groupe est d�finie par les axes suivants : 

La politique �/P�che Durable/� et les r�gles dachat sappliquent � tous les achats de produits bruts ou peu transform�s contenant au moins 50/% de produits aquatiques (sauvage ou d�levage), � marque de Carrefour (rayons frais, surgel� et conserve) ou de marques nationales. 

 

Cibles en mati�re de ressources marines [E3-3] 

Tableau 4 : cibles pour la p�che et laquaculture responsables

Cible

Unit�

Valeur Cible

Ann�e cible

Valeur de r�f�rence

Ann�e de r�f�rence

Part des ventes de produits de la p�che et de laquaculture, produits contr�l�s et marques nationales, issues dune d�marche responsable (1) (en %)

% (en CA)

50 %

2025

35/%

2021

  • P�che responsable : p�che qui privil�gie les esp�ces abondantes en utilisant des techniques de p�che les moins impactantes sur les �cosyst�mes tout en soutenant la p�che locale.

M�thodologie :

La cible est volontaire et fix�e de fa�on � : 

 

2.1.2.3.3.2Indicateurs et performances

Tableau 5 : suivi des indicateurs cl�s de performance pour la p�che et laquaculture responsables

Indicateur

Unit�

2024

2023

Variation

Cible

Taux de couverture

Exclusions

Chiffre daffaires issu de produits conformes � notre politique p�che durable  hors produits bio et Fili�res Qualit� Carrefour (en milliard deuros)

Mds�

775

707

9,6/%

-

100/%

-

Part des ventes de produits de la p�che et de laquaculture, produits contr�l�s et marques nationales, issues dune d�marche responsable (en %)

%

35,2

57,1

(21,8) pts

50/% en 2025

98/%

AR national brand

dont part des ventes de produits de la p�che et de laquaculture, produits contr�l�s uniquement, issues dune d�marche responsable (en %)

%

49,7

60,9

(11,3) pts

50/% en 2025

100/%

 

 

Commentaires de performances

Les ventes des produits issus de la p�che et de laquaculture sont en progression au niveau du Groupe. Leur pourcentage dans le total des ventes de produits de la mer est cependant en recul. En effet, Carrefour �largi son p�rim�tre de reporting en 2024 � lEspagne ainsi quaux entit�s Atacadao et Sams au Br�sil o� la part de produits de la mer issus dune d�marche responsable sont en de�� des attentes (10/% en Espagne, 18/% au Br�sil) dans un contexte de march� moins mature.

2.1.2.3.3.3Actions et ressources relatives aux ressources marines [E3-2]

Les plans daction ci-apr�s sont mis en Suvre en continu par le groupe Carrefour pour assurer le maintien et la progression des indicateurs de performance du groupe en mati�re de p�che durable.

D�ploiement de Fili�res Qualit� Carrefour

Afin de garantir une offre de produits issus dune p�che et dune aquaculture toujours plus responsable, Carrefour sappuie sur le d�veloppement de ses FQC, s�lectionn�es et trac�es jusquau bateau et/ou bassin d�levage. Ces fili�res permettent de d�velopper des cahiers des charges plus exigeants en partenariat avec les fournisseurs. Lapplication des cahiers des charges est contr�l�e par des organismes de contr�le tiers.

Prise en compte de la durabilit� des esp�ces dans les d�cisions commerciales
Exclusion des esp�ces les plus menac�es dans lensemble du Groupe

Au sein des r�gles dachat appliqu�es par lensemble des acheteurs du Groupe, Carrefour exclut les esp�ces des annexes I et II de la Convention CITES. Ces listes int�grent par exemple certains requins, languille dEurope ou lesturgeon dEurope occidentale (sauvage).

Analyse de la durabilit� des esp�ces commercialis�es

En compl�ment de ce travail au niveau du Groupe, Carrefour analyse la durabilit� des esp�ces commercialis�es en pays pour orienter ses achats. Une liste classant les principaux approvisionnements non certifi�s en fonction de leur niveau de durabilit� (�tat du stock, impact des engins de p�che) via un syst�me de couleur est ainsi �labor�e et mise � disposition des diff�rents pays du Groupe. Sur cette base, ceux-ci peuvent orienter leurs achats vers des esp�ces abondantes, et au contraire, suspendre dautres approvisionnements. Ainsi, Carrefour France, a suspendu progressivement plusieurs esp�ces sensibles comme par exemple : empereur, lingue bleue, requin (sauf petites roussettes), esturgeon sauvage, mostelle, grenadier, sabre, brosme, anguille, dorade rose, pocheteau et thon rouge (le thon rouge p�ch� par petit bateau (< 16 m) avec ligne � main, canne, palangre (ou madrague en M�diterran�e) est autoris� au rayon mar�e).

Utilisation du label MSC

Carrefour reconna�t le label MSC pour garantir que les produits de la mer soient issus dune p�che plus durable. En effet, en compl�ment des autres axes de sa politique (ex. : suspension desp�ces ou choix de certaines techniques de p�che), ce label permet de garantir l�tat des stocks dont sont issus les produits de la mer, un impact ma�tris� de la p�cherie sur lenvironnement et la bonne gestion des p�cheries (documentation des captures, tra�abilit� notamment). Il est utilis� dans tous les pays du Groupe. 

Politique d�di�e pour certaines esp�ces

En fonction de cette analyse des diff�rentes esp�ces, des risques associ�s et des volumes concern�s Carrefour construit une politique dapprovisionnement sp�cifique pour certaines esp�ces, appliqu�e � tous les pays du Groupe. Cest notamment le cas sur le thon en conserve.

Pratiques de p�che moins impactantes

Carrefour construit sa politique dachat au regard de la durabilit� des pratiques de p�che. Ainsi, le Groupe exclut certaines techniques de p�che pour certains de ses approvisionnements. Le Groupe interdit notamment pour les produits � sa marque : la p�che �lectrique, la p�che de grand fond via lexclusion de certaines esp�ces dites de grand fond, ainsi que la p�che � la palangre et au filet maillant pour le thon en conserve.

Certaines techniques de p�che font �galement lobjet de limitations alors que dautres sont encourag�es, car plus s�lectives. Ainsi, au rayon conserve, le Groupe limite la p�che sur DCP (Dispositif de Concentration de Poisson) pour le thon en conserve et d�veloppe la p�che sans DCP et la p�che � la canne. De plus, au rayon mar�e en France, la mise en place dune d�marche � Produits dexceptions ï¿½ (qui saccompagne dune d�marche de p�che locale) a permis de promouvoir la p�che artisanale, en identifiant sur le rayon des produits issus de petite p�che c�ti�re, respectant une fiche technique sp�cifique (type de bateau, dur�e de p�che et fra�cheur du produit). Pour les produits � Produits dexceptions ï¿½, le chiffre daffaires de 2024 s�l�ve � 2,7 millions deuros. Les magasins Carrefour proposent environ une trentaine de r�f�rences disponibles sur leur cadencier de commande, avec Monaco, Antibes, Montesson et Nice TNL en tant que principaux magasins leaders.

Pratiques daquaculture plus responsables

Carrefour travaille �troitement avec ses producteurs et les acteurs de la fili�re afin de d�velopper une aquaculture plus responsable en s�lectionnant les �levages aux bonnes pratiques. Cest � ce titre que Carrefour :

Des actions sont mises en place pour diminuer la part des aliments de poissons d�levage issue de la p�che minoti�re, celle-ci constituant pr�s de 20 % de la capture marine sauvage dans le monde.

Carrefour est membre de linitiative pour la durabilit� de lalimentation aquacole, anim�e par Earthworm Foundation. Ce groupe de travail pre-concurrentiel d�finit des objectifs collectifs sur la durabilit� de lalimentation aquacole en rassemblant plusieurs entreprises li�es au secteur aquacole (distributeurs, grossistes, industriels, �leveurs, fournisseurs dalimentation animale, etc.). Ces objectifs visent � limiter limpact �cologique et social des ingr�dients aquacoles, notamment en r�duisant lutilisation de farines et huiles de poissons issues de la p�che minoti�re (gr�ce � lint�gration de coproduits de mareyage, dhuiles dalgues ou de farines dinsectes), en am�liorant la responsabilit� des p�cheries, en sassurant que le soja ne soit pas issu de la d�forestation ni de la conversion.

Vigilance sur les pratiques tout au long de notre cha�ne dapprovisionnement
�tapes sensibles de la cha�ne dapprovisionnement

Carrefour identifie progressivement des fili�res sensibles par pays ou r�gion au regard des Droits de lHomme, n�cessitant des mesures de r�duction des risques. Dans ce cadre, Carrefour a identifi� certaines �tapes de la production des produits de la mer, en amont de ses fournisseurs comme plus sensible du point de vue des Droits de lHomme. Dans ce cas, Carrefour met en place des audits d�di�s ou des mesures permettant de r�duire ces risques, notamment :

 

2.1.2.4Biodiversit� et �cosyst�mes [ESRS E4]

2.1.2.4.1Introduction des enjeux du groupe Carrefour
2.1.2.4.1.1Contexte et enjeux

La biodiversit�, dont la pr�servation est essentielle pour le secteur agricole et alimentaire, conna�t un d�clin global qassoci� � cinq principales causes, auxquelles les fili�res alimentaires contribuent :

La grande distribution contribue � la perte de biodiversit� via la fabrication, lusage et la fin de vie des produits quelle commercialise.

 Carrefour agit ainsi pour la pr�servation de la biodiversit� � la fois au niveau de ses activit�s et op�rations (voir section 2.1.2.4.2 R�duire limpact des op�rations sur la biodiversit�) mais aussi en amont, tout au long des cha�nes dapprovisionnement, en partenariat avec ses fournisseurs (voir section 2.1.2.4.3 R�duire limpact de la cha�ne de valeur sur la biodiversit�). Pour cela, le Groupe cherche � promouvoir des pratiques agricoles plus durables, biologiques ou agro�cologiques, � soutenir des pratiques de p�che durable, et � adopter des politiques de lutte contre la d�forestation pour ses cha�nes dapprovisionnement.

2.1.2.4.1.2Impacts, risques et opportunit�s

Lensemble des IROs sont pr�sent�s dans le tableau ci-dessous. Lidentification de ces IROs est d�crite dans la section 2.1.1 Informations g�n�rales. 

Tableau 1 : liste des impacts, risques et opportunit�s mat�riels li�s � la biodiversit�

Section du rapport

politiques

Nom de lIRO

D�finition de lIRO

Type

Zone cha�ne 
de valeur

Horizon 
de temps

R�duire l'impact des op�rations sur la biodiversit�

G�rer de mani�re durable limplantation des sites

Artificialisation des sols pour le d�veloppement immobilier (magasins, stations services)

La construction de magasins, parkings et stations services peut g�n�rer la destruction d'habitats naturels, ou de surfaces agricoles et impacter la biodiversit� locale (faune et flore).

Impact

Op�rations

Franchises

Moyen terme

R�duire l'impact des op�rations sur la biodiversit�

G�rer de mani�re durable limplantation des sites

R�glementations limitant l'artificialisation des sols pour les sites

Le Groupe peut �tre limit� dans sa capacit� � modifier ou cr�er de nouveaux sites en raison de la non-obtention des autorisations n�cessaires, li�e aux r�glementations visant � limiter l'artificialisation des sols.

Risque

Op�rations

Moyen terme

R�duire l'impact de la chaine de valeur sur la biodiversit�

Lutter contre la d�forestation

Promouvoir une p�che et une aquaculture responsable

D�velopper des fili�res textiles durables

D�forestation et conversion d'�cosyst�mes li�es � l'approvision-nement en mati�res premi�res

La production de mati�res premi�res, utilis�es dans les produits vendus, comme le cacao et lhuile de palme peut entra�ner de la d�forestation, de la perte de biodiversit�, des �missions de CO2 et peut impacter les populations autochtones.

Impact

Amont

Long terme

R�duire l'impact de la chaine de valeur sur la biodiversit�

Lutter contre la d�forestation

Risques li�s � la d�forestation dans la cha�ne d'approvision-nement

Les fournisseurs peuvent faire face � des surco�ts pour se conformer aux exigences environnementales li�es � la lutte contre la d�forestation (tra�abilit�, audits, surveillance). Par ailleurs, Carrefour risque d�tre mis en cause pour lutilisation de mati�res premi�res issues de la d�forestation, ce qui pourrait entra�ner une non-conformit� r�glementaire et nuire � limage et � la r�putation du Groupe.

Risque

Amont

Long terme

R�duire l'impact de la chaine de valeur sur la biodiversit�

Lutter contre la d�forestation

Promouvoir une p�che et une aquaculture responsable

D�velopper des fili�res textiles durables

Impacts li�s � la perte de biodiversit� et la d�pendance aux �cosyst�mes

Consolidation dautres enjeux : E1  Changement climatique (tous les enjeux) / E2  Pollutions / E3  Eau et ressources marines / E4  biodiversit� (D�forestation et changement daffectation des sols et exploitation & �tat des esp�ces) / E5  Eco-conception et circularit� des ressources

Impact

Risque

Toutes

Court et long terme

 

Lenjeu � perte de biodiversit� et d�pendance aux �cosyst�mes ï¿½ �tant une consolidation des enjeux d�j� pr�sent�s dans les autres ESRS environnementaux, les impacts et risques mat�riels relatifs � cet enjeu sont trait�s directement dans les autres chapitres en lien avec le changement climatique (ESRS E1), la pollution (ESRS E2), leau et les ressources marines (ESRS E3) et l�conomie circulaire (ESRS E5).

Analyse des impacts et d�pendances potentiels du groupe Carrefour � la biodiversit�

Le Groupe avait d�j� r�alis� en 2022 une cartographie des impacts et d�pendances potentiels � la nature, de ses activit�s tout au long de sa cha�ne de valeur et le niveau de priorisation associ� (voir Figure 1 : cartographie et priorisation des impacts potentiels de lactivit� de Carrefour sur la biodiversit� et Figure 2 : cartographie et priorisation des d�pendances potentielles de lactivit� de Carrefour en lien avec la biodiversit�). La premi�re cartographie illustre le lien entre les activit�s du Groupe et chacun des cinq principaux facteurs de perte de biodiversit� recens�s par lIPBES (Intergovernmental SciencePolicy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services) : lessentiel des impacts potentiels a lieu en amont ou en aval des op�rations directes de Carrefour. Ces cartographies pr�sentent des impacts et d�pendances bruts, qui sont bas�es sur des bibliographies et des donn�es g�n�riques et non des donn�es dactivit�s. Elles permettent de faire une premi�re analyse des impacts et d�pendances potentiels du groupe, qui ont permis de confirmer lorientation des politiques du Groupe vers lamont de la cha�ne de valeur. Les politiques et plans dactions pour r�duire ces impacts amont potentiels sont d�crites dans la section 2.1.2.4.3 R�duire limpact de la cha�ne de valeur sur la biodiversit�. 

 

Figure 1 : cartographie et priorisation des impacts potentiels de lactivit� de carrefour sur la biodiversit�
CFR2024_URD_FR_I003_HD.jpg
Figure 2 : Cartographie et priorisation des d�pendances potentielles de lativit� de Carrefour en lien avec la biodiversit�

La seconde cartographie fait le lien entre les activit�s du Groupe et leur d�pendance potentielle � chacun des trois types de services �cosyst�miques : les services dapprovisionnement, les services de support et les services de r�gulation. Ce sont �galement la production agricole et la transformation des produits qui d�pendent potentiellement le plus en amont des services �cosyst�miques, et sont donc trait�s prioritairement dans les politiques et plans dactions cit�s.

CFR2024_URD_FR_I002_HD.jpg

 

Ces deux cartographies confirment les grands enjeux (impacts et d�pendances) d�j� identifi�s par le Groupe en mati�re de biodiversit� � travers le dialogue parties prenantes. Il confirme �galement la pertinence scientifique du plan daction construit par le groupe en mati�re de biodiversit� : les impacts et d�pendances potentiels pr�pond�rants identifi�s par ces analyses sont tous couverts par le plan daction structur� au sein du Groupe.

Calcul de lempreinte biodiversit� du Groupe

Pour mieux appr�hender ses impacts sur la biodiversit�, le Groupe a r�alis� son empreinte biodiversit� pour la premi�re fois en 2022, en utilisant loutil Corporate Biodiversity Footprint (CBF). Cet outil permet dillustrer comment les activit�s du Groupe contribuent aux principaux facteurs(16) de perte de biodiversit� recens�s par lIPBES. Le CBF fournit une valeur dimpact en km2.MSA.an (la m�trique utilis�e pour �valuer les impacts sur la biodiversit�) pour chaque type de pression exerc�e par une entreprise, ce qui permet de caract�riser les impacts et leur poids relatif dans la cha�ne de valeur.

En 2024, le Groupe a actualis� son empreinte en sappuyant sur les donn�es de 2023, et en utilisant le m�me outil. Les grands enseignements sont pr�sent�s ci-dessous :

Figure 3 : repr�sentation de lempreinte biodiversit� du Groupe par pays et par type de pression
CFR2024_URD_FR_I025_HD.jpg

 

Analyse approfondie des impacts des mati�res premi�res sur la biodiversit�

La majorit� des impacts potentiels et calcul�s provenant principalement de la production des produits alimentaires vendus, Carrefour a approfondi ses travaux en analysant les impacts dune quinzaine de mati�res premi�res(17) sur lensemble de leur cha�ne de valeur en France. Ces travaux sinscrivent dans le cadre de lengagement de Carrefour au programme Sciences Based Target for Nature (SBTn), ayant pour objectif daccompagner les entreprises dans la d�finition dobjectifs ambitieux et bas�s sur la science en mati�re de climat et de protection de la nature. Certaines mati�res premi�res sont qualifi�es de � sensibles ï¿½ compte tenu de leurs impacts socio-environnementaux potentiels et du poids relatif dans lactivit�.

Il est � noter que les mod�les utilis�s pour ce calcul dempreinte se fondent sur des donn�es g�n�riques � ce stade et ne prennent pas en compte les plans daction mis en Suvre par le Groupe pour r�duire les risques de d�forestation par exemple.

Les r�sultats de cette �tude mettent notamment en exergue 5 mati�res � fort impact sur la d�forestation et le changement daffectation des sols.

Figure 4 : priorisation des impacts biodiversit� des mati�res premi�res vendues par carrefour en france
CFR2024_URD_FR_I004_HD.jpg

 

Le niveau de priorisation obtenu a permis � Carrefour de travailler sur les mati�res premi�res les plus sensibles pour la biodiversit�. Cette analyse confirme les choix faits par le Groupe dans la d�finition de ses plans daction.

 

2.1.2.4.1.3Parties prenantes, standards et r�glementations

Type de parties prenantes

R�le

Type 
de dialogue

Exemple de parties prenantes

politiques concern�es

Experts scientifiques et consultants

D�finition de la politique du Groupe

Partenariats

ICare

R�duire limpact de la cha�ne de valeur sur la biodiversit�

R�duire limpact des op�rations sur la biodiversit�

Experts scientifiques et consultants

D�finition de la politique du Groupe

Partenariats

Bureau Veritas

R�duire limpact de la cha�ne de valeur sur la biodiversit�

Organisations scientifiques et standards de r�f�rences

D�finition de m�thodologies et de cadres de r�f�rence

Concertations et consultations ponctuelles

Sciences Based Targets, Task Force for Nature

R�duire limpact de la cha�ne de valeur sur la biodiversit�

R�duire limpact des op�rations sur la biodiversit�

Experts scientifiques et consultants

Collaboration et engagement dans la transition du Groupe

Groupe de travail

Comit�s dexperts sur la d�forestation au Br�sil

R�duire limpact de la cha�ne de valeur sur la biodiversit�

Initiatives multi-acteurs

�valuation des performances et benchmark

Partenariats

Consumer Goods Forum

R�duire limpact de la cha�ne de valeur sur la biodiversit�

Associations et ONG

D�finition des cibles du Groupe

Partenariats

WWF

R�duire limpact de la cha�ne de valeur sur la biodiversit�

R�duire limpact des op�rations sur la biodiversit�

Initiatives multi-acteurs

D�finition de strat�gies sectorielles/nationales

Rencontres mensuelles/bimensuelles, etc.

Consumer Goods Forum, Lab Capital Naturel, Act for Nature International, Race to Zero

R�duire limpact de la cha�ne de valeur sur la biodiversit�

Associations et ONG

D�ploiement de projets terrain

Concertations et consultations ponctuelles

IDH au Br�sil

R�duire limpact de la cha�ne de valeur sur la biodiversit�

Fournisseurs

Collaboration et engagement dans la transition du Groupe

Rencontres mensuelles/bimensuelles, etc.

Producteurs partenaires

R�duire limpact de la cha�ne de valeur sur la biodiversit�

Pouvoirs publics

D�finition de strat�gies sectorielles/nationales

Concertations et consultations ponctuelles

Manifeste Soja (France), SNDI (France), Manifeste Cacao (France)

R�duire limpact de la cha�ne de valeur sur la biodiversit�

Certificateurs

D�finition de m�thodologies et de cadres de r�f�rence

Dialogue one to one r�gulier

RTRS, RSPO, PEFC, FSC, MSC, Max Havelaar

R�duire limpact de la cha�ne de valeur sur la biodiversit�

Initiatives multi-acteurs

D�finition de la politique du Groupe

Groupe de travail

R�unions multi-acteurs (consommateurs, fournisseurs, gouvernements, investisseurs, experts, etc.)

R�duire limpact de la cha�ne de valeur sur la biodiversit�

Syndicats

�valuation des performances et benchmark

Concertations et consultations ponctuelles

CSE, Comit� dinformation et de Concertation Europ�en

R�duire limpact de la cha�ne de valeur sur la biodiversit�

Associations et ONG

�valuation de la mise en Suvre des plans dactions

Dialogue one to one r�gulier

Mighty Earth, Canop�e

R�duire limpact de la cha�ne de valeur sur la biodiversit�

Fournisseurs

�valuation de la mise en Suvre des plans dactions

Concertations et consultations ponctuelles

Worker Voice, Elevate

R�duire limpact de la cha�ne de valeur sur la biodiversit�

Associations et ONG

�valuation de la mise en Suvre des plans dactions

Dialogue one to one r�gulier

R�seau Action Climat, Greenpeace

R�duire limpact de la cha�ne de valeur sur la biodiversit�

Organisations scientifiques et standards de r�f�rences

�valuation des performances et benchmark

Concertations et consultations ponctuelles

Carbone Disclosure Project

R�duire limpact de la cha�ne de valeur sur la biodiversit�

Investisseurs individuels et coalitions

�valuation des performances et benchmark

Concertations et consultations ponctuelles

Forum pour linvestissement responsable (FIR), FAIRR

R�duire limpact de la cha�ne de valeur sur la biodiversit�

Certificateurs

�valuation des performances et benchmark

Concertations et consultations ponctuelles

AMF, Organisme Tiers Ind�pendant de v�rification

R�duire limpact de la cha�ne de valeur sur la biodiversit�

R�duire limpact des op�rations sur la biodiversit�

 

Standards et r�glementations

Si la cartographie des impacts biodiversit� sur les diff�rentes mati�res premi�res prioritaires a �t� r�alis�e selon les crit�res et recommandations du SBTN, le Groupe sengage aupr�s de diff�rentes initiatives, coalitions, certifications et partenariats au travers de ses plans daction sp�cifiques pour chacune des mati�res premi�res prioritaires pour la d�forestation et le changement daffectation des sols, voir Tableau 2 : Initiatives, coalitions, certifications et partenariats aupr�s desquels est engag� Carrefour par mati�re premi�re prioritaire.

Tableau 2 : initiatives, coalitions(18), certifications et partenariats aupr�s desquels est engag� Carrefour par mati�re premi�re prioritaire

Huile de palme

  • Palm oil Coalition of Action Consumer Goods Forum (CGF)
  • Round Table on Sustainable Palm Oil (RSPO)
  • Palm Oil Transparency Coalition (POTC)

Soja

  • Coalition Soja du Consumer Goods Forum (CGF)
  • Strat�gie Nationale de lutte contre la D�forestation Import�e (SNDI)
  • Table ronde sur le soja responsable (RTRS)
  • Moratoire amazonien sur le soja soutenu depuis sa cr�ation en 2006 Grupo de Trabalho da Soja (GTS) 
    et Grupo de Trabalho do Cerrado (GTC)
  • Groupe de soutien au Manifeste du Cerrado (SoS Cerrado Manifesto) Soy Transparency Coalition (STC)

Bois/papier (produits, emballages, fibres)

  • Coalition Bois, Papier et Emballages du Consumer Goods Forum (CGF)
  • Forest Stewardship Council (FSC)

BSuf br�silien

  • Coalition BSuf du Consumer Goods Forum (CGF)
  • Strat�gie Nationale de lutte contre la D�forestation Import�e (SNDI)
  • Collaboration for Forests and Agriculture (CFA) : initiative issue dune collaboration entre le World Wildlife Fund (WWF�), The Nature Conservancy (TNC) et la National Wildlife Federation (NWF) et financ�e par le Gordon & Fondation Betty Moore. Au sein du CFA, Carrefour Br�sil participe � lapplication du CFA Operational Guidance, qui permet daider les entreprises � mettre en Suvre les engagements de d�forestation et de libre conversion (DCF) pour le bSuf et le soja dans les biomes de lAmazonie, du Cerrado et du Chaco
  • Groupe de travail sur le b�tail durable (GTPS) depuis sa cr�ation en 2007
  • Grupo de Travail des Fournisseurs Indirects (GTFI) depuis 2017
  • Brazil Climate, Forests, and Agriculture Coalition
  • Cerrado Protocol Coalition 
  • Beef on track Protocol 
  • Brazilian Business Council for Sustainable Development (CEBDS)

Cacao

  • Retailer Cocoa Collaboration (RCC)
  • Initiative Fran�aise pour un Cacao Durable (IFCD)

 

2.1.2.4.1.4Gouvernance

La mise en Suvre des politiques d�crites dans ce chapitre est supervis�e au plus haut niveau par la Directrice de lengagement, le Directeur marchandises, le Secr�taire G�n�ral du Groupe et le Directeur Expansion Groupe et France, en collaboration avec les Directions concern�es au sein du Groupe. Les informations relatives � la gouvernance g�n�rale de la RSE sont d�taill�es en section 2.1.1 Informations g�n�rales. 

2.1.2.4.2R�duire limpact des op�rations sur la biodiversit�
2.1.2.4.2.1Politiques et cibles
Politique relatives � la biodiversit� et aux �cosyst�mes  [E4-2] 

Carrefour a pour ambition de minimiser limpact de ses sites sur la biodiversit� en int�grant des pratiques durables dans lam�nagement et la gestion de ses sites.

Pour limiter limpact sur la biodiversit�, il est n�cessaire de r�duire les pressions exerc�es sur celle-ci, � savoir le changement dusage des sols, loccupation des sols, la pollution, lutilisation de leau et le changement climatique. La politique de Carrefour repose ainsi sur quatre leviers visant � r�pondre � ces diff�rentes pressions.

 

Cibles li�es  � la biodiversit� et aux �cosyst�mes [E4-4] 

Tableau 3 : Cibles pour la r�duction de limpact des op�rations sur la biodiversit�

Cible

Valeur
 cible

Ann�e 
cible

Valeur de r�f�rence

Ann�e de r�f�rence

P�rim�tre

Am�liorer lefficacit� �nerg�tique des sites

Les cibles concernant lefficacit� �nerg�tique des sites sont d�taill�es dans la section 2.1.2.1.2.2 Plan de transition pour latt�nuation du changement climatique (ESRS E1 Changement climatique). 

Optimiser la gestion de ses d�chets

Les cibles concernant la gestion des d�chets sont d�taill�es dans la section 2.1.2.5.2.1 Politiques et cibles (ESRS E5 Economie circulaire). 

Diminuer le gaspillage alimentaire

Les cibles concernant le gaspillage alimentaire sont d�taill�es dans la section 2.1.2.5.3.1 Politiques et cibles (ESRS E5 Economie circulaire). 

 

2.1.2.4.2.2Indicateurs et performances

Indicateurs dimpact concernant lalt�ration de la biodiversit� et des �cosyst�mes  [E4-5] 

Tableau 4 : suivi des indicateurs cl�s de performance pour la r�duction de limpact des op�rations sur la biodiversit� 

Indicateur

Unit�

2024

2023

Variation

Taux de couverture

Exclusions

G�rer de mani�re durable limplantation des sites

Nombre de sites poss�d�s, lou�s ou g�r�s dans ou � proximit� daires prot�g�es ou de zones cl�s pour la biodiversit� qui ont une incidence n�gative sur lentreprise.

Nbr

3 041

Nouveau

100/%

-

Superficie des sites poss�d�s, lou�s ou g�r�s dans ou � proximit� daires prot�g�es ou de zones cl�s de biodiversit� que lentreprise affecte n�gativement

ha

1 764

Nouveau

-

100/%

-

Am�liorer lefficacit� �nerg�tique des sites

Voir d�tail des indicateurs li�s � lefficacit� �nerg�tique des sites en section 2.1.2.1.2.3 Indicateurs et performances (ESRS E1 Changement climatique). 

Optimiser la gestion de ses d�chets

Voir d�tail des indicateurs li�s aux d�chets en section 2.1.2.5.2.2 Indicateurs et performances et 2.1.2.5.3.2 Indicateurs et performances (ESRS E5 Economie circulaire) 

Diminuer le gaspillage alimentaire

Voir d�tail des indicateurs li�s au gaspillage alimentaire en section 2.1.2.5.3.2 Indicateurs et performances (ESRS E5 Economie circulaire).  

R�duire la consommation deau des sites

Quantit� deau pr�lev�e par m de surface de ventes 

m3/m2

0,99

1,27

(21)/%

93/%

AR hors C&C, BR

Quantit� deau pr�lev�e 

millions en m3

10,9

8,2

43/%

93/%

AR hors C&C, BR

G�rer de mani�r durable limplantation des sites

La quantit� deau pr�lev�e par le Groupe en 2024 augmente en 2024 (vs 2023) en raison de lint�gration du p�rim�tre Br�sil dans cet indicateur.

Selon l�tude produite r�alis�e en 2024, 3/041 sur plus de 10/000 sites poss�d�s, lou�s ou g�r�s par le Groupe se trouvent dans ou � proximit� daires prot�g�es (dont les zones Natura 2000 ne sont quun exemple parmi tant dautres) ou de zones cl�s pour la biodiversit�. Afin didentifier les sites concern�s, selon un principe de pr�caution, le Groupe a �tabli une zone tampon dun rayon dun kilom�tre autour de chaque site pour repr�senter sa zone dinfluence potentielle sur la biodiversit�. Sil existe ne serait-ce quune intersection entre la zone dinfluence potentielle de la biodiversit� du site avec au moins une aire prot�g�e ou une zone cl� pour la biodiversit�, alors le site Carrefour en question est consid�r� comme �tant dans ou � proximit� dune aire prot�g�e ou dune zone cl� pour la biodiversit�. Cette �tude a donc permis dobtenir une vision �largie des sites qui pourraient potentiellement impacter directement ou indirectement la biodiversit�. Cette analyse correspond � une estimation des zones potentiellement affect�es sans rendre en compte des plans daction de Carrefour et des impacts r�els.

2.1.2.4.2.3Actions et ressources li�es � la biodiversit� et aux �cosyst�mes [E4-3]

Am�liorer lefficacit� �nerg�tique des sites : le plan daction est d�taill� en section 2.1.2.1.2.2 Plan de transition pour latt�nuation du changement climatique (ESRS E1 Changement climatique). 

Optimiser la gestion de ses d�chets : le plan daction est d�taill� en 2.1.2.5.3.3 Actions et ressources li�es � lutilisation des ressources et � l�conomie circulaire (ESRS E5 Economie circulaire). 

Diminuer le gaspillage alimentaire : le plan daction est d�taill� en section 2.1.2.5.3.3 Actions et ressources li�es � lutilisation des ressources et � l�conomie circulaire (ESRS E5 Economie circulaire). 

R�duire la consommation deau des sites : les magasins Carrefour en France consomment un peu plus de 1 million de m�tres cubes deau : 739 000 m3 deau par an pour les hypermarch�s et 421 000 m3 pour les supermarch�s. Cest pour cela que Carrefour France rehausse son objectif d�conomies deau et renforce ses actions en mettant en place des initiatives qui permettront de r�duire son gaspillage :

Ce plan daction sajoute � la campagne de communication interne lanc�e en magasin en juillet 2023 pour sensibiliser aux �co-gestes en mati�re de consommation deau.

G�rer de mani�r durable limplantation des sites

En France une Charte dentretien raisonn�e des espaces verts a �t� mise en place et recense des bonnes pratiques en faveur de la biodiversit� (ex. : non-recours au phytosanitaire, pr�servation de la biodiversit� avec de la tonte raisonn�e, etc.). Cette charte est pr�sent�e aux fournisseurs et est contractualis�e lors de lappel doffres espaces verts avec le fournisseur s�lectionn�. 

Sur le volet de la construction (19), en France chaque nouveau projet dextension g�r� directement par Carrefour Property respecte les nouvelles contraintes r�glementaires en vigueur (loi Climat et R�silience, loi Z�ro Artificialisation Nette) avec le respect dun coefficient espaces verts, de zones pleine terre (sans artificialisation des sols) sur les sites et de perm�abilisation ou v�g�talisation dune partie des surfaces de stationnement (parking) pour les surfaces de vente sup�rieure � 500 m�. La gestion des eaux pluviales in situ est d�sormais privil�gi�e sur tout nouveau site construit, en assurant notamment linfiltration des eaux pluviales via des pav�s drainants et des bassins ext�rieurs.

Depuis mi-2024, Carrefour et Nexity se sont associ�s pour cr�er la soci�t� Villes et Commerces avec lobjectif de d�velopper des projets de mixit� urbaine sur 76 sites Carrefour en France. Dans le cadre de ces projets, Carrefour et Nexity se sont engag�s � labelliser tous les projets avec BiodiverCity et � int�grer dans les programmes les sujets de biodiversit� et climat.

R�aliser une �tude pour renforcer sa compr�hension des impacts et d�pendances � la nature

En 2024, Carrefour a proc�d� � une �tude approfondie de limpact et de la d�pendance � la nature de ses sites, �clair�e par une analyse de l�tat de la nature sur et � proximit� de ses sites, pour le p�rim�tre de ses op�rations directes. Ces travaux constituent un �tat des lieux solide, gr�ce � lutilisation de loutil Integrated Biodiversity Assessment Tool (IBAT), pour enrichir la strat�gie de Carrefour en mati�re de r�duction des pressions des sites sur la nature.

Lensemble des sites (magasins, si�ges, entrep�ts) des huit pays int�gr�s (Argentine, Belgique, Br�sil, Espagne, France, Italie, Pologne, Roumanie) dont Carrefour Property est propri�taire (op�r�s, g�r�s ou non), copropri�taire ou locataire ont �t� inclus dans lanalyse. Cela repr�sente un total de 10 613 sites. Cette �tude couvre � la fois les th�matiques de consommation deau, d�tat de la nature sur les sites et � proximit� (aires sensibles, esp�ces menac�es, changement dusage des sols&), des impacts des sites et activit�s (biodiversit� et �cosyst�mes impact�s, communaut�s affect�es, mesures datt�nuation&), des d�pendances des sites � la nature et les risques physiques associ�s. La m�thodologie de l�tude est d�taill�e ci-dessous :

Les grands enseignements de l�tude sont les suivants :

Le Groupe sappuie sur ces enseignements pour affiner sa strat�gie globale sur la biodiversit� des sites, en mettant l'accent sur les sites proches de zones sensibles et sur les sites de grande taille.

2.1.2.4.3R�duire limpact de la cha�ne de valeur sur la biodiversit�
2.1.2.4.3.1Politiques et cibles
Politiques relatives � la biodiversit� et aux �cosyst�mes [E4-2] 

Carrefour a pour ambition de lutter contre le d�clin de la biodiversit�. Pour rappel, les impacts de du Groupe sur la biodiversit� sont majoritairement indirects et concentr�s en amont de sa cha�ne de valeur, principalement li�s � la production des produits alimentaires. De plus, loccupation et le changement dusage des sols, principalement li�s � la d�forestation, sont responsables de 84 % de limpact global. Ainsi pour r�duire ses impacts sur la biodiversit� de sa cha�ne de valeur, Carrefour a d�fini des politiques et des plans dactions sur chacune des mati�res premi�res identifi�es comme prioritaires pour la lutte contre la d�forestation et la conversion d�cosyst�mes remarquables au regard des analyses de risques (voir Figure 4 : priorisation des impacts biodiversit� des mati�res premi�res vendues par Carrefour France, dans la section 2.1.2.4.1.2 Impacts, risques et opportunit�s de cette pr�sente section).

Carrefour a pour ambition de limiter limpact de ses produits sur la biodiversit�, � travers trois principaux axes :

Cibles li�es � la biodiversit� et aux �cosyst�mes [E4-4]  

Tableau 5 : cibles pour r�duire limpact de sa cha�ne de valeur sur la biodiversit�

Cible

P�rim�tre

Valeur
 cible

Ann�e
 cible

Valeur de r�f�rence

Ann�e de r�f�rence

Mati�res premi�res avec un risque de d�forestation

Huile de palme : 100 % de lhuile de palme et de palmiste utilis�e dans les produits � marque Carrefour est certifi�e RSPO S�gr�g� depuis 2022

Produits alimentaires PGC et PFT (ex. : biscuits, viennoiseries) et non-alimentaires (ex. : bougies, savon) � marque Carrefour contenant de lhuile de palme.

100 %

Permanent

54,6 %

2020

Bois et papier  Produits : 100 % des ventes des produits durables aux marques Carrefour, dans les 10 familles prioritaires, issus de for�ts durables

10 familles prioritaires repr�sentant plus de 80 % des volumes de bois et papier entrant dans les produits Carrefour (ex. : papier toilette, papeterie, mobilier de jardin, etc.).

100 %

Permanent

48,8 %

2019

Bois et papier  Emballages : 100 % des emballages papier et carton des produits contr�l�s sont conformes � la politique for�ts durables

Trois p�rim�tres dapplication :

1. Produits contr�l�s ;

2. Emballages de ventes/�conomat (ex. : sacs fruits et l�gumes, barquettes traiteur). Achats non marchands ;

3. Emballages e-commerce de vente et livraison.

100 %

2025

-

-

Bois et papier  Fibres de bois : % des produits TEX en viscose �labor�s � partir de fibres de bois issu de for�ts g�r�es durablement et certifi�es FSC (Forest Stewardship Council)

Produits de la marque Carrefour TEX.

100 %

Permanent

40 %

2021

Soja : 100 % des Fili�res Qualit� Carrefour et produits � marque de Carrefour cl�s utilisent du soja non issu de la d�forestation pour lalimentation animale

Produits Fili�res Qualit� Carrefour et produits cl�s � marque Carrefour : produits bruts surgel�s et frais (hors charcuterie) suivants : poulet, dinde, porc, bSuf, veau, agneau, saumon, Sufs, lait, viandes hach�es.

100 %

2025

2,9 %

2021

Cacao : 100 % des tablettes aux marques Carrefour sont conformes � notre Charte cacao durable

France, Belgique, Espagne et Italie. Tablettes de chocolat � marque Carrefour.

100 %

Permanent

-

2020

BSuf br�silien : 100 % de viande bovine (1) br�silienne est non issue de la d�forestation pour les marques Carrefour dici 2026 et les autres marques dici 2030.

Carrefour Br�sil, Sams Club et Atacad�o.

100 %

2030

-

-

BSuf br�silien : 100 % des fournisseurs de rang 2 br�siliens de viande bovine g�o-monitor�s et conformes � la politique for�t ou engag�s dans des politiques ambitieuses de lutte contre la d�forestation

Fournisseurs de bSuf, incluant les fournisseurs de rang 1 (abattoirs) et les fermes des fournisseurs de rang 2 de viande fra�che, surgel�e et transform�e.

Carrefour Br�sil et Atacad�o.

100 %

2025

72 %

2020

La pr�servation des ressources halieutiques

Les cibles concernant la pr�servation des ressources halieutiques sont d�taill�es dans la section 2.1.2.3.3.1 Politiques et cibles de lESRS E3 Ressources et �cosyst�mes aquatiques. 

Le d�veloppement de fili�res textiles plus durables

Les cibles concernant le d�veloppement de fili�res textiles plus durables sont d�taill�es dans la section 2.1.2.2.2.1 Politiques et cibles de lESRS E2 Pollution. 

  • La cible concerne la viande bovine uniquement, lalimentation du bSuf est exclue.

M�thodologie : 

 Les �tapes suivante ont �t� mises en oeuvre pour d�finir les cibles qui pr�c�dent : 

  1. S�lection des mati�res premi�res les plus � risques du point de vue de la d�forestation � travers le dialogue parties prenantes et une analyse de risque bibliographique ; 
  2. S�lection des standards et outils reconnus par le Groupe en fonction de leur robustesse et de leur m�thode daudit et de leur reconnaissance par le march� ; 
  3. D�finition dun p�rim�tre pertinent pour assurer la fiabilit� de la mise en oeuvre et une r�duction significative du risque ; 
  4. D�finition des cut-off dates en accord avec les standards du march� et dune �ch�ance de mise en oeuvre permettant dassurer la pr�servation des �co syst�mes tout en permettant la mise en oeuvre par les fournisseurs du Groupe ; 
  5. Concernant les objectifs relatifs aux acteurs amonts (traders), la cible est d�finie sur la base de lanalyse des acteurs disposant des leviers pertinents et pour lesquels les risques et impacts associ�s aux mati�res premi�res sont les plus mat�riels. 

Par ailleurs, pour chacune des cibles fix�es, le Groupe a assur� un dialogue parties prenantes nourri. Celui-ci a notamment associ� les concurrents du Groupe, les ONG pertinentes, les fournisseurs du Groupe et des experts scientifiques.

Lindicateur relatif � la part de mati�res premi�res sensibles couvertes par un plan de r�duction des risques est construit par l'agr�gation de 5 crit�res : la mise en place dune gouvernance, la formation des employ�es aux r�gles dachats Carrefour, la communication des engagements du Groupe aupr�s de ses fournisseurs, la performance  des mati�res premi�res et lexhaustivit� du reporting. 

Enfin, concernant la viande de boeuf au br�sil, Carrefour a valid� les solutions suivantes pour garantir labsence de d�forestation :

2.1.2.4.3.2Indicateurs et performances

Indicateurs dimpact concernant lalt�ration de la biodiversit� et des �cosyst�mes [E4.5] 

Tableau 6 : suivi des indicateurs cl�s de performance pour laxe R�duire limpact de la cha�ne de valeur sur la biodiversit�

Th�matique

Indicateur

Unit�

2024

2023

Variation

Cible

Taux de couverture

Exclusions

Mati�res premi�res sensibles

Part des mati�res premi�res sensibles couvertes par un plan de r�duction des risques (mati�res premi�res sensibles concernant la d�forestation, la p�che, laquaculture et le textile)

%

87,5

70,5

17 pts

100/% en 2026

100/%

-

Mati�res premi�res avec un risque de d�forestation

Politique for�ts durables

Chiffre daffaires issu de produits conformes � notre politique for�ts durables* 

Millions deuros

1 596

871

83/%

-

100/%

-

Huile de palme

Part dhuile de palme utilis�e dans les produits de marque Carrefour certifi�e RSPO ou �quivalent

%

100

100

0

100/%

98/%

MDC Light BR

Huile de palme

Part dhuile de palme utilis�e dans les produits de marque Carrefour certifi�e durable et enti�rement trac�e (RSPO s�gr�g�)

%

95,1

95,3

(0,2) pts

-

98/%

MDC Light BR

Bois et papier

Part des ventes de produits aux marques de Carrefour, dans les 10 familles prioritaires, issues de for�ts durables

%

98

96,3

1,8 pts

100/%

100/%

-

Bois et papier

Part des emballages en papier et en carton conformes � la politique for�ts durables 

%

56,8

53,8

3,1 pts

-

99/%

AR non food CRF brand

Bois et papier

Part de produits TEX en viscose �labor�s � partir de fibres de bois de for�ts g�r�es durablement et certifi�es FSC (en unit�)

%

97

96,3

0,7 pt

-

100/%

-

Soja

Part des Fili�res Qualit� Carrefour et autres produits cl�s � marque Carrefour utilisant du soja non issu de la d�forestation pour lalimentation animale

%

27,9

21,7

6,1 pts 

100/% en 2025

93/%

BR C, Sams Club

Cacao

Part des tablettes � marque Carrefour conformes � notre Charte cacao durable

%

33,2

31,6

1,6 pts

100/% en 2023

100/%

xx

BSuf br�silien

Part de la viande bovine br�silienne non issue de la d�forestation pour les marques Carrefour(20)

%

91

29

62 pts

100/%

100/%

-

BSuf br�silien

Part de la viande bovine br�silienne non issue de la d�forestation (marques nationales)

%

3

0

3 pts

-

100/%

-

BSuf br�silien

Part des fournisseurs de rang 2 de bSuf br�silien g�o-monitor�s et conformes � notre politique for�t ou engag�s dans une politique ambitieuse de lutte contre la d�forestation

%

100

100

0

100/% en 2025

100/%

-

La pr�servation des ressources halieutiques

Les indicateurs concernant la pr�servation des ressources halieutiques sont d�taill�s dans la section 2.1.2.3.3.2 Indicateurs et performances de lESRS E3 Ressources et �cosyst�mes marins. 

Le d�veloppement de fili�res textiles plus durables

Les indicateurs concernant le d�veloppement de fili�res textiles plus durables sont d�taill�s dans la section 2.1.2.2.2.2 Indicateurs et performances de lESRS E2 Pollution.  

 

commentaires de performances

Carrefour am�liore sa performance sur la part de ses mati�res premi�res sensibles couvertes par un plan de r�duction des risques en 2024. La gouvernance en place pour le suivi de ces mati�res premi�res et lengagement des fournisseurs du Groupe restent � des niveaux �lev�s. On observe par ailleurs une nette am�lioration de la formation de ses collaborateurs concern�s aux r�gles dachat. 

Le Groupe enregistre des performances �lev�es (entre 95 et 100/%) et stables sur le taux de bois-papier et dhuile de palme non issus de la d�forestation. Carrefour Br�sil enregistre une forte progression de la part de bSuf � marque Carrefour non issue de la d�forestation (croissance de 29 � 91/%) gr�ce � la mise en place progressive dune tra�abilit� � toutes les �tapes de la production pr�parant ainsi latteinte de lobjectif en 2026. Le Groupe rencontre n�anmoins une difficult� dans la mise en Suvre de ses trajectoires sur le cacao (stable � 33/%) et le soja (en croissance de 6/points � 28/%).

Carrefour entend poursuivre ses plans daction en 2025 pour atteindre ses objectifs , en parall�le de la mise en oeuvre du r�glement EUDR en Europe. 

2.1.2.4.3.3Actions et ressources li�es � la biodiversit� et aux �cosyst�mes [E4-3]

En lien avec sa politique de lutte contre la d�forestation pour les diff�rentes mati�res prioritaires d�sign�es par le Groupe, Carrefour a mis en place des plans daction d�di�s sur chacune de ces mati�res. 

Huile de Palme

Carrefour a mis en place depuis 2010 une politique de substitution de lhuile de palme dans ses produits � marques propres lorsque cela permet dam�liorer le profil nutritionnel des produits ou de r�pondre � une attente consommateur. Pour les produits de marque Carrefour contenant de lhuile de palme, le Groupe garantit que lhuile utilis�e soit produite durablement.

Dans ses cha�nes dapprovisionnement

Carrefour utilise la certification RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil(21)) comme standard minimum pour lhuile de palme contenue dans les produits � marque Carrefour. Le Groupe privil�gie lhuile de palme certifi�e RSPO s�gr�g�e : ceci permet dassurer une tra�abilit� physique de lhuile de palme et donc de garantir que lhuile de palme contenue dans les produits finis na pas contribu� � la d�forestation.

Engagement des acteurs amont

Afin de faire �voluer les pratiques en amont de sa cha�ne dapprovisionnement, Carrefour entretient un dialogue avec les principaux importateurs dhuile de palme � diff�rents niveaux, par son implication dans des initiatives collectives et au travers d�changes bilat�raux pour partager son ambition de z�ro d�forestation sur lensemble de la cha�ne dapprovisionnement. Dans le cadre de la coalition for�t du Consumer Goods Forum, Carrefour soutient la mise en place dexigences plus �lev�es aupr�s des traders. Un syst�me d�valuation partag� de la performance des traders, via la Palm Oil Transparency Coalition, a ainsi �t� construit pour engager un dialogue avec eux et permettre � chaque entreprise dorienter ses approvisionnements vers les n�gociants les plus vertueux. En 2021, 100 % des importateurs dhuile de palme cl�s li�s aux approvisionnements de Carrefour ont �t� �valu�s et engag�s au travers du POTC.

Soja

Afin de r�duire limpact du soja sur les for�ts et les �cosyst�mes Carrefour agit � plusieurs niveaux : sur ses propres approvisionnements, en collaboration avec les acteurs de la cha�ne dapprovisionnement ainsi que les parties prenantes cl�s pour d�velopper des standards de march�.

Dans ses cha�nes dapprovisionnement

Le Groupe engage ses FQC afin de d�velopper des fili�res animales � Z�ro D�forestation ï¿½(22) dans chaque pays o� il op�re. Carrefour d�veloppe �galement des gammes v�g�tariennes et v�g�taliennes pour proposer une alternative aux prot�ines animales dans tous les pays.

Pour r�pondre � son engagement, 100 % produits cl�s utilisent du soja non issu de la d�forestation pour lalimentation animale dici 2025, les actions suivantes sont d�ploy�es :

Engagement des acteurs amont

Comme pour lhuile de palme, Carrefour contribue au dialogue de la fili�re pour faire �voluer les pratiques de traders. En 2023, afin davoir une meilleure visibilit� de lorigine du soja au sein de sa cha�ne dapprovisionnement, Carrefour a men� des enqu�tes aupr�s de ses fournisseurs directs afin davoir des des informations plus pr�cises sur les sources de soja int�gr� et d�tablir la proportion de soja tra�able non li� � la d�forestation. 

Carrefour a �galement diffus� � ses fournisseurs une liste dimportateurs de soja hi�rarchis� en fonction dune �valuation de leur politique de lutte contre la d�forestation. 

Pour conduire son �valuation, Carrefour a d�velopp� sa propre �valuation des traders cl�s selon la m�thodologie suivante en se basant sur diff�rents crit�res : 

En 2024, 100/% des importateurs de soja cl�s li�s aux approvisionnements de Carrefour ont �t� �valu�s et engag�s au travers du STC, de webinaires et �changes bilat�raux.

Bois/papier
Dans ses cha�nes dapprovisionnement

 Pour d�terminer son plan daction, le Groupe a analys� les risques li�s � ses approvisionnements en bois pour ses produits � marque Carrefour selon : 

En cons�quence, Carrefour a choisi de recourir � la certification pour certains approvisionnements jug�s plus sensibles compte tenu de leur origine (bois tropical pour le mobilier de jardin, charbon) et pour les principaux volumes de bois et papier � travers les 10 familles de produits prioritaires. Carrefour utilise plusieurs certifications pour sassurer de la conformit� de ses approvisionnements � sa politique et promouvoir une gestion durable des for�ts : la certification FSC� �/100/%/�, �/Mixte/� ou �/Recycl�/� pour les zones les plus � risque, et la certification PEFC� pour celles � moindre risque. Carrefour utilise �galement l�colabel europ�en pour garantir les meilleures pratiques lors de la fabrication du produit.

Concr�tement : 

BSuf br�silien

Le Br�sil �tant la g�ographie la plus � risque pour la d�forestation, la politique de Carrefour sur le bSuf se concentre donc sur le bSuf br�silien.

Mise en place dune gouvernance interne d�di�e

Carrefour a mis en place une gouvernance interne d�di�e avec un suivi hebdomadaire du tableau de bord de conformit� par les fournisseurs, impliquant les achats des diff�rentes enseignes au Br�sil et la Direction RSE du Groupe.

Approbation pr�alable des fournisseurs

Carrefour Br�sil a mis en place un processus dapprobation pr�alable de ses fournisseurs de bSuf. Le Groupe exige ainsi que tous les fournisseurs de viande remplissent les conditions suivantes :

Le non-respect de ces r�gles peut g�n�rer des p�nalit�s ou des suspensions dapprovisionnement selon la gravit� des non-conformit�s rencontr�es.

G�omonitoring des fermes approvisionnant les abattoirs fournisseurs de Carrefour au Br�sil

Les fournisseurs du Groupe sont soumis � un processus d'approbation rigoureux qui comprend un engagement � surveiller et � ne pas tol�rer des pratiques telles que la d�forestation, le travail des esclaves ou des enfants, les embargos environnementaux et les invasions des terres indig�nes et quilombolas, ainsi que des zones de conservation prot�g�es. Pour lutter contre la d�forestation associ�e � la production de viande, Carrefour a mis en place un processus d�valuation des fermes bas� sur des crit�res sociaux et environnementaux approuv�s par le minist�re public br�silien au sein du protocole Boi na Linha ainsi que des crit�res suppl�mentaires d�finis par Carrefour. Pour �tre commercialis�e dans les magasins du Groupe au Br�sil, la viande de bSuf ne doit pas �tre issue de fermes :

Pour assurer le respect de ces diff�rentes exclusions, Carrefour a mis en place un contr�le de ses approvisionnements, fournisseurs de rang 1 (abattoirs) et de rang 2 (derni�re ferme avant labattoir), via un syst�me de geomonitoring. Concr�tement, les fermes approvisionnant les abattoirs fournissant le Groupe sont r�analys�es chaque semaine par le Groupe au moyen dune analyse g�ospatiale r�alis�e par un tiers sp�cialis�, avec v�rification de la conformit� aux crit�res du protocole. � ce jour, lensemble des fermes approvisionnant les abattoirs fournissant Carrefour sont monitor�es par les outils de Carrefour Br�sil soit pr�s de 30 000 fermes par an. Les fournisseurs �tant eux-m�mes tenus de disposer dun syst�me de geomonitoring, la viande de bSuf commercialis�e par Carrefour au br�sil est donc v�rifi�e � deux �tapes de la cha�ne dapprovisionnement.

V�rification des approvisionnements des abattoirs sur des p�riodes tests 

Carrefour entreprend de v�rifier les approvisionnements pass�s des abattoirs le fournissant, sur des p�riodes de temps ant�rieures au renforcement des outils de surveillance du Groupe. Ce niveau de v�rification suppl�mentaire est inspir� de lexp�rience du groupe dans l�tat de Rondonia. Il permet de v�rifier lensemble des fermes ayant fourni un abattoir, que la marchandise soit destin�e � Carrefour ou non. Il �tend donc la surveillance au-del� des fermes approvisionnant actuellement Carrefour, et permet de renforcer la conformit� des fournisseurs au-del� de ce quils fournissent au Groupe. En 2024, 100/% des 18 fournisseurs de conditionnement de viande sont rest�s conformes aux politiques de l'entreprise, effectuant un contr�le de la viande et une double v�rification pour chaque lot exp�di�. En 2024, le Groupe a analys� un total de 24 631 945 hectares provenant de 31 802 fermes, contre 28 983 fermes analys�es en 2023. Onze fournisseurs de viande restent bloqu�s car ils ne r�pondent pas aux crit�res d'achat du Groupe.

Gestion des fermes indirectes et zones � risques : afin de parvenir � atteindre les engagements de 100/% de viande de bSuf sans risque de d�forestation pour les produits � marque Carrefour d'ici 2026 et pour les marques nationales d'ici 2030, Carrefour a d�fini plusieurs solutions pour valider labsence de d�forestation, en accord avec le Comit� for�t. 

Cacao
Dans ses cha�nes dapprovisionnement

Carrefour accompagne ses fournisseurs de tablettes de chocolat � marque propre dans latteinte de ses objectifs en d�finissant une Charte dengagement Cacao. Celle-ci d�crit des exigences autour de :

Pour correspondre aux attentes de sa charte, le Groupe sappuie sur divers leviers tels que : les certifications (Fairtrade, Max Havelaar, UTZ/RFA, Agriculture Biologique), les programmes volontaires robustes (Transparence Cacao, Cocoa Horizons, etc.) ainsi que les r�sultats des �valuations des traders, conduites au sein du Retailer Cocoa Collaboration (RCC).

De plus, Carrefour est partenaire du programme Transparence Cacao de C�MOI depuis sa cr�ation. Il est aujourdhui d�ploy� sur 33 tablettes de marque Carrefour, dont 14 r�f�rences en Bio. Ce programme contribue � la lutte contre la d�forestation ainsi qu� lam�lioration des conditions de vie et de travail des planteurs autour de la culture du cacao. La p�te de cacao obtenue � partir de f�ves issues de cette culture, assure une tra�abilit� compl�te du planteur jusquau consommateur.

Engagement des acteurs amont

Carrefour mobilise �galement les acteurs plus en amont au sein des cha�nes dapprovisionnement via le Retailer Cocoa Collaboration. Depuis 2019, cette plateforme de distributeurs a pour objectif dengager un dialogue entre distributeurs et n�gociants de cacao afin de promouvoir transparence et progr�s vers une production durable de cacao. La mise en Suvre de ce programme annuel d�valuation permet de :

Collaboration avec les parties prenantes pour la mise en place de r�gles communes

En 2021, Carrefour a rejoint lInitiative Fran�aise pour un Cacao Durable (IFCD) qui concerne le chocolat produit, consomm� ou commercialis� en France. LInitiative Fran�aise pour un Cacao Durable couvre le cacao issu des principaux pays dapprovisionnement de lindustrie fran�aise de cacao et de chocolat � savoir en premier lieu la C�te dIvoire, le Ghana, le Nig�ria et le Cameroun mais �galement les pays dAm�rique latine et dAsie. Ce partenariat comprend des acteurs internationaux du secteur priv� comme public, � commencer par les �tats et les organismes gouvernementaux, ainsi que les organisations de cacaoculteurs, les commer�ants locaux et dautres partenaires de la fili�re dans les pays producteurs de cacao, qui doivent donc collaborer efficacement. Cette plateforme a fix� des objectifs collectifs align�s avec ceux du groupe. Elle permet donc au groupe dacc�l�rer la mise en Suvre de son plan daction en mobilisant lensemble de la fili�re. Par ailleurs, en participant � ce groupe de travail, Carrefour a pu soutenir un projet de terrain destin� � accompagner la production durable de cacao dans les zones riveraines de la R�serve Naturelle de Mabi-Yaya, � promouvoir le d�veloppement local et am�liorer le revenu des cacaoculteurs et de leurs familles, par la diversification et l�mancipation des femmes.

2.1.2.5L�conomie circulaire [ESRS E5]

2.1.2.5.1Introduction des enjeux Carrefour
2.1.2.5.1.1Contexte et enjeux

En raison de son activit�, Carrefour produit des d�chets que ce soit dans ses magasins, ses centres logistiques et tout au long de sa cha�ne dapprovisionnement. La prise en charge de ces d�chets varie en fonction des r�glementations et habitudes dachat dans les pays dimplantation. Ces d�chets, en fonction de leur gestion, peuvent g�n�rer des pollutions et une rar�faction des ressources. Ils peuvent �galement constituer un risque dimage pour lentreprise et g�n�rer des surco�ts. Les d�chets issus demballages plastiques � usage unique constituent un enjeux prioritaire pour le Groupe. Le secteur de la grande distribution a un r�le � jouer, pour innover, faire �voluer les pratiques et satisfaire les exigences des consommateurs. En effet, si la pollution plastique est un enjeu de pr�occupation pour de nombreux consommateurs, les changements de pratiques doivent encore �tre accompagn�s et facilit�s. Les politique, objectifs et plan daction relatifs aux emballages sont � retrouver en section 2.1.2.5.2 D�velopper l�conomie circulaire au sein de loffre de produits et services. 

De m�me, le gaspillage alimentaire est un sujet qui concerne toute la cha�ne depuis les �tapes de production, les entrep�ts, les magasins et jusquau consommateur. Il contribue � la rar�faction des ressources. Ce gaspillage a des causes multiples : surproduction, crit�res de calibrage, rupture de la cha�ne du froid, mauvaise gestion des stocks, inad�quation entre lordre et la demande, habitudes de consommation, etc.). Des solutions existent � toutes les �tapes de la cha�ne de valeur. Les politique, objectifs et plan daction relatifs � la gestion des d�chets et du gaspillage alimentaire sont � retrouver en section 2.1.2.5.3 D�velopper l�conomie circulaire au sein des op�rations. 

 

2.1.2.5.1.2Impacts, risques et opportunit�s

Tableau 1 : liste des impacts, risques et opportunit�s mat�riels li�s � l�conomie circulaire

Section du rapport

politiques

Nom de lIRO

D�finition de lIRO

Type

Zone cha�ne 
de valeur

Horizon 
de temps

D�velopper l'�conomie circulaire au sein de l'offre de produits et services

Optimiser la gestion de ses d�chets

Pollutions induites par la mauvaise gestion des d�chets dans les op�rations, en amont et en aval

La gestion inad�quate des d�chets, que ce soit dans les op�rations (tri dans les magasins), en amont (lors de la production, de la transformation ou du transport), ou en aval (lors de leur �limination par les consommateurs et les collectivit�s), peut entra�ner des effets n�gatifs sur l'environnement (contamination des sols et de l'eau) et la sant�.

Impact

Amont

Aval

Op�rations

Long terme

D�velopper l'�conomie circulaire au sein des op�rations

Diminuer le gaspillage alimentaire

Gaspillage alimentaire au niveau des sites et au sein de la cha�ne de valeur(23)

Des pertes de mati�res premi�res et un gaspillage alimentaire peuvent �tre engendr�s lors des op�rations de production, de transformation, de transport ou en raison d'une mauvaise gestion des stocks et des promotions dans les magasins. Ces pertes inutiles ont un impact environnemental et un impact sur le pouvoir d'achat des consommateurs.

Impact

Amont

Op�rations

Franchises

Aval

Long terme

D�velopper l'�conomie circulaire au sein de l'offre de produits et services

D�velopper l'�conomie circulaire au sein des op�rations

Optimiser la gestion de ses d�chets

D�velopper l'�conomie circulaire au sein de l'offre de produits et services

Mise en cause de Carrefour pour la pr�sence de d�chets dans la nature

Une gestion inad�quate des d�chets, qu'elle provienne des usines produisant les produits, des consommateurs utilisant les produits Carrefour, ou des partenaires franchis�s, peut entra�ner des pollutions locales. Ces situations exposent le Groupe � des risques r�putationnels susceptibles de nuire � son image de marque.

Risque

Amont

Aval

Franchises

Court terme

D�velopper l'�conomie circulaire au sein de l'offre de produits et services

D�velopper l'�conomie circulaire au sein des op�rations

Optimiser la gestion de ses d�chets

D�velopper l'�conomie circulaire au sein de l'offre de produits et services

Augmentation des co�ts li�s � la gestion des d�chets et � la rar�faction des ressources

Une mauvaise gestion des d�chets en magasin et en entrep�t peut engendrer des co�ts op�rationnels plus �lev�s (ex : frais de traitement) et une augmentation des �co-contributions, notamment en cas de non-conformit� aux r�gulations (ex. : REP). Par ailleurs, l'�puisement des ressources naturelles et les exigences croissantes en mati�re d'�coconception peuvent entra�ner une hausse des co�ts d'approvisionnement et de production pour les fournisseurs, avec des r�percussions directes sur les co�ts du Groupe.

Risque

Amont

Op�rations

Court et Long terme

D�velopper l'�conomie circulaire au sein de l'offre de produits et services

D�velopper l'�conomie circulaire au sein de l'offre de produits et services

Epuisement des ressources li� � la fabrication des produits et emballages vendus

La production et transformation des produits et emballages vendus n�cessitent la consommation de mati�res premi�res agricoles et de ressources naturelles (ex : eau, bois, silice). La gestion de la production de ces mati�res premi�res peut contribuer � l'�puisement des ressources naturelles.

Impact

Amont

Long terme

D�velopper l'�conomie circulaire au sein de l'offre de produits et services

D�velopper l'�conomie circulaire au sein de l'offre de produits et services

Int�gration de l'�conomie circulaire dans les services et offres.

Les activit�s d'assurance et le d�veloppement de nouvelles offres li�es � l'�conomie circulaire favorisent des pratiques plus durables en r�duisant l'impact environnemental. Ces initiatives contribuent � optimiser les co�ts et � pr�server les ressources naturelles.

Oppor-
tunit�

Impact positif

Aval

Court terme

D�velopper l'�conomie circulaire au sein de l'offre de produits et services

D�velopper l'�conomie circulaire au sein de l'offre de produits et services

D�fis �conomiques et r�putationnels li�s � l'int�gration de l'�conomie circulaire

Le d�veloppement doffres servicielles autour de la circularit� et de la r�parabilit� n�cessite des investissements significatifs pour en d�montrer la rentabilit� � long terme, ce qui peut repr�senter un co�t important pour le Groupe. Par ailleurs, une perception n�gative des consommateurs concernant un manque d'engagement envers l'�conomie circulaire (ex. : usage excessif de packaging) pourrait nuire � lattractivit� du Groupe et affaiblir son image de marque.

Risque

Amont & Aval

Court et moyen terme

 

Du fait de leur usage unique et de leur nombre, les emballages primaires constituent la priorit� de Carrefour en mati�re d'�conomie circulaire. Lanalyse des emballages � marque Carrefour commercialis�s en France en 2024 (sur un p�rim�tre repr�sentant 56/% des volumes de ventes de produits � marque Carrefour) montre que ceux ci sont compos�s de 40/% de plastique, 27/% de verre, 26/% par des mat�riaux fibreux, 8/% de m�tal et 32/% dautres mat�riaux. Compte tenu de lutilisation de ressources fossiles pour leur production, de leur plus faible taux de recyclabilit� au regard des autres mat�riaux et de leur impact sur lenvironnement (pollution syst�mique), les emballages plastiques en particulier sont trait�s prioritairement par le Groupe dans ses politiques et ses plans daction. 

En 2022, Carrefour a r�alis� une macro-analyse des impacts relatifs aux plastiques, issus de son activit� et lactivit� de ses partenaires aux �tapes cl�s de la cha�ne dapprovisionnement, en prenant en compte les capacit�s de traitement des pays int�gr�s du Groupe. Les risques plastiques principaux sont identifi�s sur les diff�rentes �tapes du cycle de vie des produits pr�sent�s dans la premi�re partie de l�tude. Cest sur la base de cette macro-analyse que le Groupe a choisi de prioriser la r�duction des emballages plastiques comme axe prioritaire de sa politique �conomie circulaire.

Figure 1 : Macro-analyse des impacts relatifs aux plastiques
CFR2024_URD_FR_I005_HD.jpg
2.1.2.5.1.3Parties prenantes, standards et r�glementation

Type de parties prenantes

R�le

Type de dialogue

Exemple de parties prenantes

politiques concern�es

Fournisseurs

D�ploiement de projets terrain

Groupe de travail

Pacte Transition Alimentaire

D�velopper l�conomie circulaire au sein de loffre de produits et services

D�velopper l�conomie circulaire au sein des op�rations

Fournisseurs

D�ploiement de projets terrain

Dialogue one to one r�gulier

Fournisseurs de produits alimentaires (R&D pour lallongement des DLC)

D�velopper l�conomie circulaire au sein de loffre de produits et services

D�velopper l�conomie circulaire au sein des op�rations

Fournisseurs

D�ploiement de projets terrain

Dialogue one to one r�gulier

Fournisseurs demballages

D�velopper l�conomie circulaire au sein de loffre de produits et services

Fournisseurs

D�ploiement de projets terrain

Partenariats

Apporteurs de solutions : Too Good To Go, Terracycle, Loop, Nous anti gaspi, Phenix, Hop Hop food

D�velopper l�conomie circulaire au sein de loffre de produits et services

Associations et ONG

D�ploiement de projets terrain

Partenariats

Restos du CSur

D�velopper l�conomie circulaire au sein des op�rations

Associations et ONG

D�finition des cibles du Groupe

Panels parties prenantes

Surfrider Foundation Europe, Zero Waste France, Tara Oceans, WWF, No plastic in my sea

D�velopper l�conomie circulaire au sein de loffre de produits et services

D�velopper l�conomie circulaire au sein des op�rations

Organisations sectorielles

D�finition de strat�gies sectorielles/nationales

Concertations et consultations ponctuelles

F�d�ration du Commerce et de la Distribution

D�velopper l�conomie circulaire au sein de loffre de produits et services

D�velopper l�conomie circulaire au sein des op�rations

Clients

D�ploiement de projets terrain

Information mutuelle

Consommateurs incit�s � ramener leur contenant r�utilisable en magasin, Cliub Consommateurs Engag�s

D�velopper l�conomie circulaire au sein de loffre de produits et services

D�velopper l�conomie circulaire au sein des op�rations

Initiatives multi-acteurs

D�finition des cibles du Groupe

Concertations et consultations ponctuelles

Fondation Ellen McArthur (Global Commitment, New Plastics Economy)

D�velopper l�conomie circulaire au sein de loffre de produits et services

Initiatives multi-acteurs

D�ploiement de projets terrain

Groupe de travail

En avant Vrac

D�velopper l�conomie circulaire au sein de loffre de produits et services

Coalitions dentreprises

D�finition des cibles du Groupe

Groupe de travail

Pacte National sur les Emballages Plastiques

D�velopper l�conomie circulaire au sein de loffre de produits et services

Coalitions dentreprises

D�finition de strat�gies sectorielles/nationales

Concertations et consultations ponctuelles

R�seau Vrac et r�emploi

D�velopper l�conomie circulaire au sein de loffre de produits et services

D�velopper l�conomie circulaire au sein des op�rations

Initiatives multi-acteurs

D�ploiement de projets terrain

Groupe de travail

Coll�ge dEntreprises BeMed

D�velopper l�conomie circulaire au sein de loffre de produits et services

D�velopper l�conomie circulaire au sein des op�rations

Organisations sectorielles

D�finition de m�thodologies et de cadres de r�f�rence

Groupe de travail

Coalition of Action on Plastic Waste (Consumer Goods Forum)

D�velopper l�conomie circulaire au sein de loffre de produits et services

Experts scientifiques et consultants

Collaboration et engagement dans la transition du Groupe

Concertations et consultations ponctuelles

(RE)SET, ICare, ConsultantSeas, InOff, Arnaud Le Berrigaud, etc.

D�velopper l�conomie circulaire au sein de loffre de produits et services

Standards et r�glementation

Carrefour suit diff�rents standards, coalitions et partenariats relatifs � la lutte contre le gaspillage alimentaire comme d�taill�s ci-dessous :

Concernant les d�chets et les plastiques : 

2.1.2.5.1.4Gouvernance

La mise en Suvre des politiques concernant l�conomie circulaire au sein de loffre de produits et services est supervis�e au plus haut niveau par la Direction de lEngagement, la Direction Marchandises et la Direction des services marchands.

Le Comit� Emballages Groupe supervise sp�cifiquement la mise en Suvre des objectifs deCarrefour en mati�re demballages. Il permet une prise de d�cision concert�e sur les objectifs et strat�gies du Groupe sur ce sujet et assure le suivi des projets. Il est co-dirig� par la Direction Marchandises Groupe, et la Direction de l'Engagement et r�unit toutes les directions concern�es par les emballages (Supply Chain, IT, Achats non marchands, Direction de la marque propre, Direction RSE, Direction Qualit� notamment).

La mise en Suvre des politiques concernant l�conomie circulaire au sein des op�rations est supervis�e au plus haut niveau par la Directrice de lEngagement et la Directrice de la Strat�gie et de la Transformation du Groupe, en collaboration avec les directions concern�es au sein du Groupe. Les informations relatives � la gouvernance g�n�rale de la RSE sont d�taill�es en section 2.1.1 Informations g�n�rales.

2.1.2.5.2D�velopper l�conomie circulaire au sein de loffre de produits et services
2.1.2.5.2.1Politique et cibles
Politique en mati�re dutilisation des ressources et d�conomie circulaire [E5-1] 

�conomie circulaire au sein de loffre de produits : la r�duction des emballages, notamment plastiques, est per�ue par le Groupe comme un enjeu mondial � traiter de mani�re collaborative avec ses fournisseurs, partenaires et clients. La transition en faveur dune r�duction du plastique se traduit par une transformation du groupe Carrefour et principalement de ses syst�mes alimentaires et de son mod�le de distribution. Les ambitions RSE du Groupe impliquent de revoir lusage des emballages dans le fonctionnement de ses op�rations, r�inventant lexp�rience client des consommateurs � la hauteur de ces enjeux.

La politique de Carrefour sur les emballages repose sur les quatre principes Refuse, Reduce, Reuse, Recycle.  Pour mettre en oeuvre ces principes, Carrefour sest fix� des objectifs volontaires pour :

�conomie circulaire au sein de loffre de service : la strat�gie de Carma, entit� assurance de Carrefour, repose sur le principe de Reparation First, qui favorise la r�paration des appareils faisant lobjet dun contrat dassurance ou dune extension de garantie avant son renouvellement. Ces produits dassurance couvrent les programmes des appareils d�quipement de la maison, notamment �lectrom�nager, image et son.

R�duction des risques et impacts associ�s aux non conformit�s environnementales des sites des fournisseurs : voir section d�di�e au sein de la section 2.1.2.2.2 R�duire les pollutions li�es aux produits vendus, concernant la gestion des d�chets en amont de lactivit� du Groupe.

 

Cibles relatives � lutilisation des ressources et � l�conomie circulaire [E5-3] 

Tableau 2 : Cibles pour d�velopper l�conomie circulaire au sein de loffre de produits et services

Cible

Unit�

Valeur cible

Ann�e cible

P�rim�tre

Valeur de r�f�rence

Ann�e de r�f�rence

Quantit� demballages �conomis�s (cumul�e) (1) (2)

T

20 000 dont 15 000 plastiques

2025

Groupe

-

2017

Emballages de marque propre r�utilisables, recyclables ou compostables

%

100 %

2025

Groupe

-

-

Int�gration de plastique recycl� dans les emballages

%

30 %

2025

Groupe

-

-

Vente en vrac et consigne (3)

M�

300

2026

Groupe

-

2022

  • Cet engagement a �t� atteint en 2023 avec deux ans davance. Suite � latteinte de cet engagement, de nouveaux engagements concernant lutilisation demballages plastiques � usage unique sont en cours de d�finition au sein du groupe Carrefour.
  • Les poids demballages �conomis�s sont calcul�s sur la base du poids de plastique supprim� dans le nouvel emballage par rapport � lancien emballage, ou au diff�rentiel de poids de lemballage avant/apr�s pour les autres mat�riaux.
  • Lobjectif a �t� r��valu� � 300 M� de ventes contre 150 M� initialement pour prendre en compte les ventes de r�emploi en plus des ventes en vrac.
2.1.2.5.2.2Indicateurs et Performance

Tableau 3 : Suivi des indicateurs cl�s de performance pour d�velopper l�conomie circulaire au sein de loffre de produits et services

Indicateur 

Unit�

2024

2023

Variation

Cible

Taux de couverture

Exclusions

Quantit� totale de mat�riaux d'emballage biologiques (t)

T

47 507

Nouveau

 

-

100/%

 

Quantit� de mat�riaux d'emballage biologiques - provenant de sources durables certifi�es (t)

T

16 246

 

Nouveau

  •  

-

95/%

AR

Part de plastique certifi� biosourc� dans l'ensemble des emballages en plastique biosourc� (%)

%

0

Nouveau

  •  

-

91/%

IT & PL

Part de plastique certifi� biosourc� dans l'ensemble des emballages plastiques (%)

%

0

Nouveau

  •  

-

91/%

IT & PL

Part des mat�riaux d'emballage biologiques d'origine durable dans l'ensemble des emballages (%)

%

4,6

Nouveau

  •  

-

95/%

AR

Part des emballages en plastique recycl� dans les emballages en plastique (%)

%

23,6

Nouveau

  •  

-

100/%

  •  

Part des mat�riaux d'emballage fibreux provenant de sources durables certifi�es (%)

%

4,6

Nouveau

  •  

-

95/%

2024 : AR

Part des mat�riaux d'emballage fibreux provenant de mati�res recycl�es (%)

%

18,8

Nouveau

  •  

-

81/%

2024 : ES & AR

Part des mat�riaux d'emballage recycl�s dans l'emballage total (%)

%

15,3

Nouveau

  •  

-

100/%

-

Part de plastique recycl� dans les emballages plastiques 

%

16,4

8,6/%

7,6/%

-

95/%

2024 : AR

Le poids absolu des composants secondaires r�utilis�s ou recycl�s, des produits interm�diaires secondaires et des mat�riaux secondaires utilis�s pour la fabrication des produits et services de l'entreprise (y compris les emballages)

 

53 674

Nouveau

-

-

 

 

Part des emballages compostables (%)

%

2

Nouveau

-

-

100/%

  •  

Total des emballages r�utilisables, recyclables et compostables (t)

T

199 890

162 940

23/%

-

100/%

  •  

 

 

 

 

-

-

 

 

Part des emballages recyclables (%)

%

55

Nouveau

-

-

100/%

  •  

Part des emballages en plastique recyclables (%)

%

53,1

Nouveau

-

-

100/%

-

Mat�riau en verre recycl� (t)

T

21 6089

Nouveau

-

-

81/%

ES & AR

Mat�riau m�tallique recycl� (t)

T

4 530

Nouveau

-

-

81/%

ES & AR

Autres mat�riaux d'emballage � base de mati�res recycl�es (t)

T

153

 

Nouveau

-

-

81/%

ES 1 AAR

Vente en vrac et consigne

M�

256

195

31/%

300M� en 2026

91/%

2024 : ES consigne

P�rim�tre : les indicateurs pr�sent�s ci-dessus concernent les emballages � marque Carrefour et excluent donc les emballages de marques nationales.  

commentaire de performance

Carrefour a atteint d�s 2023 son objectif de r�duction de 20 000 tonnes demballages cumul�es pr�vu en 2025. Le Groupe a d�sormais construit une mesure de son empreinte en emballage en diff�rents mat�riaux, initiative novatrice dans le secteur, et poursuit sa politique de r�duction des emballages. 

Le Groupe atteint une pourcentage de 56/% demballages recyclables et compostables, en dessous de la trajectoire pr�vue. Ce chiffre traduit la difficult� technique � recycler certains emballages comme les flexibles, la difficult� � collecter la donn�e aupr�s de fournisseurs de plus petite taille, et la disparit� de la performance des syst�mes de tri et de recyclage dans les pays o� le Groupe op�re.

Le total des ventes issues du vrac et du r�mploi s�tablit � 256M� de vrac et de r�emploi en 2024 soit une augmentation de +31/% vs 2023 traduisant les efforts mis en place par le Groupe pour d�velopper ces mod�les ainsi que la prise en compte de nouvelles cat�gories de produits.

2.1.2.5.2.3Actions et ressources li�es � lutilisation des ressources et � l�conomie circulaire [E5-2] 

Un  groupe de travail international sur les emballages a �t� constitu� pour mettre en Suvre les engagements du groupe dans tous les pays. Il r�unit la direction marchandises internationale, la direction qualit�, la direction RSE et les correspondants emballages de chaque pays. 

Plusieurs ressources sont mises � disposition des pays pour les accompagner dans l'op�rationnalisation des trajectoires emballages : 

Cette gouvernance et ces outils permettent la mise en oeuvre des actions suivantes dans chaque pays : 

L�limination des emballages probl�matiques ou inutiles

Carrefour d�veloppe des parcours sans plastique dans ses magasins.

En 2023, dans lensemble des pays int�gr�s, 20 738 tonnes demballages primaires ont �t� �conomis�es depuis 2017. Carrefour atteint donc son objectif avec deux ans davance. Les principales r�ductions en 2023 portent sur des projets concrets. Depuis 2017 dans chaque pays, la suppression du plastique est r�alis�e produit par produit. Les plus gros projets d�limination du plastique � usage unique ont notamment concern�s :

En juin 2023, Carrefour a particip� � l�laboration de la feuille de route sur les emballages plastiques industriels et commerciaux avec (RE)SET, Perifem et la F�d�ration du Commerce et de la Distribution (FCD). Le Groupe choisit de mettre en place des actions concr�tes, comme loptimisation des �paisseurs de films de palettisation en fonction des contraintes produits/palettes, la r�duction du nombre de r�f�rences, la g�n�ralisation de lutilisation du film pr�-�tir�, la substitution des films et housses. 

La promotion de l�co-conception, de la recyclabilit� et du recyclage

Quand r�duire la quantit� demballages et le nombre de produits contenant du plastique devient difficile, Carrefour optimise lusage et la fin de vie de ceux qui restent n�cessaires, en garantissant leur r�utilisation et leur recyclabilit�. L�co-conception est un moyen daugmenter la recyclabilit� des emballages. La d�marche est valoris�e aupr�s des consommateurs via un logo appos� sur tous les produits recycl�s, recyclables, r�utilisables ou compostables de marque Carrefour.

Pour favoriser le recyclage, Carrefour soriente vers lam�lioration de la collecte et du tri. En 2024, Carrefour France comptait 223  RVM install�es.

Le Groupe envisage aussi de nouvelles pratiques plus responsables pour les achats non marchands. Dans la continuit� de la feuille de route EIC d�velopp�e avec (RE)SET, Carrefour va tester de nouvelles solutions comme les films de palettisation et des housses en r�sines recyclables (PEBD). Un groupe de travail r�unissant dautres enseignes sorganise pour �tablir la liste des produits n�cessitant des films et housses opaques et pour partager les bonnes pratiques en la mati�re. Si les tests sont positifs, le secteur pourrait tendre vers 100 % de housses et films de palettisation en r�sine recyclable � horizon 2025.

Le d�veloppement du vrac et du r�emploi

Partageant les objectifs communs du Pacte National sur les Emballages Plastiques, Carrefour entend tester et d�velopper des mod�les commerciaux de r�utilisation, de r�emploi et de vente en vrac pour des familles de produits non concern�es par ces mod�les jusqu� pr�sent dici 2025. Carrefour souhaite offrir � tous les consommateurs la possibilit� du z�ro d�chet, que ce soit � travers une offre de produits dont lemballage est consign� ou en proposant des produits en vrac. Loffre vrac est dailleurs d�velopp�e dans tous ses formats :  685 magasins en France disposent dune offre d�picerie vrac pouvant proposer 85 r�f�rences diff�rentes. 

En 2023, dans lensemble des pays int�gr�s, Carrefour a r�alis� un chiffre daffaires de 256 millions deuros de produits en vrac et consigne, en avance par rapport � son objectif. Lobjectif est r��valu� � 300 millions deuros de ventes en vrac et r�emploi d'ici 2026 pour prendre en compte le d�veloppement du r�emploi. Le Groupe encourage lutilisation demballages r�utilisables avec diff�rentes initiatives dans lensemble de ses g�ographies. Il est notamment avanc� ou innove particuli�rement en termes de r�emploi demballages en France, Belgique et Pologne.

Depuis fin 2023, dans tous les hypermarch�s et supermarch�s du Groupe, lop�ration Apporte ton contenant sensibilise les consommateurs ï¿½ r�duire lutilisation d'emballages pour les produits achet�s aux rayons frais (poissonnerie, boucherie, traiteur, etc). Pour aller plus loin, Carrefour France permet une r�duction de 10 centimes � chaque produit achet� dans un contenant client, sil d�tient une carte de fid�lit�. Carrefour Espagne a aussi lanc� lemballage herm�tique en inox dans le cadre de sa gamme de produits m�nagers Carrefour Home.

En France, en partenariat avec TerraCycle, Carrefour se positionne en pr�curseur du r�emploi avec le d�veloppement de Loop by Carrefour. Ce syst�me permet aux consommateurs de rendre les contenants consign�s, qui, une fois lav�s, sont renvoy�s aux fournisseurs pour �tre r�employ�s. Linitiative engag�e en octobre 2020, est effective dans 204 magasins avec 33 r�f�rences � la fin 2024 et a �t� inaugur�e cette ann�e dans la r�gion de Toulouse. Afin dacc�l�rer le d�veloppement du r�emploi en France, Carrefour a �galement initi� fin 2023 le projet La Consigne par Carrefour qui est effective dans 150 magasins de proximit� � Paris et se d�veloppera dans le Sud-Est de la France en 2025. Enfin, Carrefour sest associ� � CITEO depuis 2023 afin de construire ReUse, une initiative de r�emploi multi distributeurs et multi fournisseurs, afin de structurer un syst�me de consigne interop�rable constitu� demballages standards et iconiques dont linauguration aura lieu en mai 2025 � l�chelle des r�gions Ouest et Nord. Carrefour a aussi instaur� au Drive, depuis 2023, les sacs Drive consign�s. Lors du passage du client au Drive, il lui est propos� un sac consign� � 35 centimes. Pour r�cup�rer ces 35 centimes il lui suffit de rapporter les sacs lors de la prochaine commande Drive.

En France, le Groupe m�ne des r�flexions avec (RE)SET dans lobjectif de cr�er de nouvelles solutions de r�emploi sur des formats demballages complexes : biscuits, salades, etc. Dans le cadre de la feuille de route 3R (R�duction, R�emploi, Recyclage), les entreprises membres de (RE)SET se sont engag�es collectivement � substituer les barquettes en PSE et Plastarch Material (PSM), utilis�es en boucherie et poissonnerie, par des mat�riaux en PP, PE et PET recyclables. Enfin, le Groupe a initi� une op�ration de r�emploi des sacs utilis�s pour les livraisons e-commerce.

En Belgique, en plus du r�emploi historiquement propos� sur des r�f�rences de bi�re, Carrefour continue dinnover au sein de la coalition pour lemballage r�employable Reusable Packaging Coalition

En Pologne, Carrefour propose de la consigne sur des r�f�rences de bi�re et lencourage �galement sur les bouteilles en verre deau gazeuse et est devenue la premi�re enseigne du march� � proposer de leau gazeuse dans des bouteilles en verre d1 litre.

Contribuer � l�conomie circulaire via les produits dassurance

Dans les produits dassurance propos�s aux clients, Carma prend en compte 3 axes principaux de l�conomie circulaire : 

Les actions cl�s d�ploy�es sont les suivantes : 

2.1.2.5.3D�velopper l�conomie circulaire au sein des op�rations
2.1.2.5.3.1Politique et cibles
Politiques en mati�re dutilisation des ressources et d�conomie circulaire [E5-1]

En tant quacteur majeur du secteur de la grande distribution, le Groupe reconna�t que la gestion responsable des d�chets et du gaspillage alimentaire est non seulement essentielle pour r�duire limpact �cologique, mais aussi pour r�pondre aux attentes des consommateurs et des parties prenantes en mati�re de d�veloppement durable. Dans cette optique, la politique du Groupe est de pr�venir la production de d�chets, en luttant contre le gaspillage alimentaire, et de valoriser les d�chets issus de ses magasins.

Pour Carrefour, le gaspillage alimentaire est un enjeu, �troitement li� � lefficacit� op�rationnelle de ses activit�s. Le management de la d�marque (invendus g�n�r�s en magasins li�s � la gestion des stocks, � la conservation des produits, etc.) permet de limiter la perte de chiffre daffaires aff�rente � la casse tandis que la valorisation des invendus alimentaires et des produits �cart�s de la vente constitue une opportunit� de r�ductions des pertes associ�es.

Pour la gestion des d�chets alimentaires et non-alimentaires, Carrefour participe au d�veloppement des fili�res de tri et de valorisation dans les pays o� elles rel�vent de la r�glementation. Afin doptimiser la gestion de ses d�chets, Carrefour agit de concert avec des acteurs de valorisation des d�chets tels le carton, plastique, ou les d�chets organiques, et selon les g�ographies et les partenariats, met en Suvre certains principes parmi les suivants :

Concernant les enjeux magasins de gestion des d�chets et de lutte contre le gaspillage alimentaire, les performances sont suivies au niveau du Groupe. Dans les pays, des Comit�s nationaux se r�unissent tous les mois pour suivre l�volution de la d�marque en magasins. Ces Comit�s r�unissent la Supply Chain et les Directions ex�cutives, Directions financi�res, Directions organisationnelles des diff�rents formats. Au niveau des magasins, le Groupe a instaur� le r�le de � R�f�rent anti-gaspi ï¿½ avec pour objectif daffecter une personne d�di�e � cette cause dans chaque magasin en France. Cette d�marche, int�gr�e dans la mission du r�f�rent anti-gaspi, est d�sormais int�gr�e � loutil Cap Formation, utilis� pour former ces r�f�rents. Non seulement cette mission est �tendue aux magasins du Groupe, mais elle est �galement propos�e aux partenaires franchis�s en France, soulignant ainsi un engagement collectif en faveur de la r�duction du gaspillage alimentaire � tous les niveaux de lentreprise.

 

De fa�on g�n�rale, la gestion des d�chets et la r�duction du gaspillage alimentaire font partie de la feuille de route que le Groupe pr�voit de traiter avec ses partenaires dans les prochains mois.

Cibles relatives � lutilisation des ressources et � l�conomie circulaire [E5-3] 

Lobjectif de valoriser 100/% des d�chets des magasins d'ici 2025 refl�te lengagement de Carrefour � optimiser la gestion des d�chets en accord avec les r�glementations locales. En contribuant activement au d�veloppement des fili�res de valorisation, Carrefour cherche � r�duire l'impact environnemental de ses activit�s et � promouvoir une �conomie circulaire. 

Tableau 4 : Cibles pour d�velopper l�conomie circulaire au sein des op�rations

Cible

Unit�

Valeur cible

Ann�e cible

P�rim�tre

Valeur de r�f�rence

Ann�e de r�f�rence

R�duction du gaspillage alimentaire

%

50 %

2025

Groupe magasins int�gr�s

-

2016

Valorisation des d�chets des magasins

%

100 %

2025

Magasins hors franchises

67/%

2020

 

M�thodologie/: la cible est fix�e en application de la hi�rarchie des normes de traitement des d�chets. Cet ordre de priorit� d�fini au niveau europ�en pour la gestion des d�chets stipule que l�limination est la solution � �viter dans la mesure du possible. Ainsi la r�utilisation, le recyclage et tout autre valorisation doivent �tre mis en place de fa�on prioritaire. La cible du groupe correspond � cette priorit� daction. La cible relative au gaspillage alimentaire a �t� fix�e pour permettre une transformation ambitieuse des pratiques tout en �tant atteignable par les magasins du groupe.

2.1.2.5.3.2Indicateurs et Performance

Tableau 5 : Suivi des indicateurs cl�s de performance pour d�velopper l�conomie circulaire au sein des op�rations

Indicateur 

Unit�

2024

2023

Variation

Cible

Taux de couverture

Exclusions

% de r�duction du gaspillage alimentaire

%

(49,7)

(33,8)

(15,9)pts

-50/% en 2025

100/%

-

Part de d�chets des magasins valoris�s (% en poids)

%

73

70

3 pts

100/% en 2025

100/%

-

Poids total de d�chets produits

T

681 043

671 100

6/%

-

93/%

2024 : RO

D�chets dangereux d�tourn�s de l'�limination

T

1839

Nouveau

-

-

93 %

2024 RO

D�chets dangereux d�tourn�s de l'�limination en raison de la pr�paration en vue du r�emploi

T

0

Nouveau

-

-

93/%

2024 : RO

D�chets dangereux d�tourn�s de l'�limination en raison du recyclage

T

727

Nouveau

-

-

93/%

2024 : RO

D�chets dangereux d�tourn�s de l'�limination en raison d'autres op�rations de r�cup�ration

T

1 112

Nouveau

-

-

93/%

2024 : RO

D�chets non dangereux d�tourn�s de l'�limination

T

544705

Nouveau

-

-

93/%

2024 : RO

D�chets non dangereux d�tourn�s de l'�limination en raison de la pr�paration en vue du r�emploi

T

12 5870

Nouveau

-

-

93/%

2024 : RO

D�chets non dangereux d�tourn�s de l'�limination en raison du recyclage

T

450 311

Nouveau

-

-

93/%

2024 : RO

D�chets non dangereux d�tourn�s de l'�limination en raison d'autres op�rations de r�cup�ration

T

81 807

Nouveau

-

-

93/%

2024 : RO

D�chets dangereux destin�s � l'�limination

T

530

Nouveau

-

-

93/%

2024 : RO

D�chets dangereux destin�s � l'�limination par incin�ration

T

35

Nouveau

-

-

93/%

2024 : RO

D�chets dangereux destin�s � l'�limination par mise en d�charge

T

301

Nouveau

-

-

93/%

2024 : RO

D�chets dangereux destin�s � l'�limination par d'autres op�rations d'�limination

T

194

Nouveau

-

-

93/%

2024 : RO

D�chets non dangereux destin�s � l'�limination

T

133969

Nouveau

-

-

93/%

2024 : RO

D�chets non dangereux destin�s � l'�limination par incin�ration

T

1 833

Nouveau

-

-

93/%

2024 : RO

D�chets non dangereux destin�s � l'�limination par mise en d�charge

T

127 269 

Nouveau

-

-

93/%

2024 : RO

D�chets non dangereux destin�s � l'�limination par d'autres op�rations d'�limination

T

48672

Nouveau

-

-

93/%

2024 : RO

Pourcentage de d�chets non recycl�s

%

34/%

Nouveau

-

-

93/%

2024 : RO

Quantit� totale de d�chets dangereux

T

2 369

Nouveau

-

-

93/%

2024 : RO

commentaire de performance 

La m�thodologie de calcul de gaspillage alimentaire a �t� refond�e en 2023 et lensemble des entit�s du groupe Carrefour sont d�sormais int�gr�es. Lindicateur et progressent dans la quasi totalit� des pays grace � la mise en place des plans daction pr�vus. Ces bons r�sultats permettent � Carrefour de se rapprocher de son objectif de -50/%.

Le taux de valorisation progresse mais plus lentement que pr�vu.

LEspagne ainsi que la Roumanie ne disposent pas � ce jour de recul n�cessaire pour ventiler tout ou partie de leurs d�chets suivant les nouvelles cat�gories de la CSRD. La quantit� totale de d�chets non incluse pour ces deux pays est de 68 134 tonnes (100/% pour la Roumanie, soit 56 525 T, 11/% pour lEspagne soit 11 609 T) cela repr�sente 9,1/% des d�chets totaux du Groupe.

2.1.2.5.3.3Actions et ressources li�es � lutilisation des ressources et � l�conomie circulaire [E5-2] 
R�duire la quantit� de d�marque en magasin

Afin de r�duire la d�marque en magasin, correspondant aux produits retir�s de la vente, des solutions sont mises en Suvre pour am�liorer la gestion des stocks et des commandes, pour promouvoir les dates courtes et vendre des produits au-del� de leur date de durabilit� minimale et pour promouvoir les produits ab�m�s :

Trouver des solutions innovantes pour r�duire les invendus alimentaires avec nos fournisseurs

 

Valoriser les d�chets alimentaires

La priorit� du Groupe est de r�duire les invendus afin de minimiser la production de d�chets. Lorsque des invendus ne peuvent �tre �vit�s, le Groupe d�ploie des solutions afin de valoriser les aliments �cart�s de la vente :

Valoriser les d�chets non-alimentaires

Au niveau de chaque magasin op�r� par le Groupe, Carrefour pr�vient la production de d�chets li�e aux emballages et aux publicit�s sur le lieu de vente en lien avec ses fournisseurs. Il favorise le tri et la valorisation par des solutions innovantes telles que :

2.1.2.6La taxonomie verte

2.1.2.6.1Contexte
2.1.2.6.1.1Rappel du contexte r�glementaire

Le R�glement europ�en 2020/852 du 18 juin 2020, appel� commun�ment �Taxonomie europ�enne ï¿½, �tablit un cadre de r�f�rence visant � favoriser les investissements durables en imposant aux entreprises de publier les parts de leurs ventes, de leurs d�penses dinvestissement et de leurs d�penses dexploitation qui contribuent de fa�on substantielle � un des six objectifs environnementaux suivants :

Depuis 2021, les entreprises doivent d�clarer leurs activit�s �ligibles pour les deux premiers objectifs climatiques, et, depuis 2022, leurs activit�s align�es sur ces m�mes deux objectifs, cest-�-dire respectant les crit�res techniques de durabilit�. En 2023, le reporting sest �tendu aux quatre autres objectifs environnementaux pour les activit�s �ligibles, et en 2024, � lalignement au titre de ces autres objectifs.

Pour r�pondre � ces obligations de reporting, une analyse d�taill�e de lensemble des activit�s du Groupe au sein des diff�rentes entit�s consolid�es a �t� men�e conjointement par les Directions financi�res Groupe et pays, RSE, de limmobilier et fiscale, ainsi quavec les �quipes op�rationnelles. Lidentification des activit�s �ligibles et la qualification de leur niveau dalignement � la Taxonomie ont �t� r�alis�es conform�ment aux instructions et crit�res des actes d�l�gu�s ; une v�rification a notamment �t� effectu�e dans le but d�viter tout double comptage en ce qui concerne le chiffre daffaires (CA) et les d�penses dinvestissement (CapEx) �ligibles.

Une activit� est ainsi dite � align�e ï¿½ d�s lors quelle respecte lensemble des crit�res dexamen technique (contribution substantielle et DNSH) qui lui sont associ�s et que le Groupe remplit les exigences li�es � lanalyse des garanties minimales.

2.1.2.6.1.2Lien avec la strat�gie RSE du groupe Carrefour

Lactivit� de distribution de Carrefour, qui est lactivit� principale du Groupe, nest pas incluse dans le p�rim�tre dactivit�s d�fini � date par la Taxonomie europ�enne. Seules les activit�s du Groupe li�es � la collecte et vente de d�chets, � la construction de b�timents, aux activit�s immobili�res, � la location de v�hicules et � la vente de produits doccasion sont incluses dans ce p�rim�tre. En effet, sur latt�nuation et ladaptation au changement climatique, la Commission europ�enne a prioris� les activit�s les plus �mettrices sur les scopes 1 et 2 avec un fort potentiel de transformation et de contribution � la r�duction des �missions de gaz � effet de serre. Sur les quatre autres objectifs environnementaux, la Commission a retenu dans un premier temps des secteurs avec des impacts environnementaux  positifs ou n�gatifs  significatifs pour chaque objectif.  A ce stade, de nombreux secteurs de l�conomie restent ainsi non couverts par les r�glements d�l�gu�s sur les six objectifs environnementaux. 

En cons�quence, la part de chiffre daffaires et de d�penses dexploitation (OpEx) �ligibles est tr�s marginale pour le Groupe. Toutefois, la part de CapEx �ligibles sav�re mat�rielle en raison notamment des investissements immobiliers du Groupe. Par construction de la r�glementation � ce stade, ce faible niveau d�ligibilit� global � la Taxonomie concerne lensemble des acteurs de la grande distribution.

Le r�glement Taxonomie ne permet donc pas � ce jour de rendre pleinement compte des actions mises en place par le Groupe concernant loffre de produits (crit�res et exigences dachats responsables, �conomie circulaire des emballages), limplication des partenaires (fournisseurs, prestataires), et les th�matiques li�es � la transition alimentaire en g�n�ral. A ce jour, les activit�s externalis�es entrant dans le cadre d�ligibilit� de la Taxonomie concernent uniquement le transport (flotte de v�hicules, installation de bornes de recharge pour v�hicules �lectriques) ou l�nergie (installation de capacit� solaire photovolta�que sur les sites commerciaux). 

2.1.2.6.2R�sultats
2.1.2.6.2.1Activit�s �ligibles et non �ligibles � la Taxonomie

Le p�rim�tre des activit�s �ligibles � date est relativement restreint et peu mat�riel. Dans le cadre de lactualisation du r�f�rentiel d�ligibilit� en 2024, il est � noter les �l�ments suivants :

Le p�rim�tre d�ligibilit� en 2024 est rest� sensiblement le m�me que pour lexercice 2023, avec une nouvelle activit� prise en compte dans le p�rim�tre :

CFR2024_URD_FR_I027_HD.jpg

Reporting Taxonomie de Carrefour Banque

En support de son activit� de distributeur, le Groupe a d�velopp� une activit� de banque et dassurance � destination de ses clients, principalement en France, en Espagne et au Br�sil. Les soci�t�s financi�res du Groupe mettent notamment � disposition de leurs clients des cartes bancaires sigl�es "Carrefour", utilisables dans les magasins du Groupe et ailleurs, des pr�ts � la consommation (cr�dit renouvelable et pr�t amortissable) et de produits d'�pargne (assurance-vie, comptes sur livrets...).

Ainsi, outre le p�rim�tre �ligible des activit�s de distribution du Groupe, Carrefour d�tient des actifs financiers susceptibles de financer des activit�s �ligibles � la Taxonomie europ�enne. Cependant, la qualification pr�cise de la durabilit� des financements reste un enjeu complexe, et des travaux sont en cours pour affiner l�valuation de ces actifs. Le manque de transparence actuelle et l�volution des m�thodologies danalyse rendent cette qualification encore incertaine. En cons�quence, le ratio dalignement des activit�s financi�res du Groupe appara�t faible � ce stade.  N�anmoins, des informations seront publi�es sur le p�rim�tre de Carrefour Banque France dans leur rapport, offrant ainsi une premi�re visibilit� sur lapplication de la Taxonomie au sein des activit�s bancaires du Groupe.

2.1.2.6.2.2R�sultats d�ligibilit� et dalignement pour lexercice 2024

Les r�sultats d�ligibilit� et dalignement de Carrefour sur lexercice 2024 sont pr�sent�s cidessous. Pour rappel, les OpEx au sens Taxonomie �tant non mat�riels pour le Groupe, Carrefour a utilis� lexemption permettant de ne pas publier lindicateur sur les OpEx.

Synth�se de la r�partition des activit�s �ligibles et align�es

Activit�s �conomiques

Montant de chiffre daffaires
 (en millions deuros)

Part de chiffre daffaires

Montant de CapEx
 (en millions deuros)

Part de CapEx

2024

 

 

 

 

Activit�s align�es

32

0,04 %

57

1,2 %

Activit�s �ligibles

145

0,17 %

1 702

36,6 %

Total

85 445

100 %

4 651

100 %

2023

 

 

 

 

Activit�s align�es

23

0,03 %

179

5,4 %

Activit�s �ligibles

148

0,2 %

1 886

57,1 %

Total

83 270

100 %

3 305

100 %

2022

 

 

 

 

Activit�s align�es

43

0,1 %

51

1,0 %

Activit�s �ligibles

211

0,3 %

1 689

31,6 %

Total

81 385

100 %

5 345

100 %

 

Les taux dalignement pour le Groupe en 2024 restent en ligne avec les r�sultats des ann�es pr�c�dentes, le chiffre daffaires align� en euros en 2024 �tant l�g�rement sup�rieur � 2023 et les CapEx align�s en euros en 2024 �tant similaires � 2022. Ces taux dalignement ne concernent que lobjectif datt�nuation du changement climatique. Lalignement identifi� se concentre toujours principalement sur lactivit� de collecte de d�chets (activit� 5.5) pour le CA. Les CapEx align�s concernent cette m�me activit� 5.5 ainsi que des �quipements defficacit� �nerg�tique (activit� 7.3), des bornes de rechargement pour v�hicules �lectriques (activit� 7.4) des dispositifs de mesure de la performance �nerg�tique des b�timents (activit� 7.5), des installations d�nergie renouvelable (activit� 7.6) ainsi que des locations de b�timents (activit� 7.7).

Dans ce contexte, le faible taux dalignement global est principalement li� aux activit�s de construction, de r�novation et de location de b�timents (activit�s 7.1, 7.2 et 7.7), ces activit�s repr�sentant la majeure partie des CapEx en 2024 mais avec de lalignement nul ou tr�s faible. Ceci sexplique � date par plusieurs raisons :

Un travail a �t� engag� depuis 2022 pour am�liorer le d�tourage des crit�res techniques n�cessaires � lalignement et se poursuivra sur les prochains exercices. Dans les ann�es � venir, certains leviers daction devraient �galement permettre de consolider voire am�liorer ces chiffres Taxonomie, notamment sur lalignement :

2.1.2.6.2.3�volution par rapport � lexercice pr�c�dent

Le chiffre daffaires �ligible est stable en 2024 par rapport � 2023 et le chiffre daffaires align� en 2024 est en hausse par rapport � 2023, car lexercice pr�c�dent a �t� marqu� par des cours des mati�res premi�res d�favorable sur le carton et le plastique qui ont tir� � la baisse en valeur la vente de ces mati�res. Les CapEx �ligibles en 2024 sont en baisse par rapport � 2023, du fait dinvestissements engag�s en 2024 qui ont �t� moindres quen 2023 en mati�re de construction et de r�novation de b�timents, de dispositifs defficacit� �nerg�tique sur les b�timents et dinstallations photovolta�ques, le Groupe poursuivant pour autant de nombreux projets sur ces th�matiques. Lalignement en montant sur les CapEx est en baisse �galement, pour les raisons expos�es pr�c�demment. 

2.1.2.6.3�valuation et m�thodologie
2.1.2.6.3.1Rappel des indicateurs et r�conciliation avec les �tats financiers
2.1.2.6.3.1.1 Chiffre daffaires

Carrefour est engag� dans une transition alimentaire et �cologique. Les actions men�es au sein de la fili�re agricole, pour la promotion dune consommation responsable, l�conomie circulaire des emballages, lapprovisionnement responsable en mati�res premi�res ou encore la lutte contre le gaspillage alimentaire, ne sont pas pr�sentes dans lacte d�l�gu� sur le climat.

Ainsi, la part du chiffre daffaires �ligible du Groupe pour lann�e 2024 s�l�ve � 0,17 % sur un total de chiffre daffaires consolid� de 85,4 milliards deuros (voir Compte de r�sultat consolid�), et couvre principalement les activit�s de promotion et de location immobili�re, de collecte de d�chets et de location de v�hicules. La part align�e du chiffre daffaires s�l�ve � 0,04/% et concerne lactivit� de collecte de d�chets en vue du r�emploi et du recyclage ainsi que du chiffre daffaires provenant dinstallations de bornes de rechargement �lectrique.

D�finition

La part du chiffre daffaires vis�e � larticle 8 du r�glement (UE) 2020/852 est obtenue en divisant la partie du chiffre daffaires net tir�e de produits ou de services associ�s � des activit�s �conomiques �ligibles et align�es sur la Taxonomie (num�rateur) par le chiffre daffaires net (d�nominateur) tel que d�fini � larticle 2, point 5), de la directive 2013/34/UE. Le chiffre daffaires inclut les produits comptabilis�s selon la norme comptable internationale 1, paragraphe 82, point a), telle quadopt�e par le r�glement (CE) n� 1126/2008 de la Commission.

R�conciliation

Le chiffre daffaires consolid� est pr�sent� en lecture directe dans le compte de r�sultat consolid�, ligne Chiffre daffaires (voir chapitre 6 du pr�sent Document dEnregistrement Universel).

2.1.2.6.3.1.2 D�penses dinvestissement et dexploitation consid�r�es comme �ligibles individuellement
CapEx

Le Groupe reporte les d�penses dinvestissement qui peuvent �tre associ�es avec le chiffre daffaires �ligible dune activit� ou repr�sentant des d�penses dinvestissement individuelles. Ces derni�res ne sont pas associ�es � une activit� destin�e � �tre commercialis�e en vertu de lannexe 1 du r�glement d�l�gu� article 8, paragraphes respectivement 1.1.2.2 (a) et (c). La plupart des d�penses dinvestissement sont des mesures individuelles au titre de lalin�a (c). En outre, le Groupe ne pr�sente pas de plan de CapEx au sens du paragraphe 1.1.2.2 (b) de la m�me annexe.

Les d�penses dinvestissement �ligibles du groupe Carrefour concernent principalement des activit�s immobili�res telles que la construction, la r�novation et lachat de b�timents, ainsi que des d�penses li�es � lefficacit� �nerg�tique et � des projets d�nergie renouvelables (panneaux solaires photovolta�ques, toits avec peinture r�fl�chissante, relamping, etc.). Les d�penses dinvestissement incluent �galement laugmentation des droits dutilisation li�s � la location immobili�re et de v�hicules (issue des renouvellements et des nouveaux contrats IFRS 16).

Ainsi, la part des d�penses dinvestissement �ligibles du Groupe pour lann�e 2024 s�l�ve � 36,6/% sur un total de 4 650,7/millions deuros (voir r�conciliation pr�sent�e cidessous). Ces d�penses se r�f�rent essentiellement aux acquisitions et aux hausses de droits dutilisation IFRS 16 de b�timents et de v�hicules, ainsi quaux d�penses de construction de b�timents neufs et de r�novation de b�timents existants. La part align�e des d�penses dinvestissement s�l�ve � 1,22/% et concerne principalement la collecte de d�chets en vue du r�emploi et du recyclage, des �quipements defficacit� �nerg�tique, des dispositifs de mesure de la performance �nerg�tique des b�timents, des installations d�nergie renouvelable ainsi que de la location de b�timents.

D�finition

Les num�rateurs �ligible et align� sont �gaux aux d�penses dinvestissement incluses dans le d�nominateur qui remplissent lune des conditions suivantes :

Le d�nominateur comprend les entr�es dactifs corporels et incorporels de lexercice consid�r�, avant amortissement et avant toute remesure, y compris les remesures r�sultant de r��valuations et de d�pr�ciations, pour lexercice concern�, � lexclusion des variations de la juste valeur. Il comprend aussi les entr�es dactifs corporels et incorporels r�sultant de regroupements dentreprises.

R�conciliation

Le d�nominateur CapEx est r�conciliable avec les �tats financiers consolid�s en suivant les indications pr�sent�es ci-dessous :

(en millions deuros)

2023

2024

R�conciliation aux �tats financiers

Immobilisations corporelles, incorporelles et immeubles de placement

1 864

3 170

Tableaux de variation des immobilisations incorporelles (note 6.1), corporelles (note 6.2) et immeubles de placement (note 6.4)

Acquisitions

1 850

1 772

Ligne � Acquisitions et investissements ï¿½

Regroupements dentreprises

14

1 399

Inclus dans la ligne � Variations de p�rim�tre ï¿½

Droits dutilisation (IFRS 16)

1 440

1 480

Tableau de variation des droits dutilisation de lactif (note 7.1)

Nouveaux contrats et renouvellements

1 336

1 233

Ligne � Augmentations ï¿½

Regroupements dentreprises

104

248

Inclus dans la ligne � Variations de p�rim�tre ï¿½

Total

3 305

4 651

 

 

OpEx

Le ratio dexemption des d�penses dexploitation, qui correspond au ratio entre les comptes dOpEx retenus par la Taxonomie au num�rateur et les OpEx consolid�s Groupe au d�nominateur, est �gal � 6,8/% sur lexercice fiscal 2024.

La part des OpEx au sens Taxonomie est donc nonsignificative compar�e aux OpEx totaux du Groupe qui s�l�vent � 14,8 milliards deuros (voir annexes aux comptes consolid�s). Dans ces conditions, la d�rogation relative � lexemption de publication du ratio des OpEx est applicable en 2024.

D�finition

Les d�penses dexploitation retenues par la Taxonomie sont d�finies comme les co�ts directs non capitalisables et comprennent les frais de recherche et d�veloppement, les co�ts de r�novation des b�timents, les frais de maintenance et r�paration, les loyers pr�sent�s au compte de r�sultat et toute autre d�pense li�e � lentretien quotidien des actifs. La d�finition des d�penses dexploitation retenue pour le d�nominateur et le num�rateur nint�gre pas de charges li�es � la recherche et au d�veloppement, le Groupe ne mettant pas en Suvre de politique de recherche et d�veloppement. Les charges de personnel li�es � la maintenance et � la r�paration des actifs sont quant � elles incluses au d�nominateur mais exclues du num�rateur. En effet, ces natures sp�cifiques de charges de personnel ne sont pas suivies de fa�on distincte dans le reporting du Groupe.

Les OpEx consolid�s Groupe sont quant � eux d�finis comme lensemble des d�penses incluses dans le r�sultat dexploitation et qui ne sont pas des charges dexploitation non courantes ou financi�res.

 

R�conciliation

Le calcul du ratio dexemption des OpEx est pr�sent� ci-dessous :

(en millions deuros)

2024

D�nominateur Opex Taxonomie (1)

1 001

Total Opex Groupe (2)

14 722

KPI OPEX

6,8 %

  • Comprend les charges dentretien et de maintenance et les charges de location hors IFRS16. Ne pouvant pas d�tourer les frais de personnel correspondant aux co�ts des employ�s effectuant de la maintenance, il nen a pas �t� tenu compte pour d�terminer le montant des OpEx Taxonomie.
  • Comprend lensemble des charges dexploitation hors charges non courantes.

 

2.1.2.6.3.2M�thodologie d�valuation des activit�s au regard des crit�res dexamen technique
M�thodologie danalyse de l�ligibilit�

En 2024, la mise � jour du r�f�rentiel dactivit�s �ligibles a �t� faite au moyen dentretiens avec les diff�rents pays et de lanalyse des �ventuelles entr�es et sorties de p�rim�tre de certaines activit�s, du d�veloppement de nouvelles op�rations ou de labandon dautres activit�s.

M�thodologie danalyse de lalignement : contribution substantielle, crit�res DNSH et garanties minimales
M�thodologie de v�rification de la contribution substantielle et des DNSH sp�cifiques

Pour lalignement, les crit�res dexamen technique ont �t� pr�sent�s � chaque pays au cours dun atelier. Chaque pays a ensuite rempli une matrice de collecte personnalis�e permettant le reporting des donn�es d�ligibilit� et lanalyse des diff�rents crit�res identifi�s pour lalignement  projet par projet ou ligne de CapEx par ligne de CapEx. Ces matrices ont ensuite fait lobjet dune revue critique. Enfin, le Groupe a conduit deux points d�tapes avec les Commissaires aux comptes afin de valider cette d�marche ainsi que les r�sultats obtenus.

Pour lactivit� 5.5 Collecte et transport de d�chets non dangereux tri�s � la source qui concerne du chiffre daffaires et des CapEx align�s, le Groupe a v�rifi� le respect des crit�res de contribution substantielle et DNSH propres � cette activit�, cest-�-dire :

Les CapEx li�s � lactivit� 7.3 ont �t� consid�r�s comme align�s d�s lors que le CapEx est li� � un �quipement avec une �tiquette �nerg�tique de classe A. Le crit�re sp�cifique sur la pollution concernant les mat�riaux de construction a �t� jug� non pertinent pour ces natures de CapEx.  

Quant aux CapEx li�s aux activit�s 7.4 Installation, maintenance et r�paration de stations de recharge pour v�hicules �lectriques � lint�rieur de b�timents (et dans des parcs de stationnement annex�s � des b�timents)7.5 Installation, maintenance et r�paration dinstruments et de dispositifs de mesure, de r�gulation et de contr�le de la performance �nerg�tique des b�timents et 7.6 Installation, maintenance et r�paration de technologies li�es aux �nergies renouvelables, ceuxci ont �t� consid�r�s comme align�s de fa�on automatique car le crit�re de contribution substantielle fait r�f�rence � la description de chaque activit� en ellem�me ; Carrefour sest donc uniquement attel� � v�rifier le respect du crit�re DNSH adaptation (d�taill� cidessous). 

Les CapEx li�s � lactivit� 7.7 ont �t� consid�r�s comme align�s lorsque :

En 2024, seules des locations de b�timents construits avant le 31 d�cembre 2020 sont concern�es par de lalignement. Ces b�timents doivent donc �tre analys�s uniquement au titre des crit�res ci-dessus, sans analyse des crit�res de tests d'�tanch�it� � l'air et d'int�grit� thermique, et d'analyse du cycle de vie. 

M�thodologie de v�rification des DNSH g�n�riques et des garanties minimales

Lalignement des activit�s �ligibles de Carrefour n�cessite �galement des analyses au niveau du Groupe. Dune part, au vu de ses activit�s �ligibles et align�es, le Groupe se doit de respecter le DNSH g�n�rique dadaptation au changement climatique pr�sent� au sein des appendices de lannexe 1 de lacte d�l�gu� Taxonomie relatif � lobjectif datt�nuation du changement climatique. Dautre part, le Groupe se doit de respecter les garanties minimales (dites � MS ï¿½ pour Minimum Safeguards) d�taill�es par le rapport de la plateforme sur la Finance Durable (PSF) doctobre 2022. Le Groupe a ainsi �tudi� la conformit� de son mod�le �conomique � ces deux exigences.

DNSH g�n�riques

Les DNSH g�n�riques sont les crit�res mentionn�s aux appendices A, B, C et D des annexes du r�glement Taxonomie. Ceux-ci n�cessitent une analyse holistique au niveau du Groupe plut�t que par activit� �conomique.

Le Groupe r�pond � lensemble des crit�res g�n�riques vis�s par la Taxonomie pour lappendice A, qui est le seul DNSH g�n�rique applicable aux activit�s align�es du Groupe pour lexercice 2024.

Appendice A : Crit�res g�n�riques du principe consistant � � ne pas causer de pr�judice important ï¿½ en vue de ladaptation au changement climatique

Pour r�pondre au crit�re DNSH relatif � lobjectif dadaptation au changement climatique, le Groupe a r�alis� une �tude portant sur les risques climatiques physiques. Il sagit dun diagnostic climatique consistant � �valuer lexposition du portefeuille dactifs immobiliers du Groupe aux impacts futurs du changement climatique (� horizon 2030, 2050, 2100) et selon diff�rents sc�narios climatiques de pointe (sc�narios RCP2.6, 4.5 et 8.5 du GIEC). Cette �tude est d�taill�e dans la section 2.1.2.1 Changement climatique (ESRS E1). 

Dans ce cadre, un examen des risques climatiques physiques significatifs au regard des actifs du groupe Carrefour a �t� r�alis�. Certains risques ont �t� �cart�s de lanalyse car jug�s non pertinents, soit en raison du secteur dactivit� de Carrefour, soit en raison de la zone g�ographique dimplantation des sites analys�s. Les risques pris en compte dans le mod�le climatique sont les suivants : s�cheresse, incendie (conditions m�t�orologiques particuli�rement propices aux incendies), stress thermique (vague de chaleur), pr�cipitations, inondations fluviales (avec syst�mes de d�fense), inondations fluviales (sans syst�mes de d�fense), mont�e du niveau de la mer, cyclone tropical.

Avec lappui de cette �tude, des plans dadaptation sont en cours de d�ploiement pour les actifs identifi�s comme les plus � risque dans chaque pays et pour les risques jug�s comme �tant les plus significatifs.

En conclusion, Carrefour satisfait lensemble des crit�res de lappendice A pour les activit�s �ligibles soumises au respect de ces crit�res.

M�thodologie de v�rification des garanties minimales 

Le p�rim�tre des garanties minimales (Minimum Safeguards ou MS) a �t� pr�cis� par la publication en octobre 2022 dun rapport de la plateforme europ�enne sur la finance durable : Final Report on Minimum Safeguards, qui se r�f�re � un ensemble de r�glementations internationales en mati�re de droits humains. Des crit�res de nonalignement doivent �tre valid�s et des �tapes de diligence raisonnable � respecter ont �t� introduites par ce rapport, et ce en mati�re de droits humains, de corruption, de fiscalit� et de droit de la concurrence.

Lexamen des garanties minimales a donc suivi un processus en deux �tapes en 2024, comme en 2023 et 2022. Dans un premier temps, le Groupe a v�rifi� le respect des crit�res de nonalignement sur les quatre th�matiques des garanties minimales, analyse incluant l�tude des controverses. Dans un second temps, le Groupe a v�rifi� que ses proc�dures mises en place sur les droits humains suivaient les six �tapes clefs dun processus de diligence raisonnable en mati�re de Droits de lHomme, conform�ment aux principes op�rationnels de lONU et aux principes directeurs de lOCDE pour les Entreprises Multinationales. Il ressort de ces analyses que le groupe Carrefour est align� avec ces exigences en 2024.

Crit�res de non-alignement

Dune part, l�tude des controverses a permis de conclure quant � lalignement de Carrefour. Aucune condamnation na �t� relev�e en mati�re de droits humains, de corruption et de fiscalit�. En particulier, dans le cas des droits humains, aucune saisie na �t� accept�e par un point de contact national (PCN) de lOCDE ; le Groupe a �galement r�pondu aux all�gations retenues � son �gard et publi�es sur le site du Centre de ressources sur les entreprises et les Droits de lHomme (BHRRC). Dans le cadre de ses activit�s, le Groupe a pu faire l'objet de condamnations pour des pratiques restrictives de concurrence. Toutefois, Carrefour s�tant d�j� acquitt� des sanctions qui ont �t� prononc�es, le Groupe a consid�r� que cela ne disqualifie pas lalignement de ses activit�s sur les garanties minimales.

Proc�dures et diligence raisonnable

Dautre part, le Groupe met en Suvre les processus n�cessaires pour valider le reste des crit�res de nonalignement, ces proc�dures �tant r�sum�es ciapr�s :

Principaux arbitrages et proxys utilis�s

Lampleur de lanalyse de l�ligibilit� et de lalignement pour le Groupe et ses entit�s a requis plusieurs arbitrages et lutilisation de certains proxys. Toutefois, Carrefour sest attach� � appliquer un principe de prudence concernant les choix et alternatives retenus.

Concernant l�ligibilit� des activit�s :

Concernant lanalyse de lalignement, pour les b�timents lou�s sous IFRS 16 sans certificat de performance �nerg�tique ou labels immobiliers, des calculs de reconstitution de la demande d�nergie primaire (DEP) � partir des consommations d�nergie finale de 2024 et de facteurs de conversion ont �t� lanc�s. Ces calculs ont permis de qualifier lalignement sur certains b�timents.

2.1.2.6.4Perspectives
2.1.2.6.4.1Am�lioration des KPIs

Dans les ann�es � venir, des CapEx seront engag�s dans le cadre des feuilles de route de la strat�gie climat : neutralit� carbone des magasins en 2040, neutralit� carbone du ecommerce en 2030, trajectoire 1,5/�C pour les �missions directes du Groupe, r�duction de la consommation �nerg�tique du Groupe, et lancement d'un ou plusieurs partenariat(s) ambitieux sur la production d�nergie photovolta�que. Ces CapEx climat devraient concourir aux indicateurs d�ligibilit� et dalignement dans les ann�es � venir, apr�s analyse d�taill�e de ces CapEx au regard des crit�res de la Taxonomie.

2.1.2.6.4.2Int�gration de la Taxonomie dans la strat�gie et la performance du groupe Carrefour

Bien que la Taxonomie exclut pour le moment les activit�s de distribution du p�rim�tre des activit�s �ligibles, lambition du texte sinscrit dans la philosophie du nouveau plan strat�gique Carrefour 2026, notamment au travers des initiatives suivantes du plan :

ANNEXE : Tableaux r�glementaires

Mod�le 1  Activit�s li�es � l�nergie nucl�aire et au gaz fossile

Ligne

Activit�s li�es � l�nergie nucl�aire

1.

Lentreprise exerce, finance ou est expos�e � des activit�s de recherche, de d�veloppement, de d�monstration et de d�ploiement dinstallations innovantes de production d�lectricit� � partir de processus nucl�aires avec un minimum de d�chets issus du cycle du combustible.

NON

2.

Lentreprise exerce, finance ou est expos�e � des activit�s de construction et dexploitation s�re de nouvelles installations nucl�aires de production d�lectricit� ou de chaleur industrielle, notamment � des fins de chauffage urbain ou aux fins de proc�d�s industriels tels que la production dhydrog�ne, y compris leurs mises � niveau de s�ret�, utilisant les meilleures technologies disponibles.

NON

3.

Lentreprise exerce, finance ou est expos�e � des activit�s dexploitation s�re dinstallations nucl�aires existantes de production d�lectricit� ou de chaleur industrielle, notamment � des fins de chauffage urbain ou aux fins de proc�d�s industriels tels que la production dhydrog�ne, � partir d�nergie nucl�aire, y compris leurs mises � niveau de s�ret�.

NON

 

Activit�s li�es au gaz fossile

4.

Lentreprise exerce, finance ou est expos�e � des activit�s de construction ou dexploitation dinstallations de production d�lectricit� � partir de combustibles fossiles gazeux.

NON

5.

Lentreprise exerce, finance ou est expos�e � des activit�s de construction, de remise en �tat et dexploitation dinstallations de production combin�e de chaleur/froid et d�lectricit� � partir de combustibles fossiles gazeux.

NON

6.

Lentreprise exerce, finance ou est expos�e � des activit�s de construction, de remise en �tat ou dexploitation dinstallations de production de chaleur qui produisent de la chaleur/du froid � partir de combustibles fossiles gazeux.

NON

Part du chiffre daffaires issue de produits ou de services associ�s � des activit�s �conomiques align�es sur la taxonomie  Informations pour lann�e 2024

(en millions deuros)

Exercice 2024

Crit�res de contribution substantielle

Crit�res dabsence de pr�judice important (� crit�res DNSH ï¿½)

 

 

 

 

Activit�s �conomiques (1)

Code 
(2)

Chiffre daffaires
 (3)

Part du
 chiffre daffaires, ann�e N 
(4)

Att�nu-
ation au change-
ment
 clima-
tique 
(5)

Adap-
tation au change-
ment
 climat-
ique 
(6)

Eau 
(7)

Pollution 
(8)

�conomie circulaire 
(9)

Bio-
diversit�
 (10)

Att�nu-
ation au change-
ment
 clima-
tique
 (11)

Adap-
tation au change-
ment
 clima-
tique
 (12)

Eau
 (13)

Pollution
 (14)

�conomie circulaire
 (15)

Bio-
diversit�
 (16)

Garanties minimales
 (17)

Part du chiffre daffaires align�e sur la taxonomie (A.1.) ou �ligible � la taxonomie (A.2.), ann�e N-1 (18)

Cat�gorie activit� habilitante
 (19)

Cat�gorie activit� transitoire
 (20)

A. Activit�s �ligibles � la taxonomie

A.1. Activit�s durables sur le plan environnemental (align�es sur la taxonomie)

Collecte et transport de d�chets non dangereux tri�s � la source

CCM 5.5

29,62

0,03 %

OUI

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

0,03 %

 

 

Installation, maintenance et r�paration de stations de recharge pour v�hicules �lectriques � lint�rieur de b�timents (et dans des parcs de stationnement annex�s � des b�timents)

CCM 7.4

1,74

0,00 %

OUI

NON

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

0,00 %

H

 

Installation, maintenance et r�paration de technologies li�es aux �nergies renouvelables

CCM 7.6

0,62

0,00 %

OUI

NON

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

0,00 %

H

 

Chiffre daffaires des activit�s durables sur le plan environnemental (align�es sur la taxonomie) (A.1.)

31,98

0,04 %

0,04 %

0,0 %

0,0 %

0,0 %

0,0 %

0,0 %

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

0,03 %

 

 

Dont habilitantes

 

2,36

0,00 %

0,0 %

0,0 %

0,0 %

0,0 %

0,0 %

0,0 %

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

0,00 %

H

 

Dont transitoires

 

0,00

0,00 %

0,0 %

 

 

 

 

 

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

0,00 %

 

T

A.2. Activit�s �ligibles � la taxonomie mais non durables sur le plan environnemental (non align�es sur la taxonomie)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Collecte et transport de d�chets non dangereux tri�s � la source

CCM 5.5

1,11

0,00 %

EL

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

 

 

 

 

 

 

 

0,00 %

 

 

Transport par motos, voitures particuli�res et v�hicules utilitaires l�gers

CCM 6.5

45,83

0,05 %

EL

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

 

 

 

 

 

 

 

0,05 %

 

 

Construction de b�timents neufs

CCM 7.1

0,96

0,00 %

EL

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

 

 

 

 

 

 

 

0,00 %

 

 

Installation, maintenance et r�paration de stations de recharge pour v�hicules �lectriques � lint�rieur de b�timents (et dans des parcs de stationnement annex�s � des b�timents)

CCM 7.4 et CCA 7.4

0,00

0,00 %

EL

EL

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

 

 

 

 

 

 

 

0,00 %

 

 

Installation, maintenance et r�paration de technologies li�es aux �nergies renouvelables

CCM 7.6 et CCA 7.6

0,00

0,00 %

EL

EL

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

 

 

 

 

 

 

 

0,00 %

 

 

Acquisition et propri�t� de b�timents

CCM 7.7

50,16

0,06 %

EL

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

 

 

 

 

 

 

 

0,07 %

 

 

Tri et valorisation des mat�riaux des d�chets non dangereux

CE 2.7

11,81

0,01 %

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

EL

N/EL

 

 

 

 

 

 

 

0,00 %

 

 

Vente de biens doccasion

CE 5.4

2,90

0,00 %

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

EL

N/EL

 

 

 

 

 

 

 

0,00 %

 

 

Chiffre daffaires des activit�s �ligibles � la taxonomie mais non durables sur le plan environnemental (non align�es sur la taxonomie) (A.2.)

112,78

0,13 %

0,11 %

0,0 %

0,0 %

0,0 %

0,0 %

0,0 %

 

 

 

 

 

 

 

0,13 %

 

 

A. Chiffre daffaires des activit�s �ligibles � la taxonomie (A.1. + A.2.)

144,76

0,17 %

0,15 %

0,0 %

0,0 %

0,0 %

0,0 %

0,0 %

 

 

 

 

 

 

 

0,16 %

 

 

B. Activit�s non �ligibles a la taxonomie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chiffre daffaires des activit�s non �ligibles � la taxonomie

85 299.78

99,83 %

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

TOTAL (A. + B.)

85 444.53

100,00 %

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Part du chiffre daffaires issue dactivit�s �conomiques �ligibles et/ou align�es sur la taxonomie par objectif environnemental  Informations pour lann�e 2024

 

Part du Chiffre daffaires/chiffre daffaires total

Align�e sur la taxonomie par objectif

�ligible � la taxonomie par objectif

CCM

0,04 %

0,15 %

CCA

0,00 %

0,00 %

WTR

0,00 %

0,00 %

CE

0,00 %

0,02 %

PPC

0,00 %

0,00 %

BIO

0,00 %

0,00 %

Part des d�penses CapEx issue des produits ou services associ�s � des activit�s �conomiques align�es sur la taxonomie  Informations pour lann�e 2024

Exercice N

2024

Crit�res de contribution substantielle

Crit�res dabsence de pr�judice important (� crit�res DNSH ï¿½)

 

 

 

 

Activit�s �conomiques (1)

Code 
(2)

CapEx 
(3)

Part des CapEx,
 ann�e N 
(4)

Att�nu-
ation au change-
ment
 clima-
tique
(5)

Adap-
tation au change-
ment
 clima-
tique
(6)

Eau
(7)

Pollution
(8)

�conomie circulaire
(9)

Bio-
diversit�
 (10)

Att�nu-
ation au
 change-
ment
 clima-
tique 
(11)

Adap-
tation au change-
ment
 clima-
tique
 (12)

Eau
 (13)

Pollution
 (14)

�conomie circulaire
 (15)

Bio-
diversit�
 et �co-
syst�mes
 (16)

Garanties minimales
 (17)

Part des CapEx align�es sur la taxonomie (A.1.) ou �ligibles (A.2.) � la taxonomie, ann�e N-1
 (18)

Cat�gorie activit� habilitante
 (19)

Cat�gorie activit� transitoire
 (20)

A. Activit�s �ligibles a la taxonomie

A.1. Activit�s durables sur le plan environnemental (align�es sur la taxonomie)

Collecte et transport de d�chets non dangereux tri�s � la source

CCM 5.5

0,36

0,01 %

OUI

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

0,0 %

 

 

Installation, maintenance et r�paration d�quipements favorisant lefficacit� �nerg�tique

CCM 7.3

2,18

0,05 %

OUI

NON

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

1,1 %

H

 

Installation, maintenance et r�paration de stations de recharge pour v�hicules �lectriques � lint�rieur de b�timents (et dans des parcs de stationnement annex�s � des b�timents)

CCM 7.4

2,38

0,05 %

OUI

NON

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

0,0 %

H

 

Installation, maintenance et r�paration dinstruments et de dispositifs de mesure, de r�gulation et de contr�le de la performance �nerg�tique des b�timents

CCM 7.5

5,89

0,13 %

OUI

NON

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

1,0 %

H

 

Installation, maintenance et r�paration de technologies li�es aux �nergies renouvelables

CCM 7.6

12,84

0,28 %

OUI

NON

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

1,5 %

H

 

Acquisition et propri�t� de b�timents

CCM 7.7

33,31

0,72 %

OUI

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

1,8 %

 

 

CapEx des activit�s durables sur le plan environnemental (align�es sur la taxonomie) (A.1.)

56,95

1,22 %

1,2 %

0 %

0 %

0 %

0 %

0 %

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

5,4 %

 

 

Dont habilitantes

 

23,29

0,50 %

0,5 %

0 %

0 %

0 %

0 %

0 %

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

3,6 %

H

 

Dont transitoires

 

0,00

0,00 %

0,0 %

 

 

 

 

 

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

OUI

0,0 %

 

T

A.2. Activit�s �ligibles � la taxonomie mais non durables sur le plan environnemental (non align�es sur la taxonomie)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Collecte et transport de d�chets non dangereux tri�s � la source

CCM 5.5

0,27

0,01 %

EL

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

 

 

 

 

 

 

 

0,0 %

 

 

Transport par motos, voitures particuli�res et v�hicules utilitaires l�gers

CCM 6.5

47,51

1,02 %

EL

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

 

 

 

 

 

 

 

1,4 %

 

 

Construction de b�timents neufs

CCM 7.1

82,92

1,78 %

EL

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

 

 

 

 

 

 

 

4,0 %

 

 

R�novation de b�timents existants

CCM 7.2

46,80

1,01 %

EL

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

 

 

 

 

 

 

 

3,7 %

 

 

Installation, maintenance et r�paration d�quipements favorisant lefficacit� �nerg�tique

CCM 7.3 et CCA 7.3

15,97

0,34 %

EL

EL

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

 

 

 

 

 

 

 

0,3 %

 

 

Acquisition et propri�t� de b�timents

CCM 7.7

1 444,45

31,06 %

EL

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

 

 

 

 

 

 

 

41,8 %

 

 

Fabrication, installation et services associ�s pour les technologies de contr�le des fuites permettant de r�duire et de pr�venir les fuites dans les syst�mes dapprovisionnement en eau

WTR 1.1

0,16

0,00 %

N/EL

N/EL

EL

N/EL

N/EL

N/EL

 

 

 

 

 

 

 

0,0 %

 

 

Fabrication d�quipements �lectriques et �lectroniques

CE 1.2

5,41

0,12 %

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

EL

N/EL

 

 

 

 

 

 

 

0,4 %

 

 

Tri et valorisation des mat�riaux des d�chets non dangereux

CE 2.7

0,48

0,01 %

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

EL

N/EL

 

 

 

 

 

 

 

0,0 %

 

 

Fourniture de solutions informatiques/op�rationnelles fond�es sur les donn�es

CE 4.1

1,12

0,02 %

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

EL

N/EL

 

 

 

 

 

 

 

0,0 %

 

 

Vente de biens doccasion

CE 5.4

0,12

0,00 %

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

EL

N/EL

 

 

 

 

 

 

 

0,0 %

 

 

CapEx des activit�s �ligibles � la taxonomie mais non durables sur le plan environnemental (non align�es sur la taxonomie) (A.2.)

1 645,22

35,38 %

35,2 %

0 %

0 %

0 %

0 %

0 %

 

 

 

 

 

 

 

51,7 %

 

 

A. CapEx des activit�s �ligibles � la taxonomie (A.1 + A.2)

1 702,18

36,60 %

36,4 %

0 %

0 %

0 %

0 %

0 %

 

 

 

 

 

 

 

57,1 %

 

 

B. Activit�s non �ligibles � la taxonomie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CapEx des activit�s non �ligibles � la taxonomie

2 948,56

63,40 %

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

Total (A. + B.)

4 650,73

100,00 %

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

Part des CapEx issue dactivit�s �conomiques �ligibles et/ou align�es sur la taxonomie par objectif environnemental  Informations pour lann�e 2024

 

Part des CapEx/Total des CapEx

Align�e sur la taxonomie par objectif

�ligible � la taxonomie par objectif

CCM

1,2 %

36,4 %

CCA

0,0 %

0,8 %

WTR

0,0 %

0,0 %

CE

0,0 %

0,2 %

PPC

0,0 %

0,0 %

BIO

0,0 %

0,0 %

Part des OpEx concernant des produits ou services associ�s � des activit�s �conomiques align�es sur la taxonomie  Informations pour lann�e 2024

 

 

Exercice

2024

Crit�res de contribution substantielle

Crit�res dabsence de pr�judice important (� crit�res DNSH ï¿½)

 

 

 

 

Activit�s �conomiques (1)

Code
 (2)

OpEx
 (3)

Part des OpEx, ann�e N
 (4)

Att�nu-
ation du change-
ment
 clima-
tique
 (5)

Adap-
tation au change-
ment
 clima-
tique
 (6)

Eau
 (7)

Pollution
 (8)

�conomie circulaire
 (9)

Bio-
diversit�
 (10)

Att�nu-
ation au change-
ment
 clima-
tique
 (11)

Adap-
tation au change-
ment
 clima-
tique
 (12)

Eau
 (13)

Pollution
 (14)

�conomie circulaire
 (15)

Bio-
diversit�
 (16)

Garanties minimales
 (17)

Part des OpEx align�e sur la taxonomie (A.1.) ou �ligibles � la taxonomie (A.2.), ann�e N-1 (18)

Cat�gorie activit� habilitante (19)

Cat�gorie activit� transitoire (20)

A. Activit�s �ligibles a la taxonomie

A.1. Activit�s durables sur le plan environnemental (align�es sur la taxonomie)

OpEx des activit�s durables sur le plan environnemental (align�es sur la taxonomie) (A.1.)

0

0 %

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0 %

 

 

Dont habilitantes

 

0

0 %

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0 %

H

 

Dont transitoires

 

0

0 %

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0 %

 

T

A.2. Activit�s �ligibles � la taxonomie mais non durables sur le plan environnemental (non align�es sur la taxonomie)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

OpEx des activit�s �ligibles � la taxonomie mais non durables sur le plan environnemental (non align�es sur la taxonomie) (A.2.)

0

0 %

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

 

 

 

 

 

 

 

0 %

 

 

A. OpEx des activit�s �ligibles � la taxonomie (A.1 + A.2)

0

0 %

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

N/EL

 

 

 

 

 

 

 

0 %

 

 

B. Activit�s non �ligibles � la taxonomie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

OpEx des activit�s non �ligibles � la taxonomie

1 000,7

100 %

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total (A. + B.)

1 000,7

100 %

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Part des OpEx issue dactivit�s �conomiques �ligibles et/ou align�es sur la taxonomie par objectif environnemental  Informations pour lann�e 2024

 

Part des OpEx/Total des OpEx

Align�e sur la taxonomie par objectif

�ligible � la taxonomie par objectif

CCM

0 %

0 %

CCA

0 %

0 %

WTR

0 %

0 %

CE

0 %

0 %

PPC

0 %

0 %

BIO

0 %

0 %

 

L�gende

 

(a)

Le code est compos� de labr�viation correspondant � lobjectif auquel lactivit� peut contribuer de mani�re substantielle, ainsi que du num�ro de section attribu� � lactivit� dans lannexe relative � cet objectif, � savoir :

- CCM pour Att�nuation du changement climatique ;

- CCA pour Adaptation au changement climatique ;

- WTR pour Ressources aquatiques et marines ;

- CE pour �conomie circulaire ;

- PPC pour Pr�vention et r�duction de la pollution ;

- BIO pour Biodiversit� et �cosyst�mes.

Par exemple, le code correspondant � lactivit� � Boisement ï¿½ sera le suivant : CCM 1.1.

(b)

OUI  Activit� �ligible � la taxinomie et align�e sur la taxinomie en ce qui concerne lobjectif environnemental vis� ;

NON  Activit� �ligible � la taxinomie mais non align�e sur la taxinomie en ce qui concerne lobjectif environnemental vis� ;

N/EL  Non �ligible : activit� non �ligible � la taxinomie en ce qui concerne lobjectif environnemental vis�.

(c)

Lorsquune activit� �conomique contribue de mani�re substantielle � plusieurs objectifs environnementaux, les entreprises non financi�res indiquent, en caract�res gras, lobjectif environnemental le plus pertinent aux fins du calcul des ICP des entreprises financi�res, en �vitant le double comptage. Dans le calcul de leurs ICP respectifs, lorsque lutilisation du financement nest pas connue, les entreprises financi�res calculent le financement des activit�s �conomiques contribuant � plusieurs objectifs environnementaux au titre de lobjectif environnemental le plus pertinent d�clar� en caract�res gras dans le pr�sent mod�le par les entreprises non financi�res. Un objectif environnemental ne peut �tre d�clar� quune fois en gras sur une ligne afin d�viter le double comptage des activit�s �conomiques dans les ICP des entreprises financi�res. Cette disposition ne sapplique pas au calcul de lalignement des activit�s �conomiques sur la taxinomie pour les produits financiers d�finis � larticle 2, point 12, du R�glement (UE) 2019/2088.

Les entreprises non financi�res d�clarent �galement le degr� d�ligibilit� et dalignement par objectif environnemental, y compris lalignement sur chacun des objectifs environnementaux pour les activit�s contribuant de mani�re substantielle � plusieurs objectifs, en utilisant les mod�les des onglets CA (2), CapEx (2) et OpEx (2).

(d)

Une m�me activit� peut �tre conforme � un ou plusieurs objectifs environnementaux pour lequel/lesquels elle est �ligible.

(e)

Une m�me activit� peut �tre �ligible � la taxinomie mais non conforme aux objectifs environnementaux vis�s.

(f)

EL  Activit� �ligible � la taxinomie pour lobjectif vis� ;

N/EL  Activit� non-�ligible � la taxonomie pour lobjectif vis�.

(g)

Les activit�s ne doivent �tre d�clar�es dans la section A.2 du pr�sent mod�le que si elles ne sont conformes � aucun des objectifs environnementaux pour lesquels elles sont �ligibles. Les activit�s qui sont conformes � au moins un objectif environnemental doivent �tre d�clar�es dans la section A.1 du pr�sent mod�le.

(h)

Pour une activit� � d�clarer dans la section A.1, tous les crit�res DNSH et toutes les garanties minimales doivent �tre respect�s. Pour les activit�s reprises dans la section A.2, les entreprises non financi�res peuvent choisir de remplir ou non les colonnes 5 � 17. Les entreprises non financi�res peuvent indiquer, dans la section A.2, la contribution substantielle et les crit�res DNSH quelles remplissent ou ne remplissent pas en utilisant :

a) pour la contribution substantielle  les codes OUI/NON et N/EL au lieu de EL et N/EL ; et

b) pour les crit�res DNSH  les codes OUI/NON.

2.1.3Informations sociales

2.1.3.1Effectifs propres [ESRS S1]

2.1.3.1.1Introduction des enjeux pour Carrefour
2.1.3.1.1.1Contexte et enjeux

Carrefour sappuie sur les comp�tences de ses 320/750 collaborateurs pour offrir des services, des produits et une alimentation de qualit� accessibles � tous. Le Groupe compte plus de 300 m�tiers et de nombreux postes sont accessibles, avec ou sans dipl�me, � tous les travailleurs des territoires o� sont implant�s ses �tablissements, quels que soient leur exp�rience, leur �ge, leur origine, leurs opinions politiques ou leur �tat de sant�.

Le Groupe cultive un mod�le social visant � permettre � chacun dexprimer son potentiel et offre des perspectives d�volutions professionnelles � tous.

La pr�sentation des effectifs propres est r�alis�e dans la section Informations G�n�rales (voir section 2.1.1). Les indicateurs chiffr�s � fin 2024 incluent les salari�s de Cora et Match.

 

Travailleurs salari�s

Caract�ristiques des salari�s de lentreprise [S1-6]

Tableau 1 : caract�ristiques des effectifs de lentreprise - r�partition par genre

Sexe

Nombre de salari�s
(effectif ou effectif moyen)

Masculin

180 580

F�minin

144 210

Autres

-

Non d�clar�

-

Total salari�s

324 750

 

Tableau 2 : caract�ristique des effectifs de lenreprise - r�partition g�ographique 

Pays dans lesquels lentreprise compte 50 salari�s ou plus, soit au moins 10 % de son effectif total

Pays

Nombre de salari�s
 (effectif ou effectif moyen)

France

92 898

Br�sil

126 606

Espagne

45 605

Roumanie

17 143

Italie

9 769

Pologne

8 616

Argentine

16 251

Belgique

7 490

Autres

372

 

Tableau 3 : caract�ristique des effectifs de lentreprise - r�partition par type de contrat et par genre 

Les embauches sont r�alis�es � la fois en contrats permanents (CDI) et contrats temporaires (CDD) ; les CDD permettant notamment de faire face aux accroissements temporaires dactivit�s dans les magasins sur les p�riodes de forte activit� commerciale.

 

 

P�riode de reporting

Femmes

Hommes

Autres

Non d�clar�

Total

Nombre de salari�s (effectif)

166 246

133 513

-

-

299 759

Nombre de salari�s temporaires (effectif)

14 294

10 697

-

-

24 991

 

 

P�riode de reporting

 

Total

Nombre de d�parts

191 878

Effectif moyen

319 205

Taux de turnover

60/%

 

Sp�cificit�s m�thodologiques : pr�cisions et limites

Effectifs fin de p�riode : sont pris en compte les collaborateurs li�s � lentreprise par un contrat de travail (hors stagiaires, VIE, travailleurs externes et contrats suspendus) pr�sents � leffectif au 31 d�cembre.

Le taux de turnover annuel correspond au rapport entre les d�parts de contrats permanents et de contrats temporaires (exigence relative � la CSRD) et leffectif moyen des pays (m�thodologie choisie par le Groupe). 

Les ann�es pr�c�dentes, le calcul portait uniquement sur les d�parts de contrats permanents. Ce changement de m�thodologie explique l�volution entre 2023 et 2024. 

 

2.1.3.1.1.2Impacts, risques et opportunit�s

Tableau 4 : liste des impacts, risques et opportunit�s mat�riels 

Section du rapport

politique

Nom de lIRO

D�finition de lIRO

Type

Zone cha�ne 
de valeur

Horizon 
de temps

Garantir des conditions de travail ad�quates et un dialogue social de qualit�

Garantir des conditions de travail ad�quates et un dialogue social de qualit�

D�gradation du climat social interne

Linsatisfaction des collaborateurs au sein du groupe peut g�n�rer une d�gradation de la qualit� du travail des salari�s, un turnover important et contribuer aux mouvements sociaux de nature � d�grader l'efficacit� op�rationnelle du groupe.

Risque

Op�rations

Long terme

Garantir des conditions de travail ad�quates et un dialogue social de qualit�

Garantir des conditions de travail ad�quates et un dialogue social de qualit�

Augmentation du turnover

Des conditions de travail et de management insatisfaisantes pour les salari�s, un d�faut de formation, d'�volution ou de bien-�tre au travail peuvent favoriser un turnover important, accompagn� d'une perte de savoir-faire et d'une d�sorganisation de nature � d�grader l'efficacit� op�rationnelle du groupe.

Risque

Op�rations

Long terme

Garantir des conditions de travail ad�quates et un dialogue social de qualit�

Garantir des conditions de travail ad�quates et un dialogue social de qualit�

P�nibilit� du travail et pr�carit� des travailleurs

De mauvaises conditions de travail (t�ches p�nibles, horaires d�cal�s ou de nuit, stress, burn-out) accentuent la pr�carit� financi�re et sociale des travailleurs.

Impact

Op�rations

Long terme

Garantir l'�galit� des chances et la diversit�

Garantir l'�galit� des chances et la diversit�

In�galit� de traitement et discrimination au travail

Les discriminations entra�nent un manque de diversit� qui peut d�boucher sur une baisse du sentiment d'appartenance � l'entreprise, une d�motivation et une baisse de productivit�, une hausse de la tension sociale, des mouvements sociaux et de l'ins�curit�. Les in�galit�s sociales et la pr�carit� des populations discrimin�es sont accentu�es.

Impact

Op�rations

Long terme

Former les collaborateurs et d�velopper leur comp�tences

Former les collaborateurs et d�velopper leur comp�tences

D�faut dattraction et de r�tention des talents

Des difficult�s de recrutement et de r�tention des talents entra�nent des co�ts de personnel �lev�s, une fuite des connaissances et comp�tences, une instabilit� dans les projets et l'activit� du Groupe. Certains m�tiers comme les m�tiers de bouche (boulangers, bouchers, poissonniers) ou ceux en lien avec le digital et la data sont plus particuli�rement expos�s. Des difficult�s de recrutement au sein de ces m�tiers peuvent impacter directement la qualit� de nos op�rations et constituer un frein � la mise en Suvre de la strat�gie du Groupe.

Risque

Op�rations

Long terme

Former les collaborateurs et d�velopper leur comp�tences

Former les collaborateurs et d�velopper leur comp�tences

D�faut de formation des employ�s

Le manque de formation et de d�veloppement des comp�tences chez les employ�s peut entra�ner une d�gradation de la marque employeur. En raison d'un service client insatisfaisant ou d'erreurs par manque de qualification du personnel, elle peut aussi nuire � la qualit� de service.

Risque

Op�rations

Long terme

Former les collaborateurs et d�velopper leur comp�tences

Former les collaborateurs et d�velopper leur comp�tences

D�faut de formation des employ�s entrainant des risques physiques

Un d�faut de formation des �quipes du groupe peut g�n�rer des risques pour la sant� et la s�curit� des collaborateurs (ex : d�faut d'utilisation des �quipements de protection individuels, mauvaise utilisation des machines de manutention ou de d�coupe pouvant g�n�rer des accidents et blessures). Un d�faut de formation peut aussi g�n�rer des risques pour la sant�, par exemple � travers un surcro�t de travail li� � un d�faut d'utilisation efficace des outils, la difficult� � ex�cuter les t�ches demand�es, etc.

Impact

Op�rations

Long terme

Former les collaborateurs et d�velopper leur comp�tences

Former les collaborateurs et d�velopper leur comp�tences

Baisse de lemployabilit� des travailleurs

Un d�faut de formation et de d�veloppement des comp�tences des collaborateurs du groupe peut diminuer leurs chances de trouver un emploi en dehors du groupe, notamment au regard de l'�volution rapide de l'environnement professionnel (nouvelles technologies etc.).

Impact

Op�rations

Long terme

Garantir des salaires d�cents pour les employ�s

Garantir des salaires d�cents pour les employ�s

Mise en cause de Carrefour sur le paiement de salaires d�cents aux employ�s

Un niveau de r�mun�ration des salari�s jug� trop bas ou ind�cent, ou un �cart de r�mun�ration jug� trop important entre les salari�s peut engendrer diff�rents risques r�putationnels. Carrefour peut �tre mis en cause directement pour ses pratiques de r�mun�ration avec une d�gradation de l'image de marque du groupe. Une baisse de la satisfaction des employ�s peut entra�ner une baisse de leur engagement, entra�nant perte d'efficacit�, hausse du turnover et d�gradation du climat social.

Risque

Op�rations

Long terme

Garantir des salaires d�cents pour les employ�s

Garantir des salaires d�cents pour les employ�s

Hausse de la pr�carit� et la pauvret� chez les travailleurs et d�gradation de leurs conditions de vie pour non-paiement d'un salaire d�cent

Le non-paiement d'un salaire d�cent se traduit par une hausse de la pr�carit� et de la pauvret� des travailleurs, une d�gradation des conditions de vie, des probl�mes de sant� mentale, et des impacts n�gatifs sur la famille et la communaut�. Cela les maintient dans un �tat de pr�carit� et de pauvret�.

Impact

Op�rations

Long terme

Garantir la sant� et la s�curit� des travailleurs

Garantir la sant� et la s�curit� des travailleurs

Accidents du travail et maladies professionnelles touchant les travailleurs

Un manque de s�curit� au travail entra�ne des accidents et maladies professionnelles, des absences et une hausse du turnover mettent en p�ril la continuit� des activit�s de l'entreprise, sa r�putation, la connaissance et l'expertise en interne, le recrutement et la r�tention des talents.

Risque

Op�rations

Long terme

Garantir la sant� et la s�curit� des travailleurs

Garantir la sant� et la s�curit� des travailleurs

Atteintes � lint�grit� physique des travailleurs

La gestion de charges lourdes et la r�p�tition de t�ches similaires, p�nibles et douloureuses pour le corps en magasins et en entrep�t peuvent conduire � fragiliser la sant� physique des travailleurs. Le manque de pr�vention et de vigilance peut entra�ner des troubles musculosquelettiques et des accidents du travail.

Impact

Op�rations

Long terme

Garantir le respect des droits humains et des droits du travail

Garantir le respect des droits humains et des droits du travail

Atteintes aux droits humains fondamentaux en raison du travail des enfants

Le travail des enfants a des impacts n�gatifs sur la soci�t�. Il perp�tue la pauvret�, entrave l'�ducation et le d�veloppement des enfants, augmente les risques pour la sant�, exacerbe les in�galit�s sociales et compromet les progr�s �conomiques et sociaux.

Impact

Op�rations

Long terme

Garantir le respect des droits humains et des droits du travail

Garantir le respect des droits humains et des droits du travail

D�gradation de la sant� et du bien-�tre des enfants-travailleurs

L'exposition des enfants � des environnements de travail dangereux, des t�ches inappropri�es � leur �ge ou des horaires excessifs peut porter atteinte � leur sant� et mettre en danger leur s�curit�. Les enfants sont de plus priv�s de leur droit fondamental � l'�ducation compromettant ainsi leur d�veloppement et leur futur.

Impact

Op�rations

Long terme

Garantir le respect des droits humains et des droits du travail

Garantir le respect des droits humains et des droits du travail

Travail forc� soutenu par des discriminations ethniques et culturelles

Des pratiques de recrutement forc� ou obligatoire, de retenue et non-paiement des salaires, de r�tention des papiers d'identit�, ou encore de servitude pour dette peuvent violer les droits de l'Homme et alimenter les discriminations ethniques et culturelles au sein de magasins, entrep�ts et dans lentreprise.

Impact

Op�rations

Long terme

Garantir le respect des droits humains et des droits du travail

Garantir le respect des droits humains et des droits du travail

D�gradation de la sant� des travailleurs forc�s

Le travail forc� d�grade la sant� des travailleurs en les exposant � des conditions de travail dangereuses, en provoquant du surmenage et de la fatigue, en limitant leur acc�s � une alimentation et � une hydratation ad�quates, en g�n�rant un stress psychologique intense, en les soumettant � des abus physiques et psychologiques, et en restreignant leur acc�s aux soins de sant�.

Impact

Op�rations

Long terme

Garantir le respect des droits humains et des droits du travail

Garantir le respect des droits humains et des droits du travail

Violation des droits du travail et travail ill�gal

Le travail ill�gal (heures de travail non pay�es, l'absence de contrat de travail, des contrats dans une langue non comprise) a des r�percussions n�gatives sur les travailleurs et la soci�t�. Il expose les travailleurs � des conditions pr�caires, dangereuses et exploitantes, tout en privant la soci�t� de pr�l�vements et en affaiblissant les normes de travail.

Impact

Op�rations

Long terme

 

2.1.3.1.1.3Parties prenantes, standards et r�glementations
Parties prenantes

Type de parties prenantes

R�le

Type de dialogue

Exemple de parties prenantes

Salari�s

Propositions de plans dactions

� Tables rondes � d�coute des salari�s

Enqu�tes dengagement

Directeurs, Managers, Employ�s

Les organisations syndicales 
et la repr�sentation 
du personnel

Revue des politiques et de la strat�gie du Groupe, n�gociation daccord collectifs

Concertation annuelle et groupes de travail ponctuels

�change au sein du CICE

Dialogue social r�gi par des accords collectifs locaux

D�l�gu�s syndicaux

Repr�sentants du personnel

Membre du CICE

Uni Global Union

ONG, fondations

Identifient les bonnes pratiques, comparent les politiques et r�sultats des entreprises

Instance de dialogue � parties prenantes ï¿½

FIDH, lAutre Cercle, Comit� ONU France

Investisseurs

Allouent leurs investissements aux soci�t�s r�pondant � leurs crit�res

Interviews, questions �crites et orales lors de lAssembl�e G�n�rale

Fonds dinvestissement responsable, actionnaires

Le groupe Carrefour et la f�d�ration syndicale mondiale UNI Global Union ont depuis 2001 un accord-cadre mondial portant sur le respect des droits fondamentaux au travail; il a �t� reconduit en 2021. Celui-ci vise � promouvoir et encourager :

M�canismes dalerte

Les diff�rents m�canismes dalertes du Groupe sont d�crits en section 2.1.1 Informations g�n�rales et en section 2.1.4.1 Conduite des affaires (ESRS G1). 

Standards et r�glementations

Les diff�rentes politiques mises en Suvre par le Groupe sont align�es avec des standards internationaux :

Ces engagements sont int�gr�s Code �thique que chaque collaborateur se doit de conna�tre et de respecter.

Par ailleurs, le Groupe a nou� des partenariats avec : 

2.1.3.1.1.4Gouvernance
Direction ex�cutive ressources humaines du Groupe

Au niveau de Carrefour, les politiques RH rel�vent de chaque DRH pays. Ces derniers sont membres du comit� de direction du pays et rattach�s au CEO du pays sous la Direction fonctionnelle du Directeur Ex�cutif Ressources Humaines du Groupe, membre du Comit� Ex�cutif Groupe. 

Gouvernance RH transverse

La Direction Ressources Humaines du groupe impulse des politiques et des initiatives RH communes � tous les pays du groupe.  

Ces orientations communes ont notamment �t� rassembl�es dans le programme Act for Change lanc� en 2019 pour assurer la coh�rence entre la strat�gie de lentreprise, sa culture interne et ses politiques RH. Le programme porte quatre engagements transverses � travers tout le Groupe : celui davancer et de grandir ensemble, de servir toujours mieux nos clients, dagir plus efficacement et plus simplement et, enfin, de transformer notre m�tier en innovant et en exp�rimentant. Lavanc�e de ces quatre engagements est suivie par le barom�tre eNPS mentionn� en 2.1.3.1.2.2. 

Depuis, dautres initiatives RH transverses ont �t� engag�es : les Smart Ways of Working et le d�ploiement dans tout le groupe de lEcole des Leaders � la fin de la pand�mie, la Digital Retail Academy depuis 2021, un mod�le de leadership interne (les 4C) qui est d�ploy� pour lensemble des salari�s lors de la campagne dentretiens professionnels en 2025, etc. 

Les ambitions de transformation RH sont port�es par lensemble des comit�s de direction pays du Groupe : les plans dactions sont pr�sent�s par chaque COMEX Pays au DRH du Groupe. Leur mise en Suvre fait lobjet dune revue mensuelle entre les DRH des diff�rents pays et le DRH du Groupe et est coordonn�e par la direction de la transformation RH Groupe.

Direction Engagement, diversit� et inclusion

La Direction de lengagement, repr�sent�e au sein du Comit� Ex�cutif Groupe, a �t� cr��e en f�vrier 2022 pour acc�l�rer la mise en Suvre des ambitions soci�tales du Groupe ; elle comporte un p�le Diversit� et Inclusion qui sattache � traiter les sujets de la diversit� et de linclusion, de l�galit� des chances, de la promotion de lemploi des personnes en situation de handicap.

Gouvernance en mati�re de r�mun�ration ad�quate

Sous la supervision fonctionnelle du Directeur Ex�cutif des ressources humaines Groupe, les Directions des ressources humaines de chaque pays ont la responsabilit� de d�finir, n�gocier et mettre en Suvre la politique de r�mun�ration et la gestion de la paie sur leurs p�rim�tres. La Direction de la r�mun�ration et des avantages sociaux Groupe donne des orientations ou cadres sur certains �l�ments de r�mun�ration (politique relative aux �l�ments variables de r�mun�ration par ex) et pilote directement la r�mun�ration du top management. La Direction effectifs et r�mun�ration consolide les �l�ments de lensemble des p�rim�tres du Groupe pour en permettre le suivi et le reporting au niveau du Groupe.

Gouvernance en mati�re de sant� des collaborateurs

Les directions de l'organisation contribuent � la sant� des collaborateurs. Par ailleurs, certaines d'entre elles jouent un r�le cl� dans la ma�trise des risques en participant � la d�finition des nouveaux m�tiers, concepts, mobiliers, outils et technologies. Dans cette dynamique, une coordination internationale a �t� mise en place, avec des �changes bimensuels, pour encourager le partage de bonnes pratiques et assurer une coh�rence dans les orientations strat�giques.

Selon les pays, la Direction de la s�curit� ou la Direction des ressources humaines sont responsables de la d�finition de la strat�gie de pr�vention en mati�re de Sant� et de S�curit� au Travail dont la mise en Suvre rel�ve du management des sites. Les Directions de lorganisation contribuent � la qualit� de lenvironnement de travail. Par ailleurs, certaines dentre elles jouent un r�le cl� dans la ma�trise des risques en participant � la d�finition des nouveaux m�tiers, concepts, mobiliers, outils et technologies.

Les orientations sont adapt�es et g�r�es localement, en fonction des sp�cificit�s et besoins propres � chaque pays.

Gouvernance en mati�re de respect des droits humains

Les �quipes ressources humaines locales sont charg�es de d�cliner les ambitions du Groupe en mati�re de droits fondamentaux au travail et dengagement, notamment les droits humains. Elles compl�tent les actions transverses par des politiques et plans dactions propres, adapt�s � leur contexte et sp�cificit�s locales. La Direction des relations sociales du Groupe est linterlocuteur de lUNI et des organisations syndicales du Groupe en cas dalerte sur ce sujet.

2.1.3.1.2Garantir des conditions de travail ad�quates et un dialogue social de qualit�
2.1.3.1.2.1Politiques et cibles
Politiques
Politiques concernant le personnel de lentreprise [S1.1] 

Carrefour sengage � pr�venir la d�gradation du climat social et � maintenir lengagement des collaborateurs, afin de pr�server la qualit� du travail et limiter le turnover. La qualit� du dialogue social vise �galement � r�duire la p�nibilit� et la pr�carit� des travailleurs en consolidant un mod�le social parmi les mieux disant du secteur. La mise en Suvre de cette politique est plac�e sous la responsabilit� du Directeur Ex�cutif Ressources Humaines du groupe. Elle permet � Carrefour de conjuguer performance sociale et engagement durable, en r�ponse aux attentes des collaborateurs et aux exigences de la CSRD.

Carrefour reconna�t limportance du r�le des organisations syndicales et de la repr�sentation du personnel pour d�finir des standards sociaux de qualit� pour son personnel. Le r�le des organisations syndicales dans les structures de Carrefour est une r�alit� historique et le Groupe a fait tr�s t�t le choix de faire vivre de fa�on positive et proactive un dialogue social renforc�, tant au niveau national quinternational. �l�ment essentiel de la culture du Groupe, il contribue � la performance de lentreprise et participe au maintien dun climat social de qualit� sur lensemble de ses formats. Signataire dun accord-cadre avec la f�d�ration syndicale internationale UNI Global Union, le groupe veille � garantir la libert� syndicale pour ses salari�s et le respect des principes de n�gociations collectives dans tous ses pays. Son Comit� dentreprise europ�en, le CICE (Comit� dInformation et de Concertation Europ�en), est reconnu pour la qualit� de son contenu et des �changes entre partenaires sociaux. Le dialogue social sorganise autour d�changes r�guliers avec les organisations syndicales et les repr�sentants du personnel, de r�unions des instances repr�sentatives (mensuelles ou bimestrielles selon linstance) et de n�gociations p�riodiques en fonction des accords (annuels, trisannuels, etc.). Ces interactions jouent un r�le cl� dans la d�finition de la strat�gie sociale du Groupe et dans le suivi des engagements pris, tout en assurant un �quilibre entre r�activit� et stabilit� des relations sociales. La Direction des Ressources Humaines Groupe assume la responsabilit� op�rationnelle de ce dialogue, garantissant sa coh�rence et son efficacit� � tous les niveaux de lorganisation.

Dans chaque pays du Groupe, le dialogue social est r�gi par des accords collectifs locaux, qui contribuent � la performance �conomique de lentreprise, la qualit� des conditions de travail et plus largement de vie au travail des collaborateurs. La qualit� de ce dialogue permet de pr�venir les mouvements sociaux en rapprochant les points de vue des parties prenantes.

La qualit� du climat social est aussi le r�sultat dune politique visant � offrir aux �quipes un environnement de travail s�curis� et engageant. Le Groupe sattache aussi � favoriser l�quilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. Les politiques de t�l�travail ou les horaires flexibles pour les fonctions le permettant contribuent � cet �quilibre. Signataire de la Charte de la parentalit� en entreprise et des 15 Engagements pour l�quilibre des Temps de Vie de lObservatoire de la Qualit� de Vie au Travail en France, Carrefour a inscrit cet objectif dans laccord international sign� avec UNI Global Union. Cela se mat�rialise par des actions concr�tes, un � Guide parentalit� � a �t� diffus� � lensemble des salari�s en France. Lensemble des pays du Groupe Carrefour ont fait labelliser  leur politique mixit�, incluant les actions en faveur dun meilleur �quilibre de vie, avec la certification GEEIS.

Enfin, pour sassurer de leffectivit� de ses politiques sur les conditions de travail aupr�s des salari�s et de leur impact sur lengagement, le groupe m�ne une strat�gie d�coute qui se traduit chaque ann�e par des enqu�tes dengagement aupr�s de lensemble du corps social ou cibl�es sur le management ou des dispositifs ciblant les RPS. Un barom�tre a �t� cr�� lors du lancement dAct for Change et son score eNPS est int�gr� au sein de lindice RSE et transition alimentaire. En compl�ment, le groupe r�alise un suivi mensuel des indicateurs RH qui peuvent en partie refl�ter une d�gradation des conditions de travail des salari�s - notamment le nombre de d�parts et le suivi des absences.

Le Groupe s'engage � r�duire les risques associ�s � des conditions de travail p�nibles, comme les horaires d�cal�s, le travail de nuit, le stress ou l'exposition au froid. Pour cela, des mesures strictes encadrent les horaires atypiques et le travail nocturne. Ces mesures incluent des majorations de salaire extra l�gales pour les employ�s concern�s par le travail de nuit, ainsi que des ajustements d'horaires ou des am�nagements sp�cifiques pour les collaborateurs les plus vuln�rables.

Attirer, retenir et d�velopper les collaborateurs 

Carrefour adapte sa strat�gie RH pour limiter le turnover en renfor�ant lattractivit�, le d�veloppement et la r�tention des talents. � travers des efforts en mati�re de formation, de mobilit� et de recrutement cibl�, le Groupe accompagne sa transformation, tout en favorisant lengagement et la diversit� au sein de ses �quipes. Ce pilier porte les ambitions suivantes :

Evolutions r�centes de certaines politiques en pays

Le 20 septembre 2024, Carrefour Pologne a sign� un accord sur le dialogue social avec Solidarno[, offrant aux organisations syndicales un cadre juridique et des moyens pour renforcer leur r�le dans lanimation du dialogue social.

En Roumanie, des organisations syndicales se sont vues reconna�tre comme repr�sentatives pour le p�rim�tre issu de lacquisition de Cora dans le pays et ont sign� un premier accord en octobre 2024 pour cette entit�.

En 2024, le groupe Carrefour, partenaire premium des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, a capitalis� sur cet �v�nement pour acc�l�rer ses politiques en faveur de la sant� et du bien-�tre de ses salari�s, particuli�rement en France, pays organisateur de l�v�nement.

P�rim�tre

Les politiques recouvrent lensemble des salari�s du groupe dans ses huit pays int�gr�s, � lexclusion des petites entit�s et start-up repr�sentant moins de 1/% des effectifs salari�s du groupe au total, et des soci�t�s Cora, Match et Provera, int�gr�es au cours de lann�e en France - qui ont leurs propres politiques de dialogue social.

 

Cibles

Tableau 1 : cibles relative � la pr�vention du climat social 

Th�me

Cible (+ unit�)

Ann�e de r�f�rence

Ann�e cible

P�rim�tre

Valeur de r�f�rence

Climat social

Note de recommandation employeur attribu�e tous les ans � Carrefour par ses collaborateurs de 7,5/10 au moins

2019

Note minimum � atteindre tous les ans jusquen 2025

Groupe/pays int�gr�s (1)

7,5/10 (note moyenne du secteur lors de lann�e de r�f�rence)

  • Les salari�s de Cora, Match et Provera ne faisaient pas partie du Groupe lors de lenqu�te en juillet 2024. Les non-salari�s ne sont pas couverts par le barom�tre.

 

M�thodologie

Pour suivre le climat social et mieux comprendre la perception des conditions de travail par les salari�s, Carrefour a mis en place en 2019 lindicateur eNPS (Employee Net Promoter Score�), qui �value lengagement des collaborateurs. Cet engagement, mesur� via la question � Recommanderiez-vous Carrefour comme employeur � vos proches ? �, est un levier cl� pour analyser les facteurs influen�ant le turnover.

Un score dengagement �lev� refl�te un environnement de travail positif et une satisfaction globale des collaborateurs, r�duisant ainsi les risques de d�parts volontaires. � linverse, un score faible peut signaler des probl�matiques qui augmentent le turnover. Carrefour vise chaque ann�e un score sup�rieur � 7,5/10, en se basant sur la moyenne de recommandation des salari�s de la distribution dans les pays o� il est pr�sent, laquelle �tait de 7,6/10 lors de la cr�ation du barom�tre.

Le score est mesur� chaque ann�e sur un �chantillon repr�sentatif de plus de 20 000 salari�s issus de toutes les entit�s et pays du Groupe. Les r�sultats bruts sont ajust�s par linstitut IPSOS pour garantir leur repr�sentativit�. Depuis 2019, la m�thodologie reste inchang�e, permettant une continuit� dans le suivi et lanalyse des donn�es.

En int�grant leNPS � lIndice RSE et Transition Alimentaire du Groupe, Carrefour cible des actions pour am�liorer les conditions de travail, renforcer lengagement des collaborateurs et r�duire le turnover. Ces efforts contribuent � limiter les impacts n�gatifs li�s aux d�parts, tels que les co�ts de recrutement et de formation, tout en favorisant la fid�lisation des talents.

En 2024, plus de 20 000 collaborateurs salari�s du Groupe des huit pays int�gr�s ont particip� � lenqu�te.

2.1.3.1.2.2Indicateurs et performances
Indicateurs et performances

Tableau 2 : indicateurs et performances relatifs � la pr�servation du climat social 

Indicateur

N

N-1

Variation

Cible (+ unit�)

Taux de couverture

Exclusions

Part demploy�s couverts par un accord collectif

100 %

100 %

0

100 %

100 % du Groupe/pays int�gr�s

-

Note de recommandation employeurs (eNPS)

8,1

8,3

(2,4)

7,5

100/% du Groupe/pays int�gr�s

-

 

Tableau 3 : d�claration concernant la couverture des n�gociations collectives et le dialogue social 

 

Couverture des n�gociations collectives

Dialogue social

Taux de couverture

Salari�s  EEE (pour les pays > 50 salari�s repr�sentant
 + 10 % du total des salari�s)

Repr�sentation sur le lieu de travail (EEE uniquement) (pour les pays >50 salari�s repr�sentant + 10 % du total des salari�s)

100 %

France, Espagne, Pologne, Belgique, Roumanie, Italie

100 %

 

Commentaire de performance

Le score obtenu au eNPS �tait de 8,1/10 en 2024 contre 8,3 en 2023. Bien quen tr�s l�g�re baisse sur un an, la note permet � Carrefour de surperformer son secteur : la note moyenne fournie par Ipsos sur les g�ographies de Carrefour dans le secteur de la distribution �tait en 2024 de 7,1/10. Elle d�passe �galement la valeur de r�f�rence de 7,5/10.

Ressources

Les charges et investissements sous-jacents aux initiatives et actions de dialogue social et dengagement des salari�s sont financ�es sur les budgets des d�partements Ressources humaines, sans enveloppes budg�taires pr�alablement allou�es.

2.1.3.1.2.3Plans dactions et ressources
Couverture des n�gociations collectives et dialogue social [S1.8] 
La culture du dialogue social

Carrefour a fait tr�s t�t le choix de la concertation par un dialogue social renforc� sous la supervision fonctionnelle du Directeur Ex�cutif des Ressources Humaines groupe, tant au niveau national quinternational.

Un dialogue social � l�chelle internationale

En 2021, le groupe Carrefour et la f�d�ration syndicale mondiale UNI Global Union ont reconduit leur accord-cadre mondial pour 4 ans. Depuis 2017, Carrefour participe au Global Deal aupr�s du Minist�re du Travail pour participer � la diffusion de valeurs li�es � la protection des droits fondamentaux des salari�s partout dans le monde. Par ailleurs, UNI Global Union est �galement associ� � lensemble des Comit�s dinformation et de concertation europ�en (CICE), contribuant � renforcer le dialogue social au sein du Groupe.

Un dialogue social � l�chelle europ�enne

D�s 1996, Carrefour a sign� avec la F�d�ration Internationale des Employ�s, Techniciens et cadres (int�gr�e depuis dans UNI) laccord de constitution de son Comit� dentreprise europ�en, le comit� dinformation et de concertation europ�en (CICE). Cet accord a �t� renouvel� et compl�t� en 2011 avec la f�d�ration syndicale internationale UNI Global Union. Depuis, son fonctionnement na cess� de progresser, faisant de ce Comit� lun des tout premiers reconnus en Europe pour la qualit� de son contenu et des �changes entre partenaires sociaux. Apr�s une ann�e 2020 marqu�e par la gestion de la crise, le nombre de rencontres du CICE a repris son rythme habituel en 2021 et 2022.

La communication et la concertation au sein du Comit� dentreprise europ�en prennent des formes innovantes, vari�es et compl�mentaires :

Par ailleurs, Carrefour participe activement aux r�unions du dialogue social sectoriel europ�en au sein de la structure europ�enne du commerce, Eurocommerce, en association avec la d�l�gation syndicale dUNI Europa.

Le dialogue social des pays du Groupe : principaux accords collectifs

Au niveau de chaque pays du Groupe, le dialogue social est r�gi par des accords collectifs locaux. Le dialogue social est constructif au sein de Carrefour : en 2024, 97 accords collectifs ont �t� sign�s par les soci�t�s du groupe Carrefour.

Depuis 2018, le Groupe a r�duit ses effectifs, notamment au sein de ses si�ges, et a c�d� ou confi� en location-g�rance certains magasins en France, en Pologne et en Italie. Les plans de r�duction deffectifs ont tous �t� accompagn�s par un dialogue social soutenu ainsi que par un ensemble de mesures favorisant le reclassement ou laccompagnement des collaborateurs vers une mobilit� interne ou externe. 

Limpact pour les salari�s concern�s des transferts de magasins en franchise ou location-g�rance a �t� att�nu� par des accords pr�voyant des garanties supra l�gales ; en France, lensemble des salari�s sont transf�r�s, leurs contrats repris avec la garantie de r�mun�ration annuelle et une clause sociale n�goci�e par Carrefour avec ses organisations syndicales et impos�e au repreneur pr�voit le maintien sans limitation de dur�e de droits tels que le niveau de garantie de la compl�mentaire sant�, un r�gime de pr�voyance, lattribution de tickets restaurant, le versement dune remise sur les achats faits dans le magasin ou le principe du volontariat du travail du dimanche.

Mesures en faveur de la qualit� de vie au travail

Afin doffrir � ses �quipes un environnement s�curis� et engageant, le Groupe est attach� � proposer plusieurs actions pour am�liorer la qualit� de vie de ses collaborateurs :

Chaque pays int�gr� au groupe Carrefour d�finit un plan daction local visant � promouvoir la sant�, la pr�vention et lam�lioration de la qualit� de vie au travail, adapt� aux sp�cificit�s nationales. En France, un accord collectif de groupe relatif � la sant�, la pr�vention et la qualit� de vie et des conditions de travail au sein de Carrefour a �t� sign� en novembre 2022. En Espagne, chaque soci�t� du Groupe dispose dun plan de pr�vention qui encadre les actions visant � garantir la s�curit� et la sant� des travailleurs tout en respectant la r�glementation en vigueur. En Pologne, des campagnes th�matiques, des actions dinformation, et des contr�les r�guliers, r�alis�s deux fois par an, renforcent la s�curit� et r�duisent le nombre daccidents et dincidents dangereux. En Argentine, 21 proc�dures de travail s�curis�es couvrent les activit�s au sein des magasins.

Vers une organisation du travail plus flexible

� lissue de la crise sanitaire, Carrefour a engag� une d�marche Groupe en faveur de Smart Ways of Working visant plus dautonomie, de flexibilit�, facilitant le recours au t�l�travail dans les si�ges et encourageant lutilisation des moyens technologiques pour gagner en agilit� dans les modes de travail (suite collaborative Google, r�seau social dentreprise, etc.). Sur la base des bonnes pratiques et retours dexp�rience, des ressources ont �t� cr��es pour supporter ces pratiques.

En 2023, Carrefour Belgique a r�alis� une �tude empirique sur le bien-�tre des employ�s du si�ge social et recueilli leurs impressions suite au d�m�nagement et � la mise en place de nouvelles m�thodes de travail. Avec un taux de participation de 57/%, cette �tude a permis au Groupe davoir une vision plus claire des points forts et axes dam�lioration mis en place en 2024.

Afin de faciliter le maintien dans lemploi des personnes fragilis�es, la France, lArgentine, la Belgique, lEspagne, lItalie et la Roumanie ont ajout� des journ�es de t�l�travail suppl�mentaires pour certaines populations ou pr�vu des absences r�mun�r�es pour soins et examens m�dicaux ou le recours au temps partiel aid� pour les plus de 60 ans.

Une volont� de pr�server l�quilibre des temps de vie pour les collaborateurs et d�fendre la sant� des femes

Les collaborateurs peuvent b�n�ficier de mesures facilitant la garde de leurs enfants. Par exemple en France une cr�che est ouverte au sein du si�ge de Massy depuis 2015 et les collaborateurs peuvent b�n�ficier dune aide financi�re au moyen de ch�ques CESU auxquels Carrefour participe � hauteur de 50 %.

Le syst�me dorganisation des � horaires en �lots ï¿½ permet � tous les collaborateurs des magasins en Italie et aux assistant(e)s de caisse en France dorganiser leur temps de travail en conciliant leurs souhaits personnels et les imp�ratifs li�s aux variations dactivit� du magasin. Ce souci d'�quilibre entre vie professionnelle et personnelle se traduit �galement par des initiatives adapt�es aux besoins sp�cifiques des collaborateurs. Par exemple, en France, Carrefour accompagne les parents dans la garde denfants en instaurant un montant minimum commun attribu� selon les conditions d�finies par laccord.

Sign� le 7 juillet 2017 et relanc� en 2021, un accord permet de r�affirmer le droit des salari�s � la d�connexion en dehors des temps de travail et lutter contre la sursollicitation.

Carrefour Italie a mis en place en 2024 une nouvelle strat�gie de bien-�tre en entreprise, bas�e sur quatre piliers : bien-�tre physique, mental, social et financier. Plusieurs mesures en d�coulent :

En avril 2023, le groupe Carrefour a �galement renforc� son engagement pour promouvoir la sant� des femmes en France en pr�voyant un dispositif de protection sociale renforc�e, accompagn� dune campagne de sensibilisation � destination des managers a �t� mis en place :

Dans les autres pays du groupe, des mesures sont �galement mises en place pour r�pondre aux enjeux de sant� des femmes : 

La promotion du bien-�tre et de la qualit� de vie des collaborateurs

Carrefour propose des programmes d�di�s au bien-�tre des collaborateurs, adapt�s et d�ploy�s au sein de chaque pays, visant en particulier lam�lioration des modes de vie et dalimentation (pr�vention contre le tabac, le surpoids ou lexposition au soleil par exemple).

Partenaire premium des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le Groupe a d�ploy� en France, � partir de 2022 un projet dentreprise qui a mobilis� toutes les �quipes et les franchis�s autour des th�mes nutrition et sant�. Carrefour offre depuis janvier 2023 � lensemble de ses salari�s fran�ais lacc�s gratuit � plus de 4 000 infrastructures sportives en France avec la solution Gymlib. Carrefour France offre par ailleurs depuis 2022 la licence handisport pour ses collaborateurs en situation de handicap. En 2024, un grand tournoi dentreprise a r�uni pr�s de 10 000 participants salari�s de Carrefour et de ses partenaires franchis�s en France, dont 4 000 sportifs. Ce � Grand Tournoi ï¿½ visait � agir pour la sant� de tous, tout en promouvant la mixit� et linclusion. Il a oppos� des d�l�gations dans cinq disciplines : le foot en salle, le tennis, la course � pied, la p�tanque et la boccia lors de phases d�partementales, des finales r�gionales et une grande finale nationale. 2 500 places pour Paris 2024 et 80 dossards pour le Marathon pour Tous ont �t� attribu�s aux gagnants des diff�rentes phases de ce tournoi.

Enfin, en marge des Jeux Olympiques, Carrefour France a organis� des actions de sensibilisation � lactivit� physique et sportive (challenge Go for 30, �missions internes sur le sport et les Jeux, mobilisation de la team dathl�tes olympiques lors de la semaine de la sant� et la qualit� de vie au travail, etc.).

Promouvoir les bienfaits dune alimentation �quilibr�e au sein des �quipes

En r�sonance avec la raison d�tre du Groupe, Carrefour promeut une alimentation �quilibr�e aupr�s de ses collaborateurs. En 2023, plus de 4 500 collaborateurs ont b�n�fici� de formations d�di�es � lalimentation �quilibr�e (plus de 1 900 en pr�sentiel et plus de 2 500 en e-learning), sur des sujets tels que le march� des produits bio ou les produits frais. Depuis 2018, le Groupe a mis en place le programme � Act for Food Super Heroes ï¿½ pour mettre en valeur les projets de ses collaborateurs impliqu�s dans la transition alimentaire et encourager le partage des meilleures pratiques.

Exemples dactions en faveur des seniors en France :

Le dispositif pr�voit un am�nagement de la fin de carri�re et permet une transition entre activit� et retraite. Elle permet notamment de r�duire le temps de travail des salari�s de plus de 54 ans ; lorganisation du travail permet de concentrer sur 3 ou 4 jours le temps de travail et indemnise par une prime de 500 � 1000 � bruts par an la r�duction du temps de travail.

Am�lioration de la protection sociale des collaborateurs

Depuis 2014, Carrefour France a harmonis� lensemble de ses r�gimes de pr�voyance et de remboursement de frais de sant� par un accord sign� avec ses partenaires sociaux. En tant quentreprise responsable, Carrefour France a fait le choix de faire b�n�ficier tous ses collaborateurs dune couverture sociale de bon niveau, quel que soit leur contrat : CDI, CDD, apprentis, contrats de professionnalisation et d�s trois mois danciennet� pour les employ�s. Cette d�marche sinscrit dans la politique RH de Carrefour et permet � chaque famille de salari� de b�n�ficier dune protection sociale de bon niveau permise par une mutualisation sur une population importante. Cela contribue � renforcer la coh�sion sociale. Par un accord majoritaire sign� le 7 juin 2018 avec ses organisations syndicales repr�sentatives, Carrefour a garanti aux salari�s transf�r�s dans les op�rations de mise en location-g�rance le maintien d�finitif dun niveau de garantie de la mutuelle sant� et de la pr�voyance �quivalent � celui accord� par Carrefour � ses salari�s, avec une prise en charge � 50 % par le locataire g�rant employeur.

Rem�diation

La strat�gie d�coute permet dorienter nos plans dactions et prendre des mesures correctives en cas dalerte : lenqu�te mondiale eNPS permet de cerner les populations ou les p�rim�tres o� lengagement baisse et d�cider avec les directions RH daffiner le diagnostic ou engager des actions. Les enqu�tes managers, plus approfondies, sont restitu�es au niveau de chaque �quipe : les principales opportunit�s identifi�es dans lenqu�te sont mises en �vidence pour chaque �quipe. 

Les donn�es relatives aux ressources sont d�taill�es dans la section � El�ments g�n�raux de m�thode RSE � (voir section 2.1.1.1.2.).

2.1.3.1.3Garantir l�galit� des chances et la diversit�
2.1.3.1.3.1Politiques et cibles
Politiques
Politiques concernant le personnel de lentreprise [S1.1]

En ouvrant des carri�res fond�es sur le m�rite, Carrefour fait vivre une promesse employeur qui se traduit � deux niveaux : un collectif de travail r�ellement ouvert � tous et un ascenseur professionnel qui offre � chacun des opportunit�s de promotion jusquaux plus hauts niveaux de lentreprise. 

Carrefour dispose de plus de 300 m�tiers ; parmi ceux-ci, de nombreux postes sont accessibles � tous, avec ou sans dipl�me, tourn�s vers les travailleurs de tous les territoires o� sont implant�s ses �tablissements quels que soient leur �ge, leurs caract�ristiques socioprofessionnelles ou leur origine. Cette ouverture � tous et la capacit� � former en interne entretiennent la diversit� du collectif de travail et jouent un r�le de justice sociale en accueillant des individus parfois exclus du march� du travail, en offrant une premi�re exp�rience professionnelle ou en aidant � financer des �tudes. Accueillir tous les talents permet � Carrefour d�tre chaque jour plus performant en prenant en compte toutes les individualit�s qui peuvent contribuer � r�aliser sa raison d�tre, sans restriction.

Carrefour a aussi pour objectif de veiller � ce que ses cadres, cadres dirigeants, membres du Conseil dadministration et de ses comit�s ex�cutifs soient repr�sentatifs de la soci�t�, notamment en raison de la diversit� des origines, des comp�tences, de lexp�rience professionnelle, de l�ge et du genre. 

Carrefour reconna�t que les discriminations sous toutes ses formes peuvent avoir des r�percussions graves sur le climat social. Les pratiques discriminatoires, quelles soient fond�es sur les origines, le genre, l�ge, lorientation sexuelle, la situation de handicap ou tout autre diff�rence, peuvent non seulement compromettre la diversit� mais �galement entra�ner une d�gradation du niveau de vie des personnes concern�es. Aussi, pour pr�venir ces risques, le Groupe sengage � promouvoir activement l�galit� des chances et � garantir un environnement de travail inclusif. 

Des actions sont mises en place pour d�tecter puis �liminer tout comportement discriminatoire, incluant la mise en oeuvre dune formation � destination de lensemble des collaborateurs, afin de sensibiliser aux enjeux de diversit� et pr�venir toute forme de discrimination ou de biais.

Les discriminations peuvent aussi conduire � un affaiblissement du sentiment dappartenance � lentreprise chez les personnes concern�es, entra�nant une d�motivation, une baisse de productivit� et un risque de d�part non souhait�. Pour y r�pondre, le Groupe renforce ses efforts en mati�re dinclusion, veillant � ce que chaque collaborateur se sente respect�, valoris� pour ses comp�tences, ind�pendamment de ses diff�rences.

La direction du Groupe sengage � garantir l�galit� des chances et la diversit� via des indicateurs cl�s, tels que les appr�ciations des collaborateurs dans les �coutes dengagement, les taux de turnover et via le dialogue social. En cas de d�tection dun incident discriminatoire, des actions correctives imm�diates sont appliqu�es.

De nombreux dispositifs ont �t� mis en place afin de favoriser et promouvoir l�galit� femmes-hommes, de lutter contre les violences faites aux femmes, les discriminations et le harc�lement ou encore promouvoir l�volution des personnes en situation de handicap.

La promotion de la diversit� fait partie de la strat�gie Carrefour 2026 et la politique Diversit� et Inclusion du groupe est sign�e par son Pr�sidentDirecteur G�n�ral.

�galit� femme-homme

Carrefour Suvre depuis de nombreuses ann�es en faveur de l�galit� professionnelle entre les femmes et les hommes. L�galit� des chances dans l�volution professionnelle de chaque collaborateur, l�quit� en mati�re de r�mun�ration et lacc�s des femmes aux postes dencadrement font partie des engagements historiques du Groupe. Carrefour est aussi engag� pour mettre fin aux violences faites aux femmes en tant que membre de linitiative europ�enne CEASE et du r�seau 1in3Women. En 2023, Carrefour a rejoint le Comit� Ex�cutif de cette initiative.

Les objectifs du Groupe en mati�re d�galit� entre les femmes et les hommes ont vocation � b�n�ficier � ses collaborateurs ainsi quaux diff�rents acteurs de son �cosyst�me et sarticulent autour des axes suivants :

Salari�s en situation de handicap

Depuis plus de 20 ans, Carrefour est impliqu� en faveur des personnes en situation de handicap et laccueil de ces travailleurs au sein de ses effectifs, le maintien dans lemploi des personnes d�veloppant un handicap au cours de leur carri�re et lam�nagement de leur poste de travail. Carrefour m�ne �galement une politique ambitieuse de sensibilisation et de formation sur le sujet aupr�s de lensemble de ses salari�s. Enfin, le Groupe se mobilise pour faire changer le regard sur le handicap en participant aux initiatives europ�ennes autour de lemploi. Le handicap a �t� �rig� en Grande Cause du plan strat�gique � Carrefour 2026 ï¿½.

Inclusion et �galit� des chances

Tout comme la diversit�, linclusion fait partie des engagements majeurs de Carrefour. Notre ambition est aussi de d�velopper chaque jour une culture autour de linclusion allant de pair avec une culture de lacceptation de la diff�rence. Dans tous les pays du Groupe, l�galit� des chances et la culture du respect sont promues et traduites en actions concr�tes.

Lutter contre les discriminations et le harc�lement

Carrefour a pour objectif de renforcer chaque jour sa culture inclusive et consid�re la diversit� comme une richesse pour lentreprise, un levier de performance incontournable qui sappuie sur les b�n�fices dune soci�t� multiculturelle. � ce titre le Groupe est fortement engag� contre toutes formes de discriminations ou de harc�lements.

�galit� salariale

Dans tous les pays du Groupe, les salaires, cat�goris�s pour une tr�s large majorit� dans des grilles pr��tablies, sont attribu�s en fonction de crit�res objectifs tels que les missions, le niveau de responsabilit� ou dexp�rience du collaborateur ; ils ne tiennent aucunement compte de son genre. En outre, chaque entit� du Groupe veille � ce que ses pratiques salariales effectives soient le reflet de cette politique. Conform�ment � lengagement de Carrefour pour l�galit� de r�mun�ration, 90/% des collaborateurs du Groupe sont int�gr�s � des grilles salariales garantissant une parfaite �quit� entre femmes et hommes � comp�tences et postes �quivalents. Align�e avec les exigences de la CSRD, cette approche assure la transparence et r�duit les risques de disparit�s genr�es.

P�rim�tre

Les ambitions s'inscrivent dans le p�rim�tre des entit�s int�gr�es du Groupe, tout en tenant compte des sp�cificit�s de certaines entit�s pour l'application de certains engagements ou politiques : 

Cibles li�es � la gestion des impacts n�gatifs mat�riels, � la promotion des impacts positifs et la gestion des risques et opportunit�s mat�riels [S1-5]

Depuis 2021, lindice RSE et transition alimentaire suit la progression de la f�minisation du top management du Groupe avec lobjectif de porter � 35/% la part des femmes parmi les directeurs ex�cutifs du groupe dici fin 2025 (C200). Cette population correspond au top 200 du Groupe et porte sur les niveaux de management les plus visibles de lentreprise, notamment les Comex des pays.

Carrefour fait du handicap la grande cause de son plan strat�gique 2026 et sest fix� lobjectif demployer au moins 15/000/collaborateurs en situation de handicap dici 2026. 

 

Cibles

Tableau 1 : cibles relatives � la diversit� et linclusion

Th�me

Cible

Ann�e cible

P�rim�tre

Valeur de r�f�rence

Ann�e de r�f�rence

Egalit� entre les femmes et les hommes

35 % de part des femmes dirigeantes (top 200)

2025

100 % du p�rim�tre int�gr�

22 %

2020

Salari�s en situation de handicap

15 000 salari�s en situation de handicap dans le Groupe

2026

100 % du p�rim�tre int�gr�

10 902

2021

 

 Ces cibles ont donn� lieu � la d�finition dune trajectoire par ann�e suivie au niveau du Groupe pour le C200 et de chaque pays pour le handicap.

M�thodologie

Cr�� en janvier 2021, le C200 regroupe les postes ayant un impact majeur sur la d�termination de la strat�gie du groupe - cette communaut� rassemble un peu moins de 200 personnes ayant le statut de Directeur Ex�cutif ; elle a �t� d�finie au terme dune �valuation tenant compte du p�rim�tre � g�rer (CA, effectifs, g�ographie&) et de 7 crit�res principaux (connaissance de lactivit�, leadership, nature et �tendue de limpact, aptitudes relationnelles&). La f�minisation du C200 est mesur�e en fin de p�riode. 

Lobjectif de salari�s en situation de handicap retient le nombre de collaborateurs reconnus comme handicap�s, pr�sents � la fin de la p�riode de r�f�rence. Le handicap dun collaborateur est d�termin� par la l�gislation en vigueur dans chacun des pays. Si aucune d�finition nest retenue dans le pays, sera consid�r� comme travailleur handicap� toute personne �/dont les perspectives de trouver et de conserver un emploi convenable sont sensiblement r�duites � la suite d'un handicap physique, sensoriel, intellectuel ou mental d�ment reconnu/�. (Cf. article 159 de la convention de l'Organisation Internationale du Travail). Chaque personne handicap�e compte pour �/un/�, peu importe le taux de handicap, l�ge ou la dur�e hebdomadaire contractuelle pr�vue dans son contrat de travail. Lobjectif retient �galement les travailleurs reconnus comme handicap�s mis � disposition par un tiers sous-traitant sp�cialis� dans lacc�s � lemploi des personnes en situation de handicap et travaillant dans les �tablissements du groupe. 

2.1.3.1.3.2Indicateurs et performance

Actions concernant les impacts mat�riels sur le personnel de lentreprise, approches visant � g�rer les risques mat�riels et � saisir les opportunit�s mat�rielles concernant le personnel de lentreprise, et efficacit� de ces actions [S1-4] 

Indicateurs de diversit� [S1-9]

Tableau 2 : indicateurs de diversit�

Indicateur

Unit�

2024

2023

Variation

Cible  unit�

Taux de couverture

Exclusions

Part des femmes dirigeantes (C200*)

%

28

28,8

(0,8) pts

35 % dici fin 2025

100 % du p�rim�tre int�gr�

-

Nombre de femme dirigeantes

(C200*)

Nbr

45

46

(2,17) %

-

100 % du p�rim�tre int�gr�

-

Nombre dhommes dirigeants

(C200*)

Nbr

116

114

1,75 %

-

100 % du p�rim�tre int�gr�

-

Part des femmes dans les nominations � des postes cl�s

%

31,2

28 

3,2 pts

-

100 % du p�rim�tre int�gr�

-

Part des femmes au conseil dadministration

%

46

46

0 pts

-

100 % du p�rim�tre int�gr�

-

Part des femmes au Comit� Ex�cutif Groupe

%

29

30,8

(1,8) pts

-

100 % du p�rim�tre int�gr�

-

Part des effectifs ayant moins de 30 ans

%

30,5

32,9

(2,9) pts

-

100 % du p�rim�tre int�gr�

-

Part des effectifs ayant entre 30 et 50 ans

%

47,1

46,4

0,7 pts

-

100 % du p�rim�tre int�gr�

-

Part des effectifs ayant plus de 50 ans

%

22,3

20,7

1,5 pts

-

100 % du p�rim�tre int�gr�

-

Pourcentage de salari�s d�clar�s en situation de handicap

%

4,4

4,3

0,1 pts

-

100 % du p�rim�tre int�gr�

-

Nombre de salari�s en situation de handicap dans le Groupe

Nbr

14 201

13 358

6.31 %

15 000 en 2026

100 % du p�rim�tre int�gr�

-

* Le C200 du Groupe est compos� des directeurs ex�cutifs. 

 

Commentaire de performance

En 2024, Carrefour compte 14 201 personnes en situation de handicap dans ses effectifs, en avance sur la trajectoire d�finie lors de l�laboration du plan strat�gique. Elle tient compte de leffet des cessions et des acquisitions, notamment la session de Taiwan en 2023 et lacquisition de Cora et Match en 2024. 

La politique diversit� et inclusion mise en Suvre a permis � Carrefour la f�minisation du management en 2024. A la fin de lann�e 2024, le Comit� Ex�cutif Groupe se composait de 14/membres dont 4 femmes (soit un pourcentage de 29/% en 2024 par rapport � 7/% en 2017). Le Conseil dAdministration comporte 46/% de femmes. La part des femmes dans le C200 a l�g�rement baiss� en 2024, � rebours des objectifs du groupe et malgr� les actions mises en oeuvre ; des actions de d�veloppement des hauts potentiels f�minins sont en place pour favoriser l�mergence de profils de dirigeantes en interne - avec notamment une Talent Factory paritaire - et une attention forte est pr�t�e � la question de l�quilibre femmes - hommes lors de recrutements externes mais les derniers mouvements au sein du C200 nont pas permis de poursuivre lam�lioration r�alis�e depuis quatre ans (22,2/% de femmes dans le C200 en 2020). 

Les donn�es relatives aux incidents de discrimination, y compris le harc�lement, aux plaintes d�pos�es, ainsi quaux montants des amendes, p�nalit�s et indemnit�s associ�es, sont d�taill�es dans la section �/Garantir le respect des droits humains et des droits du travail/� (voir section 2.1.3.1.7.).

2.1.3.1.3.3Plans dactions

Carrefour sest engag� tr�s t�t dans la promotion de la diversit� en signant, d�s 2004, la Charte de la diversit� pour donner � tous et dans tous les pays les m�mes chances pour int�grer et �voluer au sein de son organisation. 

Afin de porter ces engagements au plus haut niveau de lentreprise, une Direction de lengagement a �t� �tablie et int�gr�e au niveau du Comit� Ex�cutif du groupe depuis 2022. Elle pilote et suit lensemble des politiques d�galit� des chances et diversit� pour le Groupe Carrefour. 

Gender Equality European & International Standard (GEEIS)

Depuis plusieurs ann�es, Carrefour sest engag� dans une d�marche volontaire dam�lioration continue en mati�re d�galit� professionnelle. Cest pourquoi, en 2014 le groupe sest appuy� sur un r�f�rentiel reconnu pour avoir une assurance externe sur la mise en Suvre effective des politiques d�galit� et une visibilit� � ses actions. 

Le choix du GEEIS r�pondait au souhait davoir un unique r�f�rentiel, externe � Carrefour, auditable, et adapt� � notre pr�sence mondiale et � la diversit� de nos l�gislations sociales. Les �valuations du GEEIS, qualitatives et quantitatives, permettent de rendre des comptes de fa�on tr�s lisible aux instances de directions sur les progr�s accomplis. En 2020, conform�ment � lengagement pris en 2017, Carrefour a atteint son objectif davoir � 100 % des pays labellis�s GEEIS �. Depuis 2021, la campagne daudits de nos entit�s par rapport au r�f�rentiel GEEIS a continu� avec un maintien et /ou une progression du niveau de maturit� dans tous nos pays. En 2023 et pour la premi�re fois, Carrefour a �tendu son label au GEEIS diversit� en Italie et au Br�sil. La derni�re �valuation r�alis�e par Bureau V�ritas marque une nette progression depuis 2014 pour le Groupe, qui atteint d�sormais le niveau maximum de l�chelle de maturit� du r�f�rentiel GEEIS de 5 sur 5. 

En 2024 Carrefour Belgique a renouvel� sa certification GEEIS pour avec une am�lioration de 4 axes du 9 crit�res. Carrefour Belgique a �t� reconnu pour la promotion de politiques et la mise en Suvre de bonnes pratiques qui garantissent l�galit�, l�galit� des chances, le respect et la valorisation de la Diversit� au sein de son environnement de travail.

Egalit� femme-homme

A fin 2024, le Groupe emploie 180 540 femmes, soit 55,6/% de ses effectifs. Carrefour met un point dhonneur � permettre � lensemble des femmes, employ�es ou managers, d�voluer et prendre des responsabilit�s au sein de lentreprise. Depuis plus dune d�cennie, la repr�sentation des femmes au sein du management de lentreprise na cess� de progresser, montrant limpact de ces politiques. 

Une attention particuli�re est port�e � la mixit� des promotions des programmes de formation et de promotion interne qui existent � travers le groupe comme l'�cole des Leaders.

Pour permettre � des femmes d'acc�der aux plus hautes responsabilit�s de lentreprise, le Groupe d�veloppe des programmes de coaching individuel et de mentorat afin daugmenter le nombre de femmes parmi les hauts potentiels. La talent factory, qui r�unit et d�veloppe les talents du Groupe ayant le potentiel de devenir directeurs ex�cutifs, est paritaire fin 2024 (91 femmes sur 180 hauts potentiels). Carrefour a lanc� en 2024 le programme Women Up pour d�velopper un management plus inclusif au sein de sa Direction. Il sagit dun dispositif concernant les talents et hauts potentiels, � parit� entre les hommes et les femmes, dans les huit pays o� le Groupe est pr�sent. Ce programme vise � renforcer l'inclusion comme un pilier central des pratiques manag�riales quotidiennes, gr�ce aux techniques de sciences cognitives. En Espagne, Carrefour sest associ� � un programme de coaching innovant destin� aux collaboratrices � haut potentiel. Lobjectif est de leur apprendre � mieux se conna�tre et de les encourager � relever de nouveaux d�fis. Des comit�s carri�res sp�cifiques se tiennent notamment en Belgique pour acc�l�rer la promotion et la visibilit� des femmes. Le programme Carrefour Ellas en Argentine vise � promouvoir l�galit� des chances en accompagnant des femmes occupant des postes de direction. La premi�re �dition du programme �tait compos�e de 19 femmes managers, une seconde �dition est en pr�paration. 

Le Groupe offre �galement la possibilit� � ses collaborateurs de nombreuses occasions de networking et d�change de bonnes pratiques autour de ce sujet, notamment dans le cadre de son partenariat LEAD Network, un r�seau professionnel europ�en d�di� � l�galit� entre les hommes et les femmes sp�cifique au secteur de la grande distribution et lindustrie des biens de consommation. De nombreuses actions ont �t� men�es autour de ce dispositif dans les pays, tels que laccueil dun �v�nement du chapitre France au si�ge de Carrefour pour promouvoir la mixit� des m�tiers ainsi que le lancement dun chapitre LEAD en Roumanie autour du d�passement des pr�jug�s. De plus, une s�lection de collaborateurs, dont des graduates et graduates alumnis ont �galement eu loccasion de participer � des programmes de formations d�di�s au leadership inclusif, du mentorat inter-entreprises et de rendre � l�v�nement annuel du LEAD Network.

A loccasion de la Journ�e Internationale des droits des femmes en mars 2023, la France a lanc� le r�seau interne #UnEgalUne. Cette communaut�, 100/% digitale et accessible � tous les collaborateurs de Carrefour France, est d�di�e � l�galit� entre les femmes et les hommes. Elle offre un espace aux membres pour sinformer, sinspirer de r�les mod�les, participer � des �v�nements et prendre la parole sur les sujets qui les int�ressent.

Pour aller plus loin sur la voie vers l�galit� femmes-hommes, la Direction de Carrefour a sign� en 2020, avec les Organisations Syndicales, un nouvel accord sur l�galit� professionnelle portant sur tout le p�rim�tre France, dont lobjectif est de faciliter l�volution professionnelle des femmes, qui conservent un r�le central au sein de la cellule familiale, et de permettre aux hommes de mieux simpliquer dans leur r�le familial, sans pr�jug� ni crainte pour leur �volution professionnelle. Cet accord pr�voit des actions concr�tes pour garantir � tous les m�mes chances d�voluer au sein du Groupe. Il sorganise autour des th�mes principaux du recrutement, de la formation, de la promotion professionnelle, des r�mun�rations effectives, des conditions de travail et de larticulation entre la vie professionnelle et la vie personnelle, pour lesquels le Groupe et les organisations syndicales souhaitent d�finir des objectifs et engager des actions concr�tes. Sur le th�me de l�quilibre des temps de vie des collaborateurs, cet accord pr�voit notamment laccompagnement des femmes souhaitant allaiter avec la possibilit� de b�n�ficier des plages horaires d�di�es, 

Sur les �carts de r�mun�ration, la part des salaires d�termin�s par des grilles permettant dassurer que les diff�rences de r�mun�ration sont uniquement bas�es sur des �l�ments objectifs, limite le risque din�galit�. Pour le reste des effectifs, des indicateurs font lobjet de suivis et danalyses de mani�re r�guli�re dans les pays du Groupe afin de garantir l�quit� de salaires entre les femmes et les hommes occupant des postes similaires. Laccord contient un dispositif de contr�le � deux niveaux :

collectif : lors des N�gociations annuelles obligatoires (NAO), une enveloppe sp�cifique, dite enveloppe �/booster �galit�/�, est d�termin�e au niveau de chaque direction pour corriger les diff�rences de r�mun�rations entre les femmes et les hommes par des r�gularisations individuelles  

individuel : en dehors des NAO, lentit� juridique � laquelle appartient le salari� ou la salari�e demeure responsable du respect du principe d�galit� femmes-hommes en mati�re de salaire et les demandes de r�gularisation doivent �tre instruites et trait�es au sein de lentit�. � d�faut, la commission paritaire nationale de suivi de laccord peut �tre saisie. 

D�marches de recrutement, dint�gration et de maintien dans lemploi en faveur des personnes en situation de handicap

Personnes en situation de handicap  [S1-12] 

Le Handicap a �t� retenu comme la Grande Cause du plan Carrefour 2026. Cette grande cause �rige linclusion des personnes en situation de handicap en priorit� strat�gique du Groupe, tant pour les salari�s que pour les clients. 

Le premier accord portant sur lemploi de personnel en situation de handicap a �t� sign� en 1999 au sein des hypermarch�s fran�ais et a depuis �t� renouvel� � huit reprises et �tendu. Il a pour objectif de s�curiser les parcours professionnels et de maintenir dans lemploi les personnes en difficult� de sant� au travail. Des R�f�rents Handicap sont nomm�s au sein de chaque format pour permettre un accompagnement au plus pr�s de ces collaborateurs. Un Manifeste Inclusion port� par le Minist�re des solidarit�s et de la sant� fran�ais a �t� sign� en 2019 et comprend dix engagements concrets en vue de faciliter lemployabilit� des personnes en situation de handicap.

En France, lIncluLine, un service propos� aux collaborateurs pour r�pondre � toutes les questions autour du Handicap et de la Reconnaissance en Qualit� de Travailleurs en situation de Handicap, a �t� lanc� au dernier trimestre 2023. Des dispositifs sp�cifiques � nos collaborateurs sourds et malentendants sont �galement mis en Suvre.

En Espagne, en octobre 2023, un forum de lemploi a �t� organis� en collaboration avec lAgence pour lemploi de la mairie de Madrid et 10/organisations travaillant avec des groupes vuln�rables, notamment des personnes en situation de handicap.

laction de carrefour pour changer le regard sur le handicap

En 2024, Carrefour a d�velopp� ses actions de sensibilisation en participant activement, une fois de plus, � la Semaine europ�enne pour lemploi des personnes en situation de handicap, organis�e depuis 25/ans par lAssociation pour linsertion sociale et professionnelle des personnes handicap�es (ADAPT), sur les p�rim�tres de la France, de lEspagne et de la Belgique. Pour sensibiliser toutes ses �quipes au handicap, Carrefour a particip� � linitiative Duo day, un dispositif qui permet � un demandeur demploi en situation de handicap de passer une journ�e aux c�t�s dun salari� Carrefour et de d�couvrir son m�tier.

En Espagne, le programme INCLUYE a pour objectif de promouvoir linclusion et la visibilit� des collaborateurs en situation de handicap par le biais de r�unions, de tuteurs et dactions par les services de ressources humaines ainsi que les collaborateurs eux-m�mes. Un dispositif permet �galement � des volontaires de Carrefour de dispenser des formations � destination des personnes vivant avec un handicap intellectuel.

Carrefour Argentine, en collaboration avec la Croix Rouge, a diffus� une vid�o de formation � la langue des signes � destination des collaborateurs des lignes de caisses dans ses magasins.

Inclusion pour tous

Actions en faveur des jeunes : Carrefour est engag� depuis des ann�es dans une d�marche active de recrutement et de formation des jeunes. A la fin de lann�e 2020, lengagement avait �t� pris lors de la crise sanitaire de recruter 15 000 jeunes, dont 50/% issus des Quartiers Prioritaires de la politiques de la Ville (QPV) et daccueillir 3 000 stagiaires de 3e issus d�tablissements en zone d�ducation prioritaire. Plus de 18 000 jeunes issus des QPV ont sign� un contrat dans le Groupe en 2023. Les partenariats conclus avec des associations sp�cialis�es du secteur, comme Sport dans la Ville, permettent � Carrefour de soutenir lemploi des jeunes issus des quartiers populaires au moyen de dons financiers ou de s�ances de pr�sentation des m�tiers du Groupe et de coaching. En 2024, le Groupe sest associ� au Minist�re de l'�ducation nationale pour proposer des stages de 3e, initiative �largie depuis cette ann�e aux �l�ves de 2de, b�n�ficiant ainsi � 1/000 �l�ves.

Actions pour soutenir la diversit� chez Carrefour : dans le cadre de son plan strat�gique 2026, le Groupe a r�affirm� limportance de l�galit� des chances, de la diversit� et de lascension sociale.

Pour favoriser lacc�s � nos opportunit�s � tous les talents, Carrefour a nou� de nombreux partenariats nationaux et territoriaux avec les acteurs associatifs et institutionnels de lemploi et de linsertion. Depuis 2022, Carrefour est signataire de la Charte de lAutre Cercle et sengage � renforcer linclusion et la visibilit� des personnes LGBT+ de Carrefour � travers quatre axes dactions :

la cr�ation dun environnement de travail bienveillant et inclusif pour les collaborateurs LGBT+ de Carrefour ;

le respect de l�galit� de droit et de traitement pour tous les collaborateurs, quelles que soient leur orientation sexuelle ou leur identit� de genre ;

laccompagnement des collaborateurs victimes de propos ou actes discriminatoires ; 

l�valuation des avanc�es et le partage de bonnes pratiques avec les autres signataires de la Charte.

Les initiatives en faveur de la diversit� et de linclusion sillustrent �galement par des actions locales, par pays.

les actions de carrefour pour favoriser la diversit� dorigine au sein de ses �quipes

Les magasins et entit�s Carrefour agissent au quotidien pour favoriser la diversit� au sein de leurs �quipes, et repr�sentent ainsi la diversit� de la soci�t�, de leur environnement, de leurs clients, pour mieux les comprendre et anticiper leurs besoins. Soucieux de d�velopper une culture de confiance et dint�grit� � tous les niveaux de lentreprise et avec lensemble de ses partenaires, le Groupe a int�gr� cette ouverture � la diversit� dans son Code �thique.

En 2023, Carrefour a men� en France � titre de pilote une vaste �tude aupr�s de lensemble de ses collaborateurs. Cette enqu�te, totalement anonyme et fond�e sur le volontariat, a permis de mieux conna�tre la diversit� dorigine des �quipes. Cette �tude a recueilli pr�s de 20 000 r�ponses et r�v�le une perception tr�s largement positive de la diversit� dorigine au sein du Groupe:

14/% des collaborateurs Carrefour sont n�s � l�tranger : ce chiffre est sup�rieur � celui de la moyenne fran�aise (12,8/% selon lINSEE).

78/% des collaborateurs Carrefour consid�rent que les opportunit�s d�volution et de progression au sein du Groupe sont �quivalentes, quelle que soit lorigine des salari�s.

Cette �tude a �galement permis didentifier deux axes dam�lioration : 

renforcer la diversit� dorigine pour les postes de managers : alors que 12/% de lensemble des collaborateurs Carrefour sont managers, seuls 9/% des collaborateurs issus de la diversit� dorigine sont managers ;

prendre en compte la situation sp�cifique des femmes issues de la diversit� dorigine, qui sont confront�es � un double plafond de verre, li� � leur sexe et � la diversit� dorigine.

Pour r�pondre � ces enjeux, Carrefour a lanc� un Plan daction articul� autour de quatre piliers :

former les collaborateurs en France � la non-discrimination et � la lutte contre les biais inconscients : en 2024, plus de 50/000/collaborateurs ont �t� form�s;

constituer une communaut� de r�les mod�les, qui t�moigneront de leur parcours en interne comme en externe et permettront de faire �merger des discours qui donnent confiance en soi ;

recruter davantage de candidats issus de la diversit� dorigine, dune part en allant � la rencontre de candidats dans des universit�s aupr�s desquelles le Groupe n�tait pas pr�sent jusquici, dautre part, en lan�ant un partenariat in�dit dans le secteur de la distribution avec lassociation Les D�termin�s, afin didentifier des profils issus de la diversit� dorigine sur des postes en magasin ; 

promouvoir davantage de collaborateurs issus de la diversit�, gr�ce notamment � un partenariat avec Le Club du 21�me Si�cle pour mentorer des collaboratrices Carrefour. Chaque membre du Comit� Ex�cutif de Carrefour a accompagn� en 2024 un collaborateur du Groupe pour laider � briser le plafond de verre.

L�tude IPSOS r�alis�e aupr�s de lensemble des collaborateurs Carrefour en France sera renouvel�e en 2026, afin de mesurer les progr�s accomplis.

Au Br�sil, Carrefour a rejoint le mouvement Z�ro racisme de luniversit� Zumbi dos Palmares et a annonc� la cr�ation dun comit� ex�cutif antiraciste.

les actions de carrefour pour lutter contre le harc�lement et les violences

Les diff�rents pays du Groupe sengagent �galement � lutter contre le harc�lement sexuel et les agissements sexistes au quotidien. A loccasion de la Journ�e internationale des droits des femmes, des actions de sensibilisation sont mises en Suvre pour les salari�s.

Au Br�sil, des communications internes visant � promouvoir la r�flexion sur les comportements sexistes et � changer les mentalit�s ont �t� d�ploy�es. Le Groupe a notamment particip� � laction en faveur de lemployabilit� pendant la Journ�e de la Femme organis�e par le Secr�tariat de la Femme du Syndicat de S�o Paulo.

En France, des r�f�rents harc�lement sexuel et agissements sexistes (300 r�f�rents membres du CSE et 300/r�f�rents salari�s) ont �t� nomm�s depuis 2019. Une proc�dure interne permettant de traiter les signalements de faits susceptibles d�tre constitutifs de harc�lement sexuel ou dagissement sexiste a �galement �t� mise en place. En 2020, les r�f�rents harc�lement sexuel et agissements sexistes ont �t� form�s pour sapproprier les d�finitions des textes r�glementaires (sexisme, harc�lement), d�tecter les situations � risque et identifier les moyens de pr�vention. Un kit daide aux actions de sensibilisation leur a �t� remis. Des modules e-learning managers et collaborateurs de sensibilisation au sexisme et au harc�lement ont �galement �t� mis en place. 

2.1.3.1.4Garantir des salaires d�cents pour les employ�s

Salaires d�cents [S1-10]

2.1.3.1.4.1Politiques et cibles
Politiques concernant le personnel de lentreprise [S1-1]

L'ambition du Groupe est de fournir � ses employ�s une r�mun�ration �quitable et ad�quate, afin de permettre aux salari�s de satisfaire � leurs besoins fondamentaux. Cette ambition est notamment pr�sente dans le programme international � Act For Change � et son engagement � Grandir et avancer ensemble �. 

Carrefour sengage � garantir que tous ses salari�s re�oivent un salaire ad�quat, conforme aux normes internationales telles que celles d�finies par l'ONU et la directive (UE) 2022/2464. En garantissant des salaires ad�quats � tous ses employ�s, Carrefour contribue � la satisfaction des attentes des parties prenantes.

La r�duction des �carts de r�mun�ration entre les hommes et les femmes constitue aussi un enjeu central en mati�re d�quit� et de durabilit� sociale. En identifiant les �carts de r�mun�ration sur lensemble de ses salari�s, Carrefour peut mettre en Suvre les actions concr�tes d�taill�es dans le chapitre pr�c�dent sur l�galit� femmes-hommes, notamment en mati�re de r�mun�ration. 

P�rim�tre

Les ambitions en mati�re de r�mun�ration du Groupe Carrefour sont applicables � lensemble de ses pays dimplantation et � lensemble de ses salari�s et int�rimaires. 

Cibles li�es � la gestion des impacts n�gatifs mat�riels, � la promotion des impacts positifs et � la gestion des risques et opportunit�s mat�riels  [S1-5] 

A ce jour, Carrefour na pas formalis� de cible chiffr�e publique sur cette th�matique. Le Groupe a choisi de conduire une �tude pour �valuer la situation dans chacun des pays o� le groupe op�re.

M�thodologie

Une �tude a �t� men�e pour v�rifier si les pays dimplantation du groupe se conforment � une norme comme la directive 2022/2041, qui garantit que les salaires minimum l�gaux nationaux ou de branche sont dun niveau consid�r� comme ad�quat au sens de la directive. Dans ces pays, Carrefour sest assur� que le salaire le plus bas de ses grilles salariales respecte ces minima interprofessionnels ou de branche ad�quats.  

Dans les pays non couverts par une norme relative au salaire ad�quat, un audit interne a �t� men� afin d�valuer les �carts entre les salaires pratiqu�s et les seuils d�finis par les standards internationaux. 

D�termination des salaires les plus bas

Carrefour a mis en place une m�thodologie pour d�terminer les salaires les plus bas parmi ses employ�s dans chaque pays � l'�chelle mondiale. Cette approche inclut la collecte des donn�es salariales de base ainsi que des �l�ments de r�mun�ration fixes suppl�mentaires garantis, tels que les indemnit�s de transport. Les donn�es ont �t� collect�es entre le mois de septembre 2024 et le mois de novembre 2024 , et lensemble des r�mun�rations annuelles garanties ont �t� prises en compte pour assurer une comparaison pr�cise. Carrefour a inclus dans son p�rim�tre tous les employ�s � temps plein et � temps partiel, en effectuant les ajustements n�cessaires pour les nouveaux arrivants en annualisant les r�mun�rations exprim�es en �quivalent temps plein. Les stagiaires, les apprentis et les travailleurs sous-traitants ont �t� exclus de cette analyse, permettant ainsi de se concentrer sur les effectifs b�n�ficiant de contrats standards.

Fiabilit� des donn�es 

Afin d'assurer la qualit� et la pr�cision des donn�es et assurer une approche coh�rente entre pays et r�gion, Carrefour a v�rifi� la localisation des employ�s, l'utilisation d'une devise coh�rente et la pr�sentation des salaires en montants bruts. En cas d'incertitudes, des questions sp�cifiques ont �t� pos�es aux pays concern�s pour v�rifier l'exactitude des donn�es. En parall�le, les r�sultats de l'analyse comparative ont �t� discut�s lors de r�unions entre Carrefour et un tiers, WTW. L�quipe centrale Carrefour a �galement fait le lien avec les repr�sentants RH locaux qui ont pu valider les donn�es et aborder les points n�cessitant un examen plus approfondi. Cette collaboration a permis de garantir que les donn�es utilis�es pour effectuer les comparaisons de salaires �taient non seulement exactes mais aussi repr�sentatives des pratiques du march� dans chaque r�gion.

Choix du salaire de r�f�rence et comparaison avec les standards 

Pour comparer les salaires les plus bas aux normes de salaires ad�quats, Carrefour s'appuie sur plusieurs sources, y compris les salaires minimums l�gaux, les salaires pr�vus par les conventions collectives, et les statistiques publiques. 

Dans lEspace �conomique Europ�en (EEE), cinq pays dans lesquels Carrefour op�re ont transpos� la directive 2022/2041 qui garantit un salaire minimum national ad�quat au regard des normes internationales. Les salaires ont �t� compar�s au salaire minimum national pour sassurer que les r�mun�rations de Carrefour y r�pondent syst�matiquement. En Pologne, o� la directive 2022/2041 na pas encore �t� transpos�e, le salaire minimum l�gal a �t� retenu comme r�f�rence puisquil y est sup�rieur � 60/% du salaire m�dian national et 50/% du salaire moyen national.

Pour les pays hors EEE, les comparaisons ont �t� men�es  au niveau national pour lArgentine et jusquau niveau r�gional pour le Br�sill. Les salaires minimums l�gaux nationaux, r�gionaux ou conventionnels applicables aux salaires de lentreprise ont �t� �valu�s par rapport aux normes de r�mun�ration ad�quate (60/% du salaire m�dian et 50/% du salaire moyen du pays) pour en retenir le caract�re d�cent. 

Carrefour Argentine applique un salaire minimum li� � une convention collective. Lanalyse a montr� que les salari�s de Carrefour en Argentine per�oivent un salaire �gal ou sup�rieur � la convention collective qui leur est applicable (secteurs bancaire et distribution).

Carrefour Br�sil applique un salaire minimum li� � une convention collective propre � Carrefour, laquelle prend en compte un salaire minimum national. Lanalyse a montr� que les salari�s de Carrefour au Br�sil per�oivent un salaire �gal ou sup�rieur � la convention collective qui leur est applicable. 

 

2.1.3.1.4.2Indicateurs et performances

Indicateurs

Tableau 1 : indicateurs relatifs aux salaires d�cents

Indicateur

2024

2023

Variation

Cible (+unit�)

Taux de couverture

Exclusions

Part des salari�s couverts par la directive 2022/2041 [EEA]

5

0

5

NA

100 %

-

Part des salari�s hors EEE couverts par une convention collective

2

2

-

NA

100 %

Global sourcing exclu de l�tude (0,1/% des salari�s du groupe)

Part des salari�s couverts par une norme internationale (60 % m�diane - 50 % moyenne)

1

1

-

NA

100 %

-

Ecart de r�mun�ration femmes-hommes

16,8 %

-

-

-

100 % du p�rim�tre int�gr�

-

Ratio r�mun�ration moyenne des salari�s

50

51

-

-

Voir pr�cisions m�thodologiques ci-dessous

Ratio r�mun�ration m�dianne des salari�s

78

89

-

-

 

Sp�cificit�s m�thodologiques : pr�cisions et limites

Afin de mesurer les �carts de r�mun�ration femmes-hommes :  afin de mesurer les �carts de r�mun�ration entre les femmes et les hommes, la r�mun�ration brute annuelle a �t� divis�e par le cumul des heures pay�es afin dobtenir un taux horaire comparable exprim� en �quivalent temps plein. Le calcul a �t� effectu� pour chaque pays, puis cnosolid� au niveau du Groupe en tenant compte de la pond�ration des effectifs moyens de chaque pays. 

L'�cart de r�mun�ration mesure la diff�rence moyenne entre les salaires des femmes et des hommes de fa�on globale, la comparaison � structure de postes �quivalentes pourrait contribuer � une mesure plus pr�cise des �carts.

Ration r�mun�ration : le tableau cidessus pr�sente les informations sur les ratios d�quit� bas�s sur la r�mun�ration moyenne et la r�mun�ration m�diane des salari�s. Les modalit�s du calcul ont �t� d�finies en prenant en compte les Lignes directrices sur les multiples de r�mun�ration de lAFEPMEDEF. Le p�rim�tre pris en consid�ration pour lanalyse a �t� �tendu aux salari�s de Carrefour Management travaillant au si�ge du Groupe en France.

commentaire de performance

Lanalyse confirme que lensemble des employ�s Carrefour a b�n�fici� dun salaire ad�quat en 2024. Lessentiel des postes �tant pay�s sur la base dune grille d�terministe, qui nautorise aucun �cart entre les hommes et les femmes � poste et temps de travail �quivalents, l�cart de r�mun�ration refl�te surtout les diff�rences de postes occup�s. Les actions correctrices visent n�anmoins � r�sorber les �carts restant � poste �quivalent (enveloppes booster&) 

2.1.3.1.4.3Plans dactions et ressources

Tout au long de la p�riode d'inflation, Carrefour a r�ussi � maintenir un dialogue social constructif sur la question des r�mun�rations. Ce dialogue a permis de maintenir, voire daugmenter le pouvoir dachat des salari�s tout en pr�servant l�quilibre entre exigences de comp�titivit� dans un secteur en pleine mutation et marque concr�te de reconnaissance pour lengagement des �quipes au quotidien. Ces accords ont permis de revaloriser les r�mun�rations minimales de lentreprise pour les maintenir � un niveau sup�rieur ou �gal � des salaires minimum tr�s dynamiques - souvent index�s sur les niveaux des prix. 

2.1.3.1.5Garantir la sant� et la s�curit� des travailleurs
2.1.3.1.5.1Politiques et cibles
Politiques concernant le personnel de lentreprise [S1-1] 

Le Groupe veille � offrir � ses �quipes un environnement s�curis�, � favoriser la sant� de ses �quipes, tant physique que mentale, et pr�venir les risques daccidents et de maladies professionnelles. Depuis 2020, les �quipes locales de tous les pays int�gr�s du groupe Carrefour ont d�fini leur plan daction sur la sant�, la s�curit� et la qualit� de vie au travail et leurs objectifs. 

Selon les pays, la strat�gie de pr�vention en mati�re de sant� et de s�curit� au travail est d�finie par la Direction de la S�curit� ou des Ressources Humaines, en collaboration avec les repr�sentants locaux et le management des sites. Dautres directions contribuent �galement � la qualit� de lenvironnement de travail et � la ma�trise des risques, notamment en participant � la d�finition de nouveaux m�tiers, concepts, mobiliers, outils et technologies.
Les grandes orientations, bien que globalement uniformes, sont ajust�es et mises en Suvre localement pour r�pondre aux sp�cificit�s et besoins de chaque pays.

Evaluer les risques, au cSur de la d�marche de pr�vention

Afin de r�duire le nombre et la gravit� des accidents du travail, Carrefour place l�valuation et la pr�vention des risques au cSur du syst�me de gestion de la sant� et de la s�curit�. Lanalyse des risques a permis didentifier plusieurs objectifs : le premier objectif consiste � maintenir un haut degr� de bien-�tre physique, mental et social des salari�s, le deuxi�me de pouvoir pr�venir les risques auxquels sont expos�s les employ�s sur leur lieu de travail et ainsi les prot�ger de tous dommages et enfin, de maintenir les salari�s dans un emploi adapt� � leurs capacit�s physiologiques et psychologiques.

Enrayer les troubles musculosquelettiques

Les troubles musculosquelettiques (TMS) repr�sentent une probl�matique majeure dans le cadre de la sant� au travail. Bien quils ne soient pas directement � lorigine des accidents du travail (AT), ils peuvent r�sulter de ces derniers ou des postures de travail inadapt�es. Par ailleurs, il est important de noter que la manutention manuelle constitue la principale cause des accidents du travail en France. En revanche, plus de 86/% des TMS sont bien � lorigine des maladies professionnelles (MP).

Pour limiter les contraintes physiques et pr�venir ces troubles, Carrefour investit dans des �quipements et des outils daide � la manutention tels que des transpalettes �lectriques, des tables de mise en rayon et des d�pileurs � palettes.

Pr�venir le stress et les risques psychosociaux

La d�marche de pr�vention d�ploy�e par le groupe Carrefour vise � �valuer les principaux facteurs de risques psychosociaux et � favoriser l�laboration de plans daction adapt�s. Laccueil du public pr�sentant des risques psycho-sociaux particuliers concentr�s sur certains employ�s au contact avec la client�le (h�tes et h�tesses de caisse notamment), des mesures sp�cifiques les ciblant sont pr�vues (formations par exemple). 

Limiter les risques li�s � la p�nibilit� de nos m�tiers

Lidentification et la r�duction des risques li�s � la p�nibilit� sont essentielles pour assurer la sant� et la s�curit� des travailleurs, particuli�rement dans un contexte o� les carri�res sallongent. Parmi les mesures cl�s figurent les ajustements ergonomiques des postes de travail, la r�duction de la charge physique et lam�lioration des outils utilis�s. Ces actions visent � limiter les efforts r�p�titifs, les postures contraignantes et les risques li�s � la manutention.

Dans ce cadre, le groupe Carrefour accorde une attention particuli�re � l�volution des conditionnements fournis par ses partenaires, certains fournisseurs ayant tendance � augmenter le poids des emballages. Pour limiter au maximum le port de charges, Carrefour veille � mettre � disposition des salari�s des �quipements de manutention adapt�s, tels que des transpalettes �lectriques, des tables de mise en rayon ou des d�pileurs � palettes. Ces initiatives permettent de r�duire les contraintes physiques et de pr�server durablement la sant� des collaborateurs.

Evolutions r�centes

En 2024, Carrefour a men� un diagnostic dans ses huit pays int�gr�s pour recenser les bonnes pratiques et comparer les politiques locales et leurs r�sultats. Suite � cette �tude, une file sant� et s�curit� au travail a �t� constitu�e au niveau du groupe pour r�unir p�riodiquement les responsables des huit pays : la premi�re r�union a eu lieu en novembre 2024. Lobjectif de cette file sera de d�finir des cibles pour lexercice 2025.

En Italie, Carrefour a renouvel� lorganisation et le syst�me de gestion de la sant� et de la s�curit� pour renforcer sa strat�gie d�valuation des risques et am�liorer la formation (contenu et fr�quence) et la gestion de la sant� au travail (coh�rence dans l�valuation m�dicale, compte tenu �galement du vieillissement de la population).

P�rim�tre

Lensemble des entit�s int�gr�es du Groupe sont concern�es par la mise en place de ces politiques sur la sant�, la s�curit� et la qualit� de vie au travail. Ces politiques sappliquent � lensemble des travailleurs salari�s ou non salari�s de nos �tablissements. 

Cibles

Tableau 1 : cibles relatifs � la sant� et � la s�curit� des travailleurs 

Th�me

Cible (+unit�)

Ann�e de r�f�rence

Ann�e cible

P�rim�tre

Valeur de r�f�rence

Evolution des accidents du travail 

-10/% par rapport � lann�e N-1 (en nb daccidents avec et sans arr�ts)

2022

2026

France hors Cora et Match

-8 %

 

M�thodologie

En consid�rant les taux de fr�quence, une cible a �t� arr�t�e pour la France, qui montre des marges dam�lioration plus importantes quailleurs, pour engager r�solument le pays dans la r�duction du nombre daccidents. La cible recouvre le nombre total daccidents, avec ou sans arr�t de travail. Il est calcul� � p�rim�tre constant (comparaison du nombre daccidents du p�rim�tre N avec les accidents du m�me p�rim�tre en N-1). 

2.1.3.1.5.2Indicateurs et performances

Indicateurs de sant� et s�curit� [S1-14]

Tableau 2 : indicateurs relatifs � la sant� et � la s�curit� des travailleurs

Indicateur

N

N-1

Variation

Cible (+unit�)

Taux de couverture

Exclusions

Taux de fr�quence des accidents du travail (Nombre daccidents/millions dheures travaill�es)

16,5

31,4

(14.9) pts

-

100 %

-

Evolution des accidents du travail avec ou sans arr�t de travail

-9,98 %

-

-

-10 %

France

Reste du groupe

Pourcentage des pays ayant mis en Suvre un plan daction sur la sant�, la s�curit� et la qualit� de vie au travail

100

100

0 pts

-

100 %

-

Pourcentage des effectifs couverts par un syst�me de gestion de la sant� et de la s�curit� fond� sur des exigences l�gales et/ou des normes ou lignes directrices reconnues

100 %

-

-

-

Br�sil et Roumanie

France, Belgique, Espagne, Italie, Pologne, Argentine

Nombre de d�c�s dus � des accidents et maladies professionnelles

5

1

400 %

-

100 %

-

 

Commentaire de performance 

La France, pays qui a arr�t� une cible dam�lioration, a tenu son objectif de faire baisser de 10/% les accidents avec ou sans arr�t gr�ce � la poursuite des actions mises en place par sa direction de la sant� - s�curit� au travail (sensibilisation, formation, s�curisation des process de remont�e des cas et analyse des accidents). Dans lensemble du groupe, malgr� une baisse significative du taux de fr�quence, le nombre de d�c�s sur le lieu de travail a augment� : dans chacun de ces cas, des enqu�tes approfondies sont men�es pour identifier les causes et responsabilit�s et �laborer le cas �ch�ant des mesures correctrices.

2.1.3.1.5.3Plans dactions et ressources

Lensemble des entit�s du Groupe sont concern�es par la mise en place dun plan dactions sur la sant� et s�curit� au travail. Compte tenu des exigences r�glementaires locales fortes, ces actions sont essentiellement g�r�es au niveau de chaque pays et mises en place localement. 

Les diff�rents sites adaptent les politiques de sant� et s�curit� au travail � leurs sp�cificit�s, analysent les accidents et apportent des actions correctrices. Ces actions cl�s sont con�ues pour assurer un impact durable.

Evaluer les risques, au cSur de la d�marche de pr�vention

L�valuation d�montre que les principaux risques se trouvent en magasin et en entrep�t. En magasins, les principales causes daccident sont li�es � lutilisation doutils tranchants (trancheuses � jambon, scies � os, p�trins &). Pour la partie op�rations logistiques, les risques majeurs sont li�s � lacc�s aux quais de transbordement, la manutention dengins �lectriques ou encore les op�rations de chargement et de d�chargement des camions. Enfin une attention particuli�re est apport�e aux troubles musculosquelettiques (TMS) qui repr�sentent une part importante des maladies professionnelles.

En France, l�valuation est nourrie des analyses r�alis�es par les �quipes de pr�vention : celles-ci ont identifi�, pour une soixantaine de postes de travail, les situations dangereuses et les mesures de pr�vention � associer. Les �tablissements peuvent ainsi piloter, suivre et actualiser leurs plans dactions associ�s aux risques identifi�s.

Les �valuations initiales des risques sont compl�t�es par des audits et des �valuations p�riodiques, voire des contr�les quotidiens. A titre dillustration, la Roumanie impose sur chaque site un contr�le quotidien mat�rialis� sous forme de check-list, ainsi que des audits par an. Litalie m�ne trois audits par an; la Pologne m�ne en moyenne quatre visites par magasin chaque ann�e, le Br�sil, conform�ment � sa r�glementation, une visite par mois de chaque magasin.

Formation 

La formation de lensemble des parties prenantes de la s�curit� au travail contribue � la pr�vention des risques. La formation vise � la fois les pr�venteurs et les responsables de la s�curit� (formation des conseillers en pr�vention sur les diff�rents sites en Belgique, formation obligatoire de repr�sentants sant� s�curit� au travail en France) comme les salari�s (formation initiale avant prise de poste en Pologne, en Argentine, en Roumanie, en France, courte formation obligatoire avant toute prise de poste au Br�sil, en cas de changement de poste en Espagne, de retour daccident du travail en France&) 

Tout au long de la vie professionnelle du collaborateur, la sant� et la s�curit� au travail restent au cSur des priorit�s de formation. Au-del� des exigences r�glementaires qui permettent aux salari�s de conna�tre et de ma�triser les r�gles de s�curit� pour la conduite des engins de manutention m�canique, lutilisation en toute s�curit� des machines ou encore les moyens de lutte contre les incendies, les collaborateurs participent p�riodiquement � des sessions de formation leur permettant de mettre la pr�vention au cSur de leur activit� professionnelle. Ils b�n�ficient ainsi de formations aux gestes de premiers secours, � la pr�vention des risques li�s aux manutentions manuelles et � la pr�vention des accidents du travail. Des formations de sensibilisation aux risques psychosociaux � destination des managers ont �galement �t� propos�es.  

Sensibilisation des collaborateurs et culture de la s�curit� 

La culture de la s�curit� au travail permet dimpliquer lensemble des salari�s dans la pr�vention de ces risques. La Pologne a d�velopp� un jeu en ligne et diffuse deux webinars par an sur ce sujet. La France communique sur les 10 r�gles dor de la s�curit� par des affichages sur site. En Argentine, la m�decine du travail est fortement impliqu�e dans la d�marche. En 2024, la France a anim� des d�fis � Sant� et S�curit� � dans le cadre de la semaine de Sant� au travail et une semaine a �t� d�di�e � la S�curit� Routi�re au cours de l�t�. La France a �galement d�ploy� une campagne de communication autour des r�gles dor de la pr�vention, une r�gle par mois.

Pr�vention des troubles musculosquelettiques

Carrefour propose des solutions techniques adapt�es � lenvironnement de travail des collaborateurs et aux particularit�s de leur m�tier (profondeur de mise en rayon r�duite pour limiter les contraintes posturales, �chauffement avant la prise de poste, mise en place de dispositifs de pr�hension m�canique pour le levage de certaines r�f�rences, etc.). Des �tudes ergonomiques des postes de travail sont r�alis�es afin dadapter les mobiliers. Des s�ances d�veil musculaire pour pr�parer les collaborateurs avant leur prise de poste sont encourag�es. Le choix des mobiliers int�gre des �tudes ergonomiques pour pr�venir et limiter les postures contraignantes.

Pr�vention du stress et des risques psychosociaux

De nombreuses actions sont men�es localement, � linitiative des diff�rents pays ou entit�s : formation � la gestion du stress, dispositifs d�coute et daccompagnement psychologique gratuit � distance, etc. 

Les risques psychosociaux font lobjet dapproches d�valuation ad hoc : lEspagne suit une m�thode d�valuation des RPS d�velopp�e par lInstitut National de S�curit� et de la Sant� au Travail. La France utilise une plateforme digitale, Wittyfit, �labor�e en partenariat avec les experts en sant� au travail du CHU de Clermont-Ferrand et des chercheurs en sciences humaines du CNRS, qui ont suivi un protocole de recherche valid� aupr�s du � Comit� de Protection des Personnes �. Cet outil est utilis� sur chaque format depuis 2022 afin didentifier les facteurs de risques psychosociaux et permettre aux collaborateurs d�tre force de propositions quant aux plans dactions � mettre en place. L�valuation des risques a couvert plus de 15 000 salari�s en 2024 et plus de 45 000 depuis la mise en place de loutil. Depuis 2015, Carrefour France est dot� dun service daccompagnement social associ� � un num�ro vert. Il vise � apporter des r�ponses adapt�es � la situation des collaborateurs. Une �quipe dassistants sociaux les accompagne dans leurs situations personnelles ou professionnelles : difficult�s financi�res, changement de situation tel que s�paration, divorce, mutation, etc. Ce dispositif compl�te le service daccompagnement psychologique en exercice depuis 2012.

Pr�server la sant� et s�curit� des salari�s temporaires sur les sites Carrefour

Afin de limiter au maximum le risque daccidents chez des int�rimaires, des investissements importants ont �t� r�alis�s en France, comme par exemple :

Audits sant� s�curit�

Des audits portant sur la sant� et la s�curit� des employ�s en magasin et en entrep�t sont men�s par le contr�le interne. Ils ont pour objectif de contr�ler lapplication des proc�dures concernant la sant� et la s�curit� au travail et lapplication des bonnes pratiques et respect des obligations r�glementaires afin de sassurer de lam�lioration des conditions de travail.

Illustration pour la France 

En 2023, les engagements pris dans lAccord Sant� ont �t� d�ploy�s sur les risques prioritaires (troubles musculosquelettiques), sur les risques routiers et sur les risques psychosociaux.

Lutilisation dEs@nt� a �t� �tendue � tous les formats et entit�s juridiques de Carrefour France en 2022. Cet outil informatique permet la gestion et la corr�lation de deux d�marches :

Es@nt� facilite la gestion administrative des accidents du travail des �tablissements par le responsable hi�rarchique ou responsable des Ressources humaines. � la suite de chaque accident du travail, les responsables en analysent les circonstances � laide de la m�thodologie danalyse 5M (Milieu, M�thode, Mat�riel. Main dSuvre, Mati�res). Ils �laborent ensuite un plan daction cibl� pour limiter, voire en supprimer les causes.

A la suite de la mise en place de la Loi Sant� en 2022, un travail de refonte du Document Unique d�valuation des Risques Professionnels a �t� men� sur lensemble des entit�s.

Pour pr�venir les troubles musculosquelettiques (TMS), � lorigine de 85/% des maladies professionnelles, des formations � la manutention manuelle sont propos�es aux collaborateurs identifi�s en France, en hypermarch�s et supermarch�s et en logistique. Lentreprise sinscrit aussi dans une d�marche approfondie d�tude ergonomique des postes de travail. Lanalyse de ces �tudes de poste permet dadapter les nouvelles conceptions des mobiliers magasins et ainsi dagir � la source pour r�duire durablement lexposition des collaborateurs aux troubles musculosquelettiques.

Dans plusieurs �tablissements de Carrefour France, des s�ances d�veil musculaire aident les collaborateurs � pr�parer et prendre conscience de leur corps avant leur prise de poste. Cette d�marche sinscrit dans une volont� de pr�vention des situations accidentelles dans les deux heures suivant la prise de poste. Elle est au service du collectif, car, au-del� des vertus de pr�paration physique, les s�ances d�veil musculaire sont des instants privil�gi�s de coh�sion d�quipe et d�coute de soi.

2.1.3.1.6Former les collaborateurs et d�velopper leurs comp�tences
2.1.3.1.6.1Politiques et cibles
Politiques concernant le personnel de lentreprise [S1-1]

Carrefour sappuie sur les comp�tences de ses 324/750 collaborateurs pour offrir les meilleurs services � ses clients : le Groupe compte plus de 300 m�tiers quil rend accessibles avec ou sans dipl�me ou exp�rience gr�ce � une capacit� reconnue de professionnalisation et de formation interne. Le d�veloppement des comp�tences et la mobilit� professionnelle constituent un pilier du mod�le social du groupe : cest un facteur dattractivit� pour lequel Carrefour est reconnu et les opportunit�s dapprentissage et de carri�re participent de lengagement des salari�s. 

Laccompagnement des collaborateurs est de la responsabilit� des directions RH qui sont aupr�s des managers pour g�rer les carri�res et le d�veloppement professionnel de leurs �quipes. En 2023, une Direction Learning & Development a par ailleurs �t� cr��e au niveau du groupe pour piloter la politique de formation � l�chelle de toute lentreprise et catalyser nos politiques en cr�ant des modules et parcours de formation pour lensemble des pays. 

Cette direction a �galement la responsabilit� de fixer les th�mes prioritaires de formation et de porter les initiatives de formation transverses, comme la formation de lensemble des salari�s au digital avec la Digital Retail Academy, ou le d�ploiement de programmes � talent ï¿½ (Ecole des Leaders pour lensemble des salari�s, Carrefour Universit� pour les cadres dirigeants et � potentiel). Ces initiatives refl�tent l'engagement de Carrefour � maintenir lemployabilit� de lensemble de ses salari�s en adaptant leurs comp�tences aux nouveaux enjeux du secteur et accompagner les salari�s qui d�montrent une capacit� � prendre plus de responsabilit�s dans leur d�veloppement.

Pour appr�cier ce potentiel et faire vivre le mod�le social de promotion interne, tr�s fort dans le secteur et au sein de lentreprise, le Groupe a introduit en 2024 la 5-box, un outil simplifi� et commun qui vise � identifier lors des comit�s carri�re les collaborateurs pr�ts � �voluer afin de r�pondre aux besoins de lorganisation et mettre en place des actions de formation et de d�veloppement pour les aider � concr�tiser leur potentiel.

L�valuation des comp�tences de savoir-�tre se fait elle aussi sur un r�f�rentiel commun : les 4/C (client, coop�ration, changement, courage), mod�le de comp�tences interne, d�finissent les comp�tences fondamentales attendues chez Carrefour quel que soit le niveau ou le m�tier du salari�. 

D�finition des plans de formation

En plus des formations r�glementaires et obligatoires, la strat�gie de formation reprend les th�matiques majeures du plan de transformation de Carrefour : le digital, la transition alimentaire (notamment sur les produits frais) et plus largement la durabilit� et la culture client. Une grande partie de la formation est d�di�e aux managers, afin de d�velopper les comp�tences requises par leur r�le, promouvoir la diffusion des bonnes pratiques de leadership et faciliter le passage de t�moin aux nouvelles g�n�rations. Enfin, des actions de formation ou de sensibilisation soutiennent la diffusion dune culture inclusive en lien avec les engagements Diversit� du groupe.  

Des campagnes annuelles permettent didentifier les besoins individuels des employ�s et du management : les besoins de formation sont collect�s lors des entretiens annuels et remont�s par le management lors des Comit�s carri�re. Leur consolidation permet d�tablir les plans de formation d�ploy�s au cours de lann�e suivante dans la limite des budgets de formation. Ces plans sont ajust�s et compl�t�s au cours de lann�e en fonction de souhaits remont�s par les lignes manag�riales ou les employ�s.

La culture de transmission des savoirs de lentreprise favorise �galement, en plus des processus formels et structur�s de formation, l�change et le partage. Une partie de la mont�e en comp�tence des collaborateurs est r�alis�e par laccompagnement manag�rial ou le d�veloppement entre pairs.

La formation interne au service de la promotion interne et lEcole des Leaders

Lascension sociale par le travail est une valeur qui a port� le d�veloppement de Carrefour et assur� sa coh�sion depuis sa cr�ation. En 2024, un nouveau manager sur deux du Groupe a commenc� sa carri�re en tant quemploy� avant de b�n�ficier de la promotion interne. 

LEcole des Leaders a �t� cr��e pour soutenir cette politique. Acc�l�rant la promotion interne et lacc�s � des fonctions dencadrement, lEcole des Leaders offre � ses b�n�ficiaires, collaborateurs d�tect�s � potentiel, lopportunit� d�voluer vers des postes danimateur d�quipe ou dencadrement � lissue dun parcours de formation exigeant, souvent men� en partenariat avec une structure denseignement sup�rieur (Universit� Paris Dauphine en France). LEcole des Leaders existe d�sormais dans les 8 pays du Groupe et a permis de former 8/374/salari�s entre 2019 et 2024. Le plan strat�gique a pr�vu den former 5/000 suppl�mentaires dici � 2026 - 2/800 lont �t� en 2024. Ce programme constitue un des principaux leviers de promotion de la diversit� et de l�galit� professionnelle chez Carrefour. 

La formation relative � la transformation digitale

La formation doit �galement contribuer � la transformation de Carrefour en une Digital Retail Company, une entreprise qui place le digital et la data au cSur de ses op�rations et de son mod�le de cr�ation de valeur. Afin de pr�parer les �quipes aux m�tiers de demain et � ces nouveaux modes de travail, Carrefour sest engag� dans le plan strat�gique Carrefour 2026 � former 100% de ses collaborateurs au digital dici 2026. Cest le r�le de la Digital Retail Academy, qui acc�l�re la mont�e en comp�tences des collaborateurs de Carrefour sur le digital. Depuis le d�but du programme 315/820 collaborateurs ont b�n�fici� de formations au digital.

Tous les pays d�veloppent des programmes ou des outils pour permettre aux collaborateurs de mieux appr�hender lenvironnement et la culture num�rique. 

La formation relative � la transition alimentaire pour tous et les produits frais

Dans chaque pays des dispositifs de formations sp�cifiques aux produits frais ont �t� mis en place. Les modules de formation li�s � la transition alimentaire sont en constante �volution pour �tre le plus en ad�quation possible avec les enjeux de la soci�t� et lambition du Groupe Carrefour.

Un accent fort est �galement plac� sur le renforcement des comp�tences autour de la transition alimentaire.

Pour la relance d'Act for Food, une initiative de formation sera d�ploy�e en France puis dans tous les pays europ�ens � partir de fin 2024. Elle porte notamment sur la connaissance des cinq engagements contenus dans la d�marche Act for Food et doit permettre aux collaborateurs dexpliquer les b�n�fices de cette d�marche aux clients. 

Les formations relatives � la culture client 

L�coute du client et lanticipation de ses besoins et de son parcours sont prioritaires pour tous les collaborateurs du Groupe Carrefour, quels que soient leurs m�tiers. Dans lunivers multicanal et dans le secteur de la grande distribution en profonde transformation, ces sujets n�cessitent un effort continu de formation et dinformation.

Lapproche client de Carrefour sarticule autour de trois grands piliers (confiance, service, proximit�) et 15/r�gles (le 555) et repose sur le suivi scrupuleux des KPIs (Key Performance Indicators), notamment le Net Promoter Score� (NPS�), outil danalyse de la satisfaction client, g�n�ralis� en 2019.

Les programmes de d�veloppement des cadres dirigeants du groupe  

Les cadres dirigeants du Groupe b�n�ficient dun suivi individuel par la Direction Talents groupe. Les besoins en formation et actions de d�veloppement professionnel sont d�termin�s lors des �valuations individuelles de d�veloppement (tests psychom�triques, etc.), puis discut�s avec chaque cadre ex�cutif. Ils sappuient sur des programmes de d�veloppement mis en place afin dacc�l�rer la transformation du Groupe.

P�rim�tre

Lensemble des entit�s int�gr�es du Groupe sont concern�es par la mise en place de ces politiques. Ces politiques sappliquent � lensemble des travailleurs salari�s. Certaines formations obligatoires sont �galement dispens�es aux travailleurs non salari�s. 

 

Cibles li�es � la gestion des impacts n�gatifs mat�riels, � la promotion des impacts positifs et � la gestion des risques et opportunit�s mat�riels [S1-5]  

Tableau 1 : cibles relatives au d�veloppement des comp�tences des collaborateurs 

Th�me

Cible (+unit�)

Ann�e cible

P�rim�tre

Valeur de r�f�rence

Ann�e de r�f�rence

D�velopper les talents

50/% des salari�s ayant acc�s � une formation dans lann�e (disposant d� minima 4 heures de formation)

2026

8 pays dans lesquels le Groupe op�re pour les magasins int�gr�s

-

-

Faire b�n�ficier lensemble des collaborateurs du Groupe de formations d�di�es au digital

2026

8 pays dans lesquels le Groupe op�re pour les magasins int�gr�s

-

-

 

+5 000 collaborateurs dipl�m�s de lEcole des Leaders

2026

ensemble des pays int�gr�s du groupe 

 

2022

 

M�thodologie

Les outils de gestion de la formation (Training Management Systems, Learning Management Systems) permettent le suivi des indicateurs de formation. Un syst�me de mesure de la satisfaction (NPS) est en place pour recueillir les retours des participants sur la m�thodologie et lefficacit� des ressources de formation. 

Les cibles ont �t� d�finies en utilisant une approche bas�e sur les besoins actuels du secteur de la grande distribution et les pr�visions futures des m�tiers. Carrefour a utilis� des donn�es internes provenant de notre analyse des comp�tences et des tendances du march� de lemploi. Les objectifs sont align�s avec les politiques nationales et internationales. 

 

2.1.3.1.6.2Indicateurs et performances
Indicateurs de formation et de d�veloppement des comp�tences [S1-13] 

Tableau 2 : indicateurs et performances relatifs � la formation et au d�veloppement des comp�tences

Indicateur

N

N-1

Variation

Cible (+unit�)

Taux de couverture

Exclusions

Part des salari�s ayant acc�s � une formation dans lann�e (disposant d� minima 4 heures de formation)

66,7 %

68,9 %

(2,2) pts

50 % - 2026

100 %

-

Dipl�m�s de lEcole des Leaders (cumul)

6 340 

3 527

2 813

+5000 en 2026

100 %

-

Commentaire des performances

Lann�e 2024 a permis un large acc�s � la formation - les deux tiers des effectifs ont b�n�fici� de plus de 4 heures dactions de formation au cours de lann�e, sous toutes leurs formes (e learning, pr�sentiel, interne ou externe), r�alisant la promesse de Grandir et avancer ensemble en apportant des comp�tences nouvelles � une tr�s large population. 

Avec sa g�n�ralisation dans lensemble des pays int�gr�s de Carrefour, notamment au Br�sil en 2023, lEcole des Leaders soutient les promotions internes partout dans le groupe ; lobjectif de 5 000 alumni sur la dur�e du plan Carrefour 2026 est d�j� largement d�pass�. Le rythme de dipl�m�s a baiss� en 2024, alors quil avait �t� particuli�rement �lev� au Br�sil en 2023 � loccasion du lancement du dispositif ; lobjectif du groupe est de garder un dimensionnement coh�rent avec le nombre annuel dopportunit�s de promotions internes. 

2.1.3.1.6.3Plans dactions et ressources
D�finition des plans de formation

Des campagnes annuelles permettent didentifier les besoins individuels des employ�s et du management : les besoins de formation sont collect�s lors des entretiens annuels et remont�s par le management lors des Comit�s carri�re. Leur consolidation permet d�tablir les plans de formation d�ploy�s au cours de lann�e suivante dans la limite des budgets de formation. Ces plans sont ajust�s et compl�t�s au cours de lann�e en fonction de souhaits remont�s par les lignes manag�riales ou les employ�s.

La culture de transmission des savoirs de lentreprise favorise �galement, en plus des processus formels et structur�s de formation, l�change et le partage. Une partie de la mont�e en comp�tence des collaborateurs est r�alis�e par laccompagnement manag�rial ou le d�veloppement entre pairs.

La formation interne au service de la promotion interne

Afin dacc�l�rer lacc�s � des fonctions dencadrement, Carrefour double les promotions de l�cole des Leaders et veille � son d�ploiement progressif dans lensemble du Groupe. Apr�s lArgentine, lEspagne, la France, la Pologne, lItalie, la Belgique, la Roumanie et le Br�sil comptent aujourdhui une �cole des Leaders. 5 000 nouveaux collaborateurs seront dipl�m�s dici 2026. En 2024, 2 800 ont �t� dipl�m�s. Ouvert � tous les volontaires, ce programme multiformat permet dacc�der � des responsabilit�s plus importantes, � lissue dun cursus souvent men� en partenariat avec une structure denseignement sup�rieur (Universit� Paris Dauphine en France) : il a pour objectif de faire �voluer des employ�s vers un poste de management, des managers vers le poste de responsable de p�le et les responsables de p�le vers le poste de directeur.

La formation relative � la transformation digitale

Tous les pays d�veloppent des programmes ou des outils pour permettre aux collaborateurs de mieux appr�hender lenvironnement et la culture num�rique. � titre dexemple, le Groupe a engag� en 2018 un partenariat avec Google et dautres grandes entreprises, qui contribue � lacc�l�ration de la culture digitale du Groupe.

Dans tous les pays o� le Groupe est pr�sent, des initiatives sont mises en place pour sensibiliser les collaborateurs � la culture num�rique. Afin de pr�parer les �quipes aux m�tiers de demain et aux nouveaux modes de travail, Carrefour s�tait engag� � former 100/% de ses collaborateurs via la Digital Retail Academy. Depuis le d�but du programme 315/820 collaborateurs ont b�n�fici� de formations, incluant les collaborateurs de si�ges, magasins et entrep�ts en France, Italie et Espagne gr�ce au serious game Tous Digital.

La formation sp�cifique au management

Les cadres dirigeants du Groupe b�n�ficient dun suivi personnalis�. Les besoins en formation et comp�tences de chacun sont d�termin�s lors des �valuations individuelles de d�veloppement (tests psychom�triques, etc.), puis discut�s avec chaque cadre ex�cutif. Dautres vecteurs de remont�es de ces besoins en formation existent : le vecteur collectif, et le vecteur individuel (lorsquun collaborateur se tourne directement vers lUniversit� de Carrefour par exemple).

Des nouveaux programmes de d�veloppement du management et plus sp�cifiquement des cadres dirigeants du Groupe ont �t� mis en place afin dacc�l�rer la transformation du Groupe tels que :

Des programmes de gestion des cadres dirigeants � destination des cadres � fort potentiel, LUniversit� Groupe propose notamment un programme de formation � destination des directeurs Haut Potentiel, intitul� NEXTGEN 1. Il vise � aider les Directeurs � Haut Potentiel � d�velopper de fortes comp�tences de leadership bas�es sur le mod�le des 4C de Carrefour. En d�veloppant un �tat desprit de croissance, les participants � ce programme deviendront les acteurs � part enti�re de leur propre d�veloppement, tout en renfor�ant leur compr�hension de nos principaux d�fis commerciaux. Une attention particuli�re est port�e sur la mixit� des promotions des dispositifs de formation qui existent � travers le Groupe en faveur de la promotion interne tel que l�cole des leaders ainsi que le programme NextGen1 dont 60/% des participants sont des femmes.

Les webinars des bonnes pratiques, une initiative internationale qui consiste � r�unir une fois par mois, des cadres dirigeants des diff�rents pays afin de partager une bonne pratique. 

Le programme Culture Manager a �t� retravaill� en 2023 et 5/000 cadres de lentreprise parmi les op�rationnels et le si�ge ont �t� form�s. Lambition de ce cursus est de former les �quipes aux trois piliers de la strat�gie Carrefour, le client la performance et le digital en sadossant aux 4C d�finis par le Groupe : le Courage, la Coop�ration, le Changement et le Client.

Favoriser l�galit� des chances gr�ce � l�cole des Leaders

Lascension sociale par le travail est une des valeurs qui ont port� le d�veloppement de Carrefour et assur� sa coh�sion depuis sa cr�ation. LEcole des Leaders a �t� cr��e pour soutenir cette politique. Acc�l�rant la promotion interne et lacc�s � des fonctions dencadrement, l�cole des Leaders offre � ses b�n�ficiaires, collaborateurs d�tect�s � potentiel, lopportunit� d�voluer vers des postes danimateur d�quipe ou dencadrement � lissue dun parcours de formation exigeant, souvent men� en partenariat avec une structure denseignement sup�rieur (Universit� Paris Dauphine en France). LEcole des Leaders existe d�sormais dans les 8 pays du Groupe et a permis de former 8 374 salari�s entre 2019 et 2024. Le plan strat�gique pr�voit den former 5 000 suppl�mentaires dici � 2026. Ce programme constitue un des principaux leviers de promotion de la diversit� et de l�galit� professionnelle chez Carrefour. 

La formation relative � la transition alimentaire pour tous et les produits frais

Dans chaque pays des dispositifs de formations sp�cifiques aux produits frais ont �t� mis en place. Au Br�sil, une formation d�di�e � la manipulation de produits frais est dispens�e dans chaque magasin, par des employ�s exp�riment�s du magasin. Les modules de formation li�s � la transition alimentaire sont en constante �volution pour �tre le plus en ad�quation possible avec les enjeux de la soci�t� et lambition du Groupe Carrefour. Ainsi, plus de 90 nouveaux modules ont �t� cr��s depuis 2023.

Un accent fort est �galement plac� sur le renforcement des comp�tences autour de la transition alimentaire. En Pologne, par exemple, des formations et des webinars sont diffus�s autour du Bio. En Espagne, des modules de e-learning d�di�s � la nutrition ont �t� int�gr�s au catalogue accessible � tous les collaborateurs pour apprendre les bases de lalimentation �quilibr�e. En Italie, une Acad�mie mise en place avec les fournisseurs permet aux apprenants de mieux conna�tre les produits et les process de production notamment en lien avec les produits de la marque Carrefour et de la gamme bio. En France, de nombreux modules e-learning sont propos�s, notamment sur la Fili�re Qualit� Carrefour, lhygi�ne & la qualit� ou encore la p�che durable. La Roumanie propose des formations qualit� & s�curit� alimentaire.

Les formations relatives � la culture client 

L�coute du client et lanticipation de ses besoins et de son parcours sont prioritaires pour tous les collaborateurs du Groupe Carrefour, quels que soient leurs m�tiers. Dans lunivers multicanal et dans le secteur de la grande distribution en profonde transformation, ces sujets n�cessitent un effort continu de formation et dinformation.

Lapproche client de Carrefour sarticule autour de trois grands piliers (confiance, service, proximit�) et repose sur le suivi scrupuleux des KPIs (Key Performance Indicators), notamment le Net Promoter Score� (NPS�), outil danalyse de la satisfaction client, g�n�ralis� en 2019. Dans cette optique, Carrefour a mis en Suvre des plans dactions afin de renforcer la polyvalence des �quipes en magasin et de r�duire le taux de rupture, ainsi que des protocoles de d�tection, de suivi et de r�solution rapide des r�clamations. Pour accompagner cette d�marche dam�lioration de la qualit� de service et de la satisfaction du client, Carrefour a mis en place une plateforme qui permet � tous les collaborateurs du Groupe (magasins int�gr�s ou si�ges) de consulter leur NPS et les verbatims associ�s.

Les donn�es relatives aux ressources sont d�taill�es dans la section � El�ments g�n�raux de m�thode RSE � (voir section 2.1.1.1.2.).

2.1.3.1.7Garantir le respect des droits humains et des droits du travail
2.1.3.1.7.1Politiques et cibles
Politiques concernant le personnel de lentreprise [S1-1] 

Carrefour reconna�t que la promotion des Droits de lHomme est fondamentale pour mener ses activit�s de mani�re responsable et dans la dur�e. Carrefour a pour objectif de les respecter pour lensemble de ses employ�s � travers le monde. Carrefour sest fix� un certain nombre dengagements concernant les Droits de lHomme en lien avec les enjeux suivants :

respect des l�gislations et des r�glementations locales, nationales ou internationales ainsi que des accords de branche en mati�re de droit du travail et de Droits de lHomme en g�n�ral et ce, dans lensemble des pays dimplantation de Carrefour, pour les entit�s propres au Groupe tout comme pour les franchis�s ;

travail des enfants : Carrefour sengage � respecter la r�gle la plus exigeante en mati�re d�ge entre les l�gislations et r�glementations locales, nationales ou internationales, les accords de branches et les Conventions 138 et 182 de lOIT :

le recrutement de personnes (salari�s et int�rimaires de Carrefour, salari�s et int�rimaires des franchises) de moins de 18/ans pour des postes comportant des travaux dangereux est strictement interdit ;

le recrutement de personnes (salari�s et int�rimaires de Carrefour, salari�s et int�rimaires des franchises) de moins de 15/ans est strictement interdit sauf d�rogation pr�vue par la Convention n�182 de lOIT ;

travail forc�, esclavage et trafic d�tres humains : Carrefour sengage � ne pas avoir recours au travail forc� ou obligatoire sous quelque forme que ce soit - conform�ment � la r�gle la plus exigeante entre les l�gislations et r�glementations locales ou r�gionales, les accords de branches et les Conventions 29 et 105 de lOIT. Toutes les formes de traite des �tres humains, directement ou par le biais de prestataires, sont strictement interdites.

Le groupe Carrefour a mis en place un ensemble de mesures visant � pr�venir et rem�dier aux �ventuelles violations des Droits de l'Homme. Le Groupe a diffus� en d�cembre 2024 son nouveau Code �thique qui a pour objectif de formaliser le cadre �thique dans lequel lensemble des collaborateurs du Groupe doivent exercer leur activit� professionnelle au quotidien.

Pour identifier les incidents, Carrefour a mis en place une ligne dalerte �thique permettant de signaler toute infraction. Ce dispositif est largement diffus� � travers plusieurs canaux, notamment le Code Ethique, des campagnes de sensibilisation locales et des formations d�di�es, afin de garantir son accessibilit� et son appropriation par lensemble des collaborateurs. Les Directions Ethique & Conformit� ainsi que S�curit� Groupe sont charg�es de mener les investigations d�coulant des signalements, ainsi que les comit�s �thiques locaux ou Groupe. Les comit�s �thiques locaux ou Groupe analysent les cas signal�s, d�cident des mesures � prendre, de la classification des incidents � lapplication de sanctions ou le d�p�t de plaintes, garantissant une prise en charge rapide et efficace. Des enqu�tes et arbitrages sont �galement men�s en cas dalerte provenant dune autorit� externe, dune mise en demeure ou dune assignation, afin de traiter toute violation potentielle de mani�re transparente et conforme � nos engagements. Pour prot�ger les personnes signalant un incident, Carrefour applique les lois en vigueur (Directive UE 2019/1937, Loi Waserman, loi 2/2023 en Espagne&). En compl�ment, la Direction Ethique & Conformit� a mis � jour en 2024 une proc�dure de recueil et de traitement des alertes qui d�crit l'ensemble du dispositif de protection.

Ces dispositifs sinscrivent dans une d�marche globale visant � pr�venir, identifier et traiter les cas de violations des Droits de lHomme, en ligne avec les exigences r�glementaires. Laccord-cadre mondial sign� avec UNI Global Union recouvre la d�fense et le respect de ces droits fondamentaux.

P�rim�tre

Le respect des Droits de lHomme vise lensemble des salari�s de Carrefour � travers le monde : le Code �thique est diffus� � lensemble des collaborateurs des pays int�gr�s et sign� par tout nouvel arrivant. Laccord-cadre sur les droits fondamentaux au travail couvre lensemble des collaborateurs des pays int�gr�s et franchis�s du Groupe.

 

Cibles li�es � la gestion des impacts n�gatifs mat�riels, � la promotion des impacts positifs et � la gestion des risques et opportunit�s mat�riels [S1-5] 

Tableau 1 : cibles relatives au respect des droits humains et des conditions de travail 

Indicateur

N

N-1

Variation

Cible (+unit�)

Taux de couverture

Exclusions

Pourcentage de collaborateur ayant re�u un accus� de r�ception dans les 7 jours sur la plateforme �thique

100 %

-

-

100 %

100 % des collaborateurs

-

 

M�thodologie

Lanc�e en 2016, la remont�e des alertes sappuie sur la plateforme dalerte �thique, accessible � lensemble des salari�s ainsi quaux tiers, et permet de signaler des comportements pr�occupants de mani�re s�curis�e et confidentielle. Les alertes peuvent �tre transmises directement via la plateforme, par t�l�phone, ou par tout autre moyen (notamment aupr�s des RH), auquel cas le destinataire sassure de les centraliser sur la plateforme �thique. Loption danonymat est disponible, offrant au d�clarant un num�ro de dossier et un mot de passe pour un suivi s�curis�.

La plateforme permet trois cat�gories de signalements : ceux dun d�clarant interne visant un autre interne, dun interne visant un externe, et dune externe visant un interne. � la r�ception de chaque alerte, le processus de traitement inclut un examen pr�liminaire, une enqu�te si n�cessaire et un suivi jusqu� la cl�ture, avec un retour dinformation au d�clarant lorsquil est possible. Ce dispositif centralis� permet de maintenir une tra�abilit� des alertes et de suivre les indicateurs cl�s contribuant ainsi � une d�tection proactive des risques et � la mise en place de mesures correctives.

Le dispositif dalerte �thique de Carrefour sint�gre dans une d�marche plus large de pr�vention, didentification et de traitement des cas de violations des Droits de lHomme. Il r�pond aux exigences r�glementaires et aux meilleures pratiques en mati�re de gouvernance dentreprise. Lensemble des collaborateurs des entit�s int�gr�es et franchis�es du Groupe est sensibilis� � cette d�marche, notamment via la diffusion et la signature du Code �thique lors de lint�gration de nouveaux arrivants. Ainsi, Carrefour r�affirme son engagement � promouvoir un environnement de travail �thique, s�curis� et conforme aux principes fondamentaux des Droits de lHomme.

2.1.3.1.7.2Indicateurs et performances

Tableau 2 : indicateurs et performances relatifs au respect des droits humains et des conditions de travail 

Indicateur

2024

2023

Variation

Cible
(+unit�)

Taux de couverture

Exclusions

Nombre dalertes remont�es par la ligne �thique

8591

5 361

60,2  %

-

100 %

-

Pourcentage dalertes ayant re�u un accus� de r�ception dans les 7 jours sur la plateforme �thique

100 %

-

-

100 %

100 %

-

Nombre total dincidents de discrimination, y compris le harc�lement

1 089

839

29,8 %

-

100 %

-

Nombre de plaintes d�pos�es par linterm�diaire de canaux permettant aux effectifs de lentreprise de faire part

de leurs pr�occupations 

328

-

-

-

100 %

-

Nombre de plaintes d�pos�es aupr�s des points de contact nationaux pour les principes directeurs de lOCDE � lintention des entreprises multinationales

0

-

-

-

100 %

-

Montant total des amendes, des p�nalit�s et de lindemnisation des dommages r�sultant des incidents et plaintes concernant les facteurs sociaux et droits de lhomme

4 816�
 (28 000R$)

18 748�
 (109 000 R$)

(74,3) %

-

100 %

-

Nombre dincidents graves en mati�re de droits de lhomme affectant les effectifs de lentreprise en cas de non respect des principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de lhomme ou des principes directeurs de lOCDE � lintention des entreprises multinationales

0

-

-

-

100 %

-

Montant total des amendes, sanctions et indemnisations r�sultant dincidents graves en mati�re de droits de lhomme affectant les effectifs de lentreprise

0�

-

-

-

100 %

-

 

Commentaire de performance

Le Groupe a tenu son engagement de recueillir et accuser r�ception des alertes avec diligence : 100% des alertes recueillies ont re�u un accus� dans les d�lais impartis - leur d�lai de traitement total d�pendant, lui, de la gravit� des faits all�gu�s.   

2.1.3.1.7.3Plans dactions et ressources

En 2023, Carrefour a mis � jour sa cartographie des risques relatifs aux Droits de lHomme sur ses op�rations propres. Le travail a permis didentifier les risques inh�rents, soit toutes les situations constitutives datteinte aux droits humains et pouvant potentiellement survenir dans les op�rations de Carrefour : lidentification de ces risques a �t� faite en tenant compte de ses grands m�tiers (distribution, logistique, ecommerce et activit�s de si�ge) et des pays o� le Groupe op�re. L�valuation des risques a permis de prioriser les risques et mis en exergue quatre risques saillants :

Carrefour met � disposition de ses employ�s en France et pour lentit� Corporate des formations en e-learning en lien avec les droits humains pour sensibiliser � ces enjeux (�galit� femme-hommes, r�glementation sociale au quotidien, etc.).

Garantir le respect des standards internationaux

Notre engagement repose sur une adh�sion stricte aux lois locales, nationales et internationales, ainsi quaux standards fix�s par les organisations internationales. Chaque implantation de Carrefour est tenue de respecter les r�gles les plus exigeantes des normes qui lui sont applicables.

Renforcer la protection des enfants

En mati�re de lutte contre le travail des enfants, Carrefour suit les principes des conventions 138 et 182 de lOrganisation internationale du travail. Concr�tement, cela signifie que nous interdisons strictement lemploi de personnes de moins de 15 ans, sauf exceptions pr�vues par les normes internationales, et de moins de 18 ans pour des postes jug�s dangereux. 

Lutter contre le travail forc�

Nous prenons des mesures fortes pour pr�venir toute forme de travail forc�, desclavage moderne et de traite des �tres humains. Nous avons int�gr� des chartes sp�cifiques dans les contrats avec nos partenaires commerciaux, �tablissant des obligations claires en mati�re de respect des droits humains. Des audits r�alis�s par des �quipes sp�cialis�es nous permettent de garantir la conformit� de nos partenaires.

Agir gr�ce � une ligne dalerte d�di�e

Pour identifier les incidents et agir rapidement, Carrefour a instaur� une ligne dalerte �thique accessible � tous. Ce dispositif garantit lanonymat des lanceurs dalerte et les prot�ge contre toute forme de repr�sailles. Chaque signalement est analys� par les comit�s �thiques locaux ou globaux.

Sappuyer sur des partenariats globaux pour renforcer limpact de carrefour

Laccord-cadre mondial sign� avec UNI Global Union constitue un pilier essentiel pour garantir le respect des droits fondamentaux des employ�s au sein du Groupe. Il formalise notre engagement � offrir des conditions de travail d�centes, � prot�ger les droits syndicaux et � instaurer un dialogue social constructif. Gr�ce � cette collaboration, nous avons renforc� notre capacit� � identifier et � r�soudre les probl�matiques locales tout en alignant nos actions avec les meilleures pratiques internationales. Laccord pr�voit une proc�dure descalade en cas de suspicion dinfraction aux principes vis�s par laccord dans une implantation de Carrefour pour permettre au groupe den avoir connaissance, investiguer et prendre les mesures appropri�es. 

Les donn�es relatives aux ressources sont d�taill�es dans la section � El�ments g�n�raux de m�thode RSE � (voir section 2.1.1.1.2.).

 

2.1.3.2Travailleurs de la cha�ne de valeur [ESRS S2]

2.1.3.2.1Introduction des enjeux pour Carrefour
2.1.3.2.1.1Contexte et enjeux

Distributeur de dimension internationale, Carrefour sapprovisionne aupr�s de nombreux fournisseurs partout dans le monde et a mis en place un ensemble de textes applicables � ses partenaires. La Charte Ethique Fournisseurs repose notamment sur la continuit� du respect et de la promotion par Carrefour : 

La charte pour la protection des droits humains engage � respecter les normes internationales en mati�re de droits du travail, la D�claration Universelle des Droits Humains ainsi que plusieurs conventions de lOIT, incluant les conventions sur le travail des enfants, le travail forc�, la libert� dassociation. 

Par ailleurs, la Charte �thique Franchis�s (applicables aux franchis�s internationaux) renvoie aux principes stipul�s dans les textes de r�f�rences susmentionn�s � lexception des conventions fondamentales de lOIT et en ajoutant le Code de conduite de lInitiative for Compliance and Sustainability (ICS). 

Ainsi, les travailleurs de la cha�ne de valeur de Carrefour regroupent les fournisseurs directs et indirects du Groupe, ainsi que les franchis�s internationaux. 

2.1.3.2.1.2Impacts, risques et opportunit�s

Lensemble des IROs est pr�sent� dans le tableau ci-dessous. Lidentification de ces IROs est d�crite dans la section 2.1.1. Informations g�n�rales.

Tableau 1 : liste des impacts, risques et opporunit�s mat�riels 

Section du rapport

Politiques

Nom de lIRO

D�finition de lIRO

Type

Zone cha�ne de valeur

Horizon 
de temps

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains chez les franchis�s

 

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes dapprovision-
nement

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains chez les franchis�s

 

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes dapprovision-
nement

D�gradation des conditions de travail lors du passage des magasins en franchise

Des conditions de travail inad�quates ou pr�caires chez les franchis�s ou en amont de la cha�ne de valeur, telles que des �quipements d�faillants ou des horaires d�cal�s, peuvent entra�ner des impacts physiques et mentaux.

Impact

Franchises

 

Amont

Court et moyen terme

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes dapprovision-
nement

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes d'approvision-
nement

In�galit�s de traitement et discrimination des travailleurs en amont

Les discriminations entra�nent un manque de socialisation diversifi�e et une d�gradation du niveau de vie des personnes discrimin�es.

Impact

Amont

Court terme

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains chez les franchis�s

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains chez les franchis�s

D�faut de formation des travailleurs en amont

Les conditions de travail et de management n'offrent pas un cadre propice pour les salari�s ni les conditions n�cessaires pour d�velopper leurs comp�tences et leur employabilit� future. Un d�faut de formation peut �galement engendrer des comportements dangereux (ex : manutention, manipulation de produits chimiques) et porter atteinte � la sant� et la s�curit� des travailleurs.

Impact

Franchises

Court terme

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes d'approvision-
nement

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes d'approvision-
nement

Attentes des parties prenantes et r�glementations sur les salaires d�cents en amont

L'augmentation des attentes soci�tales pour une r�mun�ration d�cente des travailleurs tout au long de la cha�ne de valeur peut g�n�rer des co�ts � l'achat plus importants pour le groupe, de nature � perturber la rentabilit� et le d�veloppement commercial de certaines activit�s.

Risque

Amont

Court terme

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains chez les franchis�s

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes d'approvision-
nement

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains chez les franchis�s

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes d'approvision-
nement

Accentuations des in�galit�s �conomiques et sociales par le non paiement de salaires d�cents par les franchis�s ou en amont

Labsence de r�mun�ration par un salaire d�cent des travailleurs au sein des franchis�s ou en amont peut g�n�rer une d�gradation de leurs conditions de vie, de leur sant�, une exposition globale � la pauvret� et des impacts psycho-sociaux.

Impact

Franchises

 

Amont

Court terme

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes d'approvision-
nement

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes d'approvision-
nement

Augmentation des co�ts des produits pour la mise en conformit� des fournisseurs sur la sant� et la s�curit�

Augmentation des co�ts des produits pour la mise en conformit� des fournisseurs sur la sant� et la s�curit�

Risque

Amont

Moyen terme

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes d'approvision-
nement

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes d'approvisionnement

Mise en cause de Carrefour pour le travail d'enfants en amont

Un manque de transparence, de connaissance amont et la mauvaise ma�trise de la cha�ne d'approvisionnement pourraient nuire aux populations locales vuln�rables et entra�ner des pr�judices moraux, �conomiques et r�putationnels. La mise en place de syst�mes de v�rification et d�radiction du travail des enfants peut avoir un co�t pour l'entreprise et notamment engendrer une hausse du prix des mati�res premi�res concern�es.

Risque

Amont

Court terme

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains chez les franchis�s

 

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes d'approvision-
nement

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humain

s chez les franchis�s

 

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes d'approvision-
nement

Atteintes aux droits et � la sant� des enfants en cas de non-respect des normes chez les franchis�s ou en amont

Le non-respect des droits fondamentaux des enfants chez les franchis�s ou en amont de la cha�ne de valeur, notamment par l'emploi d'enfants dans des conditions de travail dangereuses ou non conformes aux normes, peut entra�ner de graves atteintes � leur sant� physique et mentale. Cela inclut des horaires inadapt�s, des travaux dangereux ou des conditions de travail mettant en p�ril leur s�curit� et leur bien-�tre. De telles pratiques compromettent �galement leur droit � l�ducation et � une protection contre lexploitation �conomique, en violation des normes internationales et des l�gislations nationales sur labolition du travail des enfants.

Impact

Franchises

 

Amont

Court terme

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes d'approvision-
nement

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes d'approvision-
nement

Mise en cause de Carrefour pour travail forc� en amont

En cas de mises en cause m�diatiques, de poursuites judiciaires, de non conformit�s d�tect�es concernant le travail forc� en amont de la cha�ne de valeur, les risques sont � la fois d'image et juridique. Selon les r�gles d'achats et des m�canismes d'alertes mis en Suvre par l'entreprise, il est possible que des approvisionnements soient perturb�s le temps de r�soudre les irr�gularit�s tout en augmentant le co�t des produits en raison d'un surco�t pour rem�dier aux irr�gularit�s.

Risque

Amont

Court terme

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains chez les franchis�s

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes d'approvision-
nement

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains chez les franchis�s

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes d'approvision-
nement

Atteintes aux droits et � la sant� des travailleurs soumis au travail forc� chez les franchis�s ou en amont

Le recours au travail forc� chez les franchis�s ou en amont de la cha�ne de valeur, accompagn� de pratiques telles que la r�tention de salaires, de papiers didentit�, la servitude pour dette et dautres violations des droits fondamentaux, entra�ne de graves atteintes aux droits de lHomme. Ces pratiques aggravent les discriminations ethniques et culturelles, tout en d�gradant la sant� physique et mentale des travailleurs, notamment par des conditions dangereuses, le surmenage, le stress, et un acc�s limit� � une alimentation, une hydratation et des soins appropri�s.

Impact

Franchises

 

Amont

Court terme

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes d'approvision-
nement

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes d'approvision-
nement

Mise en cause de Carrefour pour travail ill�gal en amont

En cas de scandales, de poursuites judiciaires, de non conformit�s d�tect�s concernant le travail ill�gal en amont de la cha�ne de valeur de l'entreprise, les risques sont � la fois m�diatiques et juridiques. Selon les r�gles d'achats et des m�canismes d'alertes mis en Suvre par l'entreprise, il est possible que des approvisionnements soient perturb�s le temps de r�soudre les irr�gularit�s tout en augmentant le co�t des produits en raison d'un surco�t pour rem�dier aux irr�gularit�s.

Risque

Amont

Court terme

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains chez les franchis�s

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes d'approvision-
nement

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains chez les franchis�s

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes d'approvision-
nement

Violation des droits et d�gradation des conditions de travail des travailleurs ill�gaux chez les franchis�s ou en amont

Le travail ill�gal pratiqu� par certains franchis�s ou en amont de la cha�ne de valeur, caract�ris� par des heures non pay�es, l'absence de contrat ou des contrats dans une langue incomprise, constitue une violation des droits du travail. Ces pratiques exposent les travailleurs � des conditions pr�caires, dangereuses et exploitantes, compromettant leur sant� physique et mentale. En outre, le travail ill�gal nuit � la soci�t� en privant celle-ci de revenus fiscaux, tout en affaiblissant les normes de travail et les protections sociales.

Impact

Franchises

 

Amont

Court terme

 

Les impacts identifi�s dans le tableau ci-dessous sont des impacts n�gatifs syst�miques li�s aux relations daffaires du groupe Carrefour d� � lapprovisionnement de certaines mati�res premi�res (ex: textile, coton, etc.), (S2. SBM3, 11a)

2.1.3.2.1.3Parties prenantes, standards et r�glementations

Processus dengagement avec les travailleurs de la cha�ne de valeur concernant les impacts [S2-2]

Carrefour entretient un dialogue r�gulier avec ses diff�rentes parties prenantes, qui permet notamment de d�finir ses plans dactions, de les �valuer et de prendre en compte les avis de ces parties prenantes dans sa strat�gie. 

Type de parties prenantes

R�le

Type 
de dialogue

Exemple 
de parties prenantes

politiques concern�Es

Associations et ONG

D�finition de la politique du Groupe, D�finition des cibles du Groupe, Collaboration et engagement dans la transition du Groupe

Concertations et consultations ponctuelles

FIDH

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes dapprovisionnement

Syndicats

Collaboration et engagement dans la transition du Groupe

Partenariats

UNI Global Union

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes dapprovisionnement

Syndicats

D�finition de strat�gies sectorielles/nationales

Partenariats

Accord Bangladesh & Pakistan

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes dapprovisionnement

Pouvoirs publics

D�finition de strat�gies sectorielles/nationales

Groupe de travail

Groupe Global Deal du Minist�re du Travail

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes dapprovisionnement

Auditeurs

�valuation de la mise en Suvre des plans dactions

Audits

BSCI (Business Social Compliance Initiative)

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes dapprovisionnement

Auditeurs

�valuation de la mise en Suvre des plans dactions

Audits

ICS (Initiative for Compliance and Sustainability)

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes dapprovisionnement

Associations et ONG

D�ploiement de projets terrain

Partenariats

OIT (projet RIAT/Bangladesh)

Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes dapprovisionnement

 

Standards et r�glementations

Depuis 1995, la d�marche du Groupe en mati�re de droits humains sappuie sur les recommandations et normes internationales telles que la D�claration Universelle des Droits de lHomme, le Pacte mondial des Nations unies, la D�claration sur les principes et droits fondamentaux au travail et les Conventions fondamentales de lOrganisation internationale du travail (OIT), les Lignes directrices de lOrganisation de Coop�ration et de D�veloppement �conomique (OCDE) � lintention des entreprises multinationales, ou encore les Principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits humains.

 

2.1.3.2.1.4Gouvernance

Organe

Strat�gie/
Impl�mentation

P�rim�tre

Missions

Comit� des r�gles pour la Transition Alimentaire

Strat�gie

Groupe

D�finit les plans dactions en mati�re de droits humains dans les approvisionnements.

�quipes marchandises et qualit�

Impl�mentation

Groupe

Application des r�gles dachat et de la mise en Suvre des politiques de Carrefour.

Les �quipes RSE locales accompagnent leur mise en Suvre.

�quipes de Sourcing locales

Impl�mentation

Local

R�alisation des contr�les et de laccompagnement des fournisseurs sur le terrain.

�quipe Ressources Humaines

Impl�mentation

Local

Mise en place des ambitions du Groupe en mati�re de droits humains au niveau local.

2.1.3.2.2Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains au sein des cha�nes dapprovisionnement
2.1.3.2.2.1Politiques et cibles
Politiques relatives aux travailleurs dans la chaine de valeur [S2-1] 

Pour sassurer du respect des droits humains chez ses fournisseurs et dans sa cha�ne de valeur, Carrefour met en place des outils et proc�dures permettant daccompagner ses fournisseurs. Mise � jour une premi�re fois en 2018, la Charte dengagement fournisseurs de produits contr�l�s fait partie int�grante des contrats dachat dans tous les pays. Elle stipule que les fournisseurs sengagent � se conformer aux exigences du Groupe sur les droits humains et l�thique et comprend neuf chapitres dont :

Une nouvelle Charte Ethique Fournisseurs a �t� r�alis�e en 2024, qui sappliquera progressivement d�sormais de mani�re indiff�renci�e aux fournisseurs de produits contr�l�s, ainsi quaux fournisseurs de marque nationale d�s janvier 2025. Cette nouvelle charte est organis�e autour de trois principaux axes : le respect des droits humains, la conduite �thique de ses activit�s, et le respect de lenvironnement. En signant cette charte, le fournisseur sengage � respecter ses principes �nonc�s, � veiller au respect des l�gislations et conventions locales nationales et internationales et � sassurer du respect de ces principes par leurs soci�t�s affili�es ou sous-traitants tout au long de la cha�ne dapprovisionnement. Cette nouvelle charte est d�sormais plus compl�te et plus contraignante (le Groupe se r�serve le droit de mettre un terme au contrat si le fournisseur ne respecte pas les principes �nonc�s par la charte). Cette charte a �t� approuv�e par le Directeur Juridique Groupe de Carrefour et sera pr�sent�e en 2025 au Comit� ï¿½thique Groupe, dont sont membres le Secr�taire G�n�ral Groupe et le Directeur des Ressources Humaines Groupe (tous deux membres du COMEX Groupe). MDR -P 65

Carrefour place l�valuation et la pr�vention des risques au cSur de son syst�me de gestion. En effet, Carrefour sattache � �valuer la conformit� sociale de ses fournisseurs selon une analyse des risques d�di�e ainsi qu� promouvoir des pratiques RSE tout au long de la cha�ne de valeur.

� partir des principaux r�f�rentiels et normes mondialement reconnus en la mati�re, Carrefour sest fix� des engagements en lien avec la lutte contre travail des enfants, la lutte contre le travail forc�, le travail ill�gal et la lutte contre lesclavage et le trafic d�tres humains (voir 2.2 Plan de vigilance).

Les r�gles dachat sociales du Groupe d�taillent les actions � mettre en place pour lensemble des achats de produits contr�l�s du Groupe dans tous les pays. Chaque pays d�cline son propre plan en fonction du contexte local et en supervise la bonne r�alisation. Ces r�gles stipulent notamment :

P�rim�tre

La Charte dengagement fournisseurs de produits contr�l�s fait partie int�grante des contrats dachat jusqu� d�cembre 2024, dans tous les pays et sapplique � tous les pays dapprovisionnement du Groupe. La nouvelle Charte Ethique Fournisseurs sapplique, quant � elle, aux fournisseurs ide produits contr�l�s et de marque nationale. Cette charte sapplique depuis le 1er janvier 2025 � pr�s de 10 000 fournisseurs. Dici fin 2028, tous les fournisseurs du groupe Carrefour auront sign� cette Charte.

M�canismes dalerte

Le m�canisme dalerte du Groupe est d�crit en section 2.1.4.1. Conduite des affaires (ESRS G1) de ce chapitre. 

 

Cibles li�es � la gestion des impacts n�gatifs mat�riels, � la promotion des impacts positifs et � la gestion des risques et opportunit�s mat�riels [S2-5] 

Le Groupe a �tabli que 100/% des usines produisant des produits sous ses marques doivent �tre couvertes par un audit social. Cela implique que toutes les usines situ�es dans des pays class�s � risque ou � haut risque doivent �tre audit�es. Les zones g�ographiques concern�es sont d�termin�es chaque ann�e par une cartographie des risques, et les pays d'implantation des usines peuvent varier d'une ann�e � l'autre. MDR-T 80

Tableau 1 : cibles relatives � la protection des travailleurs de la cha�ne de valeur 

Cible

Unit�

Valeur cible

Ann�e cible

P�rim�tre

Valeur de r�f�rence

Ann�e de r�f�rence

Couverture par des audits sociaux de 100 % des usines fabriquant les produits � ses marques

%

100

Chaque ann�e

Pays identifi�s comme � risque

NA

00 %

2.1.3.2.2.2Indicateurs et performances

Actions concernant les impacts mat�riels sur les travailleurs de la cha�ne de valeur, approches visant � g�rer les risques mat�riels et � saisir les opportunit�s mat�rielles concernant les travailleurs de la cha�ne de valeur, et efficacit� de ces actions [S2-4] 

Tableau 2 : indicateurs et performances relatifs aux travailleurs dans la cha�ne de valeur

Indicateur

Unit�

2024

2023

Variation

Cible

Taux de couverture

Exclusions

Part des usines dapprovisionnement de produits contr�l� situ�es en pays � risque �lev� ou � risque couvertes par un audit social

%

100

100

0 pt

100 %
 par ann�e

100 %

-

Pourcentage daudits sociaux avec alerte (sites de production potentiels)

%

16

19

(3) pts

 

100 %

-

* Dont alertes li�es � la dur�e du travail

%

26

23

3 pts

 

100 %

-

* Dont alertes li�es � la r�mun�ration, conditions de travail et avantages

%

21

21

-

 

100 %

-

* Dont alertes li�es � la sant� s�curit�

%

35

41

(6) pts

 

100 %

-

Nombre daudits sociaux (sites de production potentiels)

Nb

1187

1161

2 %

 

100 %

-

* Dont Bangladesh

Nb

48

66

(27) %

 

100 %

-

* Dont Chine

Nb

784

754

4 %

 

100 %

-

* Dont Inde

Nb

60

75

(20) %

 

100 %

-

* Dont Turquie

Nb

39

64

(39) %

 

100 %

-

* Dont Autres pays

Nb

256

202

27,3 %

 

100 %

-

Nombre dunit�s screen�es via loutil Sentinel

Nb

9000

4000

125%

 

100 %

-

Nombre de sites screen�s via loutil Sentinel avec alertes

Nb

51

78

(35) %

 

100 %

-

Nombre dusines sous Worker Voice

Nb

38

18

111 %

 

 

 

 

Commentaires des performances  

Le nombre daudits r�alis� est relativement stable dune ann�e sur lautre. Il est � noter laugmentation du nombre dusines sous Worker Voice qui sexplique par le d�ploiement de ce m�canisme dalertes au Bangladesh. A fin 2024, des signalements relatifs au respect des normes internationales (Principes directeurs des Nations-Unies, de lOCDE et des conventions fondamentales de lOIT) ont �t� port�s � la connaissance de Carrefour par Amnesty International concernant lactivit� de MAF en Arabie Saoudite. S2-1, 19. 

2.1.3.2.2.3Plans dactions

Processus pour rem�dier aux impacts n�gatifs et canaux permettant aux travailleurs de la cha�ne de valeur de faire part de leurs pr�occupations [S2-3]

Actions concernant les impacts mat�riels sur les travailleurs de la cha�ne de valeur, approches visant � g�rer les risques mat�riels et � saisir les opportunit�s mat�rielles concernant les travailleurs de la cha�ne de valeur, et efficacit� de ces actions [S2-4]

Cartographier les fournisseurs et la cha�ne de valeur
Cartographier les risques pays

Afin didentifier les pays dans lesquels les risques de non-conformit� sont les plus importants, Carrefour a �tabli une cartographie des risques par pays. La liste des pays � risque dun point de vue social est bas�e sur lanalyse des risques par pays r�alis�e par lorganisation Amfori d�livrant le certificat BSCI. Le classement des pays prend �galement en compte les recommandations de la FIDH et celles des �quipes locales de Carrefour. Un travail compl�mentaire, non plus uniquement par pays, mais par fili�re et par territoire local a �t� initi�. Ainsi, la zone du Tamil Nadu (Inde) pr�sentant des risques sociaux a �t� reclass�e � haut risque, ce qui entra�ne des actions additionnelles de contr�le par les �quipes locales de Carrefour.

Cartographier les fournisseurs de rang 2 (indirects) dans les pays � risque

Une cartographie des fournisseurs de rang 2 a �t� amorc�e par lentit� Global Sourcing de Carrefour. Lobjectif est didentifier les parties prenantes impliqu�es dans la cha�ne de production et dapprovisionnement pour mieux identifier les enjeux sociaux. Le Groupe a dabord initi� ce mapping pour le secteur textile. Par exemple, pour cette fili�re, il sagit didentifier les fournisseurs participants aux �tapes suivantes/: fabrication de la mati�re (filature, tricotage, teinture), assemblage du produits, etc. 

D�marches sectorielles et mati�res premi�res sensibles

Le Groupe a identifi� les mati�res premi�res auxquelles sont associ�s des risques sociaux tout au long de la cha�ne de valeur. Ces mati�res premi�res sont prioris�es en fonction de leur niveau de risques et de leur mat�rialit� pour Carrefour.

D�velopper des proc�dures de contr�le pour sassurer de la conformit� sociale des fournisseurs
Audits sociaux pour les fournisseurs de rang 1

Conform�ment aux r�gles dachat de Carrefour, 100 % des usines dapprovisionnement situ�es en pays � risque �lev� ou � risque doivent faire lobjet dun audit social. Cet audit est conforme au standard Initiative for Compliance and Sustainability (ICS) ou au standard Business Social Compliance Initiative (BSCI). La note de A ou B est requise (C, D ou E non conformes).

Pour les fili�res identifi�es comme � risque sur la base de lanalyse des mati�res premi�res et des �tapes de production, des garanties suppl�mentaires sont demand�es. Si le fournisseur est identifi� comme � risque, des audits sociaux sont r�alis�s.

Pour les fournisseurs situ�s en pays � risque faible, le syst�me de contr�le est adapt� � lactivit�, aux probl�matiques locales et aux pratiques de lusine, laudit externe n�tant pas syst�matique. Par exemple les usines de production localis�es en France ou au Portugal (pays classifi�s � faible risque) ne font pas lobjet daudit social. 

Lorsque la fili�re nest pas � risque, le fournisseur doit a minima signer la Charte dengagement fournisseurs. Des audits sociaux peuvent �tre demand�s par les �quipes de Carrefour au cas par cas.

Dans le cas des audits sociaux, le processus de contr�le se d�roule de la fa�on suivante :

Si les conclusions dun audit r�alis� chez un fournisseur de Carrefour comportent un point de non-conformit� critique, Carrefour est inform� dans les 48 heures. Ces non-conformit�s concernent g�n�ralement le travail denfants, le travail forc�, des mesures disciplinaires, les tentatives de corruption, de falsification de documents ou des conditions de s�curit� mettant en danger la vie des travailleurs. Une action imm�diate est alors diligent�e par Carrefour et/ou le fournisseur. Des formations ou un accompagnement sp�cifique peuvent �tre r�alis�s par les �quipes de Carrefour aupr�s des fournisseurs lorsque les non-conformit�s constat�es le n�cessitent.

En 2024, 1 187 audits sociaux ont �t� r�alis�s. 16 % de ces audits ont donn� lieu � des alertes et ont entra�n� des plans dactions de rem�diation. Les principales alertes portent sur la dur�e du travail (26 %), le niveau de r�mun�ration (21/%) et la sant� s�curit� des travailleurs (35/%). Les alertes re�ues portant sur les droits humains dans la cha�ne dapprovisionnement sont d�crites dans la section 2.2.8.3 Bilan des alertes re�ues en 2024 (du 2.2 Plan de vigilance).

�valuation pour les fournisseurs de la cha�ne dapprovisionnement (rang 2, 3, etc.)

Afin de r�aliser une cartographie coh�rente et compl�te de la cha�ne dapprovisionnement textile, les �quipes Global Sourcing ont travaill� avec les bases de donn�es informatiques ICS (Initiative for Compliance and Sustainability) et ITC (International Trade Center) pour obtenir les d�clarations des fournisseurs de rang 2 et 3 (et plus le cas �ch�ant). Un syst�me dalerte a ensuite �t� mis en place pour d�tecter les alertes sociales chez les fournisseurs de rang 2 et 3 du Groupe. Ce syst�me est mis en place en 2023 avec laide dune soci�t� tierce ind�pendante pour suivre les alertes sociales et environnementales.

Cest notamment le cas des outils suivants :

Les outils Sentinel et Worker Voice ont permis de remonter un nombre croissant dalertes et danticiper de potentielles violations dans des zones particuli�rement � risque de la cha�ne dapprovisionnement du Groupe.

En cas dalerte critique, un plan daction correctif et une rem�diation sont lanc�s par le fournisseur. Si ces plans d'actions correctifs et la rem�diation ne permettent pas au fournisseur de se mettre en conformit�, Carrefour peut mettre un terme � la relation daffaires. Cela reste exceptionnel et le Groupe accorde une grande importance � la p�rennit� de ses relations commerciales notamment pour des raisons sociales. S2-4, 35. 

Gestion des alertes 

Conform�ment � la loi sur le devoir de vigilance, Carrefour a d�ploy� un m�canisme dalerte et de recueil des signalements relatifs � lexistence ou � la r�alisation des risques, �tabli en concertation avec les organisations syndicales repr�sentatives de Carrefour (voir section 2.1.4.1 Conduite des affaires, ESRS G1 et 2.2 Plan de vigilance). Par ailleurs, dans le cadre de laccord cadre mondial conclu entre Carrefour et lUNI Global Union, une proc�dure de gestion des litiges est int�gr�e � cet accord. Si des manquements sont confirm�s, UNI Global Union et ses organisations syndicales affili�es veilleront � ce quil soit rapidement rem�di� � la situation et � ce que des mesures appropri�es soient prises comme lexige la situation. S2-3, 27c 

Formation, mobilisation et dialogue permanent avec les fournisseurs

Carrefour accompagne ses fournisseurs � travers un dialogue constant qui se mat�rialise de diff�rentes fa�ons :

 

ressources

La r�alisation des plans dactions susmentionn�s est confi�e � lentit� Carrefour Global Sourcing, qui dispose de 10 bureaux locaux et qui est pr�sente dans plus de 30 pays dapprovisionnement. S2-4, 38

Commerce �quitable

� travers ses achats, Carrefour contribue � d�velopper et � encourager le commerce �quitable depuis plus de 20 ans, participant ainsi � lam�lioration des conditions de vie des producteurs et au d�veloppement p�renne des communaut�s.

En 2024, 127 millions deuros de ventes de produits �quitables ont �t� r�alis�s dans les magasins Carrefour dans le monde (+3 % vs 2023). Cette offre a g�n�r� 1,9 millions deuros en primes de d�veloppement pour les coop�ratives en compl�ment du prix dachat plus juste vers� aux producteurs, qui ont financ� des bourses d�tudes, des purificateurs deau, des �coles, des maternit�s, etc.

Tous les �l�ments pr�cit�s contribuent notamment � la promotion des Objectifs de D�veloppement Durable (ODD) et notamment aux ODD 8 � Travail d�cent et croissance �conomique ï¿½ et 12 � Consommation et production responsables ï¿½,

2.1.3.2.3Garantir des conditions de travail ad�quates et le respect des droits humains chez les franchis�s
2.1.3.2.3.1Politiques et cibles
Politiques relatives aux travailleurs dans la chaine de valeur [S2-1]

Carrefour sengage activement � promouvoir des conditions de travail ad�quates et � respecter les Droits humains tout au long de sa cha�ne de valeur, y compris avec ses franchis�s.

Son ambition repose sur les piliers suivants :

P�rim�tre : Voir section 2.1.1. Informations g�n�rales. 

M�canismes dalerte : Voir le m�canisme d�crit en section 2.2 Plan de vigilance de ce pr�sent chapitre.

� c�t� de cette ligne dalerte �thique Groupe, le franchis� doit mettre en place un m�canisme de r�clamation et dalerte pour permettre aux parties prenantes de faire part de leurs pr�occupations concernant le non-respect des r�gles sociales, environnementales, de concurrence et d�thique.

En cas dalertes m�dias ou parties prenantes, le franchis� met en place un plan daction appropri� pour rem�dier � toute non-conformit� et assure une communication transparente avec Carrefour. En fonction des cas, les franchis�s et Carrefour travaillent ensemble pour �laborer un plan daction.

 

Cibles li�es � la gestion des impacts n�gatifs ma�riels, � la promotion des impacts positifs et � la gestion des risques et opportunit�s mat�riels [S2-5]

Tableau 1 : cibles relatives � la protection des travailleurs franchis�s

Th�me

Cible

Unit�

Ann�e de r�f�rence

Ann�e
 cible

P�rim�tre

Valeur de r�f�rence

 

100 % des contrats de franchise internationale dot�s dune clause relative au respect des Droits de lHomme

%

2024

2028

Carrefour 
Partenariat
 International

83 %

 

2.1.3.2.3.2Indicateurs et performance

Actions concernant les impacts mat�riels sur les travailleurs de la cha�ne de valeur, approches visant � g�rer les risques mat�riels et � saisir les opportunit�s mat�rielles concernant les travailleurs de la cha�ne de valeur, et efficacit� de ces actions [S2-4] 

Tableau 2 : indicateurs et performances relatifs aux travailleurs franchis�s 

Indicateur

Unit�

2024

2023

Variation

Cible

Taux de couverture

Exclusions

Pourcentage de franchis�s internationaux qui ont une clause relative au respect des Droits de lHomme dans leurs contrats

%

83 %

Nouveau

-

100 % en 2028

100/%

-

 

Commentaire des performances

Les contrats anciens int�grent les clauses relatives aux droits de lhomme au fur et � mesure de leur renouvellement. Carrefour compl�te son dispositif par une annexe RSE pour assurer la mise en Suvre des exigences du Groupe ind�pendamment du calendrier de renouvellement des contrats. 

2.1.3.2.3.3Plans dactions

Processus pour rem�dier aux impacts n�gatifs et canaux permettant aux travailleurs de la cha�ne de valeur de faire part de leurs pr�occupations [S2-3]

Prendre des mesures concernant les incidences mat�rielles sur les travailleurs de la cha�ne de valeur, les approches de gestion des risques mat�riels et la recherche d'opportunit�s mat�rielles li�es aux travailleurs de la cha�ne de valeur, ainsi que l'efficacit� des mesures [S2-4] 

Carrefour travaille � lint�gration de la strat�gie RSE aux franchis�s de diff�rentes mani�res (voir section 2.1.1. Informations g�n�rales). Le plan daction pour les franchis�s repose notamment sur la signature de diff�rents documents :

La Charte pour la protection des Droits de lHomme pour les franchis�s internationaux

Carrefour Suvre � ce que ses franchis�s � linternational respectent les droits humains en annexant syst�matiquement � leurs contrats une Charte pour la protection des Droits de lHomme. Cette charte engage les franchis�s � respecter les normes internationales en mati�re de droits du travail, en particulier la D�claration Universelle des Droits de lHomme ainsi que plusieurs conventions de lOIT, incluant les conventions sur le travail des enfants, le travail forc�, la libert� dassociation. En effet, en ligne avec les engagements pris au niveau du Groupe, la charte engage les franchis�s � :

En signant cette charte, les franchis�s sengagent � faire respecter ces engagements par lensemble de leurs salari�s, fournisseurs, sous-traitants ou sous-franchis�s, selon les cas. Carrefour encourage �galement ses franchis�s � traduire la charte en langue locale, � lafficher sur leurs sites et � la mettre � disposition de leurs employ�s.

Par ailleurs, la charte engage les franchis�s � mettre en place des contr�les afin de sassurer du bon respect des engagements qui y sont associ�s, tels que des visites dobservation des pratiques des fournisseurs en mati�re de conditions de travail qui font lobjet de rapports d�di�s permettant d�valuer la conformit� avec la charte, la mise en place de plans daction correctifs pour donner suite aux r�sultats de la visite, ainsi que des visites de suivi si cela est pertinent.

Les franchis�s se doivent aussi dautoriser le Groupe ou toute personne habilit�e dans le cadre du dispositif de contr�le interne et externe mis en place par le Groupe, � effectuer des contr�les inopin�s du respect des engagements de la charte.

Lannexe RSE

� c�t� de cette charte, le Groupe mobilise ses partenaires franchis�s internationaux de diff�rentes mani�res notamment via lannexe RSE. Sa pr�sentation est effectu�e en section 2.1.1. Informations g�n�rales.

Fin 2024, afin duniformiser lencadrement normati, une nouvelle Charte Ethique Franchis�s a �t� �labor�e pour remplacer la Charte pour la protection des droits de lHomme pour les franchis�s � linternational et lannexe RSE. Cette charte sera int�gr�e � tout nouveau contrat qui sera renouvel�/conclu. Lobjectif de ce document est davoir un socle commun en mati�re de Droits de lHomme pour les diff�rents franchis�s internationaux du Groupe. Cette charte est articul�e autour des trois axes mentionn�s pr�c�demment dans la charte fournisseurs et sappuie sur les m�mes standards internationaux.

Dans le cadre de cette Charte Ethique Franchis�s Carrefour transmet aux franchis�s les risques et impacts identifi�s pour son activit�. Sur cette base, le franchis� sengage � compl�ter ou adapter la cartographie en fonction de ses connaissances sp�cifiques. Par ailleurs, le franchis� sengage � mettre en place un dispositif de r�clamation et dalerte pour permettre aux tiers d�mettre un signalement en cas de non-respect des r�gles sociales. En cas de violation av�r�e de la pr�sente charte, le franchis� doit mettre en place un plan daction permettant de rem�dier � toute non-conformit�. Enfin, le franchis� doit informer le Groupe dans les plus brefs d�lais de toute alerte susceptible davoir un impact sur Carrefour. Cette Charte sera partag�e aux partenaires de Carrefour au premier trimestre 2025, et tous les partenaires devront avoir sign� en 2028.

Gestion des alertes

Carrefour a �t� alert� par Amnesty International en mai 2024 concernant le respect des droits des humains dans lactivit� du partenaire franchis� de Carrefour Majid Al Futtaim (MAF) en Arabie Saoudite. Le Groupe a imm�diatement lanc� une investigation et demand� � son partenaire MAF de mener des enqu�tes internes aupr�s de ses salari�s et sous-traitants. En parall�le, le Groupe a r�pondu aux demandes dinformation dAmnesty International par courrier. Suite � la publication dun rapport par Amnesty International en octobre 2024, Carrefour a mandat� un audit de conformit� sociale sur lensemble des magasins du Groupe MAF en Arabie Saoudite par un expert ind�pendant. La r�alisation de cet audit (conclusions attendues en 2025) fait lobjet de discussions avec Amnesty International permettra � Carrefour de r��valuer le cadre contractuel de vigilance dans sa relation avec les franchis�s.

2.1.3.3Communaut�s affect�es [ESRS S3]

2.1.3.3.1Introduction des enjeux du groupe Carrefour
2.1.3.3.1.1Contexte et enjeux

Les communaut�s affect�es d�signent les � personnes ou groupe(s) vivant ou travaillant dans la m�me zone qui a �t� ou peut �tre affect�e par les op�rations dune entreprise ou par le biais de sa cha�ne de valeur. Les communaut�s affect�es peuvent aller de celles vivant � proximit� des activit�s de lentreprise (communaut�s locales) � celles vivant � distance. Les communaut�s affect�es comprennent les peuples autochtones effectivement et potentiellement affect�s ï¿½(26). Pour Carrefour, les communaut�s affect�es sont les populations autochtones situ�es principalement au Br�sil et potentiellement impact�es par la d�forestation, ainsi que les populations se situant � proximit� des zones dextraction de p�trole.

2.1.3.3.1.2Impacts, risques et opportunit�s

Lensemble IROs est pr�sent� dans le tableau ci-dessous.

Tableau 1 : liste des impacts, risques et opportunit�s mat�riels li�s aux communaut�s affect�es

Section du rapport

POLITIQUES

Nom de lIRO

D�finition de lIRO

Type

Zone cha�ne 
de valeur

Horizon 
de temps

Assurer le respect des droits des communaut�s autochtones au sein de la cha�ne de valeur

Assurer le respect des droits des communaut�s autochtones au sein de la cha�ne de valeur

Mise en cause de Carrefour pour non-respect des droits particuliers des autochtones en amont

En cas de mises en cause m�diatiques, de poursuites judiciaires, de non-conformit�s d�tect�es concernant le non-respect des droits particuliers des autochtones chez ses fournisseurs, les risques pour lentreprise sont � la fois dimage et juridique.

Risque

Amont

Moyen terme

Assurer le respect des droits des communaut�s autochtones au sein de la cha�ne de valeur

Assurer le respect des droits des communaut�s autochtones au sein de la cha�ne de valeur

Non-respect des droits des communaut�s autochtones en amont

Si lentreprise travaille avec des fournisseurs qui saccaparent des terres ancestrales, elle impacte n�gativement les communaut�s autochtones. En effet, laccaparement de terres ancestrales aux communaut�s autochtones (d�t�rioration de lhabitat, d�chets des pratiques industrielles, d�placement de population&) entra�ne une d�t�rioration des conditions de vie et de la sant� des communaut�s autochtones locales.

Impact

Amont

Moyen terme

Assurer le respect des droits des communaut�s autochtones lors dextraction de p�trole

Assurer le respect des droits des communaut�s autochtones lors dextraction de p�trole

Non-respect des droits des communaut�s autochtones li� � lextraction de p�trole

Si lentreprise travaille avec des fournisseurs qui d�gradent des terres des communaut�s autochtones d� � lextraction de p�trole ou la production de biocarburants, elle impacte n�gativement les communaut�s autochtones. En effet, la d�gradation des terres des communaut�s autochtones, due � lextraction de p�trole ou la production de biocarburants, porte atteinte aux droits traditionnels de ces communaut�s, � leur mode de vie et � leur capacit� � maintenir leurs pratiques culturelles

Impact

Amont

Moyen terme

 

2.1.3.3.1.3Parties prenantes, standards et r�glementations

Processus d'engagement des communaut�s affect�es concernant les impacts [S3-2] 

Pour sassurer du respect des droits des communaut�s autochtones au sein de sa cha�ne de valeur, Carrefour travaille avec ses parties prenantes, et sappuie sur de grands standards internationaux et des r�glementations en vigueur.

Les populations autochtones vivent souvent dans ou � proximit� des for�ts tropicales, qui constituent leurs terres ancestrales. La d�forestation, quelle soit due � lagriculture intensive, � lexploitation foresti�re ou � lextraction des ressources, peut entra�ner laccaparement ou la destruction des terres. Cest pourquoi Carrefour d�ploie sur ses mati�res premi�res � risque de d�forestation, certaines normes de certification volontaires portant sp�cifiquement sur la lutte contre la d�forestation ou la conversion. � titre dexemples :

Autres cadres internationaux et r�glementation mise en Suvre par Carrefour :

Concernant la protection des populations lors de lextraction de p�trole, les fournisseurs de biocarburants du Groupe respectent la directive 2009/29/EC (articles 17 et 18 en particulier).

Carrefour entretient un dialogue privil�gi� avec les communaut�s affect�es. Carrefour Br�sil a d�ploy� un plan dactions reposant sur le soutien des initiatives des communaut�s autochtones. Dans le cadre de ce plan daction, Carrefour a mis en place le dialogue d�taill� ci-dessous : 

 

Type de parties prenantes

R�le

Type de dialogue

Exemple de parties prenantes

politiques concern�es

Certificateurs

�valuation de la mise en Suvre des plans dactions

Concertations et consultations ponctuelles

RPSO, FSC, RainForest Alliance

Assurer le respect des droits des communaut�s autochtones au sein de la cha�ne de valeur

Fournisseurs

D�ploiement de projets terrain

Partenariats

Club des producteurs

Assurer le respect des droits des communaut�s autochtones au sein de la cha�ne de valeur

Initiatives multi-acteurs

D�finition de strat�gies sectorielles/nationales

Groupe de travail

Global Compact

Assurer le respect des droits des communaut�s autochtones au sein de la cha�ne de valeur

Associations et ONG

D�ploiement de projets terrain

Partenariats

ImaFlora, Earthworm Foundation

Assurer le respect des droits des communaut�s autochtones au sein de la cha�ne de valeur

Syndicats

Remont�es dalertes

Partenariats

UNI Global Union

Assurer le respect des droits des communaut�s autochtones au sein de la cha�ne de valeur

Fournisseurs

Approvisionnement en carburant et biocarburant

N�gociations commerciales

Esso, TMF

Assurer le respect des droits des communaut�s autochtones affect�es par lactivit� des stations-service

 

La lutte contre la d�forestation jouant un r�le cl� dans la protection des populations autochtones, les parties prenantes impliqu�es dans la protection des for�ts sont identiques � celles assurant la protection des communaut�s affect�es et sont d�taill�es en section 2.1.2.4. Biodiversit� et �cosyst�mes (ESRS E4).

2.1.3.3.1.4Gouvernance

La gouvernance relative aux populations autochtones est identique � la gouvernance mise en place pour la pr�servation des for�ts (voir section E4. Biodiversit�). Elle inclut notamment le Comit� for�t, auquel participent deux membres du Comit� Ex�cutif du Groupe, le CEO de Carrefour Br�sil et la Directrice de lengagement. Par ailleurs, les projets relatifs au soutien des populations autochtones sont mis en Suvre directement au Br�sil par les �quipes de Carrefour Br�sil.

Concernant les zones dextraction de p�trole, les politiques et plans dactions sont d�finis par Carfuel, filiale de Carrefour. 

2.1.3.3.2Assurer le respect des droits des communaut�s autochtones au sein de la cha�ne de valeur
2.1.3.3.2.1Politiques et cibles
politiques relatives aux communaut�s affect�es [S3-1]

Carrefour reconna�t que la promotion des Droits de lHomme est fondamentale pour mener ses activit�s de mani�re responsable et dans la dur�e. Concernant sp�cifiquement les populations autochtones et natives, Carrefour vise les objectifs suivants :

Carrefour Br�sil a formalis� une politique relative � la protection des communaut�s autochtones. En effet, les communaut�s traditionnelles sont protectrices de la for�t amazonienne et de sa biodiversit�. En soutenant activement ces communaut�s, Carrefour contribue non seulement � la protection de lenvironnement, mais s'aligne sur des objectifs mondiaux en mati�re de d�veloppement durable. La politique d�velopp�e par Carrefour Br�sil permet donc la protection de lenvironnement mais participe aussi � lautonomisation et au respect de ces communaut�s.

P�rim�tre : les engagements pris par Carrefour en mati�re de protection des for�ts et des terres autochtones sappliquent � lensemble des 8/pays int�gr�s et � tous les formats. Les projets de soutien aux populations autochtones et natives sont mis en Suvre au Br�sil.

 

CIBLES li�es � la gestio des impacts n�gatifs mat�riels, � la promotion des impacts positifs et � la gestion des risques et opportunit�s mat�riels [S3-5]

M�thodologie : 

La m�thodologie relative aux cibles concernant le respect des droits des communaut�s autochtones est d�taill�e en section 2.1.2.4. Biodiversit� et �cosyst�mes (ESRS E4) de ce pr�sent chapitre.

Cible 

Les cibles concernant le respect des droits des communaut�s autochtones au sein de la cha�ne de valeur de Carrefour concernent les mati�res premi�res suivantes : huile de palme, bois papier, cacao. Ces cibles sont d�taill�es en section 2.1.2.4. Biodiversit� et �cosyst�me (ESRS E4).

2.1.3.3.2.2Indicateurs et performances

Prendre des mesures concernant les incidences importantes sur les communaut�s touch�es, les approches de la gestion des risques importants et de la recherche d'opportunit�s importantes li�es aux communaut�s touch�es, ainsi que l'efficacit� de ces mesures [S3-4].

Les indicateurs li�s au respect des communaut�s autochtones sont pr�sent�s en section 2.1.2.4. Biodiversit� et �cosyst�me (ESRS E4). Les commentaires associ�s y sont �galement d�taill�s.

2.1.3.3.2.3Plans dactions

Processus pour rem�dier aux impacts n�gatifs et canaux permettant aux communaut�s affect�es de faire part de leurs pr�occupations [S3-3]

Actions concernant les impacts mat�riels sur le personnel de lentreprise, approches visant � g�rer les risques mat�riels et � saisir les opportunit�s mat�rielles concernant le personnel de lentreprise, et efficacit� de ces actions [S3-4]

Le d�ploiement des certifications

Carrefour sassure que ses pratiques dapprovisionnement respectent les droits des communaut�s affect�es par le biais notamment des certifications. En fonction des mati�res premi�res sensibles du Groupe, des certifications sont d�ploy�es pour sassurer du respect des droits humains, civils, politiques et �conomiques de ses communaut�s affect�es.

Sur les mati�res premi�res portant atteinte � la d�forestation
Sur les mati�res premi�res pouvant d�grader les ressources et �cosyst�mes marins

La certification ASC pr�voit que les fermes aquacoles doivent respecter les droits des populations autochtones et locales, notamment leur droit dacc�s � leau, aux terres c�ti�res et aux ressources naturelles. LASC garantit que laquaculture naffecte pas n�gativement les moyens de subsistance des populations autochtones qui d�pendent de la p�che ou de la collecte des ressources marines. Cela inclut la protection des habitats marins et la qualit� de leau, essentielles � la survie des �cosyst�mes locaux et sur lesquels comptent ces communaut�s.

Sur les mati�res premi�res textiles

La certification GOTS garantit que les produits sont fabriqu�s de mani�re �cologiquement et socialement responsable tout au long de la cha�ne dapprovisionnement. GOTS int�gre des crit�res de protection des droits humains et veille � ce que les terres et les ressources utilis�es pour la production textile respectent les droits des communaut�s locales, y compris les peuples autochtones.

Soutien aux communaut�s autochtones et natives via des partenariats commerciaux
Floresta Faz Bem

Conform�ment � son engagement � mener la transition des syst�mes alimentaires au Br�sil et � promouvoir les produits de la biodiversit� sociale, Carrefour Br�sil a lanc� le programme Floresta Faz Bem, la premi�re initiative exclusive � l�chelle nationale visant � encourager la vente de produits fabriqu�s par les populations indig�nes et les communaut�s traditionnelles. Ce programme a �t� con�u en �tablissant des partenariats strat�giques avec divers partenaires interm�diaires, tels que lInstitut de gestion et de certification des for�ts et de lagriculture (Imaflora), une organisation br�silienne qui a 30 ans dexp�rience dans la promotion et lutilisation durable des ressources naturelles. Le deuxi�me partenaire cl� est lInstitut pour la conservation et le d�veloppement durable de lAmazonie (Idesam), une ONG qui travaille depuis 20 ans en Amazonie et qui est reconnue pour le soutien quelle apporte aux communaut�s locales et pour la promotion du d�veloppement durable par des solutions innovantes et � faible �mission de carbone. Le troisi�me partenariat est avec le Sustainable Connections Institute (Conexsus), une organisation � but non lucratif fond�e en 2018, qui cherche � renforcer les entreprises socio-environnementales communautaires gr�ce � des solutions financi�res innovantes, des connexions avec le march� et des strat�gies visant � prot�ger les �cosyst�mes et � g�n�rer des revenus ruraux. Elle vise � d�velopper et � inclure dans le r�seau de fournisseurs ceux issus des populations indig�nes et des communaut�s traditionnelles. � fin 2024, 11 fournisseurs faisaient partie du programme, apportant 25 produits au rayon Floresta Faz Bem. Ce programme est en test dans 3 magasins, et il est pr�vu de l�tendre � 10 magasins en 2025 et 50 magasins en 2027.

Selo Origens

Carrefour Br�sil a adh�r� en 2024 au Groupe Selo Origens dont les objectifs sont la protection des for�ts et de la biodiversit�, ainsi que lautonomisation des communaut�s indig�nes. Le Selo Origens, une initiative conjointe dImaflora et de lISA, promeut le commerce �thique et durable en Amazonie, en mettant en relation les entreprises, les producteurs et les communaut�s autochtones. Il garantit lorigine et la tra�abilit� des produits au moyen dun QR code, soutenant ainsi la commercialisation des produits forestiers. Cette certification renforce lengagement du Groupe en faveur de pratiques durables et dun commerce direct et �thique avec les communaut�s.

Financements de projets de conservation en lien avec les populations autochtones et natives

Parall�lement � la cr�ation du Comit� for�t, le Groupe a mis en place le Fonds For�t, qui vise � allouer 50 millions de R$ dici 2027 dans des projets paysagers qui visent le renforcement et le d�veloppement durable des communaut�s qui prot�gent et vivent dans la for�t amazonienne. En 2024, un investissement de 5 millions de R$ a �t� r�alis� pour lensemble des projets s�lectionn�s, qui devraient recevoir 28 millions de R$ en 3 ans. Ces initiatives favorisent lutilisation durable des terres, la tra�abilit� et la restauration des zones d�bois�es, et soutiennent linclusion et le renforcement des communaut�s indig�nes. Carrefour Br�sil estime que dici 2027, ces projets auront un impact sur 1,2 million dhectares b�n�ficiant � plus de 6 000 personnes et 230 000 propri�t�s en Amazonie. En 2024, les projets ax�s sur les communaut�s traditionnelles disposaient dun financement de 3 millions de R$ et devraient avoir un impact sur plus de 600 000 hectares et b�n�ficier � plus de 6 500 personnes.

Projets favorisant linclusion, le d�veloppement des communaut�s et la lutte contre le racisme vis-�-vis des populations autochtones

Les communaut�s Quilombolas sont des communaut�s issues de la r�sistance sociale et culturelle par danciens esclaves noirs qui ont �chapp� au travail forc� pendant la p�riode desclavage au Br�sil. Ces communaut�s sont confront�es � de nombreux d�fis pour leur survie, notamment les conflits fonciers, un acc�s insuffisant aux soins de sant�, � l�ducation et aux infrastructures. Le premier projet mis en place par Carrefour et lorganisation Koinonia vise � promouvoir lautonomisation socio-�conomique des communaut�s Quilombolas en soutenant les productions agricoles, artisanales et leurs petites entreprises. Cette initiative permet de soutenir 20 communaut�s Quilombolas. Le second projet vise � renforcer la capacit� institutionnelle des organisations sociales dirig�es par des personnes noires. Lobjectif est de soutenir financi�rement des initiatives qui luttent contre le racisme et promeuvent la pr�servation de la m�moire, de la culture et de lidentit� noires.

m�canismes dalertes

Les m�canismes dalerte du Groupe sont d�crits en section 2.1.4.1 Conduite des affaires (ESRS G1) de ce pr�sent chapitre. Pour un souci daccessibilit�, la ligne dalerte est disponible en portugais et une ligne t�l�phonique est �galement disponible en langue portugaise. 

Par ailleurs, Carrefour Br�sil dispose dune ligne alerte sp�cifique pour traiter des alertes environnementales et sociales remont�es par les communaut�s affect�es locales. Ce m�canisme d'alerte sp�cifique est mentionn� dans les clauses contractuelles des contrats conclus avec ces communaut�s.

A fin 2024, aucun probl�me ou incident grave en mati�re de droits de lhomme na �t� signal�. 

ressources

Les �quipes RSE de Carrefour Br�sil sont charg�es du respect et du d�ploiement des plans dactions susmentionn�s. 

2.1.3.3.3Assurer le respect des droits des communaut�s autochtones lors dextractions de p�trole
2.1.3.3.3.1Politiques et cibles
politiques relatives aux commmunaut�s affect�eS [S3-1] 

Carrefour, en tant que distributeur de carburants via sa filiale Carfuel, nest pas directement impliqu� dans lextraction de p�trole. Par ailleurs, le Groupe sassure que ses fournisseurs et partenaires respectent les droits des populations autochtones.

Carrefour impose � tous ses fournisseurs de biocarburants de sinscrire dans un sch�ma de durabilit�, soit fran�ais, soit volontaire europ�en ou local, et garantit ainsi que 100 % des biocarburants achet�s par le Groupe soit certifi�s durables.

Cibles li�es � la gestion des impacts n�gatifs mat�riels, � la promotion des impacts positifs et � la gestion des risques et opportunit�s mat�riels [S3-5] 

Cible

Valeur cible

Ann�e cible

P�rim�tre

Valeur de r�f�rence

Ann�e de r�f�rence

100 % des fournisseurs de biocarburants respectant la r�glementation

100 %

Permanent

Contrats dachat carburants France

100 %

2024

 

2.1.3.3.3.2Indicateurs et performances
Actions concernant les impacts mat�riels sur le personnel de lentreprise, approches visant � g�rer les risques mat�riels et � saisir les opportunit�s mat�rielles concernant le personnel de lentreprise, et efficacit� de ces actions [S3-4] 

Le Groupe na pas d�fini dindicateurs sur cette th�matique. Un travail est en cours pour proposer aux fournisseurs une charte commune pr�voyant une mention du respect des populations autochtones. Lindicateur mesurera le % de signature de cette charte par les fournisseurs de carburants et de biocarburants de Carrefour. 

2.1.3.3.3.3Plans dactions

Processus pour rem�dier aux impacts n�gatifs et canaux permettant aux communaut�s affect�es de faire part de leurs pr�occupations [S3-3]

Actions concernant les impacts mat�riels sur le personnel de lentreprise, approches visant � g�rer les risques mat�riels et � saisir les opportunit�s mat�rielles concernant le personnel de lentreprise, et efficacit� de ces actions [S3-4] 

Pour sassurer du respect des communaut�s autochtones lors de lextraction de p�trole, le Groupe demande � chacun de ses fournisseurs d�tre dot� dune charte ou dun Code �thique prot�geant ces populations.

Par ailleurs, Carrefour impose dans ses contrats dapprovisionnement et ses processus dachat que ses fournisseurs de biocarburants respectent les r�glementations de durabilit� en vigueur, en particulier : 

2.1.3.4Consommateurs et utilisateurs finaux [ESRS S4]

2.1.3.4.1Introduction des enjeux du groupe Carrefour
2.1.3.4.1.1Contexte et enjeux

Carrefour d�fend et promeut la transition alimentaire pour engager la transformation des modes de production, de distribution, et de consommation en faveur dune alimentation saine et �quilibr�e pour tous. Le plan strat�gique � Carrefour 2026 ï¿½ porte lambition du Groupe de placer la sant� et linclusion des consommateurs au cSur du mod�le de transition alimentaire, et a annonc� des objectifs exigeants concernant la nutrition.

Fort de sa raison d�tre qui est de proposer � ses clients des services, produits et une alimentation de qualit� et accessibles � tous � travers lensemble des canaux de distribution, Carrefour se doit de promouvoir tous les modes dinclusion et daccessibilit�. Le Groupe sappuie donc sur quatre piliers :

2.1.3.4.1.2Impacts, risques et opportunit�s

Lensemble des IROSs est pr�sent� dans le tableau 1 ci-dessous.

Tableau 1 : liste des impacts, risques et opportunit�s mat�riels li�s aux consommateurs et utilisateurs finaux

Section du rapport

POLITIQUEs

Nom de lIRO

D�finition de lIRO

Type

Zone cha�ne de valeur

Horizon 
de temps

Assurer la sant�, la s�curit� et lint�grit� des consommateurs

Assurer la sant�, la s�curit� et lint�grit� des consommateurs

Baisse des ventes et parts de march� li� � la non-accessibilit� des produits sains et durables

Les distributeurs qui ne sadaptent pas � la demande des consommateurs en produits sains et durables risquent de perdre en comp�titivit�, de nuire � leur r�putation, de manquer des opportunit�s de march� et de subir des pressions r�glementaires.

Risque

Aval

Moyen terme

Assurer la sant�, la s�curit� et lint�grit� des consommateurs

Assurer la sant�, la s�curit� et lint�grit� des consommateurs

Atteinte � la sant� des consommateurs par la distribution de produits � faible qualit� nutritionnelle

La distribution de produits � faible qualit� nutritionnelle contribue � laugmentation des maladies chroniques, des carences nutritionnelles, des troubles gastro-intestinaux, et des probl�mes de d�veloppement chez les enfants. Elle peut �galement affecter la sant� mentale, affaiblir le syst�me immunitaire et avoir des impacts interg�n�rationnels.

Impact

Aval

Court terme

Assurer la sant�, la s�curit� et lint�grit� des consommateurs

Veiller � l'inclusion et assurer l'accessibilit� des magasins et services aux personnes en situation de handicap

Mise en cause de Carrefour pour atteinte � l'int�grit� morale des consommateurs et comportements discriminatoires

En ne diversifiant pas son offre de produits ou en fournissant des informations peu claires sur un produit, Carrefour pourrait avoir un impact n�gatif sur la sant� des consommateurs ayant des r�gimes alimentaires sp�cifiques.

Impact

Aval

Court terme

Veiller � linclusion et assurer laccessibilit� des magasins et services aux personnes en situation de handicap

Veiller � l'inclusion et assurer l'accessibilit� des magasins et services aux personnes en situation de handicap

Acc�s �quitable � la consommation pour les personnes en situation de handicap

Un acc�s in�quitable � la consommation pour les personnes en situation de handicap pourrait avoir un impact n�gatif sur les consommateurs. Cela pourrait nuire � leur qualit� de vie, leur sant� et bien-�tre, et pourrait avoir des r�percussions �conomiques n�gatives pour les entreprises.

Risque

Aval

Court terme

Veiller � linclusion et assurer laccessibilit� des magasins et services aux personnes en situation de handicap

Communiquer et orienter les choix des consommateurs de mani�re responsable

Loyaut� des informations des produits vendus

La loyaut� des produits vendus est cruciale pour maintenir la confiance des consommateurs, se conformer � la l�gislation en vigueur, et prot�ger la r�putation de lentreprise. Les risques associ�s � un manque de loyaut� incluent des sanctions financi�res, des co�ts de mise en conformit�, une d�t�rioration de limage de marque, une perte de confiance des consommateurs, des probl�mes de tra�abilit�, et des perturbations dans les relations avec les partenaires.

Impact

Aval

Moyen terme

Assurer un accompagne-
ment des clients vers une offre de produits financiers et assurantiels adapt�s � leurs besoins

Assurer un accompagne-ments des clients vers une offre de produits financiers et assurantiels adapt�s � leurs besoins

Risque de cr�dit li� � une incapacit� du client de pouvoir honorer sa dette

Lincapacit� dun client � honorer sa dette pr�sente des risques financiers importants pour une banque, allant des pertes directes dues � des cr�ances douteuses et des amortissements, � une diminution des revenus dint�r�ts, et � des co�ts accrus de recouvrement.

Risque

Aval

Moyen terme

Assurer un accompagne-
ment des clients vers une offre de produits financiers et assurantiels adapt�s � leurs besoins

Assurer un accompagne-ments des clients vers une offre de produits financiers et assurantiels adapt�s � leurs besoins

Perte de confort financier des m�nages par la souscription � des assurances et produits financiers

La perte de confort financier des m�nages qui ont souscrit � une assurance, due � la souscription � des produits financiers non pertinents, mal adapt�s ou � un manque dinformation, peut avoir des impacts significatifs. Ces impacts incluent des pertes financi�res directes, une augmentation des d�penses, des probl�mes de planification financi�re, un stress financier accru, une perte de confiance, des difficult�s de r�solution de probl�mes, et des risques r�glementaires.

Impact

Aval

Moyen terme

Assurer un accompagne-
ment des clients vers une offre de produits financiers et assurantiels adapt�s � leurs besoins

Assurer un accompagne-ments des clients vers une offre de produits financiers et assurantiels adapt�s � leurs besoins

Insatisfaction des clients dans leur parcours dassurance

Les risques dinsatisfaction des clients dans leur parcours dassurance peuvent entra�ner une baisse du chiffre daffaires. En effet, un parcours client difficile et le manque daccompagnement du client par lentreprise entra�nent le risque de la perte de client et de non-clients relatifs en raison de limage associ�e au service.

Risque

Aval

Moyen terme

Assurer un accompagne-
ment des clients vers une offre de produits financiers et assurantiels adapt�s � leurs besoins

Assurer un accompagne-ments des clients vers une offre de produits financiers et assurantiels adapt�s � leurs besoins

Risque de non-conformit� des communications sur les produits financiers et assurantiels

La non-conformit� des communications sur les produits financiers et assurantiels pr�sente plusieurs risques pour une entreprise. Ces risques incluent des amendes et sanctions r�glementaires, des pertes financi�res dues � une baisse de revenus et des co�ts de mise en conformit�, une d�t�rioration de la r�putation, une perte de confiance des consommateurs, des perturbations op�rationnelles, et des risques accrus de non-conformit� future.

Risque

Aval

Moyen terme

Assurer un accompagne-
ment des clients vers une offre de produits financiers et assurantiels adapt�s � leurs besoins

Assurer un accompagne-ments des clients vers une offre de produits financiers et assurantiels adapt�s � leurs besoins

Fid�lisation des clients � travers les facilit�s de paiement propos�es

Faciliter les solutions de paiement pour les clients permet d�tablir un avantage concurrentiel de lentreprise tout en sadaptant � la diversit� des usages et ainsi augmenter les chances de fid�lisation ou dattraction.

Oppor-
tunit�

Aval

Moyen terme

Communiquer et orienter les choix des consommateurs de mani�re responsable

Communiquer et orienter les choix des consommateurs de mani�re responsable

Atteintes � la sant� des consommateurs et � lenvironnement par la promotion de produits/substances controvers�s

La promotion de produits/substances controvers�es peut avoir des impacts tant sur la sant� des consommateurs que sur lenvironnement. Les risques pour la sant� incluent lexposition � des substances controvers�es, des probl�mes de sant� chroniques, et des effets n�fastes sur les groupes vuln�rables.

Impact

Aval

Moyen terme

Communiquer et orienter les choix des consommateurs de mani�re responsable

Communiquer et orienter les choix des consommateurs de mani�re responsable

Mise en avant de produits sains et durables

La non mise en avant de produits sains et durables, de publicit�s favorisant une consommation raisonn�e ou r�duisant limpact sur lenvironnement pourrait avoir des effets n�fastes sur lenvironnement et la soci�t�. Cela pourrait d�courager les consommateurs � adopter des comportements dachat responsable.

Impact

Aval

Moyen terme

Assurer la sant�, la s�curit� et lint�grit� des consommateurs

Assurer la sant�, la s�curit� et l'int�grit� des consommateurs

Mise en cause de Carrefour pour atteintes � lint�grit� physique et morale des consommateurs en magasins

Les risques financiers pour un magasin li�s � des atteintes � lint�grit� physique et morale des consommateurs comprennent des frais juridiques importants, des amendes et des sanctions r�glementaires, une perte de r�putation, une diminution des ventes et des parts de march�, ainsi que des co�ts de mise en conformit� et de r�paration. Ces risques peuvent �galement entra�ner des perturbations op�rationnelles et affecter les relations avec les partenaires commerciaux.

Risque

Aval

Moyen terme

Assurer la sant�, la s�curit� et lint�grit� des consommateurs

Assurer la sant�, la s�curit� et l'int�grit� des consommateurs

Atteintes � lint�grit� physique et morale des consommateurs en magasins

Un magasin peut contribuer au mal-�tre et � lins�curit� des consommateurs de diverses mani�res, notamment par des conditions physiques dangereuses, des pratiques de s�curit� sanitaire inad�quates, des comportements du personnel inadapt�s, et des r�ponses insuffisantes aux urgences. Dans les cas extr�mes, ces probl�mes peuvent entra�ner des accidents graves ou m�me des d�c�s.

Impact

Aval

Moyen terme

Assurer la sant�, la s�curit� et lint�grit� des consommateurs

Assurer la sant�, la s�curit� et l'int�grit� des consommateurs

D�faut de s�curit� sanitaire et de conformit� des produits

Un d�faut de s�curit� sanitaire ou de conformit� des produits peut mener � la mise en danger de la s�curit� des clients. Les risques pour une entreprise sont des co�ts juridiques et de compensation, des amendes et sanctions r�glementaires, des co�ts de rappel et de remplacement de produits, ainsi que des impacts n�gatifs sur la r�putation, les ventes, et les relations avec les partenaires.

Risque

Aval

Moyen terme

Assurer la sant�, la s�curit� et lint�grit� des consommateurs

Assurer la sant�, la s�curit� et l'int�grit� des consommateurs

Atteintes � la sant� des consommateurs � cause de produits de mauvaise qualit� ou dun d�faut de s�curit� sanitaire

La vente de produits de mauvaise qualit� ou de produits atteints dun d�faut de s�curit� sanitaire peut d�grader la sant� des consommateurs par des contaminations alimentaires, des r�actions allergiques, des carences nutritionnelles, et des expositions � des substances toxiques ou encore des blessures li�es � lutilisation dun produit non-alimentaire d�faillant. Les impacts peuvent �tre imm�diats, comme les intoxications alimentaires et les r�actions cutan�es, ou � long terme, comme les maladies chroniques et les probl�mes de d�veloppement.

Impact

Aval

Moyen terme

Assurer la sant�, la s�curit� et lint�grit� des consommateurs

Assurer la sant�, la s�curit� et l'int�grit� des consommateurs

Atteintes � la sant� des consommateurs � cause du manque dhygi�ne en magasins

Le manque dhygi�ne en magasin peut gravement d�grader la sant� des consommateurs par diff�rentes causes : la propagation de pathog�nes sur les surfaces, les �quipements et les mains des employ�s, les infestations de nuisibles qui contaminent les aliments avec des agents pathog�nes, les probl�mes respiratoires caus�s par la moisissure et les produits chimiques mal g�r�s, la transmission de maladies par des employ�s malades ou ne respectant pas les pratiques dhygi�ne.

Impact

Aval

Moyen terme

2.1.3.4.1.3Parties prenantes, standards et r�glementations

Processus d'engagement des consommateurs et utilisateurs finaux concernant les impacts [S4-2] 

Pour assurer la transition alimentaire pour tous, Carrefour suit un certain nombre de standards et de r�glementations (27).

Carrefour sappuie sur les standards suivants :

En mati�re de conformit� sanitaire, Carrefour suit les principales r�glementations et standards suivantes :

Carrefour engage ses parties prenantes dans la d�finition, le suivi et l�valuation de ses politiques et plans dactions de la fa�on d�crite ci-dessous.

 

politiques concern�es

Type de parties prenantes

R�le

Type 
de dialogue

Exemple 
de parties prenantes

Veiller � linclusion et assurer laccessibilit� des magasins et services aux personnes en situation de handicap

Fournisseurs

D�ploiement de projets terrain

Concertations et consultations ponctuelles

Pacte Transition Alimentaire

Fournisseurs de solutions : Handivisible, OOrion, AtypikBaby

Assurer la sant�, la s�curit� et lint�grit� des consommateurs

Syndicats

�valuation de la mise en Suvre des plans dactions

Concertations et consultations ponctuelles

CSE, CICE, UNI Global Union

Assurer la sant�, la s�curit� et lint�grit� des consommateurs

Initiatives multi-acteurs

D�ploiement de projets terrain

Partenariats

Collaboration for Healthier Lives (CGF)

Communiquer et orienter les choix des consommateurs de mani�re responsable

Initiatives multi-acteurs

D�ploiement de projets terrain

Partenariats

WWF

Veiller � linclusion et assurer laccessibilit� des magasins et services aux personnes en situation de handicap

Associations et ONG

D�ploiement de projets terrain

Partenariats

Autisme France, UNADEV, F�d�ration Fran�aise Handisport

Assurer la sant�, la s�curit� et lint�grit� des consommateurs

Certificateurs

�valuation de la mise en Suvre des plans dactions

Concertations et consultations ponctuelles

IFS, BRC, FSCC 22000

Assurer la sant�, la s�curit� et lint�grit� des consommateurs

Auditeurs

Audits des sites

Concertations et consultations ponctuelles

Bureau Veritas

2.1.3.4.1.4Gouvernance

Carrefour sest dot� en 2022 dune Direction de lengagement, laquelle est pr�sent�e en section 2.1.1. Informations g�n�rales. La Direction de lengagement et la Direction des actifs ont la responsabilit� de d�velopper laccessibilit� des magasins et sites Carrefour � tous les consommateurs.

Cr�� en 2023, le Comit� alimentation sant� d�finit de fa�on concert�e les objectifs du Groupe en mati�re de sant�, de nutrition et dalimentation, ainsi que la politique qui y est associ�e. Il est compos� la Direction de la marque, de la Direction qualit�, de la Direction marketing, de la Direction des ventes ainsi que de la Direction RSE. Sa Direction est assur�e par la Direction de la marque, et la Direction RSE en assure le secr�tariat, ce Comit� se r�unit trois fois par an.

2.1.3.4.2Veiller � linclusion et assurer laccessibilit� des magasins et services aux personnes en situation de handicap
2.1.3.4.2.1Politiques et cibles

Politiques relatives aux consommateurs et utilisateurs finaux [S4-1]

Carrefour a fait du handicap la grande cause de son plan strat�gique � Carrefour 2026 ï¿½ et a la volont� de r�soudre les probl�matiques rencontr�es par ses clients en situation de handicap lors de leur parcours dachat en magasins et en digital (sites internet et applications).

Carrefour a pour ambition doffrir une exp�rience plus inclusive � sa client�le. Le Groupe sengage � travailler sur lam�lioration du parcours dachat des personnes en situation de handicap en magasin. Dans le cadre de sa transformation digitale, Carrefour a �galement pour objectif dam�liorer laccessibilit� num�rique des sites Internet et applications. Le Groupe a identifi� cinq principaux irritants des clients en situation de handicap sur lesquels baser ses plans dactions : le passage en caisse, lorientation dans le magasin, la praticit� du parcours dachat, laccessibilit� num�rique et loffre de produits adapt�s � leurs besoins.

Afin de favoriser linnovation, de mieux comprendre et dapporter une r�ponse pertinente aux attentes de ses clients, Carrefour consulte r�guli�rement ses clients, au moyen de tables rondes ou denqu�tes �crites.

La politique Diversit� et Inclusion du Groupe fait lobjet dun reporting r�gulier et approfondi sur des indicateurs cl�s mesurant limpact des actions mises en Suvre par Carrefour. La consolidation des indicateurs remont�s par les pays est r�alis�e au sein de la Direction des ressources humaines Groupe. Par ailleurs, plusieurs indicateurs relatifs � la diversit� et linclusion ont �t� int�gr�s � lindice RSE et de transition alimentaire du Groupe.

De mani�re g�n�rale, les politiques de Carrefour relatives aux consommateurs et utilisateurs finaux sinspirent des grands standards internationaux pr�c�demment d�finis (Principes directeurs de lONU, de lOCDE, et conventions fondamentales de lOIT). S4-1, 17

Cibles li�es � la gestion des impacts n�gatifs mat�riels, � la promotion des impacts positifs et � la gestion des risques et opportunit�s mat�riels [S4-5] 

 

Pour sassurer du suivi de son ambition, Carrefour sest fix� les cibles suivantes � atteindre :

Tableau 1 : cibles relatives � laccessibilit� des magasins 

Cible

Ann�e de r�f�rence

P�rim�tre

Ann�e cible

Valeur de r�f�rence

100 % dhypermarch�s �quip�s des chariots PMR en France

2024

France (hypermarch�s int�gr�s)

2026

1,8 %

2.1.3.4.2.2Indicateurs et performances

Prendre des mesures concernant les incidences importantes sur les consommateurs et utilisateurs finaux, les approches de gestion des risques importants et la recherche d'opportunit�s importantes li�es aux consommateurs et utilisateurs finaux, ainsi que l'efficacit� de ces mesures [S4-4] 

Tableau 2 : indicateurs et performances relatifs � laccessibilit� des magasins

Indicateur

Unit�

2024

2023

Variation

Cible

Taux de couverture

Exclusions

Part dhypermarch�s disposant de chariots PMR

%

100 %

Nouveau

-

100 %

France

 

 

commentaire des performances

Carrefour a pris en 2024 lengagement d'�quiper lensemble de ses hypermarch�s en France de chariots PMR. A fin 2024, tous les hypermarch�s int�gr�s sont �quip�s de deux chariots PMR. Lobjectif d�fini et d�ploy� en f�vrier 2024 par le Groupe est atteint avec deux ans davance. 

2.1.3.4.2.3Plans dactions

Processus visant � rem�dier aux impacts n�gatifs et canaux permettant aux consommateurs et utilisateurs finaux de faire part de leurs pr�occupations [S4-3]

Faciliter lacc�s des magasins physiques
Renforcer laccessibilit� num�rique

Afin de permettre � tous ses clients en situation de handicap de r�aliser leurs courses (en magasin ou en digital), Carrefour renforce �galement laccessibilit� num�rique de ses sites Internet et applications. Carrefour sest fix� lobjectif dun taux de conformit� de 70 % � lhorizon des Jeux de Paris 2024 sur son site marchand Carrefour.fr. Le taux global de conformit� �tait de 51,43 % en juin 2023. Il a �t� optimis� en juin 2024 � 71,21 % sur lensemble crit�res du r�f�rentiel g�n�ral dam�lioration de laccessibilit� (RGAA). Un travail doptimisation du taux de conformit� a �galement �t� men� sur les applications commerciales de Carrefour qui a permis datteindre 56,67 % de conformit� sur Android et 53,33 % sur IOS.

La solution dinclusion num�rique � Faciliti ï¿½ permettant de personnaliser laffichage dun site web en fonction de ses besoins sp�cifiques (dyslexie, tremblements, �pilepsie, fatigue visuelle, daltonisme, etc.) a �t� d�ploy�e en ao�t 2024 sur le site marchand Carrefour.fr. Cette solution est d�sormais pr�sente sur 4 sites Internet de Carrefour (envie de bouger, carrefour recrute, carrefour.fr et carrefour.com).

D�veloppement dinnovations avec des partenaires

Pour am�liorer linclusion des personnes en situation de handicap, Carrefour se mobilise pour innover aux c�t�s de starts-up et dentreprises sp�cialis�es.

2.1.3.4.3Assurer la sant�, la s�curit� et lint�grit� des consommateurs
2.1.3.4.3.1Politique et cibles
politiques relatives aux consommateurs et utilisateurs finaux [S4-1] 

Pour assurer la sant�, la s�curit� et lint�grit� des consommateurs, Carrefour dispose de diff�rents leviers. Le Groupe sappuie notamment sur une politique d�clin�e en trois axes :

Les politiques qualit�, conformit� et s�curit� de Carrefour d�taill�es ci-dessous sont appliqu�es dans lensemble des pays dans lesquels le Groupe op�re :

Par ailleurs, les politiques du Groupe pr�voient que 100/% des fournisseurs de produits � marque Carrefour fassent lobjet dun audit de conformit� sanitaire, que 100/% des produits � marque Carrefour disposent dun plan de surveillance valid� par le Groupe et que 100% des produits � marque Carrefour disposent dun cahier des charges ou dune fiche technique v�rifi�s par le Groupe. 

 

cibles li�es � la gestion des impacts n�gatifs mat�riels, � la promotion des impacts positifs et � la gestion des risques et opportunit�s mat�riels  [S4-5] 

Tableau 1 : cibles li�es � la sant� des consommateurs et � la qualit� des produits

Cible

Ann�e de r�f�rence

Ann�e
 cible

P�rim�tre

Valeur de r�f�rence

Proposer des produits de qualit� et accessibles � tous

R�duction de 2 600 tonnes de sucres

2022

2026

Europe : 6 pays dans lesquels le Groupe op�re pour les magasins int�gr�s

347 T

R�duction de 250 tonnes de sel

2022

2026

Europe : 6 pays dans lesquels le Groupe op�re pour les magasins int�gr�s.

108 T

Supprimer les substances controvers�es : suppression de 20 nouvelles substances controvers�es (120 depuis 2018) pour les produits de la marque Carrefour dici 2026.

2018

2026

Europe : 6 pays dans lesquels le Groupe op�re pour les magasins int�gr�s.

-

10 % p�n�tration des Fili�res Qualit� Carrefour au sein des produits frais

2021

2025

8 pays dans lesquels le Groupe
 op�re pour les magasins int�gr�s.

7,2 %

15 % des ventes de produits frais alimentaires rel�vent de lagriculture biologique ou de lagro-�cologie.

2021

2026

8 pays dans lesquels le Groupe
 op�re pour les magasins int�gr�s.

4,6 %

100 % de ventes de produits frais Fili�res Qualit� Carrefour engag�s dans une d�marche dagro-�cologie

2022

2026

8 pays dans lesquels le Groupe
 op�re pour les magasins int�gr�s.

-

650 M� de ventes de produits dorigine v�g�tale

2022

2026

8 pays dans lesquels le Groupe
 op�re pour les magasins int�gr�s.

-

2.1.3.4.3.2Indicateurs et performances

Prendre des mesures concernant les incidences importantes sur les consommateurs et utilisateurs finaux, les approches de gestion des risques importants et la recherche d'opportunit�s importantes li�es aux consommateurs et utilisateurs finaux, ainsi que l'efficacit� de ces mesures [S4-4]

Indicateur

Unit�

2024

2023

Variation

Cible

Taux de couverture

Exclusions

Proposer des produits de qualit� et accessibles � tous

Nombre de produits avec un Nutri-Score A et B

(Nb)

2 395

Nouveau

-

-

93 %

Excl : BE

Chiffre daffaires issu de produits alternatives v�g�tales ou l�gumineuses

M�

621

514

21 %

650  M�

100 %

-

Tonnes cumul�es de r�duction de sel depuis 2022

T

252

108

133 %

250 T dici 2026

100 %

-

Tonnes cumul�es de r�duction de sucre depuis 2022

T

1 336

347

285 %

2 600 T dici 2026

100 %

-

Assurer la qualit� et la s�curit� des produits

Nombre de fournisseurs  site

Nbr

2 965

2 593

14 %

-

81 % du CA � lachat MDD

-

Nombre de contr�les r�alis�s  analyses

Nbr

48 927

49 397

(1) %

-

81 % du CA � lachat MDD

-

Nombre de contr�les r�alis�s  panels externes

Nbr

4 136

3 764

10 %

-

81 % du CA � lachat MDD

-

Pourcentage de sites certifi�s IFS ou BRC

%

76 %

79,5 %

(2,5) pts

-

81 % du CA � lachat MDD

-

Pourcentage de sites audit�s par Carrefour dont :

%

8 %

6,5 %

1,5 pt

-

81 % du CA � lachat MDD

-

-Pourcentage de notes obtenues aux audits entre A et B

%

3 %

4 %

(1) pt

-

81 % du CA � lachat MDD

-

-Pourcentage de notes obtenus aux audits entre C et D

%

97 %

 96 %

1 pt

-

81 % du CA � lachat MDD

-

Nombre de retraits

Nbr

521

587

(11) %

-

Alimentaire et Non alimentaire

France
 tous formats
 (HM, SM, Proxi, Cash&Carry,
 e-commece, Carautoroute

AR, BR, ES, IT, RO, PO, BE

Pourcentage de retraits effectu�s pour des produits de marque Carrefour

%

56 %

58 %

(2) pts

-

Nombre de rappels

Nbr

346

328

5 %

-

Pourcentage de rappels effectu�s sur les produits de marque Carrefour

%

24%

21 %

(3) pts

-

 

commentaire des performances

En 2024, le Groupe a nettement acc�l�r� sur les reformulations puisque 143/tonnes de sel et 989 tonnes de sucre ont �t� retir�es des produits de marque Carrefour pour un total cumul� � fin 2024 de 252/tonnes de sel pour 1/336/tonnes de sucre. Lobjectif sur le sel est atteint avec 2/ans davance. 

2.1.3.4.3.3Plans dactions

Processus pour rem�dier aux impacts n�gatifs et canaux permettant aux consommateurs et utilisateurs finaux de faire part de leurs pr�occupation [S4.3] 

Assurer la qualit� et la s�curit� des produits

La politique garantissant la qualit� et la s�curit� des produits de marque Carrefour repose sur les piliers suivants : les certifications, labels et all�gations, les cahiers des charges, les plans de contr�le des produits contr�l�s, le dispositif dalerte qualit�, la tra�abilit�.

Les plans de surveillance de Carrefour incluent �galement des panels de consommateurs et des analyses microbiologiques, physico-chimiques, de la fra�cheur et de lorigine des produits en entrep�t et en magasin.

Proposer des produits de qualit� et accessibles � tous
Prendre en compte les retours consommateurs pour am�liorer les produits

Afin de prendre en compte les retours des consommateurs et dimpliquer les clients, des outils d�changes, d�coute et de sensibilisation ont �t� mis en place :

Les r�clamations clients sont trait�es par le service consommateurs. Ces r�clamations sont int�gr�es � loutil de gestion de la qualit� (TBQ) et trait�es par les Responsables Qualit�. Lorsquun retour est demand�, le service consommateurs analyse le retour du Responsable Qualit� et r�dige une r�ponse au client. Le service consommateurs � des �changes hebdomadaires sur les r�clamations en cours avec les �quipes Qualit� ainsi quun point mensuel pour travailler sur lam�lioration des processus.

Les remont�es clients sont toutes prises en compte et participent � lam�lioration continue de nos produits. Certaines remont�es clients peuvent aussi n�cessiter des actions urgentes telles que le retrait dun produit.

LIMITER LES ATTEINTES � la sant� des consoMmateurs

Carrefour assure une veille r�glementaire et scientifique afin didentifier les nouveaux risques sanitaires. Chaque risque est identifi� et �valu� par une comit� interne qui pour proposer de renforcer les engagements du Groupe pour pr�server la sant� des consommateurs. Par exemple, le comit� peut : 

2.1.3.4.4Communiquer et orienter les choix des consommateurs de mani�re responsable
2.1.3.4.4.1Politique et cibles
politiques relatives aux consommateurs et utilisteurs finaux [S4-1]

Le Groupe souhaite mobiliser chacun de ses leviers commerciaux pour orienter les consommateurs vers une alimentation plus �quilibr�e : � travers son marketing et sa campagne Act for Food, ses mises en avant magasin, ses promotions ou les avantages de sa carte fid�lit�, le Groupe oriente progressivement ses clients vers le Groupe mobilise ses clients vers une consommation plus �quilibr�e et plus responsable.

 

Cibles li�es � la gestion des impacts n�gatifs mat�riels, � la promotion des impacts positifs et � la gestion des risques et opportunit�s mat�riels [S4-5] 

Cible

Ann�e cible

P�rim�tre

Valeur de r�f�rence

Ann�e de r�f�rence

Score minimum de 75/100 � la question Carrefour vous aide-t-il � mieux manger

2026

Groupe

75/100

2023

 

2.1.3.4.4.2Indicateurs et performances

Actions concernant les impacts mat�riels sur les consommateurs et utilisateurs finaux, approches visant � g�rer les risques mat�riels et � saisir les opportunit�s mat�rielles concernant les consommateurs et utilisateurs finaux, et efficacit� de ces actions [S4-4] 

Indicateur

Unit�

N

N-1

Variation

Cible

Taux de couverture

Exclusions

Act for Food  Total des r�pondants

Nbr

1 659 896

470 183

253 %

-

100 %

-

Act for Food  total des r�pondants 
(ventes moyennes pond�r�es)

%

64,1 %

63,5 %

0,6 pt

75 % en 2026

100 %

-

Act for Food  Nombre de r�pondants positifs

Nbr

1 195 238

327 345

265 %

-

100 %

-

 

commentaire des performances

64,1/% des clients interrog�s consid�rent que Carrefour les aide � avoir une alimentation saine et  responsable. La perception de la transition alimentaire en magasin par nos clients est en ligne avec les attentes du groupe en 2024 bien quen dessous de lobjectif final de 75/%. Seules les enqu�tes men�es sur le dernier trimestre 2023 ont �t� comptabilis�es pour 2023. Cela correspond � la mise en place de la nouvelle m�thodologie dinterrogation. Cette derni�re a �t� reconduite en 2024. Le nombre de r�pondant en 2023 La nouvelle campagne de communication Act For Food a �t� lanc�e fin 2024 afin de garantir une progression en 2025 et 2026.

2.1.3.4.4.3Plans dactions

Processus pour rem�dier aux impacts n�gatifs et canaux permettant aux consommateurs et utilisateurs finaux de faire part de leurs pr�occupations  [S4-3]

Carrefour a mis en place diff�rentes actions pour communiquer et orienter les choix des consommateurs de mani�re responsable :

Informer les consommateurs

Carrefour propose des �tiquettes claires et transparentes sur ses produits pour aider les consommateurs � faire des choix �clair�s. Cela inclut des informations sur lorigine des produits, la tra�abilit�, la composition ainsi que les certifications �cologiques et sociales (comme le bio et le commerce �quitable).

Carrefour applique le Nutri-Score sur les produits de ses principales marques Carrefour � chaque fois que la r�glementation locale le permet. Ainsi, plus de 3 000 produits � marque Carrefour portent un nutri-score A et B sur leurs emballages. Suite aux modifications de lalgorithme du Nutri-Score en 2024, Carrefour a revu lensemble de ses produits pour assurer leur conformit� avec la nouvelle version du Nutri-Score et modifier l�tiquetage le cas �ch�ant. Le Groupe consid�re que ces am�liorations permettent de mieux informer les consommateurs.

En novembre 2024, Carrefour a annonc� vouloir rendre syst�matique la mention de la valeur nutritionnelle des produits commercialis�s sur son site carrefour.fr et sur lapplication mobile : cela correspond � 5,6 % du chiffre daffaires du Groupe. En cas dopposition dun fournisseur dapposition du Nutri-Score, Carrefour calculera le Nutri-Score � sa place et son refus sera notifi� aux consommateurs du Groupe. Ainsi, plus de 550 fournisseurs sont concern�s.

Communiquer et impliquer les clients autour du Mieux-manger

Depuis 6 ans, Act for Food incarne la raison d�tre du groupe Carrefour, � la transition alimentaire pour tous ï¿½. Le premier chapitre dAct for Food a permis � Carrefour de mobiliser ses clients autour de ses priorit�s :

En octobre 2024, Carrefour a ouvert le deuxi�me chapitre dAct for Food articul� autour de 6 nouvelles priorit�s. Il sera d�clin� dans chacun des pays du Groupe en fonction des sp�cificit�s locales.

Utiliser les m�canismes de promotion et de fid�lit� pour orienter les choix des consommateurs

Carrefour utilise ses m�canismes de promotion et de fid�lit� pour permettre � chacun davoir une meilleure alimentation et d�conomiser au quotidien. En France par exemple, Carrefour propose 2 primes fid�lit�s (Carte Carrefour et Carte Pass) : 10 % de r�duction avec la Carte Carrefour et 15 % avec la Carte Pass sont propos�s aux clients du Groupe pour les produits de lagriculture biologique. Par ailleurs, Carrefour a mis en place une Prime Bio qui permet dencourager la consommation de produits bio et de soutenir les producteurs agricoles qui adoptent des pratiques respectueuses de lenvironnement. Cette prime est un moyen de rendre les produits plus accessibles financi�rement et dinciter les consommateurs � faire des choix alimentaires plus durables. En 2024, 5,8 millions de consommateurs sont adh�rents � la Prime Bio. 

Mise en avant des produits en magasins et � travers diff�rents formats : Carrefour sappuie sur tous ses formats pour atteindre son ambition sur le march� de lagriculture biologique, � travers le d�veloppement de ses magasins sp�cialis�s (130 magasins sp�cialis�s Bio dont 70 So.Bio et 60 Bio cbon), la mise en avant des produits bio dans les magasins g�n�ralistes (Bio Exp�rience en hypermarch�s, shop in shop en supermarch�, corners bio en proximit�) et la cr�ation dun mod�le bio omnicanal de r�f�rence (Carrefour.fr, Greenweez, Planeta Huerto, etc.).

Former les collaborateurs du Groupe : Carrefour mobilise ses collaborateurs dans cette recherche dune alimentation �quilibr�e. Promouvoir la transition alimentaire pour tous est lune des th�matiques majeures du plan strat�gique � Carrefour 2026 ï¿½ qui fait lobjet de formations sp�cifiques. En 2024, 3624 collaborateurs ont b�n�fici� dune formation en pr�sentiel et 2699 en elearning, sur des sujets structurants tels que le march� des produits bio ou les produits frais. Le Groupe a mis en place le programme � Act for Food Super Heroes ï¿½ pour mettre en valeur les projets de ses collaborateurs les plus impliqu�s dans la transition alimentaire et encourager le partage des meilleures pratiques.

2.1.3.4.5Assurer un accompagnement des clients vers une offre de produits financiers et assurantiels adapt�s � leurs besoins
2.1.3.4.5.1Politique et cibles
Politiques relatives aux consommateurs et utilisateurs finaux [S4-1]

Carrefour Banque et Assurances propose depuis plus de 40 ans une large gamme de produits accessibles et performants, adapt�s aux attentes des clients et consommateurs. Les produits incluent des comptes bancaires, des cartes bancaires, des cr�dits � la consommation, des �pargnes et placements et diverses assurances.

Carrefour Banque intervient sur un secteur dactivit� tr�s r�glement�. Pour r�pondre � lensemble de ces exigences r�glementaires et pour mitiger les risques de non-conformit� et le risque op�rationnel, Carrefour dispose dune Politique de Conformit� et dune Politique de Protection des Int�r�ts Clients (PIC).

Cette politique permet � Carrefour Banque dadresser notamment :

Ce corps proc�dural est accessible � tous les salari�s de Carrefour Banque ou interm�diaires agissant au nom de Carrefour Banque. Il est remis � jour r�guli�rement (36 mois maximum) sauf modifications du ou des processus et/ou du produit, ou �volutions r�glementaires.

Cibles li�es �  la gestion des impacts n�gatifs mat�riels, � la promotion des impacts positifs et � la gestion des risques et opportunit�s mat�riels  [S4-5]

A ce jour, Carrefour na pas formalis� de cible publique sur cette th�matique. 

2.1.3.4.5.2Indicateurs et performances

Prendre des mesures concernant les incidences importantes sur les consommateurs et utilisateurs finaux, les approches de gestion des risques importants et la recherche dopportunit�s importantes li�es aux consommateurs et utilisateurs finaux, ainsi que lefficacit� de ces mesures. [S4-4]

A ce jour, Carrefour na pas formalis� dindicateurs de performance publics sur cette th�matique. 

2.1.3.4.5.3Plans dactions

Processus pour rem�dier aux impacts n�gatifs et canaux permettant aux consommateurs et utilisateurs finaux de faire part de leurs pr�occupations [S4-3] 

Prendre des mesures concernant les incidences importantes sur les consommateurs et utilisateurs finaux, les approches de gestion des risques importants et la recherche dopportunit�s importantes li�es aux consommateurs et utilisateurs finaux, ainsi que lefficacit� de ces mesures [S4-4] 

Carrefour veille � rendre ses services financiers et assurantiels accessibles et faciles � utiliser pour ses clients notamment par :

Carrefour met �galement laccent sur la responsabilit� financi�re, en particulier dans le cadre des cr�dits � la consommation. Cela comprend :

Par ailleurs, Carrefour sassure que ses produits financiers et assurantiels sont expliqu�s de mani�re claire et transparente. Les clients sont donc inform�s sur les modalit�s de services, les conditions de contrats et les tarifs. Carrefour veille � ce que les informations soient compr�hensibles pour tous les clients, en particulier ceux qui ne sont pas familiers avec les produits bancaires et assurantiels. La Direction juridique contr�le et valide les affichages publicitaires, les courriers et e-mails � destination des clients afin de sassurer du caract�re non trompeur des publicit�s et le bon respect des mentions l�gales obligatoires.

Enfin, pour sassurer de la bonne application des r�gles en mati�re de Protection des Int�r�ts Clients (PIC), la th�matique fait lobjet de pr�sentations dans la formation initiale des conseillers lors de leur embauche et dun ou plusieurs modules annuels de-learning obligatoire en formation continue depuis 2024. Au travers des r�clamations clients, des mises en conformit� et des plans dactions peuvent �tre demand�s par les �quipes du contr�le interne.

2.1.4Informations relatives � la gouvernance

2.1.4.1Conduite des affaires [ESRS G1]

2.1.4.1.1Introduction des enjeux du groupe Carrefour
2.1.4.1.1.1Contexte et enjeux

La loyaut� et lint�grit� des pratiques commerciales permettent � Carrefour dasseoir et de p�renniser ses relations avec ses parties prenantes. Le Groupe sengage promouvoir ces valeurs dans le cadre de ses relations avec ses partenaires � tous les niveaux, en particulier dans le cadre de ses relations commerciales, et � veiller au strict respect des r�glementations en vigueur.

Le bien-�tre animal fait �galement partie int�grante de la bonne conduite des affaires au sein du Groupe. En effet, le respect de lanimal et de sa sensibilit� est une pr�occupation croissante au sein de la soci�t� civile. Dans plusieurs pays, et particuli�rement en Europe, de nouveaux modes de consommation apparaissent, comme la baisse de la consommation de viande, la substitution des apports en viandes par des prot�ines v�g�tales ou le choix de produits issus de modes d�levages plus respectueux des animaux et plus durables. Ces changements sont rapides et n�cessitent des �volutions dans les pratiques d�levage. Cest pour cela que Carrefour d�ploie une politique bien-�tre animal dans ses cha�nes dapprovisionnements.

La gouvernance sur les sujets de conduite des affaires est d�crite dans la section Informations G�n�rales, Gouvernance et Mat�rialit� RSE (voir section 2.1.1 Informations g�n�rales).

 

2.1.4.1.1.2Impacts, risques et opportunit�s

Tableau 1 : liste des impacts, risques et opportunit�s mat�riels li�s � la conduite des affaires

Section du rapport

politiques

Nom de lIRO

D�finition de lIRO

Type

Zone cha�ne de valeur

Horizon 
de temps

Garantir le bien-�tre animal

Bien-�tre animal

Maltraitance et n�gligence animales au sein des �levages

La maltraitance et la n�gligence animale dans les �levages peuvent causer des souffrances physiques et psychologiques aux animaux, augmentent les risques de maladies zoonotiques, et contribuent � la pollution environnementale, tout en entra�nant des pertes �conomiques et des sanctions pour les �leveurs .

Impact

Amont

Court terme

Assurer l�thique des affaires

Lutte contre la corruption, le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme

Non-conformit� � la loi Sapin II et autres r�glementations li�es � la corruption et � l�thique des affaires

Des actes de corruption ou contraires � l�thique au sein du groupe Carrefour pourraient conduire � des risques juridiques et r�putationnels importants. Tout manquement � la r�glementation peut notamment aboutir � de fortes sanctions financi�res pouvant mettre en jeu la p�rennit� du Groupe et/ou � des peines demprisonnement.

Risque

Op�rations

Court terme

Assurer l�thique des affaires

Lutte contre la corruption, le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme

Fraudes aux ressources humaines

Les fraudes aux ressources humaines ont des r�percussions complexes qui vont au-del� des simples pertes financi�res pour les entreprises. Elles affectent lenvironnement de travail, la confiance publique et la stabilit� �conomique g�n�rale.

Impact

Op�rations & Franchises

Moyen terme

Assurer l�thique des affaires

Lutte contre la corruption, le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme

Financement du terrorisme ou blanchiment dargent

Le blanchiment dargent ou le financement du terrorisme repr�sentent une atteinte critique � la l�galit�. Ces infractions attentent gravement � la s�curit� et au bien-�tre des populations, � la paix sociale, menacent la s�curit� et la stabilit� des soci�t�s, conduisent � la perturbation des �conomies, au d�tournement des ressources, faussent les relations daffaires, conduisent � laffaiblissement des institutions, aggravent les in�galit�s et affectent les relations internationales.

Impact

Op�rations & Franchises

Moyen terme

Exercer un lobbying responsable

Lobbying responsable

Mauvaises pratiques de lobbying

Les mauvaises pratiques en mati�re de lobbying peuvent �roder la transparence d�mocratique, cr�er des in�galit�s de pouvoir, et influencer les politiques publiques au d�triment de lint�r�t g�n�ral. Elles peuvent aussi nuire � l�conomie, � lenvironnement, et diminuer la confiance publique. Tout manquement � la r�glementation existante peut aboutir � des sanctions p�nales financi�res pouvant mettre en jeu la p�rennit� du Groupe et � sa r�putation

Impact.

Op�rations

Moyen terme

Respecter la vie priv�e et prot�ger les donn�es personnelles

Cybers�curit�

Vol de donn�es strat�giques

En cas de cyberattaque g�n�rant un vol de donn�es, Carrefour pourrait �tre soumis � des sanctions judiciaires (RGPD, NIS 2, DORA) et devrait r�pondre � des r�clamations de ses clients, partenaires et fournisseurs. La protection contre les cyberattaques entra�ne �galement des co�ts pour le Groupe.

Risque

Op�rations

Court terme

Respecter la vie priv�e et prot�ger les donn�es personnelles

Donn�es personelles

Mauvais traitement des donn�es personnelles bancaires

Le non-respect de la r�glementation relative � la protection des donn�es personnelles peut entra�ner un risque r�putationnel et juridique pour Carrefour ainsi quune perte de confiance et de clients. Carrefour peut �galement �tre condamn� � des sanctions civiles et/ou p�nales pour non conformit�.

Risque

Op�rations

Court terme

Respecter la vie priv�e et prot�ger les donn�es personnelles

Donn�es personelles

Atteinte � la vie priv�e des clients

Carrefour peut �tre mis en cause pour la fuite dinformations personnelles, notamment des donn�es bancaires, de ses clients. Cela entra�ne une perte de confiance des clients ainsi quun impact n�gatif sur limage du Groupe ainsi quun risque juridique important.

Risque

Op�rations

Court terme

Respecter la vie priv�e et prot�ger les donn�es personnelles

Donn�es personelles

Atteinte � la vie priv�e des salari�s et clients

En cas dutilisation de donn�es personnelles obtenues lors de lachat de marchandises ou des donn�es li�es � la carte fid�lit�, il existe un risque datteinte � la vie priv�e des clients, notamment en cas de fuite de donn�es personnelles. La fuite de ces donn�es peut notamment entra�ner des usurpations didentit�, des fraudes et le vol des donn�es bancaires, et des poursuites judiciaires � lencontre du Groupe.

Impact

Op�rations

Court terme

Respecter la vie priv�e et prot�ger les donn�es personnelles

Donn�es personelles

Atteinte � la vie priv�e des salari�s et clients par lutilisation des donn�es personnelles d�tenues par Carrefour Banque

En cas dutilisation de donn�es personnelles et bancaires, il existe un risque datteinte � la vie priv�e des clients, notamment en cas de fuite de donn�es consid�r�es comme sensibles. La fuite de ces donn�es peut notamment entra�ner des usurpations didentit�, des fraudes et le vol des donn�es bancaires.

Impact

Op�rations

 

D�velopper une strat�gie achats responsables au sein de la cha�ne de valeur

D�velopper une strat�gie dachats responsables

Mise en cause de Carrefour pour les mauvaises pratiques environnemen-
tales, sociales et �thiques des fournisseurs (achats marchands)

Carrefour pourrait �tre mis en cause pour les pratiques sociales, environnementales et �thiques des fournisseurs directs et indirects de produits et mati�res premi�res. Ces pratiques peuvent avoir un impact sur limage de marque et la r�putation du Groupe, entra�ner un boycott des clients, ou encore une mise en demeure au titre du devoir de vigilance. Elles peuvent �galement entra�ner un surco�t pour lentreprise via la mise en Suvre de m�canismes de vigilance (ex. : syst�mes de surveillance, daudit, de formation des �quipes) pour pr�venir les risques.

Risque

Amont

Moyen terme

D�velopper une strat�gie achats responsables au sein de la cha�ne de valeur

D�velopper une strat�gie dachats responsables

Mise en cause de Carrefour pour les mauvaises pratiques environnemen-
tales, sociales et �thiques des fournisseurs et prestataires au sein des op�rations (achats non marchands)

Carrefour pourrait �tre mis en cause pour les pratiques sociales, environnementales et �thiques des fournisseurs et prestataires dachats et services non marchands (ex. : les fournisseurs d�quipements en magasins, d�nergie, les prestataires en charge de la s�curit� ou de la maintenance, les prestataires pour la livraison � domicile), ou de tout autre tiers avec lequel le Groupe est en relation daffaires. Ces pratiques peuvent avoir un impact sur limage de marque et la r�putation du Groupe, entra�nant un boycott des clients, des controverses importantes aupr�s des investisseurs, une mise en demeure au titre du devoir de vigilance, ou des sanctions au titre du non-respect de la loi Sapin 2. Elles entra�nent �galement un surco�t pour lentreprise relativement � la mise en Suvre de m�canismes de vigilance (ex : chartes �thiques, syst�mes de surveillance, daudit, de formation des �quipes) permettant la pr�vention des risques.

Risque

Op�rations

Moyen terme

D�velopper une strat�gie achats responsables au sein de la cha�ne de valeur

D�velopper une strat�gie dachats responsables

Atteintes aux droits humains, � la sant� ou la s�curit� des personnes ou � lenvironnement dans la cha�ne dapprovision-
nement (achats marchands)

Un d�faut de proc�dure sur la s�lection et les relations avec les fournisseurs directs, mais aussi de v�rification et dengagement des fournisseurs au sein de la cha�ne de valeur peut entra�ner des pratiques non conformes aux standards de Carrefour concernant les droits humains, la sant� et la s�curit� des personnes. Ces pratiques peuvent avoir un impact n�gatif sur les personnes et lenvironnement.

Impact

Amont

Moyen terme

D�velopper une strat�gie achats responsables au sein de la cha�ne de valeur

D�velopper une strat�gie dachats responsables

Atteintes aux droits humains, � la sant� ou la s�curit� des personnes ou � lenvironnement par les franchis�s

Un d�faut de proc�dure sur le recrutement des partenaires, la s�lection et les relations avec les franchis�s peut entra�ner des pratiques non conformes aux standards de Carrefour concernant les droits humains, la sant� et la s�curit� des personnes. Ces pratiques peuvent avoir un impact n�gatif sur les personnes et lenvironnement.

Impact

Franchises

Moyen terme

D�velopper une strat�gie achats responsables au sein de la cha�ne de valeur

D�velopper une strat�gie dachats responsables

Atteintes aux droits humains, � la sant� ou la s�curit� des personnes ou � lenvironnement par les fournisseurs et prestataires au sein des op�rations (achats non marchands)

Un d�faut de proc�dure sur la s�lection et les relations avec les fournisseurs peut entra�ner des pratiques non conformes aux standards de Carrefour concernant les droits humains, la sant� et la s�curit� des personnes. Ces pratiques peuvent avoir un impact n�gatif sur les personnes et lenvironnement.

Impact

Op�rations

Moyen terme

 

2.1.4.1.1.3Parties prenantes, standards et r�glementations

Type de parties prenantes

R�le

Type de dialogue

Exemple de parties prenantes

politiques  concern�Es

Associations et ONG

D�finition de m�thodologies et de cadres de r�f�rence

Concertations et consultations ponctuelles

OABA

Garantir le bien-�tre animal

Associations et ONG

D�finition de m�thodologies et de cadres de r�f�rence

Rencontres mensuelles/bimensuelles, etc.

AEBEA

Garantir le bien-�tre animal

Associations et ONG

Collaboration et engagement dans la transition du Groupe

Concertations et consultations ponctuelles

CIWF, Welfarm

Garantir le bien-�tre animal

Organisations sectorielles

D�ploiement de projets terrain

Rencontres mensuelles/bimensuelles, etc.

LIT Ouesterel

Garantir le bien-�tre animal

Associations et ONG

D�finition de la politique du Groupe

Concertations et consultations ponctuelles

World Animal Protection

Garantir le bien-�tre animal

Associations et ONG

�valuation de la mise en Suvre des plans dactions

Dialogue one to one r�gulier

L214, Equitas, Peta

Garantir le bien-�tre animal

Investisseurs individuels et coalitions

�valuation des performances et benchmark

Concertations et consultations ponctuelles

BBFAW

Garantir le bien-�tre animal

Syndicats

D�finition de strat�gies sectorielles/nationales

Groupe de travail

INAPORC, ANVOL, CNIEL, INTERBEV

Garantir le bien-�tre animal

Certificateurs

�valuation de la mise en Suvre des plans dactions

Concertations et consultations ponctuelles

Bureau Veritas, SDBF

Garantir le bien-�tre animal

Fournisseurs

D�finition des cibles du Groupe

Concertations et consultations ponctuelles

Fournisseurs MDD

Garantir le bien-�tre animal

Pouvoirs publics

�valuation de la mise en Suvre des plans dactions

Concertations et consultations ponctuelles

Agence fran�aise anticorruption

Assurer l�thique des affaires

Organisations sectorielles

Collaboration et engagement dans la transition du Groupe

Rencontres mensuelles/bimensuelles, etc.

Eurocommerce, FCD (F�d�ration du commerce et de la distribution), Perifem

Exercer un lobbying responsable

Organisations sectorielles

Collaboration et engagement dans la transition du Groupe

Rencontres mensuelles/bimensuelles, etc.

UDM (Union des marques)

Exercer un lobbying responsable

Organisations sectorielles

Collaboration et engagement dans la transition du Groupe

Rencontres mensuelles/bimensuelles, etc.

AFEP, FEVAD, ARPP, France Logistique, FACT

Exercer un lobbying responsable

Standards et r�glementations
Bien-�tre animal

� linternational, Carrefour respecte :

Aussi, lOIE (Organisation mondiale pour la sant� animale) fournit des lignes directrices pour les normes de bien-�tre animal dans les �tats membres.

En France, le Code rural et de p�che maritime d�finit les normes pour le bien-�tre animal, notamment les conditions d�levage, de transport et dabattage. Des r�glementations sp�cifiques existent aussi, notamment concernant l�tiquetage sur le bien-�tre animal (volontaire, comme le label Rouge ou � l�chelle du bien-�tre de certaines fili�res).

�thique des affaires
2.1.4.1.1.4Gouvernance

La gouvernance de la politique du Groupe en mati�re d�thique des affaires sorganise autour de plusieurs axes.

Achats responsables

La gouvernance des achats responsables chez Carrefour se d�cline comme suit :

Bien-�tre animal
�thique des affaires

La Direction �thique et Conformit� du groupe Carrefour dispose dun r�seau constitu� de divers acteurs aux diff�rents niveaux de lentreprise. Ce r�seau comprend notamment :

Lobbying responsable

Au sein du groupe Carrefour, les activit�s de lobbying sont plac�es sous la responsabilit� du Secr�taire G�n�ral du Groupe (membre COMEX).

Vie priv�e et donn�es personnelles

La Direction de la Protection des Donn�es Personnelles pilote et manage la cellule dexercice des droits dans le cadre du RGPD. Elle coordonne �galement le dialogue entre les diff�rents DPO du Groupe pour harmoniser les pratiques mais aussi respecter les l�gislations et sp�cificit�s locales. La Direction des Syst�mes dInformation (DSI) a pour vocation dassurer le d�veloppement et la mise � disposition � lensemble de lentreprise doutils informatiques performants et adapt�s � notre activit�. Composante cl� de lentreprise, elle permet des activit�s aussi fondamentales que la livraison des marchandises dans les magasins, lencaissement, le calcul des prix ou encore lex�cution des programmes de fid�lisation. La Direction S�curit� des Syst�mes dInformation (SSI) Groupe dirig�e par le responsable de la Cybers�curit� et des Syst�mes dInformation (CISO), assure la mise en place et le suivi de la strat�gie cybers�curit� du groupe Carrefour. Cette strat�gie est supervis�e par le Secr�taire G�n�ral du groupe Carrefour membre du Comit� Ex�cutif et par le responsable de la transformation digitale du Groupe, membre du Comit� s�curit�.

2.1.4.1.2D�velopper une strat�gie achats responsables au sein de la cha�ne de valeur
2.1.4.1.2.1Politiques et cibles
politiques en mati�re de conduite des affaires et culture dentreprise [G1.1] 

Les achats r�alis�s par Carrefour peuvent �tre regroup�s en 2 cat�gories :

Les achats responsables font partie int�grante de la strat�gie du Groupe. La strat�gie du groupe pour assurer des achats responsables est d�clin�e selon les axes suivants :

 

Cibles

Tableau 1 : cibles relatives � la strat�gie dachats responsable du Groupe

Cible

Unit�

Valeur cible

Ann�e cible

P�rim�tre

Ann�e de r�f�rence

Valeur de r�f�rence

8 Mds de CA issu des ventes de produits durables

Euros

8 Mds

2026

Groupe

2022

2,6

D�ploiement de plans daction pour la for�t, le bien-�tre animal, les sols, les ressources marines et les Droits de lHomme

%

100 %

2026

Groupe

-

-

50 000 producteurs partenaires

Nbr

50 000

2026

Groupe

2022

37/758

Nombre de fournisseurs engag�s au sein du

Pacte pour la transition alimentaire

Nbr

500

2026

Groupe

2020

26

2.1.4.1.2.2Indicateurs et performances

Tableau 2 : indicateurs et performances relatifs � la strat�gie dachats responsable du Groupe

Indicateurs

Unit�

2024

2023

Variation

Cible

Taux de couverture

Exclusions

Chiffres daffaires issus des ventes de produits durables

Mds d�

6,2

5,3

-

8 Mds dici 2026

100/%

-

Nombre de producteurs partenaires

Nbr

52/024

46 013

13/%

50 000 en 2026

100/%

-

Nombre de fournisseurs au sein du Pacte Transition Alimentaire

Nbr

393

306

28/%

500 en 2026

100/%

 

Nombre de proc�dures judiciaires en cours pour retard de paiement

(Nb)

95

Nouveau

-

-

100/%

-

 

commentaire des performances

Le nombre de proc�dures judiciaires en cours traduit � la fois le nombre de contentieux et le nombre denqu�tes (pr�-contentieux) men�es par ladministration. Il traduit le niveau de surveillance dont le Groupe fait lobjet et reste peu mat�riel au regard du volume de factures r�gl�es annuellement par le Groupe, environ 30/millions par an, et du nombre de fournisseurs concern�s.

2.1.4.1.2.3Plans dactions

Management de la relation avec les fournisseurs [G1-2] 

Pratiques de paiement [G1-6]

D�velopper un cadre g�n�ral et des proc�dures dachat responsables

Pour retranscrire au mieux sa politique RSE et sa raison d�tre au sein de ses achats, Carrefour a �crit et d�ploy� dans tous les pays des r�gles dachat pour la transition alimentaire. Ces r�gles ont �t� d�crites en section 2.1.1. Informations g�n�rales. 

Afin de sassurer de lengagement des fournisseurs et prestataires de service vers la mise en conformit� avec les politiques du Groupe, la Charte dengagement fournisseurs de produits contr�l�s fait partie int�grante des contrats dachat dans tous les pays. Son contenu, et ses �ventuelles mises � jour et �volutions sont d�crits en section 2.1.3.2. Travailleurs dans la cha�ne de valeur (ESRS S2).

Se fournir en mati�res premi�res responsables

Carrefour suit de pr�s les mati�res premi�res sujettes � controverses et � risque au niveau social et environnemental. Ainsi, le Groupe a identifi� les principales mati�res premi�res � risques, parmi lesquelles figurent notamment le soja, le coton, ou encore certains produits issus de la p�che. Une analyse a �t� conduite en 2022 afin de d�terminer le niveau de risque exact en consid�rant 6 crit�res : la contribution et la sensibilit� au r�chauffement climatique, limpact sur la biodiversit� des sols, la consommation deau et pollutions locales, la d�forestation, les Droits de lHomme et conditions de travail, le salaire d�cent et la sant� et s�curit� du consommateur. En combinant ce niveau de risque au montant dachat des diff�rentes mati�res premi�res, un plan daction est mis en place. Il peut notamment sagir de :

Une nouvelle analyse a �t� lanc�e fin 2024 pour mettre � jour la liste des mati�res premi�res.

�tablir une relation de confiance avec ses fournisseurs

Loyaut� des pratiques

Afin daligner ses principes �thiques avec ses pratiques dachat, Carrefour sest dot� en 2016 dun Code de Conduite professionnel, r�vis� et renomm� en 2024  Code �thique que chaque collaborateur du Groupe doit respecter. Ce Code �thique rappelle les principes �thiques de Carrefour comprenant : la s�lection et le traitement de mani�re objective et loyale des fournisseurs, la transparence au sein des relations commerciales, le respect des engagements aupr�s des partenaires et linterdiction de toute entente ou pratique d�loyale. En cas de non-respect des principes �thiques, le Code pr�cise les coordonn�es et le fonctionnement de la ligne dalerte �thique. Ces principes sont relay�s aupr�s des partenaires commerciaux du Groupe notamment dans la Charte �thique Fournisseurs quils sont tenus de signer. 

D�lai de paiement

Carrefour met tout en Suvre afin de respecter la r�glementation applicable dans chacun des pays o� il op�re.

Ces trois pays constituent 81/% des ventes du Groupe.

D�faut dapprovisionnement et rupture de contrat. Par souci de loyaut� et de responsabilit�, Carrefour �vite dappliquer des p�nalit�s syst�matiques en cas de d�faut dapprovisionnement ou de rupture de contrat. Lorsque le fournisseur ne remplit pas son contrat, un dialogue se met en place afin d�tudier les faits et de trouver une r�ponse adapt�e qui convienne aux deux parties. Dans le contexte actuel de p�nurie des mati�res premi�res due aux conflits arm�s en Ukraine ou aux crises sanitaires, Carrefour sest engag� � ne pas appliquer de p�nalit�s aux fournisseurs qui seraient impact�s par ces situations.

Malgr� les actions mises en place par Carrefour et par ses fournisseurs, il arrive quun contrat soit tout de m�me rompu. Dans ce cas, en France, les d�lais l�gaux sappliquent, sous le contr�le de la Direction juridique. Ils peuvent aller de quelques mois � quelques ann�es, et d�pendent de lanciennet� de la relation commerciale et de la d�pendance �conomique. Carrefour sattache � ce que la rupture ne mette pas le fournisseur en trop grande difficult� et quil ait le temps de trouver des alternatives. De plus, dans cette logique et afin d�viter la d�pendance �conomique de ses fournisseurs, Carrefour fait en sorte de ne pas repr�senter plus de 20 % des d�bouch�s commerciaux dun fournisseur. Pour sen assurer, le Groupe demande � chaque fournisseur de d�clarer, en annexe du contrat, la part de son chiffre daffaires correspondant � ses activit�s avec Carrefour.

Le d�veloppement des partenariats au sein de fili�res

Le Groupe engage �galement ses fournisseurs avec le r�seau du Pacte Transition Alimentaire, qui propose une plateforme d�change de bonnes pratiques et de nouvelles opportunit�s de collaboration. En 2024, 393 fournisseurs sont membres du Pacte, pour un objectif de 500 fournisseurs en 2030. Les fournisseurs sengagent, � travers ce Pacte, � participer � 4 webinaires dans lann�e, mais aussi � participer � des groupes de travail (coalitions) cr��s pour acc�l�rer la transformation de lentreprise. Ces coalitions, au nombre de quatre, visent � proposer des actions concr�tes � d�ployer en magasin et � destination des clients.

Par ailleurs, Carrefour accompagne ses fili�res afin de faciliter la mise en Suvre de pratiques agricoles p�rennes, respectueuses de lenvironnement. Le Groupe promeut la transition agricole durable � travers 3 leviers : des conditions contractuelles plus justes avec les fournisseurs, le d�veloppement et la valorisation dune offre de produits responsables, et la mise en place de solutions de financement.

Le Groupe propose � ses fournisseurs de lagriculture biologique des contrats pluriannuels, avec un engagement sur les volumes ou les prix dachat afin de prendre en compte les contraintes de production. Carrefour accompagne �galement les producteurs en cours de conversion au bio par une contractualisation � long terme, de 3 � 5 ans, qui s�curise leurs investissements via des tarifications interm�diaires entre le conventionnel et le bio et compense limpact de la baisse de productivit� sur leurs revenus. Ces contrats sont notamment propos�s en France et en Roumanie.

Enfin, Carrefour sengage � travers ses FQC sur un nouveau partenariat de 3 ans visant � garantir davantage de visibilit� et de perspectives aux producteurs. Carrefour donne ainsi :

Dans le cadre de sa strat�gie � Carrefour 2026 ï¿½, le Groupe sest engag� � augmenter le nombre de ses producteurs partenaires � 50 000 dici 2026 en agriculture biologique, FQC, producteurs r�gionaux et locaux. En 2024, Carrefour comptabilise 52 024 producteurs partenaires dans le monde et a donc atteint son objectif avec deux ans davance. 

2.1.4.1.3Garantir le bien-�tre animal
2.1.4.1.3.1Politiques et cibles
politiques en mati�re de conduite des affaires et culture dentreprise [G1.1]

Afin de mobiliser le Groupe et ses fournisseurs de produits de marques propres autour de lignes directrices et dobjectifs cibl�s, Carrefour a d�fini une politique bien-�tre animal. Carrefour consid�re que l�levage danimaux doit faire lobjet dune attention particuli�re. Les animaux sont reconnus comme des �tres sensibles, qui ressentent des �motions telles que la peur et la douleur. La d�marche dam�lioration du bien-�tre animal dans laquelle Carrefour sappuie notamment sur les � cinq libert�s fondamentales ï¿½ des animaux, adapt�es aux diff�rents modes d�levage :

Carrefour a ainsi d�fini une politique de bien-�tre animal autour de dix priorit�s partag�es avec les acteurs des fili�res concern�es et confirm�s encore en 2024 :

Avec cette politique bien-�tre animal, le groupe Carrefour entend r�pondre au mieux aux attentes soci�tales concernant les fili�res animales. Cette d�marche de progression est conduite gr�ce � une am�lioration continue en partenariat avec toutes les parties prenantes li�es � ces probl�matiques, dont la liste est disponible � la section 2.1.4.1.1.3 Parties prenantes, standards et r�glementations. Sur tous les socles de la politique bien-�tre animal, Carrefour organise r�guli�rement des groupes de travail avec les parties prenantes, ONG, clients et fournisseurs, afin de partager sa vision et ses plans daction sur le bien-�tre animal.

P�rim�tre : 

Les axes de travail de la politique de bien-�tre animal concernent lensemble des huit pays int�gr�s du Groupe (Argentine, Belgique, Br�sil, Espagne, France, Italie, Pologne, Roumanie).

M�thodologie : 

L�valuation de la performance de la politique bien-�tre animal du groupe est aussi r�alis�e par le BBFAW (Business Benchmark on Farm Animal Welfare), un outil de mesure des standards de bien-�tre animal des leaders mondiaux de lagroalimentaire. Chaque ann�e, le BBFAW publie un rapport (28) classant les entreprises selon 6 niveaux. Publi� en 2024 sur les r�sultats de lann�e 2023, le benchmark a octroy� au Groupe le niveau 4, ce qui fait de Carrefour lun des deux distributeurs fran�ais les mieux not�s.

 

Cibles

Tableau 1 : cibles relatives au bien-�tre animal 

Cible

Valeur cible

Ann�e cible

P�rim�tre

Ann�e de r�f�rence

Valeur de r�f�rence

Rufs coquilles  Part du chiffre daffaires de produits contr�l�s et de marques nationales issus d�levages hors cages

100 %

2025 (2028 pour lArgentine et le Br�sil)

Groupe

-

-

Rufs ingr�dients  Part des produits contr�l�s contenant des Sufs hors cages en tant quingr�dients

100 %

2025

FR, ES, BE, IT,
 PL, RO (G6)

-

-

�levages hors cages  Part du chiffre daffaires danimaux (lapins et cailles) en produits contr�l�s �lev�s hors cages

100 %

2025

FR, ES, BE, PL

-

-

Poulets bruts  Part du chiffre daffaires de produits contr�l�s garantissant des crit�res d�levage de bien-�tre animal

50 %

2026

G6

-

-

Porcs  Part du chiffre daffaires des porcs bruts Carrefour Bio et FQC garantissant des crit�res de bien-�tre animal

100 %

2025

AR, BR, FR, ES,
 BE, IT, PL

-

-

Viande de cheval  Part du chiffre daffaires de la viande de cheval dans les produits contr�l�s et de marques nationales faisant lobjet daudit ind�pendant ou provenant de lUE

100 %

2025

FR, BE, IT

-

-

Abattage  Part dabattoirs fournisseurs de Carrefour audit�s selon un r�f�rentiel sur le bien-�tre animal

100 %

2025

Groupe

-

-

Transparence  Part des esp�ces pour lesquelles le mode d�levage est transparent, pour les produits � marque Carrefour

100 %

2025

Groupe

-

-

Laine : % des produits TEX en laine issus dune fili�re qualit� trac�e, garantissant le bien-�tre animal et pr�venant la d�sertification des sols

100 %

2025

 

-

-

2.1.4.1.3.2Indicateurs et performances
Indicateurs

Tableau 2 : indicateurs et performances relatifs au bien-�tre animal 

Th�me

Indicateur

Unit�

2024

2023

Variation

Cible

Taux de couverture

Exclusions

Rufs en coquille

Part des ventes dSufs de poules �lev�es en plein air

%

41,4

38,8

2,6 pts

100/% dici 2025 et 2028 selon les pays

100/%

2023 : AT

Part des ventes de produits contr�l�s et de marques nationales issus de l'�levage en cage

%

64,8

62,8

2 pts

-

100/%

-

Rufs ingr�dients

Part des r�f�rences de produits contr�l�s contenant des ingr�dients � base d'Sufs de poules �lev�es en libert� 

%

82,2

77,2

5/%

100/% dici 2025

100/%

G6

Abattoirs

Part des abattoirs fournisseurs audit�s

%

78,6

69,3

9,3 pts

100/% dici 2025

100/%

-

Porc

Part du CA des porcs bruts Carrefour Bio et FQC garantissant des crit�res de bien-�tre animal

%

24,4

26,1

(1,7) pts

100/% dici 2025

100/%

-

Poulet

Part du CA de produits contr�l�s garantissant des crit�res de bien-�tre animal

%

31,9

30,2

1,7 pts

50/% dici 2026

100 %

G6

Viande de cheval

Part du CA de la viande de cheval dans les produits contr�l�s et de marques nationales faisant lobjet daudit ind�pendant ou provenant de lUE

%

53,7

41,3

12,3 pts

100/% dici 2025

100 %

-

Lapins et cailles

Part des ventes d'animaux en produits contr�l�s �lev�s hors cage

%

17,9

19,8

(1,8) pts

100/% dici 2025

100/%

-

Laine

Part des produits TEX en laine issus dune fili�re qualit� trac�e, garantissant le bien-�tre animal et pr�venant la d�sertification des sols

%

61,8

58,7

3,1 pts

100/% dici 2027

100/%

_

Transparence

Part des esp�ces dont la m�thode d�levage est transparente

%

16,7

16,7

-

100/% dici 2025100/% dici 2025

75/%

AR, ES, BR C, BR S

Politique bien-�tre animal

D�ploiement des principaux objectifs de la politique de bien-�tre animal

%

49

47

2 pts

-

100 %

-

D�ploiement de 4 objectifs cl�s de la politique de bien-�tre animal

%

71

67

4 pts

-

100 %

-

 

commentaire de performances

Plusieurs indicateurs relatifs au bien �tre animal ont rencontr� une contreperformance en 2023, notamment en raison dun contexte de tension sur le pouvoir dachat. En 2024, on observe un arr�t de ce recul voire une inflexion positive sur plusieurs indicateurs (part des oeufs hors cage et plein air commercialis�s, part des produits contr�l�s contenant des oeufs issus d�levages hors cage, part des ventes de poulet respectant des crit�res de bien-�tre animal, part de la viande de cheval faisant lobjet dun audit ou dorigine europ�enne, d�ploiement de la politique bien �tre animal). Des plans daction sont en cours pour acc�l�rer ces tendances en 2025 et rapprocher le Groupe des objectifs fix�s, dans un contexte de difficult� exprim�e par le monde agricole dans plusieurs pays du Groupe.

2.1.4.1.3.3Plans dactions
Combattre lantibior�sistance et interdire les antibiotiques facteurs de croissance et les hormones de croissance

Depuis 30 ans, le Groupe travaille en partenariat avec ses fournisseurs � la cr�ation de fili�res � danimaux �lev�s sans traitement antibiotique ï¿½ dans lensemble des huit pays int�gr�s. Le Groupe encourage ses fili�res � utiliser de mani�re responsable les antibiotiques � usage th�rapeutique afin de limiter lantibior�sistance, notamment en :

Carrefour accompagne ses partenaires commerciaux de lensemble des pays int�gr�s dans la mise en place de pilotes afin de proposer une offre toujours plus compl�te de produits issus � danimaux �lev�s sans antibiotiques ï¿½ � horizon 2025.

Interdire le clonage et les animaux g�n�tiquement modifi�s et recherche de la diversit� biologique

Carrefour soutient la r�glementation europ�enne actuelle qui exclut de facto les clones et les animaux g�n�tiquement modifi�s de ses approvisionnements. Le Groupe porte une attention particuli�re au choix de races/souches appropri�es en termes de rythmes de croissance, de r�sistances et dorigine et incite les autres pays int�gr�s � saligner sur cette r�glementation.

Transformer l�levage en cage et restreindre le confinement des animaux

Carrefour a lanc� un projet mondial de transformation, en collaboration avec ses fournisseurs, garantissant que tous les Sufs commercialis�s sous la marque Carrefour soient issus d�levages alternatifs � la cage. Cet engagement est dores et d�j� effectif en Italie, Belgique et France. Il est en cours de d�ploiement avec 2025 comme �ch�ance pour le Br�sil, lArgentine, la Pologne, lEspagne et la Roumanie. Il sera ensuite �tendu � lensemble des Sufs commercialis�s dans les magasins  toutes marques propres et marques nationales, et aux produits transform�s du G6.

Carrefour participe �galement � ce projet de transformation aupr�s de ses partenaires franchis�s internationaux, signataires dune charte RSE. Lenjeu du bien-�tre animal est int�gr� � la feuille de route RSE de la direction en charge de la gestion des partenaires franchis�s internationaux (CPI). Ainsi, 4 des partenaires franchis�s internationaux se sont d�j� engag�s � sapprovisionner en Suf hors-cage :

Ces engagements repr�sentent environ 74 % du parc magasin franchis� international.

Par ailleurs, au sein de ses fili�res FQC et produits � marque propre, Carrefour d�veloppe diff�rentes pratiques pour limiter le confinement et la claustration des animaux. � titre dexemple :

Minimiser le stress pendant le transport et labattage

La politique bien-�tre animal de Carrefour stipule que les animaux doivent �tre abattus apr�s une dur�e de transport r�duite � son minimum et dans des conditions satisfaisantes (densit�, temp�rature, m�thodes de transfert). Les meilleures techniques et technologies disponibles doivent �tre mises en Suvre pour limiter le stress et �viter la douleur durant le transport et labattage.

Audits

La mise en place daudits repr�sente un objectif majeur pour les ann�es � venir dans les abattoirs partenaires du Groupe. En cas de non-conformit� constat�e, un plan daction correctif est mis en place. Le Groupe peut d�cider de mettre un terme � ses relations commerciales avec un fournisseur refusant de mettre en place les actions n�cessaires.

En France : des audits sont r�alis�s p�riodiquement pour toutes les esp�ces animales (dune fois � trois fois par an selon les cas) par des auditeurs qualifi�s ind�pendants, pour sassurer de la protection animale � labattoir et des conditions de transport. Carrefour sappuie soit sur une m�thodologie co-construite avec lOABA, soit sur des d�marches �quivalentes telles que lAEBEA (Association �tiquette Bien-�tre Animal) pour les poulets ou le diagnostic INTERBEV et INAPORC pour les bovins et les porcs.

En Argentine : 100 % des abattoirs produisant du bSuf � marque Carrefour sont audit�s sur les crit�res du bien-�tre animal, par des auditeurs ind�pendants.

En Espagne : tous les fournisseurs de viandes fra�ches vendues sous les marques de Carrefour Espagne sont ainsi audit�s, tous les trois ans, � chaque �tape de la cha�ne dapprovisionnement (�levage, transport, abattage) par des auditeurs qualifi�s ind�pendants.

Vid�o-contr�le

La vid�o-contr�le dans les abattoirs constitue �galement un outil encourag� par le Groupe pour assurer les bonnes pratiques.

En France : tous les abattoirs ont �t� sollicit�s par Carrefour pour int�grer la vid�o-contr�le aux �tapes sensibles. La pr�sence de ce dispositif est d�sormais indispensable au r�f�rencement dun nouvel abattoir.

En Espagne : Carrefour est le premier distributeur en Espagne � demander � lensemble de ses fournisseurs d�quiper leurs abattoirs de cam�ras. � fin 2024, Carrefour travaille avec 23 abattoirs, tous �quip�s de vid�osurveillance.

�tourdissement avant abattage

L�tourdissement et son contr�le avant abattage permettent de garantir une mort sans douleur et doivent �tre appliqu�s � la majorit� de nos approvisionnements � marques propres. Les viandes vendues en France sous les marques Fili�re Qualit� Carrefour, Reflets de France et Carrefour Bio sont issues danimaux abattus apr�s un �tourdissement syst�matique. Fin 2022, l�tourdissement obligatoire a �t� impos� pour tous les produits bruts pi�c�s, toutes esp�ces animales, � marque Carrefour, en France. Pour la marque Carrefour Halal en France, un �tourdissement r�versible ou un soulagement des souffrances est pratiqu� pour le poulet, le lapin, la dinde et le bSuf. Les saumons de Norv�ge commercialis�s sous la marque Fili�re Qualit� Carrefour dans tous les pays europ�ens sont abattus apr�s un �tourdissement syst�matique.

Transport vers les sites dabattage

En France, les cahiers des charges FQC incluent �galement des obligations garantissant le respect de lanimal lors de son transport vers les sites dabattages. 100 % de ces viandes �tant � origine France ï¿½, la majorit� des animaux ont des dur�es de transport vers labattoir inf�rieures � huit heures.

En Belgique : les poulets et les porcs FQC ont des dur�es de transport vers labattoir inf�rieures � deux heures.

Limiter les pratiques controvers�es et optimiser la prise en charge syst�matique de la douleur

Carrefour sengage � rechercher syst�matiquement avec ses partenaires une alternative techniquement et �conomiquement acceptable � la pratique des mutilations, en particulier : castration, �cornage, caudectomie, �pointage. En cas de maintien de ces pratiques, la prise en charge de la douleur doit �tre compl�te (anesth�sie ou analg�sie). Pour l�levage de porcs, Carrefour encourage ses fournisseurs � tester diff�rentes alternatives � la castration chirurgicale, telles que l�levage de m�les entiers et limmuno-castration.

En mai 2020, pour la premi�re fois en France, une technique de sexage par spectrophotom�trie (par lanalyse des couleurs) est utilis�e pour s�lectionner in ovo les futures poules pondeuses de la Fili�re Qualit� Carrefour, en partenariat avec Lou�. L�limination des poussins m�les est devenue interdite en France depuis le 1er janvier 2023. D�sormais, en 2024, tous les Sufs � marque Carrefour sont issus de poules � ovo-sex�es ï¿½.

En ce qui concerne la castration des porcelets, le ratio de porcs non castr�s est de 32,6 % en 2024, (vs 32 % en 2023), au niveau du groupe Carrefour. 

Demander une alimentation ad�quate

Les animaux doivent avoir acc�s � de leau fra�che et propre. Ils doivent b�n�ficier sans comp�tition dune nourriture saine, adapt�e � leur esp�ce, leur �ge et leurs besoins nutritionnels. Lalimentation doit assurer leur bonne sant� et leur vigueur. Ces sujets font dailleurs partie des exigences minimales des produits vendus sous la marque FQC, et sont ainsi audit�s dans tous les pays du Groupe chaque ann�e.

Exiger un suivi sanitaire

Les �levages doivent faire lobjet dun suivi sanitaire r�gulier par un v�t�rinaire et/ou par des inspections. Tout animal qui para�t malade ou bless� doit �tre soign� sans d�lai dans le respect de la r�glementation de lutilisation des m�dicaments. Leuthanasie danimaux doit �tre pratiqu�e selon des protocoles pr�cis pour abr�ger une souffrance irr�versible. Leuthanasie danimaux en bonne sant� est interdite. Ces exigences figureront progressivement dans les cahiers des charges des produits FQC et seront ainsi audit�es dans tous les pays du groupe.

Bannir les tests sur des animaux (cosm�tiques, droguerie et produits dentretien)

En Europe, comme la r�glementation limpose, Carrefour naccepte aucun produit fini cosm�tique ayant �t� test� sur des animaux. Le Groupe souhaite �tendre cette pratique � lensemble de ses pays int�gr�s sur les produits cosm�tiques, dentretien et de droguerie, autant que faire se peut.

Au Br�sil, les produits cosm�tiques et dentretien vendus sous la marque Carrefour ne sont pas test�s sur les animaux. En Argentine, les pratiques des fournisseurs en terme de bien-�tre animal sont analys�es afin quelles r�pondent � cet objectif. Aussi, plusieurs produits vegan vendus sous la marque Carrefour seront d�velopp�s en 2025 tels que des shampoings et apr�s-shampoings solides, du savon noir ou encore du dentifrice.

Bannir les mat�riaux dorigine animale non issus d�levage dont lobjectif premier est de produire des denr�es alimentaires

Pour tous les produits � marque propre commercialis�s dans les pays du Groupe, Carrefour ach�te exclusivement des produits dont le cuir, les plumes, et la laine sont un co-produit de lindustrie alimentaire. Ainsi, les textiles aux marques de Carrefour nutilisent pas de fourrures animales (d�rogation possible par le service qualit� si la fourrure des animaux provient danimaux d�levage consomm�s dans le pays de commercialisation) ou de laine issue de lapins Angora. Le Groupe interdit que les plumes et duvets aient �t� pr�lev�s sur des animaux vivants. Le cachemire dans les produits de marque TEX est issu dune fili�re qualit� trac�e garantissant le bien-�tre animal.

Aussi, dans lensemble des pays int�gr�s du Groupe, Carrefour ne commercialise pas de viande de z�bre, kangourou ou crocodile, toutes marques confondues (marques de Carrefour et marques nationales).

Am�liorer le confort via lhabitat

Carrefour encourage ses fili�res � d�velopper des habitats permettant un acc�s ext�rieur ou plein air. Le Groupe incite �galement ses partenaires � installer des �l�ments permettant aux animaux dexprimer leur comportement naturel dans le cadre dhabitats enrichis (comme les sources de lumi�re naturelle, les perchoirs pour les poulets, les mat�riaux manipulables pour les porcs, les cours dacc�s � lext�rieur ou jardins dhiver, les objets � ronger pour les lapins, etc.).

Better Chicken Commitment (BCC) :

Engagements � lAEBEA :

Transparence

Chaque pays met en place un dispositif dinformation aux consommateurs du mode d�levage, marques de Carrefour dici 2025.

En France :

 

CFR2024_URD_FR_Unnamed_CH02_p01_HD.jpg
2.1.4.1.4Assurer l�thique des affaires
2.1.4.1.4.1Politiques et cibles
politiques en mati�re de conduite des affaires et culture dentreprise  [G1.1]

En tant que distributeur, Carrefour est en contact direct avec de nombreuses parties prenantes et se doit dentretenir des relations de qualit� avec ses fournisseurs, producteurs, repr�sentants syndicaux, pouvoirs publics, ONG, investisseurs, associations et clients. Plus largement, dans le cadre de son devoir de vigilance, le Groupe a une responsabilit� envers ses parties prenantes directes et indirectes. Carrefour souhaite ainsi �tre irr�prochable dans ses relations avec ses partenaires � tous les niveaux.

Afin dassurer l�thique des affaires, Carrefour a d�fini des politiques en termes de :

Les engagements du groupe Carrefour sont couverts par le Code �thique, ainsi que par la Charte �thique Fournisseurs. A travers ces documents, Carrefour encadre les activit�s des employ�s, fournisseurs et filiales sur le sujet de la corruption. Le Code �thique a �t� r�vis� en 2024. Ce dernier sarticule autour de trois chapitres et aborde notamment les sujets de travail ill�gal, de pratiques d�loyales ou anti-concurrentielles ou encore de protection de lenvironnement et du respect des droits humains. Ce nouveau Code Ethique d�finit les standards et attentes de Carrefour en mati�re de comportement �thique et de pratiques commerciales responsables. Il vise � aider les collaborateurs du groupe Carrefour et toutes autres personnes auxquelles il sapplique, � prendre la bonne d�cision en toute circonstance. Il permet �galement de r�pondre aux questionnements des collaborateurs gr�ce � des fiches pratiques, des illustrations concr�tes et des pr�conisations. Ce code a �t� soumis � une proc�dure dinformation-consultation aupr�s des diff�rentes instances repr�sentatives des salari�s, et sera annex� � lensemble des r�glements int�rieurs du Groupe. 

P�rim�tre : 

Le p�rim�tre g�n�ral des engagements pris par Carrefour est d�crit en section 2.1.1 Informations g�n�rales.

Cibles

A ce jour, le Groupe na pas formalis� de cibles publiques sur cette th�matique. 

 

2.1.4.1.4.2Indicateurs et performances
cas de corruption ou de versement de pots-de-viN [G1-4] 

Tableau 2 : indicateurs et performances relatifs aux cas de corruption 

Indicateur

Unit�

2024

2023

Variation

Cible

Taux de couverture

Exclusions

Nombre de condamnations pour violation des lois anti-corruption et anti-subornation

(Nb)

0

Nouveau

-

0

100 %

-

Montant des amendes pour violation de la loi anti-corruption et anti-subornation

(�)

0

Nouveau

-

-

100 %

-

Pourcentage de fonctions � risque couvertes par des programmes de formation

(%)

58

69,6

(11,6) pts

-

100 %

-

Nombre de collaborateurs les moins � risque form�s via des e-learning

Nbr

102 642

73 617

39 %

-

100 %

-

Nombre dincidents confirm�s concernant des contrats avec des partenaires commerciaux qui ont �t� r�sili�s ou non renouvel�s en raison dinfractions li�es � la corruption.

(Nb)

0

Nouveau

-

-

100 %

-

 

Commentaire des performances

L�tude des controverses a permis de conclure quaucune condamnation de corruption na �t� relev�e envers Carrefour.

2.1.4.1.4.3Plans dactions

Incidents li�s � la corruption ou au versement de pots-de-vin [G1-4] 

Afin dassurer les politiques et les r�gles pr�c�dentes en mati�re d�thique des affaires, Carrefour a d�fini des plans dactions relatifs aux sujets suivants :

Lutte contre la corruption, le blanchiment et le financement du terrorisme

Afin de concr�tiser sa d�marche, tout en r�pondant aux exigences des diff�rentes l�gislations applicables, Carrefour a construit son programme �thique et conformit� autour des piliers suivants :

La cartographie des risques de corruption

La cartographie des risques de corruption du groupe Carrefour pour chacun de ses grands secteurs dactivit� (retail, property, banque et assurance) a �t� enti�rement refondue en 2020 et fait lobjet dune revue annuelle, dans tous les pays int�gr�s du Groupe (30)

Politique et proc�dures

Carrefour dispose dun Code �thique illustr� de situations concr�tes. Ce code �tablit le cadre de r�f�rence dans lequel chaque collaborateur doit exercer sa fonction au quotidien, dans lensemble des filiales et des pays int�gr�s de Carrefour. Par ailleurs, dautres politiques et proc�dures viennent compl�ter cette politique g�n�rale, afin dapporter aux collaborateurs des outils pratiques daccompagnement dans leurs op�rations et projets, notamment : la politique cadeaux et invitations, la Charte de Lobbying Responsable, les principes et r�gles applicables aux op�rations de m�c�nat et daide durgence de la Fondation Carrefour. Aussi, tous les collaborateurs participant � un processus dachat ou de s�lection sont tenus de signer chaque ann�e une d�claration de conflits dint�r�ts, dont lobjectif est de porter � la connaissance de Carrefour les �ventuels conflits dint�r�ts pour mieux les encadrer.

Formation et sensibilisation

Un plan global de formation et de sensibilisation a �t� �labor� et d�ploy� en 2021 pour une dur�e de 4 ans au sein du groupe Carrefour. Pour les fonctions les plus expos�es (31), une formation sp�cifique et obligatoire est dispens�e aux collaborateurs. Elle est divis�e en trois modules : un module en webinaire ou pr�sentiel, un e-learning et un quiz not�, n�cessitant lobtention dune note minimale pour valider la formation. Les collaborateurs occupant des fonctions moins expos�es doivent suivre une formation en deux niveaux sous forme de e-learning. Le premier niveau est identique pour tous et porte sur la corruption, le trafic dinfluence, les conflits dint�r�ts, les cadeaux et invitations ainsi que le cadre r�glementaire de la loi Sapin II. Le second niveau est adapt� aux risques identifi�s pour chaque d�partement, et pr�sente des cas pratiques concrets. Par ailleurs, le Comit� Ex�cutif de Carrefour est aussi form� aux enjeux de lutte contre la corruption. En 2024, tous les nouveaux arrivants ont �t� form�s � la lutte contre la corruption.

Proc�dure d�valuation des tiers

Le Groupe a �labor� une solution d�valuation des tiers globale, dont le d�ploiement a �t� r�alis� en 2022 concernant toutes les activit�s de la France, puis achev� son d�ploiement dans les pays int�gr�s du Groupe en 2024. Ces v�rifications pr�alables concernent tous les tiers avec lesquels le Groupe envisage de nouer ou renouveler une relation commerciale (fournisseurs, consultants, franchis�s, cibles dacquisition, etc.). Plus le niveau de risque du tiers est �lev� (que ce soit le risque inh�rent � la typologie du tiers ou un risque sp�cifique identifi� lors des investigations), plus le niveau de diligence sera �lev�. Les diligences sont men�es sur quatre plans : les bases de donn�es publiques, la cha�ne actionnariale, lidentification d�ventuelles sanctions nationales ou internationales et des enqu�tes terrain si n�cessaire. La Direction �thique et Conformit� peut �ventuellement recourir � des prestataires externes sp�cialis�s. Par ailleurs, une Charte Ethique Fournisseurs est communiqu�e aux fournisseurs et annex�e aux contrats commerciaux. 

Contr�les

Un ensemble de proc�dures et contr�les, notamment comptables, participent � la pr�vention des actes de corruption. Elles permettent entre autres, de v�rifier labsence de versement de pots-de-vin, de paiements de facilitation ou du blanchiment dargent au sein du Groupe. Par ailleurs, les �quipes du Contr�le Interne et de lAudit interne m�nent des missions annuelles de contr�le et daudit des diff�rents piliers du programme de conformit� du Groupe dans tous les pays. Ces �quipes formulent des recommandations et plans dactions portant sur des am�liorations du programme �thique et conformit� du groupe Carrefour dans une optique dam�lioration continue du dispositif. Si un cas de de corruption survenait, en plus dune enqu�te interne men�e conjointement par les Directions �thique & Conformit� et S�curit�, un audit interne serait syst�matiquement lanc� et le Contr�le Interne proc�derait � des contr�les pour sassurer que le Groupe na pas failli � des proc�dures existantes. Sil est d�montr� que le Groupe na pas appliqu� correctement les proc�dures, des mesures de renforcement du dispositif et de rem�diation seront mises en place. 

Ce dispositif concerne tous les collaborateurs dans tous les pays int�gr�s du Groupe (France, Espagne, Italie, Belgique, Pologne, Roumanie, Argentine et Br�sil), ainsi qu� leurs franchis�s, et ceci dans une d�marche de coh�rence.

Les actions de rem�diation mises en place sont des actions � long terme. En effet, tout cas de  de corruption av�r�  entra�nerait pour le Groupe une mise � jour de sa cartographie des risques de corruption et un renforcement de son dispositif de contr�le. 

Syst�me et gestion dalertes

En cas de manquement au Code �thique, une ligne dalerte �thique est accessible � tous les collaborateurs, fournisseurs et prestataires du groupe Carrefour. Conform�ment � la loi Sapin 2 et � la loi sur le devoir de vigilance, Carrefour a d�ploy� un m�canisme dalerte et de recueil des signalements relatifs � lexistence ou � la r�alisation des risques, �tabli en concertation avec les organisations syndicales repr�sentatives de Carrefour. Ainsi, tout collaborateur, fournisseur, prestataire du Groupe ou tout autre tiers externe, peut alerter en toute confidentialit� sur des situations ou des comportements en contradiction avec le Code �thique de Carrefour. Ce syst�me dalerte fait donc partie des outils promus par les deux parties dans le cadre de laccord sign� par Carrefour avec UNI Global Union.

La confidentialit� des informations et lanonymat de lauteur du signalement sont garantis � toutes les �tapes du processus dalerte et Carrefour sengage � ce quaucune mesure de sanction ne soit prise � lencontre dun collaborateur ayant signal� de bonne foi un manquement au Code �thique. Lexistence de ce dispositif dalerte a pour ambition de permettre � Carrefour tant de pr�venir les atteintes graves � au Code �thique, que de prendre les mesures n�cessaires en cas de manquement av�r�.

Toutes les alertes identifi�es par les Directions �thique et Conformit� sont trait�es et donnent lieu � une investigation si le niveau et la qualit� des informations pr�sents dans lalerte sont suffisants. Les Directeurs �thique et Conformit� des pays ont pour mission de r�orienter les alertes re�ues vers les d�partements comp�tents en fonction de la nature des alertes. � titre dexemple, les alertes en lien avec la corruption sont trait�es par les Directions �thique et Conformit�. Pour les alertes graves, le traitement de lalerte est supervis� par les Comit�s �thiques des pays. Lien :
http://ethics.carrefour.com/ 

Lenqu�te est men�e conjointement par la Direction Ethique et Conformit� ainsi que par la Direction S�curit� du p�rim�tre concern�. Elle ne peut pas �tre men�e par la Direction impliqu�e. Si un collaborateur des Directions �thique et Conformit� ou Direction S�curit� a des liens avec une personne impliqu�e dans lenqu�te, ce collaborateur ne participera pas et ne sera pas tenue inform�e des �volutions de lenqu�te. Lappui dun prestataire externe r�f�renc� peut �tre requis pour les investigations complexes.

Diff�rentes parties prenantes ont �t� prises en compte lors de la d�finition des politiques du Groupe en mati�re d�thique des affaires : le  du Code �thique Carrefour, notamment,  int�gre des r�gles claires en coh�rence avec les recommandations de lAgence Fran�aise Anticorruption (AFA) et de Transparency International. De plus, les �changes entre pairs permettent de saligner avec les politiques du march�s en mati�re d�thique des affaires (ex: MEDEF). 

En 2024, 8 594 alertes ont �t� re�ues par le Groupe dont la majorit� concernait des probl�matiques Ressources Humaines (hors discrimination et harc�lement). � fin 2024, 58/% des collaborateurs les plus � risque de corruption identifi�s. Par ailleurs, les e-learnings disponibles pour les collaborateurs moins � risque de corruption ont �t� suivis par 102 642 collaborateurs en 2024 (32 % des collaborateurs du Groupe).

Cadeaux et invitations

Carrefour adopte une politique stricte en mati�re de cadeaux et dinvitations, visant � respecter les principes de transparence, de mod�ration et de conformit� l�gale (notamment Sapin 2). Cette politique sappuie notamment sur les plans dactions suivants : 

Des cadeaux r�guliers et de faible valeur au cours dune p�riode d�termin�e peuvent avoir le m�me effet quun cadeau unique de plus grande valeur. Compte tenu du risque que pr�sente cette situation, tout collaborateur du Groupe Carrefour b�n�ficiant dun deuxi�me cadeau ou invitation provenant dun m�me tiers au cours des douze derniers mois doit imp�rativement obtenir laccord de sa hi�rarchie, peu importe la valeur. 

Conflits dint�r�ts

Une situation de conflit dint�r�ts nest pas une infraction, mais peut dans certains cas conduire � en commettre. Le Groupe Carrefour a mis en place un dispositif visant � identifier les situations de conflit dint�r�ts et � les traiter si la situation le n�cessite. Le Code �thique indique que chaque collaborateur doit � d�clarer � [sa] hi�rarchie toute relation personnelle ou professionnelle qui pourrait affecter lexercice impartial de [ses] fonctions dans lint�r�t de Carrefour � et ne pas �[s]immiscer dans les relations que Carrefour entretient avec le tiers concern�, si un conflit dint�r�ts a �t� d�clar� et/ou identifi� et quun plan dactions pr�voyant [son] d�port du dossier concern� a �t� act�.

Sagissant dun collaborateur de lentreprise, la situation devra �tre �tudi�e par son responsable hi�rarchique avec le responsable des ressources humaines. Lorsquil sagit dun collaborateur de statut SD ou expatri�, la situation devra �tre �tudi�e par le Comit� �thique de r�f�rence. 

Les mesures devront �tre prises en concertation en fonction du profil de la personne concern�e, avec bon sens, pragmatisme, ind�pendance de jugement et proportionnalit�. Parmi les mesures possibles, il est notamment possible de mentionner : 

Chacun est responsable de la gestion des situations de conflit dint�r�ts en vue de garantir que le comportement en milieu professionnel et la prise de d�cisions dans lensemble du groupe Carrefour ne soient pas soumis � linfluence dint�r�ts divergents.

Lapplication de ces r�gles respecte les principes du Code �thique :

Chacun est tenu dappr�cier par lui-m�me si sa situation est susceptible de le mettre en position de conflit dint�r�ts, dautant plus que cette notion est �volutive. Il doit � ce titre :

Ce plan dactions est valable et appliqu� � tous les collaborateurs dans tous les pays int�gr�s du Groupe (France, Espagne, Italie, Belgique, Pologne, Roumanie, Argentine et Br�sil), ainsi qu� leurs franchis�s, et ceci dans une d�marche de coh�rence.

2.1.4.1.5Exercer un lobbying responsable
2.1.4.1.5.1Politiques et cibles
politiques en mati�re de conduite des affaires et culture dentreprises [G1-1] 

Lengagement du groupe Carrefour et de ses instances dirigeantes en faveur du lobbying responsable repose sur quatre piliers : lint�grit� et la transparence, des principes �thiques, une totale neutralit� politique et le dialogue permanent avec les parties prenantes.

Int�grit� et transparence

Les collaborateurs du groupe Carrefour et les membres des instances dirigeantes agissant en qualit� de repr�sentants dint�r�ts aupr�s des pouvoirs publics sont identifi�s dans un registre interne d�di� r�guli�rement mis � jour et indiquent express�ment quils sexpriment au nom de lentreprise lors de leurs contacts institutionnels.

Les repr�sentants dint�r�ts du groupe Carrefour d�clarent annuellement leurs actions de communication dinfluence � l�gard des responsables publics au niveau national � la Haute Autorit� pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP). Le groupe Carrefour tient un registre de rendez-vous des repr�sentants dint�r�ts avec les responsables publics.

Le groupe Carrefour est �galement signataire du Code de conduite du registre de transparence des institutions europ�ennes. Deux entit�s sont enregistr�es au sein du registre de la HATVP : Carrefour SA et Carrefour Management. Ces deux entit�s agissent en tant que mandataire de Carrefour France. Le groupe Carrefour est inscrit au registre des transparence des institutions europ�ennes : le num�ro denregistrement de Carrefour est le 118080510828-42.

Les collaborateurs exer�ant des activit�s de repr�sentation dint�r�ts au niveau national et local doivent informer leur hi�rarchie en cas de conflit dint�r�ts r�el ou potentiel qui pourrait influer sur la relation entre le groupe Carrefour et les d�cideurs publics ayant vocation � intervenir dans une prise de d�cision de politique publique.

Le groupe Carrefour respecte les obligations issues des codes de conduite des organisations professionnelles et commerciales dont il est membre. Le groupe Carrefour fait la promotion de ladoption des meilleures pratiques en mati�re de lobbying au sein des associations professionnelles auxquelles il participe.

Toute personne ayant connaissance de situations ou de comportements en contradiction avec le Code  �thique du Groupe Carrefour peut effectuer un signalement en toute confidentialit� 24h/24 et 7j/7 par le canal dalerte http://ethique.carrefour.com. Le Groupe Carrefour sengage � traiter lensemble des signalements quil re�oit dans le respect de la loi.

Principes �thiques et lutte contre la corruption

Le groupe Carrefour a d�fini dans son Code �thique un cadre dans lequel les collaborateurs du Groupe doivent exercer leurs activit�s professionnelles au quotidien.

Relation avec les pouvoirs publics

Le groupe Carrefour �change avec les pouvoirs publics dans les pays o� il est pr�sent dans le respect des l�gislations locales. Le groupe Carrefour ne verse aucune contribution aux partis politiques, hommes politiques et institutions connexes r�coltant des fonds politiques.

Dialogue

Le groupe Carrefour encourage le dialogue avec les pouvoirs publics nationaux et locaux, ainsi quavec les parties prenantes de la soci�t� civile (syndicats, ONG, associations de citoyens, etc.). Ce dialogue est ouvert et ne fait lobjet daucune contrepartie quant aux interventions qui peuvent sy d�ployer. Par ailleurs, le Groupe a �tabli pour les personnes concern�es une Charte lobbying responsable �labor�e conjointement par la Direction �thique et Conformit� et la Direction Affaires publiques. Cette charte est publiquement accessible par toutes les parties prenantes. Il est � noter que Carrefour nest pas l�galement tenu d�tre membre dune chambre de commerce ou dune autre organisation repr�sentant ses int�r�ts.

Le groupe Carrefour a mis en place une Charte de Lobbying Responsable pour :

Par ailleurs, le groupe Carrefour ne dispense pas de formation relative au lobby responsable.

P�rim�tre

Ces engagements sappliquent � lensemble des collaborateurs du groupe Carrefour et plus particuli�rement � ceux qui sont conduits � exercer des activit�s de repr�sentant dint�r�ts aupr�s des pouvoirs publics. Ceux-ci sengagent formellement � exercer leur activit� avec probit� et int�grit� et � respecter les principes suivants de transparence et de d�ontologie.

Cibles

Carrefour na pas formalis� de ces cibles publiques sur cette th�matique.

2.1.4.1.5.2Indicateurs et performances
Indicateurs

Tableau 1 : d�penses internes de Carrefour associ�es aux activit�s de lobbying en 2024

Noms des organisations dappartenance

Unit�

Montant total de la cotisation

% de la somme d�di�e � la repr�sentation dint�r�t

Par en euros de la
 cotisation d�di�e � la RI

FCD

(�)

2 000 000

11 %

220 000

UDM

(�)

58 000 (HT)

4,35 %

2 523

AFEP

(�)

77 000

22 %

16 940

FEVAD

(�)

27 000

14,35 %

3 874,5

ARPP

(�)

18 000

3,25 %

585

Perifem

(�)

34 000

10 %

3 400

France Logistique

(�)

10 000

27 %

2 700

FACT (ex-CNCC)

(�)

2 000

10 %

200

Total

 

 

 

250 222,5

 

Ces donn�es sont des estimations bas�es sur N-1. Les donn�es 2024 sont en cours de consolidation. 

Tableau 2 : contributions politiques de Carrefour 

Indicateur

Unit�

N

N-1

Variation

Cible

Taux de couverture

Exclusions

Contributions politiques financi�res

(�)

0

0

0

-

100 % du CA TTC

-

Contributions politiques en nature

(�)

0

0

0

-

100 % du CA TTC

-

 

Carrefour na pas de contributions politiques directes ou indirectes, � des campagnes/organisations/candidats politiques locaux, r�gionaux ou nationaux.

2.1.4.1.5.3Plans dactions

Influence politique et activit�s de lobby [G1.5]

�viter les risques et impacts relatifs au lobbying

Afin de garantir des activit�s de lobbying responsables, Carrefour a mis en place les actions suivantes :

Dialoguer en transparence et collectivement pour mettre en Suvre la transition alimentaire pour tous

Laction coordonn�e des �tats et des entreprises est n�cessaire pour acc�l�rer la transition alimentaire et la transition vers une �conomie bas carbone. En mati�re de lobbying, Carrefour contribue � transformer les standards de march� � travers :

Parmi les diff�rentes transformations soutenues par Carrefour figurent par exemple :

Au sein des f�d�rations et organisations sectorielles dont le Groupe est membre, Carrefour impulse et soutient des actions collectives facilitant la transformation de la distribution. Cest le cas notamment en mati�re de r�emploi des emballages (Pacte national sur les emballages plastiques en France, initiatives collectives sur la consigne), sur la r�duction des �missions de gaz � effet de serre (soutenir la strat�gie 1,5�C avec le secteur de la vente au d�tail et les fournisseurs au sein de Perifem).

Enfin, de fa�on g�n�rale, Carrefour �change avec ses pairs pour partager sa vision et les �volutions n�cessaires du secteur.

2.1.4.1.6Respecter la vie priv�e et prot�ger les donn�es personnelles
2.1.4.1.6.2Politiques et cibles
politiques de conduite des affaires et culture dentreprise [G1.1] 

Les donn�es personnelles sont constitu�es de toutes les informations qui se rapportent aux personnes physiques avec lesquelles le groupe Carrefour interagit. Il sagit des futurs ou actuels clients des magasins ou des sites Internet, comme des futurs ou actuels collaborateurs des filiales du groupe Carrefour ou, dans une moindre mesure, de ses partenaires. Ces informations sont collect�es puis utilis�es aux diverses �tapes de la relation que le Groupe entretient avec ces personnes physiques : cr�ation de comptes client, souscription dune carte de fid�lit�, recrutement, formation, r�mun�ration, achats de produits ou fournitures de services, livraisons, gestion des r�clamations etc.

Les donn�es personnelles sont collect�es en toute transparence puis utilis�es de mani�re loyale et licite pendant le temps n�cessaire. Naturellement, le groupe Carrefour met en Suvre les mesures de s�curit� ad�quates afin de pr�server lint�grit� des donn�es personnelles et pr�venir les risques datteinte aux droits et libert�s des personnes concern�es.

Les personnes physiques peuvent solliciter le Groupe pour exercer leurs droits sur leurs donn�es personnelles en application de la loi � travers les divers canaux de communication sp�cifiquement d�di�s. Des �changes r�guliers ont lieu entre les diff�rents Data Protection Officer (DPO) sous l�gide du Groupe pour harmoniser les pratiques, mais aussi respecter les l�gislations et sp�cificit�s locales.

P�rim�tre : 

Les engagements de Carrefour concernent toutes les parties prenantes concern�es du Groupe, les � personnes concern�es ï¿½ au sens du RGPD, soit les consommateurs, les collaborateurs, les candidats aux recrutements et les prospects. Au-del� des consommateurs du Groupe, les personnes concern�es par les traitements r�alis�s par Carrefour sont les utilisateurs du site et les adh�rents au programme de fid�lit� � Ma carte Carrefour ï¿½. Ce plan est commun aux diff�rents pays int�gr�s du Groupe, � lensemble des lignes de service et activit�s, et s�tend aux franchis�s.

 

Cibles

Tableau 1 : cibles relatives � la protection des donn�es 

Th�me

Cible

Unit�

Valeur cible

Ann�e cible

P�rim�tre

Ann�e de r�f�rence

Valeur de r�f�rence

Groupe

Nombre de pays/entit�s ayant un DPO (Data Protection Officer)

Nombre

8/8

Permanent

Groupe

-

-

Banque et assurance

D�lai de traitement de chaque demande dexercice de droit de d�sabonnement ou deffacement

Jours

30 jours max.

2025

Demande unitaire de d�sabonnement ou deffacement

N.C

N.C

Banque et assurance

D�lai de traitement de chaque demande dexercice de droit dacc�s

Jours

30 jours max.

2025

Demande unitaire de droit dacc�s

N.C

N.C

 

2.1.4.1.6.3Indicateurs et performances

Tableau 2 : indicateurs et performances relatifs � la protection des donn�es

Indicateur

Unit�

2024

2023

Variation

Cible

Taux de couverture

Exclusions

Traitement des demandes de droit dopposition

Nombre de demandes re�ues

99

147

- 48

100 %

100 %

N.C

Traitement des demandes de droit dacc�s

Nombre de demandes re�ues

228

189

+ 39

100 %

100 %

N.C

Traitement des demandes de droit deffacement

Nombre de demandes re�ues

242

238

+ 4

100 %

100 %

N.C

D�lai moyen de traitement des demandes dexercice de droit (opposition, acc�s et effacement)

Jours

2,6

2,5

0,1

30 J max

N.C

N.C

 

commentaire des performances

En 2024, il y a eu 99 demandes de droits dopposition chez Carrefour Banque en France, soit 48 de moins quen 2023. Cela signifique donc que les clients de Carrefour Banque sont inform�s et ont une visibilit� claire sur le traitement et lutilisation de leurs donn�es personnelles.

2.1.4.1.6.4Plans dactions
R�glement g�n�ral sur la Protection des Donn�es personnelles (RGPD)
Description

Carrefour a d�velopp� un plan de monitoring continu visant tous les points dattention du RGPD pour sassurer dun niveau de suivi et, le cas �ch�ant, de rem�diation continue.

Le programme de conformit� comporte notamment :

Des audits sont r�alis�s par des tiers externes tous les 2 ans pour v�rifier la conformit� des sites et applications carrefour au RGPD. Des audits sont �galement r�alis�s aupr�s des prestataires du Groupe pour sassurer du respect de la conformit� r�glementaire ainsi que des exigences de Carrefour en termes de s�curit� de linformation.

Dans le cadre de la collecte et du traitement des donn�es personnelles des consommateurs, Carrefour France attache une importance au respect des principes suivants :

Confidentialit� des informations au sein du Groupe

Carrefour a mis en place les actions suivantes pour renforcer la confidentialit� des informations :

2.1.5Rapport de certification des informations en mati�re de durabilit� et de contr�le des exigences de publication des informations pr�vues � larticle 8 du r�glement (UE) 2020/852 de Carrefour SA

Exercice clos le 31 d�cembre 2024

 

� l'Assembl�e g�n�rale de Carrefour,

 

Le pr�sent rapport est �mis en notre qualit� de commissaires aux comptes de Carrefour. Il porte sur les informations en mati�re de durabilit� et les informations pr�vues � l'article 8 du r�glement (UE) 2020/852, relatives � lexercice clos le 31 d�cembre 2024 et incluses au sein de la section � ï¿½tat de durabilit� ï¿½ du rapport sur la gestion du Groupe (� ï¿½tat de durabilit� ï¿½). 

En application de larticle L. 233-28-4 du code de commerce, Carrefour est tenu dinclure les informations pr�cit�es au sein dune section distincte de son rapport sur la gestion du groupe. Ces informations ont �t� �tablies dans un contexte de premi�re application des articles pr�cit�s caract�ris� par des incertitudes sur linterpr�tation des textes, le recours � des estimations significatives, labsence de pratiques et de cadre �tablis notamment pour lanalyse de double mat�rialit� ainsi que par un dispositif de contr�le interne �volutif. Elles permettent de comprendre les impacts de l'activit� de Carrefour sur les enjeux de durabilit�, ainsi que la mani�re dont ces enjeux influent sur l'�volution de ses affaires, de ses r�sultats et de sa situation. Les enjeux de durabilit� comprennent les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernement d'entreprise.

En application du II de larticle L. 821-54 du code pr�cit� notre mission consiste � mettre en Suvre les travaux n�cessaires � l�mission dun avis, exprimant une assurance limit�e, portant sur/:

Lexercice de cette mission est r�alis� en conformit� avec les r�gles d�ontologiques, y compris dind�pendance, et les r�gles de qualit� prescrites par le code de commerce. 

Il est �galement r�gi par les lignes directrices de la Haute Autorit� de lAudit �/Mission de certification des informations en mati�re de durabilit� et de contr�le des exigences de publication des informations pr�vues � larticle 8 du r�glement (UE) 2020/852/�

Dans les trois parties distinctes du rapport qui suivent, nous pr�sentons, pour chacun des axes de notre mission, la nature des v�rifications que nous avons op�r�es, les conclusions que nous en avons tir�es, et, � lappui de ces conclusions, les �l�ments qui ont fait lobjet, de notre part, dune attention particuli�re et les diligences que nous avons mises en Suvre au titre de ces �l�ments. Nous attirons votre attention sur le fait que nous nexprimons pas de conclusion sur ces �l�ments pris isol�ment et quil convient de consid�rer que les diligences explicit�es sinscrivent dans le contexte global de la formation des conclusions �mises sur chacun des trois axes de notre mission. 

Enfin, lorsquil nous semble n�cessaire dattirer votre attention sur une ou plusieurs informations en mati�re de durabilit� fournies par Carrefour au sein de son Etat de durabilit�, nous formulons un paragraphe dobservations.

Limites de notre mission 

Notre mission ayant pour objectif dexprimer une assurance limit�e, la nature (choix des techniques de contr�le) des travaux, leur �tendue (amplitude), et leur dur�e, sont moindres que ceux n�cessaires � lobtention dune assurance raisonnable.

En outre, cette mission ne consiste pas � garantir la viabilit� ou la qualit� de la gestion de Carrefour, notamment � porter une appr�ciation, qui d�passerait la conformit� aux prescriptions dinformation des ESRS sur la pertinence des choix op�r�s par Carrefour en termes de plans daction, de cibles, de politiques, danalyses de sc�narios et de plans de transition.

Elle permet cependant dexprimer des conclusions concernant le processus de d�termination des informations en mati�re de durabilit� publi�es, les informations elles-m�mes, et les informations publi�es en application de l'article 8 du r�glement (UE) 2020/852, quant � labsence didentification ou, au contraire, lidentification, derreurs, omissions ou incoh�rences dune importance telle quelles seraient susceptibles dinfluencer les d�cisions que pourraient prendre les lecteurs des informations objet de nos v�rifications.

Notre mission ne porte pas sur les �ventuelles donn�es comparatives.

Conformit� aux ESRS du processus mis en Suvre par Carrefour pour d�terminer les informations publi�es, et respect de l'obligation de consultation du comit� social et �conomique pr�vue au sixi�me alin�a de l'article L. 2312-17 du code du travail

Nature des v�rifications op�r�es 

Nos travaux ont consist� � v�rifier que/: 

En outre, nous avons contr�l� le respect de lobligation de consultation du comit� social et �conomique.

Conclusion des v�rifications op�r�es 

Sur la base des v�rifications que nous avons op�r�es, nous navons pas relev� derreurs, omissions ou incoh�rences importantes concernant la conformit� du processus mis en Suvre par Carrefour avec les ESRS. 

Concernant la consultation du comit� social et �conomique pr�vue au sixi�me alin�a de l'article L. 2312-17 du code du travail, nous vous informons qu� la date du pr�sent rapport, celle-ci na pas encore eu lieu.

�l�ments qui ont fait lobjet dune attention particuli�re 

Nous vous pr�sentons ci-apr�s les �l�ments ayant fait lobjet dune attention particuli�re de notre part concernant la conformit� aux ESRS du processus mis en Suvre par Carrefour pour d�terminer les informations publi�es.

Concernant lidentification des parties prenantes 

Les informations relatives � lidentification des parties prenantes sont mentionn�es dans le paragraphe 2.1.1.2 � Outils sp�cifiques d�velopp�s par le groupe pour collaborer avec ses parties prenantes ï¿½ de lEtat de durabilit� inclus dans le rapport sur la gestion du groupe Carrefour.

Nous avons pris connaissance de lanalyse r�alis�e par Carrefour pour identifier/:

Nous nous sommes entretenus avec les personnes que nous avons jug�es appropri�es, et avons inspect� la documentation disponible. Nos diligences ont notamment consist� �/:

Concernant lidentification des impacts, risques et opportunit�s 

Les informations relatives � lidentification des impacts, risques et opportunit�s sont mentionn�es dans la section 2.1.1.4.1 � Description des processus didentification et d�valuation des impacts, risques et opportunit�s mat�riels ï¿½ de l�tat de durabilit�.

Nous avons pris connaissance du processus mis en Suvre par Carrefour concernant lidentification des impacts (n�gatifs ou positifs), risques et opportunit�s (�/IRO/�), r�els ou potentiels, en lien avec les enjeux de durabilit� mentionn�s dans le paragraphe AR 16 des �/Exigences dapplication/� de la norme ESRS/1, tel que ces enjeux sont pr�sent�s dans le tableau de synth�se figurant au paragraphe 2.1.1.4.2 � R�sultats de lanalyse de double mat�rialit� ï¿½ de l�tat de durabilit�.

En particulier, nous avons appr�ci� la d�marche mise en place par lentit� pour d�terminer ses impacts et ses d�pendances, qui peuvent �tre source de risques ou dopportunit�s.

Nous avons �galement exerc� notre jugement professionnel pour appr�cier le caract�re acceptable des exclusions relatives � lacquisition r�cente du p�rim�tre Cora /Match, telles que pr�sent�es dans la note 2.1.1.1.2 � ï¿½l�ments g�n�raux de m�thode RSE ï¿½. 

Nous avons �galement appr�ci� lexhaustivit� des activit�s comprises dans le p�rim�tre retenu pour lidentification des IRO.

Nous avons pris connaissance de la cartographie r�alis�e par Carrefour des IRO identifi�s, incluant notamment la description de leur r�partition dans les activit�s propres et la cha�ne de valeur, ainsi que de leur horizon temporel (court, moyen ou long terme), et appr�ci� la coh�rence de cette cartographie avec notre connaissance de Carrefour et, avec les analyses de risques men�es par les entit�s du groupe.

Nous avons en particulier/:

Concernant l�valuation de la mat�rialit� dimpact et de la mat�rialit� financi�re 

Les informations relatives � l�valuation de la mat�rialit� dimpact et de la mat�rialit� financi�re sont mentionn�es dans les sections 2.1.1.4.1 � Description des processus didentification et d�valuation des impacts, risques et opportunit�s mat�riels ï¿½ et 2.1.1.4.2 � R�sultats de lanalyse de double mat�rialit� ï¿½ de l�tat de durabilit�.

Nous avons pris connaissance, par entretien avec la direction et inspection de la documentation disponible, du processus d�valuation de la mat�rialit� dimpact et de la mat�rialit� financi�re mis en Suvre par lentit�, et appr�ci� sa conformit� au regard des crit�res d�finis par ESRS 1.

Nous avons notamment appr�ci� la fa�on dont lentit� a �tabli et appliqu� les crit�res de mat�rialit� de linformation d�finis par la norme ESRS 1, y compris relatifs � la fixation de seuils, pour d�terminer les informations mat�rielles publi�es au titre des indicateurs relatifs aux IRO mat�riels identifi�s conform�ment aux normes ESRS th�matiques concern�es.

Conformit� des informations en mati�re de durabilit� incluses au sein de la section � ï¿½tat de durabilit� ï¿½ du rapport sur la gestion du groupe avec les exigences de larticle L. 233-28-4 du code de commerce, y compris avec les ESRS.

Nature des v�rifications op�r�es 

Nos travaux ont consist� � v�rifier que, conform�ment aux prescriptions l�gales et r�glementaires, y compris aux ESRS/: 

Conclusion des v�rifications op�r�es 

Sur la base des v�rifications que nous avons op�r�es, nous navons pas relev� derreurs, omissions, incoh�rences importantes concernant la conformit� des informations en mati�re de durabilit� incluses au sein de la section � ï¿½tat de durabilit� ï¿½ du rapport sur la gestion du groupe, avec les exigences de larticle L. 233-28-4 du code de commerce, y compris avec les ESRS. 

Observations

Sans remettre en cause la conclusion exprim�e ci-dessus, nous attirons votre attention sur les informations figurant au paragraphe.1.1.1.2 � ï¿½l�ments g�n�raux de m�thode RSE ï¿½ de l�tat de durabilit� qui soulignent les limites inh�rentes � la premi�re ann�e dapplication de larticle L. 233-28-4 et les choix m�thodologiques effectu�s par le Groupe Carrefour en cons�quence et en particulier :

El�ments qui ont fait lobjet dune attention particuli�re 

Les informations publi�es au titre du changement climatique (ESRS E1) sont mentionn�es dans le paragraphe 2.1.2.1 � Changement climatique ï¿½ de l�tat de durabilit�. 

Nous vous pr�sentons ci-apr�s les �l�ments ayant fait lobjet dune attention particuli�re de notre part concernant la conformit� aux ESRS de ces informations.

Nos diligences ont notamment consist� �/: 

En ce qui concerne les informations publi�es au titre du bilan d�mission gaz � effet de serre, nos travaux ont notamment consist� � :

Respect des exigences de publication des informations pr�vues � larticle 8 du r�glement (UE) 2020/852

Nature des v�rifications op�r�es 

Nos travaux ont consist� � v�rifier le processus mis en Suvre par Carrefour pour d�terminer le caract�re �ligible et align� des activit�s des entit�s comprises dans la consolidation. 

Ils ont �galement consist� � v�rifier les informations publi�es en application de larticle 8 du r�glement (UE) 2020/852, ce qui implique la v�rification/: 

Conclusion des v�rifications op�r�es 

Sur la base des v�rifications que nous avons op�r�es, nous navons pas relev� derreurs, omissions, incoh�rences importantes concernant le respect des exigences de larticle 8 du r�glement (UE) 2020/852.

El�ments qui ont fait lobjet dune attention particuli�re

Nous avons d�termin� quil ny avait pas de tels �l�ments � communiquer dans notre rapport.

 

 

Courbevoie et Paris-La D�fense, le 5 mars 2025

Les commissaires aux comptes

 

 Forvis Mazars 

J�r�me de PASTORS

Deloitte & Associ�s

Olivier BROISSAND
Julie MARY

2.2Plan de vigilance du groupe Carrefour

2.2.1Gouvernance du Plan de vigilance

Au sein du groupe Carrefour, une gouvernance commune est mise en place pour le Plan de vigilance et la RSE. Cette gouvernance commune sexplique par la volont� du Groupe dassurer une coh�rence dans lidentification des risques et dans les moyens mis en oeuvre pour assurer leur pr�vention et leur att�nuation. 

Le pilotage du Plan de vigilance est assur� par le Comit� Ex�cutif Groupe, sous la supervision du Conseil dadministration (voir Figure 1), notamment via le Comit� RSE du Conseil dadministration. Le Comit� RSE revoit annuellement les performances du Groupe dans le cadre de l�tat de durabilit� et du Plan de vigilance. En 2024, un comit� de pilotage CSRD et Plan de vigilance a �t� cr��. Il comprend une s�lection de membres du COMEX Groupe et valide la cartographie des risques et se tient inform� des alertes impactant le Groupe.

Les directions de lengagement, finance, strat�gie, le secr�tariat g�n�ral (notamment la direction de laudit interne et des Risques, la direction Juridique et la direction �thique et Conformit�) ainsi que la direction ressources humaines sont charg�es de la d�finition du plan de vigilance et du suivi de sa mise en Suvre avec le soutien de certains comit�s internes d�di�s. 

Les objectifs relatifs au devoir de vigilance et � la RSE sont mis en Suvre par les diff�rents m�tiers et magasins (voir Figure 3).


 

Figure 1 : Instances dirigeantes et comit�s de gouvernance du Plan de vigilance
CFR2024_URD_FR_I008_HD.jpg
Figure 2 : D�finition du Plan de vigilance et de la strat�gie RSE par les m�tiers, les pays et les collaborateurs
CFR2024_URD_FR_I009_HD.jpg
Figure 3 : D�ploiement du Plan de vigilance au niveau du Groupe
CFR2024_URD_FR_I007_HD.jpg

2.2.2M�thodologie d�laboration de la cartographie des risques

2.2.2.1Dialogue avec les parties prenantes

Carrefour travaille en relation �troite avec les parties prenantes pour �laborer son devoir de vigilance � toutes les �tapes, de la cartographie des risques jusqu� l�valuation de lefficacit� des mesures (voir Figure 4). Les processus de dialogue alimentent le Plan de vigilance du Groupe dans une logique dam�lioration continue.

Carrefour met en place diff�rents m�canismes de dialogue pour permettre l�laboration de son Plan de vigilance :

Le Groupe constitue �galement des comit�s dexperts sur des th�matiques d�di�es quand cela est n�cessaire. Cest notamment le cas en mati�re de lutte contre la d�forestation : Carrefour a cr�� un groupe dexperts d�di� pour accompagner la construction de ses plans daction.

Figure 4 : cartographie des parties prenantes
CFR2024_URD_FR_I001_HD.jpg

2.2.2.2Processus d�laboration de la cartographie des risques

Lalignement de la cartographie des risques li�s au devoir de vigilance avec les autres cartographies du Groupe

Pour r�pondre aux r�glementations du devoir de vigilance et b�tir son univers de risques, le Groupe sappuie au pr�alable sur lunivers des risques du Groupe et sur la cartographie de double mat�rialit� relative � la r�glementation CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive). Cette articulation des diff�rentes cartographies du Groupe est essentielle pour assurer la coh�rence m�thodologique et lalignement des diff�rentes analyses.

Lunivers des risques du Groupe pr�sente de fa�on synth�tique les risques pesant sur lactivit� de Carrefour, comprenant notamment des enjeux ESG qui servent de base � lanalyse de double mat�rialit� (� la fois sur Carrefour et sur lexterne).  

Lunivers des risques du devoir de vigilance est, quant � lui, constitu� dune s�lection de risques, identfi�s comme prioritaires en mati�re datteintes graves � lenvironnement, � la sant� et s�curit� des travailleurs et aux droits humains. Cette cartographie des risques li�s au devoir de vigilance prend uniquement en compte la mat�rialit� sur lexterne.

Plus pr�cis�ment, lunivers des risques Groupe contient 59 risques dont 19 ESG. Ces 19 risques ESG sont d�taill�s en 42 enjeux ESG pour former lunivers des enjeux de la double mat�rialit�, dont 22 enjeux prioritaires qui rel�vent du devoir de vigilance. Ces 22 risques sont ainsi analys�s dans le cadre du devoir de vigilance � la fois pour lamont et les op�rations propres du Groupe.

 

Figure 5 : Articulation entre les diff�rentes cartographies danalyse des risques du Groupe
CFR2024_URD_FR_I010_HD.jpg
D�tails de la m�thodologie d�laboration de la cartographie des risques vigilance

Conform�ment � la loi sur le devoir de vigilance, lanalyse des risques couvre � la fois lamont et les op�rations propres (32). Une cotation sp�cifique � ces deux p�rim�tres est r�alis�e pour chaque risque afin de prioriser au mieux les impacts identifi�s et plans dactions associ�s.

Les risques sont �valu�s au regard de leur fr�quence et de leur impact pour les parties prenantes et lenvironnement suivant une �chelle allant de 1 (risque faible) � 4 (risque tr�s �lev�).

 

Figure 6 : M�thodologie d�valuation des risques li�s au devoir de vigilance
CFR2024_URD_FR_I011_HD.jpg

Limpact sur lexterne est �valu� par la moyenne des 3 crit�res suivants :

La fr�quence est �valu�e selon une �chelle de 1 (fr�quence moyenne) � 4 (fr�quence permanente). L�chelle d�valuation de la fr�quence dans le cadre de lanalyse de double mat�rialit� est identique � celle du Plan de vigilance. Toutefois, le Plan de vigilance na pris en compte que les fr�quences moyennes � �lev�e voire permanente de lanalyse de double mat�rialit� pour donner plus de dispersion � l�valuation des risques du Plan de vigilance.

 

Figure 7 : �chelle d�valuation de la fr�quence des risques du Plan de vigilance

 

1

2

3

4

�chelle d'�valuation 
de la fr�quence

Fr�quence moyenne

Fr�quence �lev�e

Fr�quence tr�s �lev�e

Permanente

Fr�quence

Tous les ans

Tous les trimestres

Tous les mois

Toutes les semaines

 

La fr�quence et limpact sur lexterne sont �valu�es ind�pendamment des plans dactions mis en place par le Groupe (�valuation brute). Les risques analys�s sont ainsi les risques bruts.

Par ailleurs, le p�rim�tre dobservation suit diff�rents horizons temporels, un horizon temporel �tant attribu� � chaque risque permettant d�valuer l�chelle de temps la plus pertinente :

Processus de mise � jour de la cartographie des risques du devoir de vigilance et gouvernance

La cartographie des risques du plan de vigilance est mise � jour annuellement et prend en compte les �ventuelles controverses et alertes identifi�es dans les m�dias et le dialogue avec les parties prenantes. La m�thodologie a �t� revue en profondeur en 2023 et am�lior�e de nouveau en 2024. Elle suit le principe dune am�lioration continue en fonction des �volutions r�glementaires et des meilleures pratiques.

Pour mettre � jour la cartographie des risques du Plan de vigilance, le Groupe sappuie sur des standards et des r�f�rentiels, par exemple :

Carrefour assure une veille sur la base des standards et r�f�rentiels cit�s plus haut mais �galement sur la base des �ventuelles controverses et alertes identifi�es dans les m�dias, au travers du dialogue avec les parties prenantes ou via les lignes dalertes du Groupe. Cette veille permet lidentification d�ventuels nouveaux risques au sein de lunivers des risques du devoir de vigilance. Lunivers des risques ESG est mis � jour tous les ans pour int�grer ces �ventuels nouveaux risques mais aussi pour mieux prendre en compte les actualit�s et priorit�s strat�giques pouvant �voluer dans le temps.

Gouvernance de la cartographie des risques

La cartographie des enjeux ESG (ou double mat�rialit�) et la cartographie des risques li�s au devoir de vigilance sont r�alis�es par l�quipe RSE en collaboration �troite avec la direction risques Groupe, la direction financi�re, la direction juridique  et les directions m�tiers, avec laide dexperts externes. 

La cartographie des risques est revue et valid�e annuellement par le Comit� Risques Groupe, compos� de membres ex�cutifs, par le Comit� CSRD et Devoir de Vigilance et par le comit� RSE du conseil dadministration. Le Comit� Risques Groupe sest notamment prononc� sur l�valuation des diff�rents risques. D�but 2024, la cartographie des risques li�s au devoir de vigilance a �t� restitu�e au Comit� des R�gles pour la Transition Alimentaire, regroupant notamment les �quipes marchandises et qualit� charg�es du suivi et du d�ploiement du plan de vigilance concernant les produits et les mati�res premi�res, et au Comit� dInformation et de Consultation Europ�en (CICE), regroupant les repr�sentants des salari�s au niveau europ�en. 

Analyses de risques ad hoc compl�mentaires

En compl�ment de la cartographie des risques du devoir de vigilance, Carrefour sappuie sur des analyses de risques d�taill�es apportant une compr�hension plus fine des risques selon des param�tres plus pr�cis comme les g�ographies, les secteurs dactivit�s etc. Ces analyses sappuient sur les standards de r�f�rence sp�cifiques � chacun des risques (par exemple : Science Based Targets for Nature, Task Force For Nature Disclosure, Task Force For Climate Disclosure pour le climat et la biodiversit� ; les principes de lAccountability Framework Initiative (AFI) sur la lutte contre la d�forestation et la conversion d�cosyst�mes). Des bases de donn�es et danalyse de risques de r�f�rence ont �galement �t� utilis�es comme par exemple la liste des pays � risque dAMFORI-BSCI ou le Global Right Index dITUC pour �valuer les risques li�s aux Droits de lHomme. Les �valuations sont r�alis�es en ad�quation avec les autres cartographies disponibles (voir Tableau 1). Ces analyses de risques plus pr�cises sont n�cessaires pour la construction des mesures de pr�vention et datt�nuation.

Tableau 1 : exemple danalyses de risques, opportunit�s et impacts disponibles permettant de documenter l�valuation des risques � dire dexperts

Cat�gorie de risques concern�e

Cha�ne de valeur

Exemple danalyses dimpact, de risques et dopportunit�s permettant d�valuer les risques li�s au devoir de vigilance

Droits de lHomme, 
Sant� et s�curit�

Amont

Cartographie des zones g�ographiques � risque en lien avec les Droits de lHomme (bas� sur la liste AMFORI-BSCI et le Global Right Index dITUC).

Droits de lHomme, Environnement

Amont

Cartographie des secteurs et des �tapes de production � risque. Exemple de risque identifi� : non-respect dune r�mun�ration juste dans les usines de filature textile, pollution de leau dans les usines de teinture textile.

Droits de lHomme

Environnement

Sant� et � la s�curit� 
des personnes

Amont

Cartographie des mati�res premi�res � risque. Les facteurs suivants sont pris en compte : le respect de lenvironnement, limpact sur la biodiversit�, la r�silience au changement climatique, le respect des Droits de lHomme, de la sant� et de la s�curit� des travailleurs. Exemple de risque identifi� : contribution � la d�forestation pour le bSuf au Br�sil.

Environnement

Amont, Op�rations 
et Aval

D�veloppement de la m�thodologie Science Based Targets for Nature permettant didentifier les impacts et d�pendances du Groupe concernant la biodiversit�. Exemple doutils de mesure dempreinte utilis�s : Corporate Biodiversity Footprint, ENCORE.

Risques relatifs aux 
Droits de lHomme

Op�rations

Cartographie des risques bruts li�s aux Droits de lHomme sur les op�rations propres du Groupe. Exemple de risque identifi� : harc�lement, discrimination et non-respect des principes de diversit� au Br�sil.

2.2.3R�sultats de la cartographie des risques du devoir de vigilance

Les r�sultats de la cartographie des risques bruts* du devoir de vigilance sont pr�sent�s sur la figure 8 ci-dessous.

Figure 8 : R�sultats des risques bruts du devoir de vigilance
CFR2024_URD_FR_I012_HD.jpg

 

* La fr�quence d�valuation aux risques et la criticit� sont �valu�es ind�pendamment des plans dactions mis en place par Carrefour (risques bruts).

Tableau 2 : pr�sentation d�taill�e des risques bruts identifi�s pour la cartographie des risques par ordre de priorit� (r�sultat de l�valuation  impact pour les parties prenantes et lenvironnement x fr�quence)

 

Risques li�s au devoir de vigilance

Cha�ne de valeur

Horizon 
de temps

Cat�gorie de risques

1

Contribution au changement climatique

Amont

Moyen terme

Environnement, Sant� et s�curit� des personnes

2

Gaspillage et d�faut de gestion des d�chets

Amont

Court terme

Environnement

3

Contribution au changement climatique

Op�rations propres

Moyen terme

Environnement

Sant� et s�curit� des personnes

4

Gaspillage et d�faut de gestion des d�chets

Op�rations propres

Court terme

Environnement

5

Consommation d�nergie

Amont

Op�rations propres

Court terme

Environnement

6

�missions de microplastiques

Amont

Moyen terme

Environnement

Sant�

7

D�forestation et conversion d�cosyst�mes

Amont

Court terme

Environnement

Droits particuliers des communaut�s autochtones

8

Travail forc�

Amont

Court terme

Droits de lHomme

Sant� et S�curit�

9

�missions de polluants impactant les organismes vivants et les ressources alimentaires

Amont

Long terme

Environnement

Sant� et s�curit� des personnes

-

Conditions de travail inad�quates

Amont

Court terme

Droits de lHomme

Sant� et s�curit� des personnes

10

Atteinte � la sant� et � la s�curit� des travailleurs

Amont

Court terme

Sant� et s�curit�

11

Consommation et d�gradation des ressources marines

Amont

Moyen terme

Environnement

Droits de lHomme

-

Non-paiement des salaires d�cents

Amont

Court terme

Droits de lHomme

-

Atteinte � la sant� et � la s�curit� des collaborateurs

Op�rations propres

Court terme

Sant� et s�curit�

-

Droits particuliers des communaut�s autochtones

Amont

Court terme

Droits de lHomme

Environnement

-

Atteinte � la sant� des consommateurs

Consommateurs

Court terme

Sant� et s�curit� des personnes

12

Consommation deau

Op�rations propres

Long terme

Environnement

13

In�galit� de traitement et discrimination

Amont

Court terme

Droits de lHomme

-

Travail ill�gal

Amont

Court terme

Droits de lHomme

14

Consommation deau

Amont

Long terme

Environnement

-

In�galit� de traitement et discrimination

Op�rations propres

Court terme

Droits de lHomme

 

Les risques identifi�s sont cat�goris�s selon leur impact principal sur la sant�, la s�curit�, les Droits de lHomme ou lenvironnement mais peuvent avoir dautres impacts ou impacter plusieurs cat�gories � la fois.

Les risques et sous-risques pris en compte sont document�s au regard des analyses de risques, dimpacts, dopportunit�s existantes et des �ventuelles alertes identifi�es dans les trois derni�res ann�es.

2.2.3.1Analyse des risques environnementaux identifi�s

�missions de gaz � effet de serre

D�finition : Lentreprise �met au travers de ses activit�s des gaz � effet de serre (GES), les principaux gaz � effet de serre �tant le dioxyde de carbone (CO2), le m�thane (CH4), loxyde nitreux ou protoxyde dazote (N2O) et des gaz fluor�s utilis�s notamment pour les syst�mes de r�frig�ration.

Risques en AMONT

Risques au sein des OP�RATIONS PROPRES

�missions de GES li�es � la production de biens et services (production agricole, changement dusage des sols, transformation des produits)

�missions de GES via le transport des marchandises (rail, routier, a�rien)

Utilisation d�nergie excessive et fuites de fluides r�frig�rants sur la cha�ne de froid et de production des produits

Fuites de gaz r�frig�rants utilis�s dans les syst�mes froid des magasins (climatisation, meubles r�frig�r�s et chambres froides)

Consommations excessives d�nergie carbon�e pour le fonctionnement des magasins et entrep�ts

 

Consommation des ressources marines et d�gradation des �cosyst�mes marins

D�finition : La surexploitation de la ressource marine, la d�gradation des fonds marins ou la pollution des mers et oc�ans peuvent avoir un impact consid�rable sur les habitats marins en r�duisant les ressources et en d�gradant les �cosyst�mes. Les entreprises alimentaires d�pendent des �cosyst�mes marins et de leurs services �cosyst�miques tels que la r�gulation du climat, la production de nourriture et de mati�res premi�res.

Risques en AMONT

Extraction, utilisation et surexploitation des ressources marines pour la p�che

Destruction des habitats via les techniques de p�che utilis�es (ex. : chalutage)

 

Gaspillage et d�faut de gestion des d�chets

D�finition : Un d�chet est d�fini comme toute substance ou objet que lentreprise d�tentrice rejette ou a lintention ou lobligation de rejeter (y compris les d�chets alimentaires). Le rejet de d�chets peut engendrer des effets n�gatifs sur lenvironnement et la sant� par lexploitation excessive des ressources naturelles, la pollution caus�e par les d�chets non recyclables ou le mauvais traitement des d�chets, le gaspillage alimentaire et l�mission de gaz � effet de serre.

Risques en AMONT

Risques au sein des OP�RATIONS PROPRES

Production excessive et d�faut de tri des d�chets sur lamont agricole et au sein des processus de transformation des mati�res premi�res, des produits et emballages

Gaspillage alimentaire et non-alimentaire sur la cha�ne de production (gaspillage des ressources, produits jet�s sur lexploitation agricole et dans les usines de transformation)

Production de d�chets et gaspillage sur la cha�ne logistique pour non-respect de la cha�ne du froid, mauvaise gestion des stocks et des livraisons, retrait/rappel de produits

Production excessive et d�faut de tri de d�chets par les entrep�ts, magasins et pour limmobilier (construction et r�novation)

Gaspillage alimentaire et non-alimentaire sur sites li�s � une mauvaise gestion des stocks, des promotions et des invendus

 

D�forestation et contribution au changement daffectation des sols

D�finition : La d�forestation est le ph�nom�ne de r�duction des surfaces de for�t pour lib�rer des terres pour dautres activit�s ou directement utiliser la ressource foresti�re. Le changement daffectation des sols est plus largement le processus de remplacement dun type de sol ou de v�g�tation pour r�pondre � des besoins humains tels que lagriculture ou lurbanisation. Les deux processus contribuent particuli�rement au changement climatique, � la perte de biodiversit� de par la perte dhabitat naturel.

Enjeux en AMONT

D�forestation li�e � lapprovisionnement en mati�res premi�res sensibles (cacao, huile de palme, bois et papier, bSuf au Br�sil, etc.)

D�forestation indirecte li�e � la production de certains produits, notamment les produits animaux utilisant du soja pour lalimentation animale

Conversion d�cosyst�mes li�s � la production agricole de certaines mati�res premi�res sensibles, notamment le soja utilis� pour lalimentation animale

�mission de microplastiques

D�finition : Les microplastiques d�signent des particules de plastique g�n�r�es ou utilis�es au cours des processus de production, qui peuvent quitter les installations de lentreprise sous forme d�missions, de produits ou de parties de produits ou de services. Ces microplastiques peuvent �tre produits involontairement lorsque de plus gros morceaux de plastique, tels que les d�chets plastiques ou les textiles synth�tiques, susent, ou �tre d�lib�r�ment fabriqu�s et ajout�s � des produits � des fins sp�cifiques.

Risques en AMONT

�mission de microplastiques lors de la production agricole ou la transformation des produits (b�ches en plastiques, etc.)

�mission de microplastiques par les pneus lors du transport de marchandises

Utilisation excessive de plastiques dans la composition des produits et emballages (textile, etc.) g�n�rant des microplastiques.

Rejets dans les oc�ans de mat�riaux et substances polluants, notamment de plastiques, utilis�s pour la transformation des produits et emballages

 

Consommation des ressources d�nergie

D�finition : L�nergie couvre tous les types de production et de consommation d�nergie, quelle soit renouvelable, y compris le biogaz et la biomasse, ou non renouvelable. Lutilisation excessive d�nergie, ou encore la promotion des �nergies fortement carbon�es a un impact important sur les �missions de gaz � effet de serre. Lachat d�nergie verte  �nergie provenant uniquement de sources renouvelables (hydraulique, �olien, solaire, g�othermie, etc.)  est un enjeu majeur de la transition �nerg�tique.

Risques en AMONT

Risques au sein des OP�RATIONS PROPRES

Consommation d�nergie carbon�e excessive pour la production agricole, pour la transformation des produits, pour le transport des produits

D�faut de d�veloppement de fili�res pour lapprovisionnement en �nergies renouvelables

Consommation excessive d�nergie des magasins et d�pendance aux �nergies carbon�es

Promotion des carburants fossiles et manque de contribution � la transition vers une mobilit� bas carbone (v�hicules �lectriques, mobilit� douce, etc.)

 

�missions de polluants impactant les organismes vivants et les ressources alimentaires

D�finition : La pollution d�truit les habitats naturels et la biodiversit� qui y r�side, en d�gradant les ressources alimentaires.

Risques en AMONT

Usage de pesticides et engrais, gestion des effluents d�levage, utilisation dantibiotiques dans l�levage

Diffusion des OGMs dans la nature, fuite desp�ces d�levage et leurs maladies vers la nature

Proc�d�s de traitement des mati�res premi�res, de transformation des produits et emballages utilisant des substances polluantes (ex. : usines textiles, tanneries, proc�d�s industriels polluants)

Pollution li�e au transport des marchandises (routier, a�rien)

 

Consommation deau

D�finition : Lusage de leau dans lentreprise et au sein de la cha�ne de valeur inclut la somme de (1) toutes les eaux puis�es dans le p�rim�tre de lentreprise ou des exploitations agricoles pour un usage quelconque, (2) la quantit� deau pr�lev�e qui na pas �t� rejet�e dans le milieu aquatique ou � un tiers au cours de lexercice, (3) ainsi que la quantit� totale deau pr�lev�e � sa source.

Enjeux en AMONT

Enjeux au sein des OP�RATIONS PROPRES

Consommation deau pour le traitement des mati�res premi�res, la transformation des produits et emballages

Consommation deau pour la production agricole

Consommation deau excessive pour les magasins et entrep�ts

2.2.3.2Analyse des risques Droits de lHomme identifi�s

Conditions de travail inad�quates

D�finition : Les conditions de travail d�signent lensemble des �l�ments qui contribuent � garantir un environnement de travail juste et �quitable pour chaque travailleur, en favorisant la s�curit�, lint�grit� physique et mentale et le bien-�tre au travail. Des conditions de travail inad�quates comprennent diff�rents aspects tels que les horaires de travail trop importants ou non respect�s, un environnement de travail inadapt� mettant en danger la sant� et la s�curit� des travailleurs, un contrat de travail pr�caire et le non-respect dun �quilibre entre vie priv�e et vie professionnelle.

Risques en AMONT

Non-respect du bien-�tre au travail, des conditions de vie au travail (locaux et sanitaires salubres, acc�s � leau potable), de lorganisation du travail (temps de travail, travail de nuit, impact des restructurations), de l�quilibre vie priv�e/vie professionnelle et risque de stress.

Contrat de travail pr�caire et insuffisance des prestations sociales (rupture de contrat en cas de cong�s maladie, invalidit�, retraite ou contrainte familiale).

Environnement de travail d�t�rior� : insalubrit�, p�nibilit� du travail, temp�ratures extr�mes, manque dergonomie

 

Travail forc�

D�finition : Le travail forc� est assimilable � un travail effectu� sous contrainte. Il sagit de situations o� des individus sont forc�s de travailler, que ce soit par lutilisation de la violence, lintimidation, la manipulation de personnes endett�es, la confiscation de documents didentit� ou des menaces de signalement aux autorit�s de limmigration ou par des moyens plus subtils.

Risques en AMONT

Recrutement forc� ou obligatoire

R�tention des papiers didentit�, menaces sur personne en situation irr�guli�re

Retenue ou non-paiement des salaires, servitude pour dettes

 

Non paiement de salaires d�cents

D�finition : Le non-paiement dun salaire d�cent implique : (1) le non-respect du salaire minimum fix� par la r�glementation locale, (2) la d�gradation des conditions de vie du travailleur et de sa famille, notamment en termes de nourriture, deau, de logement, d�ducation, de soins de sant�, de transport, dhabillement et dautres besoins essentiels, y compris la pr�paration aux �v�nements impr�vus.

Risques en AMONT

Conditions de vie d�grad�es pour le travailleur et sa famille

R�mun�ration en dessous du seuil de pauvret� et/ou du salaire minimum, absence davantages et de primes pour les travailleurs

Mauvaise r�partition de la valeur entre les diff�rents acteurs de la cha�ne dapprovisionnement, notamment pour les agriculteurs et travailleurs agricoles

 

Travail ill�gal

D�finition : Le travail ill�gal est une activit� effectu�e en dehors du cadre de la loi, caract�ris�e par exemple par des heures de travail non pay�es, labsence de contrats de travail, des salari�s non d�clar�s, des contrats �crits dans une langue non comprise, ainsi que le travail de ressortissants �trangers sans papiers.

Risques en AMONT

Heures de travail non pay�es

Absence de contrats de travail, contrat dans une langue non comprise

Salari�s non d�clar�s, travail des ressortissants �trangers sans papiers

In�galit� de traitement et discriminations

D�finition : Les in�galit�s de traitement d�signent des situations au cours desquelles des personnes sont trait�es sans dignit� et avec irrespect, en raison dune distinction de race, de couleur de peau, de religion, de sexe, dorientation sexuelle, d�ge, de handicap, dopinions politiques, dorigine nationale ou sociale, ou de toute autre caract�ristique personnelle. Cela implique que tous les individus ne b�n�ficient pas des m�mes droits, des m�mes opportunit�s, et ne sont pas soumis aux m�mes r�gles et conditions, source de discrimination.

Risques en AMONT

Risques au sein des OP�RATIONS PROPRES

In�galit� femmes/hommes, in�galit� de r�mun�ration

Refus demployer et/ou non-int�gration des personnes en situation de handicap chez les fournisseurs

Violence, harc�lement sexuel et moral et les discriminations sur le lieu de travail

Mauvaises inclusion et diversit� culturelle, sociale, �conomique, g�n�rationnelle, respect des opinions politiques, des religions, des orientations sexuelles pour les employ�s et les clients

In�galit� femmes hommes, notamment concernant la r�mun�ration et parit� dans le management et les postes de direction

Refus demployer et/ou non-int�gration de personnes en situation de handicap au sein des employ�s, accessibilit� des magasins aux clients en situation de handicap

Mauvaises inclusion et repr�sentation de la diversit� culturelle, sociale, �conomique, g�n�rationnelle, respect des opinions politiques, des religions, des orientations sexuelles pour les employ�s et les clients

Racisme au sein des effectifs et envers les clients (notamment au Br�sil), harc�lement et discriminations

 

2.2.3.3Analyse des risques sant� et s�curit� identifi�s

Atteinte � la sant� et � la s�curit� des employ�s

D�finition : la sant� et la s�curit� au travail visent diff�rents objectifs pr�cis, destin�s � prot�ger les salari�s. Le premier objectif consiste � maintenir un haut degr� de bien-�tre physique, mental et social des salari�s. Le deuxi�me enjeu de la sant� au travail a pour but de pr�venir les risques auxquels sont expos�s les employ�s sur leur lieu de travail et ainsi les prot�ger de tous dommages. Le dernier objectif est de maintenir les salari�s dans un emploi adapt� � leurs capacit�s physiologiques et psychologiques.

Risques en AMONT

Risques au sein des OP�RATIONS PROPRES

Mauvais entretien des b�timents entra�nant des risques daccidents (dispositifs de secours d�faillants, risque deffondrement&)

Mauvaises gestions des t�ches des salari�s dans les industries � risques (textiles, construction, aci�ries) et autres fournisseurs dans la grande distribution (manipulations r�p�titives, horaires d�cal�s, exposition � la pollution) exposant � des TMS et RPS

Blessures intentionnelles caus�es par un tiers (agressions, vols, braquages&)

Mauvaise gestion des �pid�mies et pand�mies

Mauvaise gestion des t�ches des salari�s (manipulations r�p�titives, horaires d�cal�s, exposition � la pollution, au froid) exposant � des TMS et RPS, ou facteurs de p�nibilit�.

Blessures intentionnelles caus�es par un tiers (agressions, vols, braquages&).

Mauvaise gestion des �pid�mies et pand�mies.

Accidents du travail dans les magasins li�s � des op�rations risqu�es : manutention dengins �lectriques, op�rations de chargement et d�chargement des camions, manipulation doutils tranchants, br�lures et projections dhuile lors de la cuisson.

Accidents du travail dans les entrep�ts : entreposage des palettes en hauteur et croisements entre les engins en circulation et les pi�tons, manutention dengins �lectriques.

 

Atteinte � la sant� des consommateurs par un d�faut de qualit�, conformit� ou s�curit� des produits

D�finition : le risque datteinte � la sant� des consommateurs par un d�faut de qualit�, conformit� ou s�curit� des produits se r�f�re � la possibilit� que des produits ne r�pondent pas aux normes requises, entra�nant ainsi des cons�quences n�fastes pour la sant�. Cela peut inclure des produits contamin�s ou des articles de consommation pr�sentant des dangers physiques.

Risques pour les CONSOMMATEURS

Inefficacit� des plans de contr�le pour garantir la qualit� et la conformit� des produits

Mauvaise gestion des �pid�mies et des pand�mies.

D�faillance dans le dispositif de retrait-rappel entra�nant une mauvaise gestion des alertes.

D�faut de qualit� et dhygi�ne en magasins (mauvaise gestion de la cha�ne du froid et des dates de p�remption notamment).

2.2.4Pr�sentation des mesures d�valuation des risques

Apr�s avoir identifi� les risques datteinte � la sant� et � la s�curit�, aux Droits de lHomme et � lenvironnement, Carrefour proc�de � l�valuation r�guli�re de la ma�trise de la situation des filiales, des sous-traitants ou fournisseurs avec lesquels est entretenue une relation commerciale �tablie.

Mesures d�valuation des risques

Actions men�es

Fr�quence

Mesures d�valuation des risques datteinte � la sant� et � la s�curit�

Chez Carrefour

Audit pour la sant� et la s�curit� des travailleurs

Les audits portant sur la sant� et la s�curit� des employ�s en magasin et en entrep�t sont men�s par la Direction de lAudit interne. Ces audits ont pour objectif de contr�ler lapplication des proc�dures concernant la sant� et la s�curit� au travail et lapplication des bonnes pratiques et respect de nos obligations r�glementaires.

Audits magasins : 2 fois par an

�valuation des risques datteinte � la sant� et la s�curit� par unit� de travail via notamment des analyses r�alis�es avec les �quipes de pr�vention depuis plusieurs ann�es. Celles-ci ont identifi� les situations dangereuses et les mesures de pr�vention � associer. Ces �tudes d�montrent que les risques de Carrefour en termes daccidents du travail se trouvent principalement en magasin et en entrep�t.

Annuelle

Chez les consommateurs

Certifications, labels et all�gations

Carrefour a recours � des certifications de tierces parties, qui apportent une garantie sur des cha�nes dapprovisionnement complexes, pour lesquelles la tra�abilit� compl�te des mati�res premi�res nest pas toujours disponible. Pour apposer le label sur ses produits, le fournisseur doit remplir un cahier des charges sp�cifique qui sera v�rifi� et valid� par un organisme tiers avant obtention de la certification. Les produits certifi�s attestent alors de leur qualit� sup�rieure et informent les consommateurs sur leurs caract�ristiques certifi�es.

La certification peut �galement �tre un moyen de r�duire les impacts environnementaux et sociaux li�s � lapprovisionnement des mati�res premi�res � risque. Elle rencontre cependant des limites, la transformation du march� n�tant pas toujours rapide. Cest pourquoi Carrefour cherche � diversifier les solutions pour am�liorer la tra�abilit� des mati�res premi�res. Afin dassurer que la provenance de la viande bovine distribu�e au Br�sil ne contribue pas � la d�forestation, Carrefour a recours � un outil de g�o-monitoring qui surveille par satellite des parcelles d�levage. Le g�o-monitoring contr�le en temps r�el le respect du cahier des charges d�fini par Carrefour.

La certification, les labels et all�gations sont aussi un moyen efficace de lutter contre la contrefa�on alimentaire. Le Groupe sest donc appuy� sur ces diff�rents moyens de preuve pour d�ployer des mesures pr�ventives de lutte contre la contrefa�on alimentaire. En effet, dans le cadre des r�f�rentiels de certification reconnus par Carrefour, les fournisseurs sont audit�s sur lexistence et la mise en Suvre dun plan de r�duction de la fraude alimentaire. Le processus doit d�finir les exigences sur quand, o� et comment r�duire les activit�s frauduleuses identifi�es par une �valuation de la vuln�rabilit� � la fraude alimentaire. Le plan qui en r�sulte d�finit les mesures et les contr�les requis pour pouvoir r�duire efficacement les risques identifi�s. Les mesures de ma�trise � mettre en place peuvent varier en fonction de la nature de :

  • la fraude alimentaire (substitution, �tiquetage erron�, adult�ration ou contrefa�on) ;
  • la m�thode de d�tection ;
  • le type de surveillance (inspection, audit, analytique, certification de produit) ;
  • la source des mati�res premi�res et des mat�riaux demballage.

-

Mesures d�valuation des risques datteinte aux Droits de lHomme

Chez Carrefour

Certifications sociales

Labellisation GEEIS pour �valuer et valoriser les entreprises ayant une d�marche volontariste en mati�re d�galit� professionnelle � travers le monde. Les pays int�gr�s du groupe Carrefour sont audit�s par Bureau Veritas au regard du r�f�rentiel GEEIS. Depuis 2022, tous les pays du groupe Carrefour sont labellis�s GEEIS.

Audit de suivi : tous les deux ans

Audit de renouvellement : tous les quatre ans.

Au sein de la cha�ne de valeur

Audits sociaux pour les fournisseurs de produits contr�l�s

Des audits sociaux externes sont r�alis�s pour les fournisseurs de produits contr�l�s en fonction du niveau de risque identifi� pour le fournisseur en question. Des audits peuvent �galement �tre exig�s pour les fournisseurs indirects selon les cas. Plusieurs niveaux danalyse interviennent dans lidentification du niveau de risque des fournisseurs, le premier niveau danalyse se r�f�rant � la cartographie des g�ographies � risque :

  • dans les pays identifi�s comme � risque, Carrefour met en place des contr�les syst�matiques avec un objectif de couverture par des audits sociaux de 100 % des usines fabriquant les produits � ses marques ;
  • pour les fournisseurs situ�s en pays � risque faible, le syst�me de contr�le est adapt� � lactivit�, aux probl�matiques locales et aux pratiques des usines, laudit externe n�tant pas syst�matique ;
  • pour les fili�res identifi�es comme � risque sur la base de lanalyse des mati�res premi�res et des �tapes de production, des garanties suppl�mentaires sont demand�es. Si le fournisseur est identifi� comme � risque, des audits sociaux sont r�alis�s ;
  • lorsque la fili�re nest pas � risque, le fournisseur doit a minima signer la Charte dengagement fournisseurs (voir section 2.1.5.3). Des audits sociaux peuvent �tre demand�s par les �quipes de Carrefour au cas par cas.

Ces audits sont r�alis�s par une tierce partie selon les standards ICS ou BSCI. Le processus int�gre plusieurs �tapes :

  • une revue pr�alable de la conformit� de lusine aux exigences sociales, environnementales et de qualit� de base par les �quipes de Carrefour ;
  • un audit initial, non annonc� de pr�f�rence, r�alis� par une soci�t� daudit ind�pendante s�lectionn�e par Carrefour, selon un standard partag� avec dautres marques qui d�termine si lusine peut �tre r�f�renc�e ;
  • des audits de suivi non annonc�s p�riodiques r�alis�s par une soci�t� daudit ind�pendante afin de valider les actions mises en place ;
  • des audits sp�cifiques r�alis�s par une soci�t� ext�rieure ou des partenaires permettent de v�rifier des �l�ments ponctuels ou pr�cis concernant lusine ou le fonctionnement des cabinets daudit.

Les principales non-conformit�s rencontr�es dans le parc de fournisseurs de Carrefour sont la dur�e du temps de travail, le niveau de r�mun�ration, la sant� et la s�curit� des travailleurs.

Les audits tierce partie ainsi que les visites fournisseurs donnent lieu � des plans daction visant � rem�dier aux atteintes constat�es, quelle que soit leur gravit�. Ce plan daction doit �tre mis en place par le fournisseur dans un d�lai d�fini, sa mise en Suvre est contr�l�e par des audits de suivi.

Si les conclusions dun audit r�alis� chez un fournisseur de Carrefour comportent un point de non-conformit� critique, Carrefour est inform� dans les 48 heures. Ces alertes concernent notamment le travail denfants, le travail forc�, des mesures disciplinaires, les tentatives de corruption, de falsification de documents ou des conditions de s�curit� mettant en danger la vie des travailleurs. Une action imm�diate est alors diligent�e par Carrefour et/ou le fournisseur.

Des formations ou un accompagnement sp�cifique peuvent �tre r�alis�s par les �quipes de Carrefour aupr�s des fournisseurs lorsque les non-conformit�s constat�es le n�cessitent. Les �l�ments de sant� et s�curit� ainsi que le traitement de leau sont int�gr�s dans les processus de contr�le de la conformit� sociale de Carrefour.

Annuelle

Mesures d�valuations de risques datteinte � lenvironnement

Chez Carrefour

Reporting

Un reporting trimestriel est r�alis� pour �valuer les impacts de sites en mati�re de climat (�missions li�es aux fluides r�frig�rants, consommations d�nergie), de d�chets (suivi de la d�marque pouvant g�n�rer du gaspillage alimentaire, le taux de valorisation des d�chets, etc.). Des audits sont r�alis�s par un organisme tiers ind�pendant annuellement pour attester de la fiabilit� des donn�es consolid�es pour le Groupe.

Trimestrielle

�valuation r�guli�re des impacts et d�pendances

Le Groupe a lanc� en 2022 le programme dengagement SBTN, qui a permis � Carrefour de r�aliser une premi�re cartographie de ses impacts et d�pendances � la biodiversit� en fonction de ses activit�s. Cette cartographie a permis de r�aliser des zooms sur certaines commodit�s qui impactent plus la biodiversit� que dautres, et devrait, � terme, nous servir de base pour d�terminer un plan daction bas� sur des objectifs scientifiques. Une �valuation r�guli�re des impacts et d�pendances � la biodiversit� sera mise en place.

-

Certifications

 

En Europe, la France, lItalie et la Belgique sont certifi�s ISO 50001 pour leurs magasins int�gr�s (hypermarch�s et supermarch�s) ainsi que pour leurs si�ges et entrep�ts. Cela repr�sente 35 % de la surface de vente des magasins hypermarch�s et supermarch�s int�gr�s du Groupe.

Renouvellement tous les 3 ans via un audit

Toutes les constructions de nouveaux centres commerciaux et des expansions du groupe Carrefour sont certifi�s BREEAM et les certifications BREEAM In-Use seront d�ploy�es en France sur 100 % des sites � fin 2025.

Renouvellement tous les 3 ans via un audit

Au sein de la cha�ne de valeur

Evaluation environnementale

Depuis 2023, Carrefour Global Sourcing a adh�r� � la Sustainable Apparel Coalition afin de d�ployer une �valuation environnementale enregistr�e sur la plateforme Higg. Cette �valuation int�gre la gestion des produits chimiques, de leau et des �missions de CO2. En 2024, 60/% des fournisseurs textiles ont d�j� �t� contr�l�s sur la base de cette �valuation. 

Par ailleurs, afin daccompagner les fournisseurs textiles �valu�s, Carrefour Global Soucing a organis� en 2023 des formations sur lenregistrement des produits chimiques, de la pollution de leau et des �missions de CO2 sur la plateforme Higg. 

Enfin depuis 2015, Carrefour collabore avec lIPE pour collecter les donn�es environnementales de ses fournisseurs et identifier les non-conformit�s avec les exigences l�gales locales. En 2024, toutes les unit�s de production (610) de niveau 1 (usines directes dassemblage) ont �t� v�rifi�es sur la basee IPE sur les secteurs textile et hardline, et 33 unit�s de niveau 2 (teintureries textiles) ont �t� examin�es et r�pertori�es dans la base de donn�es de lIPE. Au totel, 6 alertes ont �t� d�text�es, soit environ 1/% des sites v�rifi�s. 

Annuelle

Carrefour chemical guidebook : au Bangladesh et en Inde, Carrefour Global Sourcing a �mis des lignes directrices sur la gestion des produits chimiques en usine : achat, stock, utilisation et rejet. Appel�s Carrefour chemical guidebook, ces guides font lobjet de formation et de contr�les annuels non annonc�s, de la qualit� de leau � la station d�puration, de la gestion des produits chimiques et de la bonne application du standard promu par Business for social responsibility (BSR). Les fournisseurs sont contr�l�s sur la base dun audit chimique effectu� par une soci�t� tierce et visant � contr�ler cinq chapitres : la gestion des produits chimiques, la manipulation des produits chimiques, le traitement des eaux us�es, la gestion des s�diments et la gestion efficiente de la consommation deau. Les fournisseurs contr�l�s sont les fournisseurs int�gr�s en teinture et pour les op�rations de lavage.

Annuelle

Notation RSE des fournisseurs dans les fili�res textiles

L�valuation des fournisseurs textiles a int�gr� une notation RSE, en plus de l�valuation habituelle incluant les notations commerciales, qualit� et livraisons (supply-chain). Cette notation RSE comprend les r�sultats daudits sociaux, d�valuations et alertes sur lenvironnement, la gestion des fournisseurs de fournisseurs, la tra�abilit� des composants, les certifications des fournisseurs et les bonnes pratiques sociales (au-del� de la conformit� r�glementaire). Les �quipes locales de Carrefour rencontrent les fournisseurs �valu�s afin d�changer sur les bonnes pratiques, les axes dam�lioration et tiennent compte de cette notation dans la s�lection des fournisseurs.

Annuelle

Audits environ-nementaux et certifications

 

 

 

Des audits r�guliers environnementaux sont commandit�s chez les fournisseurs fabriquant des produits de marques Carrefour labellis�s ou certifi�s et pour certains sites ou processus prioritaires pr�sentant des risques pour lenvironnement (Certifications mati�res premi�res type RSPO, FSC, MSC, PEFC, ASC, Bio, etc., audit des cahiers des charges des produits Fili�res Qualit� Carrefour)

Annuelle

Une comptabilit� climat a �t� instaur�e sur les cha�nes dapprovisionnement afin de d�terminer les postes et les sources les plus �missives. Le Groupe travaille � affiner cette comptabilit� en collaboration avec ses fournisseurs dans le cadre du pacte pour la transition alimentaire.

Annuelle

Retailer Cocoa Collaboration : la mise en Suvre de ce programme annuel d�valuation permet de :

  • mesurer les progr�s des n�gociants de cacao vis-�-vis des huit principes fondamentaux de lInitiative Cacao et For�ts (CFI) ;
  • saligner collectivement sur une m�thode d�valuation entre distributeurs ;
  • prendre des d�cisions plus �clair�es en mati�re dapprovisionnement en cacao.

Annuelle

Le Groupe commercialise de plus en plus de produits durables n�cessitant des certifications environnementales et sociales.

Exemples : le coton biologique dont la cha�ne dapprovisionnement doit �tre certifi�e par le Global Organic Textile Standard (GOTS  le renouvellement seffectue via un rapport daudit) et par le label OEKO TEX Standard 100, ou encore des tanneries devant �tre certifi�es LWG (Leather Working Group).

Certification GOTS :

Annuelle

Label OEKO TEX : Annuelle

2.2.5Pr�sentation des mesures de pr�vention et datt�nuation des risques identifi�s

2.2.5.1Cadres de r�f�rences g�n�raux

Le groupe Carrefour, qui travaille avec des milliers de fournisseurs et de prestataires dans le monde, sattache � �valuer les risques pr�sents sur ses cha�nes dapprovisionnement, � �valuer la conformit� sociale et environnementale de ses fournisseurs et prestataires, ainsi qu� promouvoir de meilleures pratiques RSE tout au long de sa cha�ne de valeur. Pour cela, le Groupe a mis en place des r�gles dachat, des outils et des proc�dures permettant de contr�ler et daccompagner ses fournisseurs dans leur mise en conformit�.

Chacun des outils mis en place entend respecter les r�f�rences internationales en mati�re de RSE.

 

Tableau 4  Concordances des cadres de r�f�rences g�n�raux avec les r�f�rences internationales

 

Principes directeurs des Nations Unies

Principes directeurs 
de lOCDE

Conventions fondamentales de lOIT

Le Pacte Mondial

Accord International UNI Global Union

DUDH (1)

Code �thique de Carrefour

X

X

X

X

X

x

R�gles dachat de Carrefour

X

X

X

X

X

x

Charte dengagement fournisseurs et prestataires de Carrefour

X

X

X

X

X

x

  • D�claration Universelle des Droits de lHomme.

 

Le Code �thique de Carrefour

Le Code �thique est diffus� � lensemble des collaborateurs de Carrefour et remis � tout nouvel arrivant. Il a pour objectif de formaliser le cadre �thique dans lequel lensemble des collaborateurs du Groupe doivent exercer leur activit� professionnelle au quotidien.

Le Code �thique repose sur trois piliers fondamentaux : Carrefour employeur responsable, Carrefour partenaire daffaires responsable et Carrefour entreprise environnementalement et socialement responsable.

Source : https://secure.ethicspoint.eu/domain/media/fr/gui/102586/code.pdf

Les r�gles dachat

Pour retranscrire au mieux sa politique RSE et sa raison d�tre au sein de ses achats, Carrefour a �crit et d�ploy� dans tous ses pays des r�gles dachat en mati�re de transition alimentaire. Ces r�gles constituent un ensemble de mesures de pr�vention sur certaines mati�res premi�res pour limiter les risques sociaux et environnementaux par le biais de certifications ou daccompagnement de sa cha�ne de valeur.

Les r�gles dachat encadrent la conformit� sociale et environnementale des achats des produits contr�l�s. Il existe 11 r�gles dachats pour la RSE et la transition alimentaire au niveau du Groupe qui int�grent des exigences sociales, environnementales et �thiques et des objectifs RSE. Elles sont venues compl�ter les diff�rentes initiatives d�j� pr�sentes au sein des pays et stipulent notamment :

Les r�gles dachat font lobjet dun syst�me de contr�le interne. LAudit interne v�rifie la qualit� du dispositif global mis en place par Carrefour pour atteindre ses objectifs, notamment par lexistence de r�gles d�di�es, la bonne connaissance et le pilotage par les �quipes marchandises ou lexistence de proc�dures de contr�le par les �quipes qualit�.

La Charte �thique fournisseurs

La d�marche soci�tale de Carrefour y est d�clin�e autour de trois axes principaux :

Les fournisseurs du groupe Carrefour doivent sinscrire dans cette d�marche en adh�rant � la Charte Ethique et en acceptant de se conformer aux principes stipul�s dans les textes de r�f�rence suivants :

La charte interdit notamment aux fournisseurs le recours � la sous-traitance dissimul�e ou non d�clar�e, et impose, par un effet de cascade, que les fournisseurs de Carrefour aient les m�mes exigences de conformit� vis-�-vis de leurs propres fournisseurs. Cette Charte �thique est applicable � tout fournisseur de produits ou services du groupe Carrefour.

2.2.5.2Mesures de pr�vention et datt�nuation mises en place

Le tableau ci-dessous pr�sente les plans dactions et indicateurs de performance pour les risques prioritaires relativement � la cartographie des risques (voir section 2.2.3 R�sultat de la cartographie des risques).

 

 

Risques

Mesures de pr�vention et datt�nuation mises en place

 

 

Environnement

 

/

�missions amont de gaz � effet de serre

Chez Carrefour :

R�duction des �missions li�es aux fluides r�frig�rants et � la consommation d�nergie en magasins : Carrefour a mobilis� les 8 pays int�gr�s sur une liste de 5 actions et technologies prioritaires recommand�es dans leurs magasins :

  • substitution des fluides hydrofluorocarbures (HFC) � fort pouvoir r�chauffant pour la production de froid commercial ;
  • installation de portes ferm�es sur les meubles de froid positif pour limiter les fuites de fluides frigorig�nes ;
  • usage de variateurs �lectroniques de vitesse ;
  • utilisation de compteurs divisionnaires et �clairage LED basse consommation ;
  •  

Au sein de la cha�ne de valeur :

Engagement des fournisseurs de marques propres et de marques nationales par le Groupe � r�duire leurs �missions de GES : Le projet 20 M�gatonnes, lanc� en 2020, encourage les fournisseurs � prendre des engagements de r�duction de leurs propres �missions, � mesurer leurs progr�s, � impliquer les consommateurs en leur proposant des alternatives plus faiblement �mettrices de CO2. Le Groupe a enjoint le TOP 100 de ses fournisseurs � se doter dune trajectoire 1,5�C dici 2026. En 2024, une convention Road to 1,5�C a �t� organis�e pour inspirer et cr�er une dynamique autour de lobjectif du TOP 100 fournisseurs. Lobjectif de cette convention �tait de permettre � chaque fournisseur de conna�tre des �tapes cl�s pour se doter dune trajectoire 1,5�C et didentifier les bonnes pratiques du secteur. La direction Marchandises du Groupe a aussi b�n�fici� dune formation sur le changement climatique et lengagement des fournisseurs. La formation a permis de fournir des connaissances � tous les directeurs de marchandises afin quils puissent g�rer au mieux leurs futures discussions avec les principaux partenaires du Groupe. Le Groupe d�veloppe �galement des partenariats pour accompagner les PME � la d�carbonation, en particulier en France.

Agriculture bas carbone : Carrefour d�veloppe lapprovisionnement responsable pour r�duire limpact climatique des produits de ses marques propres. Le Groupe sengage � lutter contre la d�forestation, � d�velopper les pratiques agro-�cologiques au sein de ses Fili�res Qualit� Carrefour. Ces pratiques  r�duction des pesticides et des engrais azot�s, techniques de conservation des sols, etc.  permettent tr�s souvent de baisser les �missions CO2 li�es � la production agricole. Carrefour travaille � la mise en place dune strat�gie � Agriculture et climat ï¿½. Enfin, le Groupe d�veloppe des initiatives permettant de promouvoir la consommation de produits locaux.

Alimentation v�g�tale : Fort de sa raison d�tre en faveur de la transition alimentaire pour tous, Carrefour a acc�l�r� le d�veloppement de lalimentation v�g�tale.

Carrefour d�ploie une strat�gie bas�e sur :

  • une offre de produits compl�te et innovante : � travers sa marque Carrefour Veggie, 100 % v�g�tarienne, certifi�e v-label et accessible � tous, Carrefour a initi� le d�veloppement de son offre dalternatives v�g�tales et de l�gumineuses. Carrefour d�veloppe �galement une offre de prot�ines et alternatives v�g�tales au travers de ses autres marques ;
  • la collaboration avec les fournisseurs : Carrefour a lanc� une coalition internationale pour acc�l�rer les ventes dalternatives v�g�tales avec 7 industriels (Danone, Unilever, Bel, Andros, Bonduelle, Nutrition & Sant�, Savencia). Cette coalition sengage � r�aliser 3 milliards deuros de chiffre daffaires sur les alternatives v�g�tales dici 2026, � travers un ensemble dactions communes.

/

 

Consommation des ressources marines

Dans le cadre de sa politique p�che durable, Carrefour a d�velopp� une politique fond�e sur les priorit�s suivantes :

  • privil�gier les esp�ces abondantes en fonction des g�ographies et de l�tat des stocks : Carrefour peut ainsi suspendre la commercialisation desp�ces sensibles, et privil�gier la vente desp�ces dont les stocks ont �t� �valu�s comme en bon �tat ;
  • privil�gier les techniques de p�che moins impactantes : Carrefour peut ainsi exclure la commercialisation des produits de la mer issus de certaines techniques de p�che ;
  • d�velopper une aquaculture responsable en s�lectionnant les �levages aux bonnes pratiques et en privil�giant les produits dot�s du label daquaculture responsable ASC ou la certification Bio ;
  • Soutenir une p�che locale durable � travers des partenariats avec les acteurs locaux ;
  • Valoriser en magasin les produits issus de la p�che responsable et la diversit� des produits de la mer ;
  • Promouvoir la lutte contre la p�che ill�gale.

En application de cette politique, Carrefour cherche � augmenter la part de ses approvisionnements issus dune p�che ou dune aquaculture plus responsables. Parmi les diff�rentes solutions disponibles sur la march�, Carrefour reconna�t les outils suivants pour garantir une p�che et une aquaculture plus responsables : 

  • les Fili�res Qualit� Carrefour (FQC) qui assurent des fili�res s�lectionn�es et trac�es jusquau bateau et/ou bassin d�levage ;
  • le label Aquaculture Stewardship Council (ASC) pour laquaculture responsable qui assure le respect de bonnes pratiques environnementales, et le contr�le des conditions de travail des �leveurs, 
  • le label Marine Stewardship Council (MSC) pour la p�che durable, qui garantit des stocks de poissons en bonne sant�, des impacts sur lenvironnement marin minimis�s et un syst�me de gestion efficace ; 
  • le label d�levage bio qui distingue des produits issus d�levages plus respectueux de lenvironnement ; 
  • des techniques de p�che limitant la prise accessoire dautres esp�ces (tels que les dauphins ou tortues), comme la p�che � la canne et la p�che sans Dispositifs de Concentration des Poissons (DCP).

 

 

Gaspillage et d�faut de gestion des d�chets

Carrefour a mis en place un plan daction permettant de lutter contre le gaspillage et le d�faut de gestion des d�chets : 

  • la r�duction de la d�marque en magasin : des solutions sont mises en oeuvre pour am�liroer la gestion des stocks et des commandes, pour promouvoir les dates courtes et vendre des produits au-del� de leur date de durabilit� minimale et promouvoir les produits ab�m�s.
  • linnovation avec les fournisseurs du roupe pour r�duire les invendus alimentaires : notamment gr�ce au travail conjoint de Carrefour et de ses fornisseurs pour allonger ou supprimer les dates limites de consommation. 
  • la valorisation de d�chets alimentaires : lorsque les invendus ne peuvent �tre �vit�s, le Groupe d�ploie des solutions afin de valoriser les aliments �cart�s de la vente comme loptimisatino du don aux associations ou la valorisation en biod�chets. 
  • la valorisation des d�chets non-alimentaires : Carrefour pr�vient la production de d�chets li�e aux emballages et aux publici�ts sur le lieu de vente en lien avec ses fournisseurs. Le Groupe favorise le tri et la valorisation par des solutions innovantes telles que la mutualisation des collectes des diff�rentes fili�res de tri, la r�duction des suremballages par la r�utilisation, la massification de nouvelles fili�res de recyclage et de r�emplois des produits ou encore la digilitalisation de la communication client. 

 

 

D�forestation et contribution au changement daffectation des sols

Carrefour a identifi� plusieurs mati�res premi�res cl�s utilis�es dans ses approvisionnements, et dont la production peut avoir des cons�quences importantes pour la biodiversit�. Elles ont ainsi �t� qualifi�es de sensibles par le Groupe et font lobjet dune attention particuli�re : bois papier, soja, bSuf, huile de palme, cacao. Pour r�duire les risques et les impacts pour les for�ts associ�s � ces productions, le Groupe m�ne les actions suivantes :

  • sassurer que chaque mati�re premi�re et ingr�dients sensibles utilis�s dans les produits Carrefour ne soit pas issus de la d�forestation via la tra�abilit� et des crit�res de production stricts ;
  • Assurer un leadership au sein du secteur pour transformer les pratiques collectivement et faire �merger de nouveaux standards ;
  • Financer des projets de terrains pour accompagner directement le changement de pratique agricole.
  • �valuer la politique des fournisseurs et des traders cl�s au sein des cha�nes dapprovisionnement de Carrefour ;
  • Assurer la transparence sur les progr�s et challenges du Groupe ;
  • Traiter les alertes issues des parties prenantes du Groupe pour s�curiser ses processus.

Concernant les mati�res premi�res sensibles identifi�es, Carrefour a d�ploy� les actions suivantes :

  • Huile de palme : Carrefour a mis en place, de fa�on graduelle, une politique de substitution de lhuile de palme dans ses produits � marques propres. Carrefour utilise la certification RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil) comme standard minimum pour lhuile de palme contenue dans les produits � marque Carrefour. Dans le m�me temps, Carrefour Suvre � sapprovisionner aupr�s de fournisseurs assurant une tra�abilit� physique de lhuile de palme durable.
  • Bois papier : Le Groupe met en Suvre des outils danalyse des risques pour �valuer les approvisionnements en bois de ses fournisseurs selon :
    • le volume : nombre de cat�gories de produits qui consomment le plus de tonnes en �quivalent bois,
    • les essences : type de bois utilis� pour garantir labsence dessence consid�r�e � haut risque ou interdite par notre charte,
    • lorigine : le niveau de risque associ� au pays ou � la r�gion de production du bois.
  • En fonction des r�sultats, Carrefour guide ses fournisseurs pour quils mettent en place des audits, une certification ou choisissent un approvisionnement issu dune autre r�gion. Carrefour utilise plusieurs certifications pour sassurer de la conformit� de ses approvisionnements � sa politique et promouvoir une gestion durable des for�ts : la certification FSC 100 %, Mixte ou Recycl� pour les zones les plus � risque, et la certification PEFC pour celles � moindre risque. Carrefour utilise �galement l�colabel europ�en pour garantir les meilleures pratiques lors de la fabrication du produit.

 

 

D�forestation et contribution au changement daffectation des sols

  • Soja : Afin davoir une meilleure visibilit� de lorigine du soja au sein de sa cha�ne dapprovisionnement, Carrefour a men� des enqu�tes aupr�s de ses fournisseurs directs afin davoir des informations plus pr�cises sur les sources de soja int�gr� et d�tablir la proportion de soja tra�able non li� � la d�forestation. Carrefour a �galement diffus� � ses fournisseurs une liste dimportateurs de soja hi�rarchis� en fonction dune �valuation de leur politique de lutte contre la d�forestation. Pour conduire son �valuation, Carrefour a d�velopp� sa propre �valuation des traders cl�s selon la m�thodologie suivante en se basant sur diff�rents crit�res :
    • l�valuation Manifeste � Pour une mobilisation des acteurs fran�ais pour lutter contre la d�forestation import�e li�e au soja ï¿½,
    • l�valuation de la SNDI (Strat�gie Nationale de lutte contre la D�forestation Import�e),
    • Une consultation du Comit� dexpert contre la d�forestation au Br�sil,
    • la Soy Transparency Coalition,
    • le Global Canope Forest 500.
  • Enfin, Carrefour a recours � la certification (RTRS, Proterra) et la tra�abilit� (garantie dune origine non � risque) pour garantir labsence de d�forestation li�e � production de soja utilis� pour ses produits � marque propre.
  • BSuf au Br�sil : Carrefour a mis en place une gouvernance sp�cifique sur le sujet du bSuf br�silien. Un Comit� for�t de haut niveau comprenant des experts ind�pendants a �t� cr�� en 2022. En 2024, ce comit� sest r�uni deux fois pour traiter des questions de g�omonitoring, pour d�finir une m�thodologie afin datteindre son ambition sur la viande bovine issue de zone � risque z�ro d�forestation, et sur les diff�rents projets territoriaux permettant de lutter contre la d�forestation. Par ailleurs, un plan daction ambitieux a �t� d�ploy�, reposant sur :
    • approbation pr�alable des fournisseurs : Carrefour Br�sil a mis en place un processus dapprobation pr�alable de ses fournisseurs de bSuf reposant sur un certain nombre de r�gles. Le non-respect de ces r�gles peut g�n�rer des p�nalit�s ou des suspensions dapprovisionnement selon la gravit� des non-conformit�s rencontr�es,
    • g�omonitoring des fermes approvisionnant les abattoirs fournisseurs de Carrefour au Br�sil : Carrefour a mis en place un processus d�valuation des fermes bas� sur des crit�res sociaux et environnementaux approuv�s par le Minist�re public br�silien. Les fermes approvisionnant les abattoirs fournissant le Groupe sont r�analys�es chaque semaine au moyen dune analyse g�ospatiale r�alis�e par un tiers sp�cialis�, avec v�rification de la conformit� aux crit�res du protocole. Ce syst�me permet d�valuer les risques de non-conformit� en croisant les donn�es dimplantation des fermes et de lanalyse des donn�es publiques. En cas de suspicion de non-conformit�, lexploitation est temporairement suspendue en tant que fournisseur du groupe jusqu� ce que la documentation prouvant la conformit� soit soumise. Si la documentation nest pas accept�e ou nest pas soumise, les exploitations sont bloqu�es de mani�re permanente. Les exploitations dont les documents de conformit� ont �t� accept�s sont r�int�gr�es,
    • V�rification des approvisionnements des abattoirs sur des p�riodes tests : Carrefour a entrepris de v�rifier les approvisionnements pass�s, sur des p�riodes de temps donn�es, avant que les outils de surveillance du Groupe ne se renforcent.
  • Cacao : Carrefour a d�fini une Charte dengagement cacao pour accompagner ses fournisseurs � sapprovisionner en cacao durable. Cette charte contient les exigences suivantes :
    • la lutte contre la d�forestation,
    • la lutte contre le travail des enfants,
    • la r�mun�ration plus juste des planteurs,
    • la tra�abilit� et la transparence.

Pour sassurer de la mise en Suvre de sa charte, le Groupe sappuie sur divers outils tels que les certifications, les programmes volontaires robustes des fournisseurs, ainsi que les r�sultats des �valuations des traders, conduites au sein du Retailer Cocoa Collaboration. � titre dillustration, le groupe Carrefour est partenaire du programme Transparence Cacao de CEMOI depuis sa cr�ation. Il est aujourdhui d�ploy� sur 27 tablettes de marque Carrefour, dont 8 r�f�rences en Bio. Ce programme contribue � la lutte contre la d�forestation ainsi qu� lam�lioration des conditions de vie et de travail des planteurs autour de la culture du cacao. La p�te de cacao obtenue � partir de f�ves issues de cette culture, assure une tra�abilit� compl�te du planteur jusquau consommateur.

Pour contribuer � cr�er des standards internationaux en mati�re de lutte contre la d�forestation et � g�n�raliser les bonnes pratiques, Carrefour a pris la codirection de la Coalition For�t du Consumer Goods Forum et est membre des groupes de travail sp�cifiques � lhuile de palme, le bSuf et le soja. Cette plateforme a pour objectif de mobiliser collectivement les fournisseurs afin dimpulser des changements syst�miques sur lensemble des cha�nes dapprovisionnement.

 

 

�missions de microplastiques

Carrefour a r�alis� une analyse des impacts relatifs aux plastiques, pr�sentant un lien direct avec lactivit� de Carrefour aux �tapes cl�s de la cha�ne dapprovisionnement, en prenant en compte les capacit�s de traitement des pays dimplantation du Groupe. Il ressort de cette analyse que 90 % du plastique fabriqu� puis utilis� pour lactivit� du Groupe est li� aux produits vendus, et que 80 % de ce plastique provient des emballages.

Cest pourquoi Carrefour a construit un plan daction sp�cifique concernant les emballages plastiques qui suit les axes suivants :

  • r�duire les emballages plastiques : le Groupe r�duit les emballages plastiques dans lensemble des rayons. Diff�rentes priorit�s ont �t� �tablies pour supprimer lusage des plastiques comme par exemple, les emballages de produits bio, les emballages plastiques des fruits et l�gumes, les emballages des produits boulangerie viennoiserie p�tisserie, et les emballages individuels ;
  • favoriser le r�emploi : le Groupe est pionnier dans le d�ploiement de solutions demballages r�utilisables, avec plusieurs dizaines de magasins �quip�s dans lensemble des formats du Groupe ;
  • faciliter la collecte et le recyclage : des actions d�coconception sont mises en Suvre dans tous les pays pour am�liorer la recyclabilit� des emballages ;
  • incorporer davantage de mati�re recycl�e et am�liorer la collecte dinformations en mati�re demballages en collaboration avec ses fournisseurs : Carrefour d�veloppe les outils permettant de rendre compte de la recyclabilit� des emballages.

 

 

Consommation des ressources d�nergie

Efficacit� �nerg�tique : les pays sont mobilis�s sur une liste de 5 actions et technologies prioritaires recommand�es dans leurs magasins : substitution des fluides hydrocarbures (HFC) � fort pouvoir r�chauffant pour la production de froid commercial, installation de portes ferm�es sur les meubles de froid positif, usage des variateurs �lectroniques de vitesse, utilisation de compteurs divisionnaires et �clairage LED basse consommation. En France, Carrefour a rejoint les signataires de la Charte �coWatt pour adopter les gestes permettant de limiter la consommation d�lectricit� lors des p�riodes de tension.

Utilisation d�lectricit� renouvelable : Carrefour continue son acc�l�ration sur la mise en place de contrats d�nergie verte dans lensemble de ses g�ographies. Carrefour a sign� en septembre 2024, 2 contrats long terme de fourniture d�lectricit� renouvelable avec VSB en France. Cet accord porte sur 5 parcs �oliens et photovolta�ques qui permettront de produire 44 GWh par an d�s 2025. Cette signature vient compl�ter les pr�c�dentes : 4 Physical Power Purchase Agreements d�j� sign�s en France sur des parcs �oliens et photovolta�ques qui produiront 100 GWh par an d�s 2024, un contrat en Espagne qui produira 187 GWh par an d�s 2026 et un contrat photovolta�que en Italie qui produira 76 GWh par an d�s 2026.

Par ailleurs, le Groupe a conclu un accord avec Green Yellow visant � solariser les parkings de 350 hypermarch�s et supermarch�s de Carrefour France dici 2027. Ce programme produit pr�s de 450 GWh d�nergie propre et locale par an.

 

 

�missions de polluants impactant les organismes vivants et les ressources alimentaires

La production de certaines mati�res premi�res peut avoir des cons�quences pour la biodiversit� et la mondialisation des cha�nes dapprovisionnement rend difficiles leur contr�le et leur tra�abilit�. Carrefour propose donc des mati�res premi�res plus durables via notamment le d�veloppement de lagriculture biologique et ses Fili�res Qualit� Carrefour.

D�velopper loffre bio : Le Groupe propose � ses fournisseurs de lagriculture biologique des contrats pluriannuels, avec un engagement sur les volumes ou les prix dachat afin de prendre en compte les contraintes de production. Carrefour accompagne �galement les producteurs en cours de conversion au bio par une contractualisation � long terme, de 3 ï¿½ 5 ans, qui s�curise leurs investissements via des tarifications interm�diaires entre le conventionnel et le bio et aident � compenser limpact de la baisse de productivit� sur leurs revenus. Ces contrats sont notamment propos�s en France et en Roumanie. En 2024, 6 947 producteurs bio sont partenaires de Carrefour (+39/% vs 2023).

D�velopper lagro�cologie au travers des Fili�res Qualit� Carrefour : Carrefour dispose dun outil unique pour d�velopper lagro�cologie : les Fili�res Qualit� Carrefour. Chaque Fili�re Qualit� Carrefour est un partenariat entre le Groupe et des producteurs partenaires. En collaboration avec ces producteurs, Carrefour a �tabli une charte rigoureuse, propre � chaque fili�re de production. Ces fili�res garantissent un produit � nourri sans OGM ï¿½, ou � nourri sans traitement antibiotique ï¿½ ou � cultiv� sans traitement chimique ï¿½, etc. En 2024, 34,4/% des Fili�res Qualit� Carrefour sont agro�cologiques (+ 6 pts vs 2023). Carrefour sengage � travers ses Fili�res Qualit� dans des partenariats pluriannuels visant � garantir davantage de visibilit� et de perspectives aux producteurs. Carrefour donne ainsi des garanties de volumes permettant de prendre en compte les exigences et contraintes de la production et/ou de prix garantissant une juste r�mun�ration du producteur et le financement des contraintes du cahier des charges Carrefour. En 2024, 16 608  producteurs sont partenaires des Fili�res Qualit� Carrefour dans le monde.

Impacts des sites Carrefour sur la biodiversit� : La politique de construction durable est mise en Suvre via la d�marche de certification � BREEAM Construction ï¿½. Elle vise � concevoir et � r�aliser les b�timents dans le respect de lenvironnement, de la sant� et la s�curit� des occupants. La r�novation des centres commerciaux, engag�e par le groupe Carrefour et les soci�t�s immobili�res Carmila et Carrefour Property, int�gre aux nouveaux am�nagements des solutions respectueuses de lenvironnement. Par ailleurs, les sites r�nov�s font lobjet de r�am�nagements paysagers ext�rieurs, avec lint�gration dessences locales.

Aussi, les stations-service g�r�es par Carrefour sont �quip�es dinstallations visant � pr�venir les risques environnementaux et les nuisances olfactives. Le Groupe veille en permanence � la conformit� r�glementaire de ses installations. Cette conformit� inclut lop�ration de syst�mes de r�cup�ration de vapeurs, de d�tection de fuites de parois de cuves, et des bilans dentr�es et sorties de carburants ; ces syst�mes permettent de ma�triser les risques de fuites et les risques op�ratoires olfactifs. En 2020, une charte biodiversit� pour les sites en exploitation a �t� r�alis�e. Elle propose des solutions pour d�velopper la biodiversit� sur les centres commerciaux en exploitation, en sappuyant sur les quatre axes suivants :

  • am�liorer la connaissance de la biodiversit� de son site et la gestion des espaces v�g�talis�s ;
  • d�velopper la biodiversit� du site ;
  • g�rer �cologiquement les espaces verts et limiter limpact de lexploitation sur la biodiversit� ;
  • sensibiliser, communiquer et valoriser.

Par ailleurs, Carrefour a choisi dappliquer la m�thodologie SBTn pour mesurer et localiser les impacts des sites (si�ges magasins et entrep�ts) sur la biodiversit�. Cette analyse de ses sites en France qui a permis d�tablir une liste de magasins prioritaires qui exercent des pressions plus importantes sur les �cosyst�mes terrestres et deau douce. Cette analyse est en cours de d�ploiement � l�chelle du Groupe.

 

 

Consommation deau

En magasin, les consommations deau sont suivies et optimis�es afin de limiter limpact des activit�s sur les ressources en eau.

Dans le cadre de lactivit� immobili�re de Carrefour Property et Carmila, le Groupe a instaur�, en France, en Italie et en Espagne une politique de construction durable, encadr�e par la d�marche de certification � BREEAM Construction ï¿½, qui vise � r�aliser des b�timents dans le respect de lenvironnement, de la sant� et la s�curit� des occupants et la pr�servation de la biodiversit�.

 

 

Droits de lHomme

 

 

Conditions de travail inad�quates

Carrefour reconna�t que la promotion des Droits de lHomme est fondamentale pour mener ses activit�s de mani�re responsable et dans la dur�e. Les r�gles dachat encadrent la conformit� sociale et environnementale des achats de produits contr�l�s. Elles stipulent :

  • la signature par les fournisseurs dune Charte �thique (d�crite ci-apr�s) ;
  • le processus et les r�gles de conformit� des audits sociaux (voir section Mesures d�valuation  audits sociaux) ;
  • la nomination, par les entit�s dachat du Groupe, dune personne en charge de la conformit� sociale et environnementale ;
  • un plan daction visant la conformit� aux r�gles dachat sp�cifiques sur les �tapes de production et les mati�res premi�res sensibles.

Lengagement des fournisseurs de produits de marque Carrefour se mat�rialise en premier lieu par la signature dune Charte �thique fournisseurs, int�gr�e dans les contrats dachats dans tous les pays. Cette charte int�gre la mise � disposition dune ligne �thique, disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, dans toutes les langues du Groupe via Internet ou t�l�phone. Elle repose notamment sur la continuit� du respect et de la promotion par Carrefour des Droits de lHomme. Elle r�affirme le Code �thique de Carrefour, qui �tablit le cadre de r�f�rence de pratiques commerciales loyales et transparentes, et partage ainsi ces principes dactions avec les fournisseurs. Enfin, elle stipule que les fournisseurs sengagent � se conformer aux exigences du Groupe sur les Droits de lHomme, l�thique et lenvironnement, rassembl�es en cinq chapitres (le respect des droits humains et des conditions de travail ; la conduite �thique et responsable des activit�s ; le respect de lenvironnement ; le dispositif dalerte et la protection du recueil des signalements ; lacc�s � linformation et les contr�les). 

La charte interdit notamment aux fournisseurs le recours � la sous-traitance dissimul�e ou non d�clar�e et demande, par un effet de cascade, que ses fournisseurs aient les m�mes exigences de conformit� sociale vis-�-vis de leurs propres fournisseurs. Carrefour sengage �galement, dans la mesure du possible, � accompagner ses fournisseurs dans la mise en Suvre de ces principes sociaux, plus particuli�rement par le d�ploiement dactions correctives en cas de non-conformit�.

 

 

Conditions de travail inad�quates

 

Travail forc�

 

Travail ill�gal

Cas particuliers :

Atteintes � lenvironnement et aux Droits de lHomme li�es � la production de coton : lapprovisionnement en coton provenant dOuzb�kistan et Turkm�nistan est interdit par les proc�dures du Groupe. Carrefour a mont� une fili�re de coton bio dans le Madhya Pradesh associant qualit� du coton, juste r�mun�ration des producteurs et tra�abilit� depuis la graine. Le Groupe vise � augmenter la part du coton bio dans ses approvisionnements tout en �levant les exigences du coton conventionnel, de plus Carrefour applique la technologie blockchain � ses gammes textiles sur certains produits TEX BIO permettant aux consommateurs davoir acc�s, via un QR Code, � toutes les informations sur le parcours du produit, de la production de coton bio � la distribution.

Atteintes aux Droits de lHomme li�es � la production textile : dans le cadre du d�veloppement de projets locaux dans les zones � risque (fournisseurs de marques propres) :

  • int�gration dexigences environnementales dans le Good Factory Standard ;
  • projet avec lInstitut of Public and Environmental Affairs (IPE) pour �valuer la performance environnementale des usines en Chine ;
  • Clean Water Project en Asie afin de pr�venir ou de rem�dier aux risques de pollution industrielle.

Un screening mensuel de la supply-chain est effectu� via loutil Sentinel � travers les r�seaux sociaux/web, etc.

Plans dactions relatifs � la r�gion du Xinjiang : Le groupe Carrefour na pas dapprovisionnement direct dans la r�gion du Xinjiang. Carrefour surveille n�anmoins ses approvisionnements pour sassurer du respect des conditions sociales pour toutes les mati�res susceptibles d�tre produites dans cette r�gion. Compte tenu du risque de travail forc� dans la cha�ne dapprovisionnement du coton, Carrefour demande � chacun de ses fournisseurs d�tre transparent sur leur cha�ne dapprovisionnement et de pouvoir remonter jusqu� lorigine du coton. Toute d�claration suspecte fait lobjet dune enqu�te qui consiste � demander au fournisseur :

  • les preuves de la transaction ;
  • les contrats ;
  • les certificats dorigine pour prouver que le coton ne provient pas dune origine interdite.

Gr�ce � la cartographie de la cha�ne dapprovisionnement du Groupe et aux alertes re�ues de diff�rents canaux, 8 unit�s suppl�mentaires ayant des liens suspects avec la province du Xinjiang ont �t� identifi�es. Des alternatives ont �t� mises en place pour remplacer ces unit�s. En 2022, un tiers a �t� engag� pour effectuer un contr�le dans les entrep�ts et filatures des fournisseurs. Ces contr�les ont permis de v�rifier les d�clarations des fournisseurs et dassurer un suivi. Carrefour a lanc� avec ses �quipes locales des visites de filatures, en commen�ant par les fournisseurs cl�s int�gr�s.

Plan dactions relatifs aux alertes dans la r�gion du Tamil Nadu : un travail collectif a �t� engag� en 2021 pour cette zone de sourcing en :

  • classant la r�gion du Tamil Nadu en zone � � haut risque ï¿½ en mati�re de r�gles de conformit� sociale et de management des usines et des importateurs par les �quipes de Global Sourcing en local ;
  • cartographiant sur cette zone les filatures dans le syst�me Sustainability map de lInitiative Clause Sociale (ICS) et en les �valuant via un audit et un questionnaire sp�cifique, en priorisant les fournisseurs cl�s ;
  • mettant en place une ligne �thique worker voice pour assurer un syst�me dalerte local. En 2022, le Groupe a travaill� sur le d�ploiement dun canal dalerte suppl�mentaire pour aider les travailleurs � t�moigner anonymement. Cette nouvelle ligne dalerte a dabord �t� d�ploy�e dans les filatures de nos principaux fournisseurs, et pourra �tre �tendue aux fournisseurs de rang 1 si n�cessaire. Cette pratique, qui va au-del� de laudit social, permet didentifier les risques en amont et de mettre en Suvre des mesures correctives syst�matiques.

Pour toute unit� de production sur le p�rim�tre du Tamil Nadu, le management social et environnemental doit donc �tre g�r� par les �quipes de Carrefour du Global Sourcing implant� sur place. De plus, Les filatures �tant particuli�rement concern�es par la probl�matique, un fournisseur indien ayant son usine de confection situ�e hors du Tamil Nadu mais sour�ant son fil ou sa mati�re au Tamil Nadu doit �tre suivi �galement par les �quipes locales du Global Sourcing de Carrefour.

 

 

Conditions de travail inad�quates

Atteintes aux Droits de lHomme li�es � la production de bananes

La banane est le fruit le plus vendu en magasin. Elle est sensible aux al�as du changement climatique et fait lobjet dalertes sur le respect des Droits de lHomme dans les plantations. Carrefour accompagne ses fournisseurs dans une production de bananes biologiques et fairtrade afin de faire face � ces enjeux ; il est le premier acteur de la banane bio fairtrade en France. Par ailleurs, le Groupe a lanc� deux nouvelles fili�res de bananes fran�aises, une biologique et une agro-�cologique assurant la cr�ation demplois directs et indirects dans les Antilles et permettant dexpliquer les �tapes de production aux consommateurs en toute transparence.

Atteintes aux Droits de lHomme dans lapprovisionnement en produit de la mer : Carrefour effectue des audits de conformit� chez ses fournisseurs directs implant�s dans des zones � risques et exige le m�me niveau de vigilance de leur part avec leurs propres fournisseurs. Ces audits sont men�s selon des normes strictes (ICS, BSCI e SA8000) et assurent la mise en Suvre des principales normes en mati�re de Droits de lHomme et droits des travailleurs. Sont contr�l�s, entre autres, labsence de travail forc�, labsence de travail des enfants, labsence de toute forme de harc�lement ou de discriminations et la d�cence des horaires de travail.

Carrefour identifie progressivement des fili�res sensibles par pays ou r�gion au regard des Droits de lHomme, n�cessitant des mesures de r�duction des risques. Dans ce cadre, Carrefour a identifi� certaines �tapes de la production des produits de la mer, en amont de ses fournisseurs comme plus sensible du point de vue des Droits de lHomme. Dans ce cas, Carrefour met en place des audits d�di�s ou des mesures permettant de r�duire ces risques, notamment :

  • audits pour la transformation des crevettes dans certains pays ;
  • interdiction de la pr�-transformation du thon sous forme de longe avant la mise en conserve et interdiction des transbordements en mer (centrale dachat europ�enne) ;
  • interdiction des approvisionnements en thon en conserve issus de bateaux battant pavillon dun pays ayant re�u un carton jaune de lUnion europ�enne.

Afin de lutter contre les pratiques ill�gales et assurer une meilleure tra�abilit� contribue � pr�venir les risques datteinte aux Droits de lHomme, Carrefour d�ploie progressivement les mesures suivantes pour les conserves de thon � sa marque : 

  • interdire le recours aux bateaux inscrits sur les listes noires de la p�che INN (Ill�gale, Non d�clar�e, Non r�gul�e), suspect�s dactivit�s ill�gales, ou dont le pavillon est celui dun pays soumis � un carton jaune de lUnion europ�enne/;
  • exiger le recours � des bateaux enregistr�s et autoris�s par les organismes de gestion des p�ches (ORGP) ; 
  • exiger que les bateaux senneurs aient un num�ro dimmatriculation IMO ou UVI aupr�s des autorit�s comp�tentes ; 
  • exiger ladh�sion au programme PVR de lISSF, quand cela est possible ; interdire le transbordement, sauf sil est encadr� selon les crit�res de lISSF ; 
  • exiger une tra�abilit� pouss�e jusquau bateau de p�che ; Carrefour assure une tra�abilit� pouss�e jusquau bateau de p�che dans les cahiers des charges de sa centrale dachat europ�enne. Le listing complet des bateaux autoris�s pour les approvisionnements du Groupe est inscrit dans les cahiers des charges de chaque fournisseur. Ainsi le Groupe v�rifie que les bateaux soient inscrits au programme PVR de lISSF (ProActive Vessel Register de lInternational Seafood Sustainability Foundation) et quils ne sont pas sur les listes noires de la p�che INN (Ill�gale, Non d�clar�e, Non r�gul�e), suspect�s dactivit�s ill�gales ou dont le pavillon est celui dun pays soumis � un carton jaune de lUE. 

Pour lutter contre lesclavage, le Groupe interdit le transbordement en mer. Ces crit�res imposent aux bateaux un d�barquement r�gulier au port pour enregistrement/contr�le portuaire.

 

 

 

Non paiement des salaires d�cents

En mati�re de mise en Suvre dun salaire d�cent, les r�gles dachats de Carrefour pr�voient des audits sur le respect du salaire minimum, le paiement des heures suppl�mentaires comme pr�vu par la loi, et la libert� dassociation. Les performances sociales des fournisseurs sont suivies et contr�l�es de mani�re r�guli�re au travers des audits sociaux. Des plans dactions correctives sont mis en place de mani�re syst�matique et sont suivis dans le temps. En compl�ment des audits sociaux, Carrefour d�veloppe localement des projets, pour r�pondre aux enjeux sp�cifiques de ses fournisseurs. Plus de 80 % des non-conformit�s observ�es dans les usines des pays � risque chaque ann�e concernent les trois sujets suivants : � r�mun�ration, avantages et conditions ï¿½, � sant� et s�curit� ï¿½ et � dur�e de travail ï¿½.

En 2023, le Groupe a lanc� une �tude sur les salaires d�cents pay�s � ses collaborateurs au sein de 3 pays int�gr�s du Groupe.

 

 

Droits particuliers des communaut�s autochtones

Le Groupe Carrefour a d�ploy� diff�rentes mesures de pr�vention et datt�nuation des risques pour pr�venir latteinte aux droits particuliers des communaut�s autochtones. Cela repose notamment sur : 

  • le d�ploiement des certifications : en fonction des mati�res premi�res sensibles du Groupe, des certifications sont d�ploy�es pour sassurer du respect des droits humains, civils, politiques et �conomiques de ses communaut�s affect�es (FSC, RainForest Alliance, RSPO, ASC, GOTS). 
  • le soutien aux communaut�s autochtones et natives via des partenariats commerciaux : dans le cadre du fonds dinverstissement d�di� � la lutte contre la d�forestation au Br�sil, un certain nombre de projets ont �t� soutenus, permettant le protection des populations autochtones : 
    • Floresta Faz Bem : initiative exclusive � l�chelle nationale visant � encourager la vente de produits fabriqu�s par les populations indig�nes et les communaut�s traditionnelles. 
    • Selo Origens : initiative conjointe dImaflora et de lISA qui promeut le commerce �htique et durable en Amazonie, en mettant en relation les entreprises, les producteurs et les communaut�s autochtones. 
  • le financement de projets de conservation en lien avec les populations autochtones et natives : en 2024, un investissement de 3 millions de R$ a �t� r�alis� pour les projets ax�s sur les communaut�s traditionnelles. Cet investissement aura un impact sur plus de 600 000 hectares et devrait b�n�ficier � plus de 6 500 personnes. 
  • les projets favorisant linclusion, le d�veloppement des communaut�s et la lutte contre le racisme vis-�-vis des populations autochtones : Carrefour et lassociation Koinonia ont mis en place un projet visant � promouvoir lautonomisation socio-�conomique des communaut�s Quilomba en soutenant les productions agricoles, artisanales et leurs petites entreprises. Cette initiative permet de soutenir 20 communaut�s quilombas. 

 

 

In�galit� de traitement et discriminations

Carrefour a pour objectif de renforcer chaque jour sa culture inclusive et consid�re la diversit� un levier de performance. A ce titre, le Groupe est fortement engag� contre toutes les formes de discriminations ou de harc�lements. En 2023, Carrefour a men� en France � titre pilote, une vaste �tude aupr�s de lensemble de ses collaborateurs. Cette enqu�te, totalement anonyme et fond�e sur le volontariat, a permis de mieux conna�tre la diversit� d'origine des �quipes. Cette �tude a recueilli pr�s de 20 000 r�ponses et a r�v�l� une perception tr�s largement positive de la diversit� dorigine au sein du Groupe. Suite � cette �tude, Carrefour a lanc� un plan daction articul� autour de 4 piliers : 

  • former les collaborateurs en France � la non-discrimination et � la lutte contre les biais inconscients, 
  • constituer une communaut� de r�les mod�les, 
  • recruter davantage de candidats issus de la diversit� dorigine, 
  • promouvoir davantage de collaborateurs issus de la diversit�. 

Inclusion et diversit� au Br�sil : le Groupe a travaill� intens�ment en 2024 pour sassurer que toutes les interactions se d�roulent dans un environnement s�r, exempt de pr�jug� et de racisme. Il sagit dun processus continu qui implique de profonds changements dans l�cosyst�me de lentreprise. Ce parcours de transformation culturelle et institutionnelle en cours repose sur 4 piliers : 

  • l�ducation inclusive : gr�ce � des programmes de formation avec des investissements dans le renforcement des capacit�s et la cr�ation dune culture inclusive et anti-discriminatoire. Ces formations sont obligatoires pour 100/% des employ�s. 
  • des politiques et cons�quences en mati�re de s�curit� humanis�e : en agissant avec le rigueur n�cessaire pour quaucune faute ne reste impunie. Le Code Ethique et de Conduite, les politiques Diversit� et Droits de lhomme et les politiques Z�ro Tol�rance � l�gard du racisme et de la discrimination ont �� mise en place pour renforcer la position de Carrefour Br�sil � l�gard du racisme, des mauvais traitements ou de toute forme de violence physique ou morale. 
  • la transparence : en assumant ses responsabilit�s et en maintenant un dialogue avec la soci�t�. Un m�canisme so�cifique de signalements de cas de pr�jug�s et de discrimination a �t� mis en place, avec notamment la possibilit� de recourir � des audits et � des contr�les internes. 
  • et les actions positives : en assurant le promotion de l�quit� raciale � lint�rieur et � lext�rieur de lentreprise, afin de cr�er un environnement sans racisme et plus �galitaire. Un Comit� pour l�quit� raciale a �t� cr�� pour orienter les strat�gies de lutte contre les discriminations et le racisme et pour soutenir les causes en faveur de l�galit� raciale et sociale. 

 

 

Sant� et s�curit� des personnes

 

 

Atteinte � la sant� et � la s�curit� des employ�s

Tous les pays du groupe Carrefour se sont dot�s dun plan dactions sur la sant�, la s�curit� et qualit� de vie au travail. Ainsi, chaque pays sengage � mettre en Suvre et � piloter un plan dactions sant�, s�curit� au travail visant notamment � pr�venir les accidents du travail et les maladies professionnelles.

Chez Carrefour :

Accidents de travail ou des maladies professionnelles : respect de la r�glementation en place, anticipation de l�volution des exigences r�glementaires, mise en place de proc�dures strictes, d�ploiement de formations de pr�vention (par exemple sur la s�curit� en magasin ou sur les gestes et postures), campagnes de sensibilisation, etc. Un parcours de formation au management de la Sant� et de la S�curit� au Travail pour les directeurs d�tablissements est en place, loutil Es@nt� permet de diffuser la d�marche de pr�vention des risques professionnels et de faciliter la gestion administrative des accidents du travail et des maladies professionnelles et loutil Wittyfit cibl� sur la pr�vention des risques psychosociaux.

Pr�vention des troubles musculosquelettiques : investissements massifs sur du mat�riel daide � la manutention (filmeuses automatiques, tables de mise en rayon, etc.), �tude ergonomique approfondie des postes de travail, adaptation des mobiliers, s�ances d�veil musculaire pour pr�parer les collaborateurs avant leur prise de poste.

Pr�vention du stress et des risques psychosociaux : formation � la gestion du stress, dispositifs d�coute et daccompagnement psychologique gratuit � distance, etc. En France, un service daccompagnement social associ� � un num�ro vert est � disposition des collaborateurs.

Au sein de la cha�ne de valeur :

Audit social pour les usines situ�es dans un pays � risque �lev� ou � risque : cet audit est conforme au standard ICS ou BSCI. Laudit est r�alis� par un prestataire externe obligatoirement selon un des standards pr�cit�s. La note de A ou B est requise (C, D ou E non conformes). Voir section 2.2.3 Pr�sentation des mesures d�valuation mises en Suvre.

Cas particulier du Bangladesh : le fournisseur doit �tre int�gr� au groupement Accord pour pouvoir �tre r�f�renc�. Ce groupement rassemble des marques et organise des inspections s�curit� additionnelles obligatoires avant tout r�f�rencement.

 

 

Atteinte � la sant� des consommateurs par un d�faut de qualit�, conformit� ou s�curit� des produits

Carrefour met en place un ensemble dexigences et de proc�dures afin de garantir la qualit� et la conformit� des produits quil distribue. Les plans de contr�le de Carrefour incluent �galement des panels de consommateurs et des analyses de la fra�cheur et de lorigine des produits en entrep�t et en magasin.

Gestion de crises, alertes et retraits des produits : Afin de garantir quun produit non conforme nest plus accessible au consommateur final, des plateformes Internet de transmission de linformation ont par exemple �t� d�velopp�es pour faciliter dune part le remplissage par lindustriel concern� des donn�es n�cessaires au retrait, et dautre part le ciblage et lavertissement des entrep�ts et magasins susceptibles davoir r�ceptionn� les lots de produits non conformes pour un retrait diligent. Le blocage en caisse de produits rappel�s est par ailleurs renforc� par lidentification au code-barres EAN.

Carrefour dispose ainsi dun syst�me dalerte � AlertNet ï¿½ pour informer dans les meilleurs d�lais lensemble des magasins du retrait voire du rappel dun produit. Le syst�me est accessible 24h/24 via Internet, ouvert et gratuit pour les fournisseurs. En cas dalerte, Carrefour retire imm�diatement les produits, le contr�le de leffectivit� du retrait est fait sous 24 heures et les remont�es de quantit� de produits concern�s sont effectu�es sous trois jours ouvr�s apr�s la diffusion du retrait. 

 

Les plans de surveillance des produits contr�l�s : Les produits contr�l�s font lobjet dune analyse de qualit�, de performance et de conformit�. Carrefour mandate des laboratoires ind�pendants pour proc�der � des analyses et dans certains cas � des surcontr�les des produits pour sassurer de leur conformit�. Afin de sassurer que les produits r�pondent aux attentes des consommateurs, des tests peuvent aussi �tre effectu�s aupr�s de panels de consommateurs ou par des experts. En compl�ment du plan dautocontr�le du fournisseur, le plan de surveillance mandat� par Carrefour a pour objectif premier de v�rifier r�guli�rement la conformit� des produits de marque Carrefour � la l�gislation en vigueur et aux dispositions sp�cifiques int�gr�es aux contrats des produits contr�l�s. Lanalyse des risques prend en compte de multiples facteurs dont lidentification des dangers et leurs caract�ristiques, l�valuation de lexposition, la caract�risation des risques, les moyens de ma�trise, le degr� de certitude, la sensibilit� de la population, la probabilit� de la fr�quence, etc.

Proc�dures et politiques qualit� : Carrefour vise � assurer la qualit� et la s�curit� des produits � marque Carrefour, dans tous les pays du Groupe, gr�ce � une politique articul�e autour de cinq axes : les standards qualit� respect�s par les fournisseurs, les cahiers des charges, les plans de contr�les et avis clients, la comp�tence interne et enfin la tra�abilit� et le suivi des donn�es.

 

2.2.6M�canismes dalerte

2.2.6.1Description des m�canismes dalerte

Au cours de lann�e 2023, le groupe Carrefour a renforc� ses politiques et prioris� les actions � mettre en place � partir des alertes identifi�es. Les partenaires et salari�s de Carrefour constituent dans lorganisation des points dalerte permanents. Plusieurs canaux de remont�e dalertes ont �t� identifi�s :

Lanalyse des alertes est assur�e par diff�rentes instances en fonction de leur origine et trait�es par les d�partements comp�tents. En fonction de plusieurs crit�res d�finis en interne, les alertes et risques incidents sont prioris�s et hi�rarchis�s, et des investigations sont men�es en fonction du niveau de risque identifi�.

Les alertes ou incidents identifi�s au travers du dialogue syndical. Une proc�dure de gestion des litiges est int�gr�e � laccord sign� avec UNI Global Union. En effet, si un litige ayant trait � linterpr�tation ou � lapplication de laccord entre une entit� de Carrefour et UNI Global Union ne peut �tre r�gl� par le dialogue, il convient alors de suivre la proc�dure d�finie par laccord. Si des manquements sont confirm�s, UNI Global Union et ses organisations syndicales affili�es veilleront � ce quil soit rapidement rem�di� � la situation et � ce que des mesures appropri�es soient prises comme lexige la situation.

La ligne dalerte �thique, accessible � tous les collaborateurs, partenaires et clients.

Conform�ment � la loi sur le devoir de vigilance ; la loi relative � la transparence, � la lutte contre la corruption et � la modernisation de la vie �conomique, dite � Sapin 2 ï¿½ ; la Directive UE 2019/1937 sur la protection des personnes qui signalent des violations du droit de lUnion europ�enne, et ses transpositions dans les droits nationaux, Carrefour a d�ploy� un m�canisme dalerte et de recueil des signalements relatifs � lexistence ou � la r�alisation des risques �thiques. Ainsi, tout collaborateur, fournisseur, prestataire, client du Groupe ou tout autre tiers, peut alerter en toute confidentialit� sur des situations ou des comportements en contradiction avec les lois et r�glementations ou le Code �thique de Carrefour. Ce syst�me dalerte fait donc partie des outils promus par les deux parties dans le cadre de laccord sign� par Carrefour avec UNI Global Union.

La confidentialit� des informations et lanonymat du lanceur dalerte sont garantis � toutes les �tapes du processus dalerte. Carrefour sengage � ce quaucune mesure de sanction ne soit prise � lencontre dun collaborateur ayant signal� de bonne foi un manquement aux Principes �thiques. Lexistence de ce dispositif dalerte a pour ambition de permettre � Carrefour tant de pr�venir les atteintes graves � son Code �thique, que de prendre les mesures de rem�diation n�cessaires en cas de manquement av�r�.

Toutes les alertes identifi�es par les Directions �thique et conformit� sont trait�es et donnent lieu � une investigation si le niveau dinformation pr�sent dans lalerte est suffisant. Les Directeurs �thique et Conformit� des pays/activit�s ont pour mission de r�orienter les alertes re�ues vers les d�partements comp�tents en fonction de la nature des alertes. � titre dexemple, les alertes en lien avec la fraude ou le vol sont g�r�es par les Directions s�curit�, les alertes en lien avec la corruption sont trait�es par les Directions �thique et conformit�, les alertes en lien avec la sant� et s�curit� des employ�s ou la discrimination sont g�r�es par les Directions ressources humaines. Le traitement des alertes graves est supervis� par les Comit�s �thiques des pays ou du Groupe.

http://ethics.carrefour.com/

Pays

Ligne n� 1

Ligne n� 2

Argentine

0 800 444 4744

 

Belgique

0 800 100 10

0 800 127 21

855 409 0182

Br�sil

0 800 892 0708

 

Chine

400 601 365 2

 

France

0 800 90 85 62

 

Italie

800 78 32 10

 

Pays-Bas

0800 022 27 09

 

Pologne

00 800 151 0163

 

Roumanie

800 400 836

 

Espagne

900 814 793

 

Cambodge

1 800 209 354

 

Hong Kong

800 96 1764

 

Inde

000 117

855 409 0182

Turquie

0 811 288 0001

855 409 0182

Vietnam

1 228 0288 ou 1 201 0288

855 409 0182

 

Gouvernance de la ligne dalerte �thique :

La ligne dalerte est g�r�e par la Direction �thique et Conformit� du groupe Carrefour, qui assure, directement, ou par linterm�diaire des Directions �thique & Conformit� Pays/Activit�, le recueil et le traitement des alertes. Toutes les alertes sont notifi�es � la Direction �thique & Conformit� Groupe et la Direction S�curit� Groupe.

Le Comit� �thique & Conformit� Pays/Activit� ou Groupe : lorsquil est comp�tent, ce comit� supervise le traitement des signalements relevant de son p�rim�tre de responsabilit�. Il veille au bon d�roulement, � lint�gralit� du traitement de ces signalements et � la mise en Suvre de mesures correctives si n�cessaire.

Chaque signalement se voit attribuer un r�f�rent. Le r�f�rent a pour mission de :

  • de traiter les signalements recueillis par le biais de la Ligne �thique Carrefour ;
  • de coordonner laction des personnes susceptibles dintervenir � loccasion du traitement du Signalement le cas �ch�ant en sassurant de labsence de conflit dint�r�ts ;
  • de veiller � la confidentialit� des informations recueillies dans le cadre du traitement du signalement ;
  • dassurer et garantir lanonymat de lauteur du signalement si celui-ci souhaite le conserver ;
  • dassurer, le cas �ch�ant, linterface avec le Comit� �thique & Conformit� comp�tent ou, lorsquil sagit de probl�matiques de ressources humaines (harc�lement, discrimination, sant� & s�curit�, etc.), les instances internes comp�tentes ;
  • d�tre linterlocuteur de lauteur du signalement.

Les personnes charg�es de traiter les signalements sont en nombre restreint et soumises � une obligation de confidentialit� renforc�e. Elles ont �t� form�es au traitement de signalements et � la conduite denqu�tes internes et sensibilis�es aux exigences relatives � la protection des donn�es personnelles.

 

Le dialogue avec les parties prenantes, les publications citant le groupe Carrefour et les alertes trait�es dans le cadre du Comit� de la transition alimentaire. Le Groupe a cr�� une task force ayant pour mission didentifier et de traiter les diff�rentes alertes li�es � la RSE et au devoir de vigilance. La task force est charg�e dinvestiguer sur les alertes �mises et de sassurer de la mise en Suvre de plans dactions correctives adapt�s dans le cas o� les faits sont av�r�s.

Les alertes sont identifi�es par la task force au travers soit du dialogue parties prenantes, soit dune veille des publications citant le groupe Carrefour (ranking th�matiques, rapports, articles de presse) et les alertes sectorielles. Les membres de la task force r�alisent un suivi de l�volution de ces alertes. Suite � lidentification dune alerte, les fonctions pertinentes sont d�sign�es pour investiguer, d�finir la r�action ad�quate et les �ventuels plans daction ou processus � mettre en place pour att�nuer le risque. Un suivi est r�alis� r�guli�rement au sein des diff�rentes instances de gouvernance du devoir de vigilance (voir section 2.2.1 Gouvernance du Plan de vigilance).

2.2.6.2Typologie des alertes

Alertes remont�es par la ligne dalerte �thique. En 2024, 8 594 alertes ont �t� re�ues et la majorit� de ces alertes ont �t� signal�es au travers des lignes dalerte �thique locales, les autres pouvant �tre remont�es par voie hi�rarchique, par mail ou voie postale.

Cat�gorie dalertes re�ues en 2023

Pourcentage des alertes re�ues

Ressources humaines (autre que discrimination et harc�lement)

59,16 % (1)

Autres

7,57 % (2)

Vol, fraude et d�tournement de fonds

17,33 %

Discrimination ou harc�lement

11,98 %

Corruption et conflit dint�r�ts

1,25 %

Sant� et s�curit� des personnes

2,23 %

Antitrust et pratiques commerciales d�loyales

0,19 %

Probl�matiques environnementales

0,29 %

Total

100 %

  • Ces alertes ne correspondent pas � des manquements au Code �thique du Groupe.
  • Alertes qui nentrent pas dans les cat�gories mentionn�es dans le tableau, et qui ne concernent ni les Droits de lHomme, ni les questions de responsabilit�, qui sont � 0 %. Ne concernent pas le p�rim�tre int�gr� ni le renvoi vers les services clients.

 

Alertes remont�es par le dialogue avec les parties prenantes, les publications citant le groupe Carrefour et alertes trait�es dans le cadre du Comit� de la transition alimentaire. Dans le cadre du Comit� des r�gles pour la transition alimentaire, plus dune trentaine dalertes ont �t� trait�es en 2024 sur les th�matiques vari�es en lien avec les produits vendus et les cha�nes dapprovisionnement.

 

Figure 9 : r�partition th�matique des alertes trait�es dans le cadre du Comit� des r�gles pour la transition alimentaire
CFR2024_URD_FR_I013_HD.jpg

 

En 2024, les principales th�matiques des alertes trait�es par le Comit� des r�gles pour la transition alimentaire �taient li�es � la d�forestation, aux conditions de travail inad�quates, au bien-�tre animal et � la consommation des ressources marines.

2.2.7Le dispositif de suivi des mesures mises en Suvre

La loi sur le devoir de vigilance pr�voit notamment que les entreprises mettent en place un dispositif de suivi des mesures mises en Suvre et d�valuation de leur efficacit�.

 

 

Suivi qualitatif

Le suivi qualitatif des mesures est effectu� r�guli�rement lors dentretiens avec les �quipes m�tiers op�rationnels, avec la remont�e des alertes via les diff�rents canaux, ainsi quavec lenvoi dun questionnaire annuel aux huit pays int�gr�s du Groupe.

Suivi quantitatif

Carrefour dispose dindicateurs li�s � la sant� et � la s�curit� des personnes, aux Droits de lHomme et � lenvironnement. Ces indicateurs sont recueillis gr�ce aux outils de reporting, daudits et dautres m�canismes du Groupe. Ces indicateurs permettent de mesurer la pertinence et lefficacit� de ces mesures.

Voir 2.2.4.2 Mesures de pr�vention et datt�nuation mises en place.

2.2.8Compte rendu du Plan de vigilance 2024

2.2.8.1Bilan deffectivit� des mesures mises en place

Risques

Indicateurs associ�s

Risques datteinte � lenvironnement

Contribution au changement climatique (amont)

Nombre de fournisseurs au sein du Pacte Transition Alimentaire : 

2024 : 393

2023 : 306

Evolution : 28%

P�rim�tre : Groupe

Nombre de fournisseurs du TOP 100 certifi�s 1,5�C par SBTi : 

2024 : 53%

2023 : 44%

Evolution : 9 pts

P�rim�tre : Groupe

Nombre de fournisseurs engag�s dans le projet 20 M�gatonnes : 

2024 : 93

2023 : 78

Evolution : 19%

P�rim�tre : Groupe

Nombre de producteurs partenaires : 

2024 : 52 024

2023 : 46 013

Evolution : 13%

P�rim�tre : Groupe

Consommation et d�gradation des ressources marines (amont)

Part de produits contr�l�s et de marque nationale issus dune d�marche responsable : 

2024 : 35,2%

2023 : 57,1%

Evolution : (21),8 pts

P�rim�tre : Hors AR. national brand.

Part des ventes de produits contr�l�s de la p�che et aquaculture issues dune d�marche responsable(33) :

2024 : 49,7%

2023 : 60,9%

Evolution : (11,3) pts

P�rim�tre : Groupe

Gaspillage et d�faut de gestion des d�chets (amont)

Pourcentage de r�duction du gaspillage alimentaire issus des magasins (par rapport � 2016) : 

2024: (49,7)%

2023 : (33,8)%

Evolution : (15,9) pts

P�rim�tre : Groupe

Nombre d�quivalents repas distribu�s sous formes dinvendus alimentaires � des associations (en millions de repas) : 

2024 : 61

2023 : 48,7

Evolution : 25%

Nombre de paniers vendus avec Too Good To Go (en millions) : 

2024 : 3 558

2023 : 3 904

Evolution : (9)%

P�rim�tre : France, Belgique, Espagne, Italie, Pologne

Part de d�chets des magasins valoris�s : 

2024 : 73%

2023 : 70%

Evolution : 3 pts

P�rim�tre : Groupe

Nombre de magasins �quip�s de Loop : 

2024 : 204

2023 : 130

Evolution : 57%

P�rim�tre : France

Pourcentage demballages r�utilisables, recyclables ou compostables pour les produits de marque Carrefour : 

2024 : 56%

2023 : 69%

Evolution : (13) points

P�rim�tre : Groupe

Pourcentage de r�duction du gaspillage alimentaire issus des magasins (par rapport � 2016) : 

2024: (49,7)%

2023 : (33,8)%

Evolution : (15,9) pts

P�rim�tre : Groupe

D�forestation

Huile de palme : 

Part dhuile de palme utilis�e dans les produits de marque Carrefour certifi�e durable et enti�rement trac�e (RSPO s�gr�g�e) : 

2024 : 95,1%

2023 : 95,3%

Evolution : (0,2) pts

P�rim�tre : 98% hors MDC Light BR


 

Part dhuile de palme utilis�e dans les produits de marque Carrefour certifi�e RSPO ou �quivalent : 

2024 : 100%

2023 : 100%

Evolution : -

P�rim�tre : 98% hors MDC Light BR

Bois papier : 

Part des ventes des produits aux marques Carrefour dans les 10 familles prioritaires, issus de for�ts durables : 

2024 : 98%

2023 : 96,3%

Evolution : 1,7 pts

P�rim�tre : 100%

Soja : 

Part des Fili�res Qualit� Carrefour et autres produits cl�s � marque Carrefour utilisant un soja z�ro d�forestation pour lalimentation animale : 

2024 : 27,9%

2023 : 21,7%

Evolution : 6,1 pts

P�rim�tre : 93% Hors BR C, Sams

Boeuf br�silien : 

Part de fournisseurs de boeuf br�silien g�omonitor�s et conformes �  la politique For�t du Groupe ou engag�s dans une politique ambitieuse de lutte contre la d�forestation : 

2024 : 100%

2023 : 100%

Evolution : -

P�rim�tre : Br�sil 

Cacao : 

Part de tablette � marque Carrefour conformes � la politique Cacao durable du Groupe : 

2024 : 33,2%

2023 : 31,6%

Evolution : 1,6 pts

P�rim�tre : Groupe

Textile : 

Part des mati�res premi�res textiles naturelles conformes � notre politique TEX responsable : 

2024 : 75,5%

2023 : 52,3 %

Evolution : 23,3 pts

P�rim�tre: Groupe


Part des produits TEX en coton biologique : 

2024 : 36,2%

2023 : 20,6%

Evolution : 16%

P�rim�tre : Groupe


Part des fibres issues de bois produites dans d�forestation dans les produits TEX du Groupe : 

2024 : 97%

2023 : 96,3%

Evolution : 0,7 pts

P�rim�tre : Groupe

 

Pourcentage de laine dans nos produits TEX garantissant le bien-�tre animal des moutons et assurant la protection des sols et �cosyst�mes : 

2024 : 61,8%

2023 : 58,7%

Evolution : 3,1 pts

P�rim�tre : Groupe

�missions de microplastiques (amont)

Part de plastique recycl� dans les emballages plastiques pour les produits de marque Carrefour : 

2024 : 16,4%

2023 : 8,6%

Evolution : 7,6%

P�rim�tre : Groupe hors AR

Consommation des ressources d�nergie

Nombre dhypermarch�s �quip�s de centrales photovolta�ques :

2024 : 211

2023 : 137

Evolution : 54% 

P�rim�tre : FR, ES, BR, IT, PL, BE

 

Nombre de PPA sign�s :

2024 : 9

2023 : 4

Evolution : 125%

P�rim�tre : Groupe

�missions de polluants impactant les organismes vivants et les ressources alimentaires

Nombre de fournisseurs au sein du Pacte Transition Alimentaire :

2024 : 393

2023 : 306

Evolution : 28%

P�rim�tre : Groupe

Nombre de producteurs partenaires en agriculture biologique (accompagn�s par le biais dune contractualisation en fili�re) :

2024 : 6 947

2023 : 4 997

Evolution : 39%

P�rim�te : Groupe

Consommation deau

Quantit� deau consomm�e (en millions en m3) :

2024 : 10,9

2023 : 8,2

Evolution : 43%

P�rim�tre : 93% AR hors C&C, BR

Risques datteinte aux Droits de lHomme

Travail forc�

Travail ill�gal

Conditions de travail inad�quates

Pourcentage daudits avec alertes (sites de production potentiels) :

2024 :16%

2023 : 19 %

Evolution (3) pts 

P�rim�tre : Global Sourcing

  • Dont alertes li�es � la dur�e de travail :

2024 : 26%

2023 : 23 %

Evolution :3%

P�rim�tre : Global Soucring

Nombre daudits sociaux (sites de production actifs et potentiels) :

2024 : 1 187

2023 : 1 161

Evolution : 2%

P�rim�tre : Global Sourcing

Nombre dusines screen�es via Sentinel :

2024 : 9 000

2023 : 4 000

Evolution : 125%

P�rim�tre : Inde, Bangladesh

 

Nombre de sites screen�s via loutil Sentinel avec alertes :

2024 : 51

2023 : 78

Evolution : (35)%

P�rim�tre : Global Sourcing

Non-paiement des salaires d�cents

Pourcentage daudits avec alertes (sites de production potentiels) :

2024 : 16%

2023 : 19 %

Evolution : (3) pts

P�rim�tre : Global Sourcing

  • Dont alertes li�es � la r�mun�ration, condition de travail et avantages :

2024 :21%

2023 : 21 %

Evolutinon : -

P�rim�tre: Global Sourcing

In�galit� de traitement et discriminations

Part des femmes parmi les Directeurs Ex�cutifs (top 200) :

2024 : 28%

2023 : 28,8 %

Evolution : (0,8) pts

P�rim�tre : Groupe

Part de femmes du sein du Conseil dadministration

2024 : 46%

2023 : 46 %

Evolution : -

P�rim�tre : Groupe

Part de salari�s d�clar�s en situation de handicap :

2024 : 4,4%

2023 : 4,3 %

Evolution : 0,1 pt

P�rim�tre : Groupe

Droits particuliers des communaut�s autochtones

Ventes g�n�r�es par le commerce �quitable :

Nombre de produits issus du commerce �quitable :

2024 : 127

2023 : 123

Evolution : 3%

P�rim�tre : Groupe

Risques datteinte � la sant� et � la s�curit� des personnes

Atteinte � la sant� et s�curit� des employ�s

Taux de fr�quence des accidents du travail (nombre daccidents par million dheures travaill�es) :

2024 : 16,5%

2023 : 31,4 %

Evolution : (14,9) pts

P�rim�tre : Groupe

Nombre de d�c�s dus � des accidents et maladies professionelles :

2024 : 5

2023 : 1

Evolution : 400%

P�rim�tre : Groupe

Pourcentage daudits avec alertes (sites de production potentiels) :

2024 :16%

2023 : 19 %

Evolution : (3) pts

P�rim�tre : Global Sourcing

  • Dont alertes li�es � la sant� et � la s�curit� :

2024 : 35%

2023 : 41 %

Evolution : (6) pts

P�rim�tre : Global Sourcing

Nombre daudits sociaux (sites de production actifs et potentiels) :

2024 : 1 187

2023 : 1 161

Evolution : 2%

P�rim�tre : Global Sourcing

2.2.8.2Principales actions mises en place en 2024

Types de risques concern�s

Actions mises en place en 2024

Risques datteinte � lenvironnement

�missions amont des gaz � effet de serre

Carrefour a sign�, en 2024, un partenariat avec lassociation Pour une Agriculture Du Vivant (PADV) afin de comprendre les m�canismes financiers pour d�carboner la production agricole de cinq mati�res premi�res en France. Ce projet doit conduire au d�veloppement dun nouveau mod�le de relation commerciale entre les diff�rents acteurs de la cha�ne pour int�grer les impacts �conomiques de la mise en place de pratiques agricoles r�g�n�ratrices. Le projet comprend laccompagnement technique, la contractualisation et le soutien financier des agriculteurs.

Pour intensifier ses efforts de d�carbonation de sa cha�ne de valeur, Carrefour sest associ� � lAdeme pour engager ses fournisseurs de plus petite taille en France dans leur politique climat via la d�marche Act. 150 PME fournisseurs pourront ainsi b�n�ficier dun accompagnement financier de lAdeme sur leur strat�gie climat.

Consommation des ressources marines

En juillet 2024, Carrefour a rejoint la Global Tuna Alliance (GTA  Alliance mondiale pour le thon) pour mener des cha�nes dapprovisionnement en thon. Ce partenariat est destin� � mettre en Suvre une double approche, en se concentrant sur lam�lioration de la r�glementation et de la gestion de la p�che au thon, tout en garantissant les meilleures pratiques sur tous les navires approvisionnant Carrefour.

Gaspillage et d�faut de gestion des d�chets

Dans le cadre de son partenariat avec les Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024, Carrefour soutient Procter & Gamble ainsi que Paris 2024 dans la fabrication des podiums en organisant une collecte � Montesson avec ses clients pour ramasser des d�chets abandonn�s dans la nature.

D�forestation et changement daffectation des sols

Carrefour a d�ploy� en 2023 et 2024 loutil Visipec pour assurer la tra�abilit� des fournisseurs indirects des conditionneurs de viande au Br�sil. Cet outil permet de cartographier les cha�nes dapprovisionnement et d�valuer la d�forestation, le travail forc�, les zones prot�g�es et limplication des petits exploitants. Le projet a conduit � lanalyse de 2 701 fermes directes et 14 036 fermes indirectes, couvrant 117 municipalit�s dans l�tat du Par� et impliquant 5 abattoirs.

Aussi, une m�thodologie a �t� d�ploy�e en 2024 pour identifier des zones � risque de d�forestation pour toutes les marques (marques propres et nationales).

  • �tape 1 : �tablissement dune classification des municipalit�s du Br�sil consid�r�es comme �tant � plus grand risque de d�forestation.
  • �tape 2 : prise en compte de lanalyse des abattoirs qui fournissent du bSuf au groupe Carrefour. Ces emplacements, ainsi que ceux des fermes des fournisseurs, ont �t� g�olocalis�s.
  • �tape 3 : ces zones dinfluence ont ensuite �t� crois�es avec la cartographie des municipalit�s � risque de d�forestation, lemplacement des terres indig�nes et des zones prot�g�es.
  • �tape 4 : des zones prioritaires ont �t� identifi�es en croisant limportance des volumes dapprovisionnement de chaque abattoir, le nombre de fermes les approvisionnant et le pourcentage de fermes situ�es dans ces zones � risque. Ces zones prioritaires sont celles pour lesquelles le groupe Carrefour priorise une tra�abilit� compl�te, � la fois sur ses marques propres et sur ses marques nationales.

�missions de microplastiques

Dans le cadre de la red�finition des objectifs de Carrefour relatifs au plastique, une r�union de concertation a �t� organis�e le 18 d�cembre 2023, en pr�sence de la Directrice de lEngagement du groupe Carrefour. Cet �v�nement a r�uni des �quipes internes du Groupe, ainsi que des ONG, experts, fournisseurs, clients et investisseurs pour d�finir une ambition pertinente pour le Groupe.

Consommation des ressources d�nergie

Le Groupe a conclu le 15 juillet dernier un partenariat avec GreenYellow pour linstallation et lexploitation dombri�res �quip�es de panneaux photovolta�ques sur pr�s de 350 de ses parkings en France, avec une production annuelle denviron 450 GWh � horizon 3 ans, soit pr�s de la moiti� de lobjectif d1 TWh du plan � Carrefour 2026 ï¿½. Par ailleurs, le Groupe a sign� un nouvel Accord dAchat d�lectricit� majeur en Espagne, d�butant en 2026, qui couvrira pr�s de 30 % de la consommation de Carrefour dans le pays gr�ce � des actifs solaires et �oliens.

�missions de polluants impactant des organismes vivants et les ressources alimentaires

Pour la premi�re ann�e, Carrefour Global Sourcing a �valu� ses fournisseurs via la plateforme Higg, qui int�gre la gestion des produits chimiques, de leau et des �missions de CO2

Consommation deau

Carrefour Espagne, un des pays du Groupe identifi� comme �tant le plus sensible aux enjeux de leau, a mis en place un plan daction pilote permettant daccompagner Carrefour dans une m�thodologie plus globale sur les enjeux de leau. Ce plan daction inclut la r�alisation dune cartographie des risques fournisseurs FQC, la formation de lensemble des fournisseurs de marque Carrefour et la r�daction dun recueil de bonnes pratiques permettant des �conomies deau. 

Risques datteinte aux droits humains

Conditions de travail inad�quates

 

Travail forc�

 

Travail ill�gal 

 

Non paiement des salaires d�cents

Le Groupe a mis � jour en 2024 sa Charte Ethique Fournisseurs, qui sapplique d�sormais de mani�re indiff�renci�e aux fournisseurs de marques Carrefour et de marques nationales. Cette Charte sappuie sur les textes de r�f�rence suivants :

  • la D�claration Universelle des Droits de lHomme ;
  • les Principes directeurs relatifs aux entreprises et aux Droits de lHomme de lONU ;
  • les conventions fondamentales de lOrganisation internationale du travail (OIT) ;
  • les principes directeurs de lOrganisation de coop�ration et de d�veloppement �conomiques (OCDE) � lattention des entreprises multinationales.

La Charte pr�voit en son chapitre premier le respect des droits humains et des conditions de travail et aborde donc les sujets de travail forc�, de traite des �tres humains, et de r�mun�ration d�cente

Droits particuliers des populations autochtones

Au Br�sil, Carrefour a soutenu un projet port� par Imaflora, visant � soutenir les peuples autochtones dAmazonie par la mise en place dinstruments destin�e � valoriser et � commercialiser leurs produits. Les actions comprennent la structuration des r�gles de ces m�canismes, la r�mun�ration directe des organisations communautaires, la collecte de fonds aupr�s daurtes bailleurs de fonds et l�tablissement de rapports sur les progr�s et les effets obtenus.

Par ailleurs, un autre projet mettant en avant les communaut�s autochtones a �t� d�ploy� au Br�sil : le projet Floresta faz Bem. Ce projet permet de vendre dans les magasins Carrefour Br�sil des produits fabriqu�s par les populations indig�nes, soutenu par une communication d�di�e et une promotion en magasins.

In�galit� de traitement et discrimination

Comme mentionn� pr�c�demment, la Charte �thique mentionne les enjeux de discrimination, de harc�lement et de maltraitance.

Risques datteinte � la sant� et � la s�curit� des personnes

Atteinte � la sant� et � la s�curit� des employ�s

La Charte Ethique Fournisseurs susmentionn�e pr�voit aussi le respect de la sant� et s�curit� des travailleurs par les fournisseurs.

 

2.2.8.3Bilan des alertes re�ues en 2024

Risques concern�s

Manifestation 
du risque 
ou alertes identifi�es 
en 2024

Date

Mesures additionnelles 2024 et renforcement 
des plans daction existants

�missions de gaz � effet de serre

R�chauffement climatique

Septembre 2024

Carrefour a �t� interpell� en septembre 2024 par Notre Affaire � Tous concernant � nos obligations l�gales en mati�re climatique ï¿½. Carrefour a r�pondu � cette interpellation en r�affirmant son importance accord�e � la lutte conter le r�chauffement climatique et � la r�duction de ses �missions de GES. Par ailleurs, le Groupe d�ploie depuis plusieurs ann�es une s�rie dactions pour pr�venir ou att�nuer les �missions de GES :

  • la r�duction des fluides r�frig�rants et � la consommation d�nergie en magasin ;
  • lengagement de ses fournisseurs de marques propres et de marques nationales � r�duire leurs �missions de GES ;
  • le d�veloppement dun approvisionnement responsable pour r�duire limpact climatique des produits de ses marques propres ;
  • lacc�l�ration du d�veloppement de lalimentation v�g�tale.

Carrefour consid�re les mesures pr�cit�es comme des mesures de vigilance raisonnable permettant de r�pondre � nos obligations, telles que pr�vues par la loi sur le devoir de vigilance.

D�forestation

Droits particuliers 
des communaut�s autochtones

Octobre 2024

Carrefour a �t� sollicit� en octobre 2024 concernant les proc�dures de diligence raisonnable men�e dans l�tat du Mato Grosso (Br�sil) concernant notamment les populations autochtones. Le Groupe a rappel� que tous ses fournisseurs font lobjet dune v�rification vis-�-vis de la liste noire du minist�re du travail du gouvernement f�d�ral sur le travail forc� et leurs historiques de sanctions potentielles. Les fermes productrices de viande chevauchant des terres autochtones, des zones de conservation ou qui sont impliqu�es dans la d�forestation, nont pas la possibilit� dint�grer la cha�ne dapprovisionnement de Carrefour. Le Groupe participe � des coalitions et des groupes de travail pour engager lensemble de la cha�ne dapprovisionnement ainsi que des parties prenantes externes dans la transformation des paysages et la protection des peuples autochtones (Sustainable Beef Roundtable, Protocole Beef on Track, Inpacto, etc.)

D�forestation

D�forestation li�e 
au soja au Br�sil

Septembre 2024

Carrefour a �t� interpell� par lONG Earthsight concernant la d�forestation li�e � lapprovisionnement du Groupe en soja br�silien. Carrefour a imm�diatement diligent� une enqu�te, comme pr�vu dans le processus de diligence raisonnable du Groupe. Les mesures � prendre d�pendront des r�sultats de lenqu�te, qui est toujours en cours. Toutefois, Carrefour a rappel� :

  • son engagement � lutter conter la d�forestation dans sa cha�ne dapprovisionnement, en se concentrant sur les principales mati�res premi�res sensibles, dont le soja. Dans le cadre de cet engagement, 21 % du soja utilis� comme alimentation animale pour les produits de marque propre du Groupe en 2024 porte une garantie dabsence de d�forestation ;
  • l�valuation de la politique des principaux n�gociants de sa cha�ne dapprovisionnement, afin dencourager ses fournisseurs � privil�gier ceux qui sont les plus conformes � la politique et aux objectifs du Groupe.

Consommation des ressources marines

Mise en demeure de Carrefour par Bloom et Foodwatch sur son approvisionnement 
en thon

Avril 2024

Carrefour a �t� mis en demeure � deux reprises par lONG Bloom puis par Bloom et Foodwatch sur les risques li�s � ses approvisionnements en thon. Carrefour a

r�pondu � ses deux mises en demeure et a mis en place un plan daction permettant dadresser les principaux points soulev�s par ces mises en demeure. � ce titre, le groupe Carrefour a :

  • mis � jour sa cartographie des risques du plan vigilance ;
  • men� une consultation parties prenantes, dans un souci dam�lioration continue de son Plan de vigilance ;
  • accru sa transparence sur sa politique dapprovisionnements en thon en conserve, en publiant sp�cifiquement les politiques mises en place pour cette esp�ce et les r�sultats obtenus ;
  • am�lior� la durabilit� des stocks de loffre MDD en fonction de l�tat des esp�ces et des zones et techniques de p�che employ�es ;
  • fait �voluer sa Charte �thique pour quelle sapplique de mani�re indiff�renci�e aux fournisseurs de marque nationale et de marque de distributeur ;
  • publi� un rapport sp�cifique d�di� � la p�che durable, pour int�grer le plus d�l�ments possible sur lapprovisionnement en thon en conserve du Groupe.
(1)
GIEC, Changement climatique g�n�ralis� et rapide, dintensit� croissante, CP, 09/08/2021 : https://www.ipcc.ch/site/assets/uploads/2021/08/IPCC_WGI-AR6-Press-Release_fr.pdf
(2)
Cet objectif couvre les p�rim�tres suivants : achats de biens et services, utilisation des produits vendus, franchises et transport aval. Ces cat�gories couvrent plus de 90% du scope 3 du Groupe Carrefour.
(3)
Les magasins franchis�s dans les huit pays dans lesquels le Groupe op�re sont int�gr�s � cet objectif.
(4)
Les magasins franchis�s dans les huit pays dans lesquels le Groupe op�re sont int�gr�s � cet objectif.
(5)
Les magasins franchis�s dans les huit pays dans lesquels le Groupe op�re sont int�gr�s � cet objectif.
(6)
Les magasins franchis�s dans les huit pays dans lesquels le Groupe op�re ainsi que les franchis�s des partenaires internationaux sont int�gr�s � cet objectif.
(7)
Les magasins franchis�s dans les huit pays dans lesquels le Groupe op�re sont int�gr�s � cet objectif.
(8)
Lagriculture r�g�n�ratrice est une approche agricole visant � am�liorer la sant� des sols, la biodiversit� et les �cosyst�mes tout en capturant le carbone et en renfor�ant la r�silience des syst�mes agricoles face au changement climatique.
(9)
 Ce plan dactions couvre les �missions FLAG li�es � lagriculture, notamment les �missions li�es au changement dusage des sols.
(10)
Cette estimation prend en compte une substitution de 30% des prot�ines animales par des prot�ines v�g�tales � horizon 2030.
(11)
 Le tableau pr�sente uniquement la contribution des leviers les plus significatifs, les leviers moins significatifs sont regroup�s dans la cat�gorie Autres actions.
(12)
Donn�es avec estimations FLAG sur le changement d'utilisation des sols. 
(13)
Rapport de la FAO (Organisation des Nations Unies pour lalimentation et lagriculture).
(14)
Les substances extr�mement pr�occupantes (SVHC) incluent les CMR (canc�rog�nes, mutag�nes, reprotoxiques), les PBT (persistantes, bioaccumulables, toxiques), les vPvB (tr�s persistantes et tr�s bioaccumulables) et les perturbateurs endocriniens affectant le syst�me hormonal.
(15)
Lagriculture durable inclut des pratiques comme lagro�cologie, lagriculture biologique, la permaculture et lagroforesterie pour garantir une agriculture r�siliente face aux d�fis climatiques et sociaux.
 
(16)
Les facteurs �tudi�s par le CBF sont loccupation des terres, le changement dusage des sols, le changement climatique, la pollution et le stress hydrique.
(17)
Les quinze mati�res premi�res �tudi�es dans les travaux SBTn sont l'huile de palme, le soja, le boeuf, le cacao, les produits de la p�che, l'aquaculture, le coton, le caf�, la noix, le porc, le lait, les produits laitiers, les oeufs, le riz et la volaille.
(18)
Les coalitions mentionn�es dans ce tableau incluent des groupes d'acteurs divers tels que des entreprises, des ONG et des gouvernements, qui travaillent ensemble pour atteindre des objectifs communs en mati�re de d�veloppement durable et de responsabilit� environnementale. Ces coalitions diff�rent des initiatives et des certifications en ce qu'elles repr�sentent une collaboration collective plut�t que des actions ou des standards sp�cifiques.
(19)
En mati�re de construction, Carrefour Property se concentre uniquement sur de petites extensions de magasins. La construction des b�timents est r�alis�e dans le cadre de baux, ce qui signifie que Carrefour nen est pas directement responsable.
(20)
Le p�rim�tre de cet indicateur et de cet objectif est le Br�sil uniquement. Les solutions retenues par le groupe pour valider labsence de d�forestation sont les cycles de production ferm�s, ou la tracabilit� totale, en cas dapprovisionnement dans une zone � risque (voir section m�thodologie).
(21)
https://rspo.org/
(22)
 Une fili�re animale z�ro d�forestation est une fili�re dans laquelle les animaux sont nourries avec du soja non issu de la d�forestation
(23)
Cet impact est sp�cifique aux activit�s de Carrefour.
(24)
Outil de planification qui permet de pr�voir et de suivre l�volution des ventes sur une p�riode donn�e.
(25)
Exemple au Br�sil : https://www.clicdata.com/fr/blog/carrefour-bresil-optimise-la-gestion-de-stocks-grace-la-data/
(26)
D�finition donn�e par la norme S3 de la CSRD.
(27)
La liste d�taill�e ci-apr�s nest pas exhaustive.
(28)
bbfaw-report-2021.pdf (agrociwf.fr).
(29)
https://betterchickencommitment.com/en/policy/
(30)
France, Espagne, Italie, Belgique, Pologne, Roumanie, Argentine et Br�sil.
(31)
Les collaborateurs les plus expos�s aux risques de corruption et de versement de pots-de-vin sont les membres COMEX, les m�tiers en contact avec des agents publics, �lus locaux, administration, organe de certification et les achats. Par ailleurs, dautres m�tiers peuvent �tre consid�r�s comme � risque : les affaires publiques et territoriales, CPI (Carrefour Partenariat International), digital Factory/IT, la Fondation Carrefour, les Ressources Humaines (p�le recrutement).
(32)
Lamont de la cha�ne de valeur de Carrefour correspond aux activit�s r�sultant des filiales de Carrefour et des fournisseurs et sous-traitants avec lesquels Carrefour entretient une relation commerciale �tablie. Les op�rations propres correspondent aux activit�s de Carrefour.
(33)
Le pourcentage de vente des produits issus de la mer est en recul. En effet, Carrefour a �largi son p�rim�tre de reporting en 2024 � lEspagne ainsi quaux entit�s Atacadao et Sams au Br�sil, o� la part de produits de la mer issus dune d�marche responsable dsont en de�� des attntes, dans un contexte de march� moins mature.

GOUVERNEMENT DENTREPRISE

Le Conseil dadministration de la Soci�t� met en place une structure de gouvernance �quilibr�e et adapt�e, en ligne avec les meilleures pratiques de place.

Dans le cadre de ces travaux, le Conseil dadministration sappuie sur les travaux de son Comit� de gouvernance. Il se r�f�re au Code AFEP-MEDEF de gouvernement dentreprise des soci�t�s cot�es (Code AFEP-MEDEF), r�vis� en d�cembre 2022, consultable au si�ge social de la Soci�t�, ainsi que sur les sites Internet de lAFEP (www.afep.com) et du MEDEF (www.medef.com) et prend en compte les recommandations du guide dapplication du Code AFEP-MEDEF, du Haut Comit� de Gouvernement dentreprise, de lAutorit� des march�s financiers, le dialogue actionnarial et le r�sultat des votes en Assembl�e G�n�rale des actionnaires, ainsi que les recommandations dagences de conseil en vote et dagences de notation extra-financi�re.

Synth�se de la gouvernance

Acteurs de la gouvernance

CFR2024_URD_FR_I014_HD.jpg
CFR2024_URD_FR_I015_HD.jpg

�volutions r�centes en mati�re de gouvernance dentreprise

Tenant compte notamment du dialogue actionnarial, des r�sultats des votes en Assembl�e G�n�rale des actionnaires et des meilleures pratiques de place, le Conseil dadministration m�ne une r�flexion sur les �volutions qui pourraient �tre apport�es � la gouvernance de lentreprise.

� la suite de ces travaux, le Conseil dadministration, sur recommandation du Comit� de gouvernance, a d�cid� de proposer � lAssembl�e G�n�rale du 24 mai 2024, qui la accept� :

Enfin, le mandat de Madame Mathilde Lemoine, arriv� � �ch�ance, na pas fait lobjet dun renouvellement.

Au cours de lexercice 2024, la composition des comit�s a �volu� comme suit :

Enfin, Monsieur St�phane Isra�l a d�missionn� de ses fonctions dAdministrateur � compter du 6 janvier 2025.

Sur proposition de son Comit� de gouvernance, le Conseil d'administration de Carrefour a d�sign�, lors de sa r�union du 19 f�vrier 2025, Madame Marie-Laure Sauty de Chalon, Administratrice ind�pendante, en qualit� de Pr�sidente du Comit� daudit et Administratrice r�f�rente ind�pendante.

Par ailleurs, sur proposition de son Comit� de gouvernance, le Conseil dadministration a d�cid�, lors de sa r�union du 13 mars 2025, de faire �voluer la composition de ses comit�s comme suit : 

 

Lors de cette m�me r�union, le Conseil dadministration a �galement d�cid� de proposer � lAssembl�e G�n�rale du 28 mai 2025 les renouvellements de mandats de Madame Flavia Buarque de Almeida, Messieurs Eduardo Rossi et Charles Edelstenne pour une dur�e de trois ans. Eu �gard � lanciennet� du mandat dAdministrateur de Monsieur Charles Edelstenne, et pour ce seul motif, le Conseil dadministration a estim� que ce dernier ne pourrait plus, � compter de la prochaine Assembl�e G�n�rale, �tre qualifi� dadministrateur ind�pendant au sens des r�gles de gouvernance �nonc�es notamment par le code AFEP/MEDEF et lAutorit� des march�s financiers.

� la date du pr�sent Document dEnregistrement Universel, le Conseil dadministration est compos� de 14 membres dont 2 Administrateurs repr�sentant les salari�s.

La gouvernance Carrefour en chiffres (31 d�cembre 2024)

CFR2024_URD_FR_I016_HD.jpg

3.1Une gouvernance �quilibr�e(1)

3.1.1�quilibre des pouvoirs

Le Conseil dadministration sinterroge r�guli�rement sur l�quilibre souhaitable dans la structure de gouvernance de la Soci�t�.

3.1.1.1Mode dexercice de la Direction G�n�rale

La r�glementation fran�aise en vigueur ne privil�gie aucun mode dexercice de la Direction G�n�rale.

Il appartient, d�s lors, au Conseil dadministration de la Soci�t�, ainsi que le souligne larticle 3.2 du Code AFEP-MEDEF, de choisir entre les deux modalit�s possibles dexercice de la Direction G�n�rale (unifi�e ou dissoci�e), selon les imp�ratifs particuliers de la Soci�t�.

Lors de la nomination de Monsieur Alexandre Bompard en qualit� de Pr�sident-Directeur G�n�ral, le 18 juillet 2017, le Conseil dadministration a d�cid� de maintenir lunicit� des fonctions de Pr�sident du Conseil dadministration et de Directeur G�n�ral, dans lobjectif de simplifier le processus d�cisionnel et daccro�tre lefficacit� et la r�activit� de la gouvernance de la Soci�t�. La ratification et le renouvellement de son mandat dAdministrateur ont �t� approuv�s par lAssembl�e G�n�rale du 15 juin 2018.

LAssembl�e G�n�rale du 26 mai 2023 a renouvel� le mandat dAdministrateur de Monsieur Alexandre Bompard. � la suite de ce renouvellement, le Conseil dadministration a r�it�r� sa confiance envers Monsieur Alexandre Bompard en le renouvelant dans ses fonctions de Pr�sident-Directeur G�n�ral.

Le Conseil dadministration de la Soci�t� sinterroge r�guli�rement sur sa composition et sur son mode de fonctionnement, et sattache � mettre en place une structure de gouvernance �quilibr�e, adapt�e et capable de faire face aux circonstances et aux enjeux propres au groupe Carrefour. Le Conseil dadministration consid�re que les mesures de gouvernance mises en place au sein de la Soci�t� permettent dassurer un �quilibre des pouvoirs satisfaisant, en ligne avec les bonnes pratiques de place, et offrent les garanties n�cessaires � lexercice dun tel mode de direction unifi�, compte tenu notamment de :

Le Conseil dadministration a pu constater lefficacit� de lunification des fonctions de Pr�sident et de Directeur G�n�ral et sest montr� satisfait de l�quilibre des pouvoirs existant entre le Pr�sident-Directeur G�n�ral et les Administrateurs. En effet, il r�sulte de lauto�valuation des travaux du Conseil dadministration, conduite fin 2024, que lensemble des Administrateurs de la Soci�t� appr�cie la qualit� de la gouvernance mise en place et confirme la pertinence de ce mode dexercice de la Direction G�n�rale, qui favorise une relation �troite et de confiance entre le Pr�sident-Directeur G�n�ral et les Administrateurs. Le Conseil dadministration a notamment estim� que le regroupement des fonctions de Pr�sident du Conseil dadministration et de Directeur G�n�ral permettait, notamment en p�riode de profonde transformation du Groupe, une plus grande efficacit� et r�activit� dans la gestion du Groupe tout en permettant aux Administrateurs de remplir leurs missions. Le Conseil dadministration a relev� que cette organisation favorisait un dialogue transparent et dynamique entre la Direction G�n�rale et le Conseil dadministration, en vue notamment dune mise en Suvre efficace, agile et rapide du plan strat�gique � Carrefour 2026 ï¿½. 

3.1.1.2Limites des pouvoirs du Pr�sident-Directeur G�n�ral

Compte tenu notamment du choix dunifier les fonctions de Pr�sident et de Directeur G�n�ral, le R�glement int�rieur du Conseil dadministration contient un certain nombre de restrictions venant encadrer les pouvoirs du Pr�sident-Directeur G�n�ral. Ainsi, le Pr�sident-Directeur G�n�ral ne peut accomplir, au nom et pour le compte de la Soci�t�, les op�rations ou actes suivants sans avoir au pr�alable recueilli laccord du Conseil dadministration :

3.1.1.3Vice-Pr�sident du Conseil dadministration

Le Conseil dadministration a d�cid�, le 20 avril 2020, cons�cutivement � la nomination de Monsieur St�phane Isra�l en qualit� dAdministrateur r�f�rent, de nommer Monsieur Philippe Houz�, acteur reconnu du secteur de la grande distribution, engag� dans le d�veloppement du commerce omnicanal, �thique et innovant, et repr�sentant dun actionnaire de r�f�rence du Groupe, en qualit� de Vice-Pr�sident du Conseil dadministration.

Conform�ment au R�glement int�rieur du Conseil dadministration, le Vice-Pr�sident du Conseil dadministration a pour mission de pr�sider les s�ances du Conseil dadministration en labsence du Pr�sident et dassister le Pr�sident du Conseil dans ses attributions en mati�re de bon fonctionnement des organes de gouvernance de la Soci�t�.

3.1.1.4Administrateur r�f�rent ind�pendant

Le Conseil dadministration a d�cid�, le 21 juin 2011, cons�cutivement � la r�unification des fonctions de Pr�sident du Conseil dadministration et de Directeur G�n�ral, de cr�er la fonction dAdministrateur r�f�rent. Cette fonction est occup�e par un Administrateur ind�pendant.

Attributions

Conform�ment au R�glement int�rieur du Conseil dadministration, lAdministrateur r�f�rent a pour mission dassister le Pr�sident du Conseil dadministration dans ses attributions en mati�re de bon fonctionnement des organes de gouvernance de la Soci�t�. Dans ce domaine, il examine tout particuli�rement les situations de conflit dint�r�ts, m�me potentiel, qui pourraient, le cas �ch�ant, concerner les Administrateurs ou le Pr�sident du Conseil dadministration au regard de lint�r�t social de la Soci�t�, que ce soit dans le cadre de projets op�rationnels, dorientations strat�giques ou de conventions sp�cifiques. Il rend compte de ses travaux au Conseil dadministration.

Dans la continuit� des travaux et des r�flexions sur les am�liorations qui pourraient �tre apport�es � la gouvernance de la Soci�t�, le Conseil dadministration a d�cid� les 17 f�vrier 2021 et 22 mars 2023, sur recommandation du Comit� de gouvernance, dadapter son R�glement int�rieur, afin d�tendre les attributions de lAdministrateur r�f�rent et de pr�ciser les moyens dont il dispose dans lexercice de ses missions.

Interlocuteur privil�gi� des Administrateurs, lAdministrateur r�f�rent valide lordre du jour des r�unions du Conseil dadministration, auquel il peut proposer linscription de points sp�cifiques, et peut-�tre consult� sur le calendrier des r�unions du Conseil dadministration.

Par ailleurs, il est charg� dorganiser deux r�unions par an hors la pr�sence des dirigeants mandataires sociaux ex�cutifs (executive sessions).

Dans le cadre de ses attributions, lAdministrateur r�f�rent a acc�s � tous documents ou informations quil juge n�cessaires � laccomplissement de sa mission. Il peut solliciter la r�alisation d�tudes externes aux frais de la Soci�t� ou requ�rir lassistance du Secr�tariat g�n�ral du Groupe dans lexercice de ses fonctions.

Principales activit�s en 2024

Au cours de lexercice 2024, lAdministrateur r�f�rent :

3.1.2�quilibre de la composition du Conseil dadministration

3.1.2.1Politique de diversit�

Dans le cadre de la promotion de la diversit� des profils des Administrateurs et conform�ment � larticle L. 22-10-10 2� du Code de commerce et � la recommandation 6.2 du Code AFEP-MEDEF, le Conseil dadministration sinterroge r�guli�rement sur l�quilibre souhaitable de sa composition et de celle de ses comit�s sp�cialis�s.

Objectifs

Le Conseil dadministration, assist� du Comit� de gouvernance, veille � r�unir les comp�tences n�cessaires � la mise en Suvre du plan strat�gique de la Soci�t�. Il est attentif � l�quilibre, � la compl�mentarit� et � la pertinence des comp�tences des Administrateurs au regard de la strat�gie du groupe Carrefour, afin notamment que les domaines dexpertise de ceux-ci couvrent, de mani�re �quilibr�e, la connaissance du secteur de la distribution, lexp�rience de la Direction G�n�rale, la gouvernance, la finance, lexp�rience internationale, la transformation digitale et linnovation, ainsi que la responsabilit� soci�tale des entreprises.

Le Conseil dadministration vise en outre � maintenir un taux dind�pendance global pertinent au regard de la structure de gouvernance de la Soci�t� et de son actionnariat, une repr�sentation �quilibr�e des femmes et des hommes, et sattache � promouvoir une repr�sentation adapt�e et vari�e dAdministrateurs, tant en termes dexp�rience, que d�ge, de nationalit� et de culture.

Mise en Suvre et suivi

Le Comit� de gouvernance examine de mani�re r�guli�re lad�quation de la composition du Conseil dadministration, de celle de ses comit�s sp�cialis�s et rend compte de ses travaux au Conseil dadministration.

Il identifie, conform�ment aux principaux objectifs pr�sent�s ci-dessus et, plus g�n�ralement, aux bonnes pratiques de gouvernance, les orientations � donner afin dassurer le meilleur �quilibre possible au regard de sa politique de diversit�. Il sattache �galement, dans ce cadre, � prendre en compte les recommandations issues du dialogue actionnarial.

Lexamen de la mise en Suvre et le suivi de la politique de diversit� du Conseil dadministration interviennent annuellement, dans le cadre du processus d�valuation du Conseil dadministration supervis�e par lAdministrateur r�f�rent. Les conclusions de cette �valuation font lobjet chaque ann�e dun point � lordre du jour du Conseil dadministration.

Depuis lexercice 2019, le Conseil dadministration a notamment �tabli, afin de faciliter le suivi de sa politique de diversit�, une matrice des comp�tences des Administrateurs. Cette matrice, pr�sent�e ci-apr�s, est mise � jour annuellement et permet de cartographier pr�cis�ment les domaines dexpertise de chacun des Administrateurs.

En 2024, le Conseil dadministration a consid�r� que sa composition �tait satisfaisante au regard des crit�res de diversit� examin�s. Il reste n�anmoins attentif � lexamen de toute �volution potentielle qui pourrait �tre en coh�rence avec le d�veloppement et le dynamisme du Groupe.

R�sultats

La mise en Suvre de la politique entreprise par le Conseil dadministration a conduit, depuis 2017, � un profond renouvellement de sa composition en vue datteindre une repr�sentation �quilibr�e, notamment en mati�re dind�pendance, de genre, dexpertise, d�ge et danciennet� de ses membres.

Au 31 d�cembre 2024, le Conseil dadministration comprenait 6 femmes sur 13 membres (hors Administrateurs repr�sentant les salari�s), soit un taux de 46 %, 62 % dind�pendants (pour lappr�ciation de ces proportions, ne sont pas pris en compte les deux Administrateurs repr�sentant les salari�s) et comptait trois Administrateurs de nationalit� �trang�re. Par ailleurs, quatre comit�s sont pr�sid�s par des Administrateurs ind�pendants.

Le Conseil dadministration b�n�ficie ainsi de la pr�sence dAdministrateurs dorigines diverses aux exp�riences compl�mentaires (expertises dans le secteur de la distribution, expertises financi�res, industrielles, �conomiques, commerciales, digital et innovation, etc.) avec pour certains une exp�rience et une connaissance approfondie du monde de lentreprise, du secteur dactivit� du Groupe et de son environnement, aussi bien en France qu� l�tranger.

Crit�res

Objectifs

Mise en Suvre et r�sultats obtenus au cours de lexercice 2024

Composition du Conseil dadministration

Repr�sentation �quilibr�e des femmes et des hommes au sein du Conseil dadministration

CFR2024_URD_FR_I017_HD.jpg

Veiller � r�unir les comp�tences n�cessaires � la mise en Suvre du plan strat�gique de la Soci�t�

CFR2024_URD_FR_I018_HD.jpg

Nomination de deux Administrateurs repr�sentant les salari�s

CFR2024_URD_FR_I019_HD.jpg

Ind�pendance des Administrateurs

50 % dAdministrateurs ind�pendants, en conformit� avec le Code AFEP-MEDEF pour les soci�t�s au capital dispers� et non-contr�l�es

CFR2024_URD_FR_I020_HD.jpg

Pourcentage ne tenant pas compte des Administrateurs repr�sentant les salari�s, conform�ment aux recommandations du Code AFEP-MEDEF.

�ge des Administrateurs

Pas plus dun tiers dAdministrateurs de plus de 75 ans

CFR2024_URD_FR_I021_HD.jpg

Anciennet� moyenne au sein du Conseil dadministration

 

CFR2024_URD_FR_I022_HD.jpg

 

Les Administrateurs sont actifs et engag�s, ce qui assure une qualit� des d�lib�rations du Conseil dadministration dans le cadre des d�cisions quil est amen� � prendre. Les profils et le niveau dexp�rience et dexpertise des Administrateurs sont d�taill�s dans les biographies figurant en section 3.2.1.3 du pr�sent Document dEnregistrement Universel.

3.1.2.2Administrateurs repr�sentant les salari�s

Larticle 11 des Statuts de la Soci�t� pr�cise que � D�s lors que la Soci�t� entre dans le champ dapplication des dispositions de larticle L. 225-27-1 du Code de commerce, le Conseil dadministration comprend en outre, un ou plusieurs Administrateurs repr�sentant les salari�s dont le nombre et les modalit�s de nomination sont fix�s par les dispositions l�gales en vigueur ainsi que par les pr�sents Statuts. Lorsquun seul Administrateur repr�sentant les salari�s doit �tre nomm�, celui-ci est d�sign� par le Comit� de Groupe (Comit� de Groupe fran�ais Carrefour). Lorsque deux Administrateurs repr�sentant les salari�s doivent �tre nomm�s, le second est d�sign� par le comit� dentreprise europ�en (comit� dinformation et de concertation europ�en Carrefour) ï¿½.

Madame Sylvie Dubois, Administratrice repr�sentant les salari�s, a �t� d�sign�e par le comit� dinformation et de concertation europ�en Carrefour lors de sa r�union du 18 octobre 2023 et a int�gr� le Conseil dadministration le 25 octobre 2023.

Monsieur Fr�d�ric Barrault, Administrateur repr�sentant les salari�s, a �t� d�sign� par le Comit� de Groupe fran�ais Carrefour lors de sa r�union du 7 d�cembre 2023 et a int�gr� le Conseil dadministration le 15 d�cembre 2023.

Leurs biographies figurent en section 3.2.1.3 du pr�sent Document dEnregistrement Universel. Conform�ment � la loi, ils ont tous deux d�missionn� de leurs mandats de repr�sentants du personnel.

Les Administrateurs repr�sentant les salari�s ont le m�me statut, les m�mes droits et les m�mes responsabilit�s que les autres Administrateurs.

Les Administrateurs repr�sentant les salari�s ont per�u une r�mun�ration en 2024 selon les m�mes r�gles dattribution que celles applicables aux autres Administrateurs.

Le Conseil dadministration a d�cid� de loctroi aux Administrateurs repr�sentant les salari�s dun nombre dheures de formation de 20 heures par an et dun temps de pr�paration de 15 heures par r�union. Ils ont b�n�fici� dune formation interne afin de leur pr�senter le r�le et les r�gles de fonctionnement du Conseil dadministration ainsi que leurs droits, obligations et responsabilit�s en qualit� dAdministrateur. Les Administrateurs repr�sentant les salari�s ont b�n�fici�, d�but 2024, de formations d�livr�es par lInstitut fran�ais des Administrateurs (IFA) et prises en charge par le Groupe.

Par ailleurs, il leur a �t� propos� de suivre un parcours dint�gration destin� � parfaire leurs connaissances de lactivit� et de lorganisation du Groupe. � cet effet, des entretiens avec des dirigeants du Groupe ont eu lieu.

3.1.2.3Ind�pendance des Administrateurs

Conform�ment au Code AFEP-MEDEF, appliqu� par la Soci�t�, � la part des administrateurs ind�pendants doit �tre de la moiti� des membres du conseil dans les soci�t�s au capital dispers� et d�pourvues dactionnaires de contr�le ï¿½.

Crit�res dind�pendance

Selon le Code AFEP-MEDEF, un administrateur est ind�pendant lorsquil nentretient aucune relation de quelque nature que ce soit avec la Soci�t�, son Groupe ou sa Direction, qui puisse compromettre lexercice de sa libert� de jugement. Ainsi, par Administrateur ind�pendant, il faut entendre, non pas seulement Administrateur non-ex�cutif cest-�-dire nexer�ant pas de fonctions de Direction de la Soci�t� ou de son Groupe, mais encore d�pourvu de liens dint�r�t particulier (actionnaire significatif, salari�, autre) avec ceux-ci.

Pour qualifier un Administrateur dind�pendant, le Conseil dadministration sest r�f�r� aux crit�res du Code AFEP-MEDEF :

Un dirigeant mandataire social non ex�cutif percevant une r�mun�ration variable en num�raire ou des titres ou toute r�mun�ration li�e � la performance de la Soci�t� ou du Groupe ne peut �tre consid�r� comme ind�pendant.

Des Administrateurs repr�sentant des actionnaires importants de la Soci�t� peuvent �tre consid�r�s comme ind�pendants d�s lors que ces actionnaires ne participent pas au contr�le de la Soci�t�. Toutefois, au-del� dun seuil de 10 % en capital ou en droits de vote, le Conseil dadministration, sur rapport du Comit� de gouvernance, sinterroge sur la qualification dind�pendant en tenant compte de la composition du capital de la Soci�t� et de lexistence dun conflit dint�r�ts potentiel.

Examen de lind�pendance des Administrateurs

Le R�glement int�rieur du Conseil dadministration pr�voit quil lui appartient, chaque ann�e, sur recommandations du Comit� de gouvernance, dexaminer la situation de chacun de ses Administrateurs au regard de son ind�pendance.

Conform�ment au Code AFEP-MEDEF, et sur recommandations du Comit� de gouvernance, le Conseil dadministration a proc�d� le 13 mars 2025, � l�valuation au titre de lexercice 2024, du caract�re ind�pendant des Administrateurs. Parmi ses membres, 8 sont consid�r�s comme des Administrateurs ind�pendants, soit une proportion de 62 %, conform�ment � la recommandation du Code AFEP-MEDEF (pour lappr�ciation de cette proportion, ne sont pas pris en compte les Administrateurs repr�sentant les salari�s).

Ainsi, Mesdames Cl�udia Almeida e Silva, Aurore Domont, Marie-Laure Sauty de Chalon et Marguerite B�rard ainsi que Messieurs St�phane Courbit, Charles Edelstenne, St�phane Isra�l et Arthur Sadoun sont qualifi�s dAdministrateurs ind�pendants.

Sur recommandations du Comit� de gouvernance, le Conseil dadministration a retenu quaucun des Administrateurs ind�pendants nentretient directement ou indirectement de relations daffaires significatives avec le Groupe pouvant cr�er un conflit dint�r�ts tant du point de vue du Groupe que de lAdministrateur concern�. Lanalyse du caract�re significatif de la relation daffaires a port� sur plusieurs crit�res : lant�riorit� et lhistorique de la relation contractuelle entre le Groupe et le groupe au sein duquel un Administrateur de la Soci�t� exerce un mandat social ou une fonction ex�cutive, lapplication � la relation contractuelle de conditions normales de march�, labsence de d�pendance �conomique ou dexclusivit�, la proportion non significative de chiffre daffaires r�sultant des relations daffaires entre le groupe concern� et le groupe Carrefour.

Sur recommandations du Comit� de gouvernance, le Conseil dadministration a r�examin� la situation de Monsieur Charles Edelstenne.

Eu �gard � lanciennet� de son mandat dAdministrateur, et pour ce seul motif, le Conseil dadministration a estim� que ce dernier ne pourrait plus, � compter de lAssembl�e G�n�rale du 28 mai 2025, �tre qualifi� dadministrateur ind�pendant au sens des r�gles de gouvernance �nonc�es notamment par le code AFEP/MEDEF et lAutorit� des march�s financiers.

 

Le tableau ci-apr�s pr�sente la situation, au 31 d�cembre 2024, de chaque Administrateur (� lexception des Administrateurs repr�sentant les salari�s) au regard des crit�res dind�pendance vis�s par le Code AFEP-MEDEF :

 

Administrateur (1)

Crit�re 1

Salari� mandataire social au cours des 5 ann�es pr�c�dentes

Crit�re 2

Mandats crois�s

Crit�re 3

Relations daffaires significatives

Crit�re 4

Lien familial

Crit�re 5

Commissaire aux comptes

Crit�re 6

Dur�e de mandat sup�rieure � 12 ans

Crit�re 7

Statut du dirigeant mandataire social non-ex�cutif

Crit�re 8

Statut de lactionnaire important

Alexandre Bompard

Pr�sident-Directeur G�n�ral

X















Philippe Houz�

Vice-Pr�sident







X







X

St�phane Isra�l (*)

Administrateur r�f�rent

















Cl�udia Almeida e Silva (*)

















Flavia Buarque de Almeida















X

St�phane Courbit (*)

















Eduardo Rossi















X

Aurore Domont (*)

















Charles Edelstenne (*)

















Marguerite B�rard (*)

















Patricia Moulin Lemoine







X







X

Arthur Sadoun (*)

















Marie-Laure Sauty de Chalon (*)

















  • Dans ce tableau :

 repr�sente un crit�re dind�pendance satisfait ;

X repr�sente un crit�re dind�pendance non satisfait.

(*)Administrateurs ind�pendants.

3.2Le Conseil dadministration(2)

3.2.1La composition du Conseil dadministration

3.2.1.1Composition du Conseil dadministration au 31 d�cembre 2024

Au 31 d�cembre 2024, le Conseil dadministration est compos� de quinze membres, dont deux Administrateurs repr�sentant les salari�s. La composition du Conseil dadministration et de ses comit�s sp�cialis�s est d�crite dans le tableau ci-dessous :

 

Administrateur

Nationalit�

�ge

Sexe

Ind�pendance

Dur�e du mandat

 

 

Autres mandats (2)

Comit�s sp�cialis�s du Conseil dadministration

Nomination

Dernier renouvellement

 

 

Fin de mandat (1)

Comit� daudit

Comit� des r�mun�rations

Comit� de gouvernance

Comit� RSE

Comit�
 strat�gique

Alexandre Bompard

Pr�sident-Directeur G�n�ral

Fran�ais

52

M

 

18/07/2017

26/05/2023

 

 

AG 2026

1

 

 

 

 

�

Philippe Houz�

Vice-Pr�sident

Fran�ais

77

M

 

11/06/2015

24/05/2024

 

 

AG 2024

-

�

 

�

 

�

St�phane Isra�l

Administrateur r�f�rent

Fran�ais

53

M

X

15/06/2018

24/05/2024

 

 

AG 2024

-

�

�

 

 

�

Cl�udia Almeida e Silva

Portugaise

51

F

X

22/01/2019 (3)

24/05/2024

 

 

AG 2024

-

�

 

 

�

 

Flavia Buarque de Almeida

Br�silienne

57

F

 

12/04/2017

03/06/2022

 

 

AG 2025

1

 

 

�

 

 

St�phane Courbit

Fran�ais

59

M

X

15/06/2018

24/05/2024

 

 

AG 2024

-

 

�

 

 

�

Eduardo Rossi

Br�silien

53

M

 

13/03/2024 (6)

-

 

 

AG 2025

1

 

 

 

 

 

Aurore Domont

Fran�aise

56

F

X

15/06/2018

24/05/2024

 

 

AG 2024

-

 

 

�

�

 

Charles Edelstenne

Fran�ais

86

M

X

28/07/2008

03/06/2022

 

 

AG 2025

3

 

�

�

 

 

Fr�d�ric Barrault (4)

Fran�ais

59

M

 

07/12/2023

-

 

 

07/12/2026

-

 

 

 

 

 

Marguerite B�rard

Fran�aise

47

F

 

24/05/2024

-

 

 

AG 2027

-

�

 

 

 

 

Patricia Moulin-Lemoine

Fran�aise

75

F

 

11/06/2015

24/05/2024

 

 

AG 2024

-

 

 

 

�

 

Arthur Sadoun

Fran�aise

53

H

X

07/09/2021 (5)

24/05/2024

 

 

AG 2024

1

 

 

�

 

 

Sylvie Dubois (4)

Fran�aise

59

F

 

18/10/2023

-

 

 

18/10/2026

-

 

 

 

 

 

Marie-Laure Sauty de Chalon

Fran�aise

62

F

X

15/06/2017

26/05/2023

 

 

AG 2026

2

�

 

 

 

 

  • Date de lAssembl�e G�n�rale Annuelle statuant sur les comptes de lexercice clos le 31 d�cembre de lann�e pr�c�dente.
  • Autres mandats exerc�s au sein de soci�t�s cot�es (hors groupe Carrefour). Plusieurs mandats exerc�s dans des soci�t�s cot�es appartenant � un m�me groupe sont d�compt�s comme un seul et unique mandat.
  • Date de cooptation ; ratifi�e par lAssembl�e G�n�rale Annuelle 2019.
  • Administrateur repr�sentant les salari�s.
  • Date de cooptation : ratifi�e par lAssembl�e G�n�rale Annuelle 2022.
  • Date de cooptation : ratifi�e par lAssembl�e G�n�rale Annuelle 2024.

 

� Pr�sident.

� Vice-Pr�sident.

� Membre.

 

 

 

 

 

 

Les Administrateurs sont nomm�s par lAssembl�e G�n�rale Ordinaire sur proposition du Conseil dadministration, sur recommandations du Comit� de gouvernance, � lexception des Administrateurs repr�sentant les salari�s. La dur�e de leur mandat est de trois ans.

3.2.1.2�volution de la composition du Conseil dadministration

Le tableau pr�sent� ci-dessous synth�tise les �volutions de la composition du Conseil dadministration en 2024 :

 

 

D�parts

Nominations

Renouvellements

Conseil dadministration

Abilio Diniz

Mathilde Lemoine

Eduardo Rossi

Marguerite B�rard

Cl�udia Almeida e Silva

Aurore Domont

Patricia Moulin-Lemoine

Philippe Houz�

St�phane Isra�l

St�phane Courbit

Arthur Sadoun

 

LAssembl�e G�n�rale du 24 mai 2024 a :

Les �volutions r�centes apport�es � la composition du Conseil dadministration sont d�crites dans la section � ï¿½volutions r�centes en mati�re de gouvernement dentreprise ï¿½ figurant en d�but de chapitre 3 du pr�sent Document dEnregistrement Universel.

3.2.1.3Biographie des Administrateurs au 31 d�cembre 2024

Alexandre Bompard

PR�SIDENT-DIRECTEUR G�N�RAL / Pr�sident du Comit� strat�gique

CFR2024_URD_ADMIN_Alexandre_Bompard_p01_HD.jpg

 

N� LE : 4 octobre 1972

NATIONALIT� : Fran�aise

NOMBRE DACTIONS D�TENUES DANS LA SOCI�T� : 1 282 219(1)

DATE DE COOPTATION AU SEIN DU CONSEIL DADMINISTRATION : 18 juillet 2017

DATE DE RATIFICATION DE LA COOPTATION : 15 juin 2018

DATE DU DERNIER RENOUVELLEMENT : 26 mai 2023

DATE DE FIN DE MANDAT : Assembl�e G�n�rale appel�e � statuer sur les comptes de lexercice clos au 31 d�cembre 2025

 

ANN�ES DE PR�SENCE : 7 ans

taux de pr�sence : 100 %

Monsieur Alexandre Bompard est dipl�m� de lInstitut d�tudes politiques de Paris, titulaire dune ma�trise de Droit Public et dun DEA de Sciences �conomiques, dipl�m� de l�cole nationale de ladministration (promotion Cyrano de Bergerac). � sa sortie de lENA, Monsieur Alexandre Bompard est entr� � lInspection g�n�rale des finances (1999-2002). Il devient par la suite conseiller technique de Fran�ois Fillon, alors ministre des Affaires Sociales, du Travail et de la Solidarit� (avril-d�cembre 2003). Entre 2004 et 2008, Monsieur Alexandre Bompard exerce plusieurs responsabilit�s au sein du groupe Canal+ : directeur de cabinet du Pr�sident Bertrand M�heut (2004-2005), puis directeur des sports et des affaires publiques (juin 2005-juin 2008). En juin 2008, il a �t� nomm� Pr�sident-Directeur G�n�ral dEurope 1 et dEurope 1 Sport. En janvier 2011, il a rejoint le groupe Fnac, dont il a �t� nomm� Pr�sident-Directeur G�n�ral. Le 20 juin 2013, Monsieur Alexandre Bompard a conduit lintroduction en Bourse de la Fnac. � lautomne 2015, la Fnac lance une offre de rachat sur le groupe Darty et Monsieur Alexandre Bompard devient, le 20 juillet 2016, Pr�sident-Directeur G�n�ral du nouvel ensemble regroupant les enseignes Fnac et Darty. Monsieur Alexandre Bompard est Chevalier de lOrdre des Arts et des Lettres. Depuis le 18 juillet 2017, Monsieur Alexandre Bompard est Pr�sident-Directeur G�n�ral de la Soci�t�. En outre, depuis le 8 septembre 2017, il assure la Pr�sidence de la Fondation dentreprise Carrefour.

Autres mandats en cours au 31 d�cembre 2024

 

Mandats �chus au cours des cinq derniers exercices

En France

 

En France

  • Pr�sident du Conseil dadministration de la Fondation dentreprise Carrefour (groupe Carrefour) ;
  • Administrateur de Orange (*) ;
  • Membre de la Fondation Nationale des Sciences Politiques ;
  • Pr�sident de la F�d�ration Fran�aise du Commerce et de la Distribution ;
  • Administrateur de la lAssociation fran�aise des entreprises priv�es.

 

Membre du Conseil dadministration de Le Si�cle (Association loi 1901).

 

� l�tranger

 

N�ant.

(*)Soci�t� cot�e.

(1)  ï¿½ la date du pr�sent Document dEnregistrement Universel.

Philippe Houz�

Vice-Pr�sident / Membre du Comit� daudit, du Comit� de gouvernance et du Comit� strat�gique

CFR2024_URD_ADMIN_Philippe_Houze_p01_HD.jpg

 

N� LE : 27 novembre 1947

NATIONALIT� : Fran�aise

NOMBRE DACTIONS D�TENUES DANS LA SOCI�T� : 3 250

DATE DE NOMINATION AU SEIN DU CONSEIL DADMINISTRATION : 11 juin 2015

DATE DU DERNIER RENOUVELLEMENT :

24 mai 2024

DATE DE FIN DE MANDAT : Assembl�e G�n�rale appel�e � statuer sur les comptes de lexercice clos au 31 d�cembre 2026

ANN�ES DE PR�SENCE : 9 ANS

TAUX DE PR�SENCE : 100 %

Philippe Houz� est Pr�sident de Motier, holding animatrice de la famille Moulin et Vice-Pr�sident du Conseil de surveillance du groupe Galeries Lafayette, un groupe familial h�ritier de 130 ans dexp�rience dans la mode, le commerce et la distribution et qui d�tient les marques Galeries Lafayette, La Redoute, Louis Pion, Galeries Lafayette  Royal Quartz Paris, Mauboussin et Pr�sident de la Redoute.

Dipl�m� de lINSEAD, Philippe Houz� a commenc� sa carri�re chez Monoprix en 1969. Nomm� Directeur G�n�ral de Monoprix en 1982, puis Pr�sident-Directeur G�n�ral en 1994, il occupe cette fonction jusquen novembre 2012. Co-Pr�sident du groupe Galeries Lafayette de 1998 � 2004, il prend la pr�sidence du Directoire du groupe en 2005 jusquen 2024.

Homme de commerce, de mode et de marketing, Philippe Houz� a r�ussi, gr�ce � des concepts innovants, � transformer Monoprix pour en faire une r�f�rence du commerce de proximit� en centre-ville. En tant que Pr�sident du Directoire du groupe Galeries Lafayette, il a contribu� � faire des Galeries Lafayette le leader europ�en des grands magasins avec la vocation dagir comme une r�f�rence dun commerce omnicanal, �thique et innovant, qui participe au rayonnement dun certain � art de vivre � la fran�aise ï¿½.

En 2014, Philippe Houz� conduit une prise de participation significative dans le groupe Carrefour au nom de la holding familiale, Motier. En 2017, il r�alise pour le groupe lacquisition de 51 % du capital de La Redoute, et en prend le contr�le � 100 % en 2022. Philippe Houz� a re�u en 2015 le prix de linternational retailer of the year de la part de la National Retail Federation (NRF), prestigieuse association am�ricaine du commerce de d�tail et de la distribution r�unissant les principaux acteurs mondiaux du secteur.

Acteur engag� de la vie �conomique nationale, Philippe Houz� a fait du d�veloppement durable un engagement personnel : il sest fortement impliqu� dans la revitalisation des centres-villes tout en tenant compte des responsabilit�s environnementales et sociales du groupe Galeries Lafayette. Auteur de la � La vie sinvente en ville ï¿½, il entend poursuivre son investissement au cSur des villes et simpliquer dans la construction dun futur souhaitable pour les g�n�rations futures. Sinscrivant dans la lign�e des fondateurs, Philippe Houz� poursuit lengagement du groupe Galeries Lafayette dans la cr�ation et lart contemporain.

Il accompagne le lancement de la Fondation dentreprise Galeries Lafayette, dont il est administrateur, qui a ouvert ses portes en mars 2018 au cSur du Marais � Paris dans un b�timent r�habilit� par larchitecte Pritzker Prize Rem Koolhaas.

Il est Administrateur r�f�rent du groupe Carrefour jusquau 20 avril 2020 puis, � compter de cette date, Vice-Pr�sident du Conseil dadministration. Il est �galement membre du Comit� daudit, du Comit� de gouvernance et du Comit� strat�gique du groupe Carrefour.

Tr�s investi vis-�-vis de la communaut� �tudiante, il est aussi Pr�sident du Conseil dadministration de ESCP Business School. Il a �t�, jusquen 2024, membre du Conseil dadministration de lINSEAD et administrateur de lAlliance Fran�aise. Il est membre �lu de la Chambre de Commerce et dIndustrie de Paris (CCIP).

Philippe Houz� est Commandeur de la L�gion dHonneur, Chevalier de lOrdre des Arts et Lettres, des Palmes Acad�miques et du M�rite Agricole.

Autres mandats en cours au 31 d�cembre 2024

 

Mandats �chus au cours des cinq derniers exercices

En France

 

En France

  • Pr�sident de la soci�t� Motier (SAS) ;
  • Pr�sident du Conseil de surveillance de la soci�t� Motier (SAS) ;
  • Pr�sident du Comit� Strat�gique et dInvestissements de la soci�t� Motier (SAS) ;
  • Vice-Pr�sident du Conseil de Surveillance de la soci�t� Galeries Lafayette (SA) ;
  • Pr�sident de la Redoute (SAS) ;
  • Administrateur de Lafayette Anticipations-Fondation dentreprise Galeries Lafayette (coll�ge des fondateurs) ;
  • Membre de lassociation Alliance France Tourisme ;
  • Administrateur et Pr�sident du Conseil dadministration EESC ESCP Europe ;
  • Membre �lu de la Chambre de Commerce et dIndustrie de Paris et de Paris �le-de-France (CCIP) ;
  • Membre du Comit� Directeur de lUnion du Grand Commerce de Centre-Ville (UCV) ;
  • Membre du Conseil dadministration de lAlliance du Commerce ;
  • Membre de lIADS (International Association of Department Stores) ;
  • Membre du Conseil dadministration de la Maison de la Culture du Japon � Paris ;
  • Membre du Grand Conseil du Cercle de lUnion Interalli�e.

 

  • Administrateur de lIFM (Institut fran�ais de la Mode) (fin de mandat : 2019) ;
  • Pr�sident de Gu�rin Joaillerie SAS (fin de mandat : 2019) ;
  • Vice-Pr�sident de lAssociation Alliance 46.2 Entreprendre en France pour le Tourisme (fin de mandat : 2020) ;
  • Pr�sident de Motier Domaines SAS (fin de mandat : 2020) ;
  • Administrateur, Pr�sident du Comit� des nominations et Pr�sident du Comit� des r�mun�rations de HSBC France (*) (fin de mandat : 2022) ;
  • Pr�sident du Conseil de surveillance de La Redoute SAS (fin de mandat : 2022) ;
  • Membre du Comit� de surveillance de BHV Exploitation (fin de mandat : 2021) ;
  • Pr�sident du Directoire du groupe Galeries Lafayette (fin de mandat : 2024) ;
  • Vice-Pr�sident et Directeur G�n�ral de la soci�t� Motier (SAS) (fin de mandat : 2024) ;
  • Membre du Conseil dadministration de lINSEAD (fin de mandat : 2024) ;
  • Membre du Conseil de lAlliance Fran�aise Paris �le-de-France (fin de mandat : 2024).

 

� l�tranger

 

N�ant.

(*)Soci�t� cot�e.

St�phane Isra�l

Administrateur ind�pendant ET Administrateur r�f�rent / Pr�sident du Comit� daudit et membre du Comit� des r�mun�rations et du Comit� strat�gique

CFR2024_URD_ADMIN_Stephane_Israel_p01_HD.jpg

 

N� LE : 3 janvier 1971

NATIONALIT� : Fran�aise

NOMBRE DACTIONS D�TENUES DANS LA SOCI�T� : 1 500

DATE DE NOMINATION AU SEIN DU CONSEIL DADMINISTRATION : 15 juin 2018

DATE DU DERNIER RENOUVELLEMENT :

24 mai 2024

DATE DE FIN DE MANDAT : Assembl�e G�n�rale appel�e � statuer sur les comptes de lexercice clos au 31 d�cembre 2026

ANN�ES DE PR�SENCE : 6 ANS

TAUX DE PR�SENCE : 100 %

Apr�s des classes pr�paratoires litt�raires au lyc�e Henri IV, Monsieur St�phane Isra�l int�gre en 1991 l�cole normale sup�rieure puis obtient de 1993 � 1995 une Ma�trise dhistoire, un DEA dhistoire et une Agr�gation dhistoire avant dint�grer la Promotion Nelson Mandela de lENA en 1999.

Il d�bute sa carri�re denseignant � lUniversit� de Harvard (1994-1995) puis de Valenciennes (1997-1998). De 1997 � 1998, il est Charg� de mission aupr�s du Pr�sident de lAssembl�e Nationale.

En 2001, il int�gre la deuxi�me chambre de la Cour des comptes en tant quAuditeur, puis devient Conseiller r�f�rendaire. En 2004, il contribue au rapport sur la concurrence fiscale et lentreprise en tant que Rapporteur au Conseil des pr�l�vements obligatoires. De 2005 � 2007, Monsieur St�phane Isra�l est �galement Professeur Associ� � l�cole normale sup�rieure de la rue dUlm et directeur-fondateur de Pr�p-ENA Paris-ENS.

En 2007, Monsieur St�phane Isra�l rejoint le groupe Airbus en occupant successivement les fonctions de Conseiller de Louis Gallois (Pr�sident ex�cutif dEADS � cette �poque), directeur du contr�le de gestion et du contr�le de programme de lentit� ma�tre dSuvre des missiles balistiques et directeur du volet services du programme satellitaire europ�en de Surveillance globale pour lenvironnement et la s�curit�  Copernicus.

De 2012 � 2013, il est nomm� directeur de Cabinet du ministre du Redressement Productif (minist�re en charge de lindustrie).

En avril 2013, il int�gre Arianespace SA en tant que Pr�sident-Directeur G�n�ral. En 2017, il devient Pr�sident Ex�cutif dArianespace SAS et rejoint le Comit� Ex�cutif dArianeGroup, filiale des groupes Airbus et Safran, fonctions quil a occup�es jusquau 31 d�cembre 2024. Il est par ailleurs Pr�sident du Club daffaires de haut niveau France-Cor�e (MEDEF International), et Chevalier de lOrdre National de la L�gion dHonneur. Monsieur St�phane Isra�l a une exp�rience reconnue en tant que dirigeant de groupe � dimension internationale, de strat�gie dentreprise et dinnovation, ainsi que dans les domaines comptables et financiers. Autant de comp�tences et dexp�riences quil apporte au Conseil dadministration et � son Comit� daudit.

Par ailleurs, Monsieur St�phane Isra�l est nomm� Administrateur r�f�rent du groupe Carrefour le 20 avril 2020.

Autres mandats en cours au 31 d�cembre 2024

 

Mandats �chus au cours des cinq derniers exercices

En France

 

En France

  • Pr�sident Ex�cutif de Arianespace SAS (d�mission au 31/12/2024) ;
  • Directeur G�n�ral de Arianespace Participation (d�mission au 31/12/2024) ;
  • Membre du Comit� Ex�cutif dArianeGroup (d�part au 31/12/2024) ;
  • Pr�sident-Directeur G�n�ral de Starsem SA (d�mission au 17/12/2024) ;
  • Pr�sident de S3R (d�mission au 17/12/2024).

 

N�ant.

(*)Soci�t� cot�e.

Cl�udia Almeida e Silva

ADMINISTRATRICE IND�PENDANTE / Membre du Comit� daudit et du Comit� RSE

CFR2024_URD_ADMIN_Claudia_Almeida_e_Silva_p01_HD.jpg

 

N�E LE : 24 septembre 1973

NATIONALIT� : Portugaise

NOMBRE DACTIONS D�TENUES DANS LA SOCI�T� : 1 100

DATE DE COOPTATION AU SEIN DU CONSEIL DADMINISTRATION : 22 janvier 2019

DATE DE RATIFICATION DE LA COOPTATION : 14 juin 2019

DATE DU DERNIER RENOUVELLEMENT :

24 mai 2024

DATE DE FIN DE MANDAT : Assembl�e G�n�rale appel�e � statuer sur les comptes de lexercice clos au 31 d�cembre 2026

ANN�ES DE PR�SENCE : 6 ANS

TAUX DE PR�SENCE : 100 %

Cl�udia Almeida e Silva est Managing Partner de Singularity Capital, fonds dinvestissement d�di� aux early stages start-up, et conseill�re au sein de lincubateur Startup Lisboa.

Elle a d�marr� sa carri�re en 1997 en tant que consultante au sein de Coopers & Lybrand au Portugal, puis de PricewaterhouseCooper o� elle a �t� nomm�e directrice du secteur de la gestion de la relation client (CRM) en 1999.

En 2002, Cl�udia Almeida e Silva a rejoint le groupe de distribution Conforama au Portugal o� elle a exerc� la fonction de directrice commerciale en charge du marketing, de la supply-chain et de la gestion des produits.

En 2005, elle a rejoint La Fnac o� elle est devenue directrice g�n�rale de la filiale portugaise en 2008 et, � compter de 2013, membre du Comit� Ex�cutif groupe en charge de la supervision de lEspagne puis du Br�sil.

Elle est dipl�m�e de la Catholic School of Business and Economics de Lisbonne dont elle est aujourdhui Executive in Residence.

Sa parfaite connaissance du milieu des start-up et son exp�rience du secteur de la grande distribution en Europe du Sud et au Br�sil sont des atouts pr�cieux pour accompagner le plan de transformation du Groupe, � Carrefour 2026 ï¿½.

Autres mandats en cours au 31 d�cembre 2024

 

Mandats �chus au cours des cinq derniers exercices

� l�tranger

 

� l�tranger

  • Managing Director de Singularity Capital SA (Portugal) ;
  • Managing Director de Pra�a Hub Lda (Portugal) ;
  • Membre ind�pendant du Conseil d'administration de Galp Energia SA.

 

  • G�rante de Fnac Portugal (Portugal).

Flavia Buarque de Almeida

ADMINISTRATRICE / Membre du Comit� de gouvernance et du Comit� strat�gique

CFR2024_URD_ADMIN_Flavia_Buarque_de_Almeida_p01_HD.jpg

 

N�E LE : 4 ao�t 1967

NATIONALIT� : Br�silienne

NOMBRE DACTIONS D�TENUES DANS LA SOCI�T� : 1 069

DATE DE COOPTATION AU SEIN DU CONSEIL DADMINISTRATION : 12 avril 2017

DATE DU DERNIER RENOUVELLEMENT :

3 juin 2022

DATE DE FIN DE MANDAT : Assembl�e G�n�rale appel�e � statuer sur les comptes de lexercice clos au 31 d�cembre 2024

ANN�ES DE PR�SENCE : 7 ANS

TAUX DE PR�SENCE : 100 %

Madame Flavia Buarque de Almeida est dipl�m�e de la Funda�ao Getulio Vargas (1989) et titulaire dun MBA de luniversit� dHarvard (1994).

De 1989 � 2003, Madame Flavia Buarque de Almeida a �t� consultante et associ�e chez McKinsey & Company. Elle a �galement �t� administratrice ind�pendante de Lojas Renner et administratrice du Grupo Camargo, qui comprend les soci�t�s Camargo Corr�a, Camargo Corr�a Cimentos (aujourdhui Intercement), Constru��es e Com�rcio Camargo Corr�a, Alpargatas et Santista T�xtil. Elle a �galement �t� administratrice au conseil dOverseers de luniversit� dHarvard.

De novembre 2009 � avril 2013, elle a �t� associ�e de Monitor Group, en charge des op�rations en Am�rique du Sud, apr�s avoir occup� le poste de Managing Director de Participa��es Morro Vermelho de mai 2003 � septembre 2009. Elle a �t� administratrice de BRF SA de 2018 � 2022.

En juillet 2013, Madame de Almeida rejoint le groupe Pen�nsula comme responsable de lactivit� de Private Equity.

En janvier 2016, elle devient Managing Director. La m�me ann�e, elle devient Associ�e de Pen�nsula Capital. En juin 2019, elle devient Directrice G�n�rale de Pen�nsula Capital. En juin 2019, elle devient Directrice G�n�rale de Pen�nsula Capital, poste quelle occupe jusquen d�cembre 2024. Elle est actuellement membre du Conseil dadministration de Peninsula. 

Par ailleurs, elle est administratrice de W2W E-Commerce de Vinhos SA depuis ao�t 2016 et de Ultrapar Participa��es SA depuis mai 2019.

Madame Flavia de Buarque de Almeida fait b�n�ficier le Conseil dadministration de son exp�rience et de ses connaissances des march�s financiers et bancaires et de sa vision financi�re actionnariale, de ses connaissances du secteur de la grande distribution, en strat�gie et en gouvernance ainsi que de son exp�rience internationale. Elle fait par ailleurs b�n�ficier le Conseil dadministration de son exp�rience dans des soci�t�s cot�es et de son exp�rience dadministratrice de soci�t�s cot�es nationales et internationales.

Autres mandats en cours au 31 d�cembre 2024

 

Mandats �chus au cours des cinq derniers exercices

Au Br�sil

 

Au Br�sil

  • Administratice de Peninsula Capital Participa��es SA ;
  • Administratrice de W2W E-Commerce de Vinhos SA ;
  • Administratrice de Ultrapar Participa��es SA (*) ;
  • Membre du Conseil d�lib�ratif de lInstituto Peninsula.

 

  • Managing Director de O3 Gest�o de Recursos Ltda (fin mandat : 2021) ;
  • Administratrice de BRF SA (*) (fin de mandat : 2022).
  • Administratrice de Vitamina Chile SPA (fin de mandat : 2022) ; 
  • Managing Director et associ�e de Peninsula Capital Participa��es SA (fin de mandat : 2024) ;
  • Directrice G�n�rale du groupe Peninsula (fin de mandat : 2024).

(*)Soci�t� cot�e.

St�phane Courbit

Administrateur ind�pendant / Pr�sident du Comit� des r�mun�rations et membre du Comit� strat�gique

CFR2024_URD_ADMIN_Stephane_Courbit_p01_HD.jpg

 

N� LE : 28 avril 1965

NATIONALIT� : Fran�aise

NOMBRE DACTIONS D�TENUES DANS LA SOCI�T� : 1 000

DATE DE NOMINATION AU SEIN DU CONSEIL DADMINISTRATION : 15 juin 2018

DATE DU DERNIER RENOUVELLEMENT : 24 mai 2024

DATE DE FIN DE MANDAT : Assembl�e G�n�rale appel�e � statuer sur les comptes de lexercice clos au 31 d�cembre 2026

ANN�ES DE PR�SENCE : 6 ANS

TAUX DE PR�SENCE : 100 %

Monsieur St�phane Courbit est Pr�sident de LOV Group dont les activit�s principales sont la production audiovisuelle (Banijay), les jeux sur Internet (Betclic), lh�tellerie de luxe (Airelles) et la p�tisserie (Ladur�e).

Monsieur St�phane Courbit a une exp�rience reconnue en tant quentrepreneur du secteur des m�dias et dInternet et de dirigeant de groupe � dimension internationale.

Ses comp�tences et son expertise en mati�re de production de contenus et de digital sont autant datouts quil apporte au Conseil dadministration.

Autres mandats en cours au 31 d�cembre 2024

 

En France

 

  • Pr�sident de Lov Group Invest (et membre du Conseil de surveillance) ;
  • G�rant de SCI Parking La Garonne ;
  • G�rant de SCI James & Co ;
  • G�rant de SCI Gordita ;
  • G�rant de SCI Blancs Mills ;
  • G�rant de SCI Neva Th�zillat ;
  • G�rant de SARL 5 Th�zillat ;
  • G�rant de SCI Zust ;
  • G�rant de SCI Les Zudistes ;
  • G�rant de SCI 607 ;
  • G�rant de SCI 611 ;
  • G�rant de SCI Jaysal II ;
  • G�rant de SCI Minos ;
  • G�rant de SCI Roux Milly ;
  • G�rant de SCI Courvalios ;
  • G�rant de SCI ClemSC.

En tant que repr�sentant de Lov Group Invest :

  • Pr�sident de Financi�re Lov (et membre du comit� de surveillance) ;
  • Pr�sident de Banijay Group ;
  • Pr�sident de Banijay Group Holding (et membre du comit� de surveillance) ;
  • Pr�sident de Betclic Everest Group (et membre du comit� dadministration) ;
  • Pr�sident de Airelles ;
  • Pr�sident de Melezin ;
  • Pr�sident de Bastide de Gordes & Spa ;
  • Pr�sident de H�tel Ch�teau de la Messardi�re ;
  • G�rant de Soli�res ;
  • Pr�sident de Lov Sapineaux ;
  • Pr�sident de Lov Immo ;
  • Pr�sident de Estoublon Holding ;
  • Pr�sident-Directeur G�n�ral de Lovestate ;
  • G�rant dOrmello ;
  • Pr�sident de Choucalov ;
  • Pr�sident de Fold Holding ;
  • Pr�sident de Lov Hotel Collection Holding (et membre du comit� de surveillance) ;
  • Pr�sident de Lov Hotel Collection ;
  • Pr�sident de Clos Bellevarde ;
  • Pr�sident de la Genevoise ;
  • Pr�sident de LHC Immo ;
  • Pr�sident de Chalet Val dIs�re ;
  • Pr�sident de Estoublon PGA ;
  • Pr�sident de FL Lifestyle ;
  • Pr�sident de Fontaine Basse ;
  • Pr�sident de Fouquet ;
  • Pr�sident de Le Quesnay ;
  • Pr�sident de Le Quesnay Immo ;
  • Pr�sident de LHCH Venise ;
  • Pr�sident de FLC Group ;
  • Pr�sident de Lov & Co ;
  • Pr�sident de Lov & Food ;
  • Pr�sident de Lov & Lices ;
  • Pr�sident de Lov & SPB ;
  • Pr�sident de Lov & Z ;
  • Pr�sident de Lov Eggo ;
  • Pr�sident de Lov Habitat ;
  • Pr�sident de R�sidence du Roy ;
  • Pr�sident de Schuss ;
  • Pr�sident de Taillat Holding ;
  • Pr�sident de Taillat Immo ;
  • Pr�sident de Tropezina Beach Development ;
  • Pr�sident de Tropezina Holding ;
  • Pr�sident de Cap Taillat ;
  • Pr�sident de C�dric Grollet & Airelles ;
  • Pr�sident de Le Quesnay Hospitality ;
  • Pr�sident de Samovar Immo ;
  • G�rant de SCI 2CJA.

Mandats �chus au cours des cinq derniers exercices

 

En France

 

  • Pr�sident de Betclic Everest Group (fin de mandat : 2020) (et membre du Comit� dadministration) ;
  • G�rant de EURL Zust (fin de mandat : 2021) ;
  • G�rant de EURL Les Zudistes (fin de mandat : 2021) ;
  • G�rant de SCI ST Le Phare (fin de mandat : 2021).

En tant que repr�sentant de Lov Group Invest :

  • Pr�sident de Betclic Group (fin de mandat : 2021) ;
  • Pr�sident de Mangas Lov (fin de mandat : 2022) ;
  • Pr�sident de LDH (fin de mandat : 2022) et membre du Comit� de Surveillance ;
  • Pr�sident de Lov Banijay (fin de mandat : 2022).

(*)Soci�t� cot�e.

 

Eduardo Rossi

ADMINISTRATEUR

CFR2024_URD_ADMIN_E_Rossi_p01_HD.jpg

 

N� LE : 8 d�cembre 1971

NATIONALIT� : Br�silienne

NOMBRE DACTIONS D�TENUES DANS LA SOCI�T� : 1 000

DATE DE COOPTATION AU SEIN DU CONSEIL DADMINISTRATION : 13 mars 2024

DATE DE RATIFICATION DE LA COOPTATION : Assembl�e G�n�rale du 24 mai 2024

DATE DE FIN DE MANDAT : Assembl�e G�n�rale appel�e � statuer sur les comptes de lexercice clos au 31 d�cembre 2024

ANN�ES DE PR�SENCE : 9 mois

TAUX DE PR�SENCE : 100 %

Monsieur Eduardo Rossi est Pr�sident du Conseil dadministration de Pen�nsula, soci�t� dinvestissement appartenant � la famille de Monsieur Abilio Diniz. Il pr�side �galement le Conseil dadministration de lInstituto Pen�nsula, branche sociale de la soci�t�, consacr�e � la promotion de l�ducation et du sport au Br�sil.

En 2014, alors quil est Pr�sidentDirecteur G�n�ral de Pen�nsula, il codirige lentr�e de la soci�t� au capital du groupe Carrefour. Lann�e suivante, il devient membre du Conseil dadministration de Carrefour Br�sil, fonction quil occupe encore aujourdhui.

Fort de plus de 20 ann�es dexp�rience dans la gestion dentreprises familiales, la gestion dactifs ainsi que les fusions et acquisitions, Monsieur Eduardo Rossi a �t� VicePr�sident chez JP Morgan � New York, et a occup� plusieurs postes dans dautres grandes institutions financi�res internationales.

Il est titulaire dune licence en administration des affaires et marketing de la Funda��o Getulio Vargas (FGV) ainsi que dun MBA de luniversit� Columbia. Il a �galement �t� membre du conseil consultatif du Global Family Enterprise Program de Columbia de 2018 � 2023.

Monsieur Eduardo Rossi met au service du Conseil dadministration son sens des affaires, sa longue exp�rience dans les domaines bancaires, la gestion dactifs et dans le domaine de la RSE, ainsi que sa connaissance approfondie du secteur de la grande distribution au Br�sil.

Autres mandats en cours au 31 d�cembre 2024

 

Mandats �chus au cours des cinq derniers exercices

Au Br�sil

 

Au Br�sil

  • Pr�sident du Conseil dadministration de Pen�nsula Participa��es ;
  • Pr�sident du Conseil dadministration de lInstituto Pen�nsula ;
  • Administrateur au sein du Conseil dadministration dAtacad�o SA (*) ;
  • Administrateur au sein du Conseil dadministration de Crian�a Segura ;
  • Administrateur au sein du Conseil dadministration do3 Capital ;
  • Administrateur dAria Consultoria Ltda.

 

  • Membre du conseil consultatif du Global Family Enterprise Program de luniversit� Columbia (fin du mandat : 2023).

(*)Soci�t� cot�e.

Aurore Domont

ADMINISTRATRICE IND�PENDANTE / Pr�sidente du Comit� RSE et membre du Comit� de gouvernance

CFR2024_URD_ADMIN_Aurore_Domont_p01_HD.jpg

 

N�E LE : 20 d�cembre 1968

NATIONALIT� : Fran�aise

NOMBRE DACTIONS D�TENUES DANS LA SOCI�T� : 1 000

DATE DE NOMINATION AU SEIN DU CONSEIL DADMINISTRATION : 15 juin 2018

DATE DU DERNIER RENOUVELLEMENT : 24 mai 2024

DATE DE FIN DE MANDAT : Assembl�e G�n�rale appel�e � statuer sur les comptes de lexercice clos au 31 d�cembre 2026

ANN�ES DE PR�SENCE : 6 ANS

TAUX DE PR�SENCE : 100 %

Madame Aurore Domont est titulaire dun master en droit des affaires de lUniversit� Paris I  Panth�on Sorbonne. Elle a d�marr� sa carri�re chez CEP Communication, avant de rejoindre en 1996 le groupe Lagard�re Publicit�. Elle fut notamment directrice g�n�rale adjointe du groupe, en charge de la radio et de la presse.

En janvier 2011, Madame Aurore Domont rejoint le groupe Prisma Media en tant que directrice ex�cutive de Prisma Pub. En ao�t 2013, elle est nomm�e Pr�sidente de FigaroMedias et membre du Comit� Ex�cutif du groupe Figaro.

Madame Aurore Domont a une exp�rience dans les strat�gies de communication globales et omnicanales ainsi que dans le domaine de la transformation digitale de lentreprise. Par ailleurs, elle a une compr�hension et est intervenue sur diff�rents sujets digitaux (data, social, programmatique, mobile et vid�o). Autant de comp�tences et dexpertises quelle apporte au Conseil dadministration.

Autres mandats en cours au 31 d�cembre 2024

 

Mandats �chus au cours des cinq derniers exercices

En France

 

En France

  • Pr�sidente de FigaroMedias ;
  • Administratrice de Figaro Classified ;
  • Membre du Conseil dadministration du SRI ;
  • Pr�sidente et membre du Conseil de surveillance de Mediasquare ;
  • Membre du Conseil de surveillance de soci�t� du Figaro ;
  • Membre du Conseil de surveillance de Zebestof ;
  • Membre du Conseil dadministration de lACPM ;
  • Membre du Conseil dadministration du Syndicat des R�gies Publishers.

 

  • Membre du conseil de direction de Social & Stories (fin de mandat : 2020) ;
  • Membre du conseil de direction de Touchvibes (fin de mandat : 2020) ;
  • Pr�sidente de Social & Stories (fin de mandat : 2022).

(*)Soci�t� cot�e.

Charles Edelstenne

Administrateur ind�pendant / Pr�sident du Comit� de gouvernance et membre du Comit� des r�mun�rations

CFR2024_URD_ADMIN_Charles_Edelstenne_p01_HD.jpg

 

N� LE : 9 janvier 1938

NATIONALIT� : Fran�aise

NOMBRE DACTIONS D�TENUES DANS LA SOCI�T� : 1 000

DATE DE NOMINATION AU SEIN DU CONSEIL DADMINISTRATION : 28 juillet 2008

DATE DU DERNIER RENOUVELLEMENT : 3 juin 2022

DATE DE FIN DE MANDAT : Assembl�e G�n�rale appel�e � statuer sur les comptes de lexercice clos au 31 d�cembre 2024

ANN�ES DE PR�SENCE : 16 ANS

TAUX DE PR�SENCE : 100 %

Expert-comptable dipl�m� (Laur�at de lIFEC), Monsieur Charles Edelstenne a int�gr� Dassault Aviation en 1960, en qualit� de Chef du Service des �tudes Financi�res.

Nomm� successivement Secr�taire G�n�ral Adjoint, Secr�taire G�n�ral, Vice-Pr�sident Charg� des Affaires �conomiques et Financi�res, il a �t� nomm� en qualit� dadministrateur en 1989, puis a �t� �lu Pr�sident-Directeur G�n�ral en 2000, fonction quil a occup�e jusquau 8 janvier 2013.

Fondateur G�rant, Directeur G�n�ral et actuellement Pr�sident dhonneur du Conseil dadministration de Dassault Syst�mes SA.

Monsieur Charles Edelstenne fait b�n�ficier le Conseil dadministration de son exp�rience de dirigeant et dadministrateur de groupes � dimension internationale et de soci�t�s cot�es ainsi que de son expertise en mati�re financi�re et dans le domaine de la transformation digitale et de linnovation.

Autres mandats en cours au 31 d�cembre 2024

 

Mandats �chus au cours des cinq derniers exercices

En France

 

En France

  • Administrateur et Pr�sident dHonneur de Dassault Aviation SA (*) ;
  • Pr�sident dhonneur du Conseil dadministration et administrateur de Dassault Syst�mes SE (*) ;
  • Pr�sident dHonneur du GIFAS (Groupement des Industries Fran�aises A�ronautiques et Spatiales) ;
  • Pr�sident de Groupe Industriel Marcel Dassault SAS ;
  • Administrateur, membre du Comit� strat�gique et membre du Comit� RSE de Thales SA (*) ;
  • Pr�sident et Pr�sident du Conseil dadministration de Dassault M�dias SAS ;
  • Pr�sident et Pr�sident du Conseil dadministration de Groupe Figaro SASU ;
  • Directeur G�n�ral de Dassault Wine Estates SASU ;
  • Pr�sident de Rond-Point Immobilier SAS ;
  • G�rant de Rond-Point Investissement EURL ;
  • Pr�sident de Soci�t� du Figaro SAS ;
  • G�rant de Soci�t� Civile ARIE ;
  • G�rant de Soci�t� Civile ARIE 2 ;
  • G�rant de Soci�t� Civile NILI ;
  • G�rant de Soci�t� Civile NILI 2 ;
  • G�rant de la Soci�t� Civile Immobili�re de Maison Rouge ;
  • Administrateur de Monceau DUMAS SICAV.

 

  • Pr�sident du Conseil dadministration de Dassault Syst�mes SE (fin de mandat : 2023) ;
  • Pr�sident de Rond-Point Holding SAS (fin de mandat : 2020) ;
  • G�rant de la soci�t� civile immobili�re de Maison Rouge (fin de mandat : 2022).

� l�tranger

 

� l�tranger

  • Administrateur de Dassault Falcon Jet Corporation (�tats-Unis) ;
  • Pr�sident du Conseil dadministration de SITAM Belgique SA (Belgique).

 

  • Administrateur de SABCA (*) (Soci�t� Anonyme Belge de Constructions A�ronautiques) (Belgique) (fin de mandat : 2020).

(*)Soci�t� cot�e.

Fr�d�ric Barrault

ADMINISTRATEUR REPR�SENTANT LES SALARI�S / Membre du Comit� des r�mun�rations

CFR2024_URD_ADMIN_Frederic_Barrault_p01_HD.jpg

 

N� LE : 25 juillet 1965

NATIONALIT� : Fran�aise

DATE DE D�SIGNATION PAR LE COMIT� DE GROUPE FRAN�AIS CARREFOUR : 7 d�cembre 2023

DATE DINT�GRATION DU CONSEIL DADMINISTRATION : 15 d�cembre 2023

DATE DE FIN DE MANDAT : 7 d�cembre 2026

ANN�ES DE PR�SENCE : 1 AN

TAUX DE PR�SENCE : 100 %

En 1987, Monsieur Fr�d�ric Barrault rejoint le domaine de la grande distribution au sein du groupe Montlaur, en qualit� de manager, au magasin de Lattes, pr�s de Montpellier. � la suite du rachat de Montlaur par Carrefour, Monsieur Fr�d�ric Barrault int�gre le Groupe en 1992, dans lhypermarch� de Saint-Jean-de-Vedas, en qualit� de manager.

�lu d�l�gu� syndical dans le magasin de Toulouse Purpan en 2006, il a par la suite �t� membre du CSE central chez Sogara puis chez Carrefour Hypermarch�s. Il a �t� �galement membre du Comit� Groupe de Carrefour pendant 8 ans.

De 2012 � 2019, il a exerc� la fonction de secr�taire f�d�ral en charge des branches distribution chez la f�d�ration CFE-CGC agroalimentaire. Puis, de 2020 � novembre 2023, il a �t� responsable de la communication de cette m�me f�d�ration.

Monsieur Fr�d�ric Barrault fait b�n�ficier le Conseil dadministration de sa compr�hension du secteur de la grande distribution. Son exp�rience syndicale la �galement amen� � construire sa r�flexion en mariant les n�cessit�s �conomiques et sociales.

Autres mandats en cours au 31 d�cembre 2024

 

Mandats �chus au cours des cinq derniers exercices

N�ant.

 

En France

 

 

  • Responsable de la communication de la f�d�ration CFE-CGC agroalimentaire (fin de mandat : 2023).

Marguerite B�rard

ADMINISTRATRICE / Membre du Comit� daudit

CFR2024_URD_ADMIN_M_Berard_p01_HD.jpg

 

N�E LE : 31 d�cembre 1977

NATIONALIT� : Fran�aise

NOMBRE DACTIONS D�TENUES DANS LA SOCI�T� : 1 000

DATE DE NOMINATION AU SEIN DU CONSEIL DADMINISTRATION : 24 mai 2024

DATE DE FIN DE MANDAT : Assembl�e G�n�rale appel�e � statuer sur les comptes de lexercice clos au 31 d�cembre 2026

ANN�ES DE PR�SENCE : 7 MOIS

TAUX DE PR�SENCE : 100 %

Madame Marguerite B�rard a �t� Directrice de la Banque Commerciale en France et membre du Comit� Ex�cutif de BNP Paribas de janvier 2019 � mars 2024. Ces activit�s rassemblent la banque dentreprise, la banque priv�e et la banque de d�tail.

Chez BPCE (Banques Populaires, Caisses dEpargne, Natixis), quelle avait rejoint en 2012, Madame Marguerite B�rard �tait depuis 2016 en charge des finances, de la strat�gie, des affaires juridiques, de la conformit� et du Secr�tariat g�n�ral du conseil.

Dipl�m�e de l�cole Nationale dAdministration en 2004, Madame Marguerite B�rard a �t� inspectrice des finances puis conseill�re pour les affaires sociales au sein du cabinet du Pr�sident de la R�publique de 2007 � 2010, avant de diriger le cabinet de Xavier Bertrand, ministre des affaires sociales et de la sant� (20112012).

Madame Marguerite B�rard a �t� administratrice ind�pendante des conseils dadministration de Scor et dHavas et administratrice non ind�pendante des conseils de Natixis, Nexity et Coface.

Elle est membre du Comit� Directeur de lInstitut Montaigne et du conseil du Domaine de Chantilly.

Madame Marguerite B�rard mettrait au service du Conseil dadministration son exp�rience dans les domaines bancaires, du retail, de laudit et des affaires juridiques et sociales.

Autres mandats en cours au 31 d�cembre 2024

 

Mandats �chus au cours des cinq derniers exercices

En France

 

En France

  • Administratrice ind�pendante et Vice-Pr�sidente du Conseil dadministration de Solocal (*).

 

  • Administratrice non ind�pendante de BNP Paribas Cardif (fin de mandat : mars 2024) ;
  • Administratrice ind�pendante de Scor (*) (fin de mandat : juin 2020).

(*)Soci�t� cot�e.

Patricia Moulin Lemoine

ADMINISTRATRICE / Membre du Comit� RSE

CFR2024_URD_ADMIN_Patricia_Moulin_Lemoine_p01_HD.jpg

 

N�E LE : 20 f�vrier 1949

NATIONALIT� : Fran�aise

NOMBRE DACTIONS D�TENUES DANS LA SOCI�T� : 1 167

DATE DE NOMINATION AU SEIN DU CONSEIL DADMINISTRATION : 11 juin 2015

DATE DU DERNIER RENOUVELLEMENT : 24 mai 2024

DATE DE FIN DE MANDAT : Assembl�e G�n�rale appel�e � statuer sur les comptes de lexercice clos au 31 d�cembre 2026

ANN�ES DE PR�SENCE : 9 ANS

TAUX DE PR�SENCE : 100 %

Dipl�m�e de lIEP Service Public en 1970. Titulaire du certificat daptitude � la profession davocat depuis 1971, Madame Patricia Moulin Lemoine a exerc� entre 1972 et 2014 la profession davocate sp�cialis�e en droit du travail, droit commercial, propri�t� industrielle, droit de la famille.

Elle a �galement dispens� des cours de droit civil et de droit des assurances, � destination des salari�s aux Assurances G�n�rales de France de 1977 � 1994 et des cours de droit social � lUFR de sociologie Universit� Paris VIII Saint-Denis de 1985 � 1992.

Madame Patricia Moulin Lemoine fait b�n�ficier le Conseil dadministration de son exp�rience par sa connaissance du secteur retail ainsi que les domaines de la gouvernance et de la RSE.

Autres mandats en cours au 31 d�cembre 2024

 

Mandats �chus au cours des cinq derniers exercices

En France

 

En France

  • Directrice g�n�rale de Motier SAS ;
  • Membre du Conseil de surveillance de Motier SAS ;
  • Pr�sidente du Conseil de surveillance de Galeries Lafayette SA ;
  • Pr�sidente de la soci�t� Grands Magasins Galeries Lafayette (SAS) ;
  • Membre du Conseil de surveillance de S2F Flexico ;
  • Vice-Pr�sidente de la French-American Foundation France ;
  • Vice-Pr�sidente du Conseil de surveillance de la Banque Transatlantique.

 

  • Vice-Pr�sidente du comit� de surveillance de la soci�t� BHV Exploitation (SAS) (fin de mandat 2022) ;
  • Pr�sidente de la soci�t� Immobili�re du Marais (SAS) (fin de mandat 2022).

Arthur Sadoun

Administrateur ind�pendant / Membre du Comit� de gouvernance

CFR2024_URD_ADMIN_Arthur_Sadoun_p01_HD.jpg

 

N� LE : 23 mai 1971

NATIONALIT� : Fran�aise

NOMBRE DACTIONS D�TENUES DANS LA SOCI�T� : 1 000

DATE DE COOPTATION AU SEIN DU CONSEIL DADMINISTRATION : 7 septembre 2021

DATE DE RATIFICATION DE LA COOPTATION : Assembl�e G�n�rale appel�e � statuer sur les comptes de lexercice clos le 31 d�cembre 2021

DATE DU DERNIER RENOUVELLEMENT : 24 mai 2024

DATE DE FIN DE MANDAT : Assembl�e G�n�rale appel�e � statuer sur les comptes de lexercice clos le 31 d�cembre 2026

ANN�ES DE PR�SENCE : 3 ANS

TAUX DE PR�SENCE : 100 %

Arthur Sadoun, 52 ans, est Pr�sident du Directoire de Publicis Groupe, 2e groupe mondial de communication.

Il a commenc� sa carri�re au Chili, o� il a cr�� sa propre agence de publicit� quil vendra plus tard � BBDO/Chili.

De retour en France en 1997, il rejoint le r�seau TBWA (Omnicom) en tant que Directeur International du Planning Strat�gique et devient le CEO de TBWA/Paris en 2003. Sous sa direction et pendant 4 ann�es cons�cutives, TBWA/Paris est r�compens�e en tant quAgence de lAnn�e au Festival International de la Publicit� � Cannes.

Fin 2006, Arthur Sadoun est nomm� CEO de Publicis Conseil, vaisseau amiral du Groupe fond� par Marcel Bleustein-Blanchet et dirig� jusqualors par Maurice L�vy.

En avril 2011, Arthur Sadoun est nomm� Managing Director de Publicis Worldwide, le r�seau mondial des agences cr�atives du Groupe, avant den �tre nomm� CEO en octobre 2013.

En d�cembre 2015, il est nomm� CEO de Publicis Communications, le p�le de solutions cr�atives de Publicis Groupe compos� des r�seaux de Leo Burnett, Saatchi & Saatchi, Publicis Worldwide, BBH, MSLGROUP et Prodigious.

Arthur Sadoun prend ses fonctions de Pr�sident du Directoire du Groupe le 1er juin 2017 et devient le 3e dirigeant de Publicis Groupe en 91 ans dhistoire suivant les traces de Maurice L�vy et du fondateur Marcel Bleustein-Blanchet.

Depuis, Arthur Sadoun a acc�l�r� la transformation digitale initi�e par Maurice L�vy, notamment en r�alisant la plus grande acquisition du secteur avec Epsilon, un leader de la data et de la technologie. Le groupe a ainsi remport� une s�rie de nouveaux grands contrats, pla�ant Publicis en t�te des classements de lindustrie au cours des 3 derni�res ann�es. Arthur Sadoun est dipl�m� de lEuropean Business School et dun MBA de lINSEAD.

Autres mandats en cours au 31 d�cembre 2024

 

Mandats �chus au cours des cinq derniers exercices

En France

 

En France

  • Pr�sident du Directoire de Publicis Groupe SA (*) (France).

 

N�ant.

� l�tranger

 

 

  • Administrateur de MMS USA Holdings, Inc (�tats-Unis).

 

 

(*)Soci�t� cot�e.

Sylvie Dubois

ADMINISTRATRICE REPR�SENTANT LES SALARI�S

CFR2024_URD_ADMIN_Sylvie_Dubois_p01_HD.jpg

 

N�E LE : 4 juillet 1965

NATIONALIT� : Fran�aise

DATE DE D�SIGNATION PAR LE COMIT� DINFORMATION ET DE CONCERTATION EUROP�EN CARREFOUR : 18 octobre 2023

DATE DINT�GRATION DU CONSEIL DADMINISTRATION : 25 octobre 2023

DATE DE FIN DE MANDAT : 18 octobre 2026

ANN�ES DE PR�SENCE : 1 an

TAUX DE PR�SENCE : 100 %

Madame Sylvie Dubois a rejoint le domaine de la grande distribution en 1984, dans un supermarch� du groupe Catteau � Aire-sur-la Lys, en qualit� dh�tesse de caisse. � la suite du rachat par le groupe Promod�s du groupe Catteau et de la fusion entre le groupe Promod�s et le groupe Carrefour en 2000, lenseigne passe de Continent � Carrefour.

Madame Sylvie Dubois a exerc� diff�rents mandats de repr�sentation au sein du Groupe. Elle a tout dabord �t� d�l�gu�e du personnel et du comit� d�tablissement de Carrefour Aire-sur-la Lys de 2002 � 2010. En juillet 2010, elle int�gre lhypermarch� de Carrefour La Chapelle-Saint-Luc en tant quemploy� libre-service, et est �lue aux �lections professionnelles de ce magasin en juillet 2011. En parall�le, Madame Sylvie Dubois a �t� �lue au sein du CCE et du CSEC de Carrefour SAS.

En 2012, elle devient membre de la Commission Fonds de Solidarit� Carrefour puis, en 2017, membre du Fonds Social Apgis.

En 2018, elle est devenue Secr�taire adjointe de lUnion D�partementale Force Ouvri�re de lAube et Conseiller prudhomal au CPH de Troyes.

En 2019, elle int�gre le Comit� de groupe Carrefour.

De 2018 � 2021, elle a �t� membre titulaire, puis suppl�ante au Conseil dadministration de la Caisse dallocations familiales de lAube, au sein la commission Sociale et la commission des recours amiables.

Madame Sylvie Dubois fait b�n�ficier le Conseil dadministration de son exp�rience v�cue au contact de la client�le et de sa connaissance des formats et march�s du Groupe.

Autres mandats en cours au 31 d�cembre 2024

 

Mandats �chus au cours des cinq derniers exercices

En France

 

En France

  • Membre de la Commission Ex�cutive de lUnion D�partementale Force Ouvri�re de lAube (Fin de mandat : octobre 2027) ;
  • Conseiller prudhomal au CPH de Troyes (fin de mandat : d�cembre 2025) ;
  • Membre suppl�ante au Conseil dadministration de la Caisse dallocations familiales de lAube (fin de mandat : d�cembre 2025).

 

  • D�l�gu�e du personnel et du comit� d�tablissement de Carrefour La Chapelle-Saint-Luc (fin du mandat : 2023) ;
  • Membre du Comit� Social et �conomique Central de Carrefour SAS (fin du mandat : mai 2023) ;
  • Membre de la Commission Fonds de Solidarit� Carrefour (fin de mandat : mai 2023) ;
  • Membre du Fonds Social Apgis (fin de mandat : mai 2023) ;
  • Membre du Comit� de groupe Carrefour (fin de mandat : mai 2023) ;
  • Membre titulaire au Conseil dadministration de la Caisse dallocations familiales de lAube (fin de mandat : 2021).

Marie-Laure Sauty de Chalon

ADMINISTRATRICE IND�PENDANTE / Membre du Comit� daudit

CFR2024_URD_ADMIN_Marie_Laure_Sauty_de_Chalon_p01_HD.jpg

 

N�E LE : 17 septembre 1962

NATIONALIT� : Fran�aise

NOMBRE DACTIONS D�TENUES DANS LA SOCI�T� : 2 000

DATE DE NOMINATION AU SEIN DU CONSEIL DADMINISTRATION : 15 juin 2017

DATE DU DERNIER RENOUVELLEMENT : 29 mai 2020

DATE DE FIN DE MANDAT : Assembl�e G�n�rale appel�e � statuer sur les comptes de lexercice clos au 31 d�cembre 2025

ANN�ES DE PR�SENCE : 7 ANS

TAUX DE PR�SENCE : 100 %

Madame Marie-Laure Sauty de Chalon est titulaire dune ma�trise de droit et dipl�m�e de lInstitut d�tudes politiques de Paris. Apr�s une carri�re au sein de la presse et de la t�l�vision, Madame Marie-Laure Sauty de Chalon a fond� Carat Interactive en 1997.

En 2001, elle a �t� Pr�sident-Directeur G�n�ral de Consodata North America. Elle a ensuite pris en 2004 la t�te du groupe Aegis Media en France et en Europe du Sud.

Entre 2010 et 2018, elle �tait Pr�sidente-Directeur G�n�ral du groupe Aufeminin. Elle a fond� Factor K en juillet 2018 dans laquelle le groupe NRJ a pris une participation minoritaire. Elle est Pr�sidente du Conseil dadministration de lInstitut pour le financement du cin�ma et des industries culturelles (IFCIC) depuis 2023.

Madame Marie-Laure Sauty de Chalon a �galement �(� membre de lAutorit� de la concurrence et professeur � lInstitut d�tudes politiques de Paris.

Madame Marie-Laure Sauty de Chalon fait b�n�ficier le Conseil dadministration de son exp�rience digitale et internationale au sein dentreprises qui m�lent e-commerce et contenus pour accompagner la transformation digitale du Groupe.

Autres mandats en cours au 31 d�cembre 2024

 

Mandats �chus au cours des cinq derniers exercices

En France

 

En France

  • Membre du Conseil de surveillance de JCDecaux SA (*) ;
  • Administrateur, membres des comit�s d�thique et du d�veloppement durable et Comit� daudit de LVMH Mo�t Hennessy-Louis Vuitton (SE) (*) ;
  • Pr�sident du Conseil dadministration de lInstitut pour le financement du cin�ma et des industries culturelles (IFCIC).

 

  • Membre du coll�ge de lAutorit� de la concurrence (fin de mandat : 2023) ;
  • Administrateur de Coorpacademy (fin de mandat : 2023).

(*)Soci�t� cot�e.

3.2.2Fonctionnement du Conseil dadministration

3.2.2.1Modalit�s de pr�paration et dorganisation des travaux du Conseil dadministration

Le R�glement int�rieur du Conseil dadministration pr�voit que le Conseil dadministration doit se r�unir au moins 4 fois par an.

Il pr�cise les modalit�s de pr�paration et dorganisation des travaux du Conseil dadministration en compl�ment des r�gles l�gales, statutaires et des recommandations du Code AFEP-MEDEF auxquelles la Soci�t� se r�f�re.

Le R�glement int�rieur du Conseil dadministration est divis� en 3 chapitres relatifs :

Le R�glement int�rieur vise ainsi � organiser les travaux du Conseil dadministration et de ses comit�s sp�cialis�s, � d�finir les pouvoirs du Conseil dadministration et � d�tailler les droits et devoirs des Administrateurs dans le cadre des bonnes pratiques de gouvernement dentreprise que le Conseil dadministration simpose. Il est mis � jour par le Conseil dadministration afin de prendre en consid�ration les �volutions l�gales et r�glementaires ainsi que les bonnes pratiques de gouvernement dentreprise.

Au cours de lexercice 2024, le Conseil dadministration a notamment d�lib�r� hors la pr�sence du Pr�sident-Directeur G�n�ral sur les sujets li�s � sa r�mun�ration, conform�ment � la recommandation 18.3 du Code AFEP-MEDEF.

Chaque nouvel Administrateur se voit remettre un guide de lAdministrateur qui pr�sente les principes de conduite et les obligations devant �tre respect�s par chacun deux, conform�ment aux dispositions l�gales et r�glementaires, au R�glement int�rieur du Conseil dadministration et aux recommandations du Code AFEP-MEDEF auquel la Soci�t� se r�f�re.

LAdministrateur doit notamment exercer ses fonctions avec ind�pendance, int�grit�, loyaut� et professionnalisme. Il doit agir en toutes circonstances dans lint�r�t social de la Soci�t�. Lorsquil participe aux d�lib�rations du Conseil dadministration et exprime son vote, lAdministrateur repr�sente lensemble des actionnaires de la Soci�t�.

D�ontologie boursi�re

Le Groupe a pris en compte le R�glement europ�en n� 596/2014 relatif aux Abus de march� entr� en vigueur le 3 juillet 2016 qui se substitue � la Directive europ�enne du 28 janvier 2003 et instaure de nouvelles r�gles et mesures sappliquant aux soci�t�s cot�es et � leurs dirigeants/mandataires sociaux en mati�re de d�tention dinformation privil�gi�e.

LAdministrateur est particuli�rement concern� par la r�glementation relative � la pr�vention des manquements et d�lits diniti�s, tant � titre personnel quau titre de fonctions exerc�es au sein des soci�t�s actionnaires de la Soci�t�, et doit ainsi respecter la Charte de d�ontologie boursi�re mise en place par la Soci�t�. Il doit notamment conserver la confidentialit� des informations jug�es sensibles et confidentielles ainsi que des informations qualifi�es de privil�gi�es au sens de la r�glementation en vigueur. Le caract�re confidentiel de ces informations est lev� � compter du moment o� elles font lobjet dune publication externe par voie de communiqu� de presse par la Soci�t�, et dans la limite des informations ainsi communiqu�es. Ils sont �galement tenus de sabstenir deffectuer ou de tenter deffectuer toute transaction sur les titres de la Soci�t� pendant les p�riodes de � fen�tres n�gatives ï¿½, notamment celles relatives � la publication des informations financi�res annuelles, semestrielles et trimestrielles.

Gestion des conflits dint�r�ts

Conform�ment au R�glement int�rieur du Conseil dadministration, les Administrateurs sont �galement sensibilis�s aux r�gles ayant trait aux conflits dint�r�ts. Il y a notamment conflit dint�r�ts dans le cas o� un Administrateur ou un membre de sa famille pourrait b�n�ficier � titre personnel de la conduite des affaires de la Soci�t�, ou pourrait entretenir une relation ou un lien de quelque nature que ce soit avec la Soci�t�, ses filiales ou sa Direction qui puisse compromettre lexercice de sa libert� de jugement.

LAdministrateur sefforce d�viter tout conflit dint�r�ts pouvant exister entre ses int�r�ts moraux et mat�riels et ceux de la Soci�t�.

LAdministrateur est tenu dinformer le Conseil dadministration, et en particulier lAdministrateur r�f�rent, d�s quil a connaissance, de toute situation de conflit dint�r�ts, m�me potentiel, avec la Soci�t� et ses filiales et sabstient de participer aux d�bats et au vote de la d�lib�ration correspondante.

LAdministrateur doit ainsi communiquer sans d�lai au Pr�sident du Conseil dadministration et � lAdministrateur r�f�rent toute convention conclue entre lui-m�me ou une soci�t� dont il est dirigeant ou dans laquelle il d�tient directement ou indirectement une participation significative ou dans laquelle il est directement int�ress�, et la Soci�t� ou lune de ses filiales, ou qui a �t� conclue par personne interpos�e.

Le Pr�sident du Conseil dadministration peut � tout moment demander aux Administrateurs une d�claration attestant quils ne se trouvent pas en situation de conflit dint�r�ts. Par ailleurs, le Conseil dadministration na pas �t� saisi afin de donner davis quant � lacceptation dun nouveau mandat social dans une soci�t� cot�e ext�rieure au Groupe par les dirigeants mandataires sociaux ex�cutifs.

D�claration des mandataires sociaux

Il nexiste aucun lien familial entre les mandataires sociaux (Administrateurs, Pr�sident-Directeur G�n�ral) de la Soci�t�, � lexception de Madame Patricia Moulin Lemoine et de Monsieur Philippe Houz�, parents par alliance (beau-fr�re et belle-sSur).

� la connaissance de la Soci�t� et au jour de l�tablissement du pr�sent Document dEnregistrement Universel, aucun des mandataires sociaux na, au cours des cinq derni�res ann�es :

� la connaissance de la Soci�t� et au jour de l�tablissement du pr�sent Document dEnregistrement Universel, aucun conflit dint�r�ts m�me potentiel nest identifi� entre les devoirs de chacun des mandataires sociaux (Administrateurs, Pr�sident-Directeur G�n�ral) � l�gard de la Soci�t� et leurs int�r�ts priv�s et/ou autres devoirs, autre que les situations d�crites dans la section ci-dessus � Gestion des conflits dint�r�ts ï¿½.

� la connaissance de la Soci�t� et au jour de l�tablissement du pr�sent Document dEnregistrement Universel, il nexiste aucun arrangement ou accord conclu avec les principaux actionnaires, des clients, des fournisseurs ou autres, en vertu duquel lun des mandataires sociaux de la Soci�t� aurait �t� nomm� en tant que membre dun de leurs organes dadministration, de direction ou de surveillance ou en tant que membre de leur Direction G�n�rale.

� la connaissance de la Soci�t� et au jour de l�tablissement du pr�sent Document dEnregistrement Universel, aucun des mandataires sociaux nest li� par un contrat de service avec la Soci�t� ou lune de ses filiales.

3.2.2.2Missions du Conseil dadministration

Le Conseil dadministration approuve les orientations strat�giques de lactivit� de la Soci�t� et veille � leurs mises en Suvre. Il examine et d�cide des op�rations importantes. Les Administrateurs sont inform�s de l�volution des march�s, de lenvironnement concurrentiel et des principaux enjeux de la Soci�t� y compris dans le domaine de la responsabilit� sociale et environnementale.

Conform�ment au R�glement int�rieur du Conseil dadministration, dans le cadre de ses missions, et sans que cette �num�ration soit exhaustive, le Conseil dadministration :

 

3.2.2.3Travaux du Conseil dadministration en 2024

Apr�s avoir pris connaissance des synth�ses des travaux du Comit� daudit, du Comit� de gouvernance, du Comit� des r�mun�rations, du Comit� RSE et du Comit� strat�gique, lactivit� du Conseil dadministration sest notamment port�e sur les domaines suivants :

Th�me

Travaux

Gestion financi�re

  • revue des travaux du Comit� daudit ;
  • arr�t� des comptes sociaux et consolid�s annuels et semestriels et des rapports et projets de communiqu�s de presse y aff�rents ;
  • examen des chiffres daffaires trimestriels et des projets de communiqu� de presse y aff�rents ;
  • autorisation de la mise en Suvre dun programme de rachat dactions de la Soci�t� pour un montant total global de 700 millions deuros ;
  • d�cision dannulation des actions rachet�es par le biais de deux r�ductions de capital ;
  • a arr�t� les documents de gestion pr�visionnelle ;
  • a renouvel� les autorisations annuelles consenties au Pr�sident-Directeur G�n�ral en mati�re d�missions obligataires et de cautions, avals et garanties ;
  • revues de la politique de financement et des engagements du Groupe ;
  • approbation du budget 2025.

Suivi des orientations strat�giques du Groupe, de ses activit�s et des op�rations

  • information r�guli�re sur lavancement des diff�rents chantiers relatifs � la transformation du Groupe ;
  • suivi de lacquisition des enseignes Cora et Match en France ;
  • approbation du rachat par Carrefour � Galfa de 25 millions dactions ;
  • suivi du partenariat premium avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ;
  • information sur l�tat de la conjoncture et de la concurrence, de la performance boursi�re de laction Carrefour et des enjeux de notation financi�re.

Gouvernance

  • suivi des travaux du Comit� de gouvernance ;
  • approbation du rapport sur le gouvernement dentreprise ;
  • r�flexion sur les �volutions qui pourraient �tre apport�es � la gouvernance de la Soci�t� et proposition de renouvellement des mandats de plusieurs Administrateurs : Mesdames Cl�udia Almeida e Silva, Aurore Domont et Patricia Moulin-Lemoine et de Messieurs Philippe Houz�, St�phane Isra�l, St�phane Courbit et Arthur Sadoun ;
  • r�flexion sur la ratification de la cooptation en qualit� dAdministrateur de Monsieur Eduardo Rossi ;
  • r�flexion sur la nomination de Madame Marguerite B�rard en qualit� dAdministratrice et de membre du Comit� daudit en qualit� dAdministratrice ind�pendante ;
  • �valuation annuelle du caract�re ind�pendant des Administrateurs ;
  • �valuation annuelle du Conseil dadministration.

R�mun�rations

  • suivi des travaux du Comit� des r�mun�rations ;
  • d�cision des �l�ments de r�mun�ration et de la politique de r�mun�ration du Pr�sident-Directeur G�n�ral pour lexercice 2024 ;
  • arr�t� de la politique de r�mun�ration des Administrateurs pour lexercice 2024.

RSE

  • suivi des travaux du Comit� RSE ;
  • information sur le bilan de lann�e 2024, notamment en ce qui concerne les programmes de � transition alimentaire ï¿½ des pays et les enjeux prioritaires pour Carrefour, regroup�s au sein des th�mes suivants : manger sain, local, bio, enfants et b�b�, v�g�talisation de la consommation, transparence et responsabilit� tarifaire ;
  • examen de la politique du Groupe en mati�re d�galit� hommes-femmes ;
  • rehaussement des objectifs du Groupe en mati�re de RSE, notamment en mati�re de climat ;
  • pr�sentation du nouveau Code de conduite du Groupe ;
  • relance du programme Act for Food ;
  • mise en Suvre de la directive CSRD ;
  • suivi de lIndice RSE et Transition Alimentaire.

Assembl�e G�n�rale du 24 mai 2024

  • convocation, ordre du jour, texte des r�solutions et rapport du Conseil dadministration � lAssembl�e ;
  • d�finition de la politique de distribution de dividendes ;
  • examen annuel des conventions r�glement�es poursuivies au cours de lexercice ;
  • a soumis � lapprobation de lAssembl�e les informations relatives � la r�mun�ration des mandataires sociaux mentionn�es � larticle L. 22-10-9 I du Code de commerce, les �l�ments de r�mun�ration dus ou attribu�s au titre de lexercice 2022 � Monsieur Alexandre Bompard, Pr�sident-Directeur G�n�ral, la politique de r�mun�ration 2024 du Pr�sident-Directeur G�n�ral et la politique de r�mun�ration 2024 des Administrateurs.

 

3.2.2.4�valuation du Conseil

Conform�ment � son R�glement int�rieur, le Conseil dadministration proc�de r�guli�rement � l�valuation de son fonctionnement et de lexercice de ses missions. � ce titre, il examine les modalit�s de son fonctionnement, la qualit� de linformation mise � disposition, celle de la pr�paration de ses d�cisions et de ses d�bats, ainsi que la contribution effective de chacun aux travaux du Conseil dadministration et de ses comit�s sp�cialis�s.

� cette fin, une fois par an, le Conseil dadministration doit consacrer un point de son ordre du jour � un d�bat sur son fonctionnement.

Au titre de lexercice 2024, le Conseil dadministration a proc�d� � lauto�valuation annuelle de son fonctionnement. � cette fin, un questionnaire a �t� pr�par� et envoy� � chaque Administrateur. Une synth�se des r�sultats de cette auto�valuation a �t� pr�par�e par le Pr�sident du Comit� de Gouvernance et lAdministrateur r�f�rent qui a �t� pr�sent�e au Conseil dadministration du 13 mars 2025.

Il ressort de l�valuation que les Administrateurs sont tr�s satisfaits du fonctionnement densemble du Conseil dadministration et de ses Comit�s, ainsi que de leur association � la strat�gie du Groupe. Les principales observations des membres du Conseil dadministration portent sur la bonne ex�cution, par l�quipe dirigeante, des orientations strat�giques de la Soci�t�, la compl�mentarit� des comp�tences des membres du Conseil dadministration, la qualit� des �changes et du dialogue en son sein, ainsi que lefficacit� des s�ances du Conseil dadministration (libert� de parole, transparence, pertinence des sujets pr�sent�s). Les observations des membres du Conseil dadministration ont �t� prises en consid�ration et se sont poursuivies en 2024, notamment concernant lorganisation de sessions strat�giques et de r�unions ad hoc avec des dirigeants op�rationnels du Groupe, en particulier dans le cadre du suivi du plan strat�gique � Carrefour 2026 ï¿½, avec lorganisation dun s�minaire strat�gique au Br�sil en 2023 et en Espagne en 2024 et la conduite d�changes au sein du Conseil dadministration, men�s par lAdministrateur r�f�rent ind�pendant, hors la pr�sence du mandataire social ex�cutif.

3.2.2.5Fr�quence et participation aux r�unions du Conseil dadministration et de ses comit�s sp�cialis�s en 2024

Le Conseil dadministration et ses comit�s sp�cialis�s se sont r�unis � vingt-deux reprises au cours de lexercice 2024 avec un taux dassiduit� moyen de 100 %.

Le Conseil dadministration sest r�uni � sept reprises au cours de lexercice 2024 avec un taux dassiduit� moyen de 100 %.

 

22 r�unions

100 %

taux dassiduit� moyen

 

 

 

15 membres

7 r�unions

100 %

taux dassiduit�

 

 

 

 

Administrateur

Conseil
 dadministration

Comit� daudit

Comit� des
 r�mun�rations

Comit� de
 gouvernance

Comit�
 RSE

Comit�
 strat�gique

Alexandre Bompard

Pr�sident-Directeur G�n�ral

100 %

-

-

-

-

100 %

St�phane Isra�l

Administrateur r�f�rent

100 %

100 %

100 %

-

-

100 %

Philippe Houz�

Vice-Pr�sident

100 %

100 %

-

100 %

-

100 %

Cl�udia Almeida e Silva

100 %

100 %

-

-

100 %

-

Marguerite B�rard

100 %

100 %

-

-

-

-

Flavia Buarque de Almeida

100 %

-

-

100 %

-

-

St�phane Courbit

100 %

-

100 %

-

-

100 %

Aurore Domont

100 %

-

-

100 %

100 %

-

Charles Edelstenne

100 %

-

100 %

100 %

-

-

Fr�d�ric Barrault

-

-

-

-

-

-

Mathilde Lemoine

100 %

-

-

-

-

-

Patricia Moulin Lemoine

100 %

-

-

-

100 %

-

Arthur Sadoun

100 %

-

-

100 %

-

-

Sylvie Dubois

100 %

-

-

-

100 %

-

Marie-Laure Sauty de Chalon

100 %

100 %

-

-

-

-

 

3.2.3Comit�s sp�cialis�s du Conseil dadministration

Le Conseil dadministration a d�cid� de la cr�ation de comit�s sp�cialis�s charg�s d�tudier les questions que lui-m�me ou son Pr�sident soumet pour avis � leur examen.

Afin de prendre en compte la nature et les sp�cificit�s des activit�s de la Soci�t�, les comit�s sp�cialis�s du Conseil dadministration suivants ont �t� cr��s :

Ces comit�s sp�cialis�s sont compos�s dAdministrateurs nomm�s par le Conseil dadministration pour la dur�e de leur mandat.

Ces comit�s sp�cialis�s rendent compte r�guli�rement au Conseil dadministration de leurs travaux et lui soumettent leurs observations, avis, propositions ou recommandations. � cet effet, le Pr�sident de chaque comit� sp�cialis�, ou, en cas demp�chement, un autre membre de ce m�me comit� sp�cialis�, pr�sente oralement une synth�se de ses travaux � la plus prochaine s�ance du Conseil dadministration.

Les attributions de ces comit�s sp�cialis�s ne peuvent avoir pour objet de leur d�l�guer les pouvoirs qui sont attribu�s au Conseil dadministration par la loi ou les Statuts. Les comit�s sp�cialis�s ont un pouvoir consultatif et exercent leur activit� sous la responsabilit� du Conseil dadministration qui a le seul pouvoir l�gal de d�cision et demeure collectivement responsable de laccomplissement de ses missions.

Le Pr�sident du Conseil dadministration sassure que le nombre, les missions, la composition et le fonctionnement des comit�s sp�cialis�s soient en permanence adapt�s aux besoins du Conseil dadministration et aux meilleures pratiques de gouvernement dentreprise.

La Pr�sidence de chaque comit� sp�cialis� est assur�e par un de ses membres, Administrateur ind�pendant, � lexception de la Pr�sidence du Comit� strat�gique.

Le secr�tariat de chaque comit� sp�cialis� est assur� par une personne choisie par son Pr�sident.

Ces comit�s sp�cialis�s se r�unissent, en tant que de besoin, sur convocation de leur Pr�sident ou � la demande de la moiti� de leurs membres. Ils peuvent recourir � des experts ext�rieurs en tant que de besoin.

Le Pr�sident dun comit� sp�cialis� peut demander au Pr�sident du Conseil dadministration laudition de tout cadre dirigeant du Groupe sur des questions relevant de la comp�tence du comit� sp�cialis� telle que d�finie par le R�glement int�rieur du Conseil dadministration.

 

Le tableau pr�sent� ci-dessous synth�tise les �volutions de la composition des comit�s sp�cialis�s du Conseil dadministration en 2024 :

 

D�parts

Nominations

Comit� daudit

 

Marguerite B�rard

Comit� des r�mun�rations

 

Fr�d�ric Barrault

Comit� de gouvernance

 

 

Comit� RSE

 

Sylvie Dubois

Comit� strat�gique

Abilio Diniz

Flavia Buarque de Almeida

 

3.2.3.1Le Comit� daudit

Le Comit� daudit se r�unit au moins 4 fois par an.

Composition

Au 31 d�cembre 2024, le Comit� daudit �tait compos� de 80 % de membres r�pondant � la qualification dAdministrateur ind�pendant au sens du Code AFEP-MEDEF (lequel recommande les 2/3 au moins de membres ind�pendants). Par ailleurs, la Pr�sidence de ce Comit� est assur�e par un Administrateur ind�pendant.

5 membres

6 r�unions

100 %

taux dassiduit�

Au 31 d�cembre 2024, la composition du Comit� daudit est la suivante :

Pr�sident : St�phane Isra�l (1) ;

Membres : Cl�udia Almeida e Silva (1), Philippe Houz�, Marie-Laure Sauty de Chalon (1) et Marguerite B�rard (1).

  • Administrateur ind�pendant.

 

Conform�ment � larticle L. 823-19 du Code de commerce et au Code AFEP-MEDEF, les membres du Comit� daudit doivent pr�senter des comp�tences en mati�re financi�re et comptable. Le Pr�sident du Comit� daudit, Monsieur St�phane Isra�l, Administrateur ind�pendant, dispose, outre son exp�rience � la Cour des comptes, dune exp�rience professionnelle de la direction et ladministration de groupes � dimension internationale de nature � caract�riser son expertise particuli�re en mati�re financi�re, d�crite dans sa biographie en section 3.2.1.3 du pr�sent Document dEnregistrement Universel. Les autres membres du Comit� daudit pr�sentent �galement de telles comp�tences au regard de leur exp�rience, de leur parcours professionnel et de leur formation d�crite en section 3.2.1.3 du pr�sent Document dEnregistrement Universel.

A compter du 19 f�vrier 2025, la composition du Comit� daudit est la suivante : Madame Marie-Laure Sauty de Chalon (Pr�sidente et Administratrice r�f�rente ind�pendante), Madame Cl�udia Almeida e Silva (Administratrice ind�pendante), Monsieur Philippe Houz� et Madame Marguerite B�rard (Administratrice ind�pendante). 

Attributions

Le Comit� daudit assure le suivi des questions relatives � l�laboration et au contr�le des informations comptables et financi�res. Il est notamment charg� des missions suivantes :

Les Commissaires aux comptes doivent pr�senter au Comit� daudit :

leur programme g�n�ral de travail et les sondages auxquels ils ont proc�d�,

les modifications qui leur paraissent devoir �tre apport�es aux comptes ou documents comptables et leurs observations sur les m�thodes d�valuation utilis�es,

les irr�gularit�s et inexactitudes quils ont d�couvertes,

les conclusions auxquelles conduisent les observations et rectifications sur les r�sultats de la p�riode compar�s � ceux de la p�riode pr�c�dente,

au plus tard � la date de pr�sentation du rapport daudit, un rapport daudit compl�mentaire �tabli conform�ment � la r�glementation et qui expose les r�sultats du contr�le l�gal des comptes,

il entend les Commissaires aux comptes notamment lors des r�unions traitant de lexamen du processus d�laboration de linformation financi�re et de lexamen des comptes, afin de rendre compte de lex�cution de leur mission et des conclusions de leurs travaux. Ainsi, le Comit� daudit sera inform� des principales zones de risques ou dincertitudes sur les comptes identifi�es par les Commissaires aux comptes, de leur approche daudit et des difficult�s �ventuellement rencontr�es dans leur mission,

les Commissaires aux comptes portent aussi � la connaissance du Comit� daudit les faiblesses significatives du contr�le interne identifi�es durant leurs travaux pour ce qui concerne les proc�dures relatives � l�laboration et au traitement de linformation comptable et financi�re.

Principales activit�s en 2024

Les sujets principaux suivants ont �t� examin�s au cours des s�ances du Comit� daudit :

  • quant � lexamen des comptes :
    • revue des projets de comptes sociaux et consolid�s de lexercice clos au 31 d�cembre 2023 ainsi que des rapports y aff�rents,
    • revue des comptes consolid�s semestriels ainsi que du rapport y aff�rent,
    • revue des litiges et des risques dans le cadre de lanalyse des provisions,
    • r�sultats des tests dimpairment des goodwills,
    • activit� et r�sultats du Groupe en 2023,
    • proposition de dividende 2023,
    • proc�dures de hard-close,
    • examen des sections du rapport de gestion relatives aux proc�dures de contr�le interne et de gestion des risques et au traitement de linformation comptable et financi�re au titre de lexercice clos le 31 d�cembre 2023.
  • quant au contr�le interne :
    • suivi des missions de lAudit interne Groupe,
    • politique de financement Groupe 2024-2025 et notation du Groupe,
    • revue de la cartographie des risques (en ce compris les risques sociaux et environnementaux),
    • revue des risques cyber-s�curit�.
  • quant � la conformit� avec la r�glementation :
    • suivi des programmes de conformit�,
    • supervision, conjointement avec le Comit� RSE, du processus de reporting des donn�es quantitatives du rapport de durabilit�, en application de la nouvelle directive CSRD,
    • suivi du projet de loi de finances 2025 en France.
  • quant aux relations avec les Commissaires aux comptes :
    • suivi de lapproche daudit des Commissaires aux comptes,
    • revue des services non interdits autres que la certification des comptes tels quencadr�s par la r�glementation.

3.2.3.2Le Comit� des r�mun�rations

Le Comit� des r�mun�rations se r�unit autant de fois que n�cessaire.

Composition

Le Comit� des r�mun�rations comprend une majorit� de membres r�pondant � la qualification dAdministrateur ind�pendant, conform�ment aux dispositions du Code AFEP-MEDEF.

4 membres

2 r�unions

100 %

taux dassiduit�

Au 31 d�cembre 2024, la composition du Comit� des r�mun�rations �tait la suivante :

Pr�sident : St�phane Courbit (1) ;

Membres : Charles Edelstenne (1), St�phane Isra�l (1) et Fr�d�ric Barrault (2).

  • Administrateur ind�pendant.
  • Administrateur repr�sentant les salari�s.

 

A compter du 6 janvier 2025, la composition du Comit� des r�mun�rations est la suivante : Monsieur St�phane Courbit (Pr�sident et Administrateur ind�pendant), Monsieur Charles Edelstenne (Administrateur ind�pendant) et Fr�d�ric Barrault (Administrateur repr�sentant les salari�s).

Attributions

Le Comit� des r�mun�rations est charg� de formuler des propositions quant aux diff�rents �l�ments de r�mun�ration des Administrateurs (notamment sur lenveloppe et les modalit�s de r�partition de la r�mun�ration des Administrateurs) et des dirigeants mandataires sociaux ex�cutifs.

Il est charg� d�tudier toutes questions relatives au statut personnel des dirigeants mandataires sociaux ex�cutifs, notamment les r�mun�rations, les r�gimes de retraite et de pr�voyance, les avantages en nature ainsi que les dispositions de cessation de leur mandat.

Il a notamment pour mission de formuler des propositions sur les d�cisions doctroi doptions de souscription et/ou dachat dactions de la Soci�t� au b�n�fice des dirigeants mandataires sociaux ex�cutifs et de tout ou partie du personnel salari� de la Soci�t� et de ses filiales en application des autorisations conf�r�es par lAssembl�e G�n�rale des actionnaires.

Il examine les conditions dans lesquelles seront consenties les options et propose la liste des b�n�ficiaires des options et le nombre doptions allou�es � chacun deux. Il formule toute proposition sur la d�termination des caract�ristiques des options et notamment sur le prix de souscription et/ou dachat des actions, sur leur dur�e, sur les conditions auxquelles leur lev�e pourrait �tre subordonn�e et sur les modalit�s de leur exercice.

Il a �galement pour mission de formuler des propositions en mati�re dattribution gratuite dactions existantes ou � �mettre en application des autorisations conf�r�es par lAssembl�e G�n�rale des actionnaires. Il propose le nom des b�n�ficiaires des attributions dactions, les conditions tenant notamment � la dur�e des p�riodes dacquisition et de conservation ainsi que les crit�res dattribution des actions.

Il est inform� de la politique des r�mun�rations des principaux dirigeants non-mandataires sociaux.

 

Principales activit�s en 2024

Les sujets principaux suivants ont �t� examin�s au cours des s�ances du Comit� des r�mun�rations :

  • r�mun�ration des dirigeants mandataires sociaux ex�cutifs :
    • d�finition de la politique de r�mun�ration 2024 de Monsieur Alexandre Bompard,
    • fixation de la r�mun�ration variable 2023 de Monsieur Alexandre Bompard ; fixation de la r�mun�ration long terme de Monsieur Alexandre Bompard,
    • d�termination du montant du r�gime de retraite � prestations d�finies pour lexercice 2023,
    • d�finition de la politique de r�mun�ration des Administrateurs pour 2024,
    • attributions gratuites dactions pour les managers cl�s.
  • plan dactionnariat salari�
  • Assembl�e G�n�rale du 24 mai 2024 :
    • revue de la politique de r�mun�ration de Monsieur Alexandre Bompard,
    • revue de la pr�sentation des �l�ments de r�mun�ration de Monsieur Alexandre Bompard figurant dans le Document dEnregistrement Universel 2023 et des �l�ments devant �tre soumis au vote consultatif et � lapprobation de lAssembl�e, conform�ment aux recommandations du Code AFEP-MEDEF et du Code de commerce (Say on Pay).

 

3.2.3.3Le Comit� de gouvernance

Le Comit� de gouvernance se r�unit autant de fois que n�cessaire.

Composition

Au 31 d�cembre 2024, le Comit� de gouvernance comprenait une majorit� de membres r�pondant � la qualification dAdministrateur ind�pendant et ne comprend aucun dirigeant mandataire social ex�cutif, conform�ment aux dispositions du Code AFEP-MEDEF.

5 membres

1 r�union

100 %

taux dassiduit�

Au 31 d�cembre 2024, la composition du Comit� de gouvernance �tait la suivante :

Pr�sident : Charles Edelstenne (1) ;

Membres : Flavia Buarque de Almeida, Philippe Houz�, Aurore Domont (1) et Arthur Sadoun(1).

  • Administrateur ind�pendant.

 

A compter du 13 mars 2025, la composition du Comit� de gouvernance est la suivante : Madame Aurore Domont (Pr�sidente et Administratrice ind�pendante), Madame Flavia Buarque de Almeida, Monsieur Philippe Houz� et Monsieur Arthur Sadoun (Administrateur ind�pendant).

Attributions

Le Comit� de gouvernance examine et formule un avis sur toute candidature � la nomination � un poste dAdministrateur ou � une fonction de dirigeant mandataire social. Il doit faire des propositions au Conseil dadministration apr�s avoir examin� de fa�on circonstanci�e tous les �l�ments � prendre en compte dans sa d�lib�ration, notamment au vu de la composition et de l�volution de lactionnariat de la Soci�t� pour parvenir � une composition �quilibr�e du Conseil dadministration. Il appr�cie lopportunit� des renouvellements de mandats.

Il organise la proc�dure de s�lection des futurs Administrateurs.

La qualification dAdministrateur ind�pendant est d�battue par le Comit� de gouvernance et revue chaque ann�e par le Conseil dadministration avant publication du rapport annuel.

Il est charg� d�valuer lind�pendance des Administrateurs et en rend compte au Conseil dadministration. Le Comit� de gouvernance examine, le cas �ch�ant, les situations r�sultant dabsences r�p�t�es dun Administrateur.

Il propose au Conseil dadministration, la nomination des membres des comit�s sp�cialis�s lors de leur renouvellement.

Il a �galement pour mission dassister le Conseil dadministration dans ladaptation du gouvernement dentreprise de la Soci�t� et dans l�valuation de sa composition et de son fonctionnement.

Il examine les solutions permettant dorganiser la continuit� de la bonne gouvernance de la Soci�t� et les plans de succession des dirigeants mandataires sociaux et de l�quipe de direction.

Il examine la politique de diversit� des instances dirigeantes de la Soci�t� notamment en mati�re de repr�sentation �quilibr�e des femmes et des hommes.

Il examine, le cas �ch�ant, toute question relative � l�thique des Administrateurs et, sur demande de lAdministrateur r�f�rent, toute �ventuelle situation de conflit dint�r�ts susceptible de concerner les Administrateurs.

Il examine le projet de rapport du Pr�sident sur le gouvernement dentreprise et tout autre document requis par la loi et les r�glements.

 

Principales activit�s en 2024

Les sujets principaux suivants ont �t� examin�s au cours des s�ances du Comit� de gouvernance :

  • gouvernance :
    • �volution de la composition des comit�s sp�cialis�s du Conseil dadministration. � ce titre, il a propos� de modifier la composition des comit�s du Conseil dadministration afin notamment den am�liorer les taux dind�pendance,
    • revue des plans de succession des dirigeants.
    • pilotage, avec lAdministrateur r�f�rent, de l�valuation annuelle du Conseil dadministration.
  • Assembl�e G�n�rale du 24 mai 2024 :
    • examen annuel de la qualification dAdministrateur ind�pendant,
    • examen du rapport sur le gouvernement dentreprise,
    • �volution de la composition du Conseil dadministration : renouvellements, ratification de cooptation et nomination des mandats en vue de lAssembl�e.
  • Comit�s sp�cialis�s du Conseil dadministration :
    • revue de la composition des comit�s sp�cialis�s du Conseil dadministration.

3.2.3.4Le Comit� RSE

Le Comit� RSE se r�unit autant de fois que n�cessaire.

Composition

Au 31 d�cembre 2024, le Comit� RSE comprend une majorit� de membres r�pondant � la qualification dAdministrateur ind�pendant au sens du Code AFEP-MEDEF.

4 membres

4 r�unions

100 %

taux dassiduit�

Au 31 d�cembre 2024, la composition du Comit� RSE �tait la suivante :

Pr�sidente : Aurore Domont (1) ;

Membres : Cl�udia Almeida e Silva (1), Patricia Moulin Lemoine et Sylvie Dubois (2).

  • Administrateur ind�pendant.
  • Administrateur repr�sentant les salari�s.

 

A compter du 13 mars 2025, la composition du Comit� RSE est la suivante : Cl�udia Almeida e Silva (Pr�sidente et Administratrice ind�pendante), Madame Aurore Domont (Administratrice ind�pendante), Madame Patricia Moulin Lemoine et Madame Sylvie Dubois (Administratrice repr�sentant les salari�s).

Attributions

Le Comit� RSE proc�de � :

 

Principales activit�s en 2024

Les sujets principaux suivants ont �t� examin�s au cours des s�ances du Comit� RSE :

  • revue de la d�claration de performance extra-financi�re et du rapport RSE inclus dans le Document dEnregistrement Universel 2023 ;
  • r�flexion sur les plans dactions et actions prioritaires du Groupe en mati�re de transition alimentaire et RSE ;
  • rehaussement des objectifs du Groupe en mati�re de RSE et adoption du nouvel Indice RSE et Transition Alimentaire Carrefour ;
  • revue des r�sultats de lIndice RSE pour 2023 ;
  • r�flexions sur les �volutions r�glementaires notamment de la directive CSRD et du r�glement relatif � la d�forestation import�e ;
  • approfondissement de l�tude des leviers de r�duction des �missions CO2 du Groupe ;
  • pr�sentation du nouveau Code de conduite du Groupe ;
  • supervision, conjointement avec le Comit� daudit, du processus de reporting des donn�es quantitatives du rapport de durabilit�, en application de la nouvelle directive CSRD ;
  • relance du programme Act for Food ;
  • politique Diversit� et Inclusion du Groupe.

3.2.3.5Le Comit� strat�gique

Le Comit� strat�gique se r�unit autant de fois que n�cessaire.

Composition

5 membres

2 r�unions

100 %

taux dassiduit�

Au 31 d�cembre 2024, la composition du Comit� strat�gique �tait la suivante :

Pr�sidente : Alexandre Bompard ;

Membres : Philippe Houz�, St�phane Courbit (1), St�phane Isra�l (1) et Flavia Buarque de Almeida.

  • Administrateur ind�pendant.

 

A compter du 6 janvier 2025, la composition du Comit� strat�gique est la suivante : Monsieur Alexandre Bompard (Pr�sident), Madame Flavia Buarque de Almeida, Monsieur Philippe Houz� et Monsieur St�phane Courbit (Administrateur ind�pendant).

Attributions

Le Comit� strat�gique pr�pare les travaux du Conseil dadministration sur les orientations strat�giques du Groupe et les sujets dint�r�t majeurs, en particulier :

 

Principales activit�s en 2024

Les membres du Comit� strat�gique ont notamment �t� sollicit�s pour suivre la strat�gie de d�veloppement du Groupe, notamment au Br�sil et en Espagne.

3.3Comit� Ex�cutif Groupe(3)

3.3.1Composition du Comit� Ex�cutif Groupe

Le Comit� Ex�cutif Groupe est compos� de managers issus du Groupe et de personnalit�s venant dautres horizons et apportant des expertises compl�mentaires.

Pr�sid� par le Pr�sident-Directeur G�n�ral, le Comit� Ex�cutif Groupe est compos� de quatorze membres :

 

Principale fonction au sein du Groupe

Alexandre Bompard

Pr�sident-Directeur G�n�ral

Alexandre de Palmas

Directeur Ex�cutif France

Herv� Daudin

Directeur Ex�cutif Marchandises

Caroline Dassi�

Directrice Ex�cutive Marketing et Clients

Emmanuel Grenier

Directeur Ex�cutif E-Commerce, Data et Transformation Digitale

Charles Hufnagel

Directeur Ex�cutif Communication pour le Groupe et la France

Carine Kraus

Directrice Ex�cutive de lEngagement

Matthieu Malige

Directeur Ex�cutif Finances et Gestion

St�phane Maquaire

Directeur Ex�cutif Am�rique latine (Br�sil et Argentine)

J�r�me Nanty

Directeur Ex�cutif Ressources Humaines et Patrimoine pour le Groupe et la France

�lodie Perthuisot

Directrice Ex�cutive Carrefour Espagne

Christophe Rabatel

Directeur Ex�cutif Italie

Alice Rault

Directrice Ex�cutive Strat�gie et Transformation

Laurent Vall�e

Secr�taire G�n�ral et Directeur Ex�cutif Europe du Nord

3.3.2�quilibre de la composition du Comit� Ex�cutif Groupe

Le Conseil dadministration veille, conform�ment � larticle L. 22-10-10 4� du Code de commerce, au suivi de la politique du Groupe, qui Suvre depuis de nombreuses ann�es en faveur dune repr�sentation �quilibr�e entre les femmes et les hommes au sein du Comit� Ex�cutif Groupe, ainsi que dans les 10 % de postes � plus fortes responsabilit�s.

Le Comit� Ex�cutif Groupe, constitu� autour de Monsieur Alexandre Bompard, Pr�sident-Directeur G�n�ral, afin de renforcer le pilotage du Groupe et dassurer un suivi �troit du plan de transformation du Groupe est compos� de managers issus du Groupe et de personnalit�s venant dhorizons vari�s et apportant des expertises compl�mentaires.

Ce comit� comprenait, lors de sa constitution, 14 membres dont 1 femme (soit un pourcentage de 7 %). � la date du pr�sent Document dEnregistrement Universel, il est compos� de 14 membres dont 4 femmes (soit un pourcentage de 29 %). Ces �volutions sinscrivent plus largement dans la politique favorisant lacc�s des femmes aux postes � responsabilit�s. Alors que les effectifs tendent vers la parit� au niveau du groupe, une l�g�re baisse de la part des femmes chez Carrefour dans lensemble en 2024 a �t� observ�. De plus, on constate une l�g�re baisse de la part des femmes au sein du Comit� Ex�cutif Groupe. Au sein de la population des directeurs seniors, une nouvelle cat�gorie de postes a �t� cr��e en 2021, les directeurs ex�cutifs (qui composent le top 200 du groupe). Parmi ces postes, le pourcentage occup� par des femmes est pass� de 22,3 % � 28 % depuis la fin de lann�e 2020. Cet indicateur fait lobjet dun engagement de lIndice RSE et de transition alimentaire de Carrefour, lobjectif �tant datteindre un taux de f�minisation du top de 200 de 35 % dici 2025. Ces r�sultats sexpliquent notamment par la politique du Groupe qui Suvre depuis de nombreuses ann�es en faveur de l�galit� professionnelle entre les femmes et les hommes (d�tails en section 2.1.3.1.3 du pr�sent Document dEnregistrement Universel), notamment en mati�re de mixit� dans les postes dirigeants. Pour renforcer la pr�sence des femmes � ces postes, Carrefour d�veloppe notamment depuis 2011 un programme international nomm� Women Leaders et a sign� en 2013 les Women Empowerment Principles dONU Femmes. Par ailleurs des programmes de d�veloppement, de coaching individuel et de mentorat pour les femmes existent au sein du groupe � cet effet. Des partenariats d�di�s � l�galit� professionnelle entre les hommes et les femmes ont �galement �t� mis en place, pour promouvoir la parit� au sein de Carrefour et permettre aux femmes de d�velopper leurs connaissances et leurs r�seaux.

3.3.3Biographies des membres du Comit� Ex�cutif Groupe

Alexandre Bompard

 

 

CFR2024_URD_COMEX_Alexandre_Bompard_p01_HD.jpg

/

Les �l�ments sur le parcours et lexp�rience professionnelle de Monsieur Alexandre Bompard sont d�crits en section 3.2.1.3 du pr�sent Document dEnregistrement Universel.

 

 

Alexandre de Palmas

 

 

CFR2024_URD_COMEX_AdPalmas_p01_HD.jpg

/

Alexandre de Palmas est dipl�m� de lIEP de Paris et ancien �l�ve de lENA.

Apr�s une premi�re exp�rience dimmobilier commercial au sein du groupe Casino, il exerce des fonctions de Direction G�n�rale chez Clear Channel, Gallimard-Flammarion puis Elior. Il entre au groupe Carrefour en ao�t 2018 comme Directeur Ex�cutif Proximit� et cash & carry France. Il est nomm� parall�lement Pr�sident-Directeur G�n�ral de Carmila en juillet 2019.

En juillet 2020, il est nomm� Directeur Ex�cutif de Carrefour Espagne. En septembre 2023, il est nomm� Directeur Ex�cutif France.

 

Herv� Daudin

 

 

CFR2024_URD_COMEX_H_Daudin_p01_HD.jpg

/

Ancien �l�ve de l�cole Normale Sup�rieure et ing�nieur du Corps des Ponts et Chauss�es, Herv� Daudin a d�but� sa carri�re au Minist�re de l�conomie et des Finances, avant de rejoindre le groupe Casino en 2002.

Il a dabord �t� directeur de la Strat�gie et du Plan, avant de prendre des responsabilit�s dans les fonctions amont (logistique, supply, IT). Il �tait depuis 2009 directeur Marchandises, pr�sident dAMC (la centrale dachat du groupe Casino) et membre du Comit� Ex�cutif.

Herv� Daudin a �t� nomm� Directeur Ex�cutif Marchandises Groupe le 4 novembre 2024.

 

Caroline Dassi�

 

 

CFR2024_URD_COMEX_C_Dassie_p01_HD.jpg

/

Caroline Dassi� a d�but� sa carri�re en 1994 au sein du groupe Danone, dabord chez Lu, puis chez Bl�dina, o� elle a occup� diff�rentes fonctions commerciales et marketing.

En 2004, elle rejoint Danone Eaux France dont elle deviendra Directrice Commerciale et E-Commerce en 2014.

En 2015, elle est nomm�e Directrice G�n�rale Alimentaire Internationale chez Intermarch�.

Caroline Dassi� int�gre Carrefour France en 2018 en tant que Directrice Ex�cutive Supermarch�s puis Directrice Ex�cutive Marketing et Clients du groupe Carrefour � partir du 1er septembre 2021.

Emmanuel Grenier

 

 

CFR2024_URD_COMEX_Emmanuel_Grenier_p01_HD.jpg

/

Emmanuel Grenier a effectu� toute sa carri�re au sein du Groupe Casino, occupant dabord des fonctions en Supply Chain & IT en Pologne puis en France, avant de diriger Cdiscount de 2008 � d�but 2023.

Il devient Directeur E-commerce, Data et Transformation Digitale du groupe Carrefour � partir du 1er f�vrier 2024.

 

Charles Hufnagel

 

 

CFR2024_URD_COMEX_C_Hufnagel_p01_HD.jpg

/

Charles Hufnagel est dipl�m� de lInstitut d�tudes politiques de Paris.

Il d�bute sa carri�re au service de presse dEDF en 1998. Il rejoint le groupe Areva lors de sa cr�ation en 2001. Il y assume les fonctions de chef du service de presse puis de directeur-adjoint de la communication. De 2007 � 2010, il est directeur dAreva Abu Dhabi puis dAreva South-Korea.

De 2010 � 2012, il est conseiller en communication dAlain Jupp�, ministre de la D�fense puis ministre des Affaires �trang�res.

De 2012 � 2015, il est directeur de la communication dAreva. En 2016, il est nomm� directeur de la communication de la Compagnie de Saint-Gobain.

De 2017 � 2020, il est conseiller pour la communication du Premier ministre, �douard Philippe.

Charles Hufnagel a rejoint le groupe Carrefour le 1er septembre 2020, et occupe la fonction de Directeur Ex�cutif Communication pour le Groupe et la France.

 

Carine Kraus

 

 

CFR2024_URD_COMEX_C_KRAUS_p01_HD.jpg

/

Dipl�m�e de lEssec et de Sciences-Po Paris, ancienne �l�ve de lENA, Carine Kraus a d�but� sa carri�re au minist�re de l�conomie et des Finances avant de rejoindre Veolia en 2012, o� elle a notamment �t� Directrice G�n�rale de Veolia �nergie France. Depuis 2020, elle �tait en charge du d�veloppement durable. En janvier 2022, elle est nomm�e Directrice Ex�cutive de lEngagement du groupe Carrefour.

 

Matthieu Malige

 

 

CFR2024_URD_COMEX_M_Malige_p01_HD.jpg

/

Matthieu Malige est dipl�m� dHEC et de l�cole des Travaux Publics et titulaire dun Master of Science (UCLA).

Il a commenc� sa carri�re chez Lazard Fr�res.

De 2003 � 2011, il a occup� diff�rentes responsabilit�s au sein du groupe Carrefour : Directeur de la Strat�gie et du D�veloppement, Directeur Financier de Carrefour Belgique et Directeur Financier de Carrefour France. Il rejoint en 2011 le groupe Fnac en qualit� de Directeur Financier et devient, le 20 juillet 2016, suite � lacquisition de Darty, Directeur Financier groupe de Fnac Darty.

Depuis le 16 octobre 2017, Matthieu Malige occupe la fonction de Directeur Ex�cutif Finances Gestion.

St�phane Maquaire

 

 

CFR2024_URD_COMEX_Maquaire_p01_HD.jpg

/

St�phane Maquaire est dipl�m� des Ponts et Chauss�es. Il a d�but� sa carri�re en 1997 chez Arthur Andersen. En 2004, il rejoint Unibail-Rodamco comme Directeur G�n�ral Administratif et Financier dExposium puis Directeur des Op�rations des centres commerciaux France. En 2008, il rejoint le groupe Monoprix en tant que Directeur Financier et D�veloppement, et, en 2010, est nomm� Pr�sident-Directeur G�n�ral. Par la suite, St�phane a occup� les fonctions de PDG de Vivarte en France et de Manor en Suisse. Il a rejoint le groupe Carrefour en 2019, en tant que Directeur Ex�cutif Carrefour Argentine. Il devient, en septembre 2021, Directeur Ex�cutif de Carrefour Br�sil. Il est actuellement Directeur Ex�cutif Am�rique latine (Br�sil et Argentine).

 

J�r�me Nanty

 

 

CFR2024_URD_COMEX_J_Nanty_p01_HD.jpg

/

J�r�me Nanty est dipl�m� de lInstitut d�tudes politiques de Paris et titulaire dune ma�trise de droit public.

Il d�bute sa carri�re en 1986 � la Soci�t� G�n�rale, avant de rejoindre en 1989 la direction des march�s financiers du Cr�dit Lyonnais, dabord comme op�rateur sur la dette publique, puis comme responsable dun portefeuille d�metteurs obligataire. En 1998, il rejoint la Direction des ressources humaines comme responsable de la politique de lemploi, puis des relations du travail. De 2001 � 2004, il est directeur des relations sociales du groupe Cr�dit Lyonnais. Il occupe les m�mes fonctions en parall�le pour le groupe Cr�dit Agricole � partir de 2003. � ce titre, il pilote le volet social du rapprochement entre le Cr�dit Lyonnais et le Cr�dit Agricole. Il est nomm� directeur des ressources humaines de LCL en 2005, puis du groupe Caisse des D�p�ts en 2008. De 2013 � 2016, il a �t� Secr�taire G�n�ral du groupe Transdev. Depuis juillet 2016, il �tait Secr�taire G�n�ral et directeur des ressources humaines du groupe Air France KLM.

Le 2 octobre 2017, J�r�me Nanty rejoint le groupe Carrefour au poste de Directeur Ex�cutif Ressources Humaines pour le Groupe et la France. En juin 2019, il est nomm� Directeur Ex�cutif Ressources Humaines et Patrimoine pour le Groupe et la France.

 

�lodie Perthuisot

 

 

CFR2024_URD_COMEX_E_Pertrhuisot_p11_HD.jpg

/

�lodie Perthuisot a rejoint Carrefour en tant que directrice du marketing en 2018.

Elle a ensuite occup� le poste de directrice ex�cutive du e-commerce et du marketing avant d�tre nomm�e en 2020 directrice du e-commerce et de la logistique e-commerce pour la France.

En mars 2021, elle est nomm�e Directrice Ex�cutive E-Commerce, donn�es et transformation num�rique pour le groupe Carrefour.

En septembre 2023, elle est �galement nomm�e Directrice Ex�cutive de Carrefour Espagne.

 

Christophe Rabatel

 

 

CFR2024_URD_COMEX_Christophe_Rabatel_p11_HD.jpg

/

Christophe Rabatel est dipl�m� de lInstitut commercial de Nancy et titulaire dun MBA de Indiana University of Pennsylvania.

Christophe Rabatel a rejoint le groupe Carrefour en 2004. Il a exerc� des fonctions financi�res au niveau de la zone Europe, a �t� nomm� CFO et Administrateur de Carrefour en Turquie, puis Directeur Finance, Expansion & Organisation de Carrefour Market en France.

Il a ensuite pris des responsabilit�s op�rationnelles au sein de la Proximit� en France, en tant que Directeur r�gional, avant de devenir en mars 2015 Directeur Ex�cutif de Carrefour Proximit�.

Directeur Ex�cutif de Carrefour Pologne depuis juillet 2018, il est d�sormais Directeur Ex�cutif de Carrefour Italie.

Alice Rault

 

 

CFR2024_URD_COMEX_A_Rault_p11_HD.jpg

/

Alice Rault a �t� nomm�e au 1er mars 2022 Directrice Ex�cutive Strat�gie et Transformation. Dipl�m�e dHEC, Alice Rault a d�but� sa carri�re dans le conseil et linvestissement avant de rejoindre en 2014 le groupe Imerys, o� elle a notamment exerc� les fonctions de Directrice de la Strat�gie et du d�veloppement avant de prendre des responsabilit�s op�rationnelles. Depuis 2019, Alice Rault �tait Chief Transformation Officer du groupe Suez.

 

Laurent Vall�e

 

 

CFR2024_URD_COMEX_L_Vallee_p01_HD.jpg

/

Laurent Vall�e est dipl�m� de lESSEC, de lIEP et ancien �l�ve de lENA.

Il d�bute sa carri�re au Conseil d�tat o� il exerce notamment les fonctions de Commissaire du Gouvernement et de Conseiller Constitutionnel du Secr�taire G�n�ral du Gouvernement. De 2008 � 2010, il est avocat au sein du cabinet Clifford Chance avant d�tre nomm�, en avril 2010, Directeur des Affaires civiles et du Sceau au minist�re de la Justice. Secr�taire G�n�ral du groupe Canal+ entre 2013 et 2015, il �tait depuis mars 2015 Secr�taire G�n�ral du Conseil Constitutionnel.

Le 30 ao�t 2017, il rejoint la Direction G�n�rale du groupe Carrefour en tant que Secr�taire G�n�ral.

Il a aussi la responsabilit� de Carrefour Partenariats International.

Le 4 juillet 2022, il est nomm� Directeur Ex�cutif de la zone Europe du Nord.

 

3.4 R�mun�rations et avantages accord�s aux mandataires sociaux

3.4.1Processus de fixation et de mise en Suvre des politiques de r�mun�ration des mandataires sociaux

Les politiques de r�mun�ration des mandataires sociaux ont �t� modifi�es en vue d�tre mises en conformit� avec les dispositions de lordonnance n� 2019-1234 du 27 novembre 2019 et de son d�cret dapplication.

Politique de r�mun�ration applicable aux Administrateurs

La politique de r�mun�ration est d�termin�e par le Conseil dadministration apr�s consultation du Comit� des r�mun�rations.

Le Comit� des r�mun�rations comprend une majorit� de membres r�pondant � la qualification dAdministrateurs ind�pendants, conform�ment aux dispositions du Code AFEP-MEDEF. Il se r�unit autant de fois que n�cessaire.

Politique de r�mun�ration applicable au Pr�sident-Directeur G�n�ral

Le Conseil dadministration, apr�s consultation du Comit� des r�mun�rations, approuve les principes et les r�gles applicables � la fixation de la r�mun�ration du Pr�sident-Directeur G�n�ral, ainsi que les crit�res de d�termination, de r�partition et dattribution des �l�ments de r�mun�ration de toute nature.

Le Conseil dadministration examine p�riodiquement les crit�res et les conditions de performance auxquels sont soumis les �l�ments variables de r�mun�ration afin de sassurer que ceux-ci refl�tent lambition du Groupe. La r�alisation des conditions de performance est �valu�e annuellement par le Conseil apr�s avis du Comit� des r�mun�rations.

3.4.2R�mun�ration des Administrateurs

3.4.2.1Politique de r�mun�ration applicable aux Administrateurs, en raison de leur mandat, pr�vue par larticle L. 22-10-8 du Code de commerce

Le Conseil dadministration a d�cid�, lors de sa r�union du 11 avril 2018, de faire �voluer les modalit�s de r�partition de la r�mun�ration des Administrateurs concernant les r�unions du Conseil dadministration. Cette r�partition, inchang�e depuis, est la suivante :

La part variable de la r�mun�ration est proportionnelle au nombre de s�ances du Conseil dadministration et/ou du ou des comit�s sp�cialis�s auxquelles les membres participent (100 % de la part variable �tant attribu�e pour une pr�sence � la totalit� des s�ances).

Le montant annuel maximum de la r�mun�ration allou�e aux Administrateurs � raison de leur mandat pour la p�riode en cours et pour les p�riodes suivantes est de 1 280 000 euros.

Il peut �tre allou� par le Conseil dadministration des r�mun�rations exceptionnelles pour les missions ou mandats confi�s � ses membres. Ces r�mun�rations sont alors soumises aux dispositions des articles L. 225-38 � L. 225-42 du Code de commerce.

Depuis 2020, la r�mun�ration des Administrateurs est bas�e sur une ann�e civile, soit pour la p�riode courant du 1er janvier au 31 d�cembre. La r�mun�ration due au titre de lexercice 2023 a �t� pay�e en 2024 et la r�mun�ration due au titre de lexercice 2024 sera pay�e en 2025.

Il est pr�cis� que les deux Administrateurs repr�sentant les salari�s sont titulaires dun contrat de travail au sein du Groupe et per�oivent donc � ce titre une r�mun�ration qui na pas de lien avec lexercice de leur mandat. En cons�quence, cette r�mun�ration nest pas communiqu�e.

3.4.2.2R�mun�ration attribu�e ou vers�e aux Administrateurs

Au cours des exercices 2023 et 2024, les Administrateurs ont per�u les montants d�taill�s ci-apr�s :

(en euros)

Montants des r�mun�rations per�ues (1)

Exercice 2024

Exercice 2023

Montants attribu�s (2)

Montants vers�s (3)

Montants attribu�s (4)

Montants vers�s (5)

Alexandre Bompard

75 000

75 000

75 000

75 000

Philippe Houz�

115 000

115 000

115 000

115 000

St�phane Isra�l

145 000

135 000

135 000

135 000

Claudia Almeida e Silva

65 000

65 000

65 000

65 000

Eduardo Rossi (11)

32 143

N/A

N/A

N/A

Marguerite B�rard (12)

22 857

N/A

N/A

N/A

Flavia Buarque de Almeida

65 000

55 000

55 000

55 000

St�phane Courbit

75 000

64 444

64 444

62 500

Abilio Diniz

N/A

55 000

55 000

55 000

Aurore Domont

75 000

75 000

75 000

75 000

Sylvie Dubois (6)

55 000

10 000

10 000

N/A

Charles Edelstenne

75 000

72 222

72 222

75 000

Thierry Faraut (10)

N/A

60 992

60 992

65 000

Mathilde Lemoine

32 143

64 000

64 000

72 500

Patricia Moulin-Lemoine

55 000

55 000

55 000

52 500

Arthur Sadoun (7)

55 000

45 000

45 000

45 000

Martine Saint-Cricq (8)

N/A

46 709

46 709

55 000

Marie-Laure Sauty de Chalon

55 000

55 000

55 000

55 000

Fr�d�ric Barrault (9)

45 000

5 000

5 000

N/A

Total

1 042 143

1 053 367

1 053 367

1 057 500

  • Montants bruts avant pr�l�vement � la source pour les r�sidents �trangers et avant pr�l�vements sociaux et fiscaux pour les r�sidents fran�ais.
  • Montants dus sur la base de la pr�sence effective au titre de lexercice 2024, soit du 1er janvier au 31 d�cembre 2024.
  • Montants pay�s durant lexercice 2024 pour la p�riode du 1er janvier au 31 d�cembre 2023.
  • Montants dus sur la base de la pr�sence effective au titre de lexercice 2023, soit du 1er janvier au 31 d�cembre 2023.
  • Montants pay�s durant lexercice 2023 pour la p�riode du 1er janvier au 31 d�cembre 2022.
  • Administratrice depuis le 18 octobre 2023.
  • Administrateur depuis le 7 septembre 2021.
  • Administratrice jusquau 18 octobre 2023.
  • Administrateur depuis le 7 d�cembre 2023.
  • Administrateur jusquau 7 d�cembre 2023.
  • Administrateur depuis le 13 mars 2024.
  • Administratrice nomm�e � lAssembl�e G�n�rale du 24 mai 2024.

3.4.3R�mun�ration des dirigeants mandataires sociaux ex�cutifs

3.4.3.1Politique de r�mun�ration applicable aux dirigeants mandataires sociaux ex�cutifs, en raison de leur mandat, pr�vue par larticle L. 22-10-8 du Code de commerce

I/ Principes de d�termination de la r�mun�ration du Pr�sident-Directeur G�n�ral

Les principes et r�gles applicables � la d�termination de la r�mun�ration et des autres avantages du Pr�sident-Directeur G�n�ral sont approuv�s par le Conseil dadministration, sur proposition du Comit� des r�mun�rations, le Conseil dadministration se r�f�rant notamment aux recommandations du Code AFEP-MEDEF.

Les principes r�gissant la d�termination de la r�mun�ration du Pr�sident-Directeur G�n�ral et permettant le respect de lint�r�t social, le d�veloppement de la strat�gie commerciale et la p�rennit� de la Soci�t� sont :

L�quilibre et la mesure

Le Conseil dadministration veille � ce quaucun �l�ment de r�mun�ration ne soit disproportionn� en tenant compte de diff�rents facteurs, tant internes quexternes, tels que les pratiques de march�, l�volution du Groupe ou la performance du Pr�sident-Directeur G�n�ral. Il veille �galement � la pertinence de chaque �l�ment de r�mun�ration au regard de lint�r�t social de la Soci�t�.

La coh�rence et lexhaustivit�

La politique de r�mun�ration du Pr�sident-Directeur G�n�ral est d�termin�e de mani�re exhaustive et en tenant compte de la r�mun�ration des autres dirigeants et salari�s du Groupe.

La performance

La r�mun�ration du Pr�sident-Directeur G�n�ral est �troitement li�e aux performances op�rationnelles du Groupe afin de r�mun�rer la performance et les progr�s accomplis notamment au moyen dune r�mun�ration variable annuelle et dun plan de r�mun�ration � long terme.

La r�mun�ration variable du Pr�sident-Directeur G�n�ral est soumise � la r�alisation de conditions de performance, d�termin�es par le Conseil dadministration, sur recommandation du Comit� des r�mun�rations, qui prennent la forme dobjectifs quantifiables financiers et extra-financiers, et qualitatifs pr�cis, simples, mesurables et exigeants.

Le Conseil dadministration peut les r�examiner p�riodiquement et �tre amen� � en r�viser certains afin que ceux-ci refl�tent mieux lambition strat�gique du Groupe. Il sassure �galement de leur p�rennit�.

Par ailleurs, dans lobjectif dassocier �troitement le Pr�sident-Directeur G�n�ral au d�veloppement du Groupe dans la dur�e et de renforcer le lien avec les int�r�ts des actionnaires, une partie de la r�mun�ration peut �tre compos�e dactions de performance de la Soci�t�.

La r�alisation des conditions de performance est �valu�e annuellement par le Conseil dadministration apr�s avis du Comit� des r�mun�rations en tenant compte de la performance financi�re et non-financi�re annuelle du Groupe et de la performance individuelle du Pr�sident-Directeur G�n�ral sur la base des objectifs fix�s par le Conseil.

La comparabilit�

La r�mun�ration du Pr�sident-Directeur G�n�ral doit �tre comp�titive afin dattirer, de motiver et de retenir aux fonctions les plus �lev�es du Groupe.

II/ Crit�res de d�termination, de r�partition et dattribution des �l�ments de r�mun�ration du Pr�sident-Directeur G�n�ral

Monsieur Alexandre Bompard a �t� nomm� Pr�sident-Directeur G�n�ral le 18 juillet 2017. Son mandat a �t� renouvel� le 15 juin 2018, puis le 21 mai 2021 pour une dur�e de trois ans. LAssembl�e G�n�rale du 26 mai 2023, sur proposition du Conseil dadministration du 22 mars 2023, a d�cid� de renouveler par anticipation son mandat dAdministrateur, afin daligner celui-ci sur le plan strat�gique � Carrefour 2026 ï¿½. Il a �galement �t� renouvel� dans ses fonctions de Pr�sident-Directeur G�n�ral.

Ce mandat est r�vocable � tout moment par le Conseil dadministration, conform�ment aux dispositions l�gales applicables.

Un dialogue avait �t� engag� en amont de lAssembl�e G�n�rale 2024 avec les principaux actionnaires et les agences en conseil de vote � propos des �volutions possibles de la structure de r�mun�ration du Pr�sident Directeur-G�n�ral. Ce travail avait abouti � des modifications importantes mises en Suvre � compter de 2024 :

Sur la base de ces commentaires et avec la contribution de lAdministrateur r�f�rent qui a particip� activement au dialogue actionnarial, le Comit� des r�mun�rations et le Conseil dadministration ont travaill� pour proposer � lAssembl�e G�n�rale de 2024 une structure de r�mun�ration qui r�ponde aux principales pr�occupations des actionnaires.

Le Conseil dadministration du 13 mars 2025, sur proposition du Comit� des r�mun�rations, a fix� les �l�ments de la politique de r�mun�ration applicable au Pr�sident-Directeur G�n�ral au titre de lexercice 2025 (ces �l�ments sont d�taill�s � la section 3.4.3.2 du pr�sent Document dEnregistrement Universel), en int�grant de nouvelles �volutions destin�es � r�pondre encore mieux aux attentes exprim�es par les actionnaires et les agences en conseil de vote. Ces �volutions portent sur 1) le niveau de performance globale n�cessaire pour atteindre le plafond de la r�mun�ration variable annuelle, 2) le niveau de performance maximale de chaque crit�re de la r�mun�ration variable annuelle et 3) le plafond de la r�mun�ration variable de long terme.

Cette politique de r�mun�ration modifi�e a fait lobjet dun projet de r�solution soumis � lapprobation de lAssembl�e G�n�rale des actionnaires du 28 mai 2025.

R�mun�ration fixe et variable annuelle

La r�mun�ration comporte une part fixe et une part variable annuelle. Cette r�mun�ration est le reflet des responsabilit�s du Pr�sident-Directeur G�n�ral, de son exp�rience, de ses comp�tences et des pratiques de march�.

R�mun�ration fixe annuelle

Le Conseil dadministration a d�cid� de maintenir inchang�e la r�mun�ration fixe annuelle du Pr�sident-Directeur G�n�ral � 1 600 000 euros pour lexercice 2025. Depuis sa nomination, ce montant na �t� relev� quune seule fois de 6,66% � loccasion du renouvellement de son mandat en 2023.

R�mun�ration variable annuelle

Le montant de la r�mun�ration variable annuelle ne peut exc�der un maximum exprim� en pourcentage de la r�mun�ration fixe annuelle de r�f�rence (telle que vis�e ci-dessus).

Le montant de la r�mun�ration variable annuelle est subordonn� � la r�alisation de conditions de performance li�es � latteinte dobjectifs quantifiables, financiers et extra-financiers, et dobjectifs qualitatifs individuels. Les conditions de performance sont bas�es, pour 80 % du montant sur latteinte dobjectifs quantifiables financiers et extra-financiers et, pour 20 %, sur latteinte dobjectifs qualitatifs individuels d�finis par le Conseil dadministration, sur proposition du Comit� des r�mun�rations.

Ces crit�res permettent dappr�cier tant la performance individuelle du Pr�sident-Directeur G�n�ral que celle de la Soci�t�. La r�mun�ration variable du Pr�sident-Directeur G�n�ral est li�e aux r�sultats densemble de la Soci�t�.

Le montant de la r�mun�ration variable annuelle ne peut repr�senter plus de 200 % de la r�mun�ration fixe annuelle.

Pour lexercice 2025, le Conseil dadministration a maintenu le plafond de la r�mun�ration variable annuelle � 190 %, inchang� par rapport � lann�e pr�c�dente, et en de�� du maximum fix� par la politique de r�mun�ration.

Afin de limiter la possibilit� de compensation entre les diff�rents crit�res, le Conseil d'administration du 13 mars 2025 a d�cid� dabaisser de 200 � 190% le taux datteinte maximal pour chaque crit�re, et de relever de 140 � 145% le niveau de performance permettant de b�n�ficier de la r�mun�ration variable annuelle maximale. 

Le niveau de r�alisation attendu des objectifs utilis�s pour la d�termination de la r�mun�ration variable annuelle est �tabli de mani�re pr�cise, en coh�rence avec le plan strat�gique et les objectifs du Groupe, mais nest pas rendu public ex ante pour des raisons de confidentialit�.

La r�mun�ration variable annuelle 2025 ne pourra, en application de larticle L. 22-10-34 II du Code de commerce, �tre vers�e quapr�s approbation par lAssembl�e G�n�rale Ordinaire statuant sur les comptes de lexercice clos le 31 d�cembre 2025.

R�mun�ration � long terme

Lattribution dune r�mun�ration variable en actions permet dassocier le Pr�sident-Directeur G�n�ral aux r�sultats de la Soci�t� et � l�volution de son cours de Bourse, et ainsi de renforcer les liens avec les actionnaires.

La r�mun�ration � long terme peut prendre la forme de stock-options, dattributions gratuites dactions ou dun versement en num�raire.

Le plafond de la r�mun�ration � long terme du Pr�sident-Directeur G�n�ral ne pouvait jusqualors exc�der 60 % de la r�mun�ration globale maximum. Le Conseil d'administration, sur proposition du Comit� des r�mun�rations, a d�cid� de r�duire ce plafond � 55% de la r�mun�ration globale maximum afin de laligner avec la pratique.

Le b�n�fice de cette r�mun�ration long terme est subordonn� � la r�alisation sur une p�riode pluriannuelle de conditions de performance � pr�pond�rance quantitative d�termin�es par le Conseil dadministration, sur proposition du Comit� des r�mun�rations, ainsi qu� une condition de pr�sence (sauf dispositions contraires du r�glement du plan applicable � lensemble des b�n�ficiaires).

En cas dattribution de stock-options ou dactions de performance, le Conseil dadministration fixe la quantit� dactions � conserver par le Pr�sident-Directeur G�n�ral jusqu� la cessation de son mandat social, conform�ment aux dispositions du Code de commerce.

Le Pr�sident-Directeur G�n�ral qui b�n�ficie doptions dactions et/ou dactions de performance doit prendre lengagement de ne pas recourir � des op�rations de couverture du risque tant sur les options que sur les actions issues des lev�es doptions ou sur les actions de performance et ce, jusqu� la fin de la p�riode de conservation des actions fix�e par le Conseil dadministration.

Avantages de toute nature

Le Pr�sident-Directeur G�n�ral peut b�n�ficier davantages de toute nature, sur d�cision du Conseil dadministration et sur proposition du Comit� des r�mun�rations. Cette attribution peut �tre d�termin�e au regard des besoins quengendre lexercice du mandat.

Le Pr�sident-Directeur G�n�ral b�n�ficie ainsi dun v�hicule de fonction et dune assurance volontaire perte demploi.

Dautres avantages en nature peuvent �tre pr�vus en vertu dune situation sp�cifique.

R�mun�ration allou�e � raison du mandat dAdministrateur

Le Pr�sident-Directeur G�n�ral b�n�ficie dune r�mun�ration en sa qualit� dAdministrateur, de Pr�sident du Conseil dadministration et de membre de comit�s sp�cialis�s.

La r�mun�ration allou�e � raison du mandat dAdministrateur est vers�e selon la politique de r�mun�ration des Administrateurs telle que d�crite � la section 3.4.2.1 du pr�sent Document dEnregistrement Universel. Cette r�mun�ration est notamment compos�e dune part fixe et dune part variable fonction de lassiduit� aux r�unions du Conseil dadministration et de ses comit�s sp�cialis�s.

R�mun�ration exceptionnelle

En cas de circonstances particuli�res le justifiant, le Conseil dadministration peut d�cider de lattribution dune r�mun�ration exceptionnelle au Pr�sident-Directeur G�n�ral. Les circonstances particuli�res dans lesquelles cette r�mun�ration exceptionnelle peut �tre attribu�e par le Conseil dadministration sentendent notamment comme la r�alisation dune op�ration fortement transformante de lorganisation.

Le versement de cette r�mun�ration doit �tre motiv� et la r�alisation de l�v�nement ayant conduit � son versement explicit�e.

Dans tous les cas, cette r�mun�ration exceptionnelle ne peut d�passer 100 % de la r�mun�ration fixe annuelle du Pr�sident-Directeur G�n�ral.

Cette r�mun�ration peut prendre la forme dun versement en num�raire ou de lattribution dactions ou de stock-options.

En cas de versement en num�raire, celui-ci ne pourrait intervenir, en application de larticle L. 22-10-34 II du Code de commerce, quapr�s approbation par lAssembl�e G�n�rale Ordinaire statuant sur les comptes de lexercice au cours duquel a �t� prise la d�cision dattribution de la r�mun�ration exceptionnelle.

R�mun�rations, indemnit�s ou avantages dus ou susceptibles d�tre dus � raison de la prise de fonction

En application du principe de comparabilit� �nonc� ci-dessus, le Conseil dadministration peut, sur proposition du Comit� des r�mun�rations, attribuer une r�mun�ration li�e � la prise de fonction.

Cette r�mun�ration peut prendre la forme dun versement en num�raire ou de lattribution dactions ou de stock-options. Elle doit �tre explicit�e et son montant publi� au moment de sa fixation.

R�gime de retraite suppl�mentaire � prestations d�finies

Lordonnance n� 2019-697 du 3 juillet 2019 ayant modifi� le r�gime juridique applicable aux dispositifs de retraite suppl�mentaire � prestations d�finies, tel que celui en vigueur au sein du groupe Carrefour, le Conseil dadministration, sur proposition du Pr�sident-Directeur G�n�ral, et apr�s avis du Comit� des r�mun�rations, a d�cid� de supprimer � compter du 1er janvier 2020 le dispositif dont b�n�ficiait le Pr�sident-Directeur G�n�ral, entra�nant la perte de tous les droits acquis ant�rieurement au 1er janvier 2020.

Le Conseil dadministration a d�cid� de mettre en place, � compter du 1er janvier 2020, un nouveau r�gime � prestations d�finies conforme aux nouvelles dispositions de larticle L. 137-11-2 du Code de la s�curit� sociale, de type � additif ï¿½, dont les principales caract�ristiques sont les suivantes :

Ces crit�res permettent de traduire les performances du Groupe et du Pr�sident-Directeur G�n�ral en restant proportionn�s aux responsabilit�s de ce dernier et pertinents au regard de lint�r�t social et de la strat�gie � long terme de la Soci�t�.

Le taux annuel dacquisition des droits � rente sera progressif en fonction de latteinte des crit�res de performance. Il sera de :

Les droits � retraite suppl�mentaire ainsi obtenus sont acquis au b�n�ficiaire.

Le cumul des pourcentages appliqu�s pour un m�me b�n�ficiaire, tous employeurs confondus, sera plafonn� � 30 %.

Indemnit� de d�part

Il est rappel� que le Pr�sident-Directeur G�n�ral, ainsi quil lavait annonc� lors de lAssembl�e G�n�rale des actionnaires du 15 juin 2018, a saisi le Conseil dadministration pour renoncer � lindemnit� de d�part qui lui avait �t� attribu�e par le Conseil dadministration dans sa s�ance du 18 juillet 2017. Ainsi, il nest plus �ligible � aucune indemnit� de d�part.

Engagement de non-concurrence

Le Conseil dadministration peut �galement d�cider de la conclusion dun engagement de non-concurrence avec le Pr�sident-Directeur G�n�ral.

Lengagement de non-concurrence mis en place pour le Pr�sident-Directeur G�n�ral lors de sa prise de fonction a �t� modifi� par le Conseil dadministration du 26 juillet 2018 afin de le mettre en conformit� avec les nouvelles recommandations du Code AFEP-MEDEF, et a �t� approuv� par lAssembl�e G�n�rale du 14 juin 2019 (13e r�solution).

Cet engagement de non-concurrence a pour objet dinterdire au Pr�sident-Directeur G�n�ral, pendant une p�riode de 24 mois � compter de la cessation du mandat social, lexercice dune activit� professionnelle concurrente au sein dun certain nombre de soci�t�s d�termin�es du secteur de la distribution alimentaire.

Lindemnit� fix�e en contrepartie de cet engagement doit �tre int�gr�e dans la politique de r�mun�ration depuis lordonnance n� 2019-1234 du 27 novembre 2019. Conform�ment � ces dispositions, et dans la continuit� de la convention approuv�e le 26 juillet 2018, le Conseil dadministration a confirm� que cette indemnit� serait fix�e � 12 mois de r�mun�ration fixe et variable annuelle maximale. Cette indemnit� sera applicable pendant cette p�riode de 24 mois et fera lobjet dun paiement fractionn� pendant sa dur�e.

Le Conseil dadministration peut renoncer � la mise en Suvre de cet engagement de non-concurrence lors du d�part du mandataire social.

Le Conseil dadministration a pr�vu �galement que le versement de lindemnit� de non-concurrence serait exclu d�s lors que le dirigeant ferait valoir ses droits � la retraite. Aucune indemnit� ne peut �tre vers�e au-del� de 65 ans.

Politique de conservation dactions applicable aux dirigeants mandataires sociaux

Outre lobligation faite � chaque Administrateur (hors Administrateurs repr�sentant les salari�s) de d�tenir un minimum de 1 000 actions pendant la dur�e de son mandat, le Conseil dadministration a mis en place une politique exigeante imposant � son Pr�sident-Directeur G�n�ral la d�tention, au nominatif et pendant toute la dur�e de son mandat, dau moins 200 000 actions, correspondant, � la derni�re date de renouvellement de son mandat, � environ deux ans de r�mun�ration fixe.

Le Pr�sident-Directeur G�n�ral disposait dun d�lai de 5 ans � compter de la date de sa premi�re nomination pour se mettre en conformit� avec cette obligation de d�tention minimale.

� la date du pr�sent document, Monsieur Alexandre Bompard d�tient 1 282 219 actions Carrefour.

D�rogations exceptionnelles � lapplication de la politique de r�mun�ration

Conform�ment � larticle L. 22-10-8 III alin�a 2 du Code de commerce, en cas de circonstances exceptionnelles, le Conseil dadministration pourra d�roger � lapplication de la politique de r�mun�ration, d�s lors quune telle d�rogation est temporaire, conforme � lint�r�t social et n�cessaire pour garantir la p�rennit� ou la viabilit� de la Soci�t�. Les �v�nements exceptionnels qui pourraient donner lieu � lutilisation de cette possibilit� de d�rogation � la politique de r�mun�ration sont par exemple une op�ration transformante de croissance externe ou la suppression dune activit� significative, un changement de m�thode comptable ou un �v�nement majeur affectant les march�s en g�n�ral et/ou plus particuli�rement le secteur dactivit� du groupe Carrefour. Les �l�ments de r�mun�ration concern�s sont la r�mun�ration variable annuelle et long terme et les d�rogations porteraient sur la modification des conditions de performance conditionnant lacquisition de tout ou partie de ces �l�ments de r�mun�ration et notamment lajustement, tant � la hausse qu� la baisse, dun ou plusieurs des param�tres attach�s aux crit�res de performance (poids, seuils de d�clenchement et valeurs). Une telle d�rogation serait strictement mise en Suvre et exerc�e sur proposition du Comit� des r�mun�rations et, le cas �ch�ant, dautres comit�s sp�cialis�s, �tant pr�cis� que toute modification dun �l�ment de la politique de r�mun�ration sera rendue publique et motiv�e, en particulier au regard de son alignement avec lint�r�t social de la Soci�t� et les int�r�ts des actionnaires. Les �l�ments de r�mun�ration variable resteront soumis au vote contraignant de lAssembl�e G�n�rale et ne pourront �tre vers�s quen cas de vote positif de cette derni�re conform�ment aux dispositions des articles L. 22-10-8 et L. 22-10-34 II du Code de commerce.

3.4.3.2�l�ments de r�mun�ration attribuables au titre de 2025 au Pr�sident-Directeur G�n�ral, Monsieur Alexandre Bompard

Le Conseil dadministration a arr�t� la structure de r�mun�ration applicable au Pr�sident-Directeur G�n�ral, Monsieur Alexandre Bompard, pour 2025 comme suit :

 

 

Pr�sentation

R�mun�ration fixe

1 600 000 euros

Le Conseil dadministration du 13 mars 2025 a maintenu la r�mun�ration fixe annuelle du Pr�sident-Directeur G�n�ral � 1 600 000 euros.

R�mun�ration variable annuelle

Jusqu� 190 % de la r�mun�ration fixe

Le Conseil d'administration du 13 mars 2025 a fait �voluer le niveau de performance � atteindre pour appliquer le plafond maximum de la r�mun�ration variable annuelle. La r�mun�ration variable annuelle pourra repr�senter 190% de la r�mun�ration fixe annuelle de r�f�rence(1) en cas de performance globale sup�rieure ou �gale � 145 %.

Nature des crit�res de performance

Poids

Commentaires

Crit�res quantitatifs (financiers et extra-financiers)

/

Chiffre daffaires

/

R�sultat op�rationnel courant

/

Cash-flow libre net

/

RSE

/

/

/

/

15 %

/

25 %

/

/

20 %

/

20 %

Le montant de la r�mun�ration variable annuelle est subordonn� � latteinte dobjectifs quantifiables, financiers et extra-financiers, � hauteur de 80 %, et dun objectif qualitatif � hauteur de 20 %. Ces objectifs ont �t� d�finis par le Conseil dadministration du 13 mars 2025. Les crit�res quantitatifs fix�s par le Conseil dadministration sont le chiffre daffaires, le r�sultat op�rationnel courant, le cashflow libre net, et la RSE. Le crit�re RSE est fond� sur lindice interne RSE et Transition Alimentaire Carrefour, qui fait lobjet dun audit externe. Cet indice est complet et en ligne avec les priorit�s strat�giques du Groupe. Le d�tail de la composition et l�volution de cet indice figurent en section 1.5.5 du pr�sent Document dEnregistrement Universel.
Le crit�re qualitatif porte sur la Performance op�rationnelle et manag�riale et est constitu� de quatre �l�ments, align�s sur les priorit�s strat�giques du Groupe fix�es dans le plan Carrefour 2026 :  

  • Qualit� de la gouvernance, au travers notamment de la relation avec le Conseil dadministration et les actionnaires/;
  • Incarnation du Groupe vis-�-vis de lext�rieur, au travers notamment de la gestion de limage, de la communication externe, des relations publiques et des positions de place/;
  • Transformation op�rationnelle, au travers notamment de l�quilibre des modes de gestion, du pilotage des op�rations en magasins et en entrep�ts et de la digitalisation/;
  • Politique de d�veloppement, au travers des op�rations de croissance externe et de lexpansion.

Le niveau de r�alisation attendu des objectifs utilis�s pour la d�termination de la r�mun�ration variable annuelle est �tabli de mani�re pr�cise par le Conseil dadministration, en coh�rence avec le plan strat�gique et les objectifs du Groupe, mais ne peut �tre rendu public ex ante pour des raisons de confidentialit�.

Crit�re qualitatif

Performance op�rationnelle et manag�riale

20 %

TOTAL

100 %

Plan long terme en actions

Valorisation repr�sentant 55 % de la r�mun�ration globale maximum (fixe, variable annuel maximum et variable long terme)

Le Conseil dadministration du 19 f�vrier 2025 a d�cid� dallouer cette r�mun�ration sous la forme dune attribution dactions de performance. Cette attribution a �t� maintenue � une valorisation repr�sentant 55 % de la r�mun�ration globale maximum.

Cette attribution sinscrit dans le cadre de la 22e r�solution approuv�e par lAssembl�e G�n�rale des actionnaires du 26 mai 2023.

Ces actions sont int�gralement assujetties � des conditions de performance.

Lacquisition d�finitive de ces actions interviendra le 19 f�vrier 2028 sous r�serve de latteinte des conditions de performance appr�ci�es sur une p�riode de trois ans et de la condition de pr�sence.

Le Pr�sident-Directeur G�n�ral sera tenu de conserver au minimum 30 % des actions ainsi acquises, dans la limite dun portefeuille dactions repr�sentant 150 % de la r�mun�ration fixe annuelle.

Les crit�res de performance d�finis par le Conseil dadministration sont le r�sultat op�rationnel courant, le cash-flow libre net, le Total Shareholder Return (sur un panel �largi constitu� des soci�t�s suivantes : Ahold Delhaize, Colruyt, Dia, Dino, Jeronimo Martins, Kesko, Marks & Spencer, Metro, Tesco et Sainsburys) et la Responsabilit� Soci�tale des Entreprises, sur la base de trois indicateurs refl�tant les engagements du groupe Carrefour � long terme pour lutter contre le r�chauffement climatique, � savoir les mati�res sensibles, les �missions de gaz � effet de serre et les engagements fournisseurs.

Chaque crit�re a un poids de 25 %. Les objectifs � atteindre sont fix�s par crit�re par le Conseil dadministration, en coh�rence avec le plan strat�gique et les objectifs publics du Groupe. La performance mesur�e pour chaque crit�re permettra de d�terminer le taux dacquisition des actions au titre de ce crit�re. Les taux dacquisition par crit�re sont compris entre 50 % et 100 %. La progression du taux dacquisition est lin�aire entre les bornes. En dessous dun seuil dacquisition de 50 %, aucune action ne sera acquise au titre de ce crit�re. Concernant le crit�re TSR, le seuil minimum correspond � la m�diane du panel, sachant quen dessous de ce niveau aucune action ne sera acquise. Le taux dacquisition des actions sera de 100 % de la premi�re place � la quatri�me place du panel, de 75 % � la cinqui�me place, et de 50 % � la m�diane du panel. Le taux dacquisition d�finitif des actions sera la moyenne des taux de ces quatre crit�res.

Avantages en nature

 

Le Pr�sident-Directeur G�n�ral b�n�ficie dun v�hicule de fonction et dune assurance volontaire perte demploi.

R�mun�ration allou�e � raison du mandat dAdministrateur

 

La r�mun�ration allou�e � raison du mandat dAdministrateur est vers�e selon la politique de r�mun�ration des Administrateurs telle que d�crite � la section 3.4.2.1 du pr�sent Document dEnregistrement Universel.

  • Telle que fix�e par le Conseil dadministration du 13 mars 2025.
Structure de la r�mun�ration 2025
CFR2024_URD_FR_I023_HD.jpg

 

R�mun�ration variable annuelle 2025
CFR2024_URD_FR_I024_HD.jpg

 

3.4.3.3R�mun�ration attribu�e ou vers�e en 2024 au Pr�sident-Directeur G�n�ral, Monsieur Alexandre Bompard

Les principes et crit�res de d�termination, de r�partition et dattribution des �l�ments fixes, variables et exceptionnels composant la r�mun�ration totale et les avantages de toute nature attribuables, en raison de son mandat, au Pr�sident-Directeur G�n�ral, Monsieur Alexandre Bompard dans les conditions pr�vues � larticle L. 22-10-8 du Code de commerce ont �t� approuv�s par lAssembl�e G�n�rale du 24 mai 2024.

Le tableau ci-dessous pr�sente une synth�se des �l�ments de r�mun�ration attribu�s ou vers�s � Monsieur Alexandre Bompard au titre de lexercice 2024 en raison de son mandat de Pr�sident-Directeur G�n�ral.

Le versement des �l�ments de r�mun�ration variables et exceptionnels dus au titre de lexercice 2024 est conditionn� � leur approbation par lAssembl�e G�n�rale du 28 mai 2025, dans les conditions pr�vues � larticle L. 22-10-34 II du Code de commerce.

 

(en euros)

Exercice 2023

Exercice 2024

Montants vers�s (3)

Montants attribu�s (4)

Montants vers�s (5)

Montants attribu�s (6)

Monsieur Alexandre Bompard

Pr�sident-Directeur G�n�ral

 

 

 

 

R�mun�ration fixe

1 600 000

1 600 000

1 600 000

1 600 000 

R�mun�ration variable

2 850 000

2 849 128

2 849 128

1 682 200

R�mun�ration � long terme

N/A

N/A

N/A

N/A

Indemnit� de d�part

N/A

N/A

N/A

N/A

R�mun�ration allou�e � raison du mandat dAdministrateur (1)

75 000

75 000

75 000

75 000

Avantages en nature (2)

16 772

16 772

17 870

17 870

Total

4 541 772

4 540 900

4 541 998

3 375 070

  • Voir section 3.4.2.2 du pr�sent Document dEnregistrement Universel.
  • V�hicule de fonction et assurance volontaire perte demploi.
  • R�mun�ration variable : montant vers� durant lexercice 2023 pour la p�riode du 1er janvier au 31 d�cembre 2022.
  • R�mun�ration variable : montant attribu� pour la p�riode du 1er janvier au 31 d�cembre 2023. 
  • R�mun�ration variable : montant vers� durant lexercice 2024 pour la p�riode du 1er janvier au 31 d�cembre 2023.
  • R�mun�ration variable : montant attribu� pour la p�riode du 1er janvier au 31 d�cembre 2024 (conditionn� � son approbation par lAssembl�e G�n�rale du 28 mai 2025).

Les �l�ments de r�mun�ration attribu�s ou vers�s au Pr�sident-Directeur G�n�ral, Monsieur Alexandre Bompard en 2024 sont les suivants :

R�mun�ration annuelle

Monsieur Alexandre Bompard a b�n�fici� dune r�mun�ration annuelle compos�e dune partie fixe et dune partie variable.

R�mun�ration fixe annuelle

Au titre de lexercice 2024, il a �t� vers� une r�mun�ration fixe annuelle de 1 600 000 euros � Monsieur Alexandre Bompard.

R�mun�ration variable annuelle

La r�alisation � 100 % des objectifs pouvait permettre � Monsieur Alexandre Bompard de b�n�ficier dune r�mun�ration variable annuelle �gale � 100 % de sa r�mun�ration fixe annuelle. La r�alisation � 140 % des objectifs pouvait lui permettre de b�n�ficier dune r�mun�ration variable annuelle �gale � 190 % de sa r�mun�ration fixe annuelle. Entre ces deux bornes, la r�mun�ration variable annuelle augmentait de fa�on lin�aire.

Les objectifs de performance de la r�mun�ration variable annuelle �taient bas�s pour 80 % sur latteinte dobjectifs quantitatifs (chiffre daffaires, r�sultat op�rationnel courant, cash-flow libre net, et Indice RSE et Transition Alimentaire Carrefour), et pour 20 % sur latteinte dun objectif qualitatif Performance manag�riale et op�rationnelle. Le poids de ces crit�res �tait fix� � 25% pour le r�sultat op�rationnel courant, 15 % pour le chiffre daffaires, 20% pour le cash-flow libre net, 20 % pour lIndice RSE et Transition Alimentaire Carrefour et 20 % pour la Performance manag�riale et op�rationnelle.

Le Conseil dadministration, lors de sa s�ance du 13 mars 2025 a examin� la performance atteinte sur chaque objectif.

La performance du crit�re de chiffre daffaires (� p�rim�tre constant) sest �tablie � 84%, avec un r�sultat de +9,9%, pour une cible � 10,3%.

La performance du crit�re de cash-flow libre net en 2024, sest �tablie � 79,7 %, avec un r�sultat de 1 439 millions deuros(4), pour une cible � 1 500 millions deuros.

La performance du crit�re de r�sultat op�rationnel courant, � changes constants en 2024, sest �tablie � 27 %, avec un r�sultat de 2 258 millions deuros, pour une cible � 2 550 millions deuros.

Le crit�re RSE est fond� sur lindice interne RSE et Transition Alimentaire Carrefour qui fait lobjet dun audit externe. Cet indice est complet et en ligne avec les priorit�s strat�giques du Groupe. LIndice RSE et Transition Alimentaire Carrefour sest �tabli � 111 % en 2024. Le d�tail de la composition et l�volution de cet indice figurent en section 1.5.3 du pr�sent Document dEnregistrement Universel.

La performance sur le crit�re RSE s�tablit � 155 %, pour une cible � 100 %.

En 2024, Carrefour a progress� de 2 points au questionnaire de l'agence de notation Moody's et a obtenu le score de 78/100. Par ailleurs, Carrefour se maintient pour la deuxi�me ann�e cons�cutive au sein du DJSI World, indice regroupant en 2024 les 5 meilleures entreprises en termes de performance ESG. 

Le Conseil dAdministration a d�cid� de fixer � 180% le taux datteinte du crit�re qualitatif � Performance op�rationnelle et manag�riale � afin de reconna�tre les r�sultats obtenus sur les diff�rentes dimensions qui en sont constitutives :

La performance globale sur lensemble des crit�res s�tablit ainsi � 102,3 %. La r�mun�ration variable annuelle du Pr�sident-Directeur G�n�ral, Monsieur Alexandre Bompard, est fix�e � 105,1 % de sa r�mun�ration fixe annuelle, soit 1 682 200 euros. Ce montant ne pourra �tre vers� quapr�s lapprobation de lAssembl�e G�n�rale statuant sur les comptes de lexercice clos le 31 d�cembre 2024.

Plan long terme en actions

Le Conseil dadministration du 20 f�vrier 2024 a d�cid� dallouer une r�mun�ration long terme au Pr�sident-Directeur G�n�ral sous la forme dune attribution dactions de performance, pour une valorisation repr�sentant 55 % de la r�mun�ration globale maximum (5 671 111 euros)(5). Lacquisition de ces actions interviendra le 20 f�vrier 2027 sous r�serve que les conditions de performance aient �t� atteintes et que Monsieur Alexandre Bompard soit pr�sent dans lentreprise � cette date.

Ces actions sont int�gralement assujetties � des conditions de performance appr�ci�es au 20 f�vrier 2027.

Les crit�res de performance d�finis par le Conseil dadministration sont le r�sultat op�rationnel courant, le cash-flow libre net, le Total Shareholder Return (sur un panel de soci�t�s dans le secteur de la distribution(6)) et un crit�re RSE (constitu� de trois indicateurs repr�sentatifs des engagements de long terme du Groupe pour lutter contre le r�chauffement climatique, � savoir les mati�res sensibles, les �missions de gaz � effet de serre et les engagements fournisseurs). 

Chaque crit�re a un poids de 25 %. Les objectifs � atteindre sont fix�s par crit�re par le Conseil dadministration, mais ne sont pas rendus publics ex ante pour des raisons de confidentialit�. La performance mesur�e pour chaque crit�re permettra de d�terminer le taux dacquisition des actions au titre de ce crit�re. Les taux dacquisition par crit�re sont compris entre 50 % et 100 %. La progression du taux dacquisition sera lin�aire entre les bornes. En dessous dun seuil dacquisition de 50 %, aucune action ne sera acquise au titre de ce crit�re. Concernant le crit�re TSR, le seuil minimum correspond � la m�diane du panel, sachant quen dessous de ce niveau aucune action ne sera acquise (le taux dacquisition des actions sera de 100% de la premi�re � la quatri�me place, 75% � la cinqui�me place et 50% � la m�diane du panel). Le taux dacquisition d�finitif des actions sera la moyenne des taux de ces quatre crit�res, dans la limite du nombre dactions attribu� par le Conseil dadministration soit un taux dacquisition global plafonn� � 100 %.

Monsieur Alexandre Bompard sest engag� � ne pas recourir � des instruments de couverture du risque.

Valorisation des avantages de toute nature

Monsieur Alexandre Bompard b�n�ficie dun v�hicule de fonction et dune assurance volontaire perte demploi. La valorisation comptable de ces avantages en nature s�tablit � 17 870 euros.

R�mun�rations, indemnit�s ou avantages dus ou susceptibles d�tre dus � raison de la prise de fonction

N�ant.

R�mun�ration vers�e � raison du mandat dAdministrateur

Le montant de la r�mun�ration vers�e durant lexercice 2024 � Monsieur Alexandre Bompard en qualit� de Pr�sident du Conseil dadministration, dAdministrateur, de membre et de Pr�sident du Comit� strat�gique, d�termin�e selon la politique d�taill�e en section 3.4.2.2 du pr�sent Document dEnregistrement Universel, sest �lev� � 75 000 euros pour la p�riode du 1er janvier au 31 d�cembre 2023.

R�mun�ration vers�e par une entreprise dans le p�rim�tre de consolidation

Monsieur Alexandre Bompard na per�u aucune r�mun�ration vers�e ou attribu�e par une entreprise comprise dans le p�rim�tre de consolidation de Carrefour.

R�gime de retraite suppl�mentaire � prestations d�finies

Lordonnance n� 2019-697 du 3 juillet 2019 ayant modifi� le r�gime juridique applicable au dispositif de retraite suppl�mentaire � prestations d�finies � droits al�atoires, tel que celui en vigueur au sein du groupe Carrefour, le Conseil dadministration, sur proposition du Comit� des r�mun�rations, a d�cid� de faire �voluer le dispositif dont b�n�ficiait le Pr�sident-Directeur G�n�ral.

Sur proposition du Pr�sident-Directeur G�n�ral, le Conseil dadministration, apr�s avis du Comit� des r�mun�rations, a d�cid� dans sa s�ance du 3 avril 2020 de supprimer le dispositif dont b�n�ficiait le Pr�sident-Directeur G�n�ral jusquau 31 d�cembre 2019, entra�nant ainsi la perte pour ce dernier de tous les droits al�atoires � retraite suppl�mentaire valid�s depuis son arriv�e au sein du groupe Carrefour, correspondant � une rente annuelle brute estim�e � 200 594 euros.

Le Conseil dadministration du 3 avril 2020 a d�cid� de mettre en place, � compter du 1er janvier 2020, un nouveau r�gime � prestations d�finies conforme aux nouvelles dispositions de larticle L. 137-11-2 du Code de la s�curit� sociale et dont les principales caract�ristiques sont d�crites en section 3.4.3.1 du pr�sent Document dEnregistrement Universel.

Lapplication du r�gime au Pr�sident-Directeur G�n�ral r�sulte dune d�cision du Conseil dadministration, prise apr�s avis du Comit� des r�mun�rations. Ce nouveau r�gime permet lattribution, sous conditions de performance, de droits � retraite suppl�mentaire, exprim�s et garantis sous forme de rente annuelle. La liquidation des droits ne peut intervenir qu� compter de 64 ans, � condition davoir fait liquider sa pension de retraite dans un r�gime obligatoire dassurance vieillesse.

Les droits ont �t� calcul�s sur la r�mun�ration de lann�e 2024 (r�mun�ration de r�f�rence), plafonn�e � 60 fois le plafond annuel de la s�curit� sociale. Pour la d�termination de la r�mun�ration de r�f�rence, ont uniquement �t� prises en compte la r�mun�ration fixe annuelle et la r�mun�ration variable vers�e, � lexclusion de toute autre forme de r�mun�ration directe ou indirecte.

Lacquisition des droits seffectue sous r�serve de latteinte de conditions de performance annuelles, bas�es sur quatre des crit�res servant � d�terminer la part variable annuelle du Pr�sident-Directeur G�n�ral : les trois crit�res quantitatifs �conomiques  chiffre daffaires, r�sultat op�rationnel courant et cash-flow libre net  ainsi quun crit�re extra-financier de RSE (Indice RSE et Transition Alimentaire Carrefour).

Conform�ment aux taux annuels dacquisition des droits � rente de ce r�gime, et sur la base de la performance atteinte sur chacun de ces crit�res(7), le Conseil dadministration du 13 mars 2025 a constat� une performance moyenne s�levant � 86,4 %, soit une performance comprise entre 75% et 100%, ouvrant ainsi droit � un taux dacquisition des droits de 1,75 % pour le Pr�sident-Directeur G�n�ral au titre de 2024.

La rente annuelle brute acquise par le Pr�sident-Directeur G�n�ral au titre de 2024 s�l�ve ainsi � 48 686 euros, soit une rente cumul�e s�levant � 324 895 euros depuis la cr�ation du r�gime.

Les contributions vers�es � lorganisme assureur sont exclues de lassiette des cotisations de s�curit� sociale, en contrepartie du paiement dune contribution patronale de 29,7 %.

Indemnit� de d�part

Le Pr�sident-Directeur G�n�ral, Monsieur Alexandre Bompard, ne b�n�ficie daucune indemnit� de d�part.

Engagement de non-concurrence

Lengagement de non-concurrence mis en place pour le Pr�sident-Directeur G�n�ral, Monsieur Alexandre Bompard, lors de sa prise de fonction a �t� modifi� par le Conseil dadministration du 26 juillet 2018 afin de le mettre en conformit� avec les nouvelles recommandations du Code AFEP-MEDEF, et approuv� par lAssembl�e G�n�rale du 14 juin 2019.

Les modalit�s et conditions de cet engagement sont d�crites en section 3.4.3.1 du pr�sent Document dEnregistrement Universel.

Aucun montant nest d� ou na �t� vers� � ce titre en 2024.

Conformit� de la r�mun�ration totale � la politique de r�mun�ration

Les �l�ments fixes, variables, exceptionnels et les avantages de toute nature vers�s ou attribu�s � Monsieur Alexandre Bompard en raison de son mandat de Pr�sident-Directeur G�n�ral au titre de lexercice 2024 sont conformes � la politique de r�mun�ration arr�t�e par le Conseil dadministration sur proposition du Comit� des r�mun�rations.

La r�mun�ration totale de Monsieur Alexandre Bompard sinscrit dans la strat�gie � long terme de la Soci�t� et permet lalignement des int�r�ts du Pr�sident-Directeur G�n�ral avec lint�r�t social de la Soci�t� et des actionnaires.

La Soci�t� na fait aucun �cart ou d�rogation par rapport � la politique de r�mun�ration.

Prise en compte du dernier vote de lAssembl�e G�n�rale

LAssembl�e G�n�rale du 24 mai 2024 a approuv� les �l�ments fixes, variables et exceptionnels composant la r�mun�ration totale et les avantages de toute nature vers�s ou attribu�s au titre de lexercice clos le 31 d�cembre 2023 � Monsieur Alexandre Bompard, Pr�sident-Directeur G�n�ral.

Ratio d�quit� et �volution des r�mun�rations

Conform�ment � larticle L. 22-10-9 I 6� et 7� du Code de commerce, le tableau ci-apr�s pr�sente les informations sur l�volution de la r�mun�ration du Pr�sident-Directeur G�n�ral et des salari�s, ainsi que celles sur les ratios d�quit� bas�s sur la r�mun�ration moyenne et la r�mun�ration m�diane des salari�s sur les cinq exercices les plus r�cents.

Les modalit�s du calcul ont �t� d�finies en prenant en compte les Lignes directrices sur les multiples de r�mun�ration de lAFEP-MEDEF.

Le p�rim�tre pris en consid�ration pour lanalyse a �t� �tendu aux salari�s de Carrefour Management travaillant au si�ge du Groupe en France.

 

 

2020

2021

2022

2023

2024

Ratio r�mun�ration moyenne des salari�s

42

47

49

51

50

Ratio r�mun�ration m�diane des salari�s

76

80

87

89

78

�volution de la r�mun�ration du Pr�sident-Directeur G�n�ral

4 %

6 %

7,7 %

6,6 %

(8,6) %

�volution de la r�mun�ration moyenne des salari�s

4 %

(6) %

3 %

3 %

(5,1) %

Cash-flow libre net (en millions deuros)

1 056

1 228

1 262

1 622

1 457

Indice RSE et Transition Alimentaire Carrefour

115 %

111 %

109 %

110 %

111 %

3.4.4Tableaux sur la r�mun�ration des dirigeants mandataires sociaux ex�cutifs

Les tableaux r�capitulatifs des r�mun�rations des mandataires sociaux ex�cutifs au cours de lexercice sont produits en section 3.4.3 du pr�sent Document dEnregistrement Universel.

R�mun�rations allou�es � raison du mandat dAdministrateur

Tableau produit en section 3.4.2 du pr�sent Document dEnregistrement Universel.

Options de souscription ou dachat dactions attribu�es durant lexercice � chaque dirigeant mandataire social ex�cutif par l�metteur et par toute soci�t� du Groupe

N�ant.

Options de souscription ou dachat dactions lev�es durant lexercice par chaque dirigeant mandataire social ex�cutif

N�ant.

Actions de performance attribu�es durant lexercice � chaque dirigeant mandataire social ex�cutif par l�metteur et par toute soci�t� du Groupe

Voir la section 8.2 du pr�sent Document dEnregistrement Universel.

Actions de performance devenues disponibles durant lexercice pour chaque dirigeant mandataire social ex�cutif

Voir la section 8.2 du pr�sent Document dEnregistrement Universel.

Information historique sur les options de souscription ou dachat

N�ant.

R�capitulatif des r�mun�rations variables pluriannuelles de chaque dirigeant mandataire social ex�cutif

Nom et fonction du dirigeant mandataire social

Plan concern�

Exercice 2023

Exercice 2024

Monsieur Alexandre Bompard

Pr�sident-Directeur G�n�ral

Plan de r�mun�ration en num�raire

N/A

N/A

 

 

Contrat de travail

R�gime de retraite suppl�mentaire (1)

Indemnit�s ou avantages dus 
ou susceptibles d�tre dus � 
raison de la cessation ou du 
changement de fonctions (1)

Indemnit�s relatives 
� une clause 
de non-concurrence (1) (2)

Oui

Non

Oui

Non

Oui

Non

Oui

Non

Monsieur Alexandre Bompard

Pr�sident-Directeur G�n�ral

 

X

X

 

 

X

X

 

  • Ces �l�ments de r�mun�ration sont d�taill�s aux sections 3.4.3.1 et 3.4.3.3 du pr�sent Document dEnregistrement Universel.
  • Le Pr�sident-Directeur G�n�ral peut, en contrepartie de son engagement de non-concurrence, percevoir une indemnit� de non-concurrence �gale � 12 mois de r�mun�ration fixe et variable annuelle maximale. Cet engagement de non-concurrence est d�crit en section 3.4.3.1 du pr�sent Document dEnregistrement Universel.

3.5R�gle � appliquer ou expliquer ï¿½ du Code AFEP-MEDEF

Conform�ment � la r�gle � appliquer ou expliquer ï¿½ du Code AFEP-MEDEF, la Soci�t� indique ci-apr�s les dispositions de ce Code ayant �t� �cart�es au titre de lexercice 2024 :

Recommandations du Code AFEP-MEDEF

Pratique et explications du Groupe

Lanciennet� du mandat dun Administrateur est un crit�re � analyser par le Comit� et le Conseil pour d�terminer de lind�pendance dun Administrateur (Article 9.5.6 du Code)

Sur recommandation du Comit� de gouvernance, le Conseil dadministration a examin� avec une attention particuli�re la situation de Monsieur Charles Edelstenne.

En effet, Monsieur Charles Edelstenne, dont le mandat a �t� renouvel� lors de lAssembl�e G�n�rale 2022, avait d�pass�, en juillet 2020, lanciennet� maximum de 12 ans recommand�e par le Code AFEP-MEDEF.

� cet effet, le Conseil a notamment pris en compte la personnalit�, lexp�rience professionnelle et lobjectivit� dont Monsieur Charles Edelstenne a toujours fait preuve lors des r�unions du Conseil dadministration, son sens critique et sa capacit� � formuler un jugement �quilibr� en toutes circonstances, notamment vis-�-vis de la Direction G�n�rale.

Le Conseil dadministration a �galement tenu compte du changement d�quipe dirigeante intervenu en 2017. Des liens privil�gi�s avec l�quipe actuelle nont ainsi pas pu se construire en raison de la dur�e du mandat.

Monsieur Charles Edelstenne dispose de qualit�s et dune connaissance du Groupe qui sont indispensables dans un contexte de renouvellement profond de la composition du Conseil depuis 2018 et de r�duction de sa taille et qui constituent des atouts majeurs pour les d�cisions strat�giques du Conseil dadministration.

Compte tenu de ces �l�ments dappr�ciation, le Conseil dadministration a ainsi estim� que le crit�re de la dur�e de mandat, d�fini par le Code AFEP-MEDEF parmi cinq autres crit�res, n�tait pas en soi suffisant pour que Monsieur Charles Edelstenne perde automatiquement la qualit� dAdministrateur ind�pendant et a consid�r� quaucun autre �l�ment ne faisait obstacle � lexercice de son mandat en toute ind�pendance.

Toutefois, eu �gard � lanciennet� de son mandat dAdministrateur, et pour ce seul motif, le Conseil dadministration a estim� que ce dernier ne pourrait plus, � compter de lAssembl�e G�n�rale du 28 mai 2025, �tre qualifi� dadministrateur ind�pendant au sens des r�gles de gouvernance �nonc�es notamment par le code AFEP/MEDEF et lAutorit� des march�s financiers.

3.6Op�rations effectu�es par les mandataires sociaux sur les actions de la Soci�t�

En application des dispositions de larticle 223-26 du r�glement g�n�ral de lAMF, nous vous informons des op�rations r�alis�es au cours de lexercice 2024 par les personnes vis�es par larticle L. 621-18-2 du Code mon�taire et financier :

 

Date de lop�ration

Pr�nom/Nom 
ou raison sociale

Mandat au sein de la Soci�t� le jour de lop�ration

Nature de lop�ration

Nature de linstrument financier

Prix unitaire (en euros)

Montant de lop�ration (en euros)

19/02/2024

Alexandre Bompard

Administrateur et Pr�sident-Directeur G�n�ral

Livraison du plan dattribution gratuite dactions de performance 2021 (Plan LTI 2021)

Actions

N/A

N/A

19/02/2024

Matthieu Malige

Directeur Ex�cutif Finances et Gestion

Livraison du plan dattribution gratuite dactions de performance 2021 (Plan LTI 2021)

Actions

N/A

N/A

26/03/2024

Galfa SAS

Personne morale Administrateur

Cession

Actions

14,6035

365 087 500

06/09/2024

Eduardo Rossi

Administrateur

Acquisition

Actions

14,7850

14 785

3.7Conventions vis�es aux articles L. 225-38 et suivants du Code de commerce

Proc�dure d�valuation des conventions courantes et r�glement�es

Le Conseil dadministration a adopt� une charte interne au Groupe permettant de qualifier les conventions � soumettre � la proc�dure des conventions r�glement�es et ainsi de les distinguer des conventions portant sur des op�rations courantes conclues � des conditions normales.

Cette charte pr�voit, outre un rappel du cadre r�glementaire applicable aux diff�rentes conventions susceptibles d�tre conclues, une proc�dure d�valuation r�guli�re par la Soci�t� des conditions de conclusion des conventions courantes conclues au sein du Groupe, les personnes directement ou indirectement int�ress�es � lune de ces conventions ne participant pas � son �valuation.

Conventions vis�es aux articles L. 225-38 et suivants du Code de commerce

Le Conseil dadministration de la Soci�t� a autoris�, lors de sa r�union du 26 mars 2024, le rachat de 25 millions de ses propres actions aupr�s de Galfa, pour un montant total de 365 millions deuros. Madame Patricia Moulin Lemoine et Monsieur Philippe Houz� nont pas pris part aux d�lib�rations, ni au vote du Conseil dadministration, dans la mesure o� ils sont consid�r�s comme int�ress�s au sens de la r�glementation applicable.

Par ailleurs, aucune convention conclue et autoris�e au cours dexercices ant�rieurs na vu son ex�cution poursuivie au cours de lexercice 2024.

Rapport sp�cial des Commissaires aux comptes sur les conventions r�glement�es

Assembl�e G�n�rale dapprobation des comptes de lexercice clos le 31 d�cembre 2024

� lAssembl�e G�n�rale de la soci�t� Carrefour,

En notre qualit� de commissaires aux comptes de votre soci�t� (la � Soci�t� ï¿½), nous vous pr�sentons notre rapport sur les conventions r�glement�es.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont �t� donn�es, les caract�ristiques, les modalit�s essentielles ainsi que les motifs justifiant de lint�r�t pour la Soci�t�, des conventions dont nous avons �t� avis�s ou que nous aurions d�couvertes � loccasion de notre mission, sans avoir � nous prononcer sur leur utilit� et leur bien-fond� ni � rechercher l'existence dautres conventions. Il vous appartient, selon les termes de larticle R.225-31 du code de commerce, d'appr�cier l'int�r�t qui s'attachait � la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas �ch�ant, de vous communiquer les informations pr�vues � larticle R.225-31 du code de commerce relatives � lex�cution, au cours de lexercice �coul�, des conventions d�j� approuv�es par lAssembl�e g�n�rale.

Nous avons mis en Suvre les diligences que nous avons estim� n�cessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative � cette mission. Ces diligences ont consist� � v�rifier la concordance des informations qui nous ont �t� donn�es avec les documents de base dont elles sont issues.
 

Conventions soumises � lapprobation de lAssembl�e G�n�rale

Conventions autoris�es et conclues au cours de lexercice �coul�

En application de l'article L.225-40 du code de commerce, nous avons �t� avis�s de la convention suivante conclue au cours de lexercice �coul� qui a fait l'objet de l'autorisation pr�alable de votre conseil dadministration :

Accord avec le groupe Galeries Lafayette (� Galfa ï¿½) portant sur le rachat par la Soci�t� de 25 millions de ses propres actions

Personnes concern�es :

- Galfa, actionnaire disposant d'une fraction des droits de vote sup�rieur � 10 % de la Soci�t� ;

- Madame Patricia Moulin-Lemoine et Monsieur Philippe Houz�, administrateurs de la Soci�t�, li�s au groupe Galerie Lafayette.

Nature et objet :

Votre Conseil dadministration a autoris�, lors de sa r�union du 26 mars 2024, le rachat de 25 millions de ses propres actions aupr�s de la soci�t� Galfa, pour un montant total de 365 millions deuros, soit 14,60 euros par action rachet�e ; le contrat de rachat a �t� sign� le 26 mars 2024.

Le prix de cession a �t� vers� dans les jours suivants la conclusion du contrat et les actions rachet�es ont �t� livr�es apr�s d�tachement du dividende annuel, dans les jours qui ont suivi lAssembl�e g�n�rale du 24 mai 2024.

Motifs justifiant de lint�r�t pour la Soci�t� :

Votre Conseil dadministration, connaissance prise notamment de lavis du Cabinet Finexsi sur l�quit� de lop�ration, a consid�r� que la conclusion de cet accord �tait dans lint�r�t de la Soci�t� dans la mesure o� cette op�ration, qui s'inscrit dans le cadre du programme de rachat d'actions de la Soci�t� pour 2024, a permis dacc�l�rer les rachats dactions dans des conditions favorables pour toutes les parties prenantes, notamment � un prix par action inf�rieur au cours de cl�ture la veille de la conclusion de laccord.

Conventions d�j� approuv�es par lAssembl�e G�n�rale

Nous vous informons quil ne nous a �t� donn� avis daucune convention d�j� approuv�e par lassembl�e g�n�rale dont lex�cution se serait poursuivie au cours de lexercice �coul�.

 

Courbevoie et Paris-La D�fense, le 26 mars 2025

Les commissaires aux comptes

 

Forvis Mazars

J�r�me de PASTORS

Deloitte & Associ�s

Bertrand BOISSELIER
Olivier BROISSAND

 

(1)
Cette section renvoie au GOV-1 : le r�le des organes d'administration, de direction et de surveillance.
(2)
Cette section renvoie au GOV-1 : le r�le des organes d'administration, de direction et de surveillance.
(3)
Cette section renvoie au GOV-1 : le r�le des organes d'administration, de direction et de surveillance.
(4)
Retrait� des p�rim�tres non int�gr�s au budget et de l'�cart entre le taux budget et le taux courant.
(5)
Voir section 8.2 du pr�sent Document dEnregistrement Universel.
(6)
Ahold Delhaize, Colruyt, Dia, Dino, Jeronimo Martins, Kesko, Marks & Spencer, Metro, Tesco, et Sainsburys.
(7)
Les performances respectives de ces crit�res au titre de la r�mun�ration variable annuelle 2024 sont report�es en section 3.4.3.3.

GESTION DES RISQUES 
ET CONTR�LE INTERNE 2024

4.1Gestion des risques 2024(1)

Dans un environnement en �volution permanente, la gestion des risques constitue un �l�ment essentiel pour assurer la p�rennit� des activit�s du Groupe. Un risque repr�sente l�ventualit� quun �v�nement puisse survenir et affecter par ses cons�quences la strat�gie, les actifs, la r�putation, ainsi que lenvironnement et les parties prenantes de Carrefour (ex. : collaborateurs, clients, fournisseurs, collectivit�).

La Direction risques Groupe est charg�e de lanimation du dispositif de gestion des risques. Ce dispositif est bas� sur lidentification, l�valuation, lanalyse et le traitement des risques du Groupe. Il permet la mise en Suvre des actions pr�ventives ou correctives n�cessaires pour pr�server la valeur et la r�putation du Groupe (4.1.1).

Les principaux risques du Groupe en 2024, au sein dun univers de 59 risques au niveau du Groupe, sont pr�sent�s au sein du pr�sent Document dEnregistrement Universel conform�ment aux exigences du R�glement (UE) 2017/1129 du Parlement europ�en (4.1.2).

Pour garantir une couverture optimale de ces risques, le Groupe met �galement en place des solutions de transfert des risques au march� de lassurance (4.1.3).

4.1.1Le dispositif de pr�vention et de gestion des risques

Il vise principalement � prot�ger les actifs et la r�putation de Carrefour, en fournissant � la Direction G�n�rale du Groupe une vision objective des principales menaces et opportunit�s pour accompagner la prise de d�cision et le pilotage de lactivit�.

Le dispositif de pr�vention et de gestion des risques de Carrefour a �t� �tabli notamment selon les standards internationaux de r�f�rence en la mati�re, tels que ceux du COSO (Committee Of Sponsoring Organizations), de lAutorit� des march�s financiers ainsi que selon la norme de gestion des risques ISO 31000.

Son objectif consiste �galement � f�d�rer les collaborateurs autour dune culture de gestion des risques et dune vision commune des risques majeurs.

Les Directions ex�cutives des principales entit�s op�rationnelles (dont les pays) proc�dent � :

Les Directions fonctionnelles Groupe sont responsables de la d�finition et de la communication des r�gles applicables � leur fonction en mati�re de gestion des risques. Elles accompagnent les entit�s op�rationnelles dans la mise en Suvre de ces r�gles pour une gestion optimale de lactivit�.

La Direction risques Groupe r�alise une cartographie annuelle des risques en interrogeant les Directions des principales entit�s op�rationnelles pour en �valuer la criticit� nette et consolider les plans daction associ�s. Par ailleurs, elle r�alise des �tudes centr�es sur certains risques et accompagne les Directions fonctionnelles Groupe dans la r�alisation de leur cartographie des risques.

CFR2024_URD_FR_I037_HD.jpg

4.1.2Les principaux risques

M�thodologie

La Direction risques Groupe a proc�d�, avec laide des Directions des principales entit�s op�rationnelles et lensemble des Directions fonctionnelles Groupe, � lenrichissement du r�f�rentiel des risques, puis � l�valuation de 59 risques (int�grant les enjeux ESG) susceptibles daffecter les activit�s ou la performance du Groupe. Cette �valuation est r�alis�e sur Argos, la plateforme digitale d�di�e lanc�e en 2021.

Pour chaque risque, il est demand� :

Apr�s revue des �valuations par les Directions des entit�s op�rationnelles, la cartographie des principaux risques du Groupe est valid�e en Comit� risques Groupe, puis pr�sent�e au Comit� Ex�cutif Groupe et au Comit� daudit. Cr�� fin 2022, le Comit� risques Groupe est lorgane ex�cutif transverse de gouvernance des risques interne � Carrefour. Plac� sous l�gide du Secr�tariat g�n�ral Groupe, il r�unit 7 membres du Comit� Ex�cutif Groupe, ainsi que des Directeurs fonctionnels Groupe (Audit interne et Risques, Assurances, Conformit�, Contr�le Interne, Cybers�curit�, Juridique et S�curit�).

Il en ressort 13 principaux risques susceptibles, � la date du pr�sent Document dEnregistrement Universel, daffecter lactivit�, la situation financi�re, la r�putation, les r�sultats ou les perspectives du Groupe. Conform�ment aux dispositions de larticle 16 du R�glement (UE) 2017/1129 du Parlement europ�en et du Conseil, ces 13 principaux risques sont pr�sent�s au sein de 3 cat�gories :

Dans le cadre de l�laboration de la cartographie des risques d�crite ci-dessus, ces risques sont hi�rarchis�s et pr�sent�s au sein du pr�sent Document dEnregistrement Universel par ordre d�croissant dimportance au sein de chaque cat�gorie, en fonction de 3 indices nets (i.e., indice brut att�nu� par la prise en compte de lefficacit� du contr�le) :

Afin de garantir la comparabilit� des r�sultats, la m�thodologie de calcul de lindice net demeure identique � celle employ�e pr�c�demment.

Les impacts du changement climatique sur le Groupe et ses activit�s sont adress�s au sein de diff�rents risques de la cartographie, dont certains figurent dans ce chapitre : ils sont indiqu�s par le symbole � c ï¿½ dans le tableau ci-dessous.

Dautres ne sont pas pr�sent�s (ex. : �v�nements climatiques extr�mes, cha�ne de valeur des mati�res premi�res) car ils ne font pas partie des risques majeurs du Groupe.

En effet, certains risques, analys�s dans le cadre de l�laboration de la cartographie des risques du Groupe mais ne r�pondant pas aux crit�res de mat�rialit� et de sp�cificit� retenus conform�ment � larticle 16 du R�glement (UE) 2017/1129 du Parlement europ�en et du Conseil, devant toutefois �tre pr�sent�s dans le cadre du rapport de durabilit� ou du rapport de gestion, figurent respectivement aux chapitres 2 (2.1.1.2) et 6 (note 13.7 aux comptes consolid�s pour lexercice 2024) du pr�sent Document dEnregistrement Universel.

Le tableau et la cartographie cidessous pr�sentent les 13 principaux risques retenus, ainsi que leur �volution par rapport � la cartographie des risques 2023. Les risques d�taill�s dans le rapport durabilit� (voir chapitre 2 du pr�sent Document dEnregistrement Universel) sinscrivant dans cette matrice sont identifi�s par le symbole � ï¿½ ï¿½.

 

CFR2024_URD_FR_I038_p01_HD.jpg
CFR2024_URD_FR_I039_HD.jpg
Pression concurrentielle

Se diff�rencier en proposant une alimentation de qualit� � tous et au meilleur prix

Description du risque :

Les acteurs de la grande distribution sont soumis � une forte intensit� concurrentielle, dans un contexte marqu� par :

  • une inflation embarqu�e encore �lev�e malgr� une d�c�l�ration, avec un pouvoir dachat toujours sous tension au niveau mondial ;
  • une saturation en Europe, et en particulier en France, qui se caract�rise par des marges contraintes ;
  • une recomposition du paysage concurrentiel en France, avec en particulier la cession des hyper Casino ;
  • des mutations technologiques, telles que lIntelligence Artificielle, quil sagit dexploiter � bon escient afin de mieux r�pondre aux attentes des consommateurs et de se diff�rencier de ses concurrents.
  •  

Lintensit� concurrentielle du march� de la grande distribution sexprime par :

  • un march� historiquement tr�s concurrentiel sur les prix, avec un regain de lagressivit� prix en 2024 ;
  • des acteurs traditionnels, venant du commerce physique (y compris les sp�cialistes en produits frais ou bio) qui �largissent leur empreinte au e-commerce (via le Drive, la livraison � domicile, le click & collect) ; certains acteurs comme Carrefour apportent d�sormais une r�ponse omnicanale comme �l�ment de diff�renciation ;
  • des enseignes purement digitales, venant concurrencer les acteurs historiques, par une offre innovante de produits et de services, en �tablissant de plus en plus souvent une pr�sence physique, en particulier via des partenariats ou des rachats.
  •  

Une mauvaise prise en compte de la pression concurrentielle pourrait �tre � lorigine dune inad�quation du mod�le commercial, en particulier dans les domaines suivants (pour plus de d�tails, voir ci-dessous � Ad�quation du mod�le commercial ï¿½) :

  • l�quation prix-promo-fid�lit� : le niveau de prix, la g�n�rosit� des promotions et du programme de fid�lit� ;
  • la coh�rence de loffre commerciale en termes de produits et services propos�s avec les attentes clients, notamment via le-commerce ;
  • l�quilibre et larticulation entre les diff�rents formats et canaux de distribution (digitaux et physiques) au regard des modes de consommation ;
  • larbitrage entre les modes de gestion franchis� et int�gr�, en prenant en compte la concurrence entre les diff�rentes enseignes pour recruter les meilleurs candidats franchis�s.
  •  

Face � cette pression concurrentielle, la r�ponse de Carrefour sarticule autour de son engagement � proposer des produits et une alimentation de qualit� accessibles � tous � travers lensemble des canaux de distribution.

Impacts potentiels du risque pour le Groupe :

  • une baisse de la satisfaction clients ;
  • une baisse du taux de nourriture de lenseigne chez les clients (part de march� de lenseigne chez les clients) ;
  • une d�t�rioration de limage en termes dad�quation de loffre de produits et de services ;
  • une baisse de lattractivit� de lenseigne aupr�s des franchis�s (actuels ou potentiels) ;
  • une baisse des parts de march� ;
  • une baisse du chiffre daffaires ;
  • une baisse de la rentabilit�.

Mesures cl�s datt�nuation du risque adopt�es par le Groupe :

  • des investissements sur le prix permanent et sur la g�n�rosit� des promotions et du programme de fid�lit� pour recruter et fid�liser les clients en pr�servant leur pouvoir dachat ;
  • des objectifs centr�s sur la satisfaction clients, en particulier via le Net Promoter Score� ;
  • le renforcement des innovations, avec environ 500 nouveaux produits PGC � marque Carrefour lanc�s en France en 2024 ;
  • le lancement en 2024 du deuxi�me chapitre dAct for Food qui incarne la raison d�tre du groupe Carrefour, � la transition alimentaire pour tous ï¿½ et accompagn� par une campagne publicitaire mondiale ;
  • pour le reste des mesures cl�s, voir ci-dessous � Ad�quation du mod�le commercial ï¿½.
Situation �conomique, politique et sociale des pays c

Pr�server un pouvoir dachat toujours sous tension malgr� une d�sinflation globale

Description du risque :

La situation �conomique dans les pays o� op�re le Groupe influe significativement sur sa base de co�ts (achats marchands, achats non marchands et salaires des collaborateurs), mais aussi sur la demande des m�nages (niveau des d�penses et habitudes dachat). Une d�gradation de lenvironnement macro�conomique (r�cession, ch�mage, inflation, d�valuation mon�taire, etc.) au sein duquel �volue le Groupe est susceptible dimpacter n�gativement ses activit�s et ses r�sultats.

 

Linflation mondiale demeure �lev�e (5,8 % en 2024 vs 6,7 % en 2023)(2) malgr� une d�c�l�ration par rapport � 2023. On observe cependant une h�t�rog�n�it� dans les g�ographies du Groupe, notamment au Br�sil o� les taux dint�r�t ont �t� relev�s par la Banque centrale � trois reprises en 2024, atteignant 12,25 % en d�cembre 2024, mettant un arr�t � un cycle de 7 baisses cons�cutives et o� la monnaie (r�al br�silien) sest d�pr�ci�e de 16,9 % par rapport � leuro en 2024. LArgentine demeure en situation dhyperinflation, en d�pit des signaux de ralentissement de celle-ci. Ces situations pourraient perdurer dans les ann�es � venir, en particulier selon l�volution du contexte climatique, g�opolitique et sanitaire mondial. La transition �cologique et �nerg�tique vers la neutralit� carbone pourrait �galement alimenter la pression inflationniste.

 

Linflation se traduit par une baisse du pouvoir dachat des consommateurs � laquelle la grande distribution doit sadapter. Afin de pr�server le pouvoir dachat de ses clients, lun des objectifs pour le Groupe consiste � optimiser ses co�ts et leur r�percussion sur les prix de vente.

 

Les tensions inflationnistes pourraient �galement impacter lactivit� des Services Financiers Carrefour, en raison de la hausse combin�e de linsolvabilit� des clients (risques dimpay�s) et du co�t du financement (augmentation des taux directeurs non compens�e par celle du taux dusure).

 

Linflation peut cependant repr�senter une opportunit� pour le Groupe de sadapter et dapporter des solutions innovantes pour gagner en efficacit� et encourager des comportements plus vertueux (ex. : transfert des catalogues papier vers le digital, plan de sobri�t� �nerg�tique), avec un impact positif � long terme. Un savoir-faire acquis dans lanticipation et la ma�trise de linflation (ex. : Argentine) peut �galement constituer un avantage comp�titif.

 

Le climat politique et social des pays pourrait �galement se d�grader et entra�ner l�mergence de mouvements politiques et sociaux pouvant peser sur le climat des affaires. Des tensions sociales pourraient notamment survenir en raison de la pression sur les salaires, li�e � linflation et aux difficult�s de recrutement dans un march� du travail tendu.

Impacts potentiels du risque pour le Groupe :

  • une sensibilit� toujours exacerb�e des consommateurs au prix, favorisant les produits dentr�e de gamme et les mod�les discount ;
  • une baisse de la consommation, entra�nant une d�gradation du chiffre daffaires ;
  • une d�t�rioration de la profitabilit�, en raison de la hausse des co�ts dachat et des salaires des collaborateurs ;
  • une d�gradation de limage prix, en cas de d�calage des actions prix par rapport � la concurrence ;
  • un risque sur la traduction comptable des r�sultats de certains pays en euros, li� principalement � une d�pr�ciation de la monnaie fonctionnelle dans ces pays (notamment en Argentine) ;
  • une d�gradation du climat social et des affaires.

Mesures cl�s datt�nuation du risque adopt�es par le Groupe :

  • une politique dinvestissement prix dans les g�ographies o� le Groupe doit am�liorer son positionnement prix ;
  • le travail sur l�quation prix-promo-fid�lit�, en particulier avec loptimisation de la promotion et des efforts sur les produits � marque Carrefour et les produits premier prix ;
  • un ensemble de mesures en faveur du pouvoir dachat (ex. : baisse des prix de 10 % de 500 produits du quotidien en France) ;
  • la poursuite du d�ploiement du format Supeco, essentiellement en Espagne, et de lexpansion du format cash & carry Atacad�o au Br�sil, avec �galement le lancement dun pilote en France en 2024 ;
  • le monitoring des politiques tarifaires de la concurrence ;
  • la massification des achats, notamment au niveau europ�en ;
  • la veille sur l�volution des co�ts des achats marchands et non marchands ;
  • la (re)n�gociation tarifaire avec les fournisseurs ;
  • la recherche dapprovisionnements alternatifs et dachats dopportunit� ;
  • la prise en compte anticip�e de linflation dans l�laboration des budgets ;
  • les plans d�conomie (incluant des �conomies d�nergie) ;
  • ladaptation des conditions doctroi des cr�dits � la consommation ;
  • un suivi de l�volution de la conjoncture et des perspectives �conomiques dans les pays dimplantation, notamment dans le cadre des revues de performance et en vue de la d�finition et lactualisation des plans strat�giques ;
  • un dispositif de veille globale ainsi quune cartographie des risques des pays les plus expos�s prenant en compte de nombreux indicateurs, avec une mise � jour r�guli�re et un suivi dans une logique prospective.

Ces diff�rents outils permettent daccompagner la prise de d�cision dans le cadre du d�veloppement international du Groupe.

Pression et instabilit� de la r�glementation fiscale et sociale

Anticiper et se conformer � la r�glementation fiscale et sociale en pr�servant son �quilibre �conomique

Description du risque :

Les activit�s du Groupe en font un contributeur important aux recettes fiscales et sociales des pays au sein desquels il op�re.

 

Le Groupe est confront� � un nombre tr�s �lev� dimp�ts et de taxes, notamment :

  • en France, dans le champ de pr�s de 114 taxes dont 81 effectivement applicables et un poids �lev� des imp�ts de production et des cotisations sociales ;
  • au Br�sil, avec des r�gimes fiscaux complexes incluant la taxe sur la distribution des biens et la prestation de services (ICMS) et les contributions f�d�rales relatives au programme dint�gration sociale et au financement de la s�curit� sociale (Pis-Cofins). Une r�forme visant � simplifier le syst�me dimp�ts sur la consommation  avec deux nouvelles taxes locale et f�d�rale, rempla�ant les cinq imp�ts pr�c�dents (IPI, ISS, ICMS, PIS, Cofins)  sera applicable d�s 2026 avec une p�riode de transition allant jusquen 2033.

Linstabilit� des r�gimes fiscal et social dans certains pays fait peser des risques et des incertitudes sur les activit�s du Groupe dans certaines g�ographies. Le Groupe pourrait conna�tre des difficult�s dans la gestion et lanticipation de l�volution des lois fiscales et sociales auxquelles il est soumis.

En pratique, la d�gradation de la situation �conomique pourrait inciter les �tats � rechercher de nouvelles recettes fiscales et sociales pour combler les d�ficits publics.

 

Plus pr�cis�ment, les risques li�s � la r�glementation fiscale pourraient notamment se mat�rialiser du fait de :

  • laccroissement de la pression fiscale pesant sur les entreprises ;
  • laccroissement des obligations d�claratives (ex. : e-invoicing en Roumanie en 2024) ;
  • la complexit� et les �volutions des syst�mes fiscaux, en particulier au Br�sil.

 

Une pression accrue de la r�glementation sociale sur Carrefour pourrait se mat�rialiser par une hausse :

  • du salaire minimum ;
  • des charges sociales.

Impacts potentiels du risque pour le Groupe :

Une mauvaise anticipation ou appr�ciation des �volutions de lenvironnement fiscal et social pourrait peser sur la performance financi�re du Groupe, ainsi que sur ses activit�s. Elle pourrait �galement entraver la continuit� des op�rations dans certaines r�gions.

 

Les principaux impacts de la mat�rialisation de ce risque pourraient �tre :

  • une d�gradation de lattractivit� et de la comp�titivit�, en particulier via limage prix, dans le cas dune r�percussion proportionnelle � la hausse des charges sur le prix de vente ;
  • une baisse de la profitabilit�, en lien avec laugmentation des charges fiscales et sociales, dans le cas dune r�percussion insuffisante sur le prix de vente ;
  • une d�gradation de limage du Groupe ;
  • une possible remise en cause du maintien des activit�s du Groupe dans certains pays ;
  • des sanctions en cas dune mauvaise application ou interpr�tation de la l�gislation en vigueur.

Mesures cl�s datt�nuation du risque adopt�es par le Groupe :

Afin datt�nuer ce risque, le suivi et la prise en compte des �volutions r�glementaires sont assur�s par les Directions fonctionnelles concern�es, notamment par :

  • la Direction financi�re, en particulier la Direction fiscalit�, sagissant des �volutions r�glementaires en mati�re fiscale ;
  • les Directions juridiques et les Directions des ressources humaines, sagissant des �volutions r�glementaires en mati�re sociale.

 

Les mesures suivantes ont �galement �t� impl�ment�es :

  • une veille continue et une cartographie des changements fiscaux et sociaux dans chaque pays, en particulier concernant la r�forme fiscale au Br�sil ;
  • la formation des collaborateurs aux diff�rentes r�formes, avec la nomination dexperts d�di�s si n�cessaire ;
  • un plan de digitalisation des outils et de centralisation des donn�es (ex. : processus, bases de donn�es) ;
  • la d�fense des int�r�ts du Groupe aupr�s des autorit�s comp�tentes (ex. : parlementaires, chambre de commerce, gouvernement) ;
  • lanalyse des risques fiscaux et sociaux afin denregistrer des provisions adapt�es ;
  • une discipline op�rationnelle visant � ma�triser la structure des co�ts afin de limiter la r�percussion des nouvelles charges fiscales et sociales sur les prix de vente.
Intensification de la r�glementation applicable � la grande distribution

Sadapter au renforcement des r�glementations locales

Description du risque :

Les activit�s du Groupe sinscrivent dans un cadre l�gislatif et r�glementaire visant � concilier les imp�ratifs de la libert� du commerce avec des objectifs de protection du libre jeu de la concurrence (droit de la concurrence et droit des pratiques restrictives de concurrence) et de protection des consommateurs (droit de la consommation).

 

Ce cadre est particuli�rement contraignant en Europe, o� le Groupe op�re en France, Belgique, Espagne, Italie, Pologne et Roumanie. Ce corpus l�gislatif simpose �galement aux diff�rentes structures de n�gociations mutualis�es (ex. : Eureca), dont lencadrement est de plus en plus fort, en particulier par la directive europ�enne sur les pratiques commerciales d�loyales entre les professionnels du secteur agro-alimentaire (Unfair Trading Practices  2019). La transposition et la mise en Suvre de cette directive impliquent des adaptations du cadre r�glementaire existant dans les diff�rents pays (ex. : en Roumanie).

 

Cest le cas en particulier en France o� les lois � EGalim ï¿½ (2018) et � EGalim 2 ï¿½ (2021) visent � promouvoir l�quilibre des relations commerciales avec le secteur agricole et une alimentation saine et durable. Renfor�ant le volet initial � EGalim ï¿½, � EGalim 2 ï¿½ porte principalement sur une meilleure prise en compte des co�ts de production des agriculteurs. Entr�e en vigueur en avril 2023, la loi dite � EGalim 3 ï¿½ �tend le p�rim�tre des restrictions d�finies par � EGalim 2 ï¿½ et en renforce certains m�canismes d�j� en vigueur (ex. : loi Descrozailles imposant un plafonnement des promotions � 34 % de la valeur aux produits du rayon DPH). Ce dispositif devrait �tre compl�t� par une loi � EGalim 4 ï¿½ pouss�e par la F�d�ration nationale des syndicats dexploitants agricoles (FNSEA). Il a fait lobjet dune mission parlementaire (Babault/Izard) lanc�e en f�vrier 2024 par le Premier ministre Gabriel Attal et dont le rapport a �t� remis � la ministre de lAgriculture en octobre 2024.

 

Le risque de non-respect du corpus l�gislatif et r�glementaire est susceptible de se manifester, notamment au travers :

  • de pratiques anticoncurrentielles, telles que des ententes avec des concurrents ou avec des fournisseurs, qui fausseraient le libre jeu de la concurrence ;
  • de pratiques restrictives de concurrence, telles que des n�gociations de conditions commerciales avec des fournisseurs sans contrepartie, ou de mani�re disproportionn�e (cr�ant un d�s�quilibre significatif dans les droits ou obligations des parties), le non-respect des obligations de forme en mati�re de n�gociation des contrats annuels avec les fournisseurs, ou via la rupture brutale des relations commerciales ;
  • de pratiques commerciales d�loyales ou trompeuses, telles que la publicit� d�loyale ou mensong�re.

Impacts potentiels du risque pour le Groupe :

  • des sanctions financi�res, en cas de pratiques anticoncurrentielles ou de pratiques restrictives de la concurrence ;
  • des sanctions p�nales et financi�res, en cas de pratiques commerciales d�loyales ou trompeuses ;
  • une limitation de la marge de manSuvre du Groupe concernant les promotions ;
  • une r�duction de la marge de n�gociation avec les fournisseurs ;
  • une d�gradation de limage du Groupe.

Mesures cl�s datt�nuation du risque adopt�es par le Groupe :

  • ladoption dun cadre de proc�dures et de r�gles encadrant strictement chaque pratique (achats, ristournes, promotions, pricing, etc.) ;
  • des sessions r�guli�res de formation et de sensibilisation des collaborateurs � la r�glementation applicable au secteur de la grande distribution (avec un �largissement du p�rim�tre des fonctions cibl�es par ces formations) ;
  • une veille juridique et un suivi des obligations ;
  • la prise en compte des �volutions r�glementaires dans la conduite des op�rations, en particulier dans la gestion de l�quation prix-promotion-fid�lit� (ex. : politique de r�duction des prix et animation du programme de fid�lit�).
Protection des donn�es personnelles �

P�renniser et renforcer le dispositif de contr�le

Description du risque :

La protection des donn�es personnelles est r�gie par des l�gislations telles que le � r�glement g�n�ral sur la Protection des Donn�es ï¿½ (RGPD), en vigueur depuis le 25 mai 2018 dans lUnion europ�enne en compl�ment des l�gislations nationales, parmi lesquelles la � Loi G�n�rale sur la Protection des Donn�es ï¿½ (LGPD, entr�e en vigueur au Br�sil le 18 septembre 2020).

 

Ces r�glements instaurent un cadre juridique pour la protection des donn�es personnelles, avec un renforcement des droits des citoyens, de nouvelles obligations pour les entreprises et des sanctions p�cuniaires accrues.

 

Le Groupe a adapt� son organisation et ses processus, notamment par la cr�ation dune Direction juridique d�di�e � la protection des donn�es personnelles (DPO) au si�ge et dans les op�rations. Compte tenu du grand nombre de donn�es collect�es et g�r�es concernant ses clients, collaborateurs et fournisseurs, de l�volution constante des r�glementations applicables, de la multiplication et de la complexit� des solutions et des syst�mes dinformation utilis�s et de son engagement dans le digital, le Groupe pourrait ne pas �tre toujours parfaitement en conformit� avec lensemble des textes applicables.

 

Les cas de non-conformit� � cette r�glementation pourraient �tre les suivants :

  • le d�tournement dusage des donn�es personnelles au regard des finalit�s expos�es aux personnes concern�es lors de leur collecte (i.e. usage illicite) ;
  • le recours � des solutions et des partenaires qui ne pr�sentent pas toutes les garanties n�cessaires de protection des donn�es personnelles ;
  • un d�faut dans la conception de projets impliquant des traitements de donn�es personnelles (privacy by design) ou de mise en Suvre des recommandations idoines ;
  • limpossibilit� ou la difficult� pour les personnes concern�es dexercer leurs droits sur leurs donn�es personnelles (ex. : droit � loubli, dacc�s, de portabilit�) ;
  • le d�faut dinformation des personnes concern�es, de mani�re claire et concise, notamment sur la dur�e de conservation des donn�es, lexistence de profilage, leurs droits et voies de recours disponibles ;
  • labsence de s�curisation des donn�es personnelles ou de notification de leur violation aux autorit�s de contr�le et aux personnes concern�es.

Impacts potentiels du risque pour le Groupe :

  • financiers : des sanctions financi�res (jusqu� 4 % du chiffre daffaires Groupe), des investissements impos�s par les autorit�s pour rem�dier � toute non-conformit� constat�e ou la mise en cause de la responsabilit� financi�re du Groupe par ses partenaires voire par les personnes concern�es ;
  • r�putationnels : d�sengagement des clients, des salari�s ou des partenaires sils consid�rent que le Groupe ne respecte pas la r�glementation ;
  • op�rationnels : limpossibilit� de fournir les produits et les services en cas datteinte � la disponibilit� des donn�es personnelles (ex. : effacement accidentel, attaque ext�rieure).

Mesures cl�s datt�nuation du risque adopt�es par le Groupe :

  • le suivi et le renforcement du dispositif de conformit� Groupe avec lappui des Directions concern�es dans chaque pays ;
  • la coordination de ce dispositif par le D�l�gu� � la Protection des Donn�es (DPO) Groupe et ses �quipes ;
  • la formation et la sensibilisation des collaborateurs � la protection des donn�es personnelles (avec le d�veloppement de le-learning pour assurer la continuit� des formations et un �largissement des fonctions cibl�es) ;
  • la r�daction et le partage dune Group Privacy Policy ;
  • la conduite de contr�les de deuxi�me et troisi�me niveaux.
Ad�quation du mod�le commercial

Optimiser le mod�le commercial afin de r�pondre aux �volutions des attentes clients et de se diff�rencier de la concurrence

Description du risque :

Les pressions induites par le contexte macro�conomique et l�volution des modes de consommation, sur le pouvoir dachat des clients et la pression concurrentielle, accentuent les d�fis auxquels le Groupe fait face dans la d�finition et ladaptation de son mod�le commercial. Loffre du Groupe pourrait sav�rer inad�quate dans les domaines suivants :

  • l�quation prix-promo-fid�lit� : le niveau de prix, la g�n�rosit� des promotions et du programme de fid�lit� pour recruter et fid�liser les clients en pr�servant leur pouvoir dachat, � la fois en magasin et en ligne ;
  • la qualit� de service e-commerce : elle repose sur la performance de la cha�ne dapprovisionnement et des op�rations (magasins et entrep�ts) afin de r�pondre aux attentes clients en mati�re dexp�rience dachat, y compris en p�riode de pics dactivit� ;
  • l�quilibre entre les diff�rents canaux de distribution, � la fois digitaux et physiques (hypermarch�, supermarch�, magasin de proximit� et cash & carry) ;
  • larticulation entre les canaux de distribution digitaux et physiques via un mod�le omnicanal ;
  • la coh�rence de loffre commerciale (produits et services propos�s) avec les attentes clients en mati�re de choix et de RSE comme facteur diff�renciant dans un environnement tr�s concurrentiel.

 

La franchise repr�sentant un axe cl� de d�veloppement du Groupe, lenjeu repose sur la construction dun mod�le de franchise attractif, qui assure une r�partition �quilibr�e de la valeur cr��e entre les acteurs. Ladh�sion des franchis�s au mod�le �conomique et � la strat�gie du Groupe est �galement un facteur cl� de succ�s.

Impacts potentiels du risque pour le Groupe :

  • une d�gradation de limage prix face � une comp�tition agressive ;
  • une d�t�rioration de limage en raison dune inad�quation de loffre de produits et de services aux modes de consommation ;
  • une inad�quation entre la demande et les capacit�s de pr�paration et de livraison des commandes e-commerce (ex. : saturation des Drives) ;
  • un d�faut de captation de la croissance des ventes e-commerce ;
  • une d�t�rioration de la rentabilit� des op�rations e-commerce ;
  • une baisse corr�l�e des ventes physiques aupr�s des clients omnicanaux ;
  • les difficult�s � acqu�rir, � satisfaire et fid�liser des clients ;
  • la baisse du taux de nourriture de lenseigne chez les clients (part de march� de lenseigne dans les d�penses des clients) ;
  • une baisse des parts de march� et du chiffre daffaires ;
  • des difficult�s � recruter et fid�liser les franchis�s en raison dune baisse de lattractivit� de lenseigne aupr�s des clients ou des candidats franchis�s ;
  • un d�faut dans la gestion et laccompagnement des partenaires franchis�s.

Mesures cl�s datt�nuation du risque adopt�es par le Groupe :

  • une optimisation de la strat�gie promotionnelle en particulier sur les produits � marque Carrefour en articulation avec ceux � marques nationales ;
  • la r�flexion continue sur le programme de fid�lit� ;
  • la poursuite de leffort sur les co�ts permettant de d�gager des marges de manSuvre pour investir dans la dynamique commerciale ;
  • ladaptation de loffre � la zone de chalandise de mani�re plus cibl�e ;
  • lacquisition en France des enseignes Cora et Match ;
  • la veille sur les opportunit�s de croissance externe permettant dam�liorer le mix-format ;
  • lanalyse de l�volution des attentes des consommateurs et des objectifs centr�s sur la satisfaction clients, en particulier via le Net Promoter Score� ;
  • lacc�l�ration des mesures de r�duction des emballages plastiques et de lutte contre le gaspillage alimentaire ;
  • louverture du premier magasin Atacad�o pilote en France en juin 2024 ;
  • le renforcement des partenariats e-commerce (ex. : Uber Eats, Takeaway.com, Rakuten) ;
  • lint�gration des technologies dOpenAI sur le site Carrefour avec le lancement de Hopla, une exp�rience de courses exploitant lIA g�n�rative ;
  • limpl�mentation doutils logistiques sp�cialis�s pour lam�lioration du taux de conformit� des commandes e-commerce ;
  • lam�lioration des processus des mod�les de pr�paration (hybride, pick-in store et entrep�ts) pour am�liorer la productivit� et la qualit� de service (taux de conformit� et respect des cr�neaux) ;
  • ladaptation de loffre de produits et de services e-commerce selon l�volution du march� (ex. : concurrents, clients) ;
  • le renforcement des innovations avec notamment en France 600 nouveaux produits lanc�s en 2024 dont 150 � marque Carrefour ;
  • le lancement en 2024 du deuxi�me chapitre dAct for Food qui incarne la raison d�tre du groupe Carrefour, � la transition alimentaire pour tous ï¿½, accompagn� par une campagne publicitaire mondiale ;
  • lexpansion de la franchise sur les diff�rents formats ;
  • lam�lioration des processus de recrutement (ex. : digitalisation, garanties financi�res) et de laccompagnement des franchis�s ;
  • la co-construction avec les franchis�s des actions commerciales.
Cybers�curit�

Pr�venir les cyberattaques ciblant Carrefour, ses clients, ses collaborateurs et ses partenaires

Description du risque :

Lexposition du Groupe aux cyberattaques d�coule des facteurs suivants :

  • une croissance g�n�rale de la menace cyber pesant sur les entreprises et les institutions ;
  • la diversit� de ses activit�s (distribution physique et digitale, immobilier, services financiers, Retail Media, etc.) ;
  • sa pr�sence g�ographique dans un grand nombre de pays dans lesquels il op�re directement ou � travers ses partenaires ;
  • ses nombreux syst�mes dinformation, d�velopp�s et administr�s en interne ou en externe, notamment en raison de la digitalisation croissante de son fonctionnement ;
  • ses nombreux partenaires (fournisseurs, prestataires logistiques et IT, etc.) ;
  • sa forte visibilit� en tant quacteur �conomique majeur.

 

Une paralysie (partielle ou totale) des outils IT du Groupe pourrait perturber la conduite de ses op�rations, notamment au niveau des syst�mes dapprovisionnement, dencaissement, de-commerce, du pilotage financier et de la production des �tats financiers.

 

Cette paralysie pourrait �tre caus�e par divers actes de cybercriminalit� (tels que les ran�ongiciels, attaques en d�ni de service distribu�es). Limpact de ces cyberattaques pourrait �tre amplifi� par lobsolescence de certains outils, la complexit� de syst�mes interconnect�s (y compris avec des fournisseurs ou partenaires). Leur fr�quence pourrait �galement �tre augment�e par les nouvelles capacit�s fournies par lIA.

 

Par ailleurs, les syst�mes dinformation pourraient �tre d�tourn�s de leur usage normal par des acteurs malveillants (ex. : utilisation dinfrastructures Carrefour pour h�berger des sites malveillants).

 

Enfin, les syst�mes dinformation traitent et stockent des donn�es sensibles (telles que les donn�es personnelles). Ces donn�es pourraient �tre d�rob�es lors dune cyberattaque, puis �ventuellement divulgu�es par les attaquants.

 

Par cons�quent, la protection contre la cybercriminalit�, sous toutes ses formes, est primordiale pour pr�server sa performance �conomique et son image.

Impacts potentiels du risque pour le Groupe :

  • une interruption partielle ou totale de lactivit� (magasins, entrep�ts, sites Internet/applications), notamment lors dun pic dactivit� ;
  • des dysfonctionnements dans des domaines sp�cifiques de ses activit�s (ex. : suivi des commandes, facturation, encaissement) ;
  • une perte ou une fuite de donn�es sensibles (sur lentreprise, ses clients, ses collaborateurs ou ses partenaires) ;
  • une perte ou une d�gradation de lacc�s des collaborateurs aux outils informatiques n�cessaires � la r�alisation de leurs missions ;
  • des pertes financi�res pour le Groupe, ses partenaires ou ses clients ;
  • des sanctions inflig�es par les autorit�s de r�gulation ;
  • un d�savantage comp�titif par rapport � la concurrence pouvant entra�ner une baisse des parts de march� ;
  • une d�gradation de limage du Groupe.

Mesures cl�s datt�nuation du risque adopt�es par le Groupe :

  • le Comit� de la s�curit� de linformation Groupe  compos� notamment du Secr�taire G�n�ral, du Directeur Ex�cutif E-commerce, Data et Transformation Digitale, du Chief Digital Technology Officer France et Groupe, du Chief Information Security Officer (CISO) et du DPO  assure le pilotage du dispositif avec lappui de relais dans les pays ;
  • une gouvernance de la cybers�curit� sappuyant sur le cadre de cybers�curit� du National Institute of Standards and Technology (NIST), permettant notamment des audits externes ;
  • un Security Operation Center (SOC) global ayant vocation � d�tecter les incidents de s�curit� et un programme dindustrialisation de la gestion des incidents de cybers�curit� ;
  • un Vulnerability Operation Center (VOC) global ayant vocation � industrialiser lidentification et latt�nuation des vuln�rabilit�s logicielles ;
  • un centre dexpertise en s�curit� applicative ;
  • un centre de cyber pour lIA ;
  • la migration des syst�mes dinformation vers le Cloud pour en am�liorer la s�curit�, laccessibilit� et l�volutivit�, avec un programme d�di� de protection de cet environnement ;
  • un programme didentification et de mitigation des vuln�rabilit�s logicielles ;
  • un programme de renforcement des infrastructures informatiques critiques ;
  • l�tablissement de plans de continuit� et de reprise dactivit� en cas de sinistre ;
  • le chiffrement par d�faut des donn�es sensibles par le programme DataSecure ;
  • la protection des acc�s aux syst�mes dinformation via un deuxi�me facteur dauthentification ;
  • la sensibilisation et la formation des collaborateurs ;
  • la mise en place dun plan de gestion des obsolescences et des renouvellements (roadmap des outils informatiques) ;
  • un renforcement des processus de sauvegarde r�guli�re des donn�es.
Disponibilit� des produits en magasin ou en ligne c

Garantir la disponibilit� des produits � travers tous les canaux de distribution malgr� des perturbations de lapprovisionnement

Description du risque :

Carrefour peut �tre confront� � des indisponibilit�s ou des ruptures de produits alimentaires ou non-alimentaires, dans ses magasins ou sur ses sites e-commerce. Ces probl�mes peuvent repr�senter un irritant important pour les clients.

 

Ils sont provoqu�s par des perturbations plus ou moins longues de la cha�ne dapprovisionnement, se produisant � diff�rentes �tapes et provenant de plusieurs sources.

 

Les tensions suivantes ont �t� observ�es en 2024 sur la cha�ne dapprovisionnement, pour certains produits, en relation notamment avec les conflits en Ukraine et au Moyen-Orient ainsi que les al�as climatiques :

  • des p�nuries alimentaires globales ponctuelles se sont d�j� manifest�es en rayons et restent envisageables ;
  • une d�t�rioration des taux de service en lien avec la p�nurie de chauffeurs (surtout en Europe) ;
  • des perturbations du fret maritime (co�ts et d�lais) ;
  • des mouvements sociaux.

 

Lenjeu pour le Groupe consiste � minimiser les impacts de ces perturbations sur la disponibilit� des produits au sein de lensemble de ses canaux de distribution, � la fois physiques et digitaux, gr�ce aux actions suivantes :

  • anticiper les fluctuations de loffre en termes de prix et de volumes disponibles ;
  • anticiper les fluctuations de la demande des consommateurs ;
  • adapter de fa�on continue toute la cha�ne dapprovisionnement afin de maximiser les taux de service (en entrep�ts et en magasins).

De fa�on plus structurelle, il sagit pour Carrefour dassurer lefficacit� op�rationnelle de tous ses processus de gestion de sa cha�ne dapprovisionnement, de la pr�vision des ventes � la mise en rayon des produits en magasins.

Impacts potentiels du risque pour le Groupe :

  • une d�gradation de limage de Carrefour ;
  • une d�t�rioration de la satisfaction clients ;
  • une baisse de fr�quentation des magasins ou des sites e-commerce ;
  • une baisse des parts de march� ;
  • une baisse du chiffre daffaires.

Mesures cl�s datt�nuation du risque adopt�es par le Groupe :

  • le monitoring continu des taux de service et des taux de disponibilit� lin�aire ;
  • le suivi de la performance des prestataires logistiques ;
  • loptimisation de la cha�ne dapprovisionnement (co�ts et productivit�) ;
  • lautomatisation via la digitalisation des processus de pr�vision et de commande ;
  • la communication active avec les fournisseurs pour anticiper les p�nuries ;
  • la recherche dingr�dients, de produits et de fournisseurs alternatifs ;
  • les achats dopportunit� et des stockages de s�curit� (en particulier sur certains produits sensibles) ;
  • la d�finition et la mise en place de plans de continuit� de lactivit� en cas de panne partielle ou totale dun ou plusieurs entrep�ts ;
  • la mise en place de cellules de crise d�di�es aux approvisionnements.
Image Carrefour

Pr�server et nourrir limage du groupe Carrefour dans le monde

Description du risque :

Au m�me titre que le capital financier et humain, limage ou la r�putation constitue un actif strat�gique pour le Groupe.

 

Limage de Carrefour est nourrie par lensemble de ses actions en tant quacteur de la soci�t�, distributeur et employeur, dans un contexte de fortes tensions sur le pouvoir dachat et dexigences accrues des parties prenantes en mati�re de responsabilit� environnementale, sociale et de gouvernance, renforc�es par les r�glementations europ�ennes telles que la � Corporate Sustainability Reporting Directive ï¿½ (CSRD, entr�e en vigueur le 1er janvier 2024) et la � Corporate Sustainability Due Diligence Directive ï¿½ (CS3D, � transposer avant juillet 2026).

 

Lenjeu pour le Groupe est de g�rer son image de fa�on harmonis�e � travers tous ses canaux de vente (physiques et digitaux) et de communication (r�seaux sociaux, services clients, m�dias traditionnels, etc.). Cet enjeu est exacerb� par la diversit� et la sp�cificit� des activit�s de Carrefour, principalement tourn�es vers le consommateur (distribution physique et digitale, immobilier, services financiers, Retail Media, etc.), ainsi que par son implantation mondiale (en int�gr� ou en franchis�).

 

Dans ce cadre, le d�veloppement des r�seaux sociaux, en termes de r�sonance et dinfluence, est un param�tre incontournable � prendre en compte. Au-del� du risque, une gestion optimale des r�seaux sociaux repr�sente une opportunit� pour Carrefour de gagner en efficacit� dans la gestion de sa r�putation.

Un d�faut dans la gestion de limage du groupe Carrefour pourrait se mat�rialiser comme suit :

  • une strat�gie de communication inad�quate, dans sa d�finition ou son ex�cution, qui ne permettrait pas de se diff�rencier de la concurrence ;
  • un manque dalignement strat�gique entre les diff�rents m�dias ou canaux de vente (ex. : magasins int�gr�s et franchis�s, sites Internet) ;
  • une r�ponse tardive ou inappropri�e � une crise relay�e par les r�seaux sociaux et les m�dias traditionnels (ex. : campagne de d�sinformation, scandale alimentaire, accident en magasin, boycott, etc.) ;
  • un manque dalignement des r�ponses apport�es aux consommateurs via les diff�rents canaux du service clients (ex. : email, web, t�l�phone, etc.).

Impacts potentiels du risque pour le Groupe :

  • une d�gradation du climat des affaires pour le Groupe (ex. : des difficult�s � nouer des nouveaux partenariats strat�giques ou � n�gocier avec ses fournisseurs) ;
  • une baisse de la fr�quentation des magasins et des sites Internet Carrefour ;
  • une d�t�rioration des parts de march� ;
  • des difficult�s � attirer ou � retenir ses collaborateurs.

Mesures cl�s datt�nuation du risque adopt�es par le Groupe :

  • une politique de gestion de crise au niveau du Groupe, des pays et des entit�s op�rationnelles ;
  • la veille des m�dias (y compris les r�seaux sociaux) ;
  • la mise en place dune gouvernance d�di�e � la mise en conformit� avec les r�glementations europ�ennes en mati�re environnementale, sociale et de gouvernance ;
  • la mise en place dans certains pays d�quipes d�di�es (ex. : relations presse) ;
  • une meilleure gestion de la communication, notamment via les r�seaux sociaux ;
  • lam�lioration continue du service clients ;
  • le renforcement continu des processus li�s � la qualit� et la s�curit� des personnes et des biens notamment via un projet dadaptation des sites au changement climatique ;
  • le d�veloppement des mesures en faveur de la diversit� et de linclusion dans lentreprise ;
  • la formation et laccompagnement des collaborateurs en magasins (y compris franchis�s) et des tiers (ex. : fournisseurs, prestataires de s�curit�) ;
  • le lancement en 2024 du deuxi�me chapitre dAct for Food pour permettre � tous ses clients de mieux manger, au meilleur prix.
Performance des SI

Optimiser la performance des syst�mes dinformation pour atteindre les objectifs strat�giques

Description du risque :

Les activit�s vari�es (distribution physique et digitale, immobilier, services financiers, Retail Media, etc.) et les processus du Groupe reposent en grande partie sur la fiabilit� et lefficacit� de nombreux syst�mes dinformation, d�velopp�s ou administr�s par des ressources internes ou externes. Les outils IT utilis�s par Carrefour comprennent le hardware et software dans les entrep�ts (ex. : gestion du stockage et des approvisionnements), les si�ges (ex. : serveurs, PC) et les magasins (ex. : syst�me de gestion des caisses, balances et �tiquettes �lectroniques).

 

Dans ce contexte, Carrefour vise toujours � pr�server et � am�liorer ses outils IT pour accro�tre sa performance, notamment pour d�velopper un univers omnicanal de r�f�rence au travers dinvestissements dans des solutions innovantes. En effet, la comp�titivit� de Carrefour d�pend de sa capacit� � r�pondre aux �volutions des habitudes de consommation et des attentes des clients, en particulier en mati�re de services digitaux.

 

Il sagit notamment pour Carrefour de faire un �tat des lieux r�gulier des outils et applications pour pr�venir toute obsolescence ou sous-performance. En effet, latteinte des objectifs strat�giques du Groupe, pour beaucoup en lien avec le digital, est conditionn�e par le niveau de performance de diff�rents syst�mes dinformation (ex. : approvisionnement, RH, e-commerce).

 

Le Groupe doit ainsi identifier les bons partenaires et les bonnes solutions, puis y associer les investissements ad�quats afin de r�pondre � ces probl�matiques, au cSur du d�veloppement de lentreprise. Il doit �galement minimiser le risque de d�pendance � l�gard des partenaires IT cl�s, qui pourrait se traduire par une perturbation de lactivit� ou des surco�ts majeurs.

 

Enfin, les syst�mes dinformation traitent et stockent des donn�es sensibles, telles que les donn�es personnelles. Ces donn�es pourraient �tre d�rob�es lors dune cyberattaque, puis �ventuellement divulgu�es par les attaquants.

Impacts potentiels du risque pour le Groupe :

  • une interruption partielle ou totale de lactivit� (magasins, entrep�ts, sites Internet/applications), notamment lors dun pic dactivit� ;
  • des dysfonctionnements dans des domaines sp�cifiques de ses activit�s (ex. : suivi des commandes, facturation, encaissement) ;
  • une perte ou une d�gradation de lacc�s des collaborateurs aux outils informatiques n�cessaires � la r�alisation de leurs missions ;
  • des inefficacit�s op�rationnelles entra�nant une d�gradation de la productivit� et de la comp�titivit� ;
  • une d�gradation de la satisfaction client ;
  • une d�gradation du pouvoir de n�gociation dans les renouvellements contractuels ;
  • une d�pendance op�rationnelle � l�gard des partenaires ou prestataires IT cl�s.

Mesures cl�s datt�nuation du risque adopt�es par le Groupe :

  • des investissements pour la digitalisation de lentreprise et linnovation ;
  • une acculturation digitale des collaborateurs (ex. : Digital Retail Academy pour assurer la conduite du changement autour du digital et d�velopper les talents digitaux, avec environ 100 000 personnes form�es par an) ;
  • un suivi des performances des syst�mes dinformation critiques (ex. : sites e-commerce, syst�mes logistiques) ;
  • un plan de gestion des obsolescences et des renouvellements (roadmap des outils informatiques) ;
  • la migration des syst�mes dinformation vers le Cloud pour en am�liorer laccessibilit� et l�volutivit� ;
  • l�tablissement de plans de continuit� et de reprise dactivit� en cas de sinistre ;
  • une veille des solutions et des prestataires IT.
Ma�trise des actifs mobiliers et immobiliers c �

S�curiser et moderniser les actifs immobiliers et les �quipements du Groupe pour optimiser le parcours client et la performance �nerg�tique

Description du risque :

La qualit� des actifs du Groupe est un enjeu d�terminant en termes de comp�titivit�, de performances financi�res et op�rationnelles. Leur saine gestion consiste � assurer les op�rations de pr�servation (ex. : audits structurels, de performance et des �quipements), de contr�le de conformit� aux diff�rentes r�glementations en vigueur (ex. : normes incendie, r�glementation europ�enne F-Gaz), mais �galement � garantir la qualit� du parcours clients.

 

La valorisation des actifs constitue un autre enjeu fondamental, tout en restant attentif � la pr�servation de lenvironnement (ex. : r�duction de la consommation d�nergie, pr�servation des ressources et de la biodiversit�, r�silience des actifs face aux al�as climatiques) et aux attentes des clients, en particulier en termes de modernit� des magasins.

Par ailleurs, du fait de la part importante de magasins exploit�s dans des locaux lou�s aupr�s de bailleurs tiers, et de son activit� en tant que bailleur dans les galeries commerciales, lincapacit� du Groupe � n�gocier ou renouveler les baux commerciaux dans des conditions favorables pourrait affecter ses performances financi�res et la p�rennit� dexploitation de certains sites. Il en est de m�me dune gestion non optimis�e des relations avec les bailleurs et locataires des sites d�tenus ou exploit�s par le Groupe.

Impacts potentiels du risque pour le Groupe :

  • une baisse de la fr�quentation de ses magasins en raison de la d�gradation du parcours clients ;
  • une atteinte � la s�curit� des biens et personnes ;
  • une d�valorisation financi�re des actifs ;
  • des surco�ts en cas de d�faut danticipation des op�rations de maintenance ou de r�novation ;
  • des sanctions financi�res ou administratives (ex. : fermeture de site) par les autorit�s pour d�faut de conformit� ;
  • des pannes ou ruptures perturbant la continuit� de lactivit� ;
  • une obsolescence progressive de certains �quipements nuisant � leur performance (ex. : syst�mes de froid) ;
  • une contamination des sols aux hydrocarbures en cas de d�faut dentretien des stations-service.

Mesures cl�s datt�nuation du risque adopt�es par le Groupe (1) :

Les actions men�es par le Groupe pour assurer la ma�trise de ses actifs mobiliers (ex. : syst�mes de froid) et immobiliers (ex. : galeries, magasins, entrep�ts, stations-service) sont les suivantes :

  • une Direction immobilier, technique et expansion d�di�e, compos�e de sp�cialistes m�tiers, accompagn�s de prestataires agr��s ;
  • une veille juridique et technique permettant de garantir la conformit� des actifs aux derni�res normes r�glementaires et s�curitaires en vigueur ;
  • le suivi de la criticit�/v�tust� du parc immobilier par les gestionnaires dactifs, les syndics, les d�partements techniques et les propri�taires tiers qui d�finissent et planifient les actions n�cessaires via des programmes dinvestissement pluriannuels ;
  • la poursuite du projet � Actifs Climat ï¿½ comprenant la mesure de lexposition des sites aux risques naturels et climatiques afin de partager les meilleures pratiques et de mettre en place les actions de s�curisation ad�quates ;
  • des audits pr�ventifs r�guliers des installations et structures sensibles (ex. : �quipements de protection incendie) ;
  • une proc�dure de gestion de crise, r�guli�rement mise � jour, en cas doccurrence des sinistres ;
  • un plan de continuit� dactivit� (liste et analyse des fonctions et ressources vitales, modalit�s de retour � lactivit� normale � lissue de la crise) ;
  • des audits techniques du parc de stations-service ;
  • le suivi des infrastructures �nerg�tiques et lorientation vers des solutions permettant dam�liorer lefficience �nerg�tique ;
  • le d�ploiement de syst�mes automatis�s de gestion technique des b�timents (Gestion Technique des B�timents/Gestion Technique Centralis�e) afin doptimiser leur performance �nerg�tique.

 

Les mesures mises en Suvre afin de limiter les risques li�s aux activit�s de bailleur de locaux commerciaux sont les suivantes :

  • une �quipe de gestion locative et de gestionnaires dactifs, assurant une relation permanente aupr�s des bailleurs et locataires ;
  • une �quipe de gestion immobili�re, assurant notamment loptimisation des charges li�es � lexploitation des actifs ;
  • une Direction juridique Immobili�re, en charge notamment de lanalyse et de la r�daction des actes (ex. : baux, avenants, protocoles), de la r�glementation en mati�re de copropri�t�, et de la veille r�glementaire et l�gale ;
  • des mesures et outils daccompagnement des locataires ;
  • de comit�s d�cisionnels mensuels, permettant un suivi pr�cis du parc et des �ch�ances contractuelles.
  • Ce paragraphe renvoie au DR E2-2 : Actions et ressources relatives � la pollution.
Attraction et r�tention des talents �

Attirer et retenir les talents pour offrir la meilleure qualit� de service aux clients, dans un march� du travail tendu

Description du risque :

Avec plus de 324 750 collaborateurs travaillant sous enseigne Carrefour, le Groupe figure parmi les 50 premiers employeurs priv�s au monde en 2024. Dans un march� du travail tendu (marqu� par un taux de ch�mage qui se maintient � son plus bas niveau depuis 2005 : 4,9 % dans lOCDE mi-2024 (1))  o� limage du secteur joue un r�le essentiel  attirer et conserver les meilleurs candidats est incontournable dans la r�alisation des objectifs strat�giques du Groupe. La qualit� des services offerts aux clients repose en effet sur la comp�tence, lengagement et la motivation des collaborateurs.

 

Le Groupe poursuit sa transformation digitale qui est au cSur de sa strat�gie Carrefour 2026, avec des investissements massifs dans linnovation num�rique. Attirer des talents digitaux, particuli�rement recherch�s sur le march�, constitue un d�fi majeur. Les tensions en mati�re de recrutement se font �galement sentir dans dautres domaines op�rationnels cl�s pour lentreprise.

 

La politique dattraction et de r�tention des talents doit combiner les multiples composantes dune �quation complexe : un mod�le social attractif, une culture dentreprise engageante, une r�mun�ration comp�titive, le d�veloppement des comp�tences, la meilleure flexibilit� possible dans lorganisation du travail et l�quilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

Impacts potentiels du risque pour le Groupe :

  • une d�gradation de limage employeur ;
  • un retard dans latteinte des objectifs strat�giques du Groupe (notamment en mati�re de transformation digitale) ;
  • un manque defficacit� op�rationnelle et de comp�titivit� ;
  • un d�sengagement des collaborateurs ;
  • une fuite des talents ;
  • une perte dhistorique et de savoir-faire sur des processus cl�s ;
  • une inflation des salaires afin de pouvoir acqu�rir certaines comp�tences rares.

Mesures cl�s datt�nuation du risque adopt�es par le Groupe :

  • le d�veloppement de la marque employeur (ex. : communication, pr�sence dans les �coles cibles et les �v�nements professionnels, programmes Graduate ciblant de jeunes dipl�m�s � fort potentiel, co-fondation de lInstitut du Management Marcel Fournier) ;
  • un programme de r�tention des talents et dengagement des collaborateurs (ex. : construction de plans de carri�re dynamiques, politique de d�veloppement des comp�tences, enqu�te dengagement, renforcement de la culture dentreprise) ;
  • un programme dint�gration des nouveaux collaborateurs au fil des acquisitions (ex. : Grupo BIG, Cora/Match) ;
  • un dispositif de t�l�travail g�n�ralis� � lensemble des si�ges ;
  • des dispositifs de recrutement digitalis�s (ex. : lancement du nouveau site de recrutement en France) permettant datteindre plus de candidats et am�liorant le processus pour ces derniers ;
  • la d�finition des plans de succession pour une meilleure anticipation des d�parts/mobilit�s ;
  • le renforcement des programmes de formation destin�s aux op�rationnels des magasins et aux fonctions centrales, en particulier sur lacculturation digitale (ex. : e-learning, �coles/ateliers internes propos�s par des sp�cialistes des domaines concern�s) ;
  • la mise en place dun programme dactionnariat salari�.
Qualit�, conformit� et s�curit� des produits �

Garantir la qualit� de lensemble des produits de la fabrication � la commercialisation

 

Description du risque :

Garantir la qualit� et la s�curit� des produits � marque Carrefour et respecter les normes dhygi�ne dans lensemble de la cha�ne dapprovisionnement, ainsi que dans les magasins, sont des enjeux majeurs. Ces derniers sont renforc�s par le programme dactions pour mieux manger � Act for Food ï¿½ (lanc� en septembre 2018 et renforc� en 2024), en ad�quation avec la raison d�tre de Carrefour et son ambition de devenir le leader de la transition alimentaire pour tous. Le d�veloppement acc�l�r� de la contribution des produits � marque Carrefour (40 % des ventes alimentaires � horizon 2026) rend les exigences de qualit� encore plus pr�gnantes.

 

Le non-respect du cahier des charges, des r�gles dachat, un probl�me d�tiquetage ou un d�faut dans le suivi logistique (ex. : respect de la cha�ne du froid) sont susceptibles dentra�ner la commercialisation de produits non conformes.

 

Ce risque pourrait se mat�rialiser en raison notamment :

  • dun probl�me dans la d�finition du cahier des charges des produits � marque Carrefour (en particulier en mati�re de respect des engagements en faveur de la transition alimentaire pour tous) ;
  • dun d�faut dans la fabrication des produits � marque Carrefour ;
  • dun d�faut de conformit� aux obligations de s�curit� des produits import�s (hors marque Carrefour) ;
  • dun manquement aux normes de qualit� et dhygi�ne en magasin ou en entrep�t des produits � marque Carrefour et � marques nationales ;
  • dune carence significative dans les contr�les et la tra�abilit� des produits � marque Carrefour et � marques nationales ;
  • dun d�faut du dispositif de retrait-rappel des produits d�ficients � marque Carrefour et � marques nationales.

Impacts potentiels du risque pour le Groupe :

  • une fermeture partielle ou totale de sites pour non-respect des normes dhygi�ne (magasins, entrep�ts) ;
  • des sanctions financi�res, voire p�nales, surtout en cas dincident sur des produits � marque Carrefour ;
  • des pertes financi�res li�es � des proc�dures de retrait-rappel de produits � marque Carrefour ;
  • une baisse du chiffre daffaires, notamment sur les produits � marque Carrefour ;
  • une d�gradation de limage ;
  • une d�t�rioration de la satisfaction clients ;
  • une baisse des parts de march�.

Mesures cl�s datt�nuation du risque adopt�es par le Groupe :

La Direction qualit� du Groupe a d�velopp� de nombreux standards et outils (dont les chartes qualit�), d�ploy�s dans lensemble des pays du Groupe. Les Directions qualit� Pays sont �galement mises en r�seau � travers la � file ï¿½ Qualit�, avec des r�unions et des �changes r�guliers permettant de partager les bonnes pratiques et garantir la coh�rence des approches au niveau du Groupe.

Plus pr�cis�ment, les mesures datt�nuation mises en Suvre portent principalement sur les points suivants :

  • lapplication et le renforcement de r�gles dachat au niveau du Groupe, avec des engagements en faveur de la transition alimentaire et de la qualit� des produits ;
  • le d�veloppement de la culture qualit� au sein de lentreprise via la formation et la sensibilisation des collaborateurs, en particulier concernant les proc�dures de retrait-rappel ;
  • un r�f�rentiel qualit� mis � jour chaque ann�e pour int�grer les bonnes pratiques relatives aux nouveaux concepts et aux �volutions r�glementaires ;
  • un suivi r�gulier des indicateurs, des audits des sites et des analyses en laboratoire des produits ;
  • la digitalisation des proc�dures et des outils de retrait-rappel (ex. : Alertnet) des produits non-conformes permettant de pr�venir les directeurs de magasin de lexistence de produits non conformes et de bloquer ces produits en caisse ;
  • une am�lioration continue des flux de communication des proc�dures de retrait-rappel ;
  • la d�finition et la mise en place dune politique de gestion de crise.

4.1.3Assurances

Le Groupe m�ne une politique dassurance globale visant � prot�ger les actifs, les personnes et lensemble des responsabilit�s encourues par le Groupe du fait de lexercice de ses activit�s.

4.1.3.1Politique assurance Groupe

La politique assurance du Groupe est notamment bas�e sur lidentification des risques assurables � travers une revue r�guli�re des risques existants et �mergents, en �troite collaboration avec les op�rationnels, les diff�rentes Directions du Groupe concern�es et des consultants sp�cialis�s.

Programmes mondiaux

Afin de couvrir les principaux risques identifi�s, Carrefour a mis en place des programmes dassurance groupe mondiaux (notamment pour les polices de Dommages et Pertes dExploitation, Responsabilit� Civile, Responsabilit� Civile des Mandataires Sociaux, risque Cyber&) plac�s aupr�s dassureurs internationaux de renom, permettant de garantir un niveau de couverture uniforme pour lensemble de ses risques sur le p�rim�tre int�gr�.

Acquisitions en cours dann�e

Les m�canismes dint�gration automatique et les proc�dures dint�gration sont mises en place pour int�grer les acquisitions au sein des programmes groupe d�s le transfert des risques.

Le cas �ch�ant, les programmes groupe interviennent en compl�ment des garanties hors programmes.

Politique de pr�vention

La politique dassurance du Groupe implique un suivi des mesures de pr�vention des risques, assur� par la Direction s�curit� Groupe, en coordination avec les relais locaux du Groupe dans chaque pays, mais aussi avec les assureurs du Groupe.

Politique de transfert des risques assurables et/dauto-assurance de certains risques

Afin doptimiser ses co�ts dassurance et davoir une meilleure ma�trise de ses risques, et dans le respect de sa politique assurance, le Groupe transf�re les risques assurables identifi�s au march� de lassurance, et m�ne une politique de conservation de certains de ses risques de fr�quence en Dommages aux biens et pertes dexploitation, en Responsabilit� civile ainsi quen Transport de marchandises, au travers de sa soci�t� interne de r�assurance (les r�sultats de cette soci�t� sont consolid�s dans les comptes du Groupe).

Des limites de garantie accord�es par ann�e dassurance permettent de contr�ler et de limiter le niveau de risque accept� par la soci�t� interne de r�assurance.

4.1.3.2Informations concernant les principaux programmes dassurance

Les informations qui suivent sont donn�es � titre indicatif, afin dillustrer les champs dactions de lann�e 2024. Elles ne sauraient �tre consid�r�es comme immuables, dans la mesure o� le march� de lassurance est mouvant. En effet, la politique dassurance du Groupe d�pend et sadapte aux conditions du march� de lassurance.

Dommage aux biens et pertes dexploitation

Cette assurance a pour objectif de prot�ger les actifs du Groupe � travers une police d�livr�e sous forme � tous risques sauf ï¿½ sur la base des garanties disponibles sur le march� de lassurance. Elle couvre notamment les risques traditionnels de ce type de garantie : incendie, foudre, vol, �v�nement naturel et les pertes dexploitation cons�cutives.

Les limites et les exclusions de cette garantie Dommage aux biens et pertes dexploitation sont conformes aux pratiques du march�. Les franchises sont adapt�es aux formats des magasins.

Responsabilit� civile

Ce programme vise � couvrir le Groupe contre les cons�quences p�cuniaires de sa responsabilit� dans les cas o� elle viendrait � �tre recherch�e du fait de dommages et/ou pr�judices corporels ou mat�riels caus�s aux tiers.

Les limites et les exclusions de cette garantie Responsabilit� civile sont conformes aux pratiques du march�. Les franchises varient selon les pays.

Le programme dassurance de Responsabilit� Civile couvre �galement les risques li�s aux atteintes � lenvironnement.

Assurances obligatoires

Le Groupe souscrit diff�rents programmes dassurance dans le respect des l�gislations locales, notamment :

4.2Dispositif de contr�le interne

4.2.1D�finition et objectifs du dispositif de contr�le interne

4.2.1.1Introduction et Cadre de R�f�rence Applicable

Le dispositif de contr�le interne du Groupe sappuie sur le cadre de r�f�rence sur les dispositifs de gestions des risques et contr�le interne propos� en 2007 par lAutorit� des march�s financiers (AMF), et actualis� le 22 juillet 2010. Ce cadre de r�f�rence porte sur la mise en place dun dispositif de gestion des risques et de contr�le interne, abordant de mani�re exhaustive les processus de pilotage et d�laboration de linformation comptable et financi�re du point de vue des contr�les internes, ainsi que les proc�dures propres de gestion des risques et de contr�le interne.

Ce cadre de r�f�rence est lui-m�me coh�rent avec le r�f�rentiel COSO (Committee of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission). La conformit� et lalignement avec ces normes et directives internationales renforcent le dispositif de contr�le interne du Groupe, tout en guidant une gestion prudente et diligente des risques associ�s � ses activit�s. Ces pratiques �tablies illustrent lengagement du Groupe envers une gouvernance dentreprise solide et transparente, en accord avec les meilleures normes et pratiques internationales en mati�re de gestion des risques et de contr�le interne.

Les activit�s bancaires et dassurance du Groupe, tant en France qu� linternational, sont r�gies par des dispositifs r�glementaires sp�cifiques de contr�le interne. En France, les activit�s bancaires et dassurance sont soumises � larr�t� du 3 novembre 2014 (modifi� par larr�t� du 28 juillet 2021) relatif au contr�le interne des entreprises du secteur bancaire, des services de paiement et des services dinvestissement. Elles sont �galement encadr�es par la directive 2009/138/CE, dite � Solvabilit� 2 ï¿½, qui r�git la gouvernance et la gestion des risques des compagnies dassurance. Ces activit�s font par ailleurs lobjet dun contr�le exerc� par lAutorit� de Contr�le Prudentiel et de R�solution (ACPR).

4.2.1.2Objectifs du dispositif de contr�le interne

Le dispositif de contr�le interne regroupe un ensemble permanent de moyens, de comportements, de proc�dures et dactions adapt�s aux caract�ristiques propres � la Soci�t� et ses filiales qui :

 

Le dispositif de contr�le interne vise plus particuli�rement � assurer :

4.2.1.3P�rim�tre et Limites du Dispositif de/Contr�le Interne

Le dispositif de contr�le interne pr�sent� dans ce rapport est d�ploy� � la Soci�t� et ses filiales consolid�es par int�gration globale et couvre un cadre plus large que les proc�dures relatives � l�laboration et au traitement de linformation comptable et financi�re. Lobjectif principal du dispositif de contr�le interne est d�valuer les entit�s du Groupe, tout en classant leurs environnements de contr�le interne selon une �chelle de maturit� standardis�e, selon la m�thodologie adopt�e par le Contr�le Interne Groupe. Cette approche offre une perspective comparative sur la gestion des activit�s au sein des diff�rentes entit�s du Groupe, tout en mettant en lumi�re les domaines cl�s o� des optimisations pourraient �tre envisag�es.

En contribuant � pr�venir et � ma�triser les risques pouvant nuire � latteinte des objectifs du Groupe, le dispositif de contr�le interne joue un r�le cl� dans la conduite et le pilotage de ces diff�rentes activit�s. Toutefois, comme le souligne le cadre de r�f�rence de lAMF, tout dispositif de contr�le interne aussi bien con�u et aussi bien appliqu� soit-il, ne peut fournir une garantie absolue quant � la r�alisation des objectifs du Groupe. Il existe en effet des limites inh�rentes � tout syst�me de contr�le interne, du fait notamment des incertitudes du monde ext�rieur, de lexercice de la facult� de jugement ou de dysfonctionnements pouvant survenir en raison dune d�faillance technique ou humaine, ou dune simple erreur.

4.2.2Organisation et acteurs du Contr�le interne

4.2.2.1LEnvironnement de Contr�le

Le dispositif de contr�le interne du Groupe sinscrit dans le cadre dun syst�me de valeurs port� par les organes de gouvernance et la Direction G�n�rale, et communiqu� aux collaborateurs, dans le cadre de construction dune culture dentreprise centr�e sur lint�grit�, l�thique et la sensibilisation aux th�matiques de contr�le et gestion du risque.

Le Groupe a mis en place un environnement de contr�le formalis� � travers un dispositif de contr�le interne Groupe comprenant :

Le r�f�rentiel centralis� des r�gles de contr�le interne Groupe a �t� enrichi cette ann�e pour int�grer � la fois le r�f�rentiel des contr�les Sapin 2, auparavant g�r� de fa�on s�par�e, et le nouveau r�f�rentiel d�di� aux contr�les CSRD, tout en conservant les r�gles essentielles de la Soci�t� qui composaient le r�f�rentiel initial. Cette �volution vise � unifier les exercices danalyse de la maturit� du contr�le interne tout en facilitant le d�ploiement dune m�thodologie commune. Con�u et pilot� par la Direction du contr�le interne Groupe, ce r�f�rentiel centralis� est d�ploy� aupr�s de la totalit� des entit�s significatives de la Soci�t�. Il constitue les principaux outils permettant de conduire l�valuation et le suivi de la conception et de lefficacit� des dispositifs de contr�le interne de chaque entit�, lesquels font �galement lobjet de tests r�alis�s par le Groupe.

Compos�s de plus de 280 r�gles, ce r�f�rentiel regroupe les r�gles fondamentales � adopter, d�ployer et appliquer obligatoirement dans lensemble des entit�s et des pays o� la Soci�t� est pr�sente. Son objectif principal est de couvrir :

Par ailleurs, la Direction G�n�rale du Groupe a fix� des r�gles de gouvernance d�limitant les pouvoirs des mandataires sociaux des soci�t�s du Groupe ; lapprobation pr�alable du Conseil dadministration, de lorgane comp�tent de la soci�t� concern�e, ainsi que des Comit�s dinvestissement internes est requise pour certaines op�rations ; des d�l�gations de pouvoirs et de responsabilit�s sont en place dans les pays et au niveau du Groupe conform�ment aux organigrammes hi�rarchiques et fonctionnels. Cette organisation est conforme au principe de s�paration des t�ches.

Le dispositif de contr�le interne Groupe d�crit ci-dessus est d�clin� aux entit�s du Groupe sous la forme des guidelines communes et son application se traduit dans les pays par des proc�dures op�rationnelles pr�cises, des activit�s de contr�le d�finis, des missions p�riodiques d�valuation et des tests de contr�le.

En 2024, cette campagne a �t� compl�tement automatis�e par lint�gration dun module d�di� au Contr�le Interne au sein dArgos, la plateforme digitale d�ploy�e par la Direction risques Groupe. Cette �tape constitue une avanc�e significative en permettant la production de rapports en temps r�el, des analyses plus approfondies, une tra�abilit� des informations et limpl�mentation dun workflow dapprobation renfor�ant la responsabilisation de la premi�re ligne de d�fense. Les contr�les du r�f�rentiel sont ainsi supervis�s de fa�on plus pr�cise et efficace, tout en �tant connect�s avec lunivers des risques Groupe. Le module Contr�le Interne dArgos permet �galement de suivre de mani�re centralis�e lensemble des plans daction du Groupe.

In fine, cette transformation digitale renforce les synergies entre les dispositifs de contr�le interne et lunivers des risques Groupe. Elle offre encore la possibilit� de suivre de mani�re centralis�e lensemble des plans daction, tout en assurant ainsi une int�gration harmonieuse et efficace des processus.

Enfin, le Groupe veille � la diffusion des lignes directrices encadrant les processus financiers critiques, tout en garantissant la transmission dinformations pertinentes et fiables aux acteurs concern�s pour leur permettre dexercer leurs responsabilit�s dans le respect des normes et proc�dures du Groupe :

De la m�me fa�on, les contr�leurs internes pr�sents au sein des entit�s sassurent de relayer les informations pertinentes et fiables aux acteurs concern�s afin quils puissent exercer leurs responsabilit�s dans le respect des normes et proc�dures du Groupe.

4.2.2.2Organisation du Contr�le Interne

Les activit�s de contr�le interne visent � sassurer que les mesures n�cessaires sont prises en vue de r�duire lexposition du Groupe aux risques strat�giques, op�rationnels et patrimoniaux susceptibles daffecter la r�alisation de ces objectifs. Les activit�s de contr�le sont pr�sentes partout dans lorganisation, � tout niveau et dans toute fonction ; quil sagisse de contr�les orient�s vers la pr�vention ou la d�tection, de contr�les manuels ou informatiques, ou encore de contr�les hi�rarchiques et de s�paration de t�ches.

Dans une d�marche dam�lioration continue du dispositif de contr�le interne, le Groupe a cr�� la Direction du contr�le interne Groupe, rattach�e � la Direction financi�re du Groupe, et qui a pour mission lanimation et la coordination du dispositif au niveau du Groupe. La Direction du contr�le interne Groupe peut ainsi sappuyer sur un r�seau de contr�leurs interne locaux pr�sents dans les pays et entit�s du Groupe. Les responsables du contr�le interne locaux, la plupart occupant des postes de direction, rel�vent hi�rarchiquement du Directeur Financier local et fonctionnellement du Directeur du Contr�le Interne Groupe.

Le Directeur Financier de lentit� est responsable de la mise en place, du fonctionnement et de la surveillance du dispositif de contr�le interne au sein de son p�rim�tre de responsabilit�. Pour cela, sous lorientation des contr�leurs internes locaux, les directions des entit�s d�ploient des proc�dures et des modes op�ratoires incluant les activit�s de contr�le n�cessaires pour couvrir lensemble des risques strat�giques, op�rationnels et patrimoniaux li�s � leurs activit�s et leur organisation. Ces proc�dures et modes op�ratoires int�grent et approfondissent les contr�les cl�s d�finis par le r�f�rentiel des r�gles Groupe.

Le Directeur Financier de lentit� sappuie sur des contr�leurs internes locaux qui ont pour mission de :

En plus des contr�leurs internes locaux, des sp�cialistes au sein des directions fonctionnelles agissent en support des op�rationnels � tous les niveaux de lorganisation, en observance au mod�le de trois lignes de ma�trise pr�sent� ci-dessous, ce qui facilite la diffusion des bonnes pratiques de contr�le Interne.

4.2.2.3Les acteurs du contr�le interne

Les diff�rents acteurs qui interviennent dans la gestion des risques et du contr�le interne du Groupe sont d�crits ci-apr�s et peuvent �tre sch�matis�s conform�ment au mod�le des trois lignes de ma�trise :

 

CFR2024_URD_FR_I040_HD.jpg

 

La 1re ligne de ma�trise, constitu�e des managers op�rationnels, cette premi�re ligne est responsable de l�valuation, la pr�vention et la ma�trise des risques, notamment par la mise en Suvre dun dispositif de contr�le ad�quat portant sur les processus dont ces managers ont la charge. Ils assurent ainsi la ma�trise des activit�s et des op�rations au jour le jour en mettant en Suvre les pratiques les plus efficaces de gestion des risques au niveau des processus.

La 2e ligne de ma�trise : gestion des risques et contr�le interne, en coordination avec les Directions fonctionnelles, responsables dans leur domaine dexpertise. Elle a pour objectif la structuration et la maintenance du dispositif de ma�trise des activit�s de lorganisation (voir section 4.2.2.3.2).

La 3e ligne de ma�trise est constitu�e de lAudit interne, ind�pendante du management op�rationnel, qui fournit une assurance et des recommandations sur lad�quation et lefficacit� de la gouvernance et de la gestion des risques (voir section 4.2.2.3.3).

4.2.2.3.1Instances de gouvernance du dispositif de contr�le interne

Le Conseil dadministration rend compte dans le rapport de gestion des principaux risques et incertitudes auxquels le Groupe est confront�, en appr�ciant les caract�ristiques essentielles du contr�le interne.

Par ailleurs, de par ses activit�s de supervision, il est impliqu� dans le contr�le interne. Il prend connaissance du processus d�laboration de linformation financi�re, ainsi que des caract�ristiques essentielles des dispositifs de contr�le interne et de gestion des risques communiqu�s par le Comit� daudit et la Direction G�n�rale du Groupe. Il prend �galement connaissance du plan de pr�vention des risques RSE communiqu� par le Comit� RSE.

Le Comit� daudit mis en place par le Conseil dadministration, a pour missions de :

La Direction G�n�rale du Groupe fixe le cadre de r�f�rence du dispositif de contr�le interne au sein du Groupe, en consolidant lenvironnement de contr�le. Elle assure un r�le de conception, coordination, danimation et de surveillance permanente des syst�mes de contr�le interne ; elle a d�fini un r�f�rentiel des r�gles Groupe qui regroupe tous les principes et standards applicables � lensemble des entit�s et des collaborateurs du Groupe.

Par ailleurs, elle est responsable des syst�mes de contr�le interne. Il lui incombe ainsi de concevoir, mettre en Suvre et surveiller les syst�mes de contr�le interne adapt�s � la taille du Groupe, � son activit� et � son organisation.

Elle initie toute action corrective qui sav�re n�cessaire pour corriger les dysfonctionnements identifi�s et rester dans le p�rim�tre de risques acceptables. Elle veille � ce que ces actions soient men�es � bien.

La responsabilit� de la Direction G�n�rale du Groupe � l�gard des syst�mes de contr�le interne comprend �galement la d�finition des r�les et des responsabilit�s � cet �gard dans le Groupe.

Enfin, le Comit� RSE, � travers ses missions de v�rification de lint�gration des engagements du Groupe en mati�re de RSE, dappr�ciation des risques RSE, et de suivi du bilan annuel de performance extra-financi�re, contribue �galement au dispositif de contr�le interne.

4.2.2.3.2Contr�le interne, Risques et Directions fonctionnelles

Dans le cadre de la gestion du dispositif de contr�le interne, la Direction G�n�rale du Groupe a mis en place lorganisation suivante :

2e ligne de ma�trise

Principales missions

Direction du contr�le interne Groupe

  • L�laboration et la mise � jour du r�f�rentiel de contr�le interne, incluant le r�f�rentiel Sapin 2, le r�f�rentiel CSRD, ainsi que les r�gles incontournables du Groupe, en lien avec lunivers des risques du Groupe ; lanimation et la consolidation du processus annuel dauto�valuation du contr�le interne ;
  • lanalyse des incidents, des auto�valuations et des r�sultats des audits pour proposer des �volutions du r�f�rentiel et de lorganisation du contr�le interne ;
  • le suivi de la mise en Suvre des plans dactions d�cid�s � la suite de ces diff�rents exercices ;
  • la communication et la formation au contr�le interne et � la gestion des risques ;
  • Lencadrement fonctionnel des �quipes contr�le interne des entit�s ;
  • la veille sur les �volutions r�glementaires et les typologies de fraude, pour partage � toutes les entit�s ;
  • la strat�gie relative � l�volution de la fonction contr�le interne.

Direction des risques Groupe

  • lanimation de la campagne d�valuation des risques Groupe aupr�s des pays et la r�actualisation annuelle de la cartographie des risques (y compris des risques �mergents) ;
  • la sensibilisation des propri�taires de risques � ces r�sultats ;
  • le suivi de la mise en place des plans daction.

 

Directions fonctionnelles

Principales missions

Direction finance Groupe

  • la fiabilit� des informations comptables et financi�res ;
  • la gestion des risques pouvant faire lobjet dune traduction comptable et pouvant avoir une incidence sur les comptes ;
  • la mesure de la performance du Groupe et du contr�le budg�taire ;
  • le respect des proc�dures dinvestissements Groupe ;
  • la gestion, la mise � jour et la diffusion de lensemble des normes financi�res et comptables aux soci�t�s du Groupe ;
  • la d�finition de la politique de financement, de contr�le des risques de march� et de relations bancaires pour le Groupe ;
  • le suivi du respect des r�glementations et l�gislations fiscales en vigueur.

Direction juridique Groupe

  • le suivi des principaux contentieux du Groupe ;
  • le suivi du respect des r�gles de gouvernance au sein des organes de gouvernance des principales filiales du Groupe ;
  • le suivi des principaux risques juridiques du Groupe ;
  • la mise en place dun dispositif de pr�vention des abus de march� du Groupe.

Direction �thique, conformit� et protection des donn�es personnelles

  • la construction, le pilotage et la mise � jour les programmes de conformit� (Sapin 2, lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme, fraude, protection des donn�es personnelles), au sein du Groupe ;
  • le contr�le du respect et de la mise en place effective des proc�dures de conformit� au niveau du Groupe tels que d�fini par le programme de conformit� ;
  • lanimation du r�seau de correspondants conformit� dans les filiales ;
  • l�laboration et le suivi de la cartographie des risques de corruption du Groupe ;
  • la r�ception et le traitement des alertes �thiques.

Direction s�curit� Groupe

  • lidentification et la pr�vention des menaces ;
  • la gestion des atteintes malveillantes pouvant concerner les personnes, les biens mat�riels et immat�riels, ainsi que les valeurs afin de contribuer � maintenir la continuit� des activit�s du Groupe ;
  • la coordination du dispositif de gestion de crise du Groupe ;
  • la gestion des risques li�s � la s�curit� et � lexploitation d�tablissements ouverts au public ;
  • la gestion des risques li�s aux d�placements professionnels internationaux ;
  • la coordination des investigations sur la fraude.

Direction immobili�re Groupe

  • la politique immobili�re du Groupe.

Direction qualit� Groupe

  • la politique qualit�, hygi�ne et s�curit� des produits au sein du Groupe ;
  • la gestion des risques de s�curit�, de qualit�, de conformit� et de s�curit� des produits ;
  • la gestion de crise li�e � des risques de s�curit� des produits ;
  • la garantie de la conformit� des produits aux engagements de Carrefour.

Directions fonctionnelles

Principales missions

Direction RSE Groupe

  • la mise en Suvre de politiques, plans dactions et le suivi des objectifs du Groupe dans le cadre de la D�claration de Performance Extra-Financi�re (voir chapitre 2 du pr�sent Document dEnregistrement Universel), ainsi que la mesure et le pilotage transversal de lIndice RSE et Transition Alimentaire, crit�re de r�mun�ration des dirigeants et du Pr�sident-Directeur G�n�ral ;
  • la mise en place dun Plan de vigilance visant � pr�venir les atteintes graves envers les droits humains et les libert�s fondamentales, � la sant� et � la s�curit� des personnes ainsi qu� lenvironnement ;
  • le respect des r�gles dachat encadrant la conformit� sociale et environnementale des achats de tous les produits contr�l�s. Elles stipulent ;
    • la signature par tous les fournisseurs dune Charte dengagement, le processus et les r�gles de conformit� des audits sociaux ;
    • la nomination, par toutes les entit�s dachat du Groupe dune personne en charge de la conformit� sociale et environnementale ;
    • laccompagnement des fournisseurs dans leur mise en conformit� ainsi que la sensibilisation et la formation des fournisseurs et des �quipes de sourcing ;
    • le respect et la mise � jour des r�gles dachat pour la transition alimentaire, comprenant les crit�res dapprovisionnement responsable � mettre en Suvre dans tous les pays et les objectifs associ�s.

Direction ressources humaines Groupe

  • la politique de gestion des ressources humaines au sein du Groupe qui permet de :
    • cr�er les conditions permettant de disposer du bon niveau de ressources en ad�quation avec les besoins pr�sents et futurs de lactivit�,
    • veiller au d�veloppement professionnel des salari�s et � leur engagement, tout en garantissant et respectant les principes de diversit�,
    • assurer la qualit� du dialogue social,
    • d�finir le cadre des politiques de r�mun�ration et davantages sociaux et de piloter les engagements associ�s,
    • contribuer � la cr�ation dune culture de d�veloppement et de performance collective,
    • veiller au respect du droit du travail et de lensemble des dispositions l�gales ou conventionnelles concernant les collaborateurs de lentreprise,
    • la gestion des risques sociaux.

Direction S�curit� de linformation Groupe

  • d�finir la strat�gie du Groupe en mati�re de s�curit� des syst�mes dinformation pour adresser les risques li�s � la continuit�, lint�grit�, la confidentialit� et la tra�abilit� de linformation, et notamment les risques de cyberattaques ;
  • coordonner les diff�rentes entit�s du Groupe et mesurer la maturit� de leur dispositif de s�curit� de linformation.

Direction Assurances Groupe

  • la mise en place de couvertures dassurance afin de couvrir au mieux les risques assurables du Groupe, selon les capacit�s disponibles sur le march� et en fonction des modalit�s optimales de r�partition des risques entre transfert au march� et auto-assurance, dans le respect des politiques assurances du Groupe. Pour cela, elle collabore avec la Direction Audit et Risques du Groupe.

 

4.2.2.3.3Direction de lAudit interne

Rattach�e hi�rarchiquement au Secr�tariat g�n�ral et rapportant au Comit� daudit, la Direction de lAudit interne �value de mani�re ind�pendante lefficacit� du syst�me de contr�le interne et de gestion des risques, en identifiant les points faibles et en recommandant des am�liorations.

La Direction de lAudit interne a pour mission :

4.2.3Dispositif de surveillance

4.2.3.1Surveillance continue

La surveillance continue est organis�e de fa�on � devancer ou d�tecter les incidents dans les meilleurs d�lais. Le management joue au quotidien un r�le de supervision permanente de la mise en Suvre effective du dispositif de contr�le interne. � ce titre, il est notamment charg� de mettre en place des plans dactions correctifs et de remonter, le cas �ch�ant, � la Direction G�n�rale du Groupe et � la Direction du contr�le interne Groupe, les dysfonctionnements significatifs.

4.2.3.2Surveillance p�riodique

Les acteurs de la surveillance p�riodique

La surveillance p�riodique int�gre le syst�me de gestion des risques et contr�le interne du Groupe et est assur�e � la fois par le management et les op�rationnels, le Contr�le Interne, la Conformit�, lAudit interne et les Commissaires aux comptes :

Les principaux �l�ments de surveillance du syst�me de contr�le interne
La campagne dauto�valuation annuelle de contr�le interne

Lauto�valuation annuelle de contr�le interne est un processus mature au sein du Groupe, qui sappuie sur des questionnaires renseign�s par lensemble des entit�s du p�rim�tre.

Ces questionnaires sarticulent avec les r�f�rentiels existants et sont fond�s sur une analyse des risques de contr�le interne inh�rents � chaque activit�, et sur lidentification des points de contr�le cl� ; ce processus est anim� par la Direction du contr�le interne Groupe qui revoit, consolide et analyse les r�sultats des questionnaires. Une synth�se Groupe est pr�sent�e au Comit� daudit. Des synth�ses sont �galement restitu�es aux Directions fonctionnelles du Groupe, afin quelles puissent animer le contr�le interne au sein de leur Direction et pour faire �voluer les r�gles Groupe.

Ce syst�me permet, dune part, de contribuer � la diffusion de la culture du contr�le interne dans le Groupe, et dautre part de fournir un support pour �valuer le niveau de contr�le interne et appr�cier dans quelle mesure les risques op�rationnels et fonctionnels sont correctement trait�s. En cas dinefficacit� des contr�les �valu�s, les filiales doivent �tablir des plans dactions pour y rem�dier. Les responsables locaux de contr�le interne sont impliqu�s dans la coordination et la revue de coh�rence de lauto�valuation, et sont en charge du suivi des plans dactions.

Lors de ses interventions, lAudit interne Groupe int�gre, sur chaque mission, d�s que cest applicable, une revue des auto�valuations r�alis�es par les filiales du Groupe lors de la campagne dauto�valuation annuelle de contr�le interne. Les �ventuels �carts sont report�s dans les r�sultats des missions daudit et les conclusions sont partag�es avec la Direction du contr�le interne Groupe. Le suivi de ces �carts permet d�valuer la qualit� de lauto�valuation du contr�le interne men�e par les filiales audit�es.

� lissue du processus dauto�valuation, les Directeurs Ex�cutifs Pays rendent compte � la Direction G�n�rale du Groupe de leur niveau de contr�le interne sous la forme dune lettre daffirmation annuelle sur le contr�le interne, confirmant quil a mis en Suvre de mani�re conforme et efficiente les contr�les cl�s extraits des r�gles Groupe, que les plans dactions issus de lauto�valuation sont d�clench�s et mis en Suvre dans les d�lais fix�s, et que les incidents significatifs de contr�le interne et les fraudes ont �t� communiqu�s � la Direction G�n�rale. Par ailleurs, les Directeurs Financiers des principaux Pays pr�sentent � la Direction financi�re Groupe la synth�se de lauto�valuation.

Les Directeurs Ex�cutifs Pays et les Directeurs Financiers Pays sengagent �galement lors des cl�tures annuelles par le biais dune lettre daffirmation destin�e � la Direction G�n�rale du Groupe sur :

En plus du processus dauto�valuation annuelle, des tests de contr�le th�matiques peuvent �tre organis�s afin de sassurer de la ma�trise du contr�le interne sur un th�me cl�. Ces campagnes sp�cifiques sont construites avec la/les Direction(s) fonctionnelles concern�es. Elles font lobjet dune restitution � la Direction G�n�rale Groupe.

Dans un souci defficacit� et de pr�cision, la campagne dauto�valuation annuelle de contr�le interne a �t� enti�rement automatis�e cette ann�e. Cette automatisation permet de rationaliser le processus en centralisant la collecte et lanalyse des donn�es, tout en garantissant une production de rapports en temps r�el. Gr�ce � cette avanc�e technologique, les r�sultats des auto�valuations peuvent �tre imm�diatement analys�s, ce qui facilite lidentification des domaines n�cessitant des actions correctives et am�liore la r�activit� des entit�s. Lint�gration dun workflow dapprobation renforce la responsabilit� des parties prenantes et assure un suivi rigoureux des plans daction, assurant ainsi une meilleure tra�abilit� et une plus grande fiabilit� des processus. De plus, lautomatisation permet une coordination fluide entre les diff�rentes entit�s du Groupe, tout en garantissant la coh�rence des donn�es � travers les diff�rents niveaux de lorganisation. Ce syst�me contribue non seulement � am�liorer la gestion du contr�le interne, mais aussi � renforcer la culture du contr�le au sein du Groupe.

Le suivi des plans daction

Le pilotage et la surveillance du contr�le interne comprennent un suivi, assur� par les Contr�leurs internes pays, des plans dactions relatifs aux processus dauto�valuation du contr�le interne et de cartographie des risques, ainsi quaux recommandations de lAudit interne, des Auditeurs externes ou de tout autre organe de contr�le.

Une synth�se du suivi des plans dactions est pr�sent�e au Comit� daudit par le Contr�le interne Groupe. Par ailleurs, chaque pays est amen� � pr�senter lavancement sur ses plans dactions � la Direction financi�re Groupe.

Le suivi des plans daction a �galement b�n�fici� dune automatisation compl�te cette ann�e, ce qui a consid�rablement optimis� le processus de pilotage et de surveillance. Gr�ce � cette automatisation, les Contr�leurs internes pays peuvent d�sormais suivre en temps r�el lavancement de chaque plan daction, quil soit issu de lauto�valuation du contr�le interne, de la cartographie des risques, ou des recommandations provenant de lAudit interne, des Auditeurs externes, ou dautres organes de contr�le. Cette automatisation permet une gestion plus fluide et plus r�active des actions correctives, tout en assurant une tra�abilit� et une transparence accrues. Les rapports sur lavancement des plans daction sont g�n�r�s automatiquement et peuvent �tre consult�s � tout moment, ce qui facilite la pr�sentation des r�sultats au Comit� daudit et � la Direction financi�re Groupe. Ainsi, ce processus digitalis� assure un suivi rigoureux, acc�l�re les d�lais daction et garantit une meilleure coordination entre les diff�rentes parties prenantes.

Le suivi des fraudes et des incidents de contr�le interne

Les fraudes et autres incidents de contr�le interne en mati�re d�thique font lobjet dun suivi particulier par les Comit�s �thiques pays et, en fonction de leur caract�re significatif, par le Comit� �thique Groupe.

Les faits devant �tre d�clar�s au Groupe sont :

Tous les incidents peuvent �tre rapport�s via la ligne dalerte �thique Groupe ou pays. Ces alertes font lobjet dune enqu�te afin d�tablir la mat�rialit� des faits all�gu�s ou de les infirmer.

Le suivi des alertes remont�es sur la ligne dalerte Groupe est assur� par la Direction �thique, conformit� et protection des donn�es personnelles par lapplication dune proc�dure unique et centralis�e qui simpose � lensemble des filiales du Groupe. Aucun employ� ne peut �tre sanctionn�, ni licenci� ou faire lobjet dune mesure discriminatoire directe ou indirecte, pour avoir r�v�l� de bonne foi des faits pr�sum�s frauduleux.

La surveillance par la Direction G�n�rale

La Direction G�n�rale du Groupe exerce sa surveillance sur le dispositif de contr�le interne en sappuyant notamment sur les travaux et les comptes rendus de r�unions des organes suivants :

4.2.4Dispositif de contr�le interne relatif � l�laboration et au traitement de linformation comptable et financi�re

4.2.4.1Principes g�n�raux dorganisation du Contr�le interne relatif � l�laboration et au traitement de linformation comptable et financi�re

Le contr�le interne comptable et financier vise essentiellement � assurer :

Les risques li�s � la production de linformation comptable et financi�re peuvent �tre class�s en deux cat�gories :

Le dispositif de contr�le interne d�crit dans les paragraphes suivants int�gre cette approche des risques.

Lencadrement de chaque pays a la responsabilit� dassurer lidentification des risques affectant l�laboration de linformation financi�re et comptable, et de prendre les dispositions n�cessaires pour adapter le dispositif de contr�le interne.

La Direction du reporting et de la consolidation Groupe, pour ce qui concerne des �l�ments requ�rant une attention particuli�re du fait de leur impact sur les comptes consolid�s, demande les explications n�cessaires, et peut �tre amen�e � r�aliser des contr�les par elle-m�me, � missionner un Auditeur externe pour r�aliser ces contr�les ou � solliciter aupr�s du Pr�sident-Directeur G�n�ral lintervention de lAudit interne.

4.2.4.2Processus de pilotage de lorganisation comptable et financi�re

Organisation de la fonction financi�re

La fonction financi�re sappuie principalement sur une organisation � deux niveaux :

les Directions financi�res Pays ont en charge la production et le contr�le des comptes sociaux et consolid�s du pays. Elles ont �galement la responsabilit� de d�ployer dans leur p�rim�tre un dispositif de contr�le interne adapt� � leurs enjeux et � leurs risques, et prenant en compte les pr�conisations et directives du Groupe.

Le Directeur Ex�cutif Finance Gestion Groupe nomme les Directeurs Financiers des Pays.

Manuels de proc�dures et principes comptables

Les principes comptables du Groupe sont d�finis dans un document r�guli�rement mis � jour et diffus� � lensemble des intervenants du processus.

Les � Principes comptables IFRS appliqu�s � Carrefour ï¿½ sont revus deux fois par an, avant les arr�t�s semestriel et annuel. Ils sont d�finis et suivis par la Direction des Normes Comptables, rattach�e � la Direction du reporting et de la consolidation, et pr�sent�s aux Commissaires aux comptes. Lorsque les changements, ajouts ou retraits op�r�s sont mat�riels, ceux-ci font lobjet dune pr�sentation au Comit� daudit.

Le � manuel du contr�le financier Groupe ï¿½ simpose aux Directions financi�res Pays. Si n�cessaire, les Directions financi�res Pays doivent solliciter la Direction du reporting et de la consolidation, seule habilit�e � interpr�ter ou pr�ciser les points qui le n�cessiteraient �ventuellement.

Une r�union des Directeurs Financiers des Pays est organis�e sur base r�guli�re, au cours de laquelle sont notamment abord�es les nouveaut�s apport�es aux � Principes comptables IFRS appliqu�s � Carrefour ï¿½ et les difficult�s dapplication �ventuellement rencontr�es.

Outils et modes op�ratoires

Le Groupe continue de proc�der � lharmonisation des outils comptables utilis�s au niveau de chaque pays, notamment au travers de son programme Groupe de transformation des outils Finance. Ceci a notamment permis dhomog�n�iser et documenter les proc�dures dans les diff�rents pays et permettant une s�paration ad�quate des t�ches.

Le Groupe dispose dun outil de reporting et consolidation permettant de d�tailler, fiabiliser et faciliter la remont�e des donn�es, les contr�les et les op�rations de consolidation.

Les syst�mes dinformation comptables et financiers sont soumis aux m�mes exigences que lensemble des syst�mes en mati�re de s�curit�.

Processus de reporting  consolidation et principaux contr�les

Pour les besoins de la consolidation du Groupe, chaque pays a en charge le reporting de ses donn�es financi�res par entit� juridique et la r�alisation de la consolidation des comptes � son niveau.

L�quipe Reporting et Consolidation Groupe anime le processus et a en charge la production des �tats consolid�s du Groupe. La consolidation a lieu tous les mois. Les Commissaires aux comptes proc�dent � un audit des comptes consolid�s annuels et � une revue limit�e des comptes consolid�s semestriels. Les comptes consolid�s semestriels et annuels font en outre lobjet dune publication. Le Groupe utilise pour son reporting de gestion et pour ses comptes consolid�s les m�mes outils, donn�es et p�rim�tres.

Les filiales pr�parent leurs comptes statutaires, ainsi que les comptes consolid�s convertis en Euro de leur p�rim�tre. Les �quipes financi�res des pays sappuient notamment sur les contr�les mis en place dans loutil de consolidation. La Direction du reporting et de la consolidation effectue des contr�les de coh�rence et des travaux de r�conciliation et danalyse � chaque cl�ture mensuelle.

Les principales options et estimations comptables font lobjet de revues par la Direction du reporting et de la consolidation et les Directeurs Financiers Pays notamment au travers de r�unions doptions de cl�ture organis�es en amont de la cl�ture au niveau Groupe et au niveau pays, et ce en lien avec les Auditeurs externes.

Un processus de hard close a �t� mis en place par la Direction du reporting et de la consolidation � fin mai et � fin novembre, destin� � anticiper au maximum les sujets potentiellement sensibles pour les cl�tures semestrielle et annuelle, qui fait lobjet dune intervention des Commissaires aux comptes.

Dautre part, � fin novembre, une revue du contr�le interne est effectu�e par les Commissaires aux comptes afin d�valuer sa qualit� et celle des processus relatifs � l�valuation de charges et de produits qui, par leur nature et leur montant, sont significatifs dans le r�sultat du Groupe, afin d�tre en mesure, si n�cessaire, dy rem�dier avant la cl�ture annuelle.

Afin d�tre en mesure d�mettre un avis aupr�s du Conseil dadministration sur le projet darr�t� de comptes, le Comit� daudit proc�de � un examen des comptes annuels et semestriels, et prend connaissance des conclusions du coll�ge des Commissaires aux comptes relatifs � leurs travaux.

Dans cette perspective, des r�unions du Comit� daudit sont tenues r�guli�rement et chaque fois que n�cessaire afin que celui-ci puisse suivre le processus d�laboration de linformation comptable et financi�re et sassurer de la pertinence des principales options comptables retenues.

Supervision du dispositif de contr�le interne relatif � l�laboration et au traitement de linformation comptable et financi�re

La supervision du dispositif de contr�le interne sappuie principalement sur :

La supervision int�gre �galement lanalyse des �l�ments communiqu�s par les Commissaires aux comptes dans le cadre de leurs interventions en pays. La mission des Commissaires aux comptes est, sans sy limiter, dexprimer une opinion sur la r�gularit�, la sinc�rit� et limage fid�le des comptes annuels et consolid�s du Groupe, et de d�livrer un rapport dexamen limit� sur les �tats consolid�s semestriels.

� chaque cl�ture annuelle, le Contr�le interne Groupe recueille des lettres daffirmation sign�es du Directeur Ex�cutif Pays et du Directeur Financier Pays, qui sengagent sur la qualit�, la sinc�rit� et la conformit� avec les principes comptables IFRS appliqu�s par Carrefour des informations financi�res transmises au Groupe.

4.2.4.3Ma�trise de la communication financi�re

R�le et mission de la communication financi�re

La communication financi�re a pour objectif de donner � lensemble de la communaut� financi�re une meilleure lisibilit� de la strat�gie, du mod�le �conomique et des performances du Groupe, au travers de la diffusion au public dune information exacte, pr�cise et sinc�re, en respectant le principe d�galit� des actionnaires devant linformation.

Organisation de la communication financi�re

La communication financi�re sadresse � un public diversifi�, compos� essentiellement danalystes financiers, dinvestisseurs institutionnels, dactionnaires individuels et de salari�s. Elle est notamment diffus�e par les moyens �dict�s par la loi (Assembl�e G�n�rale) ou la r�glementation de lAMF (publications p�riodiques, communiqu�s). De plus, la communication financi�re du Groupe a recours � dautres canaux de diffusion : conf�rences t�l�phoniques, r�unions de pr�sentation des r�sultats ou � caract�re �v�nementiel (journ�e investisseurs), rendez-vous avec les analystes financiers et les investisseurs (entretiens, conf�rences, roadshows), Document dEnregistrement Universel et rapport dactivit�, site Internet corporate du Groupe.

En termes dorganisation :

Proc�dures de contr�le de la communication financi�re

La Direction du contr�le financier Groupe est la source unique des informations financi�res.

Le contr�le interne du processus de communication financi�re porte entre autres sur le respect du principe d�galit� entre les actionnaires. Tout communiqu� et toute communication significative sont �labor�s dun commun accord entre le service de la communication financi�re, qui rel�ve de la Direction financi�re Groupe, et la Direction de la communication Groupe.

Celles-ci sont, le cas �ch�ant, assist�es (notamment dans le cadre du dispositif de pr�vention des abus de march�) de la Direction juridique Groupe et de la Direction juridique de la soci�t� Atacad�o, filiale br�silienne cot�e et contr�l�e par le Groupe.

Politique de communication financi�re

La Direction financi�re Groupe d�finit et met en Suvre une politique de communication des r�sultats financiers vis-�-vis des march�s. Le Groupe communique son chiffre daffaires sur une base trimestrielle et ses r�sultats sur une base semestrielle. Quil sagisse des publications p�riodiques ou de communiqu�s dop�rations financi�res ou strat�giques, le Conseil dadministration prend connaissance de ces supports et fait part de ses commentaires �ventuels.

La Direction de la communication financi�re du Groupe est �galement impliqu�e dans la coordination des communications financi�res du Groupe et de la soci�t� Atacad�o.

4.3Proc�dures judiciaires et darbitrage

4.3.1Proc�dures dans le cadre des activit�s courantes du Groupe

Dans le cadre normal de ses activit�s, le groupe Carrefour est impliqu� dans diverses proc�dures arbitrales, judiciaires ou administratives.

Le groupe Carrefour constitue une provision lorsquil a, � la date de cl�ture, une obligation actuelle, juridique ou implicite qui r�sulte dun fait g�n�rateur pass� dont le montant peut �tre estim� de mani�re fiable et dont il est probable quune sortie de ressources repr�sentatives davantages �conomiques sera n�cessaire pour �teindre lobligation. Une description des provisions pour litiges figure au chapitre 6 (note 11.2 aux comptes consolid�s pour lexercice 2024) du pr�sent Document dEnregistrement Universel.

� la date du pr�sent Document dEnregistrement Universel, il nexistait, � la connaissance de la Soci�t�, aucune proc�dure administrative, judiciaire ou darbitrage (y compris toute proc�dure dont le groupe Carrefour aurait connaissance, qui serait en cours ou dont il serait menac�) qui pourrait avoir ou a eu, au cours des douze derniers mois, des effets significatifs sur la situation financi�re ou la rentabilit� de la Soci�t� et/ou du Groupe.

4.3.2Autres proc�dures

4.3.2.1France

Par conclusions en date du 11 juin 2024, le ministre de l�conomie est intervenu dans la proc�dure initi�e le 26 d�cembre 2023 devant le tribunal de commerce de Rennes, par lAssociation des Franchis�s Carrefour (AFC), contre les soci�t�s Carrefour Proximit� France, CSF, Selima et Profidis, aux fins de constatation du caract�re pr�tendument d�s�quilibr� des relations contractuelles existantes avec leurs franchis�s.

Lintervention du ministre de l�conomie sinscrit dans la continuit� dune enqu�te men�e par la DREETS de Normandie entre 2019 et 2022 sur les relations commerciales du groupe Carrefour avec ses franchis�s exploitant un point de vente sous enseigne de proximit� en France.

Aux termes de son intervention, le ministre de l�conomie sollicite � titre principal du Tribunal quil (i) constate lexistence dun d�s�quilibre contractuel entre le franchiseur et ses franchis�s, (ii) prononce (y) la nullit� des clauses litigieuses et (z) la cessation des pratiques restrictives et (iii) ordonne le paiement dune amende civile de deux cents millions deuros. Le Parquet a �galement pris des r�quisitions orales au soutien des demandes formul�es par le Ministre de l'�conomie.

Carrefour consid�re, � ce stade de la proc�dure, que les demandes de lAFC et lintervention du ministre de l�conomie soul�vent des questions s�rieuses de comp�tence et de recevabilit�, lesquelles doivent �tre examin�es avant tout examen au fond du dossier. Une d�cision sur ces questions de comp�tence et de recevabilit� est attendue pour la fin du premier semestre 2025.

� linstar dautres acteurs de la distribution sp�cialis�e en produits biologiques, plusieurs filiales fran�aises de la Soci�t� ont re�u, le 11 octobre 2024, une notification de grief de la part de lAutorit� de la concurrence aux termes de laquelle il leur est reproch� de s�tre coordonn�es, � compter de novembre 2016, pour mettre en place une strat�gie collective visant � segmenter artificiellement, selon les marques, la distribution des produits biologiques entre, dune part, le canal de distribution sp�cialis� et, dautre part, le canal de distribution conventionnel.

4.3.2.3Br�sil

La municipalit� de S�o Paulo a ouvert, le 25 mai 2021, une proc�dure administrative en responsabilit� � lencontre de la soci�t� Atacad�o SA pour des faits relatifs aux conditions de renouvellement des licences dexploitation du si�ge social de la soci�t� et dun magasin.

Cette proc�dure intervient cons�cutivement � louverture, � lencontre dagents publics et demploy�s de la soci�t�, de proc�dures p�nales auxquelles Atacad�o SA nest pas partie.

Par d�cision du 6 juin 2023 (d�finitive depuis le 28 juillet 2023), les employ�s dAtacad�o SA ont �t� relax�s.

4.3.2.4Pologne

Le 11 septembre 2023, le pr�sident de lOffice de la protection de la concurrence et des consommateurs (UOKIK) a ouvert une proc�dure dinvestigation � lencontre de Carrefour Pologne pour des all�gations de pratiques commerciales d�loyales en lien avec la facturation de frais logistiques pour le transport de marchandises entre les entrep�ts et les magasins.

4.3.2.5Services financiers

Ladoption par diff�rents pays dexigences l�gales ou r�glementaires aux fins, notamment, de protection des consommateurs, multiples et parfois divergentes ou contradictoires en mati�re de fourniture de produits financiers est susceptible dexposer les entit�s d�di�es du Groupe � un risque de non-conformit� (voir section 4.1.2.3 Ad�quation du mod�le commercial du pr�sent Document dEnregistrement Universel) et, le cas �ch�ant, � des actions individuelles ou collectives.

Il en est ainsi notamment en Espagne et en Argentine, dans le cadre de la remise en cause par des associations de consommateurs  ou le cas �ch�ant par un nombre significatif de clients  des taux dint�r�t et/ou des contrats en mati�re, notamment, de cr�dit renouvelable, de cr�dit � la consommation et de paiement diff�r�.

 

(1)
Cette section renvoie au GOV-5 : Gestion des risques et contr�les internes de linformation en mati�re de durabilit�.
(2)
FMI, Perspectives de l�conomie mondiale, octobre 2024.

RAPPORT D'ACTIVIT� 
AU 31 D�CEMBRE 2024

5.1Analyse de lactivit� et des r�sultats consolid�s

5.1.1Principaux agr�gats du compte de r�sultat

LArgentine est consid�r�e comme une �conomie en hyperinflation au sens des normes IFRS. Ainsi, les dispositions de la norme IAS 29  Information financi�re dans les �conomies hyperinflationnistes sont applicables dans les comptes consolid�s au 31 d�cembre 2024. Les donn�es comparables de lexercice 2023 incluent �galement lajustement relatif � linflation.

(en millions deuros)

2024

2023

�vol. en %

�vol. en % � taux de change constants

Chiffre daffaires hors taxes

85 445

83 270

2,6 %

5,1 %

Marge des activit�s courantes

16 968

16 630

2,0 %

4,8 %

en % du chiffre daffaires

19,9 %

20,0 %

 

 

Frais g�n�raux et amortissements

(14 755)

(14 367)

2,7 %

5,3 %

R�sultat op�rationnel courant

2 213

2 264

(2,2) %

1,4 %

R�sultat op�rationnel courant avant amortissements (ROCDA)

4 637

4 559

1,7 %

4,4 %

R�sultat op�rationnel courant apr�s quote-part des soci�t�s mises en �quivalence

2 276

2 308

(1,4) %

2,2 %

Produits et charges non courants

(424)

(558)

(24,1) %

(23,2) %

R�sultat op�rationnel

1 852

1 749

5,9 %

10,4 %

R�sultat financier

(759)

(410)

85,1 %

103,3 %

Imp�t sur les r�sultats

(303)

(439)

(30,9) %

(33,5) %

R�sultat net des activit�s poursuivies  part du Groupe

723

930

(22,2) %

(21,5) %

R�sultat net des activit�s abandonn�es  part du Groupe

0

729

(100,0) %

(100,0) %

R�sultat net  part du Groupe

723

1 659

(56,4) %

(56,0) %

Cash-flow libre (1)

3 097

3 138

 

 

Cash-flow libre net (2)

1 457

1 622

 

 

Dette nette (3)

3 780

2 560

 

 

  • Le cash-flow libre est le solde net de lautofinancement avant co�t de lendettement financier net et int�r�ts nets relatifs aux contrats de location, de la variation du besoin en fonds de roulement et des investissements op�rationnels.
  • Le cash-flow libre net correspond au cash-flow libre apr�s co�t de lendettement financier net et paiements locatifs nets.
  • La dette nette ninclut pas les passifs et actifs relatifs aux contrats de location (cf. note 2.2).

 

Le chiffre daffaires hors taxes s�l�ve � 85,4 milliards deuros en 2024, soit une hausse de 5,1 % � taux de change constants.

Le r�sultat op�rationnel courant avant amortissements (ROCDA) du Groupe atteint 4 637 millions deuros, en hausse de 1,7 % � taux de change courants et de 4,4 % � taux de change constants.

Le r�sultat op�rationnel courant s�tablit � 2 213 millions deuros, en baisse de (2,2) % � taux de change courants et en hausse de 1,4 % � taux de change constants.

Le r�sultat op�rationnel non courant correspond � une charge nette de (424) millions deuros, contre une charge nette de (558) millions deuros en 2023. Cette charge comprend la d�pr�ciation du goodwill italien � hauteur de (45) millions deuros (cf. note 6.3 des comptes consolid�s), la sortie dune quote-part des goodwill belge et br�silien suite � des cessions dactifs, ainsi que la d�pr�ciation des magasins br�siliens Bompre�o et Nacional ex-Grupo BIG non rentables en cours de fermeture et les co�ts associ�s � ces fermetures (cf. note 4.2.1.2). Elle inclut �galement des co�ts de restructuration suite aux mesures mises en Suvre dans les si�ges et magasins en Espagne, en Italie, en Belgique et au Br�sil, et suite � lannonce de la fermeture du si�ge des filiales Cora et Provera en France. En outre, elle comprend des provisions pour risques fiscaux et l�gaux dans certaines g�ographies du Groupe.

Cette charge est partiellement compens�e par (i) le r�sultat de cession en sale and lease back de limmobilier de 15 magasins cash & carry Atacad�o au Br�sil, de 6 hypermarch�s en Espagne et de 16 supermarch�s en France (17 murs de supermarch�s ont �t� c�d�s puis 16 ont �t� relou�s, cf. note 4.2.1.3), (ii) des reprises de provisions notamment au Br�sil pour risques fiscaux li�s aux cr�dits ICMS suite � prescriptions ou apport � des programmes damnisties, et (iii) la reconnaissance de cr�dits PIS-COFINS au Br�sil suite � d�cision de justice favorable.

La charge financi�re nette s�tablit � (759) millions deuros, en recul de (349) millions deuros par rapport � 2023, refl�tant principalement la d�gradation du co�t de lendettement net et des autres produits financiers en Argentine (cf. note 1.2).

La charge dimp�t sur les r�sultats s�l�ve � (303) millions deuros en 2024, contre (439) millions deuros en 2023. Elle a notamment b�n�fici� de la reconnaissance dimp�ts diff�r�s actifs dans la filiale cash & carry ex-Grupo BIG du fait des gains op�rationnels constat�s.

Le r�sultat net des activit�s poursuivies, part du Groupe, ressort � 723 millions deuros, en diminution de (207) millions deuros en comparaison du r�sultat 2023.

Le r�sultat net des activit�s abandonn�es, part du Groupe, dun montant de 729 millions deuros en 2023 correspondait quasi-exclusivement � la plus-value enregistr�e lors de la cession de la filiale Carrefour Ta�wan le 30 juin 2023.

En cons�quence, le r�sultat net, part du Groupe, est un b�n�fice de 723 millions deuros, � comparer � un b�n�fice de 1 659 millions deuros en 2023.

Le cash-flow libre s�l�ve � 3 097 millions deuros contre 3 138 millions deuros en 2023. Le cash-flow libre net s�l�ve � 1 457 millions deuros contre 1 622 millions deuros en 2023.

5.1.2Analyse des principaux postes du compte de r�sultat

Les secteurs op�rationnels correspondent aux pays dans lesquels le Groupe exerce ses activit�s, regroup�s en zones g�ographiques, auxquelles sajoutent les � fonctions globales ï¿½ qui regroupent les holdings et autres soci�t�s h�bergeant des activit�s de support administratif, financier et commercial.

Chiffre daffaires HT par zone g�ographique

(en millions deuros)

2024

2023

�vol. en %

�vol. en % � taux de change constants

France

39 540

38 220

3,5 %

3,5 %

Europe (hors France)

23 632

23 650

(0,1) %

(0,5) %

Am�rique latine

22 272

21 399

4,1 %

14,1 %

TOTAL

85 445

83 270

2,6 %

5,1 %

 

Le groupe Carrefour a r�alis� un chiffre daffaires hors taxes de 85,4 milliards deuros, en hausse de 5,1 % � taux de change constants, et de + 9,8 % retrait� de lapplication de la norme IAS 29.

Chiffre daffaires HT par zone g�ographique  contribution au total du Groupe

(en %)

2024 (1)

2023

France

45,2 %

45,9 %

Europe (hors France)

26,9 %

28,4 %

Am�rique latine

27,9 %

25,7 %

TOTAL

100 %

100 %

  • � taux de change constants.

 

� taux de change constants, la part du chiffre daffaires r�alis� � linternational continue � progresser pour s�tablir � 54,8 %, � comparer � 54,1 % en 2023.

 

R�sultat op�rationnel courant par zone g�ographique

(en millions deuros)

2024

2023

�vol. en %

�vol. en % � taux de change constants

France

1 042

988

5,5 %

5,5 %

Europe (hors France)

397

604

(34,3) %

(34,2) %

Am�rique latine

879

763

15,2 %

26,0 %

Fonctions globales

(105)

(91)

(15,0) %

(14,9) %

TOTAL

2 213

2 264

(2,2) %

1,4 %

 

En 2024, le r�sultat op�rationnel courant s�tablit � 2 213 millions/deuros, en baisse de (51) millions deuros (+ 1,4 % � taux de change constants).

Le r�sultat op�rationnel courant de la France s�tablit � 1 042 millions deuros en 2024, en hausse de 5,5 % par rapport � 2023. Malgr� la politique offensive dinvestissements prix men�e par le Groupe, la forte dynamique de baisse de co�ts a permis de prot�ger la marge op�rationnelle, qui ressort � 2,6 % (+ 5 pbs par rapport � 2023). La marge en France sam�liore ainsi pour la sixi�me ann�e cons�cutive. Les diff�rentes initiatives du plan Carrefour 2026 continuent de porter leurs fruits, notamment la progression des ventes de produits � marque propre, les passages de magasins en franchise et en location-g�rance et la nette am�lioration de la rentabilit� des activit�s digitales.

Le r�sultat op�rationnel courant de la zone Europe (hors France) atteint 397 millions deuros en 2024 contre 604 millions deuros en 2023, soit une baisse de (34,2) % � changes constants. La rentabilit� a �t� p�nalis�e par des march�s atones et comp�titifs, par les investissements dans la comp�titivit� r�alis�s dans lensemble des g�ographies europ�ennes et par une inflation de certains co�ts. La Belgique affiche une bonne progression de sa rentabilit�. En Espagne, le r�sultat op�rationnel courant est notamment p�nalis� par les investissements prix et lactivit� des services financiers.

Le r�sultat op�rationnel courant de lAm�rique latine s�l�ve � 879 millions deuros en 2024, soit une hausse de 26,0 % � taux de change constants.

Au Br�sil, le r�sultat op�rationnel courant atteint 764 millions deuros, en hausse de 23,4 % � taux de change constants. La marge op�rationnelle est en hausse de + 59 pbs � 4,1 % (contre 3,5 % en 2023), tir�e � la fois par la bonne dynamique commerciale, une forte discipline en mati�re de co�ts et lam�lioration de la rentabilit� de lactivit� des services financiers. Lann�e a �galement �t� marqu�e par loptimisation du portefeuille de magasins dans le segment Retail avec la fermeture de 136 magasins (notamment sous enseigne Nacional, Bompre�o et Todo Dia). La premi�re vague de conversion de 22 hypermarch�s et supermarch�s Carrefour aux formats Atacad�o et Sams Club sest d�roul�e comme pr�vu.

En Argentine, le r�sultat op�rationnel courant s�tablit � un niveau record de 115 millions deuros, contre 96 millions deuros en 2023, notamment gr�ce � la bonne dynamique commerciale et � une forte discipline en mati�re de co�ts.

Amortissements

Les amortissements des immobilisations et immeubles de placement se sont �lev�s � (1 361) millions deuros en 2024, contre (1 304) millions deuros en 2023.

Les amortissements des droits dutilisation (IFRS 16) des immobilisations corporelles et immeubles de placement se sont �lev�s � (780) millions deuros en 2024, contre (728) millions deuros en 2023.

En prenant en compte les amortissements des immobilisations logistiques et des droits dutilisation (IFRS 16) des immobilisations logistiques inclus dans le co�t des ventes, le total des amortissements comptabilis�s au compte de r�sultat s�l�ve � (2 424) millions deuros en 2024, contre (2 295) millions deuros en 2023.

Quote-part dans les r�sultats nets des soci�t�s mises en �quivalence

La quote-part revenant au Groupe dans le r�sultat net des entit�s mises en �quivalence est un b�n�fice de 63 millions deuros en 2024, contre un b�n�fice de 44 millions deuros en 2023.

En 2024, elle comprend le badwill de 155 millions deuros @100 % comptabilis� par Carmila lors de lacquisition le 1er juillet 2024 de 93 % du capital de Galimmo SCA (poss�dant les galeries marchandes de Louis Delhaize en France) pour un prix total de 272 millions deuros. Lacquisition des 52 actifs de Galimmo SCA a �t� r�alis�e simultan�ment � lacquisition des enseignes Cora et Match par Carrefour.

Ce gain est partiellement compens� par des pertes constat�es en 2024 notamment sur les soci�t�s Market Pay en France et Ewally au Br�sil.

Pour m�moire, la quote-part de r�sultat net 2023 comprenait diverses plus-values de cessions dactifs effectu�es par Carmila pour un montant total de 45 millions deuros environ 100 %.

Produits et charges non courants

Sont comptabilis�s en produits et charges non courants certains �l�ments significatifs � caract�re inhabituel de par leur nature et leur fr�quence tels que les d�pr�ciations dactifs non courants, les r�sultats de cession dactifs non courants, les co�ts de restructuration et des charges et produits li�s � des r�estimations de risques dorigine ancienne, sur la base dinformations ou d�l�ments dont le Groupe a eu connaissance au cours de lexercice.

 

Le r�sultat non courant 2024 est une charge nette de (424) millions deuros et se d�compose de la mani�re suivante :

(en millions deuros)

2024

2023

R�sultat de cession dactifs

112

66

Co�ts de restructuration

(186)

(352)

Autres produits et charges non courants

(51)

25

R�sultat non courant avant d�pr�ciations et pertes sur actifs

(125)

(261)

D�pr�ciations et pertes sur actifs

(299)

(297)

dont d�pr�ciations et pertes sur goodwill

(96)

(1)

dont d�pr�ciations et pertes sur actifs corporels et incorporels et autres

(203)

(295)

PRODUITS ET CHARGES NON COURANTS

(424)

(558)

Dont :

total des produits non courants

total des charges non courantes

482
(906)

476
(1 034)

 

R�sultat de cession dactifs

Le r�sultat de cession dactifs immobilis�s est principalement compos� du r�sultat de cession en sale and lease back de limmobilier de 15 magasins cash & carry Atacad�o au Br�sil, de 6 hypermarch�s en Espagne et de 16 supermarch�s en France (17 murs de supermarch�s ont �t� c�d�s puis 16 ont �t� relou�s, cf. note 4.2.1.3). Il inclut par ailleurs des plus et moins-values r�alis�es dans le cadre de diverses cessions dactifs (murs, terrains, fonds de commerce de magasins), notamment au Br�sil et � des franchis�s en France. Le r�sultat de cession est partiellement minor� par la moins-value r�alis�e lors de la cession de la soci�t� Refectory en France.

Co�ts de restructuration

Les co�ts de restructuration comptabilis�s en 2024 correspondent principalement aux mesures mises en Suvre dans les si�ges et magasins en Espagne, en Italie, en Belgique et au Br�sil. Ils comprennent �galement les co�ts li�s au plan de restructuration suite � lannonce en octobre 2024 de la fermeture du si�ge des filiales Cora et Provera en France.

Autres produits et charges non courants

Les autres produits et charges non courants enregistr�s en 2024 comprennent essentiellement des provisions pour risques fiscaux et l�gaux dans certaines g�ographies du Groupe, ainsi que des co�ts li�s � des fermetures de magasins Bompre�o et Nacional ex-Grupo BIG non rentables d�cid�es au Br�sil fin 2024 (cf. note 4.2.1.2). Ces charges sont partiellement compens�es par (i) des reprises de provisions notamment au Br�sil pour risques fiscaux li�s aux cr�dits ICMS suite � prescriptions ou apport � des programmes damnisties, et (ii) la reconnaissance de cr�dits PIS-COFINS au Br�sil suite � d�cision de justice favorable.

D�pr�ciations et pertes sur actifs

Les d�pr�ciations et pertes sur actifs enregistr�es en 2024 comprennent la d�pr�ciation du goodwill italien � hauteur de (45) millions deuros (cf. note 6.3 des comptes consolid�s), ainsi que la sortie dune quote-part du goodwill belge suite � la cession de 7 fonds de commerce de magasins ex-Alma et du goodwill br�silien suite aux cessions des murs de magasins non rentables ferm�s au cours de lexercice (cf. note 4.2.1.2).

Les d�pr�ciations comprennent �galement des d�pr�ciations dimmobilisations, refl�tant la situation difficile de certains magasins en Italie, en Belgique et en Pologne, ainsi que diverses mises au rebut relatives � des magasins et li�es � linformatique en France, en Espagne et au Br�sil.

Les d�pr�ciations correspondent aussi � des magasins br�siliens ex-Grupo BIG non rentables en cours de fermeture (magasins sous-enseigne Bompre�o et Nacional) au 31 d�cembre 2024 pour un montant total de (37) millions deuros environ (cf. note 4.2.1.2).

Rappel des principaux �l�ments comptabilis�s en 2023

Le r�sultat de cession dactifs immobilis�s �tait compos� du r�sultat de cession en sale & lease back de 5 magasins et 4/entrep�ts au Br�sil et de 6 hypermarch�s en Espagne ainsi que du r�sultat de cession du si�ge de Carrefour Br�sil.

Les co�ts de restructuration comptabilis�s en 2023 correspondaient principalement aux indemnit�s pay�es ou � payer dans le cadre du plan de d�parts volontaires mis en Suvre dans les si�ges en France, portant sur un maximum de 979/postes, et en second lieu, aux mesures mises en Suvre dans les si�ges et les magasins au Br�sil, en Espagne et en Italie.

Les autres produits et charges non courants enregistr�s en 2023 comprenaient essentiellement des reprises de provisions au Br�sil (i) pour risques fiscaux li�s aux cr�dits PIS-COFINS suite � prescriptions ou jugements favorables, et (ii) relatives � des cr�dits ICMS suite � leur cession. Ces reprises �taient pratiquement compens�es par des co�ts li�s � des fermetures de magasins au Br�sil (cf. ci-dessous).

Les d�pr�ciations correspondaient essentiellement � des magasins br�siliens ex-Grupo BIG non rentables ferm�s en 2023 (principalement des magasins sous-enseigne Maxxi) ou en cours de fermeture (des magasins sous-enseigne Todo Dia, Bompre�o, Nacional et certains ayant �t� convertis en Carrefour) au 31 d�cembre 2023 pour un montant total de (120) millions/deuros environ.

R�sultat op�rationnel

Le r�sultat op�rationnel s�tablit � 1 852 millions deuros en 2024, � comparer � 1 749 millions deuros en 2023.

R�sultat financier

Le r�sultat financier est une charge nette de (759) millions deuros, soit (0,9) % du chiffre daffaires en 2024, contre (0,5) % en 2023.

 

(en millions deuros)

2024

2023

Co�t de lendettement financier net

(399)

(258)

Int�r�ts nets relatifs aux contrats de location

(222)

(208)

Autres produits et charges financiers

(138)

56

TOTAL

(759)

(410)

 

Le co�t de lendettement financier net s�l�ve � (399) millions deuros, en hausse de (141) millions deuros par rapport � 2023. Cette hausse sexplique notamment par une d�gradation significative en Argentine du fait de placements effectu�s � des taux dint�r�ts tr�s inf�rieurs aux taux dinflation constat�s dans le pays en 2024, ainsi que par laugmentation du co�t de lendettement (notamment obligataire) des soci�t�s holdings. Cette hausse est l�g�rement compens�e par lam�lioration du co�t de lendettement au Br�sil, notamment du fait de la baisse des taux dint�r�ts CDI (Certificado de Deposito Interbanc�rio) constat�e entre ao�t 2023 et septembre 2024.

Par ailleurs, en application de la norme IFRS 16, le r�sultat financier int�gre �galement les charges dint�r�ts relatives aux contrats de location ainsi que les produits dint�r�ts relatifs aux contrats de sous-location financi�re. La hausse de ces int�r�ts nets refl�te notamment limpact de lop�ration de sale and lease back r�alis�e en France en avril 2024, leffet ann�e pleine de celles r�alis�es en 2023 au Br�sil (juin 2023) et en Espagne (d�cembre 2023), ainsi que limpact de lint�gration des enseignes Cora et Match en France � partir de juillet 2024. Cette hausse est l�g�rement minor�e du fait de la fermeture dun certain nombre de magasins du segment Retail en 2024 au Br�sil (cf. note 4.2.1.2).

En ce qui concerne les autres produits et charges financiers, ils correspondent pour lessentiel aux impacts de lhyperinflation en Argentine (norme IAS 29), aux taxes sur les transactions financi�res en Am�rique latine, aux int�r�ts de retard sur des contentieux fiscaux et sociaux (essentiellement au Br�sil) et aux charges dint�r�ts relatives au passif au titre des prestations d�finies.

La forte d�t�rioration observ�e en 2024 refl�te (i) une charge dajustement dhyperinflation en forte augmentation, en contrepartie dun produit dhyperinflation comptabilis� dans les capitaux propres en forte augmentation compte tenu des b�n�fices g�n�r�s par la filiale argentine au cours des derni�res ann�es, et (ii) une charge financi�re li�e � lachat/revente de titres financiers afin de permettre le versement en dollars am�ricains de dividendes par cette m�me filiale argentine.

Imp�t sur les r�sultats

La charge dimp�t sur les r�sultats s�l�ve � (303) millions deuros en 2024, soit un taux effectif dimp�t de 27,8 % (contre (439) millions deuros en 2023, correspondant � un taux effectif dimp�t de 32,8 %).

Le taux effectif dimp�t 2024 a notamment b�n�fici� de la reconnaissance dimp�ts diff�r�s actifs dans la filiale cash & carry ex-Grupo BIG au Br�sil, partiellement compens�e par labsence de reconnaissance dimp�ts diff�r�s actifs principalement au Br�sil (chez les autres filiales ex-Grupo BIG), en Italie et sur Carrefour Banque en France. A contrario, le taux effectif dimp�t 2024 a �t� d�favorablement impact� par labsence deffet imp�t relatif aux sorties et d�pr�ciations de goodwill enregistr�es au cours de lann�e (cf. ci-dessus Produits et charges non courants).

Hormis ces �l�ments, le taux effectif dimp�t 2024 refl�te la r�partition g�ographique des r�sultats avant imp�ts, en labsence dautre �l�ment significatif distordant la preuve dimp�t.

Participations ne donnant pas le contr�le

La part de r�sultat net attribuable aux participations ne donnant pas le contr�le sest �lev�e � 66 millions deuros en 2024, contre (17) millions deuros en 2023, refl�tant lam�lioration des r�sultats du Br�sil.

R�sultat net des activit�s poursuivies  Part du Groupe

En cons�quence des �l�ments d�crits ci-dessus, le r�sultat net des activit�s poursuivies, part du Groupe, est un b�n�fice de 723 millions deuros en 2024, en diminution de (207) millions deuros en comparaison du r�sultat 2023.

R�sultat net des activit�s abandonn�es  Part du Groupe

Le r�sultat net des activit�s abandonn�es, part du Groupe, dun montant de 729 millions deuros en 2023 correspondait quasi-exclusivement � la plus-value enregistr�e lors de la cession de la filiale Carrefour Ta�wan le 30 juin 2023.

5.2Situation financi�re et tr�sorerie du Groupe

5.2.1Capitaux propres

Les capitaux propres s�l�vent � 12 484 millions deuros au 31 d�cembre 2024, � comparer � 13 387 millions deuros au 31 d�cembre 2023, soit une diminution de (903) millions deuros.

Cette diminution sexplique principalement par les mouvements suivants :

5.2.2Endettement financier net

La dette nette du Groupe s�tablit � 3 780 millions deuros au 31 d�cembre 2024 contre 2 560 millions deuros au 31 d�cembre 2023. Elle sanalyse comme suit :

(en millions deuros)

31/12/2024

31/12/2023

Emprunts obligataires

8 107

8 077

Autres emprunts et dettes financi�res

1 712

1 226

Billets de Tr�sorerie

991

122

Total des dettes financi�res hors d�riv�s passifs

10 811

9 425

D�riv�s passifs

7

63

TOTAL DES DETTES

10 818

9 487

dont dettes � plus dun an

7 589

7 264

dont dettes � moins dun an

3 229

2 224

Autres actifs financiers courants (1)

474

638

Tr�sorerie et �quivalents de tr�sorerie

6 564

6 290

TOTAL DES PLACEMENTS

7 038

6 928

DETTE NETTE

3 780

2 560

  • Ce poste ninclut pas les cr�ances de sous-location financi�re  part � moins dun an (cf. note 13.2.5 des comptes consolid�s).

Les dettes financi�res du Groupe (hors d�riv�s) ont des �ch�ances r�parties dans le temps (jusquen 2032 pour la tranche obligataire � �ch�ance la plus longue) et pr�sentent ainsi un profil de remboursement �quilibr� sur les ann�es � venir :

(en millions deuros)

31/12/2024

31/12/2023

� moins dun an

3 222

2 161

Entre 1 et 2 ans

1 709

1 179

Entre 2 et 5 ans

3 836

4 087

Au-del� de 5 ans

2 044

1 998

TOTAL DETTES FINANCI�RES (HORS D�RIV�S PASSIFS)

10 811

9 425

 

La tr�sorerie disponible pour le Groupe s�tablit � 6 564 millions deuros au 31 d�cembre 2024, � comparer � 6 290 millions deuros au 31 d�cembre 2023, soit une hausse de 275 millions deuros.

5.2.3Tableau des flux de tr�sorerie

Lendettement net augmente de (1 220) millions deuros en 2024, � comparer � une diminution de 818 millions deuros en 2023. Cette variation sanalyse comme suit � partir du tableau des flux de tr�sorerie simplifi� du Groupe pour lexercice :

(en millions deuros)

2024

2023

Variation

DETTE NETTE DOUVERTURE

(2 560)

(3 378)

818

     Autofinancement avant imp�ts pay�s

4 069

4 375

(306)

     Imp�ts pay�s (1)

(606)

(343)

(263)

Autofinancement (1)

3 464

4 032

(569)

Variation du besoin en fonds de roulement

799

775

24

Variation des encours sur cr�dit � la consommation

32

(104)

135

Impact des activit�s abandonn�es



(54)

54

Variation de la tr�sorerie issue des op�rations dexploitation  total (1)

4 294

4 650

(356)

Acquisitions dimmobilisations corporelles et incorporelles

(1 772)

(1 850)

78

Cessions dimmobilisations corporelles et incorporelles  li�es � lactivit�

599

473

125

Variation des cr�ances et dettes sur acquisitions et cessions dimmobilisations

(24)

(124)

100

Impact des activit�s abandonn�es



(11)

11

Cash-flow libre

3 097

3 138

(41)

Paiements locatifs (dont int�r�ts) nets des paiements re�us de la sous-location financi�re

(1 241)

(1 161)

(80)

Co�t de lendettement financier net (2)

(399)

(310)

(89)

Impact des activit�s abandonn�es



(45)

45

Cash-flow libre net

1 457

1 622

(165)

Investissements financiers (1)

(1 509)

(27)

(1 482)

Cessions de titres

24

1 078

(1 054)

Rachat dactions propres

(222)

(118)

(104)

R�duction de capital de Carrefour SA

(483)

(609)

127

Augmentation de capital en num�raire souscrite par des participations ne donnant pas le contr�le

42

47

(5)

Dividendes vers�s

(626)

(481)

(146)

Autres (y compris effet de change)

111

(479)

589

Impact des activit�s abandonn�es

(14)

(216)

202

Diminution/(Augmentation) de lendettement net

(1 220)

818

(2 038)

DETTE NETTE DE CL�TURE

(3 780)

(2 560)

(1 220)

  • Les imp�ts pay�s de (606) millions deuros en 2024 ne comprennent pas les (95) millions deuros pay�s en d�cembre 2024 par lint�gration fiscale de Delparef (soci�t� holding des enseignes Cora et Match) avant sa disparition le 31 d�cembre 2024. Ces (95) millions deuros, correspondant � limp�t relatif � des plus-values fiscales qui avaient �t� neutralis�es dans le pass� � lint�rieur du groupe dint�gration fiscale Delparef (cf. note 2.1.1 des comptes consolid�s), ont �t� pris en compte dans la d�termination du prix dacquisition. Ces (95) millions deuros sont donc pr�sent�s avec le prix dacquisition provisoire des enseignes Cora et Match et de la centrale dachats Provera sur la ligne � Investissements financiers ï¿½. Les sous-totaux � Autofinancement ï¿½ et � Variation de la tr�sorerie issue des op�rations dexploitation  total ï¿½ tels que pr�sent�s dans le tableau ci-dessus ne comprennent en cons�quence pas non plus les (95) millions deuros.
  • En 2023, ce poste avait �t� retrait� � hauteur de 52 millions deuros des produits financiers sur des placements index�s sur le dollar et linflation effectu�s par Carrefour Argentine au cours de lann�e.

En 2024, le cash-flow libre net s�l�ve � 1 457 millions deuros (� comparer � 1 622 millions deuros en 2023). La baisse de (165) millions deuros refl�te les principaux �l�ments suivants :

5.2.4Financement et ressources de liquidit�

Les principales actions men�es par le Groupe afin de conforter la liquidit� consistent � :

Les principales op�rations de 2024 ont �t� les suivantes :

En �v�nement post�rieur � la cl�ture, le 17 janvier 2025, le Groupe a proc�d� au placement dune nouvelle �mission obligataire dite Sustainability-Linked, pour un montant total de 500 millions deuros, dune maturit� de 5,5 ans (�ch�ance juin 2030) et dun coupon de 3,25 %. Cette obligation est index�e sur deux objectifs li�s aux �missions de gaz � effet de serre, le premier portant sur les scopes 1 et 2, et le deuxi�me sur les achats de biens et de services aupr�s du scope 3.

Dautres op�rations de financement ont �t� men�es par la filiale br�silienne Atacad�o en 2024. Ces op�rations sont d�taill�es dans la note 4.2.2.

Le Groupe consid�re sa situation de liquidit� comme solide. En outre, le niveau de tr�sorerie disponible permet de couvrir les �ch�ances obligataires de lann�e � venir.

Le profil de la dette est �quilibr� : le Groupe ne fait face � aucun pic de refinancement sur lensemble de son �ch�ancier de dette obligataire qui pr�sente une maturit� moyenne de 3,8 ans au 31 d�cembre 2024, maturit� identique � celle de fin d�cembre 2023.

5.2.5Restriction � lutilisation des capitaux

Dans le cadre de son activit� internationale, Carrefour na pas de restriction importante sur sa capacit� � acc�der ou utiliser ses actifs et r�gler ses passifs autres que celles r�sultant du cadre r�glementaire dans lequel ses filiales op�rent. Les autorit�s de supervision locales peuvent imposer aux filiales bancaires de garder un certain niveau de capital et de liquidit�, de limiter leur exposition � dautres parties du Groupe et de se conformer � certains ratios.

Au 31 d�cembre 2024, il ny a pas de liquidit� soumise � restriction.

5.2.6Sources de financement attendues

Pour faire face � ses engagements, Carrefour peut recourir � son cash-flow libre et lever de la dette en ayant recours � ses programmes EMTN et de billets de tr�sorerie, ou enfin � ses lignes de cr�dit. 

5.3Perspectives

Les objectifs du Groupe � horizon 2026, ainsi que les situations � fin 2024 et � fin 2023, sont pr�sent�s ci-dessous :

Objectifs op�rationnels

Fin 2023

Fin 2024

Objectif 2026

Chiffre daffaires r�alis� via des produits � marque

Carrefour

36 % du CA

alimentaire

37 % du CA

alimentaire

40 % du CA

alimentaire

Ouvertures de magasins de proximit�

+ 653 vs 2022

+ 1 556 vs 2022

+ 2 400 vs 2022

Ouvertures de magasins Atacad�o

+ 92 vs 2022

+ 110 vs 2022

>+ 200 vs 2022

R�duction de la consommation d�nergie

(13) % (1)

(15) % (2)

(27,5) % en 2026 vs 2019 au niveau Groupe

(22) %

(25) %

(20) % en 2024 vs 2019 en France

 

Objectifs ESG

Fin 2023

Fin 2024

Objectif 2026

Chiffre daffaires en produits certifi�s durables

5,3 Mds� (3)

6,2 Mds�

8 Mds�

Top 100 fournisseurs avec une trajectoire � 1,5�C

44 %

53 %

100 %

Employ�s en situation de handicap

13 358

14 290

15 000

 

Objectifs financiers

Fin 2023

Fin 2024

Objectif 2026

GMV e-commerce

5,3 Mds�

5,9 Mds�

10 Mds�

Plan d�conomies de co�ts

1 060 M�

1 240 M�

4,2 Mds� (4) (cumul 2023-2026)

Cash-flow libre net (5)

1 622 M�

1 457 M�

>1,7 Md�

Investissements (Capex)

1 850 M�

1 772 M�

2,0 Mds�/an

Croissance du dividende num�raire

0,87 ï¿½ (+ 55 %)

0,92 ï¿½ (+ 6 %)

>+ 5 %/an

  • Donn�es Br�sil incluses suite au recalcul de la base 2019 pour le p�rim�tre Grupo BIG. En 2023, la consommation d�nergie par m2 de surface de vente s�l�ve � 459,5 kWh pour le Groupe.
  • La consommation d�nergie par m2 de surface de vente s�l�ve � 449,6 kWh/m2 pour le Groupe.
  • Les ventes de produits de marque nationale certifi�s � p�che durable ï¿½ et � for�t durable ï¿½ n�taient pas prises en compte en 2023.
  • Objectif de lann�e 2024 revu � 1,2 Md� (contre 1,0 Md� initialement).
  • Le cash-flow libre net correspond au cash-flow libre apr�s co�ts de lendettement financier net et des paiements locatifs nets. Il sentend apr�s d�caissement des charges exceptionnelles.

 

5.4Autres informations

5.4.1Principes comptables

Les m�thodes comptables appliqu�es par le Groupe dans les comptes consolid�s au 31 d�cembre 2024 sont identiques � celles retenues pour les comptes consolid�s au 31 d�cembre/2023 � lexception damendements de normes dont lapplication est obligatoire � compter du 1er janvier 2024 et qui sont les suivants :

Lapplication de ces textes na pas eu dincidence significative sur les comptes consolid�s du Groupe. Les amendements � IAS/7/IFRS/7 ont donn� lieu � la fourniture dinformations compl�mentaires dans la note 5.4.4 des comptes consolid�s.

 

Texte adopt� par lUnion europ�enne, mais non encore applicable

Normes, amendements et interpr�tations

 

Date dapplication

Amendements � IAS 21  Effets des variations des cours des monnaies �trang�res : absence de convertibilit�

1er janvier 2025

 

Lanalyse des incidences de lapplication des amendements � la norme IAS 21 est en cours.

 

Textes non encore adopt�s par lUnion europ�enne

Normes, amendements et interpr�tations

 

Date dapplication (1)

Amendements � IFRS 9 et IFRS 7  Classification et �valuation des instruments financiers ; Contrats dachat d�lectricit� renouvelable

1er janvier 2026

IFRS 18  Pr�sentation des �tats financiers et informations � fournir

1er janvier 2027

IFRS 19  Filiales nayant pas dobligation dinformation du public : informations � fournir

 

1er janvier 2027

  • Sous r�serve de ladoption par lUnion europ�enne.

Lanalyse des incidences de la norme IFRS 18 (publi�e par lIASB le 9 avril 2024) et des amendements � IFRS 9 et IFRS 7 (publi�s par lIASB les 30 mai et 18 d�cembre 2024) na pas encore �t� r�alis�e.

La norme IFRS 19 nest pas applicable pour le Groupe.

5.4.2Faits marquants de lexercice

5.4.2.1Principales variations de p�rim�tre

5.4.2.1.1Principales acquisitions finalis�es en 2024
Enseignes Cora et Match ainsi que la centrale dachat Provera (France)

Carrefour a annonc� le 12 juillet 2023 la conclusion dun accord avec le groupe Louis Delhaize en vue de lacquisition des enseignes Cora et Match et de la centrale dachat Provera en France. Ces deux enseignes op�rent respectivement 60 hypermarch�s et 115 supermarch�s et emploient pr�s de 24 000 personnes. Cette acquisition permet au Groupe de r�affirmer son leadership dans la distribution alimentaire en France, avec une tr�s forte compl�mentarit� g�ographique des magasins, notamment dans les r�gions Grand Est et Nord.

La transaction sest r�alis�e sur la base dune valeur dentreprise de 1,05 milliard deuros. Elle int�gre le rachat des murs de 55/hypermarch�s et 77/supermarch�s.

Le 6 juin 2024, lautorit� de la concurrence fran�aise a d�cid� daccorder � Carrefour une d�rogation � leffet suspensif du contr�le des concentrations permettant lacquisition des enseignes Cora et Match, sans attendre le terme de son analyse concurrentielle, qui devrait �tre finalis�e dici la fin du premier trimestre 2025. Suivant cette d�rogation, le closing de lacquisition est intervenu le 1er juillet 2024. Le Groupe a acquis via le rachat des titres des deux soci�t�s m�res (Delparef et Provera) d�tenant int�gralement les enseignes Cora et Match en France.

Le paiement des titres a �t� effectu� int�gralement en num�raire le 1er juillet 2024 pour un montant provisoire de 1 180 millions/deuros.

Le bilan douverture pr�liminaire des enseignes Cora et Match au 1er juillet 2024, int�gr� dans les comptes consolid�s du Groupe, est pr�sent� dans la note 2.1.1 des comptes consolid�s.

Magasins sous enseigne Casino/Intermarch� (France)

Le 25 janvier 2024, le Groupe a annonc� �tre entr� en n�gociations exclusives avec le groupe Intermarch� en vue de lacquisition, directement aupr�s dIntermarch� et/ou, par voie de substitution � Intermarch� aupr�s de la soci�t� Casino GuichardPerrachon et de ses filiales, de 31 magasins (le cas �ch�ant avec les stations-services attenantes), g�n�rant un chiffre daffaires de lordre de 400 millions deuros environ en 2023.

Conform�ment � cet accord, le Groupe sest substitu� � Intermarch�, le 8 f�vrier 2024, pour lacquisition, directement aupr�s de Casino Guichard-Perrachon et de ses filiales, de 25 magasins. Les 6 autres magasins devant �tre achet�s directement aupr�s dIntermarch�.

� ce jour, 27 magasins ont �t� acquis dont 24 aupr�s de Casino et 3 directement aupr�s dIntermarch� pour un prix provisoire de 41 millions deuros (y compris la reprise des stocks). Sur les 4/op�rations restantes, 3 op�rations (1 aupr�s de Casino et 2/aupr�s dIntermarch�) n�cessitent encore la r�alisation de conditions suspensives et la derni�re (aupr�s dIntermarch�) ne sera pas mise en Suvre.

Pour m�moire, le 19 mars 2024, lautorit� de la concurrence fran�aise avait d�cid� daccorder � Carrefour France une d�rogation � leffet suspensif du contr�le des concentrations permettant lacquisition des magasins Casino, sans attendre le terme de son analyse concurrentielle, qui a �t� finalement rendue le 13 d�cembre 2024. Par cette d�cision, lautorit� a autoris� le rachat de 25 magasins aupr�s de Casino sous r�serve de la cession par Carrefour de 2 points de vente.

De plus, aucun probl�me de concurrence na �t� identifi� par lAutorit� sagissant de lacquisition des 3 premiers magasins aupr�s dIntermarch� ; lAutorit� ne sest en revanche pas encore prononc�e sur les 2 derniers magasins restant � acqu�rir aupr�s dIntermarch�.

En application de la norme IFRS 3, le Groupe a effectu� une �valuation des actifs acquis et passifs repris � la date dacquisition des diff�rents magasins. Sur la base de cette �valuation pr�liminaire, lacquisition des 27 premiers magasins, tous lou�s, sest traduite par la comptabilisation dun goodwill provisoire de 40 millions deuros au 31 d�cembre 2024. Ce montant comprend notamment la comptabilisation de droits dutilisation de lactif inf�rieurs aux engagements locatifs associ�s du fait de la reprise de contrats de location � des conditions d�favorables, � savoir des niveaux de loyers sup�rieurs aux prix de march�.

Magasins sous enseigne Supercor (Espagne)

Le 20 septembre 2023, Carrefour Espagne a conclu un accord avec El Corte Ingl�s en vue de lacquisition de 47 supermarch�s et magasins de proximit� sous enseigne Supercor, et qui emploient pr�s de 850 collaborateurs.

Lacquisition a �t� finalis�e le 9 avril 2024 pour un prix de 50 millions deuros, le nombre de magasins acquis ayant �t� r�duit de 47 � 40. Les magasins, tous lou�s, ont �t� int�gr�s au parc espagnol en 5 vagues entre le 9 avril et le 4 juillet 2024.

En application de la norme IFRS 3, le Groupe a effectu� une �valuation des actifs acquis et passifs repris � leur date dacquisition respective. Sur la base de cette �valuation pr�liminaire, lacquisition des 40 magasins sest traduite par la comptabilisation dun goodwill provisoire de 35 millions deuros au 31 d�cembre 2024.

Magasins d�tenus par le franchis� Alma (Belgique)

Le 1er f�vrier 2024, Carrefour Belgique a finalis� lacquisition du groupe franchis� Alma exploitant 8 magasins Carrefour Market pour un montant de 70 millions deuros environ. La transaction valorise les actifs acquis nets sur la base dune valeur dentreprise de 52 millions deuros et 18 millions deuros de tr�sorerie reprise.

En application de la norme IFRS 3, le Groupe a effectu� une �valuation des actifs acquis et passifs repris � la date dacquisition. Sur la base de cette �valuation pr�liminaire, prenant notamment en compte la valorisation des 7 fonds de commerce revendus dans lintervalle � dautres franchis�s pour 19 millions deuros, dont 4 d�s le mois de f�vrier, le dernier �tant en cours de cession au 31 d�cembre 2024, lacquisition du groupe Alma sest traduite par la comptabilisation dun goodwill provisoire de 35 millions deuros au 31 d�cembre 2024.

5.4.2.1.2Fermetures de magasins ex-Grupo BIG non rentables (Br�sil) d�cid�es en 2023 et en 2024
Suivi des fermetures de magasins ex-Grupo BIG non rentables d�cid�es fin 2023 et cession des murs d�tenus en propre

En d�cembre 2023, le Groupe a d�cid� de fermer 123 magasins en labsence de rentabilit�, lesdits magasins ayant �t� class�s en ï¿½ actifs d�tenus en vue de leur vente ï¿½ sur la base de leur juste valeur nette des frais de cession estim�e au 31 d�cembre 2023 (cf. note 2.1.4 des comptes consolid�s au 31 d�cembre 2023), conduisant � enregistrer dans le r�sultat non courant 2023 (i) une d�pr�ciation de (540) millions de r�als environ (soit (100) millions deuros environ) de leur valeur et (ii) des autres co�ts li�s � ces fermetures pour un montant de (310) millions de r�als (soit (60) millions deuros environ).

Ces 123 magasins, acquis en 2022 lors de lachat de Grupo BIG, se r�partissent ainsi :

Les actifs des magasins d�tenus en propre, repr�sentant environ la moiti� du parc, ont �t� c�d�s dans leur tr�s grande majorit� au cours du premier semestre 2024 � diff�rents acheteurs pour un prix total denviron 680 millions de r�als (soit 117 millions deuros environ) dont 490 millions de r�als (soit environ 84 millions/deuros) ont d�j� �t� encaiss�s au 31 d�cembre 2024 (sans compter les 100 millions de r�als, soit 15 millions deuros environ, encaiss�s au titre de magasins ferm�s au second semestre 2023).

Les prix de vente �tant globalement en ligne avec la juste valeur des actifs retenue au 31 d�cembre 2023, limpact sur le r�sultat non courant 2024 nest pas mat�riel.

Fermetures de magasins ex-Grupo BIG non rentables d�cid�es fin 2024 et cession en cours des murs d�tenus en propre

En d�cembre 2024, le Groupe a d�cid� de fermer 64/supermarch�s sous enseignes Bompre�o et Nacional (acquis en 2022 lors de lachat de Grupo BIG) en labsence de rentabilit� (47 supermarch�s Nacional et 17 supermarch�s Bompre�o). Les murs des onze magasins d�tenus en propre sont en cours de cession � diff�rents acteurs. De plus, lexploitation de certains magasins est en cours de cession � dautres distributeurs alimentaires.

Au 31 d�cembre 2024, conform�ment � la norme IFRS 5  Actifs non courants d�tenus en vue de la vente et activit�s abandonn�es, les actifs de ces magasins ont �t� class�s en � actifs d�tenus en vue de leur vente ï¿½, et ont �t� �valu�s au montant le plus faible de leur valeur nette comptable et de la juste valeur nette des frais de cession estim�e. Une d�pr�ciation des actifs corporels denviron (150) millions de r�als (soit (26) millions deuros environ) a �t� comptabilis�e dans le r�sultat non courant 2024 pour aligner la valeur des actifs aux prix de march� estim�s. Par ailleurs, comme lint�gralit� des magasins sous enseignes Bompre�o et Nacional ne sera plus exploit�e, les deux marques aff�rentes ont �galement �t� d�pr�ci�es pour un montant total de (60) millions de r�als (soit (10) millions deuros environ).

Les autres co�ts li�s � ces fermetures ont �t� �galement comptabilis�s dans le r�sultat non courant 2024, en conformit� avec nos principes comptables, pour un montant de (220) millions de r�als environ (soit (38) millions deuros environ).

5.4.2.1.3Op�rations de sale and lease back r�alis�es en 2024
Op�rations de sale and lease back (France)

Le 26 avril 2024, les murs de 17 supermarch�s Carrefour Market ont �t� c�d�s au fonds dinvestissement londonien Supermarket Income REIT pour des produits de cession nets de frais de 75 millions deuros environ.

Suite � la finalisation de la n�gociation des accords d�finitifs et � la satisfaction dautres conditions pr�alables, 16 de ces actifs sont lou�s � Carrefour depuis le 26 avril 2024 (date du closing de lop�ration et de la signature des contrats de location pour une dur�e de 12 ans dont 10 ans fermes, avec 2 options de renouvellement � la main de Carrefour). Cette op�ration a entra�n� la comptabilisation dun r�sultat non courant de 23 millions deuros en 2024.

Op�ration de sale and lease back (Espagne)

Le 12 d�cembre 2024, les murs de 6 hypermarch�s espagnols ont �t� c�d�s � la fonci�re Realty Income pour des produits de cession nets de frais de 100 millions deuros environ.

Suite � la finalisation de la n�gociation des accords d�finitifs et � la satisfaction dautres conditions pr�alables, ces actifs sont lou�s � Carrefour depuis le 12 d�cembre 2024 (date du closing de lop�ration et de la signature des contrats de location pour des dur�es fermes de 10 ans, avec 3 options de renouvellement de 5 ans chacun � la main de Carrefour). Cette op�ration a entra�n� la comptabilisation dun r�sultat non courant de 14 millions/deuros en 2024.

Pour m�moire, les murs de 22 autres hypermarch�s espagnols ont d�j� �t� c�d�s puis relou�s au m�me acheteur Realty Income depuis 2020 dans le cadre dop�rations r�guli�res de sale and lease back.

Op�ration de sale and lease back (Br�sil)

Le 22 octobre 2024, Carrefour Br�sil a annonc� la cession des murs de 15 magasins Atacad�o au fonds dinvestissement immobilier Guardian Real Estate pour des produits de cessions nets de frais de 725 millions de r�als, soit 125 millions deuros environ.

La CADE, lautorit� de la concurrence br�silienne, a approuv� la transaction le 18 d�cembre 2024.

Suite � la finalisation de la n�gociation des accords d�finitifs et � la satisfaction dautres conditions pr�alables, ces actifs sont lou�s � Carrefour depuis le 18 d�cembre 2024 (date du closing de lop�ration et de la signature des contrats de location pour des dur�es fermes de 13 ans, avec deux options de renouvellement de 5 ans chacun � la main de Carrefour). Cette op�ration a entra�n� la comptabilisation dun r�sultat non courant de 19 millions deuros environ en 2024.

5.4.2.1.4Principales autres op�rations r�alis�es en 2024
D�marrage de la soci�t� Unlimitail avec le Groupe Publicis

Le 8 novembre 2022, le groupe Carrefour et Publicis Groupe ont annonc� leur intention de cr�er une soci�t� sur le march� en plein essor du retail media en Europe continentale et en Am�rique latine. Le 15 juin 2023, cette intention sest concr�tis�e avec lannonce du lancement de la soci�t� Unlimitail (d�tenue � 51 % par Carrefour et 49 % par Publicis). Cette soci�t� est int�gr�e globalement dans les comptes consolid�s depuis cette date.

Unlimitail sassocie avec des distributeurs et des marques, apportant lexpertise et le potentiel de connexion du retail media dans ces r�gions. Unlimitail est bas�e sur une des technologies les plus avanc�es de Publicis, � CitrusAd powered by Epsilon ï¿½, avec la connaissance approfondie de Carrefour Links dans le retail media.

Les apports � Unlimitail ont �t� r�alis�s par les deux actionnaires au cours du premier semestre 2024, Carrefour apportant lactivit� de retail media log�e dans Carrefour Links et Publicis octroyant un droit dutilisation exclusif de sa technologie ainsi quun versement en num�raire de 24 millions deuros.

Cession de la soci�t� Refectory (France)

La participation de Carrefour dans la soci�t� Refectory (ex-Dejbox), solution de cantine digitale destin�e aux salari�s des entreprises, acquise en 2020 � hauteur de 68 % des titres puis port�e � 86 % des titres en 2021 suite � des rachats compl�mentaires de parts aupr�s dactionnaires minoritaires, a �t� c�d�e � RMM, soci�t� sp�cialis�e dans le secteur dactivit� du conseil pour les affaires et autres conseils de gestion, le 30 septembre 2024. La moins-value de cession nette de frais sest �lev�e � (24) millions deuros et a �t� enregistr�e dans le r�sultat non courant 2024.

Acquisition de la soci�t� Ewally (Br�sil)

Carrefour Br�sil, qui poss�dait 49 % des titres de la soci�t� Ewally au Br�sil (titres mis en �quivalence jusque-l�), a acquis 43 % de titres suppl�mentaires en octobre 2024, conduisant � son int�gration globale dans les comptes consolid�s depuis cette date. Cette prise de contr�le, trait�e conform�ment aux normes IFRS 3 et IAS 28, sest traduite par la comptabilisation dans le r�sultat non courant de lexercice 2024 dune charge de (40) millions de r�als environ (soit (7) millions deuros environ).

5.4.2.2S�curisation des financements long terme du Groupe

Le 27 mars 2024, le Groupe a proc�d� au remboursement dun emprunt obligataire convertible non dilutif en actions dun montant de 500 millions de dollars, dune maturit� de 6 ans et dun coupon de 0 %. Le 26 avril 2024, le Groupe a �galement proc�d� au remboursement dun emprunt obligataire dun montant de 750 millions deuros, dune maturit� de 8 ans et dun coupon de 0,750 %.

A contrario, le 10 septembre 2024, le Groupe a proc�d� au placement dune nouvelle �mission obligataire dite Sustainability-Linked, index�e sur deux objectifs li�s aux �missions de gaz � effet de serre (scopes 1 et 2) et au gaspillage alimentaire, pour un montant total de 750 millions deuros, dune maturit� de 8 ans (�ch�ance octobre 2032) et dun coupon de 3,625 %.

Cette �mission obligataire sint�gre dans une strat�gie de financement align�e avec les objectifs et ambitions du Groupe en mati�re de Responsabilit� Soci�tale des Entreprises (RSE) : elle a �t� r�alis�e dans le cadre du Framework de type SLB (Sustainability-Linked Bond) de son programme EMTN (Euro-Medium Term Notes) publi� en juin 2021 et dont la composante RSE a �t� mise � jour et renforc�e en mai 2022.

La maturit� moyenne du socle obligataire de Carrefour SA s�tablit en cons�quence � 3,8 ans � fin d�cembre 2024, maturit� identique � celle de fin d�cembre 2023.

En �v�nement post�rieur � la cl�ture, le 17 janvier 2025, le Groupe a proc�d� au placement dune nouvelle �mission obligataire dite Sustainability-Linked, pour un montant total de 500 millions deuros, dune maturit� de 5,5 ans (�ch�ance juin 2030) et dun coupon de 3,25 %. Cette obligation est index�e sur deux objectifs li�s aux �missions de gaz � effet de serre, le premier portant sur les scopes 1 et 2, et le deuxi�me sur les achats de biens et de services aupr�s du scope 3.

Par ailleurs, le 29 novembre 2024, Carrefour a remplac� avec succ�s ses deux lignes de cr�dits syndiqu�s non tir�es dun montant total de 3,9 milliards deuros arrivant � �ch�ance en juin 2026, par une ligne de cr�dit dun montant de 4 milliards/deuros. Comme les pr�c�dentes, elle int�gre une composante RSE, en particulier deux indicateurs cl�s de performance sur la d�carbonation et le gaspillage alimentaire. Cette nouvelle ligne, financ�e par un syndicat de 22 banques, arrivera � �ch�ance en novembre 2029, avec deux options dextension dun an. Destin�e � s�curiser les financements g�n�raux du Groupe, elle na pas vocation � �tre utilis�e.

Ces op�rations permettent de s�curiser la liquidit� du Groupe � court et moyen terme dans un environnement �conomique incertain, et sinscrivent dans la strat�gie de s�curisation des financements de Carrefour.

Au 31 d�cembre 2024, le Groupe est not� BBB perspective stable par Standard & Poors.

Financements de la filiale br�silienne Atacad�o

Dans la continuit� des op�rations des ann�es pr�c�dentes, la filiale br�silienne Atacad�o a mis en place en 2024 les financements lui permettant de s�curiser ses besoins � moyen et long terme.

a. Emprunts obligataires

Le 8 janvier 2024, la filiale br�silienne Atacad�o a proc�d� � l�mission de debentures pour un montant de 1,5 milliard de r�als (environ 233 millions deuros au taux de conversion du 31 d�cembre 2024) en deux s�ries :

Par ailleurs, le 5 f�vrier 2024, la filiale br�silienne Atacad�o a r�alis� une �mission de debentures simples, non garanties, non convertibles en actions (� CRA ï¿½) pour un montant dun milliard de r�als (environ 155 millions deuros au taux de conversion du 31 d�cembre 2024) en cinq s�ries :

A contrario, le 18 juin 2024, Atacad�o a proc�d� au remboursement dun emprunt obligataire de type debentures pour un montant de 350 millions de r�als (environ 54 millions/deuros au taux de conversion du 31 d�cembre/2024), dune maturit� de 5 ans et dun coupon de CDI + 0,55 %.

Enfin, le 12 d�cembre 2024, Atacad�o a proc�d� � l�mission de debentures pour un montant de 1,5 milliard de r�als (environ 233 millions deuros au taux de conversion du 31 d�cembre/2024), dun coupon de CDI + 0,6 % et dune maturit� de 3 ans.

b. Emprunts bancaires li�s � la loi br�silienne 4131/1962

Deux emprunts bancaires, arriv�s � �ch�ance le 16 septembre/2024, ont �t� rembours�s pour un montant de 1 410 millions de r�als (environ 219 millions deuros au taux de conversion du 31 d�cembre 2024).

Le 19 d�cembre 2024, des financements bancaires en devise USD, imm�diatement swapp�s en BRL, ont �t� ex�cut�s pour un montant total de 1 500 millions de r�als (environ 233 millions/deuros au taux de conversion du 31 d�cembre/2024) et de maturit�s allant de 12 � 24 mois, en remplacement de trois autres financements bancaires arriv�s � �ch�ance le 19 d�cembre 2024 pour un montant de 779 millions de r�als (environ 121 millions deuros au taux de conversion du 31 d�cembre 2024).

c. Financements inter-compagnie

Pour m�moire, en 2022 et 2023, avaient �t� ex�cut�s deux financements inter-compagnie entre les soci�t�s Carrefour Finance et Atacad�o :

Au cours du premier semestre 2024, les taux dint�r�t annuel de ces deux RCF ont �t� r�duits � 10,25 % pour le premier et 11,10 % pour le second. Ces taux seront r�vis�s en 2025.

Ces financements intragroupe RCF, dun montant total de 8,2 milliards de r�als au 31 d�cembre 2024, sont qualifi�s dinvestissements nets dans une activit� � l�tranger (Net Investment), et font ainsi lobjet dune revalorisation par capitaux propres. Ils sont couverts � hauteur de 5,7 milliards de r�als par des d�riv�s qualifi�s en Net Investment Hedge.

5.4.2.3Paiement du dividende 2023 en num�raire

LAssembl�e G�n�rale des actionnaires de Carrefour, r�unie le 24 mai 2024, a fix� le dividende relatif � lexercice 2023 � 0,87 euro par action, � verser int�gralement en num�raire.

Le 30 mai 2024 a eu lieu le versement du dividende global pour un montant de 600 millions deuros.

5.4.2.4Programme de rachat dactions

Dans le cadre de sa politique dallocation de capital, le Groupe a confi� � des prestataires de service dinvestissement des mandats de rachat dactions portant sur un montant maximum de 700 millions deuros au titre de lexercice 2024, tel quautoris� par les Assembl�es G�n�rales des actionnaires des 26 mai 2023 et 24 mai 2024. Lobjectif de ces rachats est la conservation des actions ainsi rachet�es en vue de leur annulation future.

Un premier mandat de rachat dactions a d�but� le 4 mars 2024 et sest achev� le 19 mars 2024 : 4 041 471 actions ont ainsi �t� acquises au prix unitaire moyen de 15,68 euros par action pour un montant total de 63 millions deuros.

Le 26 mars 2024, un accord a �t� conclu avec Galfa portant sur le rachat de 25 000 000 actions, repr�sentant 3,5 % du capital social de Carrefour SA. Ces actions ont �t� acquises au prix unitaire moyen de 14,60 euros par action pour un montant total de 365 millions deuros (sans compter les 22 millions deuros de dividendes � verser au titre de lexercice 2023). Les actions ont �t� mises sous s�questre jusquau paiement dudit dividende. Le transfert de propri�t� a eu lieu le 3 juin 2024.

Par ailleurs, le 24 avril 2024, le Conseil dadministration, sur la base de lautorisation octroy�e par lAssembl�e G�n�rale Extraordinaire des actionnaires du 26 mai 2023, a d�cid� de r�duire le capital social de Carrefour SA par voie dannulation de 16 844 310 actions autod�tenues, repr�sentant environ 2,4 % du capital social. Cette annulation est intervenue le jour m�me.

De plus, le 3 juin 2024, le Conseil dadministration, sur la base de lautorisation octroy�e par lAssembl�e G�n�rale Extraordinaire des actionnaires du 24 mai 2024, a d�cid� de r�duire le capital social de Carrefour SA par voie dannulation de 13 977 318 actions autod�tenues, repr�sentant environ 2 % du capital social. Cette annulation est intervenue le jour m�me.

� lissue de ces annulations dactions, le nombre dactions composant le capital social de Carrefour SA s�levait � 677 969 188 actions et le nombre dactions autod�tenues, en cons�quence, � 13 417 968 actions, repr�sentant environ 2 % du capital social.

Un second mandat de rachat dactions a d�but� le 18 juin 2024 et sest achev� le 16 septembre 2024 : 9 477 732 actions ont ainsi �t� acquises au prix unitaire moyen de 14,24 euros par action pour un montant total de 135 millions deuros.

Un troisi�me mandat de rachat dactions a d�but� le 18 septembre 2024 et sest achev� le 3 d�cembre 2024 : 9 132 256 actions ont ainsi �t� acquises au prix unitaire moyen de 14,95 euros par action pour un montant total de 137 millions/deuros.

Au 31 d�cembre 2024, le nombre dactions composant le capital social de Carrefour SA s�l�ve � 677 969 188 actions et le nombre total dactions autod�tenues, en cons�quence, � 32 195 690 actions, repr�sentant 4,7 % du capital social (cf. note 12.2 des comptes consolid�s).

5.4.3Changement climatique

Les incidences �ventuelles du changement climatique sont prises en compte via le plan strat�gique du Groupe et sa gestion des risques. Lors de la pr�paration de ces �tats financiers consolid�s, le Groupe a notamment pris en compte ces incidences lors de la revue des dur�es dutilit� des immobilisations corporelles (cf. note 6.2 des comptes consolid�s) et la r�alisation des tests de d�pr�ciation des goodwill (cf. note 6.3 des comptes consolid�s).

En ligne avec les objectifs d�finis en 2015 par lAccord de Paris sur le climat de la COP21, Carrefour a rehauss� en 2021 son ambition pour limiter le r�chauffement climatique, se fixant comme objectif de contribuer � la neutralit� carbone via ses magasins en 2040 (scopes 1 et 2) et d�s 2030 via ses activit�s de e-commerce.

Carrefour sest engag� � r�duire ses �missions de CO2 sur les scopes 1 et 2 de 30 % en 2025, 50 % en 2030 et de 70 % en 2040 (par rapport � 2019). Ces objectifs d�finis pour les magasins int�gr�s (scopes 1 et 2) sont align�s avec une trajectoire de r�duction des gaz � effet de serre (� GES ï¿½) en dessous de 1,5�C. Il est � noter quen prenant en compte les �missions de GES directes et indirectes sur la totalit� des scopes 1, 2 et 3, les objectifs du Groupe sont align�s avec une trajectoire bien en dessous de 2�C et approuv�s par linitiative Science Based Target.

Pour ce faire, le Groupe cherche � r�duire au maximum les �missions de CO2 de ses activit�s � la source � travers trois actions :

5.4.4Principales transactions avec les parties li�es

Les principales transactions avec les parties li�es sont d�taill�es dans la note 8.3 des comptes consolid�s.

5.4.5�v�nements post-cl�ture

Op�ration de sale and lease back (France)

Le 9 janvier 2025, les murs de 8 supermarch�s Carrefour Market ont �t� c�d�s � Supermarket Income REIT pour des produits de cession nets de frais de 34 millions deuros environ. Ce fonds dinvestissement londonien avait d�j� acquis un portefeuille de 17 supermarch�s Carrefour Market en avril 2024 (dont 16 avaient �t� relou�s � Carrefour  cf. note 5.4.2.1.3).

Suite � la finalisation de la n�gociation des accords d�finitifs et � la satisfaction dautres conditions pr�alables, ces actifs sont lou�s � Carrefour depuis le 9 janvier 2025 (date du closing de lop�ration et de la signature des contrats de location pour une dur�e de 12 ans dont 10 ans ferme, avec 1 option de renouvellement � la main de Carrefour). Cette op�ration entra�nera la comptabilisation dune plus-value dans le r�sultat non courant en 2025.

�mission obligataire

Le 17 janvier 2025, le Groupe a proc�d� au placement dune nouvelle �mission obligataire dite Sustainability-Linked, pour un montant total de 500 millions deuros, dune maturit� de 5,5 ans (�ch�ance juin 2030) et dun coupon de 3,25 %. Cette obligation est index�e sur deux objectifs li�s aux �missions de gaz � effet de serre, le premier portant sur les scopes 1 et 2, et le deuxi�me sur les achats de biens et de services aupr�s du scope 3.

Cette �mission obligataire sint�gre dans une strat�gie de financement align�e avec les objectifs et ambitions du Groupe en mati�re de Responsabilit� Soci�tale des Entreprises (RSE) : elle a �t� r�alis�e dans le cadre du Framework de type SLB (Sustainability-Linked Bond) de son programme EMTN (Euro-Medium Term Notes) publi� en juin 2021 et dont la composante RSE a �t� mise � jour et renforc�e en mai 2022.

Taxe exceptionnelle en France sur les r�ductions de capital par annulation de titres

En France, la Loi de Finances 2025, adopt�e par le Parlement le 6 f�vrier 2025, instaure une taxe exceptionnelle sur les r�ductions de capital par annulation de titres r�alis�es entre le 1er mars 2024 et le 28 f�vrier 2025 et r�sultant dun rachat de leurs propres titres par les soci�t�s r�alisant un chiffre daffaires sup�rieur � un milliard deuros.

Le groupe Carrefour, ayant annul� en avril et juin 2024 un nombre total de 30 821 628 actions propres, est assujetti � cette taxe dont le montant est estim� � 60 millions deuros environ et dont le paiement devrait intervenir courant 2025.

Annonce de lintention dacqu�rir lint�gralit� des actions en circulation de Carrefour Br�sil

Le 11 f�vrier 2025, le Groupe a annonc� son intention dacqu�rir les actions d�tenues par les actionnaires minoritaires de sa filiale br�silienne, Grupo Carrefour Brasil (� Carrefour Br�sil ï¿½), et de la retirer de la Bourse de S�o Paulo par le biais dune fusion dactions (Incorpora��o de A��es).

Le Groupe, qui d�tient actuellement 67,4 % de Carrefour Br�sil, a d�cid� daugmenter sa participation � 100 %, refl�tant ainsi sa confiance dans la trajectoire de croissance de sa filiale, et sa conviction quant � son potentiel de cr�ation de valeur. Par ailleurs, la sortie de la cote permettra une gestion plus agile et un accent renforc� sur lex�cution des op�rations. Carrefour r�affirme ainsi son engagement envers le Br�sil et continuera � investir dans la croissance et le d�veloppement de ses activit�s dans le pays.

Le Conseil dadministration de Carrefour Br�sil a recommand� loffre � lunanimit�. Les actionnaires minoritaires se verront proposer trois options en �change de leurs actions :

Les actionnaires minoritaires d�cidant de recevoir des actions du groupe Carrefour peuvent choisir de les recevoir sous forme de Brazilian Depositary Receipts (� BDRs ï¿½), cot�s � S�o Paulo.

Les actions Carrefour SA � remettre en �change seront �mises dans le cadre des autorisations financi�res en vigueur. � cet �gard, lop�ration donnera lieu � la d�signation en France dun commissaire aux apports.

La r�alisation de cette transaction reste notamment soumise � lapprobation des actionnaires minoritaires de Carrefour Br�sil composant le flottant � loccasion dune Assembl�e G�n�rale Extraordinaire des actionnaires de Carrefour Br�sil, qui se tiendra au cours du deuxi�me trimestre 2025. Si elle est approuv�e, la transaction devrait �tre finalis�e avant la fin du deuxi�me trimestre 2025.

5.4.6Facteurs de risque

Les facteurs de risque sont les m�mes que ceux pr�sent�s au chapitre 4 Gestion des risques du Document dEnregistrement Universel 2024 du Groupe.

5.5Glossaire des indicateurs financiers

Cash-flow libre 

Le cash-flow libre est le solde net de lautofinancement avant co�t de l'endettement financier net et int�r�ts nets relatifs aux contrats de location, de la variation du besoin en fonds de roulement et des investissements op�rationnels.

Cash-flow libre net 

Le cash-flow libre net correspond au cash-flow libre apr�s co�ts de lendettement financier net et paiement locatifs nets.

Croissance � magasins comparables (LFL) 

La croissance � magasins comparables est compos�e des ventes g�n�r�es par les magasins ouverts depuis au moins 12 mois, fermetures temporaires exclues. Elle sentend � changes constants, hors essence et hors effet calendaire, et hors impact IAS 29.

Croissance organique 

La croissance organique est compos�e de la croissance � magasins comparables plus ouvertures nettes sur les douze derniers mois, fermetures temporaires incluses. Elle sentend � changes constants.

Marge commerciale 

La marge commerciale correspond � la somme du chiffre daffaires hors taxes et des autres revenus, diminu�e du co�t des programmes de fid�lisation et du prix de revient des ventes. Le prix de revient des ventes int�gre outre les achats et variations de stock, dautres co�ts essentiellement compos�s des co�ts des produits vendus par les soci�t�s financi�res, des produits li�s � lescompte ainsi que des �carts de change g�n�r�s par les achats de marchandises.

R�sultat op�rationnel courant (ROC)

Le r�sultat op�rationnel courant (ROC) correspond � la marge des activit�s courantes diminu�e des frais g�n�raux et des amortissements.

R�sultat op�rationnel courant avant amortissements (EBITDA)

Le r�sultat op�rationnel courant avant amortissements (EBITDA) exclut �galement les amortissements logistiques comptabilis�s en prix de revient des ventes.

R�sultat op�rationnel (EBIT)

Le r�sultat op�rationnel correspond au r�sultat op�rationnel courant apr�s quote part des mises en �quivalence et inclut les produits et charges non courants. Sont comptabilis�s en produits et charges non courants certains �l�ments significatifs � caract�re inhabituel de par leur nature et leur fr�quence tels que des d�pr�ciations dactifs non courants, les r�sultats de cession dactifs non courants, des co�ts de restructuration et des charges li�es � des r�estimations de risques dorigine ancienne, sur la base dinformations ou d�l�ments dont le Groupe a eu connaissance au cours de lexercice.

5.6Analyse de lactivit� de la soci�t� m�re

5.6.1Activit�s et r�sultats

La Soci�t� a un r�le de holding et g�re � ce titre des participations en France et � l�tranger.

Les produits dexploitation 2024 s�l�vent � 191 millions deuros, en ligne avec lexercice 2023 et correspondent essentiellement aux refacturations intra-groupe. La perte dexploitation 2024 s�tablit � 69 millions deuros contre 81 millions deuros en 2023.

Le r�sultat financier de lexercice 2024 est un produit de 33 millions deuros. Il est en diminution par rapport � celui de lexercice 2023 qui �tait un produit de 1 314 millions deuros.

Cette diminution du r�sultat financier de 1 282 millions deuros sexplique principalement par (i) la diminution de (729) millions deuros du montant de dividendes re�us principalement du fait de labsence de distribution de lentit� CNBV (distribution de 704 millions deuros en 2023) et (ii) la dotation pour d�pr�ciation des titres et malis pass�e sur lexercice 2024 pour (364) millions deuros contre une reprise nette de 64 millions deuros sur lexercice 2023.

Le r�sultat exceptionnel 2024 est un produit de 1 million deuros contre un produit de 4 millions deuros en 2023.

Le r�sultat net se traduit par un b�n�fice de 297 millions deuros apr�s prise en compte dun produit dimp�t de 333 millions deuros.

Autres op�rations

Programmes de rachat dactions

Dans le cadre de sa politique dallocation de capital, la Soci�t� a confi� � plusieurs prestataires de services dinvestissement des mandats de rachat dactions portant sur un montant maximum de 700 millions deuros, tel quautoris� par les Assembl�es G�n�rales des actionnaires des 26 mai 2023 et 24 mai 2024.

Par ailleurs, et conform�ment � lautorisation de lAssembl�e G�n�rale des actionnaires du 24 mai 2024 et � la d�cision du Conseil dadministration du 23 octobre 2024, Carrefour SA a achet� 92 734 actions suppl�mentaires au prix moyen de 14,26 euros. Ces actions, ainsi que dautres actions actuellement autod�tenues et non affect�es � des fins dannulation, visaient � couvrir le maximum de lallocation dactions susceptibles d�tre employ�es � la livraison du plan dattribution dactions de performance 2022 qui serait livr� en f�vrier 2025 au b�n�fice de salari�s du Groupe.

Mise en Suvre dun contrat de liquidit�

Le 2 septembre 2024, Carrefour a annonc� la mise en place dun contrat de liquidit� portant sur ses actions ordinaires et ayant pour objet lanimation par Rothschild Martin Maurel des actions Carrefour sur le march� r�glement� dEuronext � Paris afin de favoriser la liquidit� des transactions et la r�gularit� de la cotation des actions Carrefour.

Ce contrat dune dur�e initiale de 12 mois est renouvelable par tacite reconduction pour des p�riodes successives de 12 mois.

Dans le cadre de ce contrat, sur lexercice 2024, Carrefour SA a acquis 6 986 420 actions au cours moyen de 14,69 euros et a vendu 6 911 420 actions au cours moyen de 14,69 euros.

Op�rations de r�duction de capital

Suite aux rachats dactions propres r�alis�s dans le cadre de son programme de rachat mentionn� ci-avant, Carrefour SA a proc�d� � deux r�ductions de capital par voie dannulation des actions rachet�es :

� lissue de ces annulations dactions, le capital social a �t� r�duit de 77 millions deuros et les primes d�mission de 404 millions deuros, le nombre dactions composant le capital social de Carrefour SA s�l�ve � 677 969 188 actions.

Le nombre dactions autod�tenues suite aux rachats et annulations s�l�ve � 32 195 690 actions, repr�sentant environ 4,7 % du capital social.

Op�rations de financement

Le 27 mars 2024, la Soci�t� a proc�d� au remboursement dun emprunt obligataire convertible non dilutif en actions dun montant de 500 millions de dollars, dune maturit� de 6 ans et dun coupon de 0 %.

Le 26 avril 2024, Carrefour SA a �galement proc�d� au remboursement dun emprunt obligataire dun montant de 750 millions deuros, dune maturit� de 8 ans et dun coupon de 0,750 %.

Par ailleurs, le 10 septembre 2024, la Soci�t� a proc�d� au placement dune nouvelle �mission obligataire dite Sustainability-Linked, index�e sur deux objectifs li�s aux �missions de gaz � effet de serre, pour un montant total de 750 millions deuros, dune maturit� de 8 ans (�ch�ance octobre 2032) et dun coupon de 3,625 %.

Cette �mission obligataire sint�gre dans une strat�gie de financement align�e avec les objectifs et ambitions du Groupe en mati�re de RSE : elle a �t� r�alis�e dans le cadre du Framework de type SLB (Sustainability-Linked Bond) de son programme EMTN (Euro-Medium Term Notes) publi� en juin 2021 et dont la composante RSE a �t� mise � jour et renforc�e en mai 2022.

La maturit� moyenne du socle obligataire de Carrefour SA s�tablit en cons�quence � 3,8 ans � fin d�cembre 2024, maturit� identique � celle de fin d�cembre 2023.

Le 29 novembre 2024, Carrefour SA a remplac� avec succ�s ses deux lignes de cr�dits syndiqu�s non tir�es dun montant total de 3,9 milliards deuros arrivant � �ch�ance en juin 2026, par une ligne de cr�dit dun montant de 4 milliards deuros.

Comme les pr�c�dentes, elle int�gre une composante Responsabilit� Soci�tale des Entreprises (RSE), en particulier deux indicateurs cl�s de performance sur la d�carbonation et le gaspillage alimentaire. Cette nouvelle ligne, financ�e par un syndicat de 22 banques, arrivera � �ch�ance en novembre 2029, avec deux options dextension dun an. Destin�e � s�curiser les financements g�n�raux du Groupe, elle na pas vocation � �tre utilis�e.

 

D�lais de paiement des fournisseurs et des clients

Conform�ment aux dispositions de larticle L. 441-6-1 du Code de commerce, nous vous indiquons ci-dessous les informations sur les d�lais de paiement des fournisseurs et des clients de la Soci�t� par date d�ch�ance :

 

Exercice clos le 31/12/2024

Article D. 441 I-1 : Factures re�ues non r�gl�es � la date de cl�ture de lexercice dont le terme est �chu

Article D. 441 I-2 : Factures �mises non r�gl�es � la date 
de cl�ture de lexercice dont le terme est �chu

0 jour

1 � 30 jours

31 � 60 jours

61 � 90 jours

91 jours et plus

Total (1 jour
 et plus)

0 jour

1 � 30 jours

31 � 60 jours

61 � 90 jours

91 jours et plus

Total (1 jour
 et plus)

(A) TRANCHES DE RETARD DE PAIEMENT

 

 

Nombre de factures concern�es

11

17

1

2

44

64/(1)

38

1

0

0

7

(1)

Montant total des factures concern�es TTC

365 025

177 866

5 190

21 365

67 441

271 862 (1)

72 689 068

645

0

0

273 248

273 892 (1)

Pourcentage du montant total des achats TTC 
de lexercice

0 %

0 %

0 %

0 %

0 %

0 %

 

 

 

 

 

 

Pourcentage du chiffre daffaire TTC de lexercice

 

 

 

 

 

 

52 %

0 %

0 %

0 %

0 %

0 %

(B) FACTURES EXCLUES DU (A) RELATIVES A DES DETTES ET CR�ANCES LITIGIEUSES OU NON COMPTABILIS�ES

Nombre de factures exclues

 

aucune

 

aucune

Montant total des factures exclues

 

0

 

0

(C) D�lais de paiement de r�f�rence utilis�s (contractuel ou d�lai l�gal  article L 441-6 ou article 443-1 du Code de commerce)

D�lais de paiements utilis�s pour 
le calcul des retards de paiements

X D�lais contractuels : (pr�ciser)

X D�lais contractuels : (pr�ciser)

D�lais l�gaux : (pr�ciser)

D�lais l�gaux : (pr�ciser)

 

Les d�lais contractuels appliqu�s 
se situent dans la fourchette de 20 j � 60 j.

Les d�lais contractuels appliqu�s 
se situent dans la fourchette de 20 j � 60 j.

  • Ces factures correspondent essentiellement � des factures intra-groupe.

 

 

5.6.2Participations

Au cours de lexercice, dans le cadre de la gestion de son portefeuille de participations, la Soci�t� a particip� � une augmentation de capital de la soci�t� Carrefour Banque pour 30 millions deuros.

5.6.3Affectation du r�sultat

Il sera propos� aux actionnaires daffecter et de r�partir le r�sultat de lexercice de la mani�re suivante :

(en millions deuros)

 

B�n�fice de lexercice 2024

296 971 734,17 ï¿½

Affectation � la r�serve l�gale

- �

Report � nouveau au 31 d�cembre 2024

3 726 115 496,33 ï¿½

Soit b�n�fice distribuable

4 023 087 230,50 ï¿½

Dividendes 2024 pr�lev�s sur le b�n�fice distribuable (1)

744 180 618,16 ï¿½

Solde du report � nouveau apr�s affectation

3 278 906 612,34 ï¿½

  • Calcul� sur la base dun dividende de 0,92 euro par action sur les actions ouvrant droit � dividende soit d�duction faite des actions autod�tenues au 31 d�cembre 2024, compl�t� par un dividende exceptionnel et global de 150 millions deuros, soit 0,23 euro par action � la date des pr�sentes.

 

Le montant du report � nouveau int�gre le montant des dividendes non vers�s aux actions autod�tenues.

En cas de variation du nombre dactions ouvrant droit � dividende par rapport aux 677 969 188 actions composant le capital social au 31 d�cembre 2024, le montant global des dividendes serait ajust� en cons�quence et le solde affect� au report � nouveau serait d�termin� sur la base des dividendes effectivement mis en paiement.

Il est pr�cis�, en application de la l�gislation fiscale actuellement en vigueur, que la totalit� du dividende dun montant 744 180 618,16 euros qui repr�sente un dividende de 1,15 euro par action ouvrant droit � dividende � la date du pr�sent rapport (d�duction faite des 32 120 690 actions autod�tenues au 31 d�cembre 2024) avant les pr�l�vements sociaux et le pr�l�vement forfaitaire non lib�ratoire pr�vu � larticle 117 quater du Code g�n�ral des imp�ts, est pour les personnes physiques r�sidentes fiscales en France, �ligible � labattement de 40 % mentionn� au 2� du 3 de larticle 158 du Code g�n�ral des imp�ts en cas doption pour limposition suivant le bar�me de limp�t sur le revenu.

Le dividende � distribuer sera d�tach� de laction le 30 mai 2025 et sera mis en paiement le 3 juin 2025.

En application de la loi, nous vous rappelons que les dividendes distribu�s au titre des trois exercices pr�c�dents et les revenus �ligibles � labattement vis� au 2� du 3 de larticle 158 du Code g�n�ral des imp�ts, ont �t�, par action, les suivants :

 

Exercice

Dividendes
 bruts distribu�s

Revenus �ligibles � labattement de 40 %

Revenus non �ligibles � labattement de 40 %

2021

0,52 ï¿½

0,52 ï¿½

-

2022

0,56 ï¿½

0,56 ï¿½

-

2023

0,87 ï¿½

0,87 ï¿½

-

 

5.6.4Activit�s de recherche et d�veloppement

La Soci�t� ne met en Suvre aucune politique de recherche et d�veloppement.

5.6.5�volution r�cente

Les perspectives de lann�e 2025 pour lensemble de la Soci�t�, de ses filiales et des int�r�ts du Groupe dans les soci�t�s mises en �quivalence (Entreprises associ�es et co-entreprises) sont �voqu�es dans le rapport dactivit� du Groupe au 31 d�cembre 2024.

5.6.6R�sultat de la Soci�t� au cours des cinq derniers exercices

(en millions deuros)

2024

2023

2022

2021

2020

I  Capital en fin dexercice

 

 

 

 

 

Capital social

1 695

1 772

1 855

1 940

2 044

Primes d�mission et de fusion

15 089

15 493

16 017

16 587

17 183

Nombre dactions ordinaires existantes

677 969 188

708 790 816

742 157 461

775 895 892

817 623 840

II  Op�rations et r�sultats de lexercice

 

 

 

 

 

R�sultat avant imp�t, participation des salari�s et dotation nette aux amortissements et provisions

429

1 215

1 158

474

565

Imp�t sur les b�n�fices

333

546

375

319

102

Participation des salari�s due au titre de lexercice

 

 

 

 

 

R�sultat apr�s imp�t, participation des salari�s et dotation nette aux amortissements et provisions

297

1 783

223

837

550

R�sultat distribu�

744 (1)

601

405

380

383

III  R�sultat par action

 

 

 

 

 

R�sultat apr�s imp�t, participation des salari�s, mais avant dotation nette aux amortissements et provisions

1,12

2,48

2,07

1,02

0,82

R�sultat apr�s imp�t, participation des salari�s, et dotation nette aux amortissements et provisions

0,44

2,52

0,30

1,08

0,67

Dividende net attribu� � chaque action (1)

1,15

0,87

0,56

0,52

0,48

IV  Personnel

 

 

 

 

 

Effectif moyen des salari�s employ�s pendant lexercice

5

5

5

4

5

Montant de la masse salariale de lexercice (2)

9

11

9

9

13

Montant des sommes vers�es au titre des avantages sociaux de lexercice (S�curit� Sociale, Ruvres Sociales) (2)

4

3

2

2

3

  • Fix� par le Conseil dadministration et soumis � lapprobation de lAssembl�e G�n�rale Ordinaire.
  • Hors charges relatives au plan dattribution gratuite dactions.
(1)
La croissance � magasins comparables (� LFL ï¿½) est compos�e des ventes g�n�r�es par les magasins ouverts depuis au moins 12 mois, fermetures temporaires exclues. Elle sentend � changes constants, hors essence et hors effet calendaire, et hors impact IAS 29.

COMPTES CONSOLID�S 
AU 31 D�CEMBRE 2024

LArgentine est consid�r�e comme une �conomie en hyperinflation au sens des normes IFRS. Ainsi, les dispositions de la norme IAS 29  Information financi�re dans les �conomies hyperinflationnistes sont applicables dans les comptes consolid�s au 31 d�cembre 2024. Les donn�es comparables de lexercice 2023 incluent �galement lajustement relatif � linflation.

Les �tats financiers sont pr�sent�s en millions deuros, avec arrondi au million deuros pr�s. Des �carts darrondis peuvent ainsi appara�tre entre diff�rents �tats.

6.1Compte de r�sultat consolid�

(en millions deuros)

Notes

2024

2023

% Prog.

Chiffre daffaires hors taxes

5.1

85 445

83 270

2,6 %

Programmes de fid�lisation

 

(918)

(993)

(7,5) %

Chiffre daffaires hors taxes, net de la fid�lisation

 

84 526

82 276

2,7 %

Autres revenus

5.1

2 744

2 632

4,3 %

Revenus totaux

 

87 270

84 908

2,8 %

Co�t des ventes

5.2

(70 302)

(68 278)

3,0 %

Marge des activit�s courantes

 

16 968

16 630

2,0 %

Frais g�n�raux et amortissements

5.2

(14 755)

(14 367)

2,7 %

R�sultat op�rationnel courant

 

2 213

2 264

(2,2) %

Quote-part dans les r�sultats nets des soci�t�s mises en �quivalence

8

63

44

44,7 %

R�sultat op�rationnel courant apr�s quote-part des soci�t�s mises en �quivalence

 

2 276

2 308

(1,4) %

Produits et charges non courants

5.3

(424)

(558)

(24,1) %

R�sultat op�rationnel

 

1 852

1 749

5,9 %

R�sultat financier

13.6

(759)

(410)

85,1 %

Co�t de lendettement financier net

 

(399)

(258)

54,8 %

Int�r�ts nets relatifs aux contrats de location

 

(222)

(208)

6,6 %

Autres produits et charges financiers

 

(138)

56

(347,3) %

R�sultat avant imp�ts

 

1 093

1 339

(18,4) %

Imp�ts sur les r�sultats

9.1

(303)

(439)

(30,9) %

R�sultat net des activit�s poursuivies

 

790

900

(12,3) %

R�sultat net des activit�s abandonn�es

 

0

742

(100,0) %

R�sultat net de lexercice

 

790

1 642

(51,9) %

dont r�sultat net  part du Groupe

 

723

1 659

(56,4) %

dont r�sultat net des activit�s poursuivies  part du Groupe

 

723

930

(22,2) %

dont r�sultat net des activit�s abandonn�es  part du Groupe

 

0

729

(100,0) %

dont r�sultat net  part attribuable aux participations ne donnant pas le contr�le

 

66

(17)

480,8 %

dont r�sultat net des activit�s poursuivies  part attribuable aux participations ne donnant pas le contr�le

 

66

(30)

319,7 %

dont r�sultat net des activit�s abandonn�es  part attribuable aux participations ne donnant pas le contr�le

 



13

(100,0) %

R�sultat de base par action (en euros)

Notes

2024

2023

% Prog.

R�sultat net des activit�s poursuivies  part du Groupe, par action

12.6

1,08

1,30

(17,1) %

R�sultat net des activit�s abandonn�es  part du Groupe, par action

12.6

0,00

1,02

(100,0) %

R�sultat net  part du Groupe, par action

12.6

1,08

2,32

(53,5) %

 

R�sultat dilu� par action (en euros)

Notes

2024

2023

% Prog.

R�sultat net des activit�s poursuivies  part du Groupe, par action

12.6

1,07

1,29

(16,9) %

R�sultat net des activit�s abandonn�es  part du Groupe, par action

12.6

0,00

1,01

(100,0) %

R�sultat net  part du Groupe, par action

12.6

1,07

2,31

(53,4) %

 

6.2�tat du r�sultat global consolid�

(en millions deuros)

Notes

2024

2023

R�sultat net  part du Groupe

 

723

1 659

R�sultat net  part attribuable aux participations ne donnant pas le contr�le

 

66

(17)

R�sultat net total

 

790

1 642

Part efficace de la couverture de flux de tr�sorerie (1)

12.4

14

(93)

Variation des instruments de dette � la juste valeur par le biais des autres �l�ments du r�sultat global

12.4

(6)

(29)

Variation de change sur les pr�ts intragroupe qualifi�s dinvestissements nets � l�tranger, apr�s couverture (2)

12.4

(135)

(6)

Variation des �carts de conversion (3)

12.4

(334)

9

Autres �l�ments du r�sultat global recyclables ult�rieurement en r�sultat

 

(460)

(119)

R��valuation du passif net au titre des r�gimes � prestations d�finies (4)

11.1/12.4

13

(29)

Variation des instruments de capitaux propres � la juste valeur par le biais des autres �l�ments du r�sultat global

12.4

0

0

Autres �l�ments du r�sultat global non recyclables ult�rieurement en r�sultat

 

13

(28)

Autres �l�ments du r�sultat global, apr�s imp�t

 

(447)

(147)

R�SULTAT GLOBAL TOTAL

 

342

1 495

dont part du Groupe

 

533

1 463

dont part attribuable aux participations ne donnant pas le contr�le

 

(191)

32

Les rubriques pr�sent�es sont nettes dimp�t (d�tail pr�sent� en note 12.4).

  • Ce poste inclut les variations de juste valeur des instruments de couverture de taux et de change. Dans une moindre mesure, ce poste inclut �galement des variations de swaps en Espagne, en Italie et en France afin de couvrir le risque d�volution d�favorable du prix de l�nergie : d�lectricit� ou du biom�thane.
    Pour rappel, le swap de change, mis en place par le Groupe en 2022 et qualifi� dinstrument de couverture de flux de tr�sorerie afin de couvrir le risque d�volution d�favorable du dollar ta�wanais � hauteur du montant de la part Groupe de la valorisation de Carrefour/Ta�wan, avait �t� sold� au moment de la cession de cette derni�re pour un montant de (46) millions deuros net dimp�t (cf. note 2.1.3 des comptes consolid�s au 31 d�cembre 2023).
  • En mai 2023, Carrefour Finance a octroy� un pr�t RCF (Revolving Credit Facilities) intragroupe suppl�mentaire � la filiale br�silienne Atacad�o � hauteur de 2,3 milliards de r�als, portant le montant des RCF octroy�s � 8,2 milliards de r�als � fin 2023. Ce montant est rest� inchang� en 2024. Ces pr�ts ont �t� qualifi�s en Net Investment, et les instruments d�riv�s pris pour couvrir une partie de ces pr�ts ont �t� qualifi�s en Net/Investment Hedge (cf. note 2.3). Au cours de lann�e 2024, le r�al sest d�pr�ci� significativement.
  • Ce poste comprend le retraitement des r�serves de Carrefour Argentine au titre de lhyperinflation, conform�ment � nos principes comptables (cf. note 3.1 - Conversion des �tats financiers des soci�t�s �trang�res).
    En 2024, les �carts de conversion refl�tent essentiellement la d�pr�ciation significative du r�al br�silien par rapport au 31 d�cembre 2023 partiellement compens�e par le produit argentin li� au retraitement dhyperinflation.
    La variation des �carts de conversion au cours de lexercice 2023 masquait des �volutions oppos�es. Tout dabord, des �carts de conversion d�favorables suite � la d�pr�ciation majeure du peso argentin et au reversement des �carts de conversion cr�diteurs comptabilis�s par Carrefour/Ta�wan, lors de sa cession, pour un montant de (52) millions deuros. Ces �carts de conversion d�favorables avaient �t� compens�s par lappr�ciation du r�al br�silien et du zloty polonais.
  • En 2024, la r��valuation du passif net au titre des r�gimes � prestations d�finies nest pas impact�e par une �volution des taux dactualisation de la zone Euro. Ce dernier s�l�ve � 3,20% � fin d�cembre 2024, tout comme � fin d�cembre 2023 (cf. note 11.1). En 2023, ces taux avaient diminu�, passant de 3,80% fin d�cembre 2022 � 3,20% fin d�cembre 2023.

6.3�tat de la situation financi�re consolid�e

Actif

(en millions deuros)

Notes

31/12/2024

31/12/2023

Goodwill

6.1

8 946

8 712

Autres immobilisations incorporelles

6.1

1 566

1 552

Immobilisations corporelles

6.2

13 011

12 360

Immeubles de placement

6.4

218

262

Droits dutilisation de lactif

7.1

4 522

4 464

Titres mis en �quivalence

8.1

1 120

1 142

Autres actifs financiers non courants

13.5

1 138

1 229

Encours clients des soci�t�s financi�res  Part � plus dun an

5.5

1 846

1 911

Imp�ts diff�r�s actifs

9.2

566

395

Autres actifs non courants

5.4

623

697

Actifs non courants

 

33 557

32 723

Stocks

5.4

6 709

6 544

Cr�ances commerciales

5.4

3 305

3 269

Encours clients des soci�t�s financi�res  Part � moins dun an

5.5

4 567

4 644

Autres actifs financiers courants

13.2

523

685

Cr�ances fiscales

5.4

969

824

Autres actifs courants

5.4

1 084

1 008

Tr�sorerie et �quivalents de tr�sorerie

13.2

6 564

6 290

Actifs d�tenus en vue de leur vente

 

84

184

Actifs courants

 

23 807

23 448

TOTAL ACTIF

 

57 363

56 171

 

 

 

 

Passifs et capitaux propres

(en millions deuros)

Notes

31/12/2024

31/12/2023

Capital social

12.2

1 695

1 772

R�serves consolid�es (y compris r�sultat)

 

9 125

9 767

Capitaux propres, part du Groupe

 

10 820

11 539

Int�r�ts attribuables aux participations ne donnant pas le contr�le

12.5

1 665

1 848

Capitaux propres

 

12 484

13 387

Dettes financi�res  Part � plus dun an

13.2

7 589

7 264

Engagements locatifs  Part � plus dun an

7.2

3 976

3 894

Provisions

10

3 511

4 012

Refinancement des encours clients  Part � plus dun an

5.5

2 113

1 931

Imp�ts diff�r�s passifs

9.2

494

300

Dettes fiscales  Part � plus dun an

5.4

53

57

Passifs non courants

 

17 736

17 458

Dettes financi�res  Part � moins dun an

13.2

3 229

2 224

Engagements locatifs  Part � moins dun an

7.2

1 093

1 007

Fournisseurs et autres cr�diteurs

5.4

14 997

14 242

Refinancement des encours clients  Part � moins dun an

5.5

3 533

3 771

Dettes fiscales  Part � moins dun an

5.4

1 358

1 222

Autres passifs courants

5.4

2 931

2 860

Passifs courants

 

27 143

25 326

TOTAL PASSIFS ET CAPITAUX PROPRES

 

57 363

56 171

6.4Tableau des flux de tr�sorerie consolid�s

(en millions deuros)

2024

2023

R�sultat avant imp�t

1 093

1 339

OP�RATIONS DEXPLOITATION

 

 

Imp�ts pay�s

(700)

(343)

Dotations aux amortissements

2 424

2 295

Plus et moins-values sur cessions dactifs et autres

(73)

55

Variation des provisions et impairment

(20)

93

Co�t de lendettement financier net

399

258

Int�r�ts nets relatifs aux contrats de location

222

208

Part dans le r�sultat et dividendes re�us des soci�t�s mises en �quivalence

25

38

Impact des activit�s abandonn�es (1)

(1)

89

Autofinancement

3 369

4 032

Variation du besoin en fonds de roulement (2)

799

775

Impact des activit�s abandonn�es (1)



(54)

Variation de la tr�sorerie issue des op�rations dexploitation (hors soci�t�s financi�res)

4 168

4 754

Variation des encours sur cr�dit � la consommation

32

(104)

Variation de la tr�sorerie issue des op�rations dexploitation  total

4 200

4 650

OP�RATIONS DINVESTISSEMENT

 

 

Acquisitions dimmobilisations corporelles et incorporelles (3)

(1 772)

(1 850)

Acquisitions dactifs financiers non courants

(36)

(21)

Acquisitions de filiales et de participations dans des entreprises associ�es (4)

(1 378)

(6)

Cessions de filiales et participations dans des entreprises associ�es (5)

13

1 067

Cessions dimmobilisations corporelles et incorporelles (6)

599

474

Cessions dactifs financiers non courants

11

10

Variation des cr�ances et dettes sur acquisitions et cessions dimmobilisations (3)

(24)

(124)

Sous-total investissements nets de d�sinvestissements

(2 587)

(450)

Autres emplois

215

(64)

Impact des activit�s abandonn�es (1)



(225)

Variation de la tr�sorerie issue des op�rations dinvestissement  total

(2 372)

(739)

OP�RATIONS DE FINANCEMENT

 

 

Augmentation/(R�duction) de capital de Carrefour SA (7)(8)

(483)

(609)

Augmentation de capital en num�raire souscrite par des participations ne donnant pas le contr�le

42

47

Dividendes vers�s par Carrefour SA (9)

(600)

(405)

Dividendes vers�s aux participations ne donnant pas le contr�le

(26)

(76)

Variation des actions propres et autres instruments (8)

(222)

(118)

Variation des actifs financiers courants (10)

358

69

�mission demprunts obligataires (10)

1 459

1 425

Remboursement demprunts obligataires (10)

(1 271)

(1 053)

Int�r�ts financiers nets vers�s

(314)

(184)

Autres variations de lendettement (10)

1 289

(563)

Paiements relatifs aux contrats de location (principal) (11)

(1 074)

(1 000)

Int�r�ts nets vers�s relatifs aux contrats de location (11)

(221)

(209)

Impact des activit�s abandonn�es (1)

(14)

(45)

Variation de la tr�sorerie issue des op�rations de financement  total

(1 076)

(2 719)

Variation nette de la tr�sorerie avant effet de change

752

1 192

Incidence des variations de change (12)

(477)

(353)

VARIATION NETTE DE LA TR�SORERIE

275

838

Tr�sorerie � louverture de lexercice

6 290

5 451

Tr�sorerie � la cl�ture de lexercice

6 564

6 290

  • En 2023, cette ligne correspondait au classement des flux relatifs aux activit�s abandonn�es conform�ment � la norme IFRS 5 quasiexclusivement li�s � la cession de Carrefour Ta�wan, effective le 30 juin 2023.
  • La variation du besoin en fonds de roulement est d�taill�e en note 5.4.
  • Le montant des acquisitions comprend les investissements op�rationnels r�alis�s dans les formats de croissance ainsi que dans la digitalisation du Groupe. En 2024, il comprend �galement ceux relatifs aux conversions de magasins Cora en France. En 2023, il comprenait ceux relatifs aux conversions de magasins Grupo BIG au Br�sil.
  • Ce montant correspond principalement � lacquisition des enseignes Cora et Match et de la centrale dachat Provera en France, ainsi quaux achats de certains magasins sous enseigne Casino / Intermarch� (France) ou Supercor (Espagne) et de magasins d�tenus par le franchis� Alma (Belgique), cf. note 2.1.1.
  • En 2023, cette ligne correspondait � la cession de Carrefour Ta�wan pour un montant de 1,0 milliard deuros.
  • Cette ligne correspond principalement � la cession de magasins non rentables au Br�sil (cf. note 2.1.2) et aux op�rations de sale & lease back en France, Espagne et Br�sil (cf. note 2.1.3). Au 31 d�cembre 2023, ce poste correspondait essentiellement aux op�rations de sale & lease back au Br�sil et en Espagne ainsi qu� la cession de murs et de fonds de commerce de magasins � des franchis�s en France.
  • En 2023, le capital de Carrefour SA a �t� augment� de 75 millions deuros suite � la mise en Suvre de � Carrefour Invest ï¿½.
  • Ces lignes correspondent au programme de rachat dactions de 700 millions deuros mis en Suvre en 2024, r�parti en trois mandats de rachat pour un total de 335 millions deuros, dune part, et au rachat dactions effectu� aupr�s de Galfa � hauteur de 365 millions deuros, dautre part (voir note 2.4). Sur d�cisions du Conseil dadministration, 483 millions deuros dactions (y compris frais associ�s) ont �t� annul�es le 24 avril 2024 et le 3 juin 2024. Les actions relatives au programme 2024, restant auto-d�tenues au 31 d�cembre 2024, sont pr�sent�es dans la ligne variation des actions propres et autres instruments.
    Au 31 d�cembre 2023, ces lignes correspondaient au programme de rachat dactions de 800 millions deuros mis en Suvre en 2023 en quatre mandats de 200 millions deuros chacun. Sur d�cisions du Conseil dadministration, 682 millions deuros dactions (y compris frais associ�s) ont �t� annul�es le 28 juillet 2023 et le 25 octobre 2023. Les actions relatives au programme 2023, restant auto-d�tenues au 31 d�cembre 2023, �taient pr�sent�es dans la ligne variation des actions propres et autres instruments.
  • Le dividende vot� lors de lAssembl�e G�n�rale du 24 mai 2024 a �t� vers� le 30 mai 2024 int�gralement en num�raire pour 600 millions deuros (cf. note 2.3). En 2023, le dividende avait �t� vers� le 8 juin 2023 int�gralement en num�raire pour 405 millions deuros.

(10) Le d�tail des �l�ments constitutifs de la dette financi�re est pr�sent� en note 13.2. Les variations des passifs issus des activit�s de financement sont d�taill�es en note 13.2. En 2023, la variation des actifs financiers courants refl�tait principalement la r�duction du prix ferme de Grupo BIG re�ue � hauteur de 900 millions de r�als br�siliens, soit 145 millions deuros environ, partiellement compens�e par lachat en Argentine de placements index�s sur le dollar et linflation. Ces placements argentins sont pratiquement tous arriv�s � leur terme en 2024, tout comme le d�bouclement du swap de change qui couvrait lemprunt obligataire convertible non dilutif en actions, dun montant de 500 millions de dollars, rembours� en mars 2024.

(11) Conform�ment � la norme IFRS 16, les paiements relatifs aux contrats de location et les int�r�ts associ�s sont pr�sent�s dans les flux de financement.

  • Les variations de change enregistr�es en 2024 concernent principalement la d�valuation significative du r�al br�silien intervenue au cours de lexercice, et dans une moindre mesure celle du peso argentin. En 2023, elles concernaient essentiellement la d�valuation majeure du peso argentin.

6.5Variation des capitaux propres consolid�s

(en millions deuros)

Capitaux propres, part du Groupe

Total
 Part du Groupe

Total Participations
 ne donnant pas
 le contr�le

Total
 capitaux propres

Capital social (1)

�carts de conversion (2)

R�serves li�es
 ï¿½ la variation
 de juste
 valeur des
 instruments financiers (3)

Autres r�serves et r�sultats

Capitaux propres au 31 d�cembre 2022

1 855

(1 670)

78

10 881

11 144

2 042

13 186

R�sultat net total 2023







1 659

1 659

(17)

1 642

Autres �l�ments du r�sultat global, apr�s imp�t (3)



(48)

(120)

(28)

(196)

49

(147)

R�sultat global total 2023



(48)

(120)

1 631

1 463

32

1 495

Paiements fond�s sur des actions







52

52

1

53

Actions propres (net dimp�t) (5)







(118)

(118)



(118)

Dividendes au titre de lexercice 2022 (4)







(405)

(405)

(70)

(475)

Variation de capital et primes (5) (6)

(83)





(524)

(607)

8

(599)

Effet des variations de p�rim�tre et autres mouvements (7)



(1)



11

10

(165)

(155)

Capitaux propres au 31 d�cembre 2023

1 772

(1 719)

(42)

11 528

11 539

1 848

13 387

R�sultat net total 2024







723

723

66

790

Autres �l�ments du r�sultat global, apr�s imp�t (3)



(79)

(125)

13

(191)

(257)

(447)

R�sultat global total 2024



(79)

(125)

737

533

(191)

342

Paiements fond�s sur des actions







38

38

0

38

Actions propres (net dimp�t) (5)







(220)

(220)



(220)

Dividendes au titre de lexercice 2023 (4)







(600)

(600)

(45)

(645)

Variation de capital et primes (5)

(77)





(404)

(481)



(481)

Effet des variations de p�rim�tre et autres mouvements (7)



0



11

11

52

63

Capitaux propres au 31 d�cembre 2024

1 695

(1 798)

(166)

11 089

10 820

1 665

12 484

  • Le capital social est compos� de 677 969 188 actions ordinaires au 31 d�cembre 2024 (cf. note 12.2.1).
  • Ce poste comprend le retraitement des r�serves de Carrefour Argentine au titre de lhyperinflation, conform�ment � nos principes comptables (cf. note 3.1 - Conversion des �tats financiers des soci�t�s �trang�res).
    En 2024, pour la part du Groupe, les �carts de conversion refl�tent essentiellement la d�pr�ciation significative du r�al br�silien par rapport au 31 d�cembre 2023 partiellement compens�e par le produit argentin li� au retraitement dhyperinflation.
    En 2023, pour la part du Groupe, les �carts de conversion refl�taient essentiellement la d�pr�ciation majeure du peso argentin ainsi que le reversement des �carts de conversion cr�diteurs comptabilis�s par Carrefour Ta�wan suite � sa cession au 30 juin 2023, partiellement compens�s par la l�g�re appr�ciation du r�al br�silien et du zloty polonais par rapport au 31 d�cembre 2022.
  • Ce poste est constitu� de :
    • la r�serve de couverture (partie efficace de la variation de juste valeur des instruments de couverture des flux de tr�sorerie) ;
    • la r�serve de juste valeur des actifs financiers (variation de juste valeur des actifs financiers comptabilis�s � la juste valeur par le biais des autres �l�ments du r�sultat global) ;
    • la variation de change sur les pr�ts intragroupe qualifi�s dinvestissements nets r�alis�s � l�tranger, apr�s couverture.
  • Le dividende distribu� par Carrefour SA au titre de 2023, dun montant total de 600 millions deuros, a �t� vers� int�gralement en num�raire.
    Le dividende distribu� par Carrefour SA au titre de 2022, dun montant total de 405 millions deuros, avait �t� vers� int�gralement en num�raire.
    Les dividendes vers�s aux participations ne donnant pas le contr�le concernent principalement les filiales espagnoles et br�siliennes pour un montant de 45 millions/deuros en 2024 et de 70 millions deuros en 2023.
  • Le programme de rachat dactions de 700 millions deuros, autoris� par les Assembl�es G�n�rales des actionnaires des 26 mai 2023 et 24 mai 2024, a �t� finalis�, repr�sentant un nombre total de 47 651 459 actions. Le capital social de Carrefour SA a �t� r�duit par voie dannulation de 30 821 628 actions dont 16 844 310 actions le 24 avril/2024 et 13 977 318 actions le 3 juin 2024, repr�sentant 481 millions deuros (cf. note 2.4). � lissue de ces annulations dactions, le nombre dactions autod�tenues s�levait � 32 195 690 actions, repr�sentant environ 4,7 % du capital social au 31 d�cembre 2024.
    En 2023, un programme de rachat dactions de 800 millions deuros avait �t� men� en quatre mandats de 200 millions deuros chacun, repr�sentant un nombre total de 46 197 844 actions. Le capital social de Carrefour SA avait ensuite �t� r�duit par voie dannulation de 38 080 380 actions. � lissue de ces annulations dactions, le nombre dactions autod�tenues s�levait � 17 609 525 actions, repr�sentant environ 2,5 % du capital social au 31 d�cembre 2023.
  • Le Groupe avait lanc� le 1er mars 2023 � Carrefour Invest ï¿½, une offre internationale dactionnariat r�serv�e � ses salari�s. Cette op�ration s�tait conclue par une augmentation de capital de 75 millions deuros (4 713 735 nouvelles actions ordinaires) de la soci�t� Carrefour SA (cf. note 2.6 des comptes consolid�s au 31 d�cembre/2023).
  • En 2024, leffet des variations de p�rim�tre et autres mouvements correspond essentiellement aux augmentations de capital souscrites par les minoritaires dUnlimitail (Publicis) et de Carrefour Banque (BNP Paribas Personal Finance).
    En 2023, leffet des variations de p�rim�tre et autres mouvements correspondait essentiellement � la cession de Carrefour Ta�wan et � la cr�ation de la soci�t� Ville/et/Commerces en France en partenariat avec Nexity (cf. note 2.1.2 des comptes consolid�s au 31 d�cembre 2023).

6.6Notes annexes

Note 1BASES DE PR�PARATION DES COMPTES CONSOLID�S 

Les �tats financiers consolid�s au 31 d�cembre 2024 ont �t� arr�t�s par le Conseil dAdministration le 19 f�vrier 2025. Les comptes ne seront d�finitifs quapr�s leur approbation par lAssembl�e G�n�rale Ordinaire des actionnaires.

Carrefour SA (� la Soci�t� ï¿½) est une entreprise domicili�e en France (93, avenue de Paris, 91300 Massy). 

Carrefour est lun des leaders mondiaux du commerce alimentaire (magasins et e-commerce), implant� dans plus de 40 pays, fort dun mod�le omnicanal. Le Groupe op�re en direct dans 8 pays, dont 6 en Europe (France, Espagne, Italie, Belgique, Pologne et Roumanie) et 2 en Am�rique latine (Br�sil et Argentine), avec un parc compos� de magasins int�gr�s, en location-g�rance et franchis�s sous diff�rents formats (hypermarch�s, supermarch�s, magasins de proximit�, clubs, cash & carry et soft discount). Dans les autres zones g�ographiques (notamment Moyen-Orient, Afrique et Asie), le Groupe a des partenaires locaux qui g�rent et d�veloppent un parc de magasins sous enseigne Carrefour. Le Groupe offre aussi des services financiers � ses clients en France, en Espagne, en Belgique, au Br�sil et en Argentine (cr�dit � la consommation et assurances). 

Les �tats financiers consolid�s de lexercice prenant fin le 31/d�cembre/2024 refl�tent la situation financi�re et le r�sultat de la Soci�t� et de ses filiales (lensemble d�sign� comme �/Carrefour/� ou �/le Groupe/�), ainsi que les int�r�ts du Groupe dans les soci�t�s mises en �quivalence (entreprises associ�es et co-entreprises). Ils sont �tablis en euros, monnaie fonctionnelle de la Soci�t�. 

1.1D�claration de conformit�

En application du r�glement europ�en n� 1606/2002 du 19/juillet/2002, les �tats financiers consolid�s du Groupe au titre de lexercice/2024 ont �t� �tablis en conformit� avec les normes comptables internationales IFRS (International Financial Reporting Standards) telles quadopt�es par lUnion Europ�enne au 31 d�cembre 2024 et qui sont dapplication obligatoire � cette date, avec, en comparatif, lexercice 2023 �tabli selon le m�me r�f�rentiel.

Les textes adopt�s par lUnion Europ�enne sont publi�s au Journal officiel de lUnion Europ�enne et peuvent �tre consult�s sur EUR-Lex.

Au 31 d�cembre 2024, les normes et interpr�tations adopt�es par lUnion Europ�enne sont identiques aux normes et interpr�tations dapplication obligatoire publi�es par lIASB (International Accounting Standards Board). 

 

1.2�volution du r�f�rentiel comptable

Les m�thodes comptables appliqu�es par le Groupe dans les comptes consolid�s au 31/d�cembre/2024 sont identiques � celles retenues pour les comptes consolid�s au 31/d�cembre/2023 � lexception/damendements de normes dont lapplication est obligatoire � compter du 1er janvier 2024 et qui sont les suivants/: 

  • Amendements � IAS 1 - Pr�sentation des �tats financiers : Classification des passifs en courant ou non courant ; passifs non courants assortis de clauses restrictives/; 
  • Amendements � IFRS 16  Contrats de location : Obligation locative d�coulant dune cession-bail/; 
  • Amendements � IAS 7  Tableau des flux de tr�sorerie et � IFRS 7  Instruments financiers/: informations � fournir : Accords de financement de fournisseurs.  

Lapplication de ces textes na pas eu dincidence significative sur les comptes consolid�s du Groupe. Les amendements � IAS 7///IFRS 7 ont donn� lieu � la fourniture dinformations compl�mentaires dans la note 5.4.4. 

 

Texte adopt� par lUnion Europ�enne mais non encore applicable

Normes, amendements et interpr�tations

Date dapplication

Amendements � IAS 21  Effets des variations des cours des monnaies 
�trang�res : absence de convertibilit�

1er janvier 2025

 

Lanalyse des incidences de lapplication des amendements � la norme IAS 21 est en cours.

 

Textes non encore adopt�s par lUnion Europ�enne

Normes, amendements et interpr�tations

Date dapplication (1)

Amendements � IFRS 9 et IFRS 7  Classification et �valuation des instruments financiers ; Contrats dachat d�lectricit� renouvelable

1er janvier 2026

IFRS 18  Pr�sentation des �tats financiers et informations � fournir

1er janvier 2027

IFRS 19  Filiales nayant pas dobligation dinformation du public : informations � fournir

1er janvier 2027

  • Sous r�serve de ladoption par lUnion Europ�enne.

 

Lanalyse des incidences de la norme IFRS 18 (publi�e par lIASB le 9 avril 2024) et des amendements � IFRS 9 et IFRS 7 (publi�s par lIASB les 30 mai et 18 d�cembre 2024) na pas encore �t� r�alis�e. 

La norme IFRS 19 nest pas applicable pour le Groupe. 

1.3Autres �volutions r�glementaires
1.3.1R�forme fiscale internationale Pilier 2

La France a transpos� la r�forme fiscale internationale Pilier 2 dans son droit national. Carrefour/SA �tant une soci�t� de droit fran�ais, la r�forme est applicable � l'ensemble des juridictions dans lesquelles le Groupe est implant� selon les r�gles de Pilier 2 depuis le 1er/janvier/2024. Lincidence globale est non significative aux bornes du Groupe compte tenu du niveau des taux dimposition dans les juridictions dans lesquelles le Groupe est implant�.   

1.3.2Acquisition des cong�s pay�s pendant un arr�t de travail en France

Concernant lacquisition des cong�s pay�s pendant un arr�t de travail en France, cons�cutivement aux trois arr�ts de la Cour de cassation du 13 septembre 2023 (�cartant les dispositions fran�aises en mati�re de cong�s pay�s et darr�t de travail, et confirmant le principe de primaut� du droit de lUnion Europ�enne sur le droit national), une provision avait �t� comptabilis�e au 31/d�cembre/2023 en consid�rant 3 ans de r�troactivit�, avec pour contrepartie le r�sultat non courant au titre des ann�es ant�rieures (2019 � 2022), et le r�sultat op�rationnel courant au titre de la part relative � lexercice 2023 (cf. note 1.3.3 des comptes consolid�s au 31 d�cembre 2023).  

Depuis le 30/juin/2024, suite � la mise en conformit� du Code du travail fran�ais devenue effective avec larticle/37 de la loi/DDADUE (entr�e en vigueur le 24 avril 2024), le Groupe a mis � jour la provision au titre des exercices pr�c�dents avec laide de ses conseils. 

 

1.4Recours � des estimations et au jugement

La pr�paration des �tats financiers consolid�s implique la prise en compte destimations et dhypoth�ses par la Direction du Groupe qui peuvent affecter la valeur comptable de certains �l�ments dactifs et de passifs, de produits et de charges, ainsi que les informations donn�es dans les notes annexes. La Direction du Groupe revoit ces estimations et hypoth�ses de mani�re r�guli�re afin de sassurer de leur pertinence au regard de lexp�rience pass�e et de la situation �conomique actuelle. En fonction de l�volution de ces hypoth�ses, les �l�ments figurant dans les futurs �tats financiers pourraient �tre diff�rents des estimations actuelles. Outre lutilisation destimations, la Direction du Groupe exerce son jugement pour d�finir et mettre en Suvre le traitement comptable ad�quat de certaines transactions et activit�s. 

Les estimations faites par la Direction et jugements exerc�s pour l�tablissement des �tats financiers portent principalement sur/: 

  • l�valuation des ristournes et coop�rations commerciales (cf./note 5.2.1)/; 
  • les dur�es dutilit� des actifs op�rationnels/(cf. note 6) ; 
  • la d�termination des Unit�s G�n�ratrices de Tr�sorerie (UGT), dans le cadre des tests de d�pr�ciation des immobilisations autres que les goodwill (cf. note 6.3)/; 
  • l�valuation des valeurs recouvrables des goodwill et autres immobilisations incorporelles, ainsi que des immobilisations corporelles (cf. note 6.3)/; 
  • l�valuation des droits dutilisation de lactif et engagements locatifs retenus dans le cadre de lapplication de la norme IFRS 16  Contrats de location (cf. note 7)/; 
  • la d�termination des d�pr�ciations des pr�ts octroy�s par les soci�t�s financi�res (cf./notes/5.5.1 et 13.7.4.2)/ainsi que des provisions pour risque de cr�dit sur les engagements de pr�ts (cf. note/10.1)/; 
  • l�valuation de la juste valeur des actifs identifiables acquis et des passifs repris dans le cadre de regroupements dentreprises (cf. note 3.1)/; 
  • la reconnaissance des actifs dimp�ts diff�r�s et de certains cr�dits dimp�t (cf. note 9) et l�valuation des positions fiscales incertaines dans le cadre de lapplication de linterpr�tation IFRIC 23/; 
  • l�valuation des provisions pour risques et autres provisions li�es � lactivit� (cf. note 10)/; 
  • les hypoth�ses retenues pour le calcul des engagements de retraite (cf. note 11.1)/; 
  • la d�termination du niveau de contr�le ou dinfluence exerc� par le Groupe sur ses participations (cf. notes 3 et 8). 

 

1.5Saisonnalit� de lactivit�

A linstar des autres groupes de grande distribution, Carrefour exerce une activit� dont le volume varie de mani�re sensible au cours de lann�e, ce qui peut rendre les comptes consolid�s du premier et du deuxi�me semestre difficilement comparables. Les effets de cette saisonnalit� sont particuli�rement marqu�s au niveau du r�sultat op�rationnel courant et de la g�n�ration de flux de tr�sorerie.  

Le chiffre daffaires du Groupe conna�t une saisonnalit�, caract�ris�e par un second semestre plus fort que le premier, notamment en raison dune activit� plus soutenue au mois de d�cembre. Lessentiel des charges op�rationnelles (frais de personnel, amortissements, &) �tant en revanche r�parti plus lin�airement sur lann�e, le r�sultat op�rationnel courant du Groupe est historiquement plus faible au premier semestre quau second.  

Les flux de tr�sorerie g�n�r�s par le Groupe sont �galement affect�s de mani�re significative par cette saisonnalit� : la variation du besoin en fonds de roulement constat�e au premier semestre est structurellement fortement n�gative du fait des importants r�glements fournisseurs r�alis�s en d�but dann�e civile au titre des achats effectu�s pour servir la forte demande du mois de d�cembre de lann�e pr�c�dente. 

1.6Conflit en Ukraine

Le Groupe nexerce pas d'activit�s en Ukraine, en Russie, ni en Bi�lorussie. Il ny d�tient aucun actif, aucune participation dans des entit�s, et nest b�n�ficiaire daucun contrat de franchise. De plus, lexposition du Groupe aux produits de ces pays n'est pas jug�e significative. Le Groupe n'est pas affect� de mani�re significative par les restrictions et les sanctions commerciales impos�es par certains �tats � la Russie. 

Le Groupe suit de pr�s l'�volution de ce conflit et ses cons�quences macro�conomiques et potentiellement op�rationnelles, notamment dans ses pays int�gr�s limitrophes de l'Ukraine (Pologne et Roumanie). 

1.7Changement climatique

Les incidences �ventuelles du changement climatique sont prises en compte via le plan strat�gique du Groupe et sa gestion des risques. Lors de la pr�paration de ces �tats financiers consolid�s, le Groupe a notamment pris en compte ces incidences lors de la revue des dur�es dutilit� des immobilisations corporelles (cf./note 6.2) et la r�alisation des tests de d�pr�ciation des goodwill (cf./note 6.3).  

En ligne avec les objectifs d�finis en 2015 par lAccord de Paris sur le climat de la COP21, Carrefour a rehauss� en 2021 son ambition pour limiter le r�chauffement climatique, se fixant comme objectif de contribuer � la neutralit� carbone via ses magasins en 2040 (scopes 1 et 2) et d�s 2030 via ses activit�s de e-commerce. 

Carrefour sest engag� � r�duire ses �missions de CO2 sur les scopes 1 et 2 de 30/% en 2025, 50/%/en 2030 et de 70/% en 2040 (par rapport � 2019). Ces objectifs d�finis pour les magasins int�gr�s (scopes 1 et 2) sont align�s avec une trajectoire de r�duction des gaz � effet de serre (�/GES/�) en-dessous de 1,5�C. Il est � noter quen prenant en compte les �missions de GES directes et indirectes sur la totalit� des scopes 1, 2 et 3, les objectifs du Groupe sont align�s avec une trajectoire bien en-dessous de 2�C et approuv�s par linitiative Science Based Target.  

Pour ce faire, le Groupe cherche � r�duire au maximum les �missions de CO2 de ses activit�s � la source � travers trois actions :   

  • lutilisation de 100/% d�lectricit� renouvelable en 2030 en donnant priorit� � la production sur site pour lautoconsommation ou � linjection, puis au recours � des contrats dapprovisionnement en �lectricit� renouvelable long terme (Power Purchase Agreements) :  
    • Dans le cadre de son objectif Carrefour 2026 dune production de pr�s dun TWh d�lectricit� verte par an d�s 2027 sur toutes ses g�ographies, Carrefour a acc�l�r� linstallation sur site d�l�ments de production d�lectricit� verte raccord�e aux magasins. En 2024, la France a ainsi sign� un partenariat denvergure avec GreenYellow afin dinstaller des ombri�res photovolta�ques sur 350 sites, lEspagne a continu� le d�ploiement de panneaux solaires dans ses magasins, et les autres pays du Groupe ont contractualis� linstallation future de pr�s de 80 centrales photovolta�ques. Au 31 d�cembre 2024, 161 magasins sont dores et d�j� �quip�s de centrales photovolta�ques en Espagne, 16 en France, 13 en Pologne, 11 au Br�sil, 7 en Belgique et 3 en Italie. 
    • En 2023, le Groupe avait sign� 4 Power Purchase Agreements physiques (portant sur des parcs �oliens et photovolta�ques) en France qui ont produit en 2024 environ 100/GWh, soit l�quivalent de la consommation de 29/hypermarch�s. Le Groupe a poursuivi cette dynamique en 2024 avec la signature de 5 nouveaux Power Purchase Agreements dont 3 physiques (2 en France et 1 en Argentine) et 2/virtuels (1 en Espagne et 1 en Italie) qui d�marreront entre 2025 et 2026. Au total, le Groupe a contractualis� au travers de ces 9 Power Purchase Agreements une production cumul�e renouvelable de pr�s de 480 GWh par an. Le Groupe continuera le d�ploiement de ces contrats d�nergie verte dans lensemble de ses g�ographies. 
  • la r�duction des consommations d�nergie de 27,5/% dici 2030 (par rapport � 2019). Les investissements consentis (sous forme de d�penses dexploitation et dinvestissement) permettront de r�duire la consommation �nerg�tique de 20/% � horizon 2026 au niveau du Groupe. La France a atteint lobjectif de r�duction de 20/% d�s 2023. Le Groupe vise � gagner en efficacit� �nerg�tique via 6 actions et technologies prioritaires recommand�es dans ses magasins : r�novation des syst�mes de production de froid commercial, installation de portes ferm�es sur les meubles de froid positif, usage de variateurs �lectroniques de vitesse, utilisation de compteurs divisionnaires, �clairage LED basse consommation et gestion technique des b�timents (dont le pilotage de la climatisation, de la ventilation et du chauffage). 
  • la r�duction des �missions li�es � lutilisation de fluides r�frig�rants. Le Groupe sest engag� � remplacer les �quipements froid par des installations fonctionnant au fluide naturel (CO2), beaucoup moins �missif, dici 2032 en Europe et 2040 dans les autres g�ographies. Chaque pays a constitu� sa feuille de route du renouvellement de son parc : � fin 2024, sa mise en Suvre est en ligne avec les objectifs fix�s pour 2032 en Europe.

 

1.8Bases d�valuation

Les �tats financiers consolid�s sont �tablis sur la base du co�t historique, � lexception : 

La notion de juste valeur sentend comme le prix qui serait re�u pour la vente dun actif ou pay� pour le transfert dun passif lors dune transaction normale entre des intervenants du march� � la date d�valuation. Conform�ment � la hi�rarchie d�finie dans la norme IFRS 13  �valuation � la juste valeur, il existe trois niveaux de juste valeur : 

L'Argentine est consid�r�e comme une �conomie en hyperinflation au sens des normes IFRS. Ainsi les dispositions de la norme IAS 29 - Information financi�re dans les �conomies hyperinflationnistes sont applicables dans les comptes consolid�s au 31 d�cembre 2024/; la p�riode comparative pr�sent�e inclut �galement lajustement li� � linflation. 

 

Note 2Faits marquants de lexercice

2.1Principales variations de p�rim�tre

2.1.1Principales acquisitions finalis�es en 2024
Enseignes Cora et Match ainsi que la centrale dachat Provera (France)

Carrefour a annonc� le 12 juillet 2023 la conclusion dun accord avec le groupe Louis Delhaize en vue de lacquisition des enseignes Cora et Match et de la centrale dachat Provera en France. Ces deux enseignes op�rent respectivement 60/hypermarch�s et 115 supermarch�s et emploient pr�s de 24/000 personnes. Cette acquisition permet au Groupe de r�affirmer son leadership dans la distribution alimentaire en France, avec une tr�s forte compl�mentarit� g�ographique des magasins, notamment dans les r�gions Grand Est et Nord. 

La transaction sest r�alis�e sur la base dune valeur dentreprise de 1,05 milliard deuros. Elle int�gre le rachat des murs de 55 hypermarch�s et 77 supermarch�s. 

Le 6/juin/2024, lautorit� de la concurrence fran�aise a d�cid� daccorder � Carrefour une d�rogation � leffet suspensif du contr�le des concentrations permettant lacquisition des enseignes Cora et Match, sans attendre le terme de son analyse concurrentielle, qui devrait �tre finalis�e dici la fin du premier trimestre 2025. Suivant cette d�rogation, le closing de lacquisition est intervenu le 1er/juillet/2024. Le Groupe a acquis via le rachat des titres des deux soci�t�s m�res (Delparef et Provera) d�tenant int�gralement les enseignes Cora et Match en France. 

Le paiement des titres a �t� effectu� int�gralement en num�raire le 1er/juillet 2024 pour un montant provisoire de 1/180/millions/deuros. 

Le bilan douverture pr�liminaire des enseignes Cora et Match au 1er/juillet/2024, int�gr� dans les comptes consolid�s du Groupe, est le suivant :

 

Actif

(en millions deuros)

R�f�rence

Bilan douverture pr�liminaire

(Juste Valeur)

Goodwill

(a)

232

Autres immobilisations incorporelles

(b)

78

Immobilisations corporelles

(c)

1 249

Droits dutilisation de lactif

(d)

160

Autres actifs financiers non courants

(h)

4

Imp�ts diff�r�s actifs

(e)

0

Actifs non courants

 

1 723

Stocks

(h)

390

Cr�ances commerciales

(h)

207

Cr�ances fiscales

(h)

70

Autres actifs courants

(h)

43

Tr�sorerie et �quivalents de tr�sorerie

(h)

154

Actifs courants

 

864

TOTAL ACTIF

 

2 588

Passifs et capitaux propres

(en millions deuros)

R�f�rence

Bilan douverture pr�liminaire

(Juste Valeur)

Capitaux propres

 

1 180

Dettes financi�res  Part � plus dun an

(h)

7

Engagements locatifs  Part � plus dun an

(d)

127

Provisions

(f)

123

Imp�ts diff�r�s passifs

(e)

200

Passifs non courants

 

456

Dettes financi�res  Part � moins dun an

(h)

0

Engagements locatifs  Part � moins dun an

(d)

30

Fournisseurs et autres cr�diteurs

(h)

557

Dettes fiscales  Part � moins dun an

(g)

175

Autres passifs courants

(h)

188

Passifs courants

 

951

TOTAL PASSIFS ET CAPITAUX PROPRES

 

2 588

 

Les flux de la p�riode (cest-�-dire les op�rations des enseignes Cora et Match ainsi que de la centrale dachat Provera de juillet � d�cembre 2024) sont int�gr�s dans le compte de r�sultat et le tableau des flux de tr�sorerie consolid�s de lexercice 2024. Entre juillet et d�cembre 2024, le chiffre daffaires et le r�sultat op�rationnel du p�rim�tre acquis s�l�vent � 2/530/millions/deuros et 10/millions/deuros respectivement. 

Lexercice dallocation des actifs et passifs � la juste valeur tel que requis par la norme IFRS 3 Regroupement dentreprises a �t� mis en Suvre et a conduit � reconna�tre un goodwill (a) provisoire de 232 millions deuros dans les comptes consolid�s au 31 d�cembre 2024. 

Cet exercice dallocation demeure pr�liminaire et sera poursuivi au cours du premier semestre 2025. De ce fait, la poursuite de cet exercice dallocation pourrait conduire � des ajustements de juste valeur diff�rents au 30 juin 2025 par rapport � ceux int�gr�s dans les comptes consolid�s au 31/d�cembre/2024. 

Dans les comptes consolid�s au 31 d�cembre 2024, le bilan douverture pr�liminaire est par ailleurs compos� des �l�ments suivants/:  

(b) Reconnaissance et valorisation de la marque acquise Match et du caract�re ind�fini de sa dur�e dutilisation. La juste valeur du droit dusage de la marque Cora est consid�r�e comme non significative et nest pas comptabilis�e. 

(c) �valuation � la juste valeur des terrains et des murs des magasins d�tenus en propre (d�termin�e par des experts ind�pendants via une m�thode de valorisation par capitalisation) ainsi que des autres immobilisations corporelles. 

(d) Estimation des droits dutilisation de lactif et des engagements locatifs aff�rents des magasins lou�s en tenant compte de la dur�e raisonnablement certaine des contrats de location en application des r�gles d�finies par le Groupe (cf. note 7 pour plus de d�tails).

(e) �valuation des imp�ts diff�r�s relatifs aux ajustements des actifs et des passifs � la juste valeur correspondant essentiellement aux r��valuations des immobilisations corporelles et incorporelles, et dans une moindre mesure � celle des provisions. 

(f) Rehaussement des provisions (notamment pour risques sociaux) � lissue des analyses men�es sur les contentieux et passifs �ventuels (comptabilis�s en application de la norme/IFRS/3) par Carrefour et ses conseils au cours du second semestre 2024. Ce poste comprend de plus les provisions pour engagements vis-�-vis du personnel (comptabilis�s en application de la norme IAS 19). 

(g) Enregistrement dune dette dimp�t suppl�mentaire correspondant � des plus-values fiscales qui avaient �t� neutralis�es dans le pass� car r�alis�es au sein du groupe dint�gration fiscale Delparef. L'acquisition par Carrefour de la holding de Cora et Match (Delparef) conduit en effet � la fin du groupe dint�gration fiscale Delparef. 

(h) Maintien de la valeur nette comptable des autres actifs et autres passifs (y compris stocks, cr�ances commerciales et cr�ances fiscales, tr�sorerie et �quivalents de tr�sorerie, autres actifs courants et autres actifs financiers non courants, dettes financi�res, dettes fournisseurs et autres passifs courants) ou ajustements de juste valeur non significatifs.  

Magasins sous enseigne Casino/Intermarch� (France)

Le 25 janvier 2024, le Groupe a annonc� �tre entr� en n�gociations exclusives avec le groupe Intermarch� en vue de lacquisition, directement aupr�s dIntermarch� et/ou, par voie de substitution � Intermarch� aupr�s de la soci�t� Casino GuichardPerrachon et de ses filiales, de 31 magasins (le cas �ch�ant avec les stations-services attenantes), g�n�rant un chiffre daffaires de lordre de 400 millions deuros environ en 2023. 

Conform�ment � cet accord, le Groupe sest substitu� � Intermarch�, le 8 f�vrier 2024, pour lacquisition, directement aupr�s de Casino Guichard-Perrachon et de ses filiales, de 25/magasins. Les 6 autres magasins devant �tre achet�s directement aupr�s dIntermarch�. 

A ce jour, 27 magasins ont �t� acquis dont 24 aupr�s de Casino et 3 directement aupr�s dIntermarch� pour un prix provisoire de 41 millions deuros (y compris la reprise des stocks). Sur les 4/op�rations restantes, 3/op�rations (1 aupr�s de Casino et 2/aupr�s dIntermarch�) n�cessitent encore la r�alisation de conditions suspensives et la derni�re (aupr�s dIntermarch�) ne sera pas mise en Suvre. 

Pour m�moire, le 19 mars 2024, lautorit� de la concurrence fran�aise avait d�cid� daccorder � Carrefour France une d�rogation � leffet suspensif du contr�le des concentrations permettant lacquisition des magasins Casino, sans attendre le terme de son analyse concurrentielle, qui a �t� finalement rendue le 13 d�cembre 2024. Par cette d�cision, lautorit� a autoris� le rachat de 25 magasins aupr�s de Casino sous r�serve de la cession par Carrefour de 2 points de vente. 

De plus, aucun probl�me de concurrence na �t� identifi� par lAutorit� sagissant de lacquisition des 3 premiers magasins aupr�s dIntermarch�/; lAutorit� ne sest en revanche pas encore prononc�e sur les 2 derniers magasins restant � acqu�rir aupr�s d'Intermarch�. 

En application de la norme IFRS 3, le Groupe a effectu� une �valuation des actifs acquis et passifs repris � la date dacquisition des diff�rents magasins. Sur la base de cette �valuation pr�liminaire, lacquisition des 27 premiers magasins, tous lou�s, sest traduite par la comptabilisation dun goodwill provisoire de 40 millions deuros au 31 d�cembre 2024. Ce montant comprend notamment la comptabilisation de droits dutilisation de lactif inf�rieurs aux engagements locatifs associ�s du fait de la reprise de contrats de location � des conditions d�favorables, � savoir des niveaux de loyers sup�rieurs aux prix de march�. 

Magasins sous enseigne Supercor (Espagne)

Le 20 septembre 2023, Carrefour Espagne a conclu un accord avec El Corte Ingl�s en vue de lacquisition de 47 supermarch�s et magasins de proximit� sous enseigne Supercor, et qui emploient pr�s de 850 collaborateurs.  

Lacquisition a �t� finalis�e le 9/avril/2024 pour un prix de 50/millions/deuros, le nombre de magasins acquis ayant �t� r�duit de 47 � 40. Les magasins, tous lou�s, ont �t� int�gr�s au parc espagnol en 5 vagues entre le 9 avril et le 4 juillet 2024.  

En application de la norme IFRS 3, le Groupe a effectu� une �valuation des actifs acquis et passifs repris � leur date dacquisition respective. Sur la base de cette �valuation pr�liminaire, lacquisition des 40 magasins sest traduite par la comptabilisation dun goodwill provisoire de 35/millions deuros au 31/d�cembre/2024.  

Magasins d�tenus par le franchis� Alma (Belgique)

Le 1er f�vrier 2024, Carrefour Belgique a finalis� lacquisition du groupe franchis� Alma exploitant 8/magasins Carrefour Market pour un montant de 70/millions/deuros environ. La transaction valorise les actifs acquis nets sur la base dune valeur dentreprise de 52/millions/deuros et 18/millions/deuros de tr�sorerie reprise.  

En application de la norme IFRS 3, le Groupe a effectu� une �valuation des actifs acquis et passifs repris � la date dacquisition. Sur la base de cette �valuation pr�liminaire, prenant notamment en compte la valorisation des 7 fonds de commerce revendus dans lintervalle � dautres franchis�s pour 19/millions/deuros, dont 4 d�s le mois de f�vrier, le dernier �tant en cours de cession au 31/d�cembre/2024, lacquisition du groupe Alma sest traduite par la comptabilisation dun goodwill provisoire de 35/millions deuros au 31 d�cembre 2024. 

 

2.1.2Fermetures de magasins ex-Grupo BIG non rentables (Br�sil) d�cid�es en 2023 et en 2024
Suivi des fermetures de magasins ex-Grupo BIG non rentables d�cid�es fin 2023 et cession des murs d�tenus en propre

En d�cembre 2023, le Groupe a d�cid� de fermer 123 magasins en labsence de rentabilit�, lesdits magasins ayant �t� class�s en/�/actifs d�tenus en vue de leur vente/� sur la base de leur juste valeur nette des frais de cession estim�e au 31 d�cembre 2023 (cf. note 2.1.4 des comptes consolid�s au 31 d�cembre 2023), conduisant � enregistrer dans le r�sultat non courant 2023 (i) une d�pr�ciation de (540) millions de r�als environ (soit (100) millions deuros environ) de leur valeur et (ii) des autres co�ts li�s � ces fermetures pour un montant de (310) millions de r�als (soit (60)/millions/deuros environ).  

Ces 123 magasins, acquis en 2022 lors de lachat de Grupo BIG, se r�partissent ainsi : 

  • les 94 magasins soft discount de lenseigne Todo/Dia/;  
  • 16 hypermarch�s convertis en Carrefour, et/; 
  • 13 supermarch�s sous enseigne Bompre�o et Nacional

Les actifs des magasins d�tenus en propre, repr�sentant environ la moiti� du parc, ont �t� c�d�s dans leur tr�s grande majorit� au cours du premier semestre 2024 � diff�rents acheteurs pour un prix total denviron 680 millions de r�als (soit 117 millions deuros environ) dont 490 millions de r�als (soit environ 84 millions deuros) ont d�j� �t� encaiss�s au 31 d�cembre 2024 (sans compter les 100/millions de r�als, soit 15 millions deuros environ, encaiss�s au titre de magasins ferm�s au second semestre 2023).  

Les prix de vente �tant globalement en ligne avec la juste valeur des actifs retenue au 31/d�cembre/2023, limpact sur le r�sultat non courant 2024 nest pas mat�riel. 

Fermetures de magasins ex-Grupo BIG non rentables d�cid�es fin 2024 et cession en cours des murs d�tenus en propre

En d�cembre 2024, le Groupe a d�cid� de fermer 64/supermarch�s sous enseignes Bompre�o et Nacional (acquis en 2022 lors de lachat de Grupo BIG) en labsence de rentabilit� (47/supermarch�s/Nacional et 17/supermarch�s/Bompre�o). Les murs des onze magasins d�tenus en propre sont en cours de cession � diff�rents acteurs. De plus, lexploitation de certains magasins est en cours de cession � dautres distributeurs alimentaires. 

Au 31 d�cembre 2024, conform�ment � la norme IFRS 5  Actifs non courants d�tenus en vue de la vente et activit�s abandonn�es, les actifs de ces magasins ont �t� class�s en �/actifs d�tenus en vue de leur vente/�, et ont �t� �valu�s au montant le plus faible de leur valeur nette comptable et de la juste valeur nette des frais de cession estim�e. Une d�pr�ciation des actifs corporels denviron (150)/millions de r�als (soit (26)/millions/deuros environ) a �t� comptabilis�e dans le r�sultat non courant 2024 pour aligner la valeur des actifs aux prix de march� estim�s. Par ailleurs, comme lint�gralit� des magasins sous enseignes Bompre�o et Nacional ne sera plus exploit�e, les deux marques aff�rentes ont �galement �t� d�pr�ci�es pour un montant total de (60) millions de r�als (soit (10)/millions deuros environ).  

Les autres co�ts li�s � ces fermetures ont �t� �galement comptabilis�s dans le r�sultat non/courant/2024, en conformit� avec nos principes comptables, pour un montant de (220)/millions/de r�als environ (soit (38)/millions deuros environ). 

   

2.1.3Op�rations de sale and lease back r�alis�es en 2024
Op�ration de sale and lease back (France)

Le 26 avril 2024, les murs de 17 supermarch�s Carrefour Market ont �t� c�d�s au fonds dinvestissement londonien Supermarket Income REIT pour des produits de cession nets de frais de 75/millions deuros environ.

Suite � la finalisation de la n�gociation des accords d�finitifs et � la satisfaction dautres conditions pr�alables, 16 de ces actifs sont lou�s � Carrefour depuis le 26 avril 2024 (date du closing de lop�ration et de la signature des contrats de location pour une dur�e de 12 ans dont 10 ans fermes, avec 2 options de renouvellement � la main de Carrefour). Cette op�ration a entra�n� la comptabilisation dun r�sultat non courant de 23/ millions/deuros en 2024.

Op�ration de sale and lease back (Espagne)

Le 12 d�cembre 2024, les murs de 6 hypermarch�s espagnols ont �t� c�d�s � la fonci�re Realty Income pour des produits de cession nets de frais de 100 millions deuros environ.

Suite � la finalisation de la n�gociation des accords d�finitifs et � la satisfaction dautres conditions pr�alables, ces actifs sont lou�s � Carrefour depuis le 12 d�cembre 2024 (date du closing de lop�ration et de la signature des contrats de location pour des dur�es fermes de 10/ans, avec 3/options de renouvellement de 5/ans chacun � la main de Carrefour). Cette op�ration a entra�n� la comptabilisation dun r�sultat non courant de 14/millions/deuros en 2024.

Pour m�moire, les murs de 22 autres hypermarch�s espagnols ont d�j� �t� c�d�s puis relou�s au m�me acheteur Realty Income depuis 2020 dans le cadre dop�rations r�guli�res de sale and lease back.

Op�ration de sale and lease back (Br�sil)

Le 22 octobre 2024, Carrefour Br�sil a annonc� la cession des murs de 15 magasins Atacad�o au fonds dinvestissement immobilier Guardian Real Estate pour des produits de cessions nets de frais de 725 millions de r�als, soit 125 millions deuros environ.

La CADE, lautorit� de la concurrence br�silienne, a approuv� la transaction le 18 d�cembre 2024.

Suite � la finalisation de la n�gociation des accords d�finitifs et � la satisfaction dautres conditions pr�alables, ces actifs sont lou�s � Carrefour depuis le 18 d�cembre 2024 (date du closing de lop�ration et de la signature des contrats de location pour des dur�es fermes de 13 ans, avec deux options de renouvellement de 5 ans chacun � la main de Carrefour). Cette op�ration a entra�n� la comptabilisation dun r�sultat non courant de 19/millions/deuros environ en 2024.

2.1.4Principales autres op�rations r�alis�es en 2024
D�marrage de la soci�t� Unlimitail avec le Groupe Publicis

Le 8 novembre 2022, le groupe Carrefour et Publicis Groupe ont annonc� leur intention de cr�er une soci�t� sur le march� en plein essor du retail media en Europe continentale et en Am�rique latine. Le 15 juin 2023, cette intention sest concr�tis�e avec lannonce du lancement de la soci�t� Unlimitail (d�tenue � 51 % par Carrefour et 49 % par Publicis). Cette soci�t� est int�gr�e globalement dans les comptes consolid�s depuis cette date.

Unlimitail sassocie avec des distributeurs et des marques, apportant lexpertise et le potentiel de connexion du retail media dans ces r�gions. Unlimitail est bas�e sur une des technologies les plus avanc�es de Publicis, � CitrusAd powered by Epsilon �, avec la connaissance approfondie de Carrefour Links dans le retail media.

Les apports � Unlimitail ont �t� r�alis�s par les deux actionnaires au cours du premier semestre 2024, Carrefour apportant lactivit� de retail media log�e dans Carrefour Links et Publicis octroyant un droit dutilisation exclusif de sa technologie ainsi quun versement en num�raire de 24 millions deuros.

Cession de la soci�t� Refectory (France)

La participation de Carrefour dans la soci�t� Refectory (ex-Dejbox), solution de cantine digitale destin�e aux salari�s des entreprises, acquise en 2020 � hauteur de 68 % des titres puis port�e � 86 % des titres en 2021 suite � des rachats compl�mentaires de parts aupr�s dactionnaires minoritaires, a �t� c�d�e � RMM, soci�t� sp�cialis�e dans le secteur dactivit� du conseil pour les affaires et autres conseils de gestion, le 30/septembre/2024. La moins-value de cession nette de frais sest �lev�e � (24) millions deuros et a �t� enregistr�e dans le r�sultat non courant 2024.

Acquisition de la soci�t� Ewally (Br�sil)

Carrefour Br�sil, qui poss�dait 49 % des titres de la soci�t� Ewally au Br�sil (titres mis en �quivalence jusque-l�), a acquis 43 % de titres suppl�mentaires en octobre 2024, conduisant � son int�gration globale dans les comptes consolid�s depuis cette date. Cette prise de contr�le, trait�e conform�ment aux normes IFRS 3 et IAS 28, sest traduite par la comptabilisation dans le r�sultat non courant de lexercice 2024 dune charge de (40)/millions/de/r�als environ (soit (7)/millions/deuros environ).

2.2S�curisation des financements long terme du Groupe

Le 27 mars 2024, le Groupe a proc�d� au remboursement dun emprunt obligataire convertible non dilutif en actions dun montant de 500 millions de dollars, dune maturit� de 6 ans et dun coupon de 0 %. Le 26 avril 2024, le Groupe a �galement proc�d� au remboursement dun emprunt obligataire dun montant de 750 millions deuros, dune maturit� de 8 ans et dun coupon de 0,750 %.

A contrario, le 10 septembre 2024, le Groupe a proc�d� au placement dune nouvelle �mission obligataire dite Sustainability-Linked, index�e sur deux objectifs li�s aux �missions de gaz � effet de serre (scopes 1 et 2) et au gaspillage alimentaire, pour un montant total de 750 millions deuros, dune maturit� de 8 ans (�ch�ance octobre 2032) et dun coupon de 3,625 %.

Cette �mission obligataire sint�gre dans une strat�gie de financement align�e avec les objectifs et ambitions du Groupe en mati�re de Responsabilit� Soci�tale des Entreprises (RSE) : elle a �t� r�alis�e dans le cadre du Framework de type SLB (Sustainability-Linked Bond) de son programme EMTN (Euro-Medium Term Notes) publi� en juin 2021 et dont la composante RSE a �t� mise � jour et renforc�e en mai 2022.

La maturit� moyenne du socle obligataire de Carrefour SA s�tablit en cons�quence � 3,8 ans � fin d�cembre 2024, maturit� identique � celle de fin d�cembre 2023.

En �v�nement post�rieur � la cl�ture, le 17 janvier 2025, le Groupe a proc�d� au placement dune nouvelle �mission obligataire dite Sustainability-Linked, pour un montant total de 500 millions deuros, dune maturit� de 5,5 ans (�ch�ance juin/2030) et dun coupon de 3,25 %. Cette obligation est index�e sur deux objectifs li�s aux �missions de gaz � effet de serre, le premier portant sur les scopes 1 et 2, et le deuxi�me sur les achats de biens et de services aupr�s du scope 3.

Par ailleurs, le 29 novembre 2024, Carrefour a remplac� avec succ�s ses deux lignes de cr�dits syndiqu�s non tir�es dun montant total de 3,9 milliards deuros arrivant � �ch�ance en juin/2026, par une ligne de cr�dit dun montant de 4/milliards/deuros. Comme les pr�c�dentes, elle int�gre une composante RSE, en particulier deux indicateurs cl�s de performance sur la d�carbonation et le gaspillage alimentaire. Cette nouvelle ligne, financ�e par un syndicat de 22 banques, arrivera � �ch�ance en novembre 2029, avec deux options dextension dun an. Destin�e � s�curiser les financements g�n�raux du Groupe, elle na pas vocation � �tre utilis�e.

Ces op�rations permettent de s�curiser la liquidit� du Groupe � court et moyen terme dans un environnement �conomique incertain, et sinscrivent dans la strat�gie de s�curisation des financements de Carrefour.

Au 31 d�cembre 2024, le Groupe est not� BBB perspective stable par Standard & Poors.

Financements de la filiale br�silienne Atacad�o

Dans la continuit� des op�rations des ann�es pr�c�dentes, la filiale br�silienne Atacad�o a mis en place en 2024 les financements lui permettant de s�curiser ses besoins � moyen et long terme.

a. Emprunts obligataires

Le 8 janvier 2024, la filiale br�silienne Atacad�o a proc�d� � l�mission de debentures pour un montant de 1,5 milliard de r�als (environ 233 millions deuros au taux de conversion du 31/d�cembre/2024) en deux s�ries :

  • Une premi�re s�rie de 650 millions de r�als, dun coupon de CDI+1,2 % (Certificado de Dep�sito Interbanc�rio) et dune maturit� de 2 ans ;
  • Une deuxi�me s�rie de 850 millions de r�als, dun coupon de CDI+1,35 % et dune maturit� de 3 ans.

Par ailleurs, le 5 f�vrier 2024, la filiale br�silienne Atacad�o a r�alis� une �mission de debentures simples, non garanties, non convertibles en actions (� CRA �) pour un montant dun milliard de r�als (environ 155 millions deuros au taux de conversion du 31 d�cembre 2024) en cinq s�ries :

  • Une premi�re s�rie de 146 millions de r�als, dun coupon de CDI+0,85 % et dune maturit� de 3 ans ;
  • Une deuxi�me s�rie de 61 millions de r�als, dun coupon de CDI+0,95 % et dune maturit� de 5 ans ;
  • Une troisi�me s�rie de 341 millions de r�als, dun coupon compris entre 109,95 % et 110,07 % du CDI (apr�s couverture) et dune maturit� de 3 ans ;
  • Une quatri�me s�rie de 196 millions de r�als, dun coupon de 110,10 % du CDI (apr�s couverture) et dune maturit� de 5 ans ;
  • Une cinqui�me s�rie de 256 millions de r�als, dun coupon compris entre 110,80 % et 111,20 % du CDI (apr�s couverture) et dune maturit� de 7 ans.

A contrario, le 18 juin 2024, Atacad�o a proc�d� au remboursement dun emprunt obligataire de type debentures pour un montant de 350 millions de r�als (environ 54/millions/deuros au taux de conversion du 31 d�cembre 2024), dune maturit� de 5 ans et dun coupon de CDI+0,55 %.

Enfin, le 12 d�cembre 2024, Atacad�o a proc�d� � l�mission de debentures pour un montant de 1,5 milliard de r�als (environ 233/millions/deuros au taux de conversion du 31/d�cembre/2024), dun coupon de CDI+0,6 % et dune maturit� de 3 ans.

b. Emprunts bancaires li�s � la loi br�silienne 4131/1962

Deux emprunts bancaires, arriv�s � �ch�ance le 16/septembre/2024, ont �t� rembours�s pour un montant de 1/410/millions/de/r�als (environ 219/ millions/deuros au taux de conversion du 31/d�cembre/2024).

Le 19 d�cembre 2024, des financements bancaires en devise USD, imm�diatement swapp�s en BRL, ont �t� ex�cut�s pour un montant total de 1 500 millions de r�als (environ 233 millions deuros au taux de conversion du 31 d�cembre 2024) et de maturit�s allant de 12 � 24 mois, en remplacement de trois autres financements bancaires arriv�s � �ch�ance le 19 d�cembre 2024 pour un montant de 779 millions de r�als (environ 121/millions/deuros au taux de conversion du 31 d�cembre 2024).

c. Financements inter-compagnie

Pour m�moire, en 2022 et 2023, avaient �t� ex�cut�s deux financements inter-compagnie entre les soci�t�s Carrefour Finance et Atacad�o :

  • Le 25 mai 2022, un premier RCF (Revolving Credit Facility) dun montant de 1,9 milliard de r�als, dun taux dint�r�t annuel de 14,25 % et dune maturit� de 3 ans ;
  • Le 2 mai 2023, un second RCF de 6,3 milliards de r�als, dun taux dint�r�t annuel de 14,95 % et dune maturit� de 3 ans (tir�s � hauteur de 2,3 milliards de r�als au cours du premier semestre 2023 et les 4 milliards de r�als restants en juillet 2023, en remplacement dun RCF du m�me montant arrivant � �ch�ance).

Au cours du premier semestre 2024, les taux dint�r�t annuel de ces deux RCF ont �t� r�duits � 10,25 % pour le premier et 11,10 % pour le second. Ces taux seront r�vis�s en 2025.

Ces financements intragroupe RCF, dun montant total de 8,2/milliards/de/r�als au 31 d�cembre 2024, sont qualifi�s dinvestissements nets dans une activit� � l�tranger (Net Investment), et font ainsi lobjet dune revalorisation par capitaux propres. Ils sont couverts � hauteur de 5,7 milliards de r�als par des d�riv�s qualifi�s en Net Investment Hedge.

 

2.3Paiement du dividende 2023 en num�raire

LAssembl�e G�n�rale des actionnaires de Carrefour, r�unie le 24/mai/2024, a fix� le dividende relatif � lexercice 2023 � 0,87/euro par action, � verser int�gralement en num�raire.

Le 30 mai 2024 a eu lieu le versement du dividende global pour un montant de 600 millions deuros.

 

2.4Programme de rachat dactions

Dans le cadre de sa politique dallocation de capital, le Groupe a confi� � des prestataires de service dinvestissement des mandats de rachat dactions portant sur un montant maximum de 700/millions/deuros au titre de lexercice 2024, tel quautoris� par les Assembl�es G�n�rales des actionnaires des 26 mai 2023 et 24/mai/2024. Lobjectif de ces rachats est la conservation des actions ainsi rachet�es en vue de leur annulation future.

Un premier mandat de rachat dactions a d�but� le 4 mars 2024 et sest achev� le 19 mars 2024 : 4 041 471 actions ont ainsi �t� acquises au prix unitaire moyen de 15,68 euros par action pour un montant total de 63 millions deuros.

Le 26 mars 2024, un accord a �t� conclu avec Galfa portant sur le rachat de 25 000 000 actions, repr�sentant 3,5 % du capital social de Carrefour SA. Ces actions ont �t� acquises au prix unitaire moyen de 14,60 euros par action pour un montant total de 365 millions deuros (sans compter les 22 millions deuros de dividendes � verser au titre de lexercice 2023). Les actions ont �t� mises sous s�questre jusquau paiement dudit dividende. Le transfert de propri�t� a eu lieu le 3 juin 2024.

Par ailleurs, le 24 avril 2024, le Conseil dAdministration, sur la base de lautorisation octroy�e par lAssembl�e G�n�rale extraordinaire des actionnaires du 26 mai 2023, a d�cid� de r�duire le capital social de Carrefour SA par voie dannulation de 16 844 310 actions autod�tenues, repr�sentant environ 2,4 % du capital social. Cette annulation est intervenue le jour m�me.

De plus, le 3 juin 2024, le Conseil dAdministration, sur la base de lautorisation octroy�e par lAssembl�e G�n�rale extraordinaire des actionnaires du 24 mai 2024, a d�cid� de r�duire le capital social de Carrefour SA par voie dannulation de 13 977 318/actions autod�tenues, repr�sentant environ 2 % du capital social. Cette annulation est intervenue le jour m�me.

� lissue de ces annulations dactions, le nombre dactions composant le capital social de Carrefour SA s�levait � 677/969/188/actions et le nombre dactions autod�tenues, en cons�quence, � 13 417 968 actions, repr�sentant environ 2 % du capital social.

Un second mandat de rachat dactions a d�but� le 18 juin 2024 et sest achev� le 16 septembre 2024 : 9 477 732 actions ont ainsi �t� acquises au prix unitaire moyen de 14,24 euros par action pour un montant total de 135 millions deuros.

Un troisi�me mandat de rachat dactions a d�but� le 18 septembre 2024 et sest achev� le 3 d�cembre 2024 : 9/132/256/actions ont ainsi �t� acquises au prix unitaire moyen de 14,95/euros par action pour un montant total de 137 millions deuros.

Au 31 d�cembre 2024, le nombre dactions composant le capital social de Carrefour SA s�l�ve � 677 969 188 actions et le nombre total dactions autod�tenues, en cons�quence, � 32 195 690/actions, repr�sentant 4,7 % du capital social (cf./note/12.2).

  

Note 3P�RIM�TRE DE CONSOLIDATION

3.1Principes comptables

 

Principes de consolidation

Les comptes consolid�s comprennent les �tats financiers des filiales � compter de leur date dacquisition (date � laquelle le contr�le est obtenu), et jusqu� la date � laquelle le contr�le cesse, ainsi que les int�r�ts du Groupe dans les entreprises associ�es et co-entreprises comptabilis�es par mise en �quivalence.

(i) Filiales

Une filiale est une entit� contr�l�e directement ou indirectement par le Groupe. Le contr�le existe sur une entit� lorsque le Groupe d�tient le pouvoir sur celle-ci, est expos� ou a droit � des rendements variables du fait de son implication dans lentit� et lorsquil a la capacit� dutiliser son pouvoir sur lentit� pour influer sur le montant de ces rendements. Pour d�terminer si une situation de contr�le existe, le Groupe prend en consid�ration tous les faits et circonstances pertinents pour �valuer son contr�le sur lentit� en question, comme les droits d�coulant daccords contractuels ou les droits de vote potentiels d�tenus par le Groupe si ces derniers sont substantiels.

En ce qui concerne les filiales acquises en cours dexercice, seuls les r�sultats de la p�riode post�rieure � la date dacquisition sont retenus dans le compte de r�sultat consolid�. Pour les filiales c�d�es en cours dexercice ou dont le contr�le a �t� perdu, seuls les r�sultats de la p�riode ant�rieure � la date de cession sont retenus dans le compte de r�sultat consolid�.

Les transactions ainsi que les actifs et passifs r�ciproques entre les filiales sont �limin�s. Lorsquune filiale r�alise une transaction avec une entreprise associ�e ou une co-entreprise comptabilis�e selon la m�thode de la mise en �quivalence, les profits et pertes r�sultant de cette transaction ne sont comptabilis�s dans les comptes consolid�s du Groupe qu� hauteur des int�r�ts d�tenus par les tiers dans lentreprise associ�e ou la co-entreprise.

 

(ii) Entreprises associ�es et co-entreprises

Sont comptabilis�es par mise en �quivalence les entit�s dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable (entreprises associ�es) et les entit�s sur lesquelles le Groupe exerce un contr�le conjoint et r�pondant � la d�finition dune co-entreprise, selon les principes expos�s dans la note 8 �/Titres mis en �quivalence �.

Linfluence notable se caract�rise par le pouvoir de participer aux d�cisions relatives aux politiques financi�re et op�rationnelle de lentit�, sans toutefois contr�ler ou contr�ler conjointement ces politiques.

Le contr�le conjoint sentend du partage contractuellement convenu du contr�le exerc� sur une entit�, qui nexiste que dans les cas o� les d�cisions concernant les activit�s pertinentes requi�rent le consentement unanime des parties partageant le contr�le.

  

(iii) Autres participations

Lorsque le Groupe nexerce pas de contr�le, de contr�le conjoint ou dinfluence notable sur les d�cisions op�rationnelles ou financi�res de soci�t�s dont il d�tient les titres, ceux-ci sont comptabilis�s conform�ment aux dispositions applicables soit aux actifs financiers � la juste valeur par les autres �l�ments du r�sultat global (sur option irr�vocable � la comptabilisation initiale  choix g�n�ralement retenu par le Groupe), soit aux actifs financiers � la juste valeur par r�sultat net, et pr�sent�s en � Autres actifs financiers non courants �. La m�thode d�valuation et de d�pr�ciation est expos�e dans la note 13 � Actifs, passifs et r�sultat financiers �.

 

Regroupements dentreprises

Les regroupements dentreprises, dans les cas o� lensemble des activit�s et des actifs acquis r�pond � la d�finition dune entreprise et o� le Groupe en obtient le contr�le, sont comptabilis�s par application de la m�thode de lacquisition.

� compter du 1er janvier 2020, pour �tre consid�r� comme une entreprise, un ensemble int�gr� dactivit�s et dactifs doit comporter au moins un input et un processus substantiel qui, ensemble, contribuent de mani�re importante � la capacit� de cr�er des outputs. Le Groupe a la possibilit� dappliquer un �/test de concentration/� qui permet d�valuer de mani�re simplifi�e si un ensemble dactivit�s et dactifs acquis nest pas une entreprise. Le test de concentration optionnel est satisfait si la quasi-totalit� de la juste valeur des actifs bruts acquis est concentr�e dans un seul actif identifiable ou un groupe dactifs identifiables similaires.

Si un ensemble dactivit�s et dactifs acquis ne constitue pas une entreprise, la transaction est comptabilis�e comme une acquisition dactifs isol�s.

Les regroupements dentreprises intervenus � compter du 1er janvier 2010 sont �valu�s et comptabilis�s selon les principes d�crits ci-dessous, conform�ment aux dispositions de la norme IFRS 3 r�vis�e  Regroupements dentreprises.

  • � la date dacquisition, le Groupe proc�de � lidentification et � l�valuation � la juste valeur de lensemble des actifs acquis et des passifs repris.
  • Le goodwill correspond � la somme de la contrepartie transf�r�e (prix dacquisition) et des participations ne donnant pas le contr�le minor� du montant net comptabilis� au titre des actifs identifiables acquis et passifs repris. Ce goodwill est comptabilis� directement dans le bilan de lentit� acquise, dans la devise fonctionnelle de cette derni�re et fait lobjet dun suivi ult�rieur au niveau du secteur op�rationnel auquel lentit� est affect�e selon les modalit�s d�crites en note 6.3. Tout profit au titre dune acquisition � des conditions avantageuses (goodwill n�gatif) est imm�diatement comptabilis� en r�sultat.
  • Pour chaque regroupement impliquant une prise de participation inf�rieure � 100 %, la fraction dint�r�ts non acquise (int�r�ts attribuables aux participations ne donnant pas le contr�le) est �valu�e � la date dacquisition :
    • soit � sa juste valeur : un goodwill est alors comptabilis� pour la part relative aux participations ne donnant pas le contr�le (m�thode dite du � goodwill complet �) ;
    • soit � hauteur de sa quote-part dans lactif net identifiable de lentit� acquise : ce qui conduit � ne reconna�tre que le goodwill attribuable au Groupe (m�thode dite du �/goodwill partiel/�).

Ce choix est d�termin� transaction par transaction.

  • Le Groupe dispose dune p�riode d�valuation pour finaliser la comptabilisation des regroupements dentreprises, cette p�riode sachevant d�s les derni�res informations n�cessaires obtenues et au plus tard 12 mois apr�s la date dacquisition. Tout ajustement de la juste valeur des actifs acquis et passifs repris et du prix dacquisition au cours de la p�riode d�valuation est comptabilis� en contrepartie du goodwill dans la mesure o� il r�sulte de faits et circonstances existants � la date dacquisition. Au-del� de cette p�riode de 12 mois ou si lajustement ne r�sulte pas de faits ou circonstances existants � la date dacquisition, tout ajustement est enregistr� directement en r�sultat.
  • En cas dacquisition par �tapes, la prise de contr�le d�clenche la r��valuation � la juste valeur de la participation ant�rieurement d�tenue par le Groupe en contrepartie du r�sultat ; toute perte de contr�le donne lieu � la r��valuation de la participation r�siduelle �ventuelle � la juste valeur suivant les m�mes modalit�s.
  • Les frais de transaction sont comptabilis�s imm�diatement en charges op�rationnelles lorsquils sont encourus.

Lors de la transition aux normes IFRS, le Groupe a opt� pour loption dIFRS 1  Premi�re adoption des normes internationales dinformation financi�re pr�voyant le maintien des traitements appliqu�s aux regroupements dentreprises sous les r�f�rentiels comptables pr�c�dents.

 

Transactions concernant les participations ne donnant pas le contr�le

Toute prise ou cession de participation dans une filiale ne modifiant pas le contr�le est consid�r�e comme une transaction entre actionnaires et est comptabilis�e directement en capitaux propres en application de la norme IFRS 10  �tats financiers consolid�s. Elle est par ailleurs pr�sent�e en activit�s de financement dans le tableau de flux de tr�sorerie.

 

Conversion des �tats financiers des soci�t�s �trang�res

Le Groupe pr�sente ses �tats financiers en euros.

La monnaie fonctionnelle dune entit� est la devise dans laquelle elle r�alise lessentiel des flux li�s � son activit�. Pour le Groupe, la monnaie fonctionnelle dune entit� correspond � la monnaie du pays dans lequel elle se trouve.

Les �tats financiers des soci�t�s dont la monnaie fonctionnelle est diff�rente de leuro et nest pas la monnaie dune �conomie en hyperinflation, sont convertis en euros de la fa�on suivante :

  • les postes du bilan sont convertis au taux de cl�ture ;
  • les postes du compte de r�sultat sont convertis au taux moyen pond�r� de la p�riode ;
  • les �carts de conversion qui en r�sultent sont comptabilis�s en autres �l�ments du r�sultat global ; ils participent ult�rieurement, le cas �ch�ant, au calcul du r�sultat de cession de la ou des soci�t�(s) concern�e(s) ;
  • les �l�ments pr�sent�s dans le tableau des flux de tr�sorerie sont convertis au taux moyen pond�r� de la p�riode, sauf si le taux en vigueur au jour de la transaction est significativement diff�rent.

LArgentine est consid�r�e comme une �conomie en hyperinflation selon la norme IAS 29  Information financi�re dans les �conomies hyperinflationnistes depuis 2018. En application de cette norme :

  • les �l�ments non mon�taires du bilan sont retrait�s � laide dun indice g�n�ral des prix ;
  • les �l�ments du compte de r�sultat et de l�tat du r�sultat global en devise locale sont retrait�s en appliquant la variation de lindice g�n�ral des prix � compter de lenregistrement initial des �l�ments de produits et de charges dans les �tats financiers ;
  • le bilan, le compte de r�sultat et l�tat du r�sultat global sont convertis en euros au taux de conversion de la cl�ture de la p�riode consid�r�e ;
  • le retraitement des r�serves au titre de lindexation des �l�ments de capitaux propres de lArgentine est pr�sent� en variation des �carts de conversion dans l�tat du r�sultat global et en �carts de conversion dans la variation des capitaux propres consolid�s ;
  • les �l�ments pr�sent�s dans le tableau des flux de tr�sorerie sont convertis au taux moyen pond�r� de la p�riode, sauf si le taux en vigueur au jour de la transaction est significativement diff�rent (cf. note 5.4).
Conversion des op�rations r�alis�es en devises

Lorsquune entit� du Groupe r�alise des op�rations dans une devise diff�rente de sa devise fonctionnelle, celles-ci sont initialement converties au taux en vigueur au jour de la transaction.

� chaque arr�t�, les actifs et passifs mon�taires libell�s en devises �trang�res sont r��valu�s au taux de cl�ture en vigueur � cette m�me date ; les �carts de change correspondants sont comptabilis�s en profit ou perte de change dans le compte de r�sultat.

Les financements intragroupe mis � la disposition de certaines filiales du Groupe et pour lesquels le remboursement nest ni planifi� ni probable sont consid�r�s comme faisant partie int�grante de linvestissement net r�alis� � l�tranger ; les �carts de change d�gag�s lors de leurs r��valuations successives � chaque arr�t� sont alors comptabilis�s directement en autres �l�ments du r�sultat global, conform�ment aux dispositions de la norme IAS 21  Effets des variations des cours des monnaies �trang�res.

 

Actifs non courants d�tenus en vue de la vente et activit�s abandonn�es

Lorsque le Groupe sattend � recouvrer la valeur dun actif, ou dun groupe dactifs, par sa vente plut�t que par son utilisation, cet actif est pr�sent� distinctement sur la ligne � Actifs d�tenus en vue de leur vente � de l�tat de la situation financi�re, conform�ment � la norme IFRS 5  Actifs non courants d�tenus en vue de la vente et activit�s abandonn�es. Les passifs relatifs � cet actif, le cas �ch�ant, sont �galement pr�sent�s sur une ligne distincte de l�tat de la situation financi�re (� Passifs li�s aux actifs d�tenus en vue de leur vente �). Un actif class� comme tel est �valu� au montant le plus faible de sa valeur comptable et de sa juste valeur, diminu�e des frais li�s � la vente. Il ne fait en cons�quence plus lobjet dun amortissement.

Lensemble des actifs et des passifs li�s aux activit�s destin�es � �tre c�d�es est pr�sent� sur une ligne distincte de lactif et du passif, apr�s �limination des positions intragroupe.

Une activit� abandonn�e est une composante du Groupe dont celui-ci sest s�par�e ou qui est class�e comme d�tenue en vue de la vente et qui :

  • constitue une ligne dactivit� ou une r�gion g�ographique principale et distincte, ou
  • fait partie dun plan unique et coordonn� de cession dune ligne dactivit� ou dune r�gion g�ographique et distincte, ou
  • est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente.

Une composante est une unit� g�n�ratrice de tr�sorerie ou un groupe dunit�s g�n�ratrices de tr�sorerie lorsquelle est d�tenue en vue de son utilisation.

La classification comme activit� abandonn�e a lieu au moment de labandon effectif ou � une date ant�rieure lorsque lactivit� satisfait aux crit�res pour �tre class�e comme d�tenue en vue de la vente. Lorsquune activit� est class�e en activit� abandonn�e, le compte de r�sultat et le tableau des flux de tr�sorerie comparatifs sont retrait�s comme si lactivit� avait satisfait aux crit�res dune activit� abandonn�e � compter de louverture de la p�riode comparative.

 

3.2Principales variations de p�rim�tre
3.2.1Op�rations r�alis�es au cours de lexercice 2024

Les principales op�rations en 2024 sont d�taill�es en note 2.1 : acquisition des enseignes Cora et Match ainsi que de la centrale dachat Provera en France, acquisition de certains magasins sous enseigne Casino///Intermarch� en France et Supercor en Espagne, acquisition de magasins d�tenus par le franchis� Alma en Belgique, fermeture de magasins Bompre�o et Nacional ex-Grupo BIG non rentables au Br�sil et cession des murs d�tenus, et op�rations de sale and lease back en France, en Espagne et au Br�sil.

Par ailleurs, en mars 2024, le Groupe et son partenaire BNP Paribas Personal Finance ont particip� � une augmentation de capital de 50 millions deuros de la filiale fran�aise Carrefour Banque � hauteur de leurs d�tentions respectives.

Enfin, le Groupe a pris une participation dans le franchis� �/RH/Aulnay/� � hauteur de 45/% pour un montant de 5/millions/deuros. Ce franchis� a ouvert un magasin Atacad�o en France en juin 2024.

3.2.2Op�rations r�alis�es au cours de lexercice 2023

Les principales op�rations r�alis�es en 2023 sont les suivantes : cessions de Carrefour Ta�wan et de la soci�t� Quitoque en France, acquisition de lenseigne Cora en Roumanie, cr�ation de soci�t�s int�gr�es globalement en partenariat avec Publicis Groupe et avec Nexity, fermeture de magasins ex-Grupo BIG non rentables au Br�sil, op�rations de sale and lease back au Br�sil et en Espagne.

 

3.3P�rim�tre au 31 d�cembre 2024

La liste des soci�t�s comprises dans le p�rim�tre de consolidation du Groupe (filiales et entreprises associ�es) figure en note 17.

Le Groupe a mis � jour ses analyses du contr�le des filiales dans lesquelles Carrefour nest pas seul investisseur en capital � la lumi�re des changements dans les faits et circonstances intervenus au cours de lexercice, notamment en lien avec les op�rations d�crites dans la note 2.1 ; ces �v�nements nont pas amen� le Groupe � revoir sa conclusion quant � lexercice du contr�le sur ses filiales.

   

Note 4Information sectorielle

 

Principes comptables

La norme IFRS 8  Secteurs op�rationnels requiert la pr�sentation de donn�es relatives aux secteurs op�rationnels du Groupe issues du reporting interne et utilis�es par la Direction dans ses d�cisions dinvestissement et d�valuation de la performance. Pour le Groupe, les secteurs op�rationnels sont constitu�s par les pays dans lesquels il exerce ses activit�s au travers de magasins int�gr�s, les r�sultats de chaque pays faisant lobjet dune revue mensuelle par le Pr�sident-Directeur G�n�ral du Groupe qui est le � principal d�cideur op�rationnel � au sens de la norme IFRS 8.

Le Groupe pr�sente son information sectorielle en regroupant, comme le permet IFRS 8, les pays pr�sentant des caract�ristiques similaires, cest-�-dire se trouvant dans la m�me zone g�ographique :

  • France ;
  • Europe (hors France) : Espagne, Italie, Belgique, Pologne et Roumanie ;
  • Am�rique latine : Br�sil et Argentine.

Les r�sultats r�alis�s par certaines entit�s exer�ant des fonctions supports font lobjet dune allocation aux diff�rents pays, au prorata de lactivit� d�ploy�e au b�n�fice de chacun dentre eux. Les produits et charges r�siduels de ces entit�s sont pr�sent�s au sein de � fonctions globales �.

Les actifs sectoriels incluent les goodwill, les autres immobilisations incorporelles, les immobilisations corporelles, les immeubles de placement, les droits dutilisation de lactif, ainsi que, pr�sent�s dans les � Autres actifs sectoriels �, les stocks, les cr�ances clients et comptes rattach�s, les encours clients des soci�t�s financi�res et les autres d�biteurs. Les passifs sectoriels correspondent aux engagements locatifs, aux dettes fournisseurs, au refinancement des encours clients et aux autres cr�diteurs.

Les investissements de chaque secteur correspondent aux acquisitions dimmobilisations corporelles et incorporelles (hors goodwill) telles que pr�sent�es dans le tableau des flux de tr�sorerie.

Les informations communiqu�es dans les tableaux ci-apr�s sont pr�sent�es selon les m�mes principes comptables que ceux utilis�s pour les �tats financiers consolid�s du Groupe.

  

4.1R�sultats sectoriels

2024 (en millions deuros)

Total Groupe

France

Europe

Am�rique latine

Fonctions globales

Chiffre daffaires hors taxes

85 445

39 540

23 632

22 272



Autres revenus

2 744

845

651

1 176

71

R�sultat op�rationnel courant avant amortissements

4 637

2 166

1 272

1 298

(98)

R�sultat op�rationnel courant

2 213

1 042

397

879

(105)

Investissements corporels et incorporels

1 772

842

457

465

8

Dotations aux amortissements (1)

(2 424)

(1 123)

(875)

(419)

(8)

  • Y compris amortissements des immobilisations logistiques inclus dans le co�t des ventes.

 

2023 (en millions deuros)

Total Groupe

France

Europe

Am�rique latine

Fonctions globales

Chiffre daffaires hors taxes

83 270

38 220

23 650

21 399



Autres revenus

2 632

798

623

1 144

66

R�sultat op�rationnel courant avant amortissements

4 559

2 010

1 454

1 181

(86)

R�sultat op�rationnel courant

2 264

988

604

763

(91)

Investissements corporels et incorporels

1 850

724

439

683

5

Dotations aux amortissements (1)

(2 295)

(1 022)

(850)

(418)

(5)

  • Y compris amortissements des immobilisations logistiques inclus dans le co�t des ventes.

 

4.2Bilans sectoriels

31/12/2024 (en millions deuros)

Total Groupe

France

Europe

Am�rique latine

Fonctions globales

ACTIF

 

 

 

 

 

Goodwill

8 946

5 625

2 410

910

1

Autres immobilisations incorporelles

1 566

675

638

224

29

Immobilisations corporelles

13 011

5 796

2 662

4 551

2

Immeubles de placement

218

12

113

93



Droits dutilisation de lactif

4 522

1 849

1 920

750

3

Autres actifs sectoriels

19 103

7 490

4 090

6 962

561

Total Actifs sectoriels

47 367

21 447

11 833

13 490

596

Autres actifs non affect�s

9 997

 

 

 

 

TOTAL ACTIF

57 363

 

 

 

 

PASSIF (hors capitaux propres)

 

 

 

 

 

Passifs sectoriels

30 002

12 412

9 013

8 166

411

Autres passifs non affect�s

14 877

 

 

 

 

TOTAL PASSIF

44 879

 

 

 

 

 

31/12/2023 (en millions deuros)

Total Groupe

France

Europe

Am�rique latine

Fonctions globales

ACTIF

 

 

 

 

 

Goodwill

8 712

5 193

2 393

1 125

1

Autres immobilisations incorporelles

1 552

667

619

258

8

Immobilisations corporelles

12 360

4 537

2 651

5 170

2

Immeubles de placement

262

10

115

137



Droits dutilisation de lactif

4 464

1 566

2 043

854

1

Autres actifs sectoriels

18 896

7 829

3 360

7 160

548

Total Actifs sectoriels

46 247

19 801

11 180

14 705

561

Autres actifs non affect�s

9 924

 

 

 

 

TOTAL ACTIF

56 171

 

 

 

 

PASSIF (hors capitaux propres)

 

 

 

 

 

Passifs sectoriels

28 927

11 958

8 171

8 445

354

Autres passifs non affect�s

13 857

 

 

 

 

TOTAL PASSIF

42 784

 

 

 

 

 

 

Note 5Donn�es op�rationnelles

5.1Produits des activit�s ordinaires 

 

Principes comptables

Les produits des activit�s ordinaires (� revenus totaux �) sont compos�s du chiffre daffaires hors taxes et des autres revenus.

Le chiffre daffaires hors taxes correspond au chiffre daffaires r�alis� dans les magasins, sur les sites e-commerce et les stations-service (ventes aux clients finaux), ainsi que dans les entrep�ts (ventes aux franchis�s).

Les autres revenus comprennent notamment les revenus de lactivit� de banque et dassurance (y compris les commissions per�ues au titre des cotisations de carte bancaire, de dossiers de cr�dit classique ou de cr�dit revolving), les revenus de lactivit� de promotion immobili�re, le chiffre daffaires de lactivit� voyages, les commissions relatives aux ventes e-commerce r�alis�es pour le compte de tiers (Marketplaces), les revenus locatifs des galeries marchandes et les redevances per�ues des franchis�s (principalement sous forme de royalties).

(i) Reconnaissance du chiffre daffaires et des autres revenus

Le chiffre daffaires relatif aux ventes r�alis�es dans les magasins et dans les stations-service, qui constitue lessentiel du chiffre daffaires du Groupe, est comptabilis� lors du passage en caisse des clients en application dIFRS 15. Le transfert de contr�le intervient lorsque les biens et services sont transf�r�s aux clients, les ventes ne comprenant aucune autre obligation de performance non remplie � cette date. Lorsque les ventes en magasins sont assorties dun droit de retour, les conditions dexercice de ce droit sont limit�es � certaines cat�gories de produits et sont restreintes dans le temps selon la r�glementation des pays concern�s et/ou conform�ment aux conditions g�n�rales de vente du Groupe.

Les ventes de lactivit� e-commerce sont constitu�es, dune part, du chiffre daffaires relatif aux ventes r�alis�es sur les sites e-commerce du Groupe (ventes directes) et dautre part, des commissions per�ues au titre des ventes e-commerce que le Groupe r�alise pour le compte de tiers (Marketplaces). Le Groupe agit en tant que principal pour les ventes r�alis�es, pour son propre compte, sur les sites e-commerce du Groupe (ventes directes). Le chiffre daffaires relatif aux ventes directes est comptabilis� lorsque la livraison est intervenue (date de transfert de contr�le des biens vendus). Comme pour les ventes de marchandises en magasins, les ventes directes en e-commerce sont assorties dun droit de retour dont les conditions dexercice sont restreintes dans le temps. Sagissant des ventes en Marketplaces, le Groupe agit en tant quagent ; les revenus comptabilis�s correspondent aux commissions factur�es aux fournisseurs sur les ventes r�alis�es.

Le chiffre daffaires relatif aux ventes aux franchis�s est comptabilis� lorsque la livraison est intervenue (date de transfert de contr�le des biens vendus).

Le produit net bancaire, d�velopp� par les soci�t�s financi�res du Groupe, est constitu� pour lessentiel des produits nets dint�r�t nentrant pas dans le champ dapplication de la norme IFRS 15 et comptabilis�s en application des dispositions dIFRS 9. Seuls les services li�s � la mise � disposition de ces cartes de paiement qui ne correspondent pas � des op�rations de financement ou de cr�dit (commissions per�ues au titre des cotisations de carte bancaire, de dossiers de cr�dit classique ou de cr�dit revolving) entrent dans le champ dapplication dIFRS 15. Les commissions per�ues sont �tal�es sur la dur�e des contrats.

Le traitement comptable des redevances de franchise rel�ve des dispositions sp�cifiques pr�vues par la norme IFRS 15 concernant les licences de propri�t� intellectuelle (licences dynamiques). La r�mun�ration per�ue en contrepartie de la concession des droits sur lenseigne et du partage des savoir-faire est exprim�e en pourcentage du chiffre daffaires r�alis� par l�tablissement exploit� par le franchis� et �tal�e dans le temps. Le traitement comptable des redevances de location-g�rance est identique � celui des redevances de franchise.

Les produits de location et sous-location nentrent pas dans le champ dapplication de la norme IFRS 15 et sont comptabilis�s en application des dispositions de la norme IFRS 16 (depuis le 1er janvier 2019).

Lactivit� de promotion immobili�re correspond essentiellement � la cr�ation et aux extensions des centres commerciaux attenants aux hypermarch�s Carrefour en vue de leur revente. Sont �galement inclus dans les projets de promotion immobili�re, la valorisation des emplacements situ�s dans les parties communes des centres commerciaux permettant de vendre ou dexposer des produits pour une dur�e d�termin�e (Specialty leasing). Lactivit� de promotion immobili�re est exerc�e au sein de Carrefour Property, filiale � 100 % du Groupe. Les revenus de lactivit� de promotion immobili�re restent g�n�ralement comptabilis�s � la date de livraison au client de lensemble immobilier construit ; seuls les revenus des projets r�alis�s sous forme de vente en l�tat futur dach�vement (VEFA) sont comptabilis�s progressivement (en fonction de lavancement du projet, mesur� sur la base des co�ts encourus), le transfert de contr�le vers le client intervient au fur et � mesure que les travaux sont r�alis�s par le Groupe.

 

(ii) Comptabilisation des programmes de fid�lisation de la client�le

La vente dun bien ou service assortie de la remise de points de fid�lit� constitue un contrat comprenant deux �/obligations de performance/� s�par�es :

  • dune part, un bien ou service livr� imm�diatement ; et
  • dautre part, un droit � recevoir ult�rieurement des biens ou services � prix r�duit ou gratuit.

Le montant re�u au titre de la vente est r�parti entre les deux �/obligations de performance/� en proportion de leurs prix de vente sp�cifiques respectifs.

5.1.1Chiffre daffaires hors taxes

(en millions deuros)

2024

2023

% Prog.

Chiffre daffaires hors taxes

85 445

83 270

2,6 %

 

� taux de change constants, le chiffre daffaires 2024 se serait �lev� � 87 500 millions deuros, � comparer � 83 270 millions en 2023, soit une hausse de 5,1 %. Lincidence de la variation des taux de change s�l�ve � (2,1) milliards deuros en 2024, imputable en quasi-totalit� � la zone Am�rique latine. Retrait� de la norme IAS 29 en Argentine, le chiffre daffaires consolid� 2024 aurait augment� de 9,8 % � taux de change constants.

 

Chiffre daffaires hors taxes par pays (1)

(en millions deuros)

2024

2023

France

39 540

38 220

Europe (hors France)

23 632

23 650

Espagne

10 807

10 860

Belgique

4 163

4 209

Italie

3 739

3 926

Roumanie

2 804

2 569

Pologne

2 118

2 085

Am�rique latine

22 272

21 399

Br�sil

18 801

19 258

Argentine

3 471

2 141

TOTAL CHIFFRE DAFFAIRES HORS TAXES

85 445

83 270

  • La quasi-totalit� du chiffre daffaires est comptabilis�e � une date sp�cifique. Le montant du chiffre daffaires comptabilis� progressivement nest pas significatif � l�chelle du Groupe.

 

La progression du chiffre daffaires de la France correspond pour lessentiel au chiffre daffaires des enseignes Cora et Match, int�gr�es globalement depuis le 1er juillet 2024 (cf. note 2.1.1).

 

5.1.2Autres revenus

(en millions deuros)

2024

2023

% Prog.

Produits financiers et commissions (1)

1 445

1 426

1,4 %

Redevances de franchise et de location-g�rance

463

420

10,4 %

Revenus de location et de sous-location

212

200

6,0 %

Revenus de lactivit� de promotion immobili�re (2)

4

31

(85,4) %

Revenus divers (3)

619

556

11,3 %

TOTAL AUTRES REVENUS

2 744

2 632

4,3 %

  • Comprennent le produit net des activit�s de banque et dassurance du Groupe.
  • Correspondent aux prix de vente des ensembles immobiliers qui ont �t� d�velopp�s par le Groupe en vue de leur revente. Compte tenu des co�ts de d�veloppement, pr�sent�s en Co�t des ventes, la marge de promotion est quasi nulle en 2024 alors quelle s�levait � 8 millions deuros en 2023.
  • Les revenus divers concernent notamment les revenus g�n�r�s par le retail media et ceux li�s aux services marchands, ainsi que les commissions li�es aux prestations r�alis�es pour des fournisseurs et celles r�alis�es sur les ventes (Marketplaces).

 

 

Les produits financiers et commissions enregistr�s en 2024 progressent l�g�rement, refl�tant notamment la forte dynamique commerciale au Br�sil, bien quen grande partie masqu�e par la d�pr�ciation du r�al par rapport � 2023, ainsi que la l�g�re d�tente des taux de refinancement en Europe.

De la m�me mani�re, les redevances de franchise et de location-g�rance poursuivent leur progression en France, et dans une moindre mesure en Italie et en Belgique.

Enfin, les revenus g�n�r�s par les services marchands (y compris ceux de Cora et Match depuis le 1er juillet 2024), dont lactivit� billetterie et voyages, et ceux li�s aux cotisations des clients membres de Sams Club au Br�sil, ont continu� daugmenter en 2024.

  

5.2R�sultat op�rationnel courant
Principes comptables

Le r�sultat op�rationnel courant est un agr�gat interm�diaire ayant pour objet de faciliter la compr�hension de la performance op�rationnelle du Groupe. Il correspond au r�sultat op�rationnel (qui est d�fini par diff�rence comme lensemble des charges et produits ne r�sultant pas des activit�s de financement, des activit�s abandonn�es et de limp�t) hors �l�ments r�sultant d�v�nements inhabituels, anormaux et peu fr�quents pr�sent�s en produits et charges non courants (cf. note 5.3).

5.2.1Co�t des ventes

Principes comptables

Le co�t des ventes int�gre les achats nets des ristournes et coop�rations commerciales, les variations de stocks (apr�s prise en compte des d�pr�ciations), les produits li�s � lescompte, les �carts de change g�n�r�s par les achats de marchandises, des co�ts logistiques, ainsi que dautres co�ts essentiellement compos�s des co�ts des produits vendus par les soci�t�s financi�res et du co�t de revient de lactivit� de promotion immobili�re.

Les ristournes sont d�termin�es en fonction des taux de remise, imm�diate ou diff�r�e, sur achats qui sont fix�s contractuellement lors des n�gociations annuelles. Elles peuvent �tre :

  • inconditionnelles, cest-�-dire proportionnelles au total des achats, sans aucune autre condition ; ou
  • conditionnelles, cest-�-dire d�pendantes de la r�alisation de certaines conditions (par exemple, la progression du chiffre daffaires r�alis� par le fournisseur avec le Groupe).

Les coop�rations commerciales correspondent aux produits provenant de prestations r�alis�es par Carrefour pour les fournisseurs.

Les ristournes et coop�rations commerciales comptabilis�es dans le co�t des ventes sont �valu�es sur la base des dispositions contractuelles pr�vues dans les accords sign�s avec les fournisseurs.

 

5.2.2Frais g�n�raux et amortissements 

(en millions deuros)

2024

2023

% Prog.

Frais g�n�raux

(12 614)

(12 335)

2,3 %

Amortissements des immobilisations et immeubles de placement

(1 361)

(1 304)

4,4 %

Amortissements des droits dutilisation de lactif  immobilisations et immeubles de placement

(780)

(728)

7,2 %

TOTAL FRAIS G�N�RAUX ET AMORTISSEMENTS

(14 755)

(14 367)

2,7 %

  

Frais g�n�raux

Les frais g�n�raux se d�taillent comme suit :

(en millions deuros)

2024

2023

% Prog.

Frais de personnel

(7 648)

(7 373)

3,7 %

Honoraires

(912)

(904)

0,9 %

Entretien et r�paration

(848)

(778)

9,1 %

�nergie et �lectricit�

(708)

(903)

(21,6) %

Publicit�

(673)

(682)

(1,3) %

Taxes

(593)

(521)

13,8 %

Locations immobili�res (hors IFRS 16) (1)

(97)

(82)

18,7 %

Autres frais g�n�raux

(1 135)

(1 094)

3,8 %

TOTAL FRAIS G�N�RAUX

(12 614)

(12 335)

2,3 %

  • En 2023 et 2024, les charges de locations immobili�res nincluent pas les loyers relatifs � des contrats de location comptabilis�s selon la norme IFRS 16 (cf. note 7). Elles se seraient �lev�es � (991) millions deuros sur 2023 et (1 098) millions deuros sur 2024 si la norme IFRS 16 n�tait pas appliqu�e.

 

La ma�trise des frais g�n�raux refl�te notamment lamplification des efforts de comp�titivit� mis en Suvre par le Groupe ainsi que la baisse du co�t de l�nergie, qui avait atteint un pic en 2023, et ce malgr� lint�gration des enseignes Cora et Match en France depuis le 1er juillet 2024.

 

Amortissements

En prenant en compte les amortissements logistiques inclus dans le co�t des ventes, le total des amortissements comptabilis�s au compte de r�sultat s�l�ve � (2 424) millions deuros en 2024 (contre (2 295) millions deuros en 2023) et se d�compose comme suit :

(en millions deuros)

2024

2023

% Prog.

Immobilisations corporelles

(1 077)

(1 037)

3,9 %

Immobilisations incorporelles

(273)

(255)

7,1 %

Immeubles de placement

(10)

(12)

(11,9) %

Amortissements des immobilisations et immeubles de placement

(1 361)

(1 304)

4,4 %

Amortissements des droits dutilisation de lactif  immobilisations et immeubles de placement

(780)

(728)

7,2 %

Amortissements des immobilisations logistiques

(68)

(63)

8,3 %

Amortissements des droits dutilisation de lactif  immobilisations logistiques

(216)

(201)

7,5 %

TOTAL AMORTISSEMENTS

(2 424)

(2 295)

5,6 %

 

 

5.3Produits et charges non courants

Principes comptables

Conform�ment aux dispositions de la recommandation n�/2020-01 du 6 mars 2020 de lAutorit� des Normes Comptables (ANC), le Groupe pr�sente en r�sultat non courant des � �l�ments peu nombreux, bien identifi�s, non r�currents, significatifs au niveau de la performance consolid�e �.

Sont comptabilis�s en produits et charges non courants certains �l�ments significatifs � caract�re inhabituel de par leur nature et leur fr�quence tels que les d�pr�ciations dactifs non courants, les r�sultats de cession dactifs non courants, les co�ts de restructuration et des charges et produits li�s � des r�estimations de risques dorigine ancienne, sur la base dinformations ou d�l�ments dont le Groupe a eu connaissance au cours de lexercice.

Ces �l�ments sont pr�sent�s de mani�re distincte dans le compte de r�sultat afin de � faciliter la compr�hension de la performance op�rationnelle courante et permettre au lecteur des comptes de disposer d�l�ments utiles dans une approche pr�visionnelle des r�sultats �.

 

Le r�sultat non courant 2024 est une charge nette de (424) millions deuros et se d�compose de la mani�re suivante :

(en millions deuros)

2024

2023

R�sultat de cession dactifs

112

66

Co�ts de restructuration

(186)

(352)

Autres produits et charges non courants

(51)

25

R�sultat non courant avant d�pr�ciations et pertes sur actifs

(125)

(261)

D�pr�ciations et pertes sur actifs

(299)

(297)

dont d�pr�ciations et pertes sur goodwill

(96)

(1)

dont d�pr�ciations et pertes sur actifs corporels et incorporels et autres

(203)

(295)

PRODUITS ET CHARGES NON COURANTS

(424)

(558)

Dont :

 

 

total des produits non courants

482

476

total des charges non courantes

(906)

(1 034)

 

R�sultat de cession dactifs

Le r�sultat de cession dactifs immobilis�s est principalement compos� du r�sultat de cession en sale and lease back de limmobilier de 15/magasins cash & carry Atacad�o au Br�sil, de 6/hypermarch�s en Espagne et de/16 supermarch�s en France (17/murs de supermarch�s ont �t� c�d�s puis 16 ont �t� relou�s, cf./note/2.1.3). Il inclut par ailleurs des plus et moins-values r�alis�es dans le cadre de diverses cessions dactifs (murs, terrains, fonds de commerce de magasins), notamment au Br�sil et � des franchis�s en France. Le r�sultat de cession est partiellement minor� par la moins-value r�alis�e lors de la cession de la soci�t� Refectory en France.

Co�ts de restructuration

Les co�ts de restructuration comptabilis�s en 2024 correspondent principalement aux mesures mises en Suvre dans les si�ges et magasins en Espagne, en Italie, en Belgique et au Br�sil. Ils comprennent �galement les co�ts li�s au plan de restructuration suite � lannonce en octobre 2024 de la fermeture du si�ge des filiales Cora et Provera en France.

Autres produits et charges non courants

Les autres produits et charges non courants enregistr�s en 2024 comprennent essentiellement des provisions pour risques fiscaux et l�gaux dans certaines g�ographies du Groupe, ainsi que des co�ts li�s � des fermetures de magasins Bompre�o et Nacional ex-Grupo BIG non rentables d�cid�es au Br�sil fin 2024 (cf./note/2.1.2). Ces charges sont partiellement compens�es par (i)/des reprises de provisions notamment au Br�sil pour risques fiscaux li�s aux cr�dits ICMS suite � prescriptions ou apport � des programmes damnisties, et (ii) la reconnaissance de cr�dits PIS-COFINS au Br�sil suite � d�cision de justice favorable.

D�pr�ciations et pertes sur actifs

Les d�pr�ciations et pertes sur actifs enregistr�es en 2024 comprennent la d�pr�ciation du goodwill italien � hauteur de (45) millions deuros (cf. note 6.3), ainsi que la sortie dune quote-part du goodwill belge suite � la cession de 7 fonds de commerce de magasins ex-Alma et du goodwill br�silien suite aux cessions des murs de magasins non rentables ferm�s au cours de lexercice (cf. note 6.1).

Les d�pr�ciations comprennent �galement des d�pr�ciations dimmobilisations, refl�tant la situation difficile de certains magasins en Italie, en Belgique et en Pologne, ainsi que diverses mises au rebut relatives � des magasins et li�es � linformatique en France, en Espagne et au Br�sil.

Les d�pr�ciations correspondent aussi � des magasins br�siliens ex-Grupo BIG non rentables en cours de fermeture (magasins sous-enseigne Bompre�o et Nacional) au 31 d�cembre 2024 pour un montant total de (37) millions deuros environ (cf./note/2.1.2).

Rappel des principaux �l�ments comptabilis�s en 2023

Le r�sultat de cession dactifs immobilis�s �tait compos� du r�sultat de cession en sale & lease back de 5 magasins et 4 entrep�ts au Br�sil et de 6/hypermarch�s en Espagne, du r�sultat de cession du si�ge de Carrefour Br�sil, ainsi que de plus-values r�alis�es dans le cadre de diverses cessions dactifs (murs, terrains, fonds de commerce de magasins), notamment � des franchis�s en France. Le r�sultat de cession �tait partiellement minor� par la moins-value r�alis�e lors de la cession de la soci�t� Quitoque en France.

Les co�ts de restructuration comptabilis�s en 2023 correspondaient principalement aux indemnit�s pay�es ou � payer dans le cadre du plan de d�parts volontaires mis en Suvre dans les si�ges en France, portant sur un maximum de 979/postes, et en second lieu, aux mesures mises en Suvre dans les si�ges et les magasins au Br�sil, en Espagne et en Italie.

Les autres produits et charges non courants enregistr�s en 2023 comprenaient essentiellement des reprises de provisions au Br�sil (i) pour risques fiscaux li�s aux cr�dits PIS-COFINS suite � prescriptions ou jugements favorables, et (ii) relatives � des cr�dits ICMS suite � leur cession. Ces reprises �taient pratiquement compens�es par des co�ts li�s � des fermetures de magasins au Br�sil (cf. ci-dessous).

Les d�pr�ciations autres que les goodwill et les pertes sur actifs enregistr�es en 2023 comprenaient des d�pr�ciations dimmobilisations, refl�tant la situation difficile de certains magasins, ainsi que diverses mises au rebut relatives � des magasins en France, en Espagne et en Belgique, et li�es � linformatique en France et en Belgique. Les d�pr�ciations correspondaient �galement � des magasins br�siliens ex-Grupo BIG non rentables ferm�s en 2023 (principalement des magasins sous-enseigne Maxxi) ou en cours de fermeture (des magasins sous-enseigne Todo Dia, Bompre�o, Nacional et certains ayant �t� convertis en Carrefour) au 31 d�cembre 2023 pour un montant total de (120) millions deuros environ, ainsi qu� la d�pr�ciation partielle des marques reconnues dans le bilan douverture de Grupo BIG pour (38) millions deuros environ (cf./note/2.1.2).

  

5.4Besoin en fonds de roulement
5.4.1Variation du besoin en fonds de roulement

La variation du Besoin en Fonds de Roulement (BFR) comprise dans la � variation de la tr�sorerie issue des op�rations dexploitation � du tableau des flux de tr�sorerie se d�compose comme suit :

(en millions deuros)

2024

2023

Variation

Variation des stocks

(167)

(6)

(161)

Variation des cr�ances commerciales

221

(75)

296

Variation des cr�ances et dettes fournisseurs

750

662

88

Variation des dettes de fid�lit�

(14)

10

(23)

Variation du BFR marchand (� Tr�sorerie marchandises ï¿½)

791

591

200

Variation des autres cr�ances et autres dettes

8

185

(177)

VARIATION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT

799

775

24

 

Ces �l�ments, comme tous les autres �l�ments du tableau des flux de tr�sorerie, sont convertis au taux moyen de lexercice.

Pour m�moire, compte tenu de la d�valuation majeure du peso argentin intervenue le 13 d�cembre 2023, et en conformit� avec nos principes comptables d�taill�s en note 3.1, les �l�ments du tableau des flux de tr�sorerie en Argentine relatifs au mois de d�cembre/2023 avaient �t� convertis au taux moyen du mois de d�cembre ; les �l�ments des 11 premiers mois �tant convertis au taux moyen des 11 premiers mois 2023 afin de refl�ter au mieux un taux proche de celui existant au moment des transactions.

 

5.4.2Stocks

 

Principes comptables

Conform�ment � la norme IAS 2  Stocks, les stocks de marchandises et les stocks li�s � lactivit� de promotion immobili�re (actifs en cours de construction) sont �valu�s au plus faible de leur co�t de revient et de leur valeur nette de r�alisation.

Le co�t de revient des stocks de marchandises correspond au dernier prix dachat major� des frais accessoires ou au Co�t Unitaire Moyen Pond�r� (CUMP). Compte tenu de la rotation rapide des stocks, ces deux m�thodes ne g�n�rent pas de diff�rences significatives entre elles. Cette valorisation incorpore lensemble des �l�ments constitutifs du co�t dachat des marchandises vendues (� lexception des pertes et gains de change) et prend �galement en compte la totalit� des conditions obtenues � lachat de la part des fournisseurs (ristournes et coop�rations commerciales).

La valeur nette de r�alisation des stocks correspond au prix de vente estim� sur la base des perspectives d�coulement, minor� des co�ts additionnels n�cessaires � la vente.

  

 

(en millions deuros)

31/12/2024

31/12/2023

Stocks en valeur brute

6 899

6 752

D�pr�ciation

(190)

(208)

TOTAL STOCKS

6 709

6 544

 

Il est � noter que les m�mes m�thodes de d�pr�ciation quaux cl�tures pr�c�dentes ont �t� appliqu�es.

Les stocks comptabilis�s au 31 d�cembre 2024 incluent ceux d�tenus par Cora et Match (cf. note 2.1.1).

 

5.4.3Cr�ances commerciales

 

Principes comptables

Les cr�ances commerciales comprennent principalement les cr�ances � recevoir des fournisseurs (au titre des ristournes et coop�rations commerciales � recevoir), des franchis�s ainsi que celles dues au titre des op�rations r�alis�es dans le cadre de lactivit� de promotion immobili�re.

Les cr�ances commerciales entrent dans la cat�gorie des actifs financiers �valu�s au co�t amorti (cf. note 13). Elles sont comptabilis�es pour le montant initial de la facture et font lobjet de d�pr�ciation dans le cadre du mod�le de d�pr�ciation simplifi� fond� sur les pertes attendues d�fini par la norme IFRS 9  Instruments financiers (cf. note 13.7.4).

Certaines filiales du Groupe proc�dent � des cessions de cr�ances commerciales. Conform�ment � la norme IFRS 9, les cr�ances concern�es sont d�comptabilis�es lorsque les risques et avantages qui leur sont associ�s (principalement les risques dinsolvabilit� du d�biteur, de retard de paiement et de dilution) sont substantiellement transf�r�s � un tiers.

  

 

(en millions deuros)

31/12/2024

31/12/2023

Cr�ances sur les clients

2 299

2 457

D�pr�ciation des cr�ances

(276)

(234)

Total Cr�ances sur les clients

2 022

2 223

Fournisseurs d�biteurs

1 283

1 046

TOTAL CR�ANCES COMMERCIALES

3 305

3 269

 

Il est � noter que les m�mes m�thodes de d�pr�ciation quaux cl�tures pr�c�dentes ont �t� appliqu�es.

 

5.4.4Dettes fournisseurs et autres cr�diteurs

 

Principes comptables

Les dettes fournisseurs et autres cr�diteurs comprennent principalement les dettes contract�es vis-�-vis des fournisseurs du Groupe. Elles comprennent �galement les dettes fournisseurs ayant fait lobjet daffacturage invers�. Ces cr�ances d�tenues par les fournisseurs vis-�-vis du Groupe sont c�d�es � des �tablissements financiers dans le cadre de programmes daffacturage invers� (reverse factoring). Ces programmes permettent aux fournisseurs de recevoir par anticipation le paiement de leurs cr�ances dans le cours normal des achats effectu�s : ces fournisseurs peuvent ainsi b�n�ficier dun pr�financement. Apr�s analyse, ces dettes sont maintenues en dettes fournisseurs, leurs caract�ristiques n�tant pas substantiellement modifi�es (notamment maintien des termes contractuels, y compris �ch�ance de la dette).

Les dettes fournisseurs entrent dans la cat�gorie des passifs financiers �valu�s au co�t amorti, telle que d�finie par la norme IFRS 9  Instruments financiers (cf. note 13). Ces passifs financiers sont �valu�s � lorigine � leur valeur nominale dans la mesure o� elle constitue une estimation raisonnable de leur valeur de march� �tant donn� leur caract�re court terme.

  

 

(en millions deuros)

31/12/2024

31/12/2023

Fournisseurs et autres cr�diteurs

14 997

14 242

dont les fournisseurs ayant b�n�fici� dun pr�financement

1 853

1 998

 

Les dettes faisant lobjet dun programme daffacturage invers� concernent essentiellement la France, lEspagne, la Belgique et le Br�sil.

En France et en Belgique, les d�lais de paiement des dettes fournisseurs sont compris entre 0 et 60 jours et sont similaires pour les fournisseurs ayant d�cid� de participer aux programmes daffacturage invers� et ceux ayant refus�.

Par ailleurs, au Br�sil, les d�lais de paiement des dettes fournisseurs sont d�termin�s par des contrats propres � chaque fournisseur et sont similaires pour les fournisseurs ayant d�cid� de participer aux programmes daffacturage invers� et ceux ayant refus�. Le d�lai de paiement moyen est denviron 80 jours au 31/d�cembre/2024.

Enfin, en Espagne, les d�lais de paiement des dettes fournisseurs d�pendent de la nature des marchandises achet�es et sont similaires pour les fournisseurs ayant d�cid� de participer aux programmes daffacturage invers� et ceux ayant refus�. Les d�lais de paiement sont de 0 � 30 jours pour les produits frais, de 0 � 90 jours pour les autres denr�es alimentaires et sont d�termin�s par des contrats propres � chaque fournisseur pour les produits non alimentaires.

Les dettes fournisseurs et autres cr�diteurs comptabilis�s au 31/d�cembre/2024 incluent ceux de Cora, Match et Provera (cf./note/2.1.1).

5.4.5Cr�ances et dettes fiscales
D�tail des cr�ances fiscales

(en millions deuros)

31/12/2024

31/12/2023

Taxes sur le chiffre daffaires

720

590

Autres imp�ts et taxes

60

60

Actifs dimp�ts exigibles

189

173

TOTAL CR�ANCES FISCALES

969

824

 

 

D�tail des dettes fiscales

(en millions deuros)

31/12/2024

31/12/2023

Taxes sur le chiffre daffaires

629

485

Autres imp�ts et taxes

583

498

Passifs dimp�ts exigibles

147

239

TOTAL DETTES FISCALES  PART � MOINS DUN AN

1 358

1 222

TOTAL DETTES FISCALES  PART � PLUS DUN AN

53

57

 

5.4.6Autres actifs et passifs

D�tail des autres actifs

(en millions deuros)

31/12/2024

31/12/2023

Charges constat�es davance

471

443

Cr�ances li�es � lactivit� immobili�re

102

89

Cr�ances sur cessions dimmobilisations

55

28

Cr�ances sociales

11

14

Autres cr�ances dexploitation nettes

445

434

TOTAL AUTRES ACTIFS COURANTS

1 084

1 008

Charges constat�es davance  Part � plus dun an

2

2

Cr�ances fiscales  Part � plus dun an (1)

621

694

TOTAL AUTRES ACTIFS NON COURANTS

623

697

  • Correspond � des cr�dits dimp�t ICMS et PIS-COFINS dont la recouvrabilit� est attendue � plus de 12 mois. Au 31 d�cembre 2024, le montant brut des cr�dits ICMS br�siliens, li� principalement � des d�cisions de la Cour Supr�me br�silienne favorables � lentreprise, s�l�ve au bilan � 848/millions deuros (contre 1 080 millions deuros au 31 d�cembre 2023). Ce montant est d�pr�ci� � hauteur de (317) millions deuros (soit une cr�ance nette de 531 millions deuros versus 654 millions deuros au 31 d�cembre 2023) afin de reconna�tre la valeur de march� des cr�dits dont lutilisation est pr�vue par lentreprise sur une p�riode nexc�dant pas trois ans. Au compte de r�sultat, les cr�dits ICMS br�siliens relatifs � lexercice en cours sont reconnus en r�sultat op�rationnel courant et ceux relatifs � des exercices ant�rieurs sont reconnus en produits non courants.

  

 

D�tail des autres passifs courants

(en millions deuros)

31/12/2024

31/12/2023

Dettes sociales

1 615

1 532

Dettes vis-�-vis des fournisseurs dimmobilisations

592

567

Produits constat�s davance

140

147

Dettes diverses

583

614

TOTAL AUTRES PASSIFS COURANTS

2 931

2 860

 

5.5Activit�s de banque et dassurance

Principes comptables

En support de son activit� de distributeur, le Groupe a d�velopp� une activit� de banque et dassurance � destination de ses clients, principalement en France, en Espagne et au Br�sil.

Les soci�t�s financi�res du Groupe mettent notamment � disposition de leurs clients des cartes bancaires sigl�es �/Carrefour/�, utilisables dans les magasins du Groupe et ailleurs, des pr�ts � la consommation (cr�dit renouvelable &/pr�t amortissable) et des produits d�pargne (assurance-vie, comptes sur livrets&).

De par son importance dans le bilan consolid� du Groupe et ses sp�cificit�s, cette activit� annexe fait lobjet dune pr�sentation particuli�re dans les �tats financiers du Groupe :

  • les cr�ances d�tenues sur la client�le (encours des cartes de paiement, pr�ts personnels&) sont pr�sent�es au bilan sur les lignes � Encours clients des soci�t�s financi�res  Part � plus dun an � et � Encours clients des soci�t�s financi�res  Part � moins dun an � suivant leur maturit� ;
  • les dettes contract�es afin de refinancer ces cr�ances sont pr�sent�es sur les lignes � Refinancement des encours clients  Part � plus dun an � et � Refinancement des encours clients  Part � moins dun an � suivant leur maturit� ;
  • les autres actifs et passifs (immobilisations corporelles et incorporelles, tr�sorerie, dettes fiscales et sociales&) sont pr�sent�s sur les lignes de bilan correspondantes ;
  • les revenus nets tir�s des activit�s bancaires sont pr�sent�s au sein de la ligne � Autres revenus � du compte de r�sultat ;
  • la variation du besoin en fonds de roulement des activit�s de banque et dassurance est isol�e sur la ligne � Variation des encours sur cr�dit � la consommation � du tableau des flux de tr�sorerie.

  

 

5.5.1Encours clients des soci�t�s financi�res

Au 31 d�cembre 2024, les encours clients des soci�t�s financi�res s�l�vent � 6 413 millions deuros (contre 6 554 millions deuros au 31/d�cembre/2023) et se composent comme suit :

(en millions deuros)

31/12/2024

31/12/2023

Encours cartes

6 618

6 650

Encours pr�ts

1 460

1 501

Encours cr�dits (li�s � des achats magasins)

32

53

Autres encours (1)

164

163

D�pr�ciation

(1 860)

(1 813)

TOTAL ENCOURS CLIENTS

6 413

6 554

Part � moins dun an

4 567

4 644

Part � plus dun an

1 846

1 911

  • Les autres encours correspondent essentiellement aux pr�ts et cr�dits restructur�s.

 

Les encours clients des soci�t�s financi�res correspondent aux cr�ances d�tenues sur la client�le (encours des cartes de paiement, pr�ts personnels&).

La valeur brute des encours clients diminue denviron 100/millions deuros par rapport au 31/d�cembre/2023. Cest notamment le cas au Br�sil et en France. Cette diminution au Br�sil, qui refl�te la d�pr�ciation du r�al par rapport au 31/d�cembre/2023, masque la tr�s grande dynamique commerciale d�montr�e par Banco CSF au cours de lann�e 2024. En France, la diminution des encours clients bruts traduit le durcissement des conditions doctroi des pr�ts personnels. Sagissant des encours clients bruts de lEspagne, ils sont pratiquement stables, le d�veloppement de son offre de pr�ts personnels ayant permis de compenser la cession dencours clients (class�s en cat�gorie/3) op�r�e en juin 2024. Au contraire, les encours clients bruts en Argentine ont progress� compte tenu de la croissance de lactivit� et de limpact dhyperinflation.

La valeur brute des encours clients des soci�t�s financi�res au 31/d�cembre 2024 est compos�e � 69 % dencours class�s en cat�gorie 1, 7 % dencours class�s en cat�gorie 2 et 24 % dencours class�s en cat�gorie 3. Au 31 d�cembre 2023, les cat�gories 1, 2 et 3 repr�sentaient respectivement 70 %, 7 % et 23/% de la valeur brute des encours clients des soci�t�s financi�res.

En cons�quence, le taux de d�pr�ciation moyen des encours clients cro�t denviron 0,8 % par rapport au 31 d�cembre 2023. Cette hausse refl�te les pertes de cr�dit attendues sur le Br�sil et la France.

Lestimation de la d�pr�ciation des encours clients a �t� effectu�e en fonction des r�gles et principes d�taill�s ci-dessous.

 

Gestion du risque de cr�dit et m�thodologie de d�pr�ciation
Principes comptables

Le mod�le de d�pr�ciation des encours clients des soci�t�s financi�res a �t� adapt� conform�ment aux dispositions de la norme IFRS 9  Instruments financiers, suivant un processus en deux �tapes :

  • classification des encours en classes homog�nes de risques, au sens de la probabilit� de d�faut ; puis
  • mod�lisation des probabilit�s de pertes de cr�dit, sur un horizon de 12 mois ou � maturit� (correspondant � l�ch�ance r�siduelle de linstrument financier) selon la classification retenue.
Classification des encours clients

Les encours clients sont r�partis en trois cat�gories, en fonction de lanalyse des augmentations significatives potentielles du risque de cr�dit :

  • cat�gorie 1 : encours sur des d�biteurs dont le risque de cr�dit na pas augment� de mani�re significative depuis la comptabilisation initiale ;
  • cat�gorie 2 : encours sur des d�biteurs dont la situation financi�re sest fragilis�e (augmentation significative du risque de cr�dit) depuis la comptabilisation initiale sans quune indication objective de d�pr�ciation (d�faut) ait encore �t� identifi�e au niveau individuel ;
  • cat�gorie 3 : encours sur des d�biteurs en d�faut.
(i) Augmentation significative du risque de cr�dit

Les principaux crit�res retenus par le Groupe pour d�terminer sil existe une augmentation importante du risque de cr�dit depuis la comptabilisation initiale et sil y a lieu de reclasser les actifs de la cat�gorie 1 � la cat�gorie 2 sont les suivants :

  • crit�re darri�r� (retard de paiement) : paiements en souffrance depuis plus de 30 jours (pr�somption �nonc�e par la norme IFRS 9 non r�fut�e) ;
  • crit�re de ren�gociation : contrats ren�goci�s avec un retard de paiement inf�rieur � 30 jours.

Laugmentation significative du risque de cr�dit est appr�ci�e par contrat, avec application du principe de contagion � tous les encours du d�biteur consid�r�.

(ii) Indication objective de perte de valeur (d�faut)

Carrefour consid�re quil existe une indication objective de perte de valeur pour les encours remplissant lun des crit�res suivants :

  • crit�re darri�r� (retard de paiement) : paiements en souffrance depuis plus de 90 jours (pr�somption �nonc�e par la norme IFRS 9 non r�fut�e) ;
  • crit�re de ren�gociation : contrats ren�goci�s (modification � non substantielle �) en raison de difficult�s significatives du d�biteur avec un retard de paiement sup�rieur � 30/jours ;
  • crit�re de contentieux : contrats litigieux � la date de cl�ture ;
  • crit�re de contagion : tous les contrats dun m�me d�biteur dont un des contrats r�pond � lun des crit�res de d�faut susmentionn�s.

Les encours clients concern�s sont class�s dans la cat�gorie/3.

Estimation des pertes de cr�dit attendues

Le calcul du montant des pertes attendues sappuie sur quatre param�tres principaux : la probabilit� de d�faut, la perte en cas de d�faut, le montant de lexposition en cas de d�faut et le taux dactualisation. Chacun de ces param�tres est calibr� selon la segmentation des encours clients  celle-ci �tant �tablie en fonction des produits distribu�s par chaque entit� (pr�ts personnels, cartes de cr�dit/cr�dits renouvelables et cr�dits affect�s)  sur la base des informations historiques et en prenant en compte des �l�ments de nature prospective. Les m�thodes de calibrage des param�tres ont �t� �tablies en coh�rence avec celles d�ploy�es pour r�pondre aux exigences r�glementaires et prudentielles (dispositif B�lois notamment).

Les pertes de cr�dit attendues sont calcul�es sur un horizon de 12 mois pour les encours class�s en cat�gorie 1 et sur toute la dur�e de vie du cr�dit pour les encours class�s en cat�gories 2 et 3.

 

 

Pour faire face au risque dinsolvabilit� des emprunteurs auxquels elles ont consenti des fonds, les soci�t�s financi�res du Groupe se sont dot�es de dispositifs de contr�le de la qualit� et de la solvabilit� des d�biteurs :

  • syst�mes daide � la d�cision int�grant des outils de scoring, de budget et de r�f�rences pass�es attestant de la qualit� de la contrepartie ainsi que de lopen banking ;
  • interrogations, quand ils existent, des diff�rents fichiers positifs et n�gatifs ;
  • gestion active des fonctions recouvrement et contentieux ;
  • �tude de solvabilit� � la date anniversaire du contrat ;
  • outils de suivi et de contr�le permanent du risque de cr�dit.

Au sein de chaque soci�t� exer�ant lactivit� de cr�dit, un d�partement Risque de cr�dit est en charge de lensemble de ces suivis et une synth�se des Comit�s de gestion des risques fait lobjet dune pr�sentation syst�matique au Conseil dAdministration de la soci�t�.

 

5.5.2Refinancement des encours clients des soci�t�s financi�res

Le refinancement des encours clients des soci�t�s financi�res, de 5 646 millions deuros au 31 d�cembre 2024 (contre 5/702/millions/deuros au 31 d�cembre 2023), est assur� par les sources de financement suivantes :

(en millions deuros)

31/12/2024

31/12/2023

Emprunts obligataires

991

950

Dettes repr�sent�es par un titre (Neu CP et Neu MTN) (1) (2)

491

1 530

Emprunts bancaires (2)

1 434

654

Comptes sur livret clients

390

276

Titrisation (3)

297

287

Autres dettes de refinancement aupr�s des �tablissements financiers

2 028

1 966

Autres

15

38

TOTAL REFINANCEMENT DES ENCOURS CLIENTS

5 646

5 702

Part � moins dun an

3 533

3 771

Part � plus dun an

2 113

1 931

  • Les dettes repr�sent�es par un titre sont principalement compos�es des Negotiable EUropean Commercial Paper (Neu CP) et Negotiable EUropean Medium Term Notes (Neu MTN) �mis par Carrefour Banque.
  • Au 31 d�cembre 2023, les emprunts bancaires incluaient principalement lop�ration de refinancement � hauteur de 320 millions deuros aupr�s de la banque centrale europ�enne, qui a �t� rembours�e � son �ch�ance en mars 2024. Cet emprunt a �t� remplac� par de nouveaux refinancements contract�s aupr�s de deux banques pour un montant de 367 millions deuros au cours du premier semestre 2024. Par ailleurs, de nouveaux emprunts bancaires ont �t� contract�s en 2024 en Espagne pour environ 800 millions deuros, entra�nant la r�duction des dettes repr�sent�es par un titre au cours de lexercice.
  • Ce poste est relatif � lop�ration de titrisation de cr�dit renouvelable � Master Credit Cards Pass � lanc�e par Carrefour Banque en novembre/2013, compartiment�e et rechargeable, portant sur un encours initial titris� de 560 millions deuros et ayant permis de lever 400/millions deuros. Ce v�hicule a �t� conserv� au 31 d�cembre 2024 avec un solde de 297 millions deuros.

   

Note 6IMMOBILISATIONS INCORPORELLES, CORPORELLES ET IMMEUBLES DE PLACEMENT

6.1Immobilisations incorporelles

Principes comptables

Goodwill

Les goodwill sont initialement reconnus lors dun regroupement dentreprises tel que d�crit en note 3.1.

Conform�ment � la norme IAS 36  D�pr�ciation dactifs, les goodwill ne sont pas amortis et font lobjet dun test de d�pr�ciation d�s lapparition dindices de pertes de valeur et au minimum une fois par an selon les modalit�s d�crites en note 6.3.

 

Autres immobilisations incorporelles

Les immobilisations incorporelles sont principalement constitu�es de logiciels ainsi que dautres immobilisations incorporelles rattach�es aux magasins.

Les immobilisations incorporelles acquises s�par�ment sont comptabilis�es au co�t dacquisition, et celles acquises par voie de regroupement dentreprises � leur juste valeur (cf./note/3.1).

Logiciels (� lexclusion des contrats SaaS)

Les co�ts internes et externes directement encourus lors de lachat ou du d�veloppement de logiciels sont capitalis�s en immobilisations incorporelles, y compris les am�liorations ult�rieures, lorsquil est probable quelles g�n�reront des avantages �conomiques futurs attribuables au Groupe. Les logiciels sont amortis lin�airement sur des dur�es allant de un � huit ans, sauf exception.

Contrats SaaS (Software as a Service)

Un contrat SaaS permet � une entit� dacc�der, via une connexion internet et pour une dur�e sp�cifi�e, � des fonctionnalit�s logicielles h�berg�es sur une infrastructure op�r�e par un fournisseur externe. Si le Groupe ne contr�le pas une solution SaaS, les co�ts de d�veloppement (externes et internes) li�s sont comptabilis�s de la fa�on suivante : (a) en charge quand encourus pour les co�ts internes et les co�ts dun int�grateur non li� � l�diteur SaaS, et (b) en charge �tal�s sur la dur�e du contrat SaaS pour les co�ts de l�diteur SaaS ou son sous-traitant. Si le Groupe contr�le une solution SaaS, les co�ts sont capitalis�s sils satisfont les crit�res dIAS 38, autrement ils sont comptabilis�s en charges quand encourus.

  

Les immobilisations incorporelles du Groupe se composent principalement de goodwill, pr�sent�s sur une ligne distincte de l�tat de la situation financi�re.

(en millions deuros)

31/12/2024

31/12/2023

Goodwill

8 946

8 712

Autres immobilisations incorporelles

1 566

1 552

TOTAL IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

10 512

10 264

 

 

6.1.1Goodwill

La valeur des goodwill constat�s par le Groupe fait lobjet dun suivi au niveau des secteurs op�rationnels constitu�s par les pays dans lesquels le Groupe exerce ses activit�s au travers de magasins int�gr�s.

La hausse de 234 millions deuros des goodwill par rapport au 31/d�cembre/2023 refl�te principalement les �l�ments suivants :

  • Le closing de lacquisition des enseignes Cora et Match et de la centrale dachats Provera en France (cf. note 2.1.1), incluant la comptabilisation dun goodwill provisoire de 232/millions/deuros ;
  • Le closing de lacquisition de 27 magasins Casino / Intermarch� en France (cf. note 2.1.1), incluant la comptabilisation dun goodwill provisoire de 40/millions/deuros ;
  • Le closing de lacquisition de 8 magasins de proximit� aupr�s dun franchis� en France, incluant la comptabilisation dun goodwill provisoire de 26 millions deuros ;
  • Le closing de lacquisition de 40 magasins Supercor en Espagne (cf. note 2.1.1), incluant la comptabilisation dun goodwill provisoire de 35 millions deuros ;
  • Le closing de lacquisition du groupe franchis� Alma exploitant 8 supermarch�s en Belgique (cf./note/2.1.1), incluant la comptabilisation dun goodwill provisoire de 35/millions/deuros. A date, 7 fonds de commerce ont �t� revendus � dautres franchis�s, dont 4 d�s le mois de f�vrier, le dernier �tant en cours de cession au 31 d�cembre 2024, entra�nant la sortie dune quote-part du goodwill belge � hauteur de (14) millions deuros (cf./note/5.3) ;
  • Diverses acquisitions de fonds de commerce de magasins en France � hauteur de 33 millions deuros ;
  • Le reclassement en goodwill de fonds de commerce de magasins non amortis en France, historiquement comptabilis�s en immobilisations incorporelles lors de leur acquisition, pour un montant de 100 millions deuros environ ;
  • La d�pr�ciation partielle du goodwill italien � hauteur de (45)/millions/deuros (cf./note/6.3) ;
  • La sortie dune quote-part du goodwill br�silien � hauteur de (28) millions deuros suite � des cessions de murs de magasins non rentables ferm�s au cours de lann�e (cf. note 2.1.2) ;
  • Un �cart de conversion d�favorable de (184) millions deuros, dont (187) millions deuros li�s � la d�pr�ciation du r�al br�silien par rapport au 31 d�cembre 2023.

 

(en millions deuros)

31/12/2023

Acquisitions

Cessions

D�pr�ciations

Autres mouvements

�carts de conversion

31/12/2024

France

5 193

331

(8)



109



5 625

Espagne

1 031

37









1 068

Belgique

950

35

(14)







971

Br�sil

1 124



(28)





(187)

909

Pologne

242









4

246

Roumanie

102

(1)







0

101

Italie

67

4



(48)





24

Argentine

1









(0)

1

Fonctions globales

1











1

TOTAL

8 712

406

(49)

(48)

109

(184)

8 946

 

Au 31 d�cembre 2023, la hausse de 68 millions deuros des goodwill par rapport au 31 d�cembre 2022 retrait� IFRS 3 refl�tait essentiellement un �cart de conversion favorable de 57 millions deuros suite � la l�g�re appr�ciation du r�al br�silien et du zloty polonais en date de cl�ture. Dans une moindre mesure, elle incluait diverses acquisitions en France ainsi que lenseigne Cora en Roumanie.

(en millions deuros)

31/12/2022 retrait�

IFRS 3

Acquisitions

Cessions

D�pr�ciations

Autres mouvements

�carts de conversion

31/12/2023

France

5 184

9









5 193

Br�sil

1 080









44

1 124

Espagne

1 031











1 031

Belgique

950





(0)





950

Pologne

225









18

242

Roumanie

99

3







(1)

102

Italie

69





(1)





67

Argentine

5









(4)

1

Fonctions globales

1











1

TOTAL

8 644

12



(2)



57

8 712

  

6.1.2Autres immobilisations incorporelles

(en millions deuros)

31/12/2024

31/12/2023

Valeur brute

4 194

3 956

Amortissements

(2 789)

(2 681)

D�pr�ciations

(74)

(85)

Immobilisations incorporelles en cours

235

362

TOTAL AUTRES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

1 566

1 552

 

 

Variation des autres immobilisations incorporelles

(en millions deuros)

Valeur brute

Amortissements
 et d�pr�ciations

Valeur nette

Au 31 d�cembre 2022

4 060

(2 561)

1 499

Acquisitions

385



385

Cessions

(130)

90

(40)

Amortissements



(255)

(255)

D�pr�ciations (1)



(38)

(38)

�carts de conversion

(27)

20

(7)

Variations de p�rim�tre, transferts et autres mouvements

30

(22)

8

Au 31 d�cembre 2023

4 318

(2 766)

1 552

Acquisitions

355



355

Cessions

(191)

151

(40)

Amortissements



(273)

(273)

D�pr�ciations (1)



(13)

(13)

�carts de conversion/(2)

(106)

64

(42)

Variations de p�rim�tre (3)

108

1

109

Transferts et autres mouvements/(4)

(55)

(27)

(82)

Au 31 d�cembre 2024

4 428

(2 863)

1 566

  • En 2023 et en 2024, ce poste correspond � la d�pr�ciation int�grale des marques reconnues lors de lacquisition de Grupo BIG au Br�sil (cf./note/2.1.2), � savoir Todo Dia, Bompre�o et Nacional.
  • En 2024, les �carts de conversion refl�tent essentiellement la d�pr�ciation du r�al br�silien en date de cl�ture.
  • En 2024, ce poste comprend principalement les immobilisations incorporelles des enseignes Cora et Match en France (en particulier de la marque Match), suite � leur acquisition le 1er juillet 2024 (cf. note 2.1.1).
  • En 2024, ce poste comprend essentiellement le reclassement en goodwill de fonds de commerce de magasins non amortis en France, historiquement comptabilis�s en immobilisations incorporelles lors de leur acquisition, pour un montant de (100) millions deuros environ. Dans une moindre mesure, il comprend leffet hyperinflation appliqu� sur les immobilisations incorporelles d�tenues en Argentine, conform�ment � la norme IAS 29.

  

6.2Immobilisations corporelles

 

Principes comptables

Les immobilisations corporelles sont principalement constitu�es de constructions, dagencements et installations des magasins et de terrains.

Comptabilisation initiale

Conform�ment � la norme IAS 16  Immobilisations corporelles, elles sont �valu�es � leur co�t de revient minor� des amortissements et des pertes de valeur.  Pour les actifs n�cessitant une longue p�riode de pr�paration (actifs �/qualifi�s/� au sens de la norme IAS 23  Co�ts demprunt, qui correspondent pour le Groupe aux immeubles de placement, hypermarch�s et supermarch�s dont la dur�e de construction exc�de 1 an), le Groupe tient compte, le cas �ch�ant, du co�t financier support� dans la d�termination du co�t de revient total de lactif.

Pour les immobilisations corporelles acquises par voie d�change contre un ou plusieurs actifs non mon�taires ou contre un ensemble dactifs mon�taires et non mon�taires, le co�t est �valu� � la juste valeur sauf (a) si lop�ration d�change ne rev�t pas de substance commerciale ou (b) sil nest possible d�valuer de mani�re fiable ni la juste valeur de lactif re�u, ni celle de lactif c�d� ; dans ce cas, son co�t est �valu� � la valeur comptable de lactif c�d�.

Les immobilisations corporelles en cours de construction sont comptabilis�es au co�t diminu� de toute perte de valeur identifi�e.

 

Dur�es dutilit�

Lamortissement des actifs commence lorsquils sont pr�ts � �tre utilis�s et sarr�te lors de leur cession, de leur mise au rebut ou de leur reclassement en actifs destin�s � �tre c�d�s, conform�ment aux dispositions de la norme IFRS 5  Actifs non courants d�tenus en vue de la vente et activit�s abandonn�es.

Les terrains ne sont pas amortis. Les autres immobilisations corporelles sont amorties lin�airement, en identifiant le cas �ch�ant les principaux composants, en fonction des dur�es dutilit� estim�es suivantes :

 

 

Constructions

  • B�timents
  • Am�nagements des sols
  • Parkings

40 ans

10 � 20 ans

6 � 10 ans

Mat�riels, agencements et installations

4 � 25 ans

Autres immobilisations corporelles

3 � 10 ans

 

Compte tenu de son activit�, le Groupe ne reconna�t pas de valeur r�siduelle sur les immobilisations corporelles quil utilise.

Les dur�es dutilit� sont r�examin�es � chaque cl�ture annuelle et sont, le cas �ch�ant, r�vis�es de mani�re prospective conform�ment aux dispositions de la norme IAS 8  M�thodes comptables, changements destimations comptables et erreurs.

Dans le cadre de son plan de r�duction des �missions de CO2 de ses activit�s, le Groupe a acquis de nouveaux types dinstallations  notamment des centrales photovolta�ques pour son autoconsommation et des installations frigorifiques beaucoup moins �missives fonctionnant au fluide naturel (CO2)  pour lesquelles le Groupe a d�fini leurs dur�es dutilit� en 2023.

Par ailleurs, � la cl�ture du 31 d�cembre 2024, le Groupe na pas identifi� d�l�ments significatifs li�s au changement climatique qui conduiraient � r�viser les dur�es dutilit� appliqu�es.

 

  

 

(en millions deuros)

31/12/2024

Valeur brute

Amortissements

D�pr�ciations

Valeur nette

Terrains

3 513



(53)

3 460

Constructions

11 883

(6 119)

(155)

5 609

Mat�riels, agencements et installations

14 905

(11 428)

(287)

3 190

Autres immobilisations

1 001

(783)

(6)

211

Immobilisations en cours

541





541

TOTAL IMMOBILISATIONS CORPORELLES

31 843

(18 330)

(502)

13 011

 

(en millions deuros)

31/12/2023

Valeur brute

Amortissements

D�pr�ciations

Valeur nette

Terrains

3 248



(57)

3 190

Constructions

11 606

(6 006)

(155)

5 446

Mat�riels, agencements et installations

14 435

(11 215)

(299)

2 921

Autres immobilisations

1 002

(777)

(3)

222

Immobilisations en cours

581





581

TOTAL IMMOBILISATIONS CORPORELLES

30 872

(17 997)

(515)

12 360

 

 

Variation des immobilisations corporelles

(en millions deuros)

Valeur brute

Amortissements
 et d�pr�ciations

Valeur nette

Au 31 d�cembre 2022

31 277

(18 666)

12 612

Acquisitions

1 461



1 461

Cessions (1)

(1 567)

1 132

(435)

Amortissements



(1 100)

(1 100)

D�pr�ciations (2)



(97)

(97)

�carts de conversion (3)

(577)

477

(99)

Variations de p�rim�tre, transferts et autres mouvements (4)

277

(259)

17

Au 31 d�cembre 2023

30 872

(18 512)

12 360

Acquisitions

1 411



1 411

Cessions (1)

(1 395)

1 098

(297)

Amortissements



(1 145)

(1 145)

D�pr�ciations (2)



(45)

(45)

�carts de conversion (3)

(1 223)

370

(853)

Variations de p�rim�tre (5)

1 274

4

1 278

Transferts et autres mouvements (4)

904

(601)

303

Au 31 d�cembre 2024

31 843

(18 832)

13 011

  • En 2024, ce poste inclut les op�rations de sale & lease back de limmobilier de 15 magasins cash & carry Atacad�o au Br�sil pour 125/millions/deuros environ, de 6/hypermarch�s en Espagne pour 100/millions/deuros environ, et de 17/supermarch�s en France (dont 16 ont �t� relou�s) pour 75/millions/deuros (cf./note/2.1.3). Dans une moindre mesure, il comprend diverses cessions de murs de magasins et terrains en France.
    En 2023, ce poste correspondait principalement aux op�rations de sale & lease back de limmobilier de 5 magasins et 4 entrep�ts au Br�sil pour 220 millions deuros environ et de 6 hypermarch�s en Espagne pour 114 millions deuros. Ce poste comprenait �galement la cession du si�ge de Carrefour Br�sil, diverses cessions de murs de magasins et terrains en France, ainsi que des mises au rebut dimmobilisations corporelles totalement amorties en France.
  • En 2024, ce poste comprend la d�pr�ciation des immobilisations corporelles des 64 magasins br�siliens Bompre�o et Nacional ex-Grupo BIG non rentables en cours de fermeture au 31 d�cembre pour (37) millions deuros environ (cf. note 2.1.2), avant leur reclassement en actifs d�tenus en vue de leur vente (cf. ci-dessous).
    En 2023, ce poste incluait la d�pr�ciation des immobilisations corporelles des 122 magasins br�siliens ex-Grupo BIG non rentables en cours de fermeture au 31 d�cembre pour (85) millions deuros environ, avant leur reclassement en actifs d�tenus en vue de leur vente (cf. ci-dessous).
  • En 2024, les �carts de conversion refl�tent essentiellement la d�pr�ciation significative du r�al br�silien en date de cl�ture.
    En 2023, les �carts de conversion refl�taient essentiellement la d�pr�ciation significative du peso argentin sur lann�e, partiellement compens�e par la l�g�re appr�ciation du r�al br�silien.
  • En 2023 et en 2024, ce poste correspond essentiellement � leffet hyperinflation appliqu� sur les immobilisations corporelles d�tenues en Argentine, conform�ment � la norme IAS 29. En effet minorant, ce poste inclut �galement en 2024 le reclassement des actifs des 64 magasins Bompre�o et Nacional ex-Grupo BIG vers les actifs d�tenus en vue de leur vente (cf. note 2.1.2). De la m�me fa�on, il incluait en effet minorant en 2023 le reclassement des actifs des 122 magasins ex-Grupo BIG vers les actifs d�tenus en vue de leur vente.
  • En 2024, les variations de p�rim�tre comprennent la juste valeur des immobilisations corporelles des enseignes Cora et Match en France, des 27/magasins Casino / Intermarch� en France et des 40 magasins Supercor en Espagne suite � leurs acquisitions respectives (cf. note 2.1.1).

 

 

6.3Tests de d�pr�ciation

 

Principes comptables

Conform�ment � la norme IAS 36  D�pr�ciation dactifs, la recouvrabilit� des immobilisations incorporelles et corporelles est test�e d�s lors que des �v�nements ou modifications denvironnement de march� indiquent un risque de perte de valeur des actifs individuels et/ou Unit�s G�n�ratrices de Tr�sorerie (UGT) et au minimum une fois par an pour les actifs � dur�e de vie ind�termin�e, cat�gorie compos�e principalement de goodwill pour le Groupe.

Ce test consiste � comparer la valeur nette comptable dun actif ou dun groupe dactifs � sa valeur recouvrable, celle-ci �tant d�finie comme la plus �lev�e entre la juste valeur (diminu�e du co�t de sortie) et la valeur dutilit�. La valeur dutilit� est d�termin�e par actualisation des flux de tr�sorerie futurs attendus de lutilisation du bien.

Dans le cas o� la valeur recouvrable sav�re inf�rieure � la valeur nette comptable, une perte de valeur est comptabilis�e pour la diff�rence entre ces deux montants. Les pertes de valeur relatives aux immobilisations corporelles et incorporelles (hors goodwill) peuvent �tre reprises ult�rieurement si la valeur recouvrable redevient plus �lev�e que la valeur nette comptable, dans la limite de la d�pr�ciation initialement comptabilis�e diminu�e des amortissements compl�mentaires qui auraient �t� comptabilis�s si aucune perte de valeur navait �t� constat�e.

D�pr�ciation des immobilisations autres que les goodwill

Le niveau danalyse auquel Carrefour appr�cie la valeur recouvrable des immobilisations corporelles correspond au magasin (UGT) pour lensemble des formats.

Conform�ment � la norme IAS 36, le Groupe proc�de � l�valuation de la recouvrabilit� de ses immobilisations incorporelles (autres que les goodwill) et corporelles, d�s lors quelles pr�sentent des indices de perte de valeur : tous les magasins enregistrant un r�sultat op�rationnel courant avant amortissements n�gatif pendant deux ann�es cons�cutives (au-del� de la phase douverture) sont test�s.

La valeur recouvrable est la valeur la plus �lev�e entre la valeur dutilit� et la juste valeur diminu�e des co�ts de sortie.

La valeur dutilit� est estim�e par actualisation des flux de tr�sorerie futurs du magasin sur une p�riode maximale de 5/ans major�e dune valeur terminale. La juste valeur est appr�ci�e au regard de transactions r�centes, de pratiques professionnelles, dexpertises ind�pendantes ou de la valeur estim�e de rachat par un concurrent.

Le taux de croissance perp�tuelle et la formule du taux dactualisation utilis�s sont les m�mes que pour les tests de d�pr�ciation des goodwill.

D�pr�ciation des goodwill

La norme IAS 36 prescrit quun test de d�pr�ciation soit r�alis� annuellement au niveau de chaque UGT ou groupe dUGT auquel le goodwill a �t� affect�.

Tel que le pr�conise la norme IAS 36, le goodwill doit �tre affect� � chaque UGT ou � chacun des groupes dUGT susceptible(s) de b�n�ficier des synergies du regroupement dentreprises. Chaque unit� ou groupe dunit�s auquel le goodwill est ainsi affect� doit repr�senter, au sein de lentit�, le niveau le plus bas auquel le goodwill est suivi pour les besoins de gestion interne et ne doit pas �tre plus grand quun secteur d�termin� selon la norme IFRS 8  Secteurs op�rationnels, avant regroupement.

Le niveau danalyse auquel le groupe Carrefour appr�cie la valeur recouvrable des goodwill correspond au pays. Ce niveau de test du goodwill est fond� sur des crit�res tant organisationnels que strat�giques. En particulier, le fonctionnement des activit�s dans les pays (hypermarch�s, supermarch�s&) sappuie sur des moyens communs (gestion des achats, syst�mes commerciaux, un si�ge par pays&), qui repr�sentent une source essentielle de synergies entre les diff�rentes activit�s.

La valeur dutilit� est estim�e par actualisation de flux de tr�sorerie futurs sur une p�riode qui nexc�de en g�n�ral pas 5/ans avec d�termination dune valeur terminale calcul�e � partir de lextrapolation des donn�es de la derni�re ann�e au taux de croissance perp�tuelle et lutilisation dun taux dactualisation sp�cifique par pays. Les flux de tr�sorerie futurs retenus pour les tests de d�pr�ciation r�alis�s pour lexercice 2024 ont �t� estim�s � partir des trajectoires financi�res �tablies par la Direction G�n�rale du pays et valid�es par la Direction G�n�rale du Groupe. Ces flux de tr�sorerie futurs prennent notamment en compte la meilleure estimation de lincidence du changement climatique � date, notamment sur le niveau des investissements pr�vus.

Le taux dactualisation par pays correspond � la moyenne pond�r�e du co�t des fonds propres et du co�t de lendettement calcul� en utilisant un gearing sectoriel m�dian. Le co�t des fonds propres sp�cifique par pays est obtenu � partir des param�tres locaux (taux sans risque, prime de march�). Le co�t de lendettement pris en consid�ration est �valu� selon la m�me logique.

La juste valeur, qui correspond au prix qui serait re�u pour la vente des activit�s du pays test� lors dune transaction normale entre des participants de march�, est �valu�e sur la base de donn�es observables lorsquil en existe (multiples de chiffre daffaires et/ou dEBITDA (r�sultat op�rationnel courant avant amortissements) de transactions r�centes, offres re�ues de repreneurs potentiels, multiples de valeurs boursi�res dentreprises comparables) ou danalyses effectu�es par des experts internes ou externes.

Un test suppl�mentaire est r�alis� lors de la cl�ture semestrielle d�s lors quun indice de perte de valeur est identifi�. Les indicateurs retenus par le Groupe sont notamment :

  • un indice de perte de valeur interne : d�gradation significative du ratio [R�sultat op�rationnel courant avant amortissements/ventes nettes hors essence] entre le budget et le dernier atterrissage ;
  • des indices de perte de valeur externes : hausse significative du taux dactualisation et/ou d�gradation importante de la pr�vision de croissance du PIB (Produit Int�rieur Brut) �tablie par le FMI (Fonds Mon�taire International).

Les pertes de valeur constat�es sur les goodwill sont d�finitives, y compris lorsquelles ont �t� comptabilis�es lors dun arr�t� interm�diaire.

  

6.3.1D�pr�ciation des goodwill et analyse de sensibilit�

Les tests de d�pr�ciation r�alis�s en 2024 ont conduit le Groupe � comptabiliser une perte de valeur du goodwill italien � hauteur de (45) millions deuros. En 2023, le Groupe navait pas comptabilis� de perte de valeur des goodwill.

6.3.1.1Pays pour lequel une d�pr�ciation du goodwill a �t� enregistr�e en 2024
Italie

Pour m�moire, en ce qui concerne lItalie, une d�pr�ciation de (700) millions deuros du goodwill avait �t� enregistr�e dans les comptes en 2017 afin de refl�ter la diminution importante constat�e sur la valeur dutilit� de nos activit�s italiennes. Dans ce contexte, une analyse �largie avait �t� men�e afin d�valuer la juste valeur des activit�s du Groupe en Italie, fond�e sur une approche de valorisation multi-crit�res incluant notamment une valorisation sur la base de multiples observ�s pour des actifs comparables dans le secteur de la distribution en Europe, ainsi que la prise en compte de la valeur de march� des actifs immobiliers italiens, �tablie sur la base d�valuations externes.

Dans le cadre des tests men�s au 31 d�cembre 2021, une d�pr�ciation partielle du goodwill italien � hauteur de (80)/millions/deuros avait �t� comptabilis�e (en compl�ment des (104)/millions/deuros d�pr�ci�s fin 2020). Cela refl�tait un chiffre daffaires et une valeur de march� des actifs immobiliers en r�duction par rapport � fin 2020. Au 31/d�cembre/2022 tout comme au 31/d�cembre/2023, aucune d�pr�ciation compl�mentaire du goodwill italien navait �t� n�cessaire.

Cette approche de valorisation multi-crit�res a �t� reconduite dans le cadre du test de d�pr�ciation du goodwill au 31/d�cembre/2024. Elle fait ressortir une valeur dutilit� en baisse par rapport au 31/d�cembre/2023, refl�tant un chiffre daffaires, une rentabilit� et une valeur de march� des actifs immobiliers en diminution par rapport � lexercice pr�c�dent. La juste valeur ainsi d�termin�e repr�sente la meilleure estimation �tablie par la Direction G�n�rale du Groupe et a entra�n� la comptabilisation dune d�pr�ciation partielle du goodwill italien � hauteur de (45)/millions/deuros. Au 31/d�cembre/2024, le solde du goodwill italien s�tablit en cons�quence � 24/millions/deuros.

6.3.1.2Pays pour lequel la valeur recouvrable est proche de la valeur nette comptable
Pologne

Pour rappel, une analyse �largie avait �t� men�e au 31 d�cembre/2023 afin d�valuer la juste valeur des activit�s du Groupe en Pologne, fond�e sur une approche de valorisation multi-crit�res incluant notamment une valorisation sur la base de multiples observ�s pour des actifs comparables dans le secteur de la distribution en Europe, ainsi que la prise en compte de la valeur de march� des actifs immobiliers polonais, �tablie sur la base d�valuations externes. Cette analyse avait fait ressortir une valeur dutilit� des activit�s polonaises sup�rieure � la valeur nette comptable. Ainsi, au 31 d�cembre 2023, aucune d�pr�ciation du goodwill polonais navait �t� n�cessaire.

Cette approche de valorisation multi-crit�res a �t� reconduite dans le cadre du test de d�pr�ciation du goodwill au 31/d�cembre 2024. Elle fait ressortir une valeur dutilit� des activit�s polonaises sup�rieure � la valeur nette comptable. La juste valeur ainsi d�termin�e repr�sente la meilleure estimation �tablie par la Direction G�n�rale du Groupe et permet de conforter le montant du goodwill polonais de 246/millions/deuros comptabilis� au 31 d�cembre 2024.

6.3.1.3Autres pays

Pour les autres pays dans lesquels le Groupe op�re, lanalyse de sensibilit� du calcul associ�e � une variation conjointe des param�tres clefs selon des hypoth�ses raisonnablement possibles na pas fait appara�tre de sc�nario probable dans lequel la valeur recouvrable des groupes dUGT deviendrait inf�rieure � sa valeur comptable.

 

6.3.1.4Principales hypoth�ses financi�res utilis�es pour lestimation des valeurs dutilit�

Les hypoth�ses de taux de croissance perp�tuelle et de taux dactualisation (Weighted Average Cost of Capital  WACC) par pays, prises en compte pour les tests de d�pr�ciation 2024 et 2023, se pr�sentent comme suit :

Pays

2024

2023

Taux dactualisation apr�s imp�t

Taux
 de croissance perp�tuelle

Taux
 dactualisation apr�s imp�t

Taux
 de croissance perp�tuelle

France

6,8 %

1,8 %

7,0 %

1,6 %

Espagne

6,8 %

2,0 %

7,6 %

1,7 %

Italie

7,2 %

2,0 %

8,6 %

2,0 %

Belgique

6,7 %

1,9 %

7,1 %

2,0 %

Pologne

8,7 %

2,5 %

9,0 %

2,5 %

Roumanie

10,0 %

3,0 %

10,2 %

2,5 %

Br�sil

10,5 %

3,0 %

11,3 %

3,0 %

Argentine

27,3 %

8,9 %

58,2 %

32,5 %

 

6.4Immeubles de placement

 

Principes comptables

Selon la norme IAS 40  Immeubles de placement, les immeubles de placement sont des biens immobiliers (constructions ou terrains ou les deux) d�tenus pour en retirer des loyers ou/et pour valoriser le capital. Au regard des crit�res attach�s � cette norme, ces actifs qui g�n�rent des flux de tr�sorerie largement ind�pendants des autres actifs d�tenus par le Groupe dans le cadre de lexploitation des magasins correspondent au sein du Groupe aux galeries marchandes (ensemble de commerces et de services implant�s derri�re les lignes de caisses des magasins), en pleine propri�t� ou copropri�t�, et dont la surface est au moins �gale � 2 500 m�tres carr�s. 

Les immeubles de placement sont comptabilis�s � leur co�t historique et amortis lin�airement sur la m�me p�riode que les immobilisations corporelles de m�me nature (cf. note 6.2).

Les revenus locatifs provenant des immeubles de placement sont comptabilis�s en � Autres revenus �, sur une base lin�aire sur toute la dur�e de location. Les avantages consentis par le Groupe au titre dun contrat de location font partie int�grante du total net des revenus locatifs, sur toute la dur�e de location (cf. note 5.1).

La juste valeur des immeubles de placement est �valu�e une fois par an :

  • soit en appliquant aux loyers bruts annualis�s g�n�r�s par chaque immeuble de placement, un multiple, fonction de la rentabilit� calcul�e sur chacune des galeries marchandes, et un taux de capitalisation, fonction du pays ;
  • soit en ayant recours � des expertises ind�pendantes utilisant deux m�thodes : la m�thode des flux de tr�sorerie actualis�s et la m�thode par le rendement. Les experts utilisent �galement par recoupement les valeurs v�nales au m2 et les valeurs de march� utilis�es sur les transactions comparables.

Compte tenu du peu de donn�es publiques disponibles notamment en termes de taux de capitalisation, de la complexit� des �valuations dactifs immobiliers et de lutilisation des �tats locatifs propres au Groupe, ce dernier consid�re la classification en niveau 3 de la hi�rarchie de juste valeur comme la mieux adapt�e.

 

(en millions deuros)

31/12/2024

31/12/2023

Immeubles de placement (valeur brute)

439

493

Amortissements et d�pr�ciations

(221)

(231)

Total immeubles de placement

218

262

 

Variation des immeubles de placement

(en millions deuros)

Valeur nette

Au 31 d�cembre 2022

279

Investissements

4

Cessions

(0)

Dotations aux amortissements

(12)

�carts de conversion (1)

(26)

Transferts et autres mouvements (2)

18

Au 31 d�cembre 2023

262

Investissements

5

Cessions (3)

(26)

Dotations aux amortissements

(10)

�carts de conversion (1)

(22)

Transferts et autres mouvements (2)

9

Au 31 d�cembre 2024

218

  • En 2024, les �carts de conversion refl�tent principalement la d�pr�ciation du r�al br�silien en date de cl�ture.
  • En 2023, les �carts de conversion refl�taient essentiellement la d�pr�ciation significative du peso argentin en date de cl�ture, partiellement compens�e par la l�g�re appr�ciation du zloty polonais et du r�al br�silien.
  • En 2023 et en 2024, les transferts et autres mouvements correspondent principalement � leffet hyperinflation appliqu� sur les immeubles de placement d�tenus en Argentine, conform�ment � la norme IAS 29.
  • En 2024, ce poste correspond � la cession de la galerie marchande de Terrazas de Mayo en Argentine.

Les produits locatifs g�n�r�s par ces immeubles de placement et comptabilis�s sur la ligne �/Autres revenus/� du compte de r�sultat s�l�vent � 50 millions deuros en 2024 contre 46/millions/d'euros en 2023. Les charges op�rationnelles directes s'�l�vent � (14) millions deuros en 2024, tout comme en 2023. 

La juste valeur des immeubles de placement au 31/d�cembre/2024 a �t� estim�e � 627 millions deuros contre 691/millions/d'euros au 31 d�cembre 2023. Cette baisse refl�te notamment la cession de la galerie marchande de Terrazas de Mayo en Argentine fin 2024, ainsi que la d�pr�ciation du r�al br�silien en date de cl�ture.

 

Note 7Contrats de location

 

Principes comptables

Les actifs pris en location correspondent/: 

  • majoritairement aux actifs immobiliers aussi bien exploit�s par le Groupe que mis en sous-location. Ces derniers comprennent les contrats de sous-location de magasins aux franchis�s ainsi que les contrats de sous-location demplacements dans les galeries marchandes et centres commerciaux/; 
  • plus accessoirement � des contrats de location de v�hicules/; 
  • enfin � quelques contrats dentreposage et de stockage et de prestation informatique pr�sentant une composante locative.  

Depuis le 1er janvier 2019, tous les contrats de location (hors exemptions pr�vues par la norme IFRS 16, cf. ci-dessous) sont comptabilis�s au bilan, par la constatation dun actif repr�sentatif du droit dutilisation du bien lou�, en contrepartie dun engagement locatif correspondant � la valeur actualis�e des loyers � payer sur la dur�e raisonnablement certaine de location.  

Au compte de r�sultat, la norme IFRS 16 pr�voit de comptabiliser une charge damortissements en charge op�rationnelle courante et une charge dint�r�ts en r�sultat financier.  

Au tableau des flux de tr�sorerie, les paiements locatifs, repr�sentatifs du paiement des int�r�ts et du remboursement de lengagement locatif, affectent les flux de financement. 

Comptabilisation dun engagement locatif

Les montants pris en compte dans l�valuation initiale de lengagement locatif sont/: 

  • les loyers fixes diminu�s des avantages restant � recevoir du bailleur/; 
  • les loyers variables bas�s sur un taux ou un indice/; 
  • les garanties de valeur r�siduelle/; 
  • le prix dexercice dune option dachat si lexercice de loption est raisonnablement certain/; et 
  • les p�nalit�s de r�siliation ou de non-renouvellement du contrat si leur exercice est raisonnablement certain. 

Lactualisation des loyers est effectu�e au taux implicite du contrat si celui-ci est facilement d�terminable et dans le cas contraire, le taux demprunt marginal du preneur est appliqu� (cas appliqu� en pratique). Le taux dactualisation correspond � l�ch�ance moyenne pond�r�e de remboursement de lengagement locatif. 

La base des taux dactualisation est d�termin�e par pays � partir dune courbe de taux sans risque et dun spread (spread unique pour toutes les filiales dun m�me pays). La table de taux est mise � jour trimestriellement pour la partie sans risque et annuellement pour le spread/rating sauf survenance dun �v�nement susceptible davoir une incidence sur lappr�ciation du risque de cr�dit des filiales.  

Cet engagement locatif est ensuite �valu� au co�t amorti en utilisant la m�thode du taux dint�r�t effectif. 

Le montant de lengagement locatif est susceptible d�tre ajust� en cas de modification du contrat de location, de r�estimation de la dur�e de location ainsi que pour tenir compte des variations contractuelles de loyers li�es � lapplication dindices ou de taux.  

Comptabilisation dun droit dutilisation

Le droit dutilisation est �valu� � son co�t, comprenant/: 

  • le montant initial de lengagement locatif ; 
  • les paiements davance faits au bailleur/; 
  • les co�ts directs initiaux encourus/; 
  • une estimation des co�ts de d�mant�lement ou de remise en �tat du bien lou� selon les termes du contrat. 

Cet actif est ensuite amorti lin�airement sur la dur�e de location retenue pour �valuer lengagement locatif.  

La valeur de lactif est susceptible d�tre ajust�e en cas de modification du contrat de location, de r�estimation de la dur�e de location ainsi que pour tenir compte des variations contractuelles de loyers li�es � lapplication dindices ou de taux. Ainsi en cas de sortie avant la fin de la dur�e IFRS 16, limpact de la d�comptabilisation du droit dutilisation (write-off dun actif non courant) et de lengagement locatif sera enregistr� en r�sultat non courant.

Lorsque les contrats de location pr�voient le versement initial dun droit au bail � lancien locataire des locaux, le montant de ce droit sera trait� comme une composante du droit dutilisation. 

Les paiements relatifs aux contrats de courte dur�e (dur�e inf�rieure ou �gale � 12 mois) ou concernant les biens de faible valeur sont comptabilis�s en charges op�rationnelles courantes de fa�on lin�aire sur la dur�e du contrat (exemptions pr�vues par la norme IFRS 16). 

La recouvrabilit� du droit dutilisation est test�e d�s lors que des �v�nements ou modifications denvironnement de march� indiquent un risque de perte de valeur de lactif. Les dispositions de mise en Suvre du test de d�pr�ciation sont identiques � celles relatives aux immobilisations corporelles et incorporelles d�crites dans la note 6.3.

Dur�e des contrats de location

La dur�e du bail � retenir pour d�terminer les loyers � actualiser correspond � la dur�e non r�siliable du contrat de location ajust�e pour tenir compte/: 

  • des options de prolongation du contrat que le Groupe est raisonnablement certain dexercer/; 
  • des options de r�siliation anticip�e que le Groupe est raisonnablement certain de ne pas exercer.  

Le Groupe prend en compte dans la d�termination de la dur�e raisonnablement certaine dutilisation des actifs lou�s : 

  • les caract�ristiques li�es aux diff�rents types dactifs (magasins, entrep�ts logistiques, b�timents administratifs) ainsi que le pays concern� par le contrat de location immobilier. Les caract�ristiques suivantes sont prises en consid�ration : la rentabilit� des magasins, la sp�cificit� des formats, lexistence dinvestissements r�cents r�alis�s dans les magasins, la valeur nette comptable des immobilisations non d�pla�ables pour certains formats de magasins (supermarch�s, hypermarch�s et cash & carry), lexistence de p�nalit�s de r�siliation significatives, et sil sagit de magasins int�gr�s ou franchis�s/; 
  • une approche par cat�gorie pour les v�hicules de location pr�sentant des caract�ristiques et des dur�es dutilisation similaires. Quatre cat�gories ont �t� identifi�es afin de distinguer les v�hicules de fonction, les voitures utilis�es pour la location � la client�le, les camions ainsi que les utilitaires. 
Comptabilisation des contrats de sous-location

Le Groupe, lorsquil est bailleur interm�diaire comptabilise la location principale dont il est preneur et la sous-location dont il est bailleur comme deux contrats s�par�s.  

Si le contrat de sous-location est class� en location simple, le droit dutilisation provenant du contrat principal est maintenu � lactif du bilan et les produits issus de la sous-location sont comptabilis�s en r�sultat courant sur toute la dur�e du contrat de sous-location. 

Si le contrat de sous-location est class� en location financement/: 

  • lactif droit dutilisation, issu du contrat de location principal, est d�comptabilis�/; 
  • une cr�ance est constat�e pour une valeur �gale � linvestissement net dans le contrat de sous-location/; 
  • toute diff�rence entre le droit dutilisation et linvestissement net dans le contrat de sous-location est comptabilis�e en r�sultat financier/; 
  • lengagement locatif (au titre du contrat principal) est maintenu au passif. 
Transaction de sale & lease back

Lorsque le Groupe proc�de � une transaction de cession-bail (sale & lease back) constituant une vente selon la norme IFRS/15, un droit dutilisation de lactif lou� est comptabilis� en proportion de la valeur comptable ant�rieure de lactif c�d� correspondant au droit dutilisation conserv� en contrepartie dun engagement locatif, conform�ment � la norme IFRS 16. Un r�sultat de cession est comptabilis� en produits et charges non courants � proportion des droits effectivement transf�r�s � lacheteurbailleur. 

Imp�ts sur les b�n�fices

Un imp�t diff�r� est comptabilis� sur la base du montant brut des diff�rences temporelles imposables et d�ductibles. En date de comptabilisation initiale du droit dutilisation et de lengagement locatif, un imp�t diff�r� est constat�. 

  

La hausse des droits dutilisation de lactif et des engagements locatifs par rapport au 31/d�cembre/2023 refl�te principalement lint�gration de ceux comptabilis�s suite (i) � lacquisition des 43 magasins lou�s Cora / Match en France, des 27 magasins lou�s Casino / Intermarch� en France et des 40 magasins lou�s Supercor en Espagne (cf. note 2.1.1), (ii) aux op�rations de sale/&/lease/back de limmobilier de 15/magasins cash & carry Atacad�o au Br�sil, de 6/hypermarch�s en Espagne, et de 16/supermarch�s en France (cf./note/2.1.3). Cette hausse est partiellement compens�e par les amortissements et les paiements de loyers de lexercice respectivement, ainsi que par un �cart de conversion n�gatif suite � la d�pr�ciation du r�al br�silien en date de cl�ture.

7.1Droits dutilisation de lactif

(en millions deuros)

31/12/2024

31/12/2023

Valeur brute

Amortis- sements

D�pr�- ciations

Valeur nette

Valeur brute

Amortis- sements

D�pr�- ciations

Valeur nette

Terrains & constructions

9 026

(4 558)

(111)

4 357

8 206

(3 784)

(81)

4 342

�quipements

194

(29)



165

147

(24)



123

TOTAL DROITS DUTILISATION DE LACTIF

9 220

(4 588)

(111)

4 522

8 354

(3 808)

(81)

4 464

Variation des droits dutilisation de lactif

(en millions deuros)

Valeur brute

Amortissements et d�pr�ciations

Valeur nette

Au 31 d�cembre 2022

7 297

(3 108)

4 190

Augmentations (1)

1 336



1 336

Diminutions

(369)

160

(210)

Dotation aux amortissements



(928)

(928)

D�pr�ciations



(43)

(43)

�carts de conversion (2)

38

(5)

34

Variations de p�rim�tre (3)

98

3

101

Autres mouvements

(47)

31

(15)

Au 31 d�cembre 2023

8 354

(3 889)

4 464

Augmentations (1)

1 233



1 233

Diminutions

(439)

186

(253)

Dotation aux amortissements



(997)

(997)

D�pr�ciations



(32)

(32)

�carts de conversion (2)

(178)

37

(141)

Variations de p�rim�tre (3)

240

3

243

Autres mouvements

11

(6)

5

Au 31 d�cembre 2024

9 220

(4 699)

4 522

  • En 2024, les augmentations comprennent notamment les droits dutilisation de lactif comptabilis�s suite aux op�rations de sale & lease back de limmobilier de 15 magasins cash & carry Atacad�o au Br�sil pour 34 millions/deuros, de 6 hypermarch�s en Espagne pour 37 millions/deuros, et de 16 supermarch�s en France pour 14 millions/deuros (cf. note 2.1.3).
  • En 2023, elles comprenaient notamment les droits dutilisation de lactif comptabilis�s suite aux op�rations de sale & lease back de limmobilier de 5/magasins et 4/entrep�ts au Br�sil pour 105/millions/deuros et de 6/hypermarch�s en Espagne pour 62/millions/deuros.
  • En 2024, les �carts de conversion refl�tent principalement la d�pr�ciation significative du r�al br�silien en date de cl�ture.
  • En 2023, ils refl�taient essentiellement lappr�ciation du r�al br�silien et du zloty polonais en date de cl�ture, partiellement compens�e par la d�pr�ciation du peso argentin.
  • En 2024, les variations de p�rim�tre comprennent lint�gration des droits dutilisation de lactif des 43/magasins lou�s Cora / Match en France pour 160/millions/deuros, des 27/magasins lou�s Casino / Intermarch� en France pour 51/millions/deuros, et des 40/magasins lou�s Supercor en Espagne pour 36/millions/deuros suite � leurs acquisitions respectives (cf./note/2.1.1).
  • En 2023, elles comprenaient principalement lint�gration des droits dutilisation de lactif des magasins lou�s par Cora en Roumanie pour 104/millions/deuros.

 

7.2Engagements locatifs
Engagements locatifs par maturit�

(en millions deuros)

31/12/2024

31/12/2023

� moins dun an

1 093

1 007

Entre 1 et 2 ans

923

857

Entre 2 et 5 ans

1 529

1 510

Au-del� de 5 ans

1 524

1 526

TOTAL ENGAGEMENTS LOCATIFS

5 069

4 901

 

Note 8Titres mis en �quivalence

Principes comptables

Les �tats financiers consolid�s incluent la quote-part du Groupe dans les variations de lactif net des entreprises mises en �quivalence (entreprises associ�es et co-entreprises), apr�s prise en compte dajustements de mise en conformit� des m�thodes comptables avec celles du Groupe, � partir de la date � laquelle linfluence notable ou le contr�le conjoint est exerc� jusqu� la date � laquelle linfluence notable ou le contr�le conjoint prend fin.

Les participations comptabilis�es par mise en �quivalence font pleinement partie des activit�s op�rationnelles du Groupe. La quote-part du Groupe dans le r�sultat net des soci�t�s mises en �quivalence est par cons�quent pr�sent�e sur une ligne distincte du r�sultat op�rationnel courant (� Quote-part dans les r�sultats nets des soci�t�s mises en �quivalence �), conform�ment � la recommandation n� 2020-01 de lAutorit� des Normes Comptables.

La valeur comptable des titres mis en �quivalence fait lobjet de tests de d�pr�ciation conform�ment aux principes comptables d�crits en note 6.3.

 

8.1Variation des titres mis en �quivalence

La variation de ce poste se pr�sente comme suit :

(en millions deuros)

 

Au 31 d�cembre 2022

1 197

Acquisitions et augmentations de capital

2

Cessions

-

Dividendes

(82)

Quote-part de r�sultat net

44

�carts de conversion et autres mouvements

(20)

Au 31 d�cembre 2023

1 142

Acquisitions et augmentations de capital

8

Cessions

(3)

Dividendes

(88)

Quote-part de r�sultat net

63

�carts de conversion et autres mouvements

(2)

Au 31 d�cembre 2024

1 120

 

La quote-part de r�sultat net 2024 comprend le badwill de 155/millions/deuros/@100/% comptabilis� par Carmila lors de lacquisition le 1er/juillet/2024 de 93/% du capital de Galimmo/SCA (poss�dant les galeries marchandes de Louis Delhaize en France) pour un prix total de 272/millions/deuros. Lacquisition des 52/actifs de Galimmo SCA a �t� r�alis�e simultan�ment � lacquisition des enseignes Cora et Match par Carrefour.  

Ce gain est partiellement compens� par des pertes constat�es en 2024 notamment sur les soci�t�s Market Pay en France et Ewally au Br�sil. 

Pour m�moire, la quote-part de r�sultat net 2023 comprenait diverses plus-values de cessions d'actifs effectu�es par Carmila pour un montant total de 45 millions d'euros environ @100/%.

8.2Informations sur les entreprises associ�es

Les principaux �l�ments financiers caract�ristiques des entreprises associ�es sont les suivants :

(en millions deuros)

% dint�r�t

Total bilan

Capitaux propres

Actifs non courants

Chiffre daffaires/
Revenus

R�sultat
 net

Carmila (France)

37/%

5 341

2 145

4 982

404

171

Provencia (France)

50/%

471

292

287

921

19

Market Pay (France)

35/%

864

155

441

142

(24)

Showroomprive.com (France) (1)

9/%

433

203

214

677

0

Ulysse (Tunisie)

25/%

135

101

120

375

5

Costasol (Espagne)

34/%

108

53

52

188

9

CarrefourSA (Turquie) (1)

32/%

592

158

324

1 358

37

Autres soci�t�s (2)

N/A

1 149

336

676

2 235

15

  • �l�ments financiers publi�s au titre de lann�e 2023.
  • Ligne comprenant 233 soci�t�s consid�r�es individuellement comme non significatives.

 

Les deux principales valeurs des titres mis en �quivalence au 31/d�cembre/2024 concernent Carmila pour 704/millions/deuros (contre 707 millions deuros au 31/d�cembre/2023) et Provencia pour 132 millions deuros (contre 137 millions deuros au 31/d�cembre/2023). Elles repr�sentent 75/% de la valeur totale des mises en �quivalence � fin 2024.

Les informations financi�res r�sum�es pr�sent�es dans le tableau ci-dessus correspondent aux donn�es � 100/% issues des �tats financiers des entreprises associ�es, retrait�es le cas �ch�ant afin de refl�ter les ajustements dhomog�n�isation des m�thodes comptables effectu�s lors de l'application de la m�thode de la mise en �quivalence (donn�es non retrait�es des ajustements de juste valeur effectu�s au moment de l'acquisition ou de la perte de contr�le et de l�limination de la quote-part du Groupe dans les r�sultats d�coulant des op�rations de cession ou dacquisition dactifs r�alis�es entre le Groupe et lentreprise associ�e).

Principaux mouvements sur les titres mis en �quivalence en 2024
Carmila (France)

Au cours du second semestre 2024, Carmila a proc�d� � deux programmes de rachat d'actions suivis de leur annulation, repr�sentant environ 0,6/% du capital social. La quote-part de d�tention de Carrefour dans la soci�t� a de ce fait augment�, passant de 36,4/% au 31/d�cembre/2023 � 36,6/% au 31/d�cembre/2024.

RH Aulnay (France)

Le 8 novembre 2022, le groupe Carrefour a annonc� son intention dacc�l�rer le d�veloppement des formats de magasins discounts avec louverture dun premier magasin Atacad�o en France. Le/3/juillet/2023, Carrefour France et Retail Holding Europe (Groupe LabelVie) ont annonc� avoir conclu un accord portant sur une prise de participation minoritaire de Carrefour France (soit 45/%) au sein de la soci�t� RH Aulnay. Cette entit� est contr�l�e exclusivement par LabelVie et d�tenue par cette derni�re � hauteur de 55/%. La soci�t� RH Aulnay a acquis le fonds de commerce du magasin d'Aulnay-sous-Bois aupr�s du groupe Carrefour. Elle exploite ce site commercial sous enseigne Atacad�o depuis juin 2024, avec une surface de vente d'environ 9/000/m�. Depuis mars 2024, la soci�t� RH Aulnay est consolid�e selon la m�thode de la mise en �quivalence.

Ewally (Br�sil)

Carrefour Br�sil, qui poss�dait 49/% des titres de la soci�t� Ewally au Br�sil (titres mis en �quivalence jusque-l�), a acquis 43/% de titres suppl�mentaires en octobre 2024, conduisant � son int�gration globale dans les comptes consolid�s depuis cette date. Cette prise de contr�le, trait�e conform�ment aux normes IFRS/3 et IAS/28, sest traduite par la comptabilisation dans le r�sultat non courant de lexercice 2024 dune charge de (40)/millions/de r�als environ (soit (7) millions deuros environ). 

Focus sur Carmila

Carmila  soci�t� d�di�e � la valorisation des centres commerciaux attenants aux hypermarch�s Carrefour en France, en Espagne et en Italie, cr��e en 2014 par le Groupe et ses partenaires co-investisseurs  est comptabilis�e selon la m�thode de la mise en �quivalence, la gouvernance �tablie avec les co-investisseurs conf�rant � Carrefour une influence notable sur Carmila.

Jusqu� sa fusion-absorption avec la soci�t� Cardety le 12/juin/2017, la gouvernance de Carmila �tait organis�e par un pacte d'associ�s entre Carrefour (qui d�tenait 42/% du capital) et d'autres investisseurs institutionnels (qui d�tenaient les 58/% restants), pacte qui pr�voyait notamment la composition du Conseil d'Administration et listait les d�cisions requ�rant une approbation pr�alable du Conseil (avec des majorit�s simples ou qualifi�es selon l'importance des sujets).  

Concomitamment � la fusion-absorption de Carmila par Cardety, les r�gles de gouvernance ont �t� adapt�es (recomposition des organes dadministration et de direction, et modifications apport�es aux statuts et au r�glement int�rieur du Conseil dAdministration). Le Groupe consid�re que ces r�gles de gouvernance lui conf�rent une influence notable sur Carmila, qui est comptabilis�e selon la m�thode de la mise en �quivalence. Cette position repose notamment sur le fait que le groupe Carrefour ne dispose pas de la majorit� de repr�sentants au Conseil dAdministration (compos� de douze membres, dont huit administrateurs ind�pendants de Carrefour et quatre administrateurs d�sign�s par Carrefour au 31 d�cembre 2024) et nest donc pas en mesure d'imposer seul les d�cisions requ�rant l'approbation pr�alable du Conseil, qui rel�vent pour partie des activit�s pertinentes.

 

Le tableau suivant r�sume les principaux �l�ments financiers au 31 d�cembre 2024 et au 31/d�cembre 2023 de lentreprise associ�e Carmila (tels que publi�s dans ses propres �tats financiers consolid�s). Le NTA EPRA (Actif Net R��valu�  European Public Real Estate Association  hors droits excluant la juste valeur des instruments financiers et limpact des imp�ts diff�r�s) de Carmila s�l�ve � 3/698/millions deuros au 31 d�cembre 2024.

(en millions deuros)

2024

2023

Produits (revenus locatifs)

404

369

R�sultat op�rationnel avant ajustement de juste valeur des actifs

455

292

R�sultat op�rationnel (1)

420

85

R�sultat net des activit�s poursuivies

316

9

Total actifs non courants (1)

6 398

5 686

Total actifs courants

345

1 045

dont tr�sorerie et �quivalents de tr�sorerie

154

860

Total passifs non courants

3 040

2 703

Total passifs courants

283

734

Pourcentage dint�r�t d�tenu par Carrefour

36,6%

36,4%

Carrefour  Valeur des titres Carmila mis en �quivalence

704

707

Carrefour  Dividendes re�us de Carmila

62

61

  • Carmila ayant choisi dappliquer le mod�le de la juste valeur pour la comptabilisation des immeubles de placement, conform�ment � loption pr�vue par la norme IAS 40, les donn�es pr�sent�es dans le tableau ci-dessus tiennent compte des ajustements de juste valeur du patrimoine immobilier. Les �tats financiers consolid�s de Carmila font par cons�quent lobjet de retraitements dhomog�n�it� pr�alablement � la comptabilisation par mise en �quivalence de la participation de Carrefour dans les �tats financiers du Groupe (mod�le du co�t appliqu� par Carrefour).

 

  

8.3Transactions avec les entreprises associ�es (parties li�es)

Les montants des op�rations r�alis�es au cours de lexercice 2024 avec les principales soci�t�s sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable sont pr�sent�s ci-dessous/:

(en millions deuros)

Carmila (France)

Provencia (France)

Market Pay (France)

Ulysse
 (Tunisie)

Costasol (Espagne)

CarrefourSA (Turquie)

Chiffre daffaires (ventes de marchandises)



619



3

111



Redevances de franchise



8



2

9

4

Revenus de lactivit� de promotion immobili�re/(1)

7











Prestations de services

20







0



Honoraires et autres charges op�rationnelles

(8)



(128)



(7)



Cr�ances � la cl�ture

3

23

0

2

10

1

Dettes � la cl�ture

(7)



(8)



(9)

(1)

  • Montants pr�sent�s avant �limination de la quote-part correspondant � la participation d�tenue par le Groupe dans lentreprise associ�e concern�e.

  

Note 9Imp�ts sur les r�sultats

 

Principes comptables

La charge dimp�t de lexercice comprend la charge dimp�t exigible et la charge dimp�t diff�r�. Elle int�gre le montant comptabilis� en France au titre de la Cotisation sur la Valeur Ajout�e des Entreprises (CVAE), dans la mesure o� le Groupe consid�re que cette derni�re r�pond � la d�finition dun imp�t sur le r�sultat donn�e par la norme IAS 12  Imp�ts sur le r�sultat

Un imp�t diff�r� est calcul� et comptabilis� selon la m�thode bilancielle pour toutes les diff�rences temporelles existant entre la valeur comptable des actifs et passifs inscrits au bilan consolid� et leur valeur fiscale (sauf cas particuliers pr�vus par la norme IAS 12), ainsi que sur les d�ficits fiscaux reportables. L�valuation des imp�ts diff�r�s est faite en utilisant le taux dimp�t adopt� ou quasi adopt� � la date darr�t� des comptes. Les actifs et passifs dimp�t diff�r� ne sont pas actualis�s et sont pr�sent�s au bilan en actifs et passifs non courants. 

La recouvrabilit� des imp�ts diff�r�s actifs est appr�ci�e par entit� fiscale, en prenant en compte les estimations de r�sultat fiscal futur d�riv�es du plan strat�gique de chaque pays (�tabli selon les modalit�s d�crites en note 6.3) et les imp�ts diff�r�s passifs existant � la cl�ture. Les imp�ts diff�r�s actifs dont la recouvrabilit� nest pas consid�r�e comme probable font lobjet dune d�pr�ciation. 

   

9.1Charge dimp�t de lexercice

(en millions deuros)

2024

2023

Imp�ts exigibles (y compris provisions)

(543)

(341)

Imp�ts diff�r�s

239

(98)

Total imp�ts sur les r�sultats

(303)

(439)

Rapprochement du taux dimp�t th�orique et du taux dimp�t effectif

Limp�t th�orique pour 2024 et 2023 est calcul� sur la base du r�sultat consolid� avant imp�t auquel est appliqu� le taux dimp�t en vigueur en France. Pour lexercice 2024, il correspond � une charge de (282) millions deuros, qui se rapproche de la charge nette de (303)/millions deuros effectivement comptabilis�e comme suit/: 

(en millions deuros)

2024

2023

R�sultat avant imp�ts

1 093

1 339

Taux dimposition l�gal en France

25,83 %

25,83 %

Charge dimp�t th�orique

(282)

(346)

�l�ments de rapprochement avec le taux effectif :

 

 

  • Effet des diff�rences entre le taux dimposition l�gal en France et le taux dimposition des filiales �trang�res

(11)

(7)

  • Effet des changements de taux dimposition applicables





  • Imp�ts et cr�dits dimp�ts non assis sur le r�sultat fiscal (1)

(30)

97

  • Effet imp�t sur les diff�rences permanentes (2)

(34)

(43)

  • Imp�ts diff�r�s actifs reconnus sur diff�rences temporelles et d�ficits reportables n�s au cours dexercices ant�rieurs (3)

221

7

  • Imp�ts diff�r�s actifs non reconnus sur diff�rences temporelles et d�ficits reportables n�s au cours de lexercice (4)

(158)

(153)

  • D�pr�ciation dimp�ts diff�r�s actifs et cr�dits dimp�ts reconnus au cours dexercices ant�rieurs (4)

(28)

(5)

  • Effet imp�t sur la quote-part dans le r�sultat net des soci�t�s mises en �quivalence

16

11

  • Autres diff�rences

2

(2)

Total imp�ts sur les r�sultats

(303)

(439)

Taux Effectif dImp�t (TEI)

27,8 %

32,8 %

  • Le montant dimp�ts non assis sur le r�sultat tient notamment compte de la CVAE nette du produit dimp�t associ�, qui s�l�ve � (15)/millions/deuros en 2024 (contre (19)/millions/deuros en 2023) en baisse suite � la r�duction du taux appliqu�, des retenues � la source, des cr�dits dimp�ts, ainsi que de l�volution des provisions pour risques fiscaux. 
    Par ailleurs, ce poste comprenait �galement en 2023 la reconnaissance de cr�dits dimp�ts en France n�s au cours dexercices ant�rieurs.
  • En 2024 et en 2023, ce poste comprend l�conomie dimp�t li�e aux int�r�ts notionnels vers�s par la filiale br�silienne Atacad�o. 
    En 2024, ce poste est impact� par labsence deffet imp�t relatif aux sorties et d�pr�ciations de goodwill enregistr�es au cours de lexercice (cf./note/6.1.1).
    En 2023, ce poste comprenait des charges non d�ductibles li�es � des cessions de titres de participation en France ainsi que des pertes encourues lors de la conversion de magasins Grupo BIG au Br�sil.
  • En 2024, le montant des imp�ts diff�r�s actifs reconnus sur des diff�rences n�es au cours dexercices ant�rieurs se rapporte principalement � une des entit�s juridiques ex-Grupo BIG au Br�sil ainsi qu� certaines filiales fran�aises.
  • En 2024, les non reconnaissances et d�pr�ciations dimp�ts diff�r�s actifs ont principalement �t� constat�es sur certaines entit�s juridiques ex-Grupo BIG au Br�sil, en Italie et sur la soci�t� Carrefour Banque en France.
    En 2023, elles concernaient principalement Grupo BIG au Br�sil, lItalie, la Belgique et Carrefour Banque en France.

 

9.2Imp�ts diff�r�s actifs et passifs

Le Groupe pr�sente une position nette dimp�ts diff�r�s actifs de 72/millions deuros au 31/d�cembre/2024, contre 95/millions deuros au 31/d�cembre 2023.

(en millions deuros)

31/12/2024

31/12/2023

Imp�ts diff�r�s actifs (IDA)

566

395

Imp�ts diff�r�s passifs (IDP)

(494)

(300)

Imp�ts diff�r�s actifs nets

72

95

 

Les principales natures dimp�ts diff�r�s se d�taillent comme suit :

(en millions deuros)

31/12/2023

Variations

31/12/2024

Produit/
(charge) dimp�ts diff�r�s

Imp�t sur
 les autres �l�ments
 du r�sultat
 global (OCI)

P�rim�tre, �carts de conversion
 et autres variations (1)

D�ficits reportables (2)

1 548

129



(178)

1 499

Engagements locatifs et provisions pour co�ts de remise en �tat

1 288

129



(78)

1 340

Provisions non d�ductibles

1 026

24

(6)

(89)

955

Goodwill (fonds de commerce) amortissables fiscalement

407

2



(3)

405

Stocks

121

(1)



(9)

111

Instruments financiers

29

12

2

1

44

Autres diff�rences temporelles

186

52



(31)

209

Imp�ts diff�r�s actifs avant compensation

4 605

347

(4)

(386)

4 562

Incidence de la compensation IDA-IDP

(1 947)

(136)

1

26

(2 055)

Imp�ts diff�r�s actifs apr�s compensation

2 659

211

(3)

(360)

2 507

D�pr�ciation dimp�ts diff�r�s actifs

(2 264)

59

1

263

(1 941)

Imp�ts diff�r�s actifs nets

395

270

(2)

(97)

566

Droits dutilisation de lactif et cr�ances de sous-location financi�re

(1 188)

(81)



63

(1 205)

Immobilisations corporelles

(391)

(58)



(174)

(622)

Provisions r�glement�es

(247)

5



(35)

(277)

Goodwill (fonds de commerce) amortissables fiscalement

(118)

(27)



22

(122)

Instruments financiers

(14)

7

(6)

(1)

(14)

Autres diff�rences temporelles

(290)

(13)

1

(7)

(309)

Imp�ts diff�r�s passifs avant compensation

(2 247)

(166)

(5)

(131)

(2 549)

Incidence de la compensation IDA-IDP

1 947

136

(1)

(26)

2 055

Imp�ts diff�r�s passifs apr�s compensation

(300)

(31)

(6)

(157)

(494)

Imp�ts diff�r�s nets

95

239

(9)

(254)

72

  • Les �carts de conversion refl�tent essentiellement la d�pr�ciation significative du r�al br�silien. Les variations de p�rim�tre correspondent principalement � lint�gration des enseignes Cora et Match ainsi que de la centrale dachat Provera en France et portent essentiellement sur les r��valuations des immobilisations corporelles (cf. note 2.1.1).
  • Au 31 d�cembre 2024, les montants des imp�ts diff�r�s actifs bruts et de d�pr�ciations dimp�ts diff�r�s actifs relatifs aux d�ficits reportables concernent tr�s majoritairement le Br�sil et lItalie.

 

9.3Imp�ts diff�r�s non activ�s

Le montant des imp�ts diff�r�s non reconnus s�l�ve au 31 d�cembre 2024 � 1 941 millions deuros (contre 2 264 millions deuros au 31/d�cembre 2023), dont 1 342 millions deuros dimp�ts diff�r�s actifs sur d�ficits reportables (contre 1 481 millions deuros au 31/d�cembre 2023) et 599 millions deuros dimp�ts diff�r�s actifs sur diff�rences temporelles (contre 784 millions deuros au 31/d�cembre 2023). 

 

Note 10Provisions et passifs �ventuels

 

Principes comptables

Conform�ment � la norme IAS 37  Provisions, passifs �ventuels et actifs �ventuels, les provisions sont comptabilis�es lorsqu� la date de cl�ture le Groupe a une obligation actuelle, juridique ou implicite qui r�sulte dun fait g�n�rateur pass� dont le montant peut �tre estim� de mani�re fiable et dont il est probable quune sortie de ressources repr�sentatives davantages �conomiques sera n�cessaire pour �teindre lobligation. Cette obligation peut �tre dordre l�gal, r�glementaire ou contractuel, voire implicite. Ces provisions sont estim�es selon leur nature en tenant compte des hypoth�ses les plus probables. Les montants sont actualis�s lorsque leffet du passage du temps est significatif. 

Les passifs �ventuels ne sont pas comptabilis�s et correspondent �/: 

  • des obligations potentielles r�sultant d�v�nements pass�s dont lexistence ne sera confirm�e que par la survenance d�v�nements futurs incertains qui ne sont pas totalement sous le contr�le de lentreprise/; ou 
  • des obligations actuelles r�sultant d�v�nements pass�s, mais qui ne sont pas comptabilis�es car il nest pas probable quune sortie de ressources repr�sentatives davantages �conomiques sera n�cessaire pour �teindre lobligation ou car le montant de lobligation ne peut �tre �valu� avec une fiabilit� suffisante. 

 

  

10.1Variations des provisions

(en millions deuros)

31/12/2023

Dotations

Reprises sans utilisation (4)

Reprises avec utilisation

Actualisation

Variation des �carts de conversion (5)

Variations de p�rim�tre (6)

Autres (7)

31/12/2024

Engagements vis-�-vis du personnel

545

76

(30)

(47)

(19)

(1)

78

(13)

590

Litiges

2 717

312

(277)

(208)



(372)

45

(10)

2 206

Litiges fiscaux

1 770

58

(107)

(23)



(271)

1

1

1 427

Litiges sociaux

541

149

(74)

(127)



(69)

43

(11)

454

Litiges l�gaux

406

105

(96)

(58)



(32)



(0)

325

R�organisations (1)

239

83

(22)

(133)



(0)

2



168

Provisions li�es aux activit�s de banque et dassurance (2)

278

66

(9)

(23)



(12)



10

311

Autres (3)

233

57

(42)

(26)



(5)

6

14

238

Total provisions

4 012

593

(380)

(438)

(19)

(390)

131

1

3 511

  • Cf. note 5.3.
  • Les provisions li�es aux activit�s de banque et dassurance comprennent notamment les provisions pour risques de cr�dit sur engagements de pr�ts (hors-bilan) comptabilis�es en application dIFRS 9, ainsi que les provisions visant � couvrir les risques techniques de lactivit� dassurance.
  • Les autres provisions comprennent notamment des provisions pour co�ts de remise en �tat/d�mant�lement � �ch�ance des baux immobiliers, des engagements vis-�-vis du personnel de magasins pass�s en location-g�rance et des provisions pour contrats on�reux.
  • Les reprises sans utilisation concernent principalement le Br�sil et sont relatives � des risques fiscaux et sociaux suite � prescriptions et/ou jugements favorables.
  • Les �carts de conversion d�favorables refl�tent la d�pr�ciation significative du r�al br�silien sur lexercice.
  • Ce poste correspond quasi exclusivement aux provisions pour engagements vis-�-vis du personnel et pour litiges sociaux enregistr�es � la juste valeur dans le bilan douverture pr�liminaire de Cora et Match (cf. note 2.1.1).
  • Les autres flux correspondent principalement au reclassement de la provision engagements vis-�-vis du personnel vers les autres provisions pour (13) millions deuros suite au passage de magasins int�gr�s en location-g�rance en France en 2024. La provision r�siduelle concernant lacquisition des cong�s pay�s pendant un arr�t de travail en France a �t� reclass�e en autres dettes sociales (cf. note 1.3.2).

 

Les soci�t�s du Groupe sont engag�es dans un certain nombre de proc�dures pr�contentieuses ou contentieuses dans le cours normal de leurs activit�s. Par ailleurs, celles-ci font �galement lobjet de contr�les fiscaux dont certains peuvent donner lieu � redressement. Les principaux litiges sont d�crits ci-dessous. Dans chaque cas, le risque est �valu� par la Direction du Groupe et ses conseils.

Au 31/d�cembre 2024, le montant des provisions enregistr�es par le Groupe au titre de lensemble des litiges dans lesquels il est impliqu� s�l�ve � 2,21 milliards deuros, � comparer � 2,72/milliards deuros au 31 d�cembre 2023. Le Groupe nen fournit pas le d�tail, consid�rant que la divulgation du montant de la provision �ventuellement constitu�e en consid�ration de chaque litige en cours serait de nature � causer au Groupe un pr�judice s�rieux. 

  

10.2Litiges

Dans le cadre de ses activit�s r�alis�es dans huit pays int�gr�s, le Groupe est confront� � des litiges de tous ordres et notamment fiscaux, sociaux ou commerciaux. 

10.2.1Litiges fiscaux (y compris ceux li�s � limp�t sur les soci�t�s class�s en dettes fiscales)

Certaines soci�t�s du Groupe ont fait ou font lobjet de contr�les par les autorit�s fiscales des pays dans lesquels elles sont enregistr�es. 

Au Br�sil, Carrefour est expos� � des risques fiscaux, qui portent notamment sur la taxe sur la distribution des biens et services (ICMS) et les cr�dits dimp�t enregistr�s � ce titre (d�termination des montants et documentation de ceux-ci), ainsi que sur les contributions f�d�rales relatives au programme dint�gration sociale et au financement de la s�curit� sociale (PIS-COFINS). Le Groupe conteste le bien-fond� de la plupart des chefs de redressement et notamment la constitutionnalit� de certaines dispositions l�gislatives en vertu desquelles ces redressements ont �t� notifi�s. Lestimation du niveau de risque relatif � chaque litige est revue r�guli�rement en concertation avec les conseils du groupe Carrefour Br�sil et une provision est comptabilis�e en cons�quence. Au 31 d�cembre 2024, la provision correspondante s�l�ve � 1 303 millions deuros (contre 1/653/ millions/deuros au 31/d�cembre 2023) et le montant des d�p�ts judiciaires vers�s au titre des redressements contest�s par le Groupe, pr�sent�s en �/Autres actifs financiers non courants/� (cf. note 13.5) � 370/millions deuros (contre 444 millions deuros au 31/d�cembre 2023). La baisse des montants de provisions et d�p�ts judiciaires vers�s refl�te pour lessentiel la d�pr�ciation significative du r�al br�silien en 2024 ainsi quun niveau de reprises avec ou sans utilisation sup�rieur � celui des dotations.

10.2.2Litiges sociaux

De par sa taille, le Groupe est confront� de mani�re permanente � des litiges avec des salari�s ou danciens salari�s. 

Par ailleurs, Carrefour peut rencontrer, de mani�re plus exceptionnelle, des situations de litige impliquant un nombre �lev� de salari�s ou anciens salari�s. Au Br�sil, le Groupe est en proc�s avec de nombreux anciens salari�s qui lui r�clament notamment le paiement dheures suppl�mentaires qui nauraient pas �t� pay�es. 

10.2.3Litiges administratifs et commerciaux

Le Groupe fait l'objet/de contr�les r�guliers � l'initiative/des diff�rentes autorit�s administratives/en charge du droit de la concurrence, du droit de la consommation ou de toute autre activit� r�glement�e. A l'instar de toute entreprise, des/litiges peuvent �galement appara�tre entre le Groupe et ses co-contractants, notamment ses franchis�s, prestataires ou fournisseurs.

 

10.3Passifs �ventuels

Le Groupe na connaissance daucun passif �ventuel risquant daffecter significativement et avec une probabilit� s�rieuse, les r�sultats, la situation financi�re, le patrimoine ou lactivit� du Groupe. 

Au Br�sil, compte tenu de/la complexit� de la l�gislation fiscale, en particulier pour les soci�t�s de distribution, le Groupe est expos� � des risques fiscaux pour lesquels/une sortie de tr�sorerie est jug�e non probable/par le Groupe et ses conseils, repr�sentant une exposition totale de 2/milliards/deuros environ/au 31/d�cembre/2024 contre 2,3/milliards/deuros environ au 31/d�cembre/2023 (y compris les risques li�s � lexclusion des ICMS dans la base de calcul des cr�dits PIS-COFINS comptabilis�s). Cette baisse de 0,3 milliard/deuros environ est notamment li�e � la d�pr�ciation significative du r�al et est partiellement compens�e par lextension � de nouveaux exercices de redressements notifi�s sur des exercices ant�rieurs. Le principal risque fiscal concerne la d�ductibilit� de lamortissement fiscal du goodwill reconnu lors de lacquisition dAtacad�o en 2007 pour un montant total de 543/millions/deuros (frais compris) au 31 d�cembre 2024. A ce jour, la sortie de ressource est toujours consid�r�e comme non probable par le Groupe.  

En France, par conclusions en date du 11 juin 2024, le Ministre de l'�conomie est intervenu dans la proc�dure initi�e le 26/d�cembre/2023 devant le tribunal de commerce de Rennes, par l'Association des Franchis�s Carrefour (AFC) contre les soci�t�s Carrefour Proximit� France, CSF, Selima et Profidis, aux fins de constatation du caract�re pr�tendument d�s�quilibr� des relations contractuelles existantes entre lesdites entit�s du groupe Carrefour, en qualit� de franchiseur, et leurs franchis�s.  

L'intervention du Ministre de l'�conomie s'inscrit dans la continuit� d'une enqu�te men�e par la DREETS de Normandie entre 2019 et 2022 sur les relations commerciales entre le franchiseur et les franchis�s exploitant un point de vente sous enseigne de proximit� du Groupe Carrefour. Aux termes de son intervention, le Ministre de l'�conomie sollicite � titre principal du Tribunal quil/:  

  • constate lexistence dun d�s�quilibre contractuel entre le franchiseur et ses franchis�s, 
  • prononce (y) la nullit� des clauses litigieuses et (z) la cessation des pratiques restrictives et 
  • ordonne le paiement dune amende civile de 200 millions deuros. 

Carrefour consid�re, � ce stade de la proc�dure, que les demandes de lAFC et lintervention du Ministre de lEconomie soul�vent des questions s�rieuses de comp�tences et de recevabilit�. Aucune d�cision sur le fond nest attendue en 2025. 

Par ailleurs, les enqu�tes ouvertes depuis 2018 sur les rapprochements � l'achat dans le secteur de la grande distribution � dominante alimentaire sont d�finitivement closes.  

A linstar dautres acteurs de la distribution sp�cialis�e en produits biologiques, plusieurs filiales fran�aises de Carrefour SA ont re�u, le 11 octobre 2024, une notification de grief de la part de lAutorit� de la concurrence aux termes de laquelle il leur est reproch� de s�tre coordonn�es, � compter de novembre 2016, pour mettre en place une strat�gie collective visant � segmenter artificiellement, selon les marques, la distribution des produits biologiques entre, dune part, le canal de distribution sp�cialis� et, dautre part, le canal de distribution conventionnel. 

En ao�t 2019, Atacad�o SA a fait �tat de l'existence dune proc�dure p�nale ouverte par le bureau du procureur de l'�tat de S�o Paulo (GEDEC) � lencontre dagents publics et demploy�s de la soci�t�, relatives aux conditions de renouvellement des licences d'exploitation du si�ge social dAtacad�o et dun magasin. Atacad�o SA n�tant pas impliqu�e dans cette proc�dure p�nale, la municipalit� de S�o Paulo a ouvert une proc�dure administrative � son encontre le 25/mai/2021, toujours pendante. Les employ�s mis en cause ont �t� d�finitivement relax�s le 6/juin/2023. 

En Pologne, le 11 septembre 2023, le pr�sident de lOffice de la protection de la concurrence et des consommateurs (UOKIK) a ouvert une proc�dure dinvestigation � lencontre de Carrefour Pologne pour des all�gations de pratiques commerciales d�loyales en lien avec la facturation de frais logistiques pour le transport de marchandises entre les entrep�ts et les magasins. 

 

Note 11Effectifs, r�mun�rations et avantages du personnel

 

Principes comptables

Les salari�s du Groupe b�n�ficient davantages � court terme (cong�s pay�s, cong�s maladie, participation aux b�n�fices), davantages post�rieurs � lemploi � cotisations/prestations d�finies (indemnit� de fin de carri�re, prestations de retraite&) et dautres avantages � long terme (m�daille du travail, prime danciennet�&).  

Ces avantages sont comptabilis�s selon les dispositions de la norme IAS 19  Avantages du personnel. Les avantages � court terme (avantages payables dans les douze mois suivant la fin de la p�riode pendant laquelle les salari�s ont rendu les services correspondants) sont comptabilis�s dans les dettes courantes (� Autres passifs courants �) et enregistr�s en charges sur lexercice lorsque le service est rendu par le salari� (cf./note/5.2.2). Les avantages post�rieurs � lemploi et autres avantages � long terme sont �valu�s et comptabilis�s selon les modalit�s expos�es en note 11.1.

Par ailleurs, le Groupe a mis en place deux modalit�s de r�mun�ration au moyen dactions et de produits d�riv�s dactions en faveur de ses dirigeants et de certains de ses salari�s : des plans doptions dachat dactions et des plans dattribution dactions gratuites. Ces plans entrent dans le p�rim�tre dapplication de la norme IFRS/2  Paiement fond� sur des actions et sont comptabilis�s selon les modalit�s d�crites en note/11.2.

 

11.1Engagements de retraite et avantages assimil�s

 

Principes comptables

Les avantages post�rieurs � lemploi sont les avantages du personnel payables apr�s la cessation de lemploi. Le Groupe accorde des avantages post�rieurs � lemploi dans le cadre de r�gimes � cotisations d�finies et de r�gimes � prestations d�finies. 

R�gimes � cotisations d�finies

Les r�gimes � cotisations d�finies se caract�risent par des versements de cotisations p�riodiques � des organismes ext�rieurs qui en assurent la gestion administrative et financi�re. Ces r�gimes lib�rent lemployeur de toute obligation ult�rieure, lorganisme se chargeant de verser aux salari�s les montants qui leur sont dus (r�gime vieillesse de base de la s�curit� sociale en France, r�gimes compl�mentaires de retraite, fonds de pension � cotisations d�finies). 

Ces cotisations sont comptabilis�es en charge quand elles sont dues.

R�gimes � prestations d�finies et avantages � long terme

Le groupe Carrefour provisionne les diff�rents avantages � prestations d�finies conditionn�s par laccumulation dann�es de service au sein du Groupe. 

Lobligation du Groupe au titre de ces avantages est calcul�e annuellement selon la m�thode des unit�s de cr�dits projet�es en tenant compte dhypoth�ses actuarielles telles que laugmentation des salaires, l�ge de d�part, la mortalit�, la rotation du personnel et le taux dactualisation.  

Le taux dactualisation est d�termin� � la date de cl�ture par r�f�rence aux taux des obligations dentreprises de premi�re cat�gorie ayant une date d�ch�ance proche de celle des engagements du Groupe. Les calculs sont effectu�s par un actuaire qualifi�. 

La provision comptabilis�e au titre des r�gimes � prestations d�finies est �gale � la valeur actualis�e de lobligation diminu�e, le cas �ch�ant, de la juste valeur des actifs vers�s dans des fonds affect�s � leur financement. La charge comptabilis�e au compte de r�sultat comprend : 

  • le co�t des services rendus au cours de lexercice, le co�t des services pass�s ainsi que les �ventuels effets de toute modification ou liquidation de r�gime, qui sont comptabilis�s en r�sultat op�rationnel ; 
  • la charge nette dint�r�ts sur les obligations et les actifs de couverture comptabilis�e en r�sultat financier. 

Les r��valuations du passif net (�carts actuariels, rendement des actifs du r�gime et, le cas �ch�ant, variation de l'effet du plafonnement de l'actif) sont comptabilis�es imm�diatement en � Autres �l�ments du r�sultat global/�. 

  

11.1.1Description des principaux r�gimes � prestations d�finies

Les r�gimes � prestations d�finies du Groupe concernent essentiellement des compl�ments de retraites qui sont vers�s dans certains pays, annuellement, aux retrait�s anciens collaborateurs du Groupe, et des indemnit�s de d�part � la retraite pr�vues par les conventions collectives qui sont vers�es en une seule fois au moment du d�part � la retraite. Ces r�gimes sont pr�sent�s ci-dessous et concernent principalement la France, la Belgique et lItalie. 

R�gimes en vigueur en France

En application de la loi et des conventions collectives en vigueur, le Groupe verse � chaque salari� une indemnit� lors de son d�part � la retraite. Cette indemnit� est exprim�e en nombre de mois de salaire (calcul� sur la base du salaire vers� au cours des 12 mois pr�c�dant le d�part en retraite), d�pend de lanciennet� dans le Groupe et peut �tre plafonn�e pour certains r�gimes en vigueur. 

Suite � la promulgation en France le 15 avril 2023 de la loi n�2023-270 de financement rectificative de la s�curit� sociale pour 2023, la r�forme des r�gimes de retraite avait �t� prise en compte dans la d�termination des provisions au titre des r�gimes � prestations d�finies � partir du 31 d�cembre 2023/: les changements induits par cette r�forme avaient �t� analys�s comme une modification de r�gime au sens dIAS 19/; ainsi limpact avait �t� trait� en 2023 comme un co�t des services pass�s et avait donc �t� comptabilis� en r�sultat op�rationnel. 

Par ailleurs, pour rappel, le Conseil d'Administration du 20/avril/2020 a d�cid� de mettre en place un r�gime de retraite suppl�mentaire � prestations d�finies conforme aux dispositions de larticle L.137-11-2 du Code de la s�curit� sociale de type additif, � compter du 1er janvier 2020. Les principales caract�ristiques/de ce r�gime sont les suivantes/: 

  • les droits annuels resteront acquis aux b�n�ficiaires en cas de d�part de l'entreprise/; 
  • les droits seront calcul�s sur la r�mun�ration de l'ann�e en cours (r�mun�ration de r�f�rence), sans qu'elle puisse exc�der 60 fois le plafond annuel de la s�curit� sociale/; 
  • l'acquisition des droits s'effectue sous r�serve de conditions de performance annuelles/:/les crit�res de performance et les objectifs � atteindre seront fix�s parmi ceux retenus par le Conseil d'Administration/pour la d�termination de la part variable annuelle du mandataire social/;
  •  le taux annuel d'acquisition des droits � rente sera progressif en fonction de l'atteinte des crit�res de performance. Le cumul des pourcentages annuels appliqu�s pour un m�me b�n�ficiaire, tous employeurs confondus, sera plafonn� � 30%. 

Le Groupe a externalis� la gestion de ce r�gime � une compagnie d'assurance via la souscription dun dispositif de Rentes Viag�res Diff�r�es avec un investissement 100% sur un Fonds Euros. 

R�gimes en vigueur en Belgique

Les principaux engagements port�s par le Groupe en Belgique concernent les �/pr�pensions/� et le �/fonds de solidarit�/�. 

Le syst�me de pr�pension pr�voit le versement dune allocation de ch�mage pendant la p�riode allant de l�ge de d�part � la retraite propos� dans la convention collective � l�ge l�gal de d�part � la retraite. Carrefour est engag� � compl�ter les allocations vers�es par lEtat belge � concurrence de 95% du dernier salaire net. La l�gislation belge, modifi�e en 2015, fixe l�ge de d�part en retraite � 65 ans en 2024 (sauf exceptions), � 66/ans en 2025 et � 67/ans en 2030 (sauf exceptions). L�ge dacc�s au r�gime de pr�pension est quant � lui fix� � 62/ans (sauf exceptions) en vertu de la convention collective de Carrefour. 

Le fonds de solidarit� est un r�gime de retraite compl�mentaire dentreprise, qui offre � ses b�n�ficiaires le choix, lors de leur d�part en retraite, entre le versement dun capital ou le versement dune rente mensuelle viag�re. Ce r�gime a �t� ferm� en 1994 et remplac� par un r�gime � cotisations d�finies. Lengagement r�siduel du Groupe ne concerne donc que les droits acquis avant cette date. 

En outre, les r�gimes � cotisations d�finies faisant l'objet d'un rendement minimum l�gal garanti, le contexte �conomique a conduit le Groupe � comptabiliser une provision suppl�mentaire � partir de 2016. 

R�gimes en vigueur en Italie

Les engagements du Groupe en Italie concernent principalement les indemnit�s de fin de carri�re l�gales, dites �/TFR/� (Trattemento di Fine Rapporto). Ce syst�me a fait lobjet dune profonde r�forme en 2007/: depuis cette date, lemployeur est tenu de verser � un fonds de pension ind�pendant une cotisation lib�ratoire/; lengagement qui reste port� par Carrefour ne concerne par cons�quent que les droits acquis avant cette date.

11.1.2Charge nette de lexercice

La charge au compte de r�sultat se d�taille comme suit :

2023 (en millions deuros)

France

Belgique

Italie

Autres pays

Total Groupe

Co�t des services rendus au cours de lexercice

29

14

0

1

44

Co�t des services pass�s (modifications et r�ductions de r�gime) (1)

(17)





0

(17)

Impact des liquidations et autres (2)

(22)



0



(22)

Co�ts des services

(10)

14

0

1

5

Charges dint�r�ts (effet de lactualisation)

13

13

2

1

29

Produits dint�r�ts sur les actifs de couverture

(0)

(7)





(7)

Autres �l�ments

0

0



0

0

Charges (produits) de lexercice 2023

3

20

2

2

27

 

2024 (en millions deuros)

France

Belgique

Italie

Autres pays

Total Groupe

Co�t des services rendus au cours de lexercice

33

14

0

1

48

Co�t des services pass�s (modifications et r�ductions de r�gime) (1)

(13)





1

(12)

Impact des liquidations et autres (2)

(13)



0



(12)

Co�ts des services

8

14

0

2

24

Charges dint�r�ts (effet de lactualisation)

13

11

2

1

26

Produits dint�r�ts sur les actifs de couverture

(0)

(6)





(6)

Autres �l�ments

0

(0)



(0)

(0)

Charges (produits) de lexercice 2024

21

19

2

3

44

  • En 2024, cette ligne inclut un produit de (13) millions deuros correspondant � la modification du calcul de lindemnit� de d�part � la retraite de certaines soci�t�s fran�aises. En 2023, cette ligne incluait un produit de (17) millions deuros, comptabilis� en frais de personnel, correspondant � la modification des avantages accord�s aux b�n�ficiaires, suite � la promulgation le 15 avril 2023 de la loi n� 2023-270 de financement rectificative de la s�curit� sociale en France. Cette loi pr�voit notamment le recul progressif de l�ge l�gal de d�part � la retraite � compter du 1er septembre 2023 pour atteindre 64 ans en 2030.
  • Cette ligne comprend limpact des r�ductions de r�gime (�/curtailment/�) reconnu suite � la r��valuation des engagements d�coulant des plans de r�organisation mis en Suvre en France et qui sont comptabilis�es en produit non courant pour 5 millions deuros en 2024 et 14 millions/deuros en 2023.

 

La charge nette de lexercice 2024 a �t� comptabilis�e en frais de personnel � hauteur de (30)/millions deuros, en r�sultat non courant pour 5 millions deuros et en r�sultat financier � hauteur de (20) millions deuros. En 2023, la charge nette de lexercice �tait comptabilis�e en frais de personnel � hauteur de (19) millions deuros, en r�sultat non courant pour 14 millions deuros et en r�sultat financier � hauteur de (22) millions deuros.

11.1.3D�composition de la provision

(en millions deuros)

France

Belgique

Italie

Autres pays

Total Groupe

Obligation (DBO)

353

341

58

13

765

Juste valeur des actifs de couverture

(31)

(189)





(220)

Provision au 31/12/2023

321

153

58

13

545

Obligation (DBO)

418

317

53

15

803

Juste valeur des actifs de couverture

(31)

(182)





(213)

Provision au 31/12/2024

386

135

53

15

590

DBO : Defined Benefits Obligations.

11.1.4�volution de la provision

(en millions deuros)

France

Belgique

Italie

Autres pays

Total Groupe

Provision au 01/01/2023

313

154

59

10

537

Impact au compte de r�sultat

3

20

2

2

27

Prestations pay�es directement par lemployeur

(16)

(11)

(10)

(1)

(37)

Effet p�rim�tre (1)

(11)







(11)

�carts actuariels (2)

32

(4)

6

2

36

Autres



(7)



(0)

(7)

Provision au 31/12/2023

321

153

58

13

545

Impact au compte de r�sultat

21

19

2

3

44

Prestations pay�es directement par lemployeur

(21)

(8)

(8)

(1)

(37)

Effet p�rim�tre (1)

63







63

�carts actuariels (2)

2

(22)

0

0

(19)

Autres



(6)



(0)

(7)

Provision au 31/12/2024

386

135

53

15

590

  • En 2024, le montant report� dans la colonne � France ï¿½ correspond principalement � la provision comptabilis�e au titre des acquisitions de lann�e, dont Cora et Match et pour 72 millions deuros et dans une moindre mesure certains magasins Casino / Intermarch�  (cf. note 2.1.1).
  • En 2023 et 2024, leffet p�rim�tre de respectivement (11) millions deuros et (13) millions deuros en France correspond au reclassement de la provision engagements vis-�-vis du personnel vers les autres provisions suite au passage de magasins int�gr�s en location-g�rance.
  • Cette ligne se d�compose comme suit :

 

2023 (en millions deuros)

France

Belgique

Italie

Autres pays

Total Groupe

Gains et pertes dexp�rience

13

(13)

3

0

3

Impact des changements dhypoth�ses d�mographiques

4



(0)

(0)

4

Impact des changements dhypoth�ses financi�res (1)

15

9

3

2

29

�carts li�s au rendement des actifs

(0)

0





0

�carts actuariels de lexercice 2023

32

(4)

6

2

36

 

2024 (en millions deuros)

France

Belgique

Italie

Autres pays

Total Groupe

Gains et pertes dexp�rience

0

(11)

0

1

(10)

Impact des changements dhypoth�ses d�mographiques

(1)

(0)

(0)

0

(1)

Impact des changements dhypoth�ses financi�res (1)

3

(5)



(0)

(2)

�carts li�s au rendement des actifs

(0)

(6)





(6)

�carts actuariels de lexercice 2024

2

(22)

0

0

(19)

  • Les taux dactualisation de la zone Euro avaient diminu� sur 2023, passant de 3,80 % � 3,20 %. Pour lann�e 2024, les taux sont stables � 3,20 % � fin d�cembre 2023 et � fin d�cembre 2024.
11.1.5Actifs de couverture

(en millions deuros)

France

Belgique

Italie

Autres pays

Total Groupe

Juste valeur au 01/01/2023

28

197





225

Rendement des actifs

0

7





7

Prestations pay�es par le fonds

(2)

(23)





(25)

�carts actuariels Gain/(Perte)

0

(0)





(0)

Autres

6

7





13

Juste valeur au 31/12/2023

31

189





220

Rendement des actifs

0

6





6

Prestations pay�es par le fonds



(26)





(26)

�carts actuariels Gain/(Perte)

0

6





6

Autres



6





6

Juste valeur au 31/12/2024

31

182





213

 

La r�partition des actifs de couverture par cat�gorie se pr�sente comme suit :

 

31/12/2024

31/12/2023

Obligations

Actions

Placements mon�taires

Immobilier
 et autres

Obligations

Actions

Placements mon�taires

Immobilier
 et autres

France

0 %

0 %

100 %

0 %

0 %

0 %

100 %

0 %

Belgique

32 %

0 %

68 %

0 %

0 %

0 %

100 %

0 %

 

11.1.6Hypoth�ses actuarielles et analyse de sensibilit�

Les hypoth�ses utilis�es pour l�valuation des engagements relatifs aux indemnit�s de d�part � la retraite des trois principaux pays sont pr�sent�es dans le tableau ci-dessous/:

 

2024

2023

�ge de d�part � la retraite

64-67 ans

64-67 ans

�volution des salaires

2 % � 2,6 %

2 % � 2,6 %

Taux dinflation

2,0 %

2,0 %

Taux dactualisation

3,20 %

3,20 %

 

Le taux dactualisation retenu pour la France, la Belgique et lItalie s�l�ve � 3,20%. Ces taux sont fond�s sur un indice qui regroupe la performance dobligations corporate not�es AA dont les maturit�s correspondent aux flux attendus des r�gimes.

La duration moyenne des r�gimes en France, Belgique et Italie est respectivement de 8,3/ans, 7,2/ans et 8,2/ans en 2024 (contre 8,4 ans, 7,0 ans et 8,2 ans en 2023).

Les r�sultats des tests de sensibilit� montrent/que : 

  • une hausse de 25 points de base du taux dactualisation aurait eu une incidence de lordre de (14) millions deuros sur le montant de la valeur actuelle de lengagement au titre des r�gimes en France, en Belgique et en Italie/; 
  • une hausse de 25 points de base du taux dinflation des salaires aurait eu une incidence de lordre de 12 millions deuros sur le montant de la valeur actuelle de lengagement au titre des r�gimes en France, en Belgique et en Italie. 

   

11.2Paiements fond�s sur des actions

 

Principes comptables

Le Groupe a mis en place deux modalit�s de r�mun�ration au moyen dactions et de produits d�riv�s dactions en faveur de ses dirigeants et de certains de ses salari�s : des plans doptions dachat dactions et des plans dattribution gratuite dactions. 

En application dIFRS 2  Paiement fond� sur des actions, les avantages accord�s par ces plans sont comptabilis�s en charges de personnel, en contrepartie dune augmentation des capitaux propres, les plans �tant r�gl�s en instruments de capitaux propres. La charge comptabilis�e au titre des plans de r�mun�ration en actions correspond � la juste valeur des instruments attribu�s, d�termin�e � la date dattribution (date � laquelle les b�n�ficiaires ont eu connaissance des caract�ristiques et conditions des plans). Cette juste valeur a �t� �valu�e/� la date dattribution selon la formule de � Black & Scholes � pour les options dachat dactions et sur la base du cours de bourse pour les actions gratuites. Les conditions dacquisition autres que les conditions de march� ne sont pas prises en consid�ration lors de lestimation de la juste valeur � la date d�valuation des actions et options dachat dactions attribu�es. En revanche, ces conditions sont prises en consid�ration pour d�terminer le nombre dactions dont lacquisition est attendue (estimation revue � chaque cl�ture en fonction du niveau datteinte probable des conditions de performance dites hors march�). 

La charge ainsi calcul�e est comptabilis�e lin�airement sur la p�riode dacquisition des droits.

  

La charge constat�e dans le r�sultat de lexercice 2024 au titre des paiements en actions s�l�ve � (38) millions deuros, comptabilis�e en charges de personnel dans le r�sultat op�rationnel courant, en contrepartie dune augmentation des capitaux propres (contre (53)/millions deuros en 2023). La baisse refl�te le programme dactionnariat salari� qui avait �t� mis en Suvre en mai 2023 (cf./note/2.6/des comptes consolid�s au 31/d�cembre/2023). 

Les caract�ristiques des plans doptions dachat dactions et des plans dattribution gratuite dactions mis en place par le Groupe afin de r�mun�rer ses dirigeants et certains de ses salari�s sont pr�sent�es ci-apr�s. 

11.2.1Plans doptions dachat dactions

Il nexiste plus de plan doptions dachat dactions Carrefour SA en vigueur au 31/d�cembre 2024, les plans de performance et de pr�sence mis en place en 2010 �tant arriv�s � expiration en juillet 2017.

Plan 2019 � Regular plan � Br�sil

LAssembl�e G�n�rale extraordinaire des actionnaires dAtacad�o tenue le 26 juin 2017 a approuv� un plan d'options d'achat d'actions r�gulier qui pr�voit l'octroi annuel d'options d'achat d'actions sous r�serve des directives suivantes :

  • p�riode dacquisition de ces options dachat dactions : 36 mois apr�s chaque attribution ;
  • dur�e maximale d'exercice des options sur actions : jusqu'� la fin de la sixi�me ann�e � compter de la date du plan d'options sur actions/; 
  • dilution maximale des actions : 2,5/% du montant total des actions ordinaires du capital social/; 
  • prix d'exercice : � d�terminer par le Conseil d'Administration au moment de l'attribution des options sur actions, qui tiendra compte, au maximum, des 30 jours de Bourse pr�c�dant la date d'attribution des options sur actions. 

Le 26 septembre 2019, le Conseil dAdministration dAtacad�o a d�cid� de la premi�re attribution d'options comme d�crit ci-dessous/:

 

Plan 2019 �/Regular plan/� Br�sil

Date dattribution

26 septembre 2019

Nombre doptions autoris�es

3 978 055

Dur�e contractuelle du plan

6 ans

Nombre de b�n�ficiaires

92

P�riode de lev�e de loption

Du 26 septembre 2022 au 26 septembre 2025

Nombre doptions restant � lever



Prix dexercice (en r�als)

21,98

 

Les principales hypoth�ses retenues pour d�terminer la juste valeur des options attribu�es en 2019 sont pr�sent�es dans le tableau ci-apr�s. 

Juste valeur de loption � la date doctroi

Plan 2019 �/Regular plan/� Br�sil

Prix dexercice (en r�als)

21,98

Juste valeur de laction estim�e � la date doctroi (en r�als)

21,98

Volatilit� (en %)

27,20 %

Croissance des dividendes (en %)

1,09 %

Taux dint�r�t sans risque (en %)

5,57 %

Dur�e de vie moyenne estim�e de loption (en ann�e)

3

Mod�le

Binomial

Juste valeur de loption � la date dattribution (en r�als)

5,20

 

Le nombre doptions restant � lever au 31 d�cembre 2024 au titre du plan 2019 doptions dachat dactions s�l�ve � 3/159/255.

11.2.2Plans dattribution gratuite dactions
a. Plans dattribution gratuite dactions Carrefour SA

Concernant le plan 2021 dattribution gratuite dactions arriv� � �ch�ance le 17 f�vrier 2024, la performance atteinte par le groupe Carrefour sest �lev�e � 100/%. Ainsi, 2/411/400/actions ont �t� livr�es aux b�n�ficiaires dans les conditions du r�glement y aff�rent.

Le 16 f�vrier 2022, le Conseil dAdministration de Carrefour SA a d�cid� de proc�der, sur proposition du Comit� des r�mun�rations et sur le fondement de la 29�me r�solution de lAssembl�e G�n�rale des actionnaires du 21 mai 2021, � lattribution gratuite dactions existantes ou � �mettre. Ce plan porte sur un nombre maximal de 3/104/000 actions (soit 0,40/% du capital social en date du 16/f�vrier/2022), dont lacquisition est soumise � une condition de pr�sence et � plusieurs conditions de performance.

Lacquisition d�finitive de ces actions ne pourra avoir lieu quau terme dune p�riode dacquisition de 3 ans (� compter de la date du Conseil dAdministration ayant d�cid� la mise en place du plan). Le nombre dactions d�finitivement acquises d�pendra de la r�alisation de quatre conditions de performance/:

  • deux conditions li�es � la performance �conomique (la progression du r�sultat op�rationnel courant pour 25/%, et la croissance du � Free Cash Flow Net � pour 25/%)/; 
  • une condition li�e � un crit�re de performance externe (TSR) comparant la performance boursi�re de Carrefour par rapport � un panel de soci�t�s dans le secteur de la distribution (pour/25/%)/; 
  • une condition li�e � la Responsabilit� Sociale de lEntreprise (pour 25/%). 

Les principales caract�ristiques du plan 2022 dattribution gratuite dactions sont pr�sent�es dans le tableau ci-apr�s. 

 

Plan 2022 Performance

Date dAssembl�e G�n�rale

21 mai 2021

Date dattribution (1)

16 f�vrier 2022

Date dacquisition (2)

16 f�vrier 2025

Nombre total dactions attribu�es � la date dattribution

3 104 000

Nombre de b�n�ficiaires � la date dattribution

809

Juste valeur dune action (en euros) (3)

14,21

  • Date de d�cision de lattribution par le Conseil dadministration.
  • Lacquisition des actions attribu�es est soumise � la fois � une condition de pr�sence et � des conditions de performance.
  • La juste valeur dune action est d�termin�e par rapport � un cours de r�f�rence ajust� des dividendes attendus pendant la p�riode dacquisition des droits.

 

Les mouvements intervenus sur lexercice relatifs au plan 2022 dattribution gratuite dactions sont les suivants/:

 

2024

2023

Nombre dactions attribu�es gratuitement au 1er janvier

2 726 370

2 947 945

Actions attribu�es sur lexercice





Actions livr�es aux b�n�ficiaires sur lexercice (1)



(3 200)

Actions annul�es sur lexercice

(246/250)

(218 375)

Nombre dactions attribu�es gratuitement au 31 d�cembre

2/480/120

2 726 370

  • Correspond uniquement � des actions livr�es � des h�ritiers de salari�s.

 

Concernant le plan 2022 dattribution gratuite dactions arriv� � �ch�ance le 16 f�vrier 2025, la performance atteinte par le groupe Carrefour sest �lev�e � 82/% environ. Ainsi, 2/039/439/actions ont �t� livr�es aux b�n�ficiaires dans les conditions du r�glement y aff�rent. 

Le 14 f�vrier 2023, le Conseil dAdministration de Carrefour SA a d�cid� de proc�der, sur proposition du Comit� des r�mun�rations et sur le fondement de la 29�me r�solution de lAssembl�e G�n�rale des actionnaires du 21 mai 2021, � lattribution gratuite dactions existantes ou � �mettre. Ce plan porte sur un nombre maximal de 2 833 260 actions (soit 0,38/% du capital social en date du 14/f�vrier/2023), dont lacquisition est soumise � une condition de pr�sence et � plusieurs conditions de performance. 

Lacquisition d�finitive de ces actions ne pourra avoir lieu quau terme dune p�riode dacquisition de 3 ans (� compter de la date du Conseil dAdministration ayant d�cid� la mise en place du plan). Le nombre dactions d�finitivement acquises d�pendra de la r�alisation de quatre conditions de performance/: 

  • deux conditions li�es � la performance �conomique (la progression du r�sultat op�rationnel courant pour 25/%, et la croissance du � Free Cash Flow Net � pour 25/%) ; 
  • une condition li�e � un crit�re de performance externe (TSR) comparant la performance boursi�re de Carrefour par rapport � un panel de soci�t�s dans le secteur de la distribution (pour/25/%) ;
  • une condition li�e � la Responsabilit� Sociale de lEntreprise (pour 25/%). 

 

Les principales caract�ristiques du plan 2023 dattribution gratuite dactions sont pr�sent�es dans le tableau ci-apr�s.

 

Plan 2023 Performance

Date dAssembl�e G�n�rale

21 mai 2021

Date dattribution (1)

14 f�vrier 2023

Date dacquisition (2)

14 f�vrier 2026

Nombre total dactions attribu�es � la date dattribution

2 833 260

Nombre de b�n�ficiaires � la date dattribution

680

Juste valeur dune action (en euros) (3)

13,23

  • Date de d�cision de lattribution par le Conseil dadministration.
  • Lacquisition des actions attribu�es est soumise � la fois � une condition de pr�sence et � des conditions de performance.
  • La juste valeur dune action est d�termin�e par rapport � un cours de r�f�rence ajust� des dividendes attendus pendant la p�riode dacquisition des droits.

Les mouvements intervenus sur lexercice relatifs au plan 2023 dattribution gratuite dactions sont les suivants/:

 

2024

2023

Nombre dactions attribu�es gratuitement au 1er janvier

2 765 800



Actions attribu�es sur lexercice



2 833 260

Actions livr�es aux b�n�ficiaires sur lexercice





Actions annul�es sur lexercice

(251 800)

(67 460)

Nombre dactions attribu�es gratuitement au 31 d�cembre

2 514 000

2 765 800

 

Le 20 f�vrier 2024, le Conseil dAdministration de Carrefour SA a d�cid� de proc�der, sur proposition du Comit� des r�mun�rations et sur le fondement de la 22�me r�solution de lAssembl�e G�n�rale des actionnaires du 26 mai 2023, � lattribution gratuite dactions existantes ou � �mettre. Ce plan porte sur un nombre maximal de 3/350/000/actions (soit 0,47/% du capital social en date du 20 f�vrier 2024), dont lacquisition est soumise � une condition de pr�sence et � plusieurs conditions de performance.  

Lacquisition d�finitive de ces actions ne pourra avoir lieu quau terme dune p�riode dacquisition de 3 ans (� compter de la date du Conseil dAdministration ayant d�cid� la mise en place du plan). Le nombre dactions d�finitivement acquises d�pendra de la r�alisation de quatre conditions de performance : 

  • deux conditions li�es � la performance �conomique (la progression du r�sultat op�rationnel courant pour 25/%, et la croissance du � Free Cash Flow Net � pour 25/%) ;
  • une condition li�e � un crit�re de performance externe (TSR) comparant la performance boursi�re de Carrefour par rapport � un panel de soci�t�s dans le secteur de la distribution (pour/25/%) et/;
  • une condition li�e � la Responsabilit� Sociale de lEntreprise (pour 25/%). 

 

Les principales caract�ristiques du plan 2024 dattribution gratuite dactions sont pr�sent�es dans le tableau ci-apr�s.

 

Plan 2024 Performance

Date dAssembl�e G�n�rale

26 mai 2023

Date dattribution (1)

20 f�vrier 2024

Date dacquisition (2)

20 f�vrier 2027

Nombre total dactions attribu�es � la date dattribution

3 350 000

Nombre de b�n�ficiaires � la date dattribution

835

Juste valeur dune action (en euros) (3)

11,99

  • Date de d�cision de lattribution par le Conseil dadministration.
  • Lacquisition des actions attribu�es est soumise � la fois � une condition de pr�sence et � des conditions de performance.
  • La juste valeur dune action est d�termin�e par rapport � un cours de r�f�rence ajust� des dividendes attendus pendant la p�riode dacquisition des droits.

 

Les mouvements intervenus sur lexercice relatifs au plan 2024 dattribution gratuite dactions sont les suivants :

 

2024

Nombre dactions attribu�es gratuitement au 1er janvier

 

Actions attribu�es sur lexercice

3 350 000

Actions livr�es aux b�n�ficiaires sur lexercice



Actions annul�es sur lexercice

(51 844)

Nombre dactions attribu�es gratuitement au 31 d�cembre

3 298 156

 

b. Plans dattribution gratuite dactions Atacad�o

Le plan 2021 dattribution gratuite daction Atacad�o est arriv� � �ch�ance le 25 ao�t 2024. Ainsi, 1/044/804/actions ont �t� livr�es aux b�n�ficiaires dans les conditions du r�glement y aff�rent.  

Le 5/mai 2022, le Conseil dAdministration dAtacad�o a d�cid� de proc�der � lattribution gratuite dactions Atacad�o existantes ou � �mettre. Ce plan a �t� approuv� par lAssembl�e G�n�rale des actionnaires dAtacad�o tenue le 14 avril 2020. 

Lacquisition d�finitive de ces actions ne pourra avoir lieu quau terme dune p�riode dacquisition de 3 ans (� compter de la date du Conseil dAdministration ayant d�cid� la mise en place du plan). Le nombre dactions d�finitivement acquises d�pendra de la r�alisation de cinq conditions de performance/: 

  • deux conditions li�es � la performance financi�re (le r�sultat op�rationnel courant pour 20/% et le �/Free Cash Flow Net/� pour 20/%)/;
  • une condition li�e � un crit�re de performance externe (TSR) comparant la performance boursi�re dAtacad�o par rapport � un panel de soci�t�s dans le secteur de la distribution (pour/20/%)/;
  • une condition li�e � la transformation num�rique de l'Entreprise (pour 20/%)/;
  • une condition li�e � la Responsabilit� Sociale de lEntreprise (pour 20/%).
  •  

 

Les principales caract�ristiques du plan 2022 dattribution gratuite dactions sont pr�sent�es dans le tableau ci-apr�s.

 

Plan 2022 �/Regular plan/� Br�sil

Date dAssembl�e G�n�rale

14 avril 2020

Date dattribution (1)

5 mai 2022

Date dacquisition (2)

5 mai 2025

Nombre total dactions approuv�es � la date dattribution

1 998 935

Nombre de b�n�ficiaires � la date dattribution

125

Juste valeur dune action (en r�als) (3)

13,10

  • Date de d�cision de lattribution par le Conseil dadministration.
  • Lacquisition des actions attribu�es est soumise � la fois � une condition de pr�sence et � des conditions de performance.
  • La juste valeur dune action est d�termin�e par rapport � un cours de r�f�rence ajust� des dividendes attendus pendant la p�riode dacquisition des droits.

 

Les mouvements intervenus sur lexercice relatifs au �/Regular plan/� Br�sil 2022 dattribution gratuite dactions sont les suivants/:

 

2024

2023

Nombre dactions attribu�es gratuitement au 1er janvier

1 763 635

1 998 935

Actions attribu�es sur lexercice





Actions livr�es aux b�n�ficiaires sur lexercice





Actions annul�es sur lexercice

(539 512)

(235 300)

Nombre dactions attribu�es gratuitement au 31 d�cembre

1 224 123

1 763 635

 

Le 1er juin 2023, le Conseil dAdministration dAtacad�o a d�cid� de proc�der � lattribution gratuite dactions Atacad�o existantes ou � �mettre. Ce plan a �t� approuv� par lAssembl�e G�n�rale des actionnaires dAtacad�o tenue le 14/avril/2020. 

Lacquisition d�finitive de ces actions ne pourra avoir lieu quau terme dune p�riode dacquisition de 3 ans (� compter de la date du Conseil dAdministration ayant d�cid� la mise en place du plan). Le nombre dactions d�finitivement acquises d�pendra de la r�alisation de quatre conditions de performance/: 

  • deux conditions li�es � la performance financi�re (le r�sultat op�rationnel courant pour 25/%/et le � Free Cash Flow Net/� pour 25/%)/;
  • une condition li�e � un crit�re de performance externe (TSR) comparant la performance boursi�re dAtacad�o par rapport � un panel de soci�t�s dans le secteur de la distribution (pour/25/%)/; 
  • une condition li�e � la Responsabilit� Sociale de lEntreprise (pour 25/%).  

 

Les principales caract�ristiques du plan 2023 dattribution gratuite dactions sont pr�sent�es dans le tableau ci-apr�s.

 

Plan 2023 �/Regular plan/� Br�sil

Date dAssembl�e G�n�rale

14 avril 2020

Date dattribution (1)

1 juin 2023

Date dacquisition (2)

1 juin 2026

Nombre total dactions approuv�es � la date dattribution

2 063 975

Nombre de b�n�ficiaires � la date dattribution

117

Juste valeur dune action (en r�als) (3)

14,38

  • Date de d�cision de lattribution par le Conseil dadministration.
  • Lacquisition des actions attribu�es est soumise � la fois � une condition de pr�sence et � des conditions de performance.
  • La juste valeur dune action est d�termin�e par rapport � un cours de r�f�rence ajust� des dividendes attendus pendant la p�riode dacquisition des droits.

Les mouvements intervenus sur lexercice relatifs au �/Regular plan/� Br�sil 2023 dattribution gratuite dactions sont les suivants/:

 

2024

2023

Nombre dactions attribu�es gratuitement au 1er janvier

2 031 450



Actions attribu�es sur lexercice



2 063 975

Actions livr�es aux b�n�ficiaires sur lexercice





Actions annul�es sur lexercice

(400 185)

(32 525)

Nombre dactions attribu�es gratuitement au 31 d�cembre

1 631 265

2 031 450

 

Le 7 mai 2024, le Conseil dAdministration dAtacad�o a d�cid� de proc�der � lattribution gratuite dactions Atacad�o existantes ou � �mettre. Ce plan a �t� approuv� par lAssembl�e G�n�rale des actionnaires dAtacad�o tenue le 14/avril/2020. 

Lacquisition d�finitive de ces actions ne pourra avoir lieu quau terme dune p�riode dacquisition de 3 ans (� compter de la date du Conseil dAdministration ayant d�cid� la mise en place du plan). Le nombre dactions d�finitivement acquises d�pendra de la r�alisation de quatre conditions de performance/: 

  • deux conditions li�es � la performance financi�re (le r�sultat op�rationnel courant pour 25/%/et le �/Free Cash Flow Net/� pour 25/%)/; 
  • une condition li�e � un crit�re de performance externe (TSR) comparant la performance boursi�re dAtacad�o par rapport � un panel de soci�t�s dans le secteur de la distribution (pour/25/%)/; 
  • une condition li�e � la Responsabilit� Sociale de lEntreprise (pour 25/%).

 

Les principales caract�ristiques du plan 2024 dattribution gratuite dactions sont pr�sent�es dans le tableau ci-apr�s. 

 

Plan 2024
 ï¿½/Regular plan/� Br�sil

Date dAssembl�e G�n�rale

14 avril 2020

Date dattribution (1)

7 mai 2024

Date dacquisition (2)

7 mai 2027

Nombre total dactions approuv�es � la date dattribution

2 009 809

Nombre de b�n�ficiaires � la date dattribution

106

Juste valeur dune action (en r�als) (3)

11,28

  • Date de d�cision de lattribution par le Conseil dadministration.
  • Lacquisition des actions attribu�es est soumise � la fois � une condition de pr�sence et � des conditions de performance.
  • La juste valeur dune action est d�termin�e par rapport � un cours de r�f�rence ajust� des dividendes attendus pendant la p�riode dacquisition des droits.

 

Les mouvements intervenus sur lexercice relatifs au �/Regular plan/� Br�sil 2024 dattribution gratuite dactions sont les suivants/:

 

2024

Nombre dactions attribu�es gratuitement au 1er janvier



Actions attribu�es sur lexercice

2 009 809

Actions livr�es aux b�n�ficiaires sur lexercice



Actions annul�es sur lexercice

(206 829)

Nombre dactions attribu�es gratuitement au 31 d�cembre

1 802 980

  

11.3R�mun�ration des dirigeants (parties li�es)

Le tableau ci-dessous pr�sente la r�mun�ration vers�e par le groupe Carrefour au cours de lexercice aux principaux dirigeants du Groupe.

(en millions deuros)

2024

2023

R�mun�ration fixe au titre de lexercice

8,4

8,2

R�mun�ration variable relative � lann�e pr�c�dente

7,4

8,3

Avantages en nature logement et v�hicule

0,7

0,7

R�mun�ration totale vers�e

16,4

17,2

Charges patronales

6,5

6,8

Indemnit�s de fin de mandat





 

Les autres avantages accord�s sont les suivants/: 

  • r�gime de retraite suppl�mentaire d�crit en note 11.1/; 
  • droits � actions gratuites : les dirigeants pr�sents au 31/d�cembre/2024 disposaient de 2 658 383 droits � actions de performance, tous plans confondus (contre 2 445 737 actions � fin 2023), dont les conditions dacquisition sont d�taill�es au paragraphe 11.2.2. 

La r�mun�ration vers�e en 2024 aux membres du Conseil dAdministration � raison de leurs mandats s�l�ve � 1,1/million/deuros (contre 1,1 million deuros en 2023). 

  

11.4Effectifs

 

2024

2023

Directeurs ex�cutifs

161

162

Directeurs

1 827

1 974

Cadres

26 049

27 012

Employ�s

291 168

281 144

Effectif moyen du Groupe

319 205

310 292

Effectif fin de p�riode du Groupe

324 750

305 309

 

Les effectifs moyens du Groupe incluent les effectifs moyens de Cora et Match sur 6 mois pour 2024 (cf. note 2.1.1).

 

Note 12Capitaux propres et r�sultat par action

12.1Gestion du capital

Les capitaux propres de la soci�t� m�re, Carrefour SA, doivent �tre suffisants pour �tre en conformit� avec les dispositions du Code de commerce. 

Le Groupe d�tient un certain nombre de participations dans des entreprises ayant une activit� financi�re (banques, compagnies dassurance). Les capitaux propres de ces filiales doivent �tre suffisants pour satisfaire aux imp�ratifs de solvabilit� et aux limites prescrites par les autorit�s de tutelle des pays dans lesquels elles op�rent.  

La gestion des capitaux employ�s du Groupe (capitaux propres et dette financi�re) a pour objectif/: 

Par ailleurs, pour maintenir ou ajuster la structure des capitaux employ�s, le Groupe peut �tre amen� � souscrire de nouvelles dettes ou rembourser celles existantes, ajuster le montant des dividendes vers�s aux actionnaires, effectuer un remboursement en capital aux actionnaires, �mettre de nouvelles actions, racheter des actions existantes ou c�der des actifs afin de r�duire lendettement. 

12.2Capital social et actions propres

 

12.2.1Capital social

Au 31 d�cembre 2024, le capital social �tait compos� de 677 969 188 actions ordinaires dune valeur nominale de 2,5 euros. Toutes les actions �mises ont �t� lib�r�es enti�rement.

(en milliers dactions)

2024

Dont autod�tenues

2023

�mises au 1er janvier

708 791

17 610

742 157

�mission contre de la tr�sorerie (1)





4 714

Utilisation dans le cadre de plans dattribution gratuite dactions (2)



(2 411)



Programme de rachat dactions (3)



47/651



Autres rachats dactions (4)



168



Annulation de titres (3)

(30 822)

(30 822)

(38 080)

�mises au 31 d�cembre

677 969

32 196

708 791

  • Cf. note 2.6 des comptes consolid�s au 31 d�cembre 2023.
  • Cf. note 11.2.2.a.
  • Cf. note 2.4.
  • Cette ligne comprend 92 734 actions qui ont �t� rachet�es le 6 d�cembre 2024 au prix moyen de 14,26 euros. Ces actions sont susceptibles d�tre employ�es � la livraison des plans dattribution gratuite dactions. Cette ligne comprend �galement 75 000 actions qui ont �t� rachet�es dans le cadre du contrat de liquidit� avec Rothschild Martin Maurel (cf. note 12.2.2).

  

12.2.2Actions propres

 

Principes comptables

Les titres dautocontr�le sont inscrits pour leur co�t dacquisition en diminution des capitaux propres consolid�s. Les r�sultats de cession �ventuelle dactions dautocontr�le (ainsi que les effets dimp�ts correspondants) sont directement imput�s en capitaux propres et ne contribuent pas au r�sultat net de lexercice.

  

Le 2 septembre 2024, le Groupe a annonc� la mise en place dun contrat de liquidit� portant sur ses actions ordinaires et ayant pour objet lanimation par Rothschild Martin Maurel des actions Carrefour sur le march� r�glement� dEuronext � Paris afin de favoriser la liquidit� des transactions et la r�gularit� de la cotation des actions Carrefour. Ce contrat dune dur�e initiale de 12 mois est renouvelable par tacite reconduction pour des p�riodes successives de 12 mois. Dans le cadre de ce contrat, au cours de lexercice 2024, le Groupe a acquis 6/986/420/actions et a vendu 6/911/420/actions au m�me cours moyen de 14,69�.  

Au 31 d�cembre 2024, le Groupe contr�le 32 195 690 de ses propres actions. 

Les actions propres comprennent 32 120 690 actions affect�es � la couverture des plans dattribution gratuite dactions et 75/000/actions d�tenues dans le cadre du contrat de liquidit�. 

Tous les droits relatifs � ces actions sont suspendus jusqu� ce que ces actions soient remises en circulation.

 

12.3Dividendes

LAssembl�e G�n�rale des actionnaires de Carrefour, r�unie le 24/mai/2024, a fix� le dividende relatif � lexercice 2023 � 0,87 euro par action, � verser int�gralement en num�raire.

Le 30/mai/2024 a eu lieu le versement du dividende global pour un montant de 600/millions/deuros.

 

 

12.4Autres �l�ments du r�sultat global

Part du Groupe

(en millions deuros)

2024

2023

Brut

Imp�t

Net

Brut

Imp�t

Net

Part efficace de la couverture de flux de tr�sorerie (1)

22

(5)

17

(111)

29

(82)

Variation des instruments de dette � la juste valeur par le biais des autres �l�ments du r�sultat global (2)

(7)

(0)

(7)

(31)

(1)

(32)

Variation de change sur les pr�ts intragroupe qualifi�s dinvestissements nets � l�tranger, apr�s couverture (3)

(179)

44

(135)

(7)

2

(6)

Variation des �carts de conversion (4)

(79)



(79)

(48)



(48)

Autres �l�ments du r�sultat global recyclables ult�rieurement en r�sultat

(243)

39

(204)

(198)

30

(168)

R��valuation du passif net au titre des r�gimes � prestations d�finies (5)

19

(5)

13

(36)

7

(28)

Variation des instruments de capitaux propres � la juste valeur par le biais des autres �l�ments du r�sultat global

0

(0)

0

0

(0)

0

Autres �l�ments du r�sultat global non recyclables ult�rieurement en r�sultat

19

(5)

14

(36)

7

(28)

Total  part du Groupe

(224)

34

(191)

(233)

37

(196)

 

Participations ne donnant pas le contr�le

(en millions deuros)

2024

2023

Brut

Imp�t

Net

Brut

Imp�t

Net

Part efficace de la couverture de flux de tr�sorerie

(4)

2

(2)

(15)

4

(11)

Variation des instruments de dette � la juste valeur par le biais des autres �l�ments du r�sultat global

1

(0)

1

4

(1)

3

Variation des �carts de conversion (4)

(254)



(254)

58



58

Autres �l�ments du r�sultat global recyclables ult�rieurement en r�sultat

(257)

1

(256)

46

3

49

R��valuation du passif net au titre des r�gimes � prestations d�finies (5)

(1)

(0)

(1)

(0)

0

(0)

Variation des instruments de capitaux propres � la juste valeur par le biais des autres �l�ments du r�sultat global

0

(0)

0

0

(0)

0

Autres �l�ments du r�sultat global non recyclables ult�rieurement en r�sultat

(1)

(0)

(1)

(0)

0

(0)

Total  part attribuable aux participations ne donnant pas le contr�le

(258)

1

(257)

46

3

49

  • Ce poste inclut les variations de juste valeur des instruments de couverture de taux et de change. Dans une moindre mesure, ce poste inclut �galement des variations de swaps en Espagne, en Italie et en France afin de couvrir le risque d�volution d�favorable du prix de l�nergie : d�lectricit� ou du biom�thane.
  • Pour rappel, le swap de change, mis en place par le Groupe en 2022 et qualifi� dinstrument de couverture de flux de tr�sorerie afin de couvrir le risque d�volution d�favorable du dollar ta�wanais � hauteur du montant de la part Groupe de la valorisation de Carrefour Ta�wan, avait �t� sold� au moment de la cession de cette derni�re pour un montant de (46) millions deuros net dimp�t (cf. note 2.1.3 des comptes consolid�s au 31 d�cembre 2023).
  • Au 31 d�cembre 2024, la variation de juste valeur des titres de la soci�t� Flink s�l�ve � (6) millions deuros (cf. note 2.1 des comptes consolid�s au 31 d�cembre 2022). Au 31 d�cembre 2023, la variation de juste valeur des titres de la soci�t� Flink s�levait � (35) millions deuros.
  • En mai 2023, Carrefour Finance a octroy� un pr�t RCF (Revolving Credit Facilities) intragroupe suppl�mentaire � la filiale br�silienne Atacad�o � hauteur de 2,3 milliards de r�als, portant le montant des RCF octroy�s � 8,2 milliards de r�als � fin 2023. Ce montant est rest� inchang� en 2024. Ces pr�ts ont �t� qualifi�s en Net Investment, et les instruments d�riv�s pris pour couvrir une partie de ces pr�ts ont �t� qualifi�s en Net Investment Hedge (cf. note 2.3). Au cours de lann�e 2024, le r�al sest d�pr�ci� significativement.
  • Ce poste comprend le retraitement des r�serves de Carrefour Argentine au titre de lhyperinflation, conform�ment � nos principes comptables (cf. note 3.1  Conversion des �tats financiers des soci�t�s �trang�res).
  • En 2024, les �carts de conversion refl�tent essentiellement la d�pr�ciation significative du r�al br�silien par rapport au 31 d�cembre 2023 partiellement compens�e par le produit argentin li� au retraitement dhyperinflation.
  • La variation des �carts de conversion au cours de lexercice 2023 masquait des �volutions oppos�es. Tout dabord, des �carts de conversion d�favorables suite � la d�pr�ciation majeure du peso argentin et au reversement des �carts de conversion cr�diteurs comptabilis�s par Carrefour Ta�wan, lors de sa cession, pour un montant de (52) millions deuros. Ces �carts de conversion d�favorables avaient �t� compens�s par lappr�ciation du r�al br�silien et du zloty polonais.
  • En 2024, la r��valuation du passif net au titre des r�gimes � prestations d�finies nest pas impact�e par une �volution des taux dactualisation de la zone Euro. Ce dernier s�l�ve � 3,20 % � fin d�cembre 2024, tout comme � fin d�cembre 2023. En 2023, ces taux avaient diminu�, passant de 3,80 % fin d�cembre 2022 � 3,20 % fin d�cembre 2023.

 

12.5Int�r�ts attribuables aux participations ne donnant pas le contr�le

Les participations ne donnant pas le contr�le comprennent principalement les participations suivantes/: 

  • participations dans le sous-groupe constitu� par Carrefour Banque SA et ses filiales (compris dans le secteur op�rationnel �/France/�), d�tenu � hauteur de 60 % par le Groupe/; 
  • participations dans le sous-groupe Grupo Carrefour Brasil, constitu� par Atacad�o SA et ses filiales (compris dans le secteur op�rationnel �/Am�rique latine �), qui regroupe l'ensemble des activit�s de Carrefour au Br�sil, et qui est d�tenu � hauteur de 67,4 % par le Groupe.  

 

Les principales informations issues des �tats financiers consolid�s de ces sous-groupes figurent ci-dessous. 

Sous-groupe Carrefour Banque

Compte de r�sultat (en millions deuros)

2024

2023

Revenu (Produit Net Bancaire)

184

167

R�sultat net

(96)

(32)

 

�tat de la situation financi�re (en millions deuros)

31/12/2024

31/12/2023

Total Actif

3/258

3 672

Total Passif hors capitaux propres

2/811

3 168

Dividendes vers�s aux minoritaires





 

Sous-groupe Grupo Carrefour Brasil

Compte de r�sultat (en millions deuros)

2024

2023

Revenus totaux

19/865

20 354

R�sultat net

333

(118)

Dont :

 

 

  • part du groupe Carrefour

301

(147)

  • int�r�ts attribuables aux participations ne donnant pas le contr�le

32

29

 

�tat de la situation financi�re (en millions deuros)

31/12/2024

31/12/2023

Actifs non courants

7/611

8 994

Actifs courants

7/958

8 344

Passifs non courants hors capitaux propres

4/087

4 581

Passifs courants

7/967

8 865

Dividendes vers�s aux minoritaires



23

 

Carrefour SA d�tenant 67,4 % dAtacad�o SA, la r�partition du r�sultat net est diff�rente au niveau des comptes consolid�s du Groupe Carrefour/: 

  • Le r�sultat net 2024 de 333 millions deuros se r�partit en 203/millions deuros pour la part Groupe et en 130/millions/deuros pour la part des int�r�ts attribuables aux participations ne donnant pas le contr�le. 
  • Le r�sultat net 2023 de (118) millions deuros se r�partissait en (99)/millions deuros pour la part Groupe et en (19)/millions/deuros pour la part des int�r�ts attribuables aux participations ne donnant pas le contr�le. 

Les participations ne donnant pas le contr�le dans dautres filiales ne sont individuellement pas significatives. 

 

12.6R�sultat par action (part du Groupe)

 

Principes comptables

En application de la norme IAS 33  R�sultat par action, le r�sultat par action de base est calcul� en divisant le r�sultat attribuable aux porteurs dactions ordinaires de la Soci�t� par le nombre moyen pond�r� d'actions ordinaires en circulation au cours de la p�riode. Les actions dautocontr�le ne sont pas consid�r�es comme des actions en circulation et viennent donc minorer le nombre dactions prises en compte pour le calcul du r�sultat net par action. Les actions dont l�mission est conditionnelle ne sont trait�es comme �tant en circulation que lorsque toutes les conditions n�cessaires sont remplies. 

Le r�sultat par action dilu� est d�termin� en ajustant, le cas �ch�ant, le r�sultat attribuable aux porteurs dactions ordinaires et le nombre moyen pond�r� dactions ordinaires en circulation des effets de tous les instruments potentiellement dilutifs. Pour le Groupe, les seuls instruments potentiellement dilutifs sont les options dachat dactions et les actions gratuites attribu�es qui sont pr�sent�es en note/11.2. Leur effet dilutif est calcul� selon la m�thode dite du rachat dactions pr�vue par la norme IAS 33, selon laquelle les fonds qui seront recueillis lors de lexercice des options sont affect�s en priorit� aux achats dactions au prix de march� (cours de bourse moyen de la p�riode). En application de cette m�thode, les options dachat dactions sont consid�r�es comme potentiellement dilutives si elles sont � dans la monnaie � (le prix dexercice consid�r� incluant la juste valeur des services rendus d�termin�e selon IFRS 2  Paiement fond� sur des actions).

  

R�sultat net par action avant dilution

2024

2023

R�sultat net des activit�s poursuivies

723

930

R�sultat net des activit�s abandonn�es

0

729

R�sultat net total (en millions deuros)

723

1 659

Nombre dactions moyen pond�r� (1)

669 712 548

714 170 185

R�sultat net des activit�s poursuivies par action (en euros)

1,08

1,30

R�sultat net des activit�s abandonn�es par action (en euros)

0,00

1,02

R�sultat net total par action (en euros)

1,08

2,32

  • En application de la norme IAS 33, le nombre moyen pond�r� dactions en circulation pris en compte dans le calcul du r�sultat par action 2024 a �t� ajust� afin de prendre en compte les rachats dactions intervenus au cours de lexercice (cf. note 2.4).

 

R�sultat net par action apr�s dilution

2024

2023

R�sultat net des activit�s poursuivies

723

930

R�sultat net des activit�s abandonn�es

0

729

R�sultat net total (en millions deuros)

723

1 659

Nombre dactions moyen pond�r�, avant dilution

669 712 548

714 170 185

Actions dilutives

3 785 374

5 055 485

Plans dactions gratuites

3 785 374

5 055 485

Nombre dactions retrait�, apr�s dilution �ventuelle

673 497 922

719 225 670

R�sultat net des activit�s poursuivies par action (en euros)

1,07

1,29

R�sultat net des activit�s abandonn�es par action (en euros)

0,00

1,01

R�sultat net total par action (en euros)

1,07

2,31

 

Note 13Actifs, passifs et r�sultat financiers

 

Principes comptables
Actifs financiers non d�riv�s

En application dIFRS 9  Instruments financiers, les principaux actifs financiers sont class�s dans lune des trois cat�gories suivantes : 

  • les actifs financiers �valu�s au co�t amorti/; 
  • les actifs financiers �valu�s � la juste valeur par le biais des autres �l�ments du r�sultat global (JVOCI)/; 
  • les actifs financiers �valu�s � la juste valeur par le biais du r�sultat net/(JVPL). 

Le classement retenu conditionne le traitement comptable de ces actifs. Il est d�termin� par le Groupe � la date de comptabilisation initiale, en fonction des caract�ristiques contractuelles des flux de tr�sorerie de ces actifs et de lobjectif suivant lequel ils ont �t� acquis (mod�le �conomique de gestion).  

Les achats et ventes dactifs financiers sont comptabilis�s � la date de transaction, date � laquelle le Groupe est engag� dans lachat ou la vente de lactif. 

(i) Les actifs financiers �valu�s au co�t amorti

Les actifs financiers �valu�s au co�t amorti sont des instruments de dette (pr�ts et cr�ances notamment) dont les flux de tr�sorerie contractuels sont uniquement constitu�s de paiements repr�sentatifs du principal et des int�r�ts sur ce principal et dont le mod�le de gestion consiste � d�tenir linstrument afin den collecter les flux de tr�sorerie contractuels.  

Ces actifs sont comptabilis�s initialement � la juste valeur, puis au co�t amorti selon la m�thode du taux dint�r�t effectif. Pour les cr�ances � court terme sans taux dint�r�t d�clar�, la juste valeur est assimil�e au montant de la facture dorigine.  

Ces actifs font lobjet dune d�pr�ciation selon les modalit�s d�crites ci-dessous. 

Les cr�ances commerciales, les autres pr�ts et cr�ances (qui figurent en autres actifs financiers), les d�p�ts et cautionnements, ainsi que les encours clients des soci�t�s financi�res sont inclus dans cette cat�gorie. 

 

(ii) Les actifs financiers �valu�s � la juste valeur par le biais des autres �l�ments du r�sultat global (JVOCI)

Il sagit dinstruments de dette dont les flux de tr�sorerie contractuels sont uniquement constitu�s de paiements repr�sentatifs du principal et des int�r�ts sur ce principal et dont le mod�le de gestion consiste � d�tenir linstrument � la fois dans le but den collecter les flux de tr�sorerie contractuels et de vendre les actifs sous-jacents. Ils sont �valu�s � la juste valeur. Les variations de juste valeur sont comptabilis�es dans les autres �l�ments du r�sultat global au poste � variation des instruments de dette � la juste valeur par le biais des autres �l�ments du r�sultat global � jusqu� la cession des actifs sous-jacents o� elles sont transf�r�es en r�sultat. 

Cette cat�gorie comprend �galement les investissements dans des instruments de capitaux propres (actions, principalement) sur option irr�vocable. Dans ce cas, lors de la cession des titres, les gains ou pertes latents pr�c�demment comptabilis�s en capitaux propres (autres �l�ments du r�sultat global) ne seront pas reclass�s en r�sultat/; seuls les dividendes sont comptabilis�s en r�sultat. 

Sont notamment class�s dans cette cat�gorie les titres de participation non consolid�s pour lesquels loption de comptabilisation en JVOCI a �t� retenue (choix g�n�ralement retenu par le Groupe).

La juste valeur correspond pour les titres cot�s � un prix de march�. Pour les titres non cot�s, elle est d�termin�e prioritairement par r�f�rence � des transactions r�centes ou par des techniques de valorisation qui int�grent des donn�es de march� fiables et observables. Cependant, en labsence de donn�es de march� observables sur des entreprises comparables, la juste valeur des titres non cot�s est le plus souvent �valu�e sur la base des projections de flux de tr�sorerie actualis�s ou de l'actif net comptable r��valu�, d�termin�s � partir de param�tres internes (niveau 3 de la hi�rarchie de juste valeur). 

(iii) Les actifs financiers �valu�s � la juste valeur par le biais du r�sultat net (JVPL)

Sont class�s dans cette cat�gorie tous les instruments de dette qui ne sont pas �ligibles � un classement dans la cat�gorie des actifs financiers �valu�s au co�t amorti ou dans la cat�gorie des actifs financiers �valu�s � la juste valeur par le biais des autres �l�ments du r�sultat global, ainsi que les investissements dans des instruments de capitaux propres de type action pour lesquels loption de comptabilisation � la juste valeur par le biais des autres �l�ments du r�sultat global na pas �t� retenue. 

Ces actifs sont �valu�s � la juste valeur avec enregistrement des variations de valeur en r�sultat financier.

 

D�pr�ciation

Les cr�ances commerciales et autres actifs financiers courants (autres que les encours clients des soci�t�s financi�res) �valu�s au co�t amorti sont d�pr�ci�s � hauteur des pertes de cr�dit attendues en cas de d�faut de paiement sur la dur�e de vie totale de la cr�ance, en application de la m�thode simplifi�e autoris�e par la norme IFRS 9./La d�pr�ciation est d�termin�e � partir dune matrice de provisionnement, appliqu�e aux cr�ances �chues et non encore �chues (taux de d�pr�ciation fonction de la dur�e dimpay�, d�termin�s par pays et pour chaque nature de cr�ances homog�nes). 

Pour les encours clients des soci�t�s financi�res et les autres actifs financiers non courants �valu�s au co�t amorti, la d�pr�ciation est d�termin�e en application de la m�thode g�n�rale pr�vue par IFRS/9 et correspondra/: 

  • lors de la comptabilisation initiale de lactif, aux pertes attendues sur les 12 prochains mois/;
  • lorsque le risque de cr�dit se d�grade, aux pertes attendues en cas de d�faut sur la vie totale de lactif. 

La m�thodologie appliqu�e aux encours clients des soci�t�s financi�res est pr�cis�e en note/5.5.1. 

 

Typologie des actifs financiers non d�riv�s d�tenus par le Groupe

Les principaux actifs financiers non d�riv�s d�tenus par le Groupe sont les suivants/: 

  • Actifs financiers non courants : cette ligne du bilan comprend principalement les d�p�ts et cautionnements, les placements des soci�t�s dassurance (constitu�s principalement dobligations et autres titres de cr�ance) et des autres soci�t�s financi�res du Groupe, ainsi que les titres de participation non consolid�s/; 
  • Cr�ances commerciales/; 
  • Encours clients des soci�t�s financi�res (cf./note/5.5.1)/; 
  • Autres actifs financiers courants : ils se composent principalement de titres de cr�ance d�tenus par les soci�t�s financi�res, �valu�s � la juste valeur, et des d�p�ts � moins dun an. 

Passifs financiers non d�riv�s

Les passifs financiers non d�riv�s sont comptabilis�s initialement � la juste valeur ajust�e des frais de transaction et primes directement imputables � leur �mission. Apr�s la comptabilisation initiale, ces passifs financiers sont �valu�s au co�t amorti.

Typologie des passifs financiers non d�riv�s d�tenus par le Groupe

LeLes principaux passifs financiers non d�riv�s sont les suivants/: 

  • Dettes financi�res : les postes � Dettes financi�res  part � plus dun an � et � Dettes financi�res  part � moins dun an/� se composent des emprunts obligataires �mis par le Groupe, des autres emprunts et concours bancaires, ainsi que, le cas �ch�ant, des dettes financi�res relatives aux cr�ances titris�es pour lesquelles le Groupe supporte le risque de cr�dit ; 
  • Engagements locatifs/: ils correspondent � lapplication de la norme IFRS 16 � partir du 1er/janvier/2019 et comprennent �galement les passifs relatifs � des contrats de location-financement comptabilis�s au 31 d�cembre 2018 selon la norme IAS/17 et reclass�s en engagements locatifs/;
  • Fournisseurs et autres cr�diteurs/; 
  • Refinancement des encours clients des soci�t�s financi�res (cf./note/5.5.2)/; 
  • Autres passifs/: les autres passifs, class�s au sein des passifs courants, comprennent lensemble des autres dettes li�es � lexploitation (dettes sociales et fournisseurs dimmobilisations principalement) et les dettes diverses. 

 

Instruments financiers d�riv�s

Le Groupe d�tient des instruments financiers d�riv�s afin de couvrir son exposition aux risques auxquels il est confront� dans le cadre de ses activit�s, principalement le risque de taux dint�r�t et le risque de change. Le Groupe peut aussi �tre amen� � se couvrir contre les risques de variations du cours de certaines mati�res premi�res comme l'�lectricit�, le gaz naturel, ou exceptionnellement le p�trole.

Les d�riv�s sont comptabilis�s initialement � la juste valeur. Les variations ult�rieures de juste valeur sont comptabilis�es selon les modalit�s d�crites ci-dessous. 

 

(i) Instruments d�riv�s d�sign�s comme instruments de couverture

La comptabilit� de couverture est applicable si et seulement si les conditions suivantes sont r�unies/:

  • les instruments de couverture et les �l�ments couverts constituant la relation de couverture sont �ligibles � la comptabilit� de couverture/;
  • une relation de couverture est clairement identifi�e, formalis�e et document�e d�s la date de mise en place de linstrument et lefficacit� de la relation de couverture est d�montr�e (test qualitatif et prospectif)/;
  • une d�signation formelle et une documentation structur�e de la relation de couverture ainsi que l'objectif et la strat�gie de mise en place de la couverture sont formellement �tablis au d�marrage de la relation de couverture. 

Carrefour applique trois types de comptabilit� de couverture/: la couverture de flux de tr�sorerie, la couverture de juste valeur et la couverture dinvestissement net dans une activit� � l�tranger. 

Couverture de flux de tr�sorerie

Lorsque linstrument est qualifi� dinstrument de couverture de flux futurs, les variations de juste valeur correspondant � la partie efficace sont comptabilis�es en autres �l�ments du r�sultat global, et ce jusquau moment o� la transaction couverte affecte le r�sultat du Groupe. Les variations correspondant � la partie inefficace sont comptabilis�es en r�sultat. 

Sont notamment qualifi�s dinstruments de couverture de flux futurs les options et swaps de taux dont lobjectif est de fixer (i) le taux variable de la dette, (ii) les achats � terme de devises relatifs aux achats de marchandises futurs en devises et (iii) les achats � terme d�nergie, notamment d�nergie renouvelable au travers de contrats dapprovisionnement en �lectricit� virtuels (Virtual Power Purchase Agreement).

Couverture de juste valeur

Lorsque linstrument est qualifi� dinstrument de couverture de juste valeur, les variations de juste valeur sont comptabilis�es en r�sultat o� elles compensent les variations de juste valeur du sous-jacent au titre du risque couvert pour la partie efficace. 

Les swaps de variabilisation adoss�s � des emprunts � taux fixe sont consid�r�s comme des instruments de couverture de juste valeur. Les passifs financiers couverts par ces swaps sont ajust�s de la juste valeur pour la partie couverte. Les variations de juste valeur sont comptabilis�es en compte de r�sultat et sont compens�es par les variations sym�triques de la juste valeur des swaps de taux pour la partie efficace. Au 31/d�cembre/2024, les financements mis en place par la filiale br�silienne Atacad�o respectivement en avril/2023, d�cembre/2023 et d�cembre 2024 ont fait lobjet dinstruments de couverture de juste valeur (cf./note/13.2.3).

Couverture dinvestissement net dans une activit� � l�tranger

Lorsque linstrument est qualifi� dinstrument de couverture dinvestissement net dans une activit� � l�tranger, les variations de juste valeur correspondant � la partie efficace sont comptabilis�es en autres �l�ments du r�sultat global o� elles compensent les variations de juste valeur du sous-jacent au titre du risque couvert. Les variations correspondant � la partie inefficace sont comptabilis�es en r�sultat financier. 

Les montants enregistr�s en autres �l�ments du r�sultat global sont comptabilis�s en r�sultat � la date de cession (totale ou partielle) entrainant la d�consolidation ou � la liquidation de linvestissement.

 

(ii) Autres instruments d�riv�s

Les autres instruments d�riv�s sont comptabilis�s � la juste valeur, les variations de juste valeur �tant comptabilis�es en r�sultat. Les instruments utilis�s sont des swaps de taux/change et/ou des options de taux de type �/vanille/�.

 

M�thode de d�termination de la juste valeur

Les valeurs de march� des instruments de change et de taux sont d�termin�es sur la base de mod�les d�valuation reconnus sur le march�, ou par recours aux cotations �tablies par des �tablissements financiers tiers. 

Les valeurs estim�es par des mod�les de valorisation sont bas�es sur lactualisation des flux de tr�sorerie futurs attendus pour les instruments � terme ferme et sur les mod�les �/Black & Scholes/� pour les instruments optionnels. Ces mod�les utilisent des param�tres calibr�s � partir de donn�es de march� (courbes de taux, taux de change) obtenus de fournisseurs de donn�es financi�res reconnus. 

La juste valeur de la dette � long terme est estim�e � partir de la valeur boursi�re des emprunts obligataires, ou � partir de la valeur de tous les flux futurs actualis�s sur la base des conditions de march� sur un instrument similaire (en termes de devise, �ch�ance, type d'int�r�t et autres facteurs). 

L�valuation de la juste valeur des instruments financiers d�riv�s int�gre une composante �/risque de contrepartie/� pour les instruments d�riv�s actifs et une composante �/risque de cr�dit propre/� pour les instruments d�riv�s passifs. L�valuation du risque de cr�dit est d�termin�e � partir de mod�les math�matiques usuels pour des intervenants de march�. En 2024 comme en 2023, les incidences de la prise en compte de ces deux composantes ne sont pas mat�rielles.

  

13.1Instruments financiers par cat�gorie

Au 31/12/2024

(en millions deuros)

 

Ventilation par cat�gorie dinstruments

Juste
 valeur

Valeur comptable

Juste
 valeur par
 r�sultat

Juste

 valeur par
 OCI

Co�t
 amorti

Instruments d�riv�s 
 non document�s en couverture

Instruments d�riv�s - document�s en couverture

Titres de participation

158

26

131







158

Autres immobilisations financi�res long terme

980

70

179

731





980

Autres actifs financiers non courants

1 138

97

310

731





1 138

Total encours clients des soci�t�s financi�res

6 413





6 408

4

2

6 413

Cr�ances commerciales

3 305





3 305





3 305

Autres actifs financiers courants

523

13

144

215

1

150

523

Autres actifs courants (�)

613





613





613

Tr�sorerie et �quivalents de tr�sorerie

6 564

6 564









6 564

Actifs

18 557

6 675

455

11 271

4

152

18 557

Total dettes financi�res

10 818





10 811

2

5

10 850

Total engagements locatifs

5 069





5 069





5 069

Total refinancement des encours clients

5 646





5 631

4

12

5 646

Fournisseurs et autres cr�diteurs

14 997





14 997





14 997

Autres passifs courants (2)

2 791





2 791





2 791

Passifs

39 322





39 299

6

17

39 354

  • Hors charges constatees davance.
  • Hors produits constates davance.

 

 

 

 

 

 

 

Au 31/12/2023

(en millions deuros)

Valeur comptable

Ventilation par cat�gorie dinstruments

Juste
 valeur

Juste
 valeur par
 r�sultat

Juste

 valeur par
 OCI

Co�t
 amorti

Instruments d�riv�s 
 non document�s en couverture

Instruments d�riv�s - document�s en couverture

Titres de participation

154

20

134







154

Autres immobilisations financi�res long terme

1 074

79

185

810





1 074

Autres actifs financiers non courants

1 229

99

319

810





1 229

Total encours clients des soci�t�s financi�res

6 554





6 554





6 554

Cr�ances commerciales

3 269





3 269





3 269

Autres actifs financiers courants

685

191

176

204

1

114

685

Autres actifs courants (1)

564





564





564

Tr�sorerie et �quivalents de tr�sorerie

6 290

6 290









6 290

Actifs

18 592

6 580

495

11 402

1

114

18 592

Total dettes financi�res

9 487





9 425

5

58

9 416

Total engagements locatifs

4 901





4 901





4 901

Total refinancement des encours clients

5 702





5 652

12

38

5 702

Fournisseurs et autres cr�diteurs

14 242





14 242





14 242

Autres passifs courants (2)

2 713





2 713





2 713

Passifs

37 045





36 933

17

96

36 973

  • Hors charges constat�es davance.
  • Hors produits constat�s davance.

 

Ventilation des actifs et passifs �valu�s � la juste valeur

Ventilation selon la hi�rarchie des justes valeurs pr�vue par la norme IFRS/13  �valuation � la juste valeur (cf./note/1.8)/:

31/12/2024 (en millions deuros)

Niveau 1

Niveau 2

Niveau 3

Total

Titres de participation



26

131

158

Autres immobilisations financi�res long terme

249





249

Total encours clients des soci�t�s financi�res  D�riv�s actifs



6



6

Autres actifs financiers courants  Juste Valeur par OCI

144





144

Autres actifs financiers courants  Juste Valeur par r�sultat net

13





13

Autres actifs financiers courants  D�riv�s actifs



151



151

Tr�sorerie et �quivalents de tr�sorerie

6 564





6 564

Total Refinancement des encours clients  D�riv�s passifs



(15)



(15)

Dettes financi�res  D�riv�s passifs



(7)



(7)

 

31/12/2023 (en millions deuros)

Niveau 1

Niveau 2

Niveau 3

Total

Titres de participation



20

134

154

Autres immobilisations financi�res long terme

264





264

Autres actifs financiers courants  Juste Valeur par OCI

176





176

Autres actifs financiers courants  Juste Valeur par r�sultat net

191





191

Autres actifs financiers courants  D�riv�s actifs



115



115

Tr�sorerie et �quivalents de tr�sorerie

6 290





6 290

Total Refinancement des encours clients  D�riv�s passifs



(50)



(50)

Dettes financi�res  D�riv�s passifs



(63)



(63)

  

13.2Dette financi�re nette

13.2.1Composition de la dette nette

La dette nette du Groupe s�tablit � 3/780/millions/deuros � fin d�cembre 2024 contre 2/560/millions/deuros � fin d�cembre 2023. Elle sanalyse comme suit/:

(en millions deuros)

31/12/2024

31/12/2023

Emprunts obligataires

8 107

8 077

Autres emprunts et dettes financi�res

1 712

1 226

Billets de Tr�sorerie

991

122

Total des dettes financi�res hors d�riv�s passifs

10 811

9 425

D�riv�s passifs

7

63

Total des dettes

10 818

9 487

dont dettes � plus dun an

7 589

7 264

dont dettes � moins dun an

3 229

2 224

Autres actifs financiers courants (1)

474

638

Tr�sorerie et �quivalents de tr�sorerie

6 564

6 290

Total des placements

7 038

6 928

Dette nette

3 780

2 560

  • Ce poste ninclut pas les cr�ances de sous-location financi�re  part � moins dun an (cf. note 13.2.5).

  

13.2.2D�tail des emprunts obligataires

(en millions deuros)

�ch�ance

Variation du nominal

Valeur comptable de la dette

 

31/12/2024

31/12/2023

�missions

Rembour-
sements

Effet de change

31/12/2024

�missions Publiques r�alis�es par Carrefour SA

 

7 552

750

(1 212)

10

7 100

7 077

Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 8 ans, 0,750 %

2024

750



(750)







Emprunt Obligataire convertible non dilutif,

500 millions USD, 6 ans, 0 %

2024

452



(462)

10





Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 10 ans, 1,25 %

2025

750







750

750

Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 7,5 ans, 1,75 %

2026

500







500

499

Emprunt Obligataire EUR MTN, EUR, 4,6 ans, 1,88 %

2026

750







750

749

Emprunt Obligataire EUR MTN, EUR, 8 ans, 1,00 %

2027

500







500

499

Emprunt Obligataire EUR MTN, EUR, 7,5 ans, 2,625 %

2027

1 000







1 000

997

Emprunt Obligataire EUR MTN, EUR, 6 ans, 4,125 %

2028

850







850

849

Emprunt Obligataire EUR MTN, EUR, 7,6 ans, 2,38 %

2029

750







750

745

Emprunt Obligataire EUR MTN, EUR, 7,5 ans, 3,75 %

2030

500







500

497

Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 8 ans, 4,375 %

2031

750







750

745

Emprunt Obligataire EUR MTN, EUR, 8 ans, 3,625 %

2032



750





750

747

�missions r�alis�es par Atacad�o SA

 

557

709

(59)

(177)

1 030

1 030

Debenture 350 millions BRL, 5 ans, 100 % CDI+0,55 %

2024

65



(59)

(7)





Debenture 200 millions BRL, 7 ans, 100 % CDI+0,65 %

2026

37





(6)

31

31

Debenture (� CRA ï¿½) 467 millions BRL, 4 ans, 100 %/CDI+0,55 %

2026

87





(15)

73

73

Debenture (� CRA ï¿½) 330 millions BRL, 3 ans,

100 % CDI+0,95 %

2026

62





(10)

51

51

Debenture (� CRA ï¿½) 188 millions BRL, 5 ans, 100 %/CDI+0,60 %

2027

35





(6)

29

29

Debenture (� CRA ï¿½) 844 millions BRL, 5 ans, 100 %/CDI+0,79 %

2027

158





(27)

131

131

Debenture (� CRA ï¿½) 468 millions BRL, 4 ans, 11,87 %

2027

87





(15)

73

73

Debenture (� CRA ï¿½) 132 millions BRL, 5 ans, 100 %/CDI+1,00 %

2028

25





(4)

21

21

Debenture 650 millions BRL, 2 ans,

100 % CDI+1,2 %

2026



122



(21)

101

101

Debenture 850 millions BRL, 3 ans,

100 % CDI+1,35 %

2027



160



(28)

132

132

Debenture (� CRA ï¿½) 146 millions BRL, 3 ans, 100 %/CDI+0,85 %

2027



27



(5)

23

23

Debenture (� CRA ï¿½) 61 millions BRL, 5 ans, 100 %/CDI+0,95 %

2029



11



(2)

9

9

Debenture (� CRA ï¿½) 341 millions BRL, 3 ans, 10,97 %

2027



64



(11)

53

53

Debenture (� CRA ï¿½) 196 millions BRL, 5 ans, IPCA+6,45 %

2029



37



(6)

30

30

Debenture (� CRA ï¿½) 256 millions BRL, 7 ans, IPCA+6,55 %

2031



48



(8)

40

40

Debenture 1 500 millions BRL, 3 ans, 100 % CDI+0,6 %

2027



239



(6)

233

233

D�tail des emprunts obligataires

 

8 109

1 459

(1 271)

(167)

8 130

8 107

Le 27 mars 2024, le Groupe a proc�d� au remboursement dun emprunt obligataire convertible non dilutif en actions dun montant de 500/millions de dollars, dune maturit� de 6/ans et dun coupon de 0/%.  

Le 26 avril 2024, le Groupe a proc�d� au remboursement dun emprunt obligataire dun montant de 750 millions deuros, dune maturit� de 8 ans et dun coupon de 0,750/%.  

A contrario, le 10 septembre 2024, le Groupe a proc�d� au placement dune nouvelle �mission obligataire dite Sustainability-Linked, index�e sur deux objectifs li�s aux �missions de gaz � effet de serre (scopes/1 et 2) et au gaspillage alimentaire, pour un montant total de 750/millions deuros, dune maturit� de 8/ans (�ch�ance octobre/2032) et dun coupon de 3,625/%. 

Le Groupe b�n�ficie dun bilan et dune liquidit� solide � fin d�cembre/2024. La maturit� moyenne du socle obligataire s�tablit � 3,8/ans � fin d�cembre/2024, maturit� identique � celle de fin d�cembre/2023.

Financements de la filiale br�silienne Atacad�o

Le 8 janvier 2024, la filiale br�silienne Atacad�o a proc�d� � l�mission de debentures pour un montant de 1,5/milliard de r�als (environ 233 millions deuros au taux de conversion du 31/d�cembre/2024) en deux s�ries : 

  • Une premi�re s�rie de 650/millions de r�als, dun coupon de CDI+1,2/% (Certificado de Dep�sito Interbanc�rio) et dune maturit� de 2/ans/; 
  • Une deuxi�me s�rie de 850/millions de r�als, dun coupon de CDI+1,35/% et dune maturit� de 3 ans.

Par ailleurs, le 5 f�vrier 2024, la filiale br�silienne Atacad�o a r�alis� une �mission de debentures simples, non garanties, non convertibles en actions (� CRA �) pour un montant dun milliard de r�als (environ 155/millions deuros au taux de conversion du 31/d�cembre/2024) en cinq s�ries/: 

  • Une premi�re s�rie de 146 millions de r�als, dun coupon de CDI+0,85/% et dune maturit� de 3 ans/; 
  • Une deuxi�me s�rie de 61 millions de r�als, dun coupon de CDI+0,95/% et dune maturit� de 5 ans/; 
  • Une troisi�me s�rie de 341 millions de r�als, dun coupon avant couverture de 10,97%, compris entre 109,95/% et 110,07/% du CDI apr�s couverture, et dune maturit� de 3 ans/; 
  • Une quatri�me s�rie de 196/millions de r�als, dun coupon avant couverture index� sur linflation IPCA+6,45/% (Indice Nacional de Pre�os ao Consumidor Amplo) et de 110,10/% du CDI apr�s couverture, et dune maturit� de 5 ans/;
  • Une cinqui�me s�rie de 256 millions de r�als, dun coupon avant couverture index� sur linflation IPCA+6,55/% et compris entre 110,80/% et 111,20/% du CDI apr�s couverture, et dune maturit� de 7 ans. 

A contrario, le 18 juin 2024, Atacad�o a proc�d� au remboursement dun emprunt obligataire de type debentures pour un montant de 350/millions de r�als (environ 54/millions/deuros au taux de conversion du 31/d�cembre/2024), dune maturit� de 5/ans et dun coupon de CDI+0,55/%. 

Enfin, le 12/d�cembre/2024, Atacad�o a proc�d� � l�mission de debentures pour un montant de 1,5/milliard de r�als (environ 233/millions/deuros au taux de conversion du 31/d�cembre/2024), dun coupon de CDI+0,6/% et dune maturit� de 3 ans. 

 

13.2.3D�tail des autres emprunts et dettes financi�res

(en millions deuros)

31/12/2024

31/12/2023

Emprunts Am�rique latine

679

813

Autres emprunts bancaires souscrits

823

238

Int�r�ts courus non �chus (1)

82

68

Autres passifs financiers

128

108

Total autres emprunts et dettes financi�res

1 712

1 226

  • Les int�r�ts courus portent sur la totalit� de la dette financi�re, y compris les emprunts obligataires.

 

Emprunts Am�rique latine :

Les � emprunts Am�rique latine � correspondent principalement aux financements en USD et EUR mis en place par la filiale br�silienne Atacad�o en conformit� avec la loi 4131/1962. Ces financements USD et EUR r�alis�s � l'origine � taux fixe, ont �t� convertis en BRL et index�s sur le Certificado de Dep�sito Interbanc�rio (CDI) � l'�mission, � travers des Cross-Currency swaps sur la dur�e de vie des emprunts. Ces instruments sont document�s et enregistr�s en comptabilit� de couverture (Fair/Value Hedge). 

Au 31 d�cembre 2024, ces financements comprennent les emprunts souscrits/: 

  • en avril 2023, pour un montant de 744 millions de r�als/; 
  • en d�cembre 2023, pour un montant 2 323 millions de r�als, dont 779 millions de r�als ont �t� rembours�s en d�cembre/2024/; 
  • en d�cembre 2024, pour un montant de 1/500/millions/de/r�als.
Autres emprunts bancaires souscrits :

Au 31 d�cembre 2024, les �/Autres emprunts bancaires souscrits/� incluent notamment le surfinancement temporaire de la filiale bancaire fran�aise Carrefour Banque suite au remboursement en septembre par la filiale bancaire espagnole dune dette de refinancement intragroupe, cette derni�re ayant pu contracter � la place de nouveaux emprunts bancaires externes (cf./note/5.5.2).

 

13.2.4Tr�sorerie et �quivalents de tr�sorerie

 

Principes comptables

La tr�sorerie comprend les fonds en caisse et les d�p�ts � vue. 

Les �quivalents de tr�sorerie sont des placements � court terme (�ch�ance inf�rieure � 3/mois d�s lorigine), tr�s liquides, qui sont facilement convertibles en un montant connu de tr�sorerie et qui sont soumis � un risque n�gligeable de changement de valeur. 

  

(en millions deuros)

31/12/2024

31/12/2023

Tr�sorerie

1 625

1 778

�quivalents de tr�sorerie

4 940

4 512

Total tr�sorerie et �quivalents de tr�sorerie

6 564

6 290

 

 

Dans le cadre de son activit� internationale, Carrefour na pas de restriction importante sur sa capacit� � acc�der ou utiliser ses actifs et r�gler ses passifs autres que celles r�sultant du cadre r�glementaire dans lequel ses filiales op�rent. Les autorit�s de supervision locales peuvent imposer aux filiales bancaires de garder un certain niveau de capital et de liquidit�, de limiter leur exposition � dautres parties du Groupe et de se conformer � certains ratios.

Au 31/d�cembre/2024, il n'y a pas de liquidit� soumise � restriction.

 

13.2.5Autres actifs financiers courants

(en millions deuros)

31/12/2024

31/12/2023

D�riv�s (1)

151

115

Cr�ance financi�re (2)

132

127

Autres actifs financiers courants  Juste Valeur par OCI (3)

144

176

Autres actifs financiers courants  Juste Valeur par r�sultat net (4)

13

191

Cr�ances de sous-location financi�re  part � moins dun an

50

47

D�p�ts � plus de 3 mois

24

22

Autres

9

7

Total autres actifs financiers courants

523

685

  • Au 31 d�cembre 2023, les d�riv�s comprenaient principalement le swap de change couvrant lemprunt obligataire convertible non dilutif en actions  dont la Mark-to-Market s�levait � 101 millions deuros  qui a �t� d�boucl� sur lexercice suite au remboursement de lobligation en mars 2024 (cf. note 13.2.2). Au 31 d�cembre 2024, les d�riv�s comprennent principalement les instruments d�riv�s de change venant couvrir une partie des pr�ts RCF (Revolving Credit Facilities) intragroupe octroy�s � la filiale br�silienne Atacad�o (cf. note 2.2) et les Cross-Currency swaps venant couvrir les emprunts li�s � la loi 4131/1962 (cf. note 13.2.3), dont les Mark-to-Market s�l�vent � 105 millions deuros et sont en forte hausse suite � la d�pr�ciation du r�al au cours de lexercice.
  • Ce montant correspond � la cr�ance financi�re relative aux 20 % dans Carrefour Chine.
  • Ce poste comprend les investissements dans des obligations d�tat effectu�s par la banque br�silienne CSF. Son montant diminue en lien avec la d�pr�ciation significative du r�al intervenue en 2024.
  • Au 31 d�cembre 2023, ce montant correspondait quasi-exclusivement � des placements index�s sur le dollar et linflation effectu�s par Carrefour Argentine au cours de lann�e 2023. Ces placements sont pratiquement tous arriv�s � leur terme en 2024.
13.3Analyse des dettes financi�res (hors d�riv�s passifs)

 

13.3.1D�tail par nature de taux

(en millions deuros)

31/12/2024

31/12/2023

avant effet des
 instruments d�riv�s

apr�s effet des
 instruments d�riv�s

avant effet des
 instruments
 d�riv�s

apr�s effet des
 instruments
 d�riv�s

Dette � taux fixe

9 867

9 068

8 930

8 026

Dette � taux variable

943

1 743

495

1 398

Total dettes financi�res (hors d�riv�s passifs)

10 811

10 811

9 425

9 425

 

13.3.2D�tail par devise

(en millions deuros)

31/12/2024

31/12/2023

Euro

9 060

8 025

R�al Br�silien

1 748

1 396

Leu Roumain

3

3

Total dettes financi�res (hors d�riv�s passifs)

10 811

9 425

 

Les �l�ments ci-dessus sont pr�sent�s apr�s prise en compte des couvertures. 

Au 31 d�cembre 2024, la dette en euros repr�sente 84% du total des dettes financi�res brutes hors d�riv�s passifs (85/% au 31/d�cembre/2023).

 

13.3.3D�tail par �ch�ance

(en millions deuros)

31/12/2024

31/12/2023

� moins dun an

3 222

2 161

Entre 1 et 2 ans

1 709

1 179

Entre 2 et 5 ans

3 836

4 087

Au-del� de 5 ans

2 044

1 998

Total dettes financi�res (hors d�riv�s passifs)

10 811

9 425

13.4Variation des passifs issus des activit�s de financement

(en millions deuros)

Autres actifs
 financiers
 courants (1)

Dettes
 financi�res
 brutes

Total Passifs nets issus des activit�s
 de financement

Au 31 d�cembre 2023

(638)

9 487

8 849

Changements issus des flux de tr�sorerie des op�rations de financement

305

1 163

1 468

   Variation des actifs financiers courants

305



305

   ï¿½mission demprunts obligataires



1 459

1 459

   Remboursement demprunts obligataires



(1 271)

(1 271)

   Int�r�ts financiers nets vers�s



(314)

(314)

   ï¿½mission de billets de tr�sorerie



869

869

   Autres variations de lendettement



420

420

Changements sans contrepartie de tr�sorerie

(141)

168

27

   ï¿½carts de conversion

85

(133)

(48)

   Effet des variations de p�rim�tre

2

17

19

   Variations des justes valeurs

(210)

(87)

(297)

   Co�t de lendettement financier net

32

367

399

   Autres mouvements

(49)

3

(45)

Au 31 d�cembre 2024

(474)

10 818

10 344

  • Ce poste ninclut pas les cr�ances de sous-location financi�re.

 

 

 

 

13.5Autres actifs financiers non courants

(en millions deuros)

31/12/2024

31/12/2023

D�p�ts et cautionnements (1)

561

637

Portefeuille dactifs des soci�t�s financi�res

249

262

Cr�ances de sous-location financi�re  part � plus dun an (2)

93

73

Titres de participation

158

154

Autres

77

102

Total autres actifs financiers non courants

1 138

1 229

  • Les d�p�ts et cautionnements comprennent notamment les d�p�ts judiciaires vers�s au Br�sil, dans le cadre de redressements fiscaux contest�s par le Groupe (cf. notes 10.2 et 10.3), dans lattente des d�cisions d�finitives des tribunaux, ainsi que les d�p�ts de garantie vers�s aux bailleurs dans le cadre des contrats de location immobili�re. La baisse observ�e par rapport au 31 d�cembre 2023 refl�te essentiellement la d�pr�ciation significative du r�al.
  • Des cr�ances de sous-location financi�re sont enregistr�es en application de la norme IFRS 16.
13.6R�sultat financier

 

Principes comptables

Le r�sultat financier se compose principalement du co�t de lendettement financier.  

En application de la norme IFRS/16, il comprend �galement les charges dint�r�ts relatives aux contrats de location ainsi que les produits dint�r�ts relatifs aux contrats de sous-location financi�re (cf./note/7). 

Les autres produits et charges financiers correspondent pour lessentiel aux impacts de lhyperinflation en Argentine (norme/IAS/29), aux taxes sur les transactions financi�res, aux int�r�ts de retard sur des contentieux fiscaux et sociaux et aux charges dint�r�ts relatives au passif au titre des prestations d�finies.

  

 

Le d�tail des �l�ments du r�sultat financier sanalyse comme suit :

 

(en millions deuros)

2024

2023

Produits sur pr�ts et tr�sorerie

99

168

Produits dint�r�ts sur les d�p�ts bancaires

130

116

Produits financiers sur placements (1)

(32)

52

Co�t de lendettement financier brut

(497)

(426)

Charges dint�r�ts sur les passifs financiers �valu�s au co�t amorti apr�s prise en compte des produits et charges sur instruments de taux

(432)

(385)

Co�t des cessions de cr�ances au Br�sil

(65)

(41)

Co�t de lendettement financier net

(399)

(258)

Charges dint�r�ts relatifs � des contrats de location

(225)

(210)

Produits dint�r�ts relatifs � des contrats de sous-location financi�re

3

1

Int�r�ts nets relatifs aux contrats de location

(222)

(208)

Charges dint�r�ts de la p�riode sur le passif au titre des prestations d�finies

(26)

(29)

Produits dint�r�ts des actifs de couverture des engagements de retraite

6

7

Taxe sur les transactions financi�res

(40)

(26)

Int�r�ts de retard sur contentieux fiscaux et sociaux (2)

(5)

(38)

Dividendes per�us au titre dactifs financiers �valu�s � la JVOCI

8

7

Gain sur cession dactifs financiers �valu�s � la JVOCI

18

10

Perte sur cession dactifs financiers �valu�s � la JVOCI

(5)

(0)

Gain/perte net de change

(8)

12

Variation de juste valeur des d�riv�s de taux

11

0

Impact de lhyperinflation en Argentine  application de la norme IAS 29 (3)

(26)

104

Autres (3) (4)

(69)

8

Autres produits et charges financiers

(138)

56

R�sultat financier

(759)

(410)

Charges financi�res

(919)

(608)

Produits financiers

160

198

  • Les produits financiers n�gatifs en 2024 r�sultent des placements effectu�s par la filiale Argentine � des taux dint�r�ts tr�s inf�rieurs aux taux dinflation constat�s dans le pays au cours de lexercice. A linverse, en 2023, lachat dobligations index�es sur le dollar au cours du deuxi�me semestre avait permis de g�n�rer un produit financier du fait de la d�valuation majeure du peso intervenue en d�cembre 2023.
  • La r�duction des int�r�ts de retard sur contentieux fiscaux et sociaux traduit davantage de reprises de provisions enregistr�es en 2024 suite � prescription, jugements favorables ou apport � plusieurs programmes damnistie au cours de lexercice.
  • La forte diminution des deux postes observ�e en 2024 refl�te (i) une charge dajustement dhyperinflation en forte augmentation en contrepartie dun produit dhyperinflation comptabilis� dans les capitaux propres en forte augmentation compte tenu des b�n�fices g�n�r�s par la filiale au cours des derni�res ann�es, et (ii) une charge financi�re li�e � lachat/revente de titres financiers afin de permettre le versement en dollars am�ricains de dividendes par la filiale argentine.
  • Au 31 d�cembre 2023, ce poste comprenait les int�r�ts li�s � la r�duction du prix dacquisition de Grupo BIG au Br�sil pour 21 millions deuros environ (cf. note 2.1.1.3 des comptes consolid�s au 31 d�cembre 2023).

    

13.7Gestion des risques

Les principaux risques attach�s aux instruments financiers du Groupe sont les risques de liquidit�, de taux, de change, de cr�dit, de mati�res premi�res, ainsi que le risque sur actions. La politique du Groupe face � ces diff�rents risques est d�crite dans les paragraphes suivants. 

La nature des m�tiers du Groupe conduit � distinguer les risques financiers li�s � lactivit� de banque et dassurance et les risques financiers de lactivit� commerciale. 

Le Groupe a mis en place une organisation permettant de suivre les risques financiers avec une tr�sorerie centralis�e, la Direction de la Tr�sorerie et des Financements du Groupe (DTFG). Des reportings p�riodiques sont adress�s � la Direction G�n�rale du Groupe qui peut ainsi contr�ler les orientations prises dans le cadre de la strat�gie de gestion quelle a autoris�e. 

Concernant les activit�s des services financiers et assurances, la gestion et le suivi des risques sont pilot�s directement par les entit�s concern�es, sous l�gide de la Direction de la Tr�sorerie et des Financements du Groupe et de la Direction des services financiers du Groupe. Ces derni�res sassurent du contr�le et de la bonne mise en Suvre des r�gles applicables � ces activit�s, conjointement avec les partenaires capitalistiques. Des reportings p�riodiques leur sont adress�s par les �quipes locales. 

13.7.1Risque de liquidit�
13.7.1.1Activit� commerciale

Le risque de liquidit� consiste en lincapacit� dans laquelle Carrefour pourrait se trouver dhonorer les �ch�ances de ses passifs financiers.

Lapproche du Groupe pour g�rer le risque de liquidit� est de sassurer, dans la mesure du possible, quil disposera toujours de liquidit�s suffisantes pour honorer ses passifs, lorsquils arriveront � �ch�ance, quelles que soient les conditions de march�.

Le risque de liquidit� est suivi par un Comit� de liquidit� mensuel visant � traiter lad�quation entre les besoins de financement du Groupe et les ressources � sa disposition.

Les principales actions men�es par la Direction de la Tr�sorerie et des Financements du Groupe afin de conforter la liquidit� consistent � : 

  • promouvoir une politique de financement prudente permettant de disposer dune notation de cr�dit rendant possible lacc�s aux march�s obligataires et de billets de tr�sorerie/; 
  • maintenir une pr�sence sur le march� obligataire en �mettant de mani�re r�guli�re, principalement sur les march�s Euro, en vue de disposer dun �ch�ancier obligataire �quilibr�. Le programme Euro Medium Term Notes (EMTN) dispose dune capacit� de 12/milliards/deuros/; 
  • utiliser le programme de billets de tr�sorerie du Groupe d�pos� � la Banque de France enregistr� � Paris avec une capacit� d�mission de 5 milliards deuros/; 
  • maintenir des facilit�s de cr�dit bancaire � moyen terme disponibles et utilisables au gr� des besoins du Groupe. Au 31/d�cembre/2024, le Groupe dispose dune ligne de cr�dits syndiqu�s non tir�e aupr�s dun pool de banques de premier rang dun montant total de 4 milliards deuros et d�ch�ance novembre/2029. Cette facilit� de cr�dit a remplac� fin novembre/2024 les deux lignes de cr�dits syndiqu�s pr�c�demment d�tenues pour un montant total de 3,9/milliards/deuros, qui arrivaient � �ch�ance en juin 2026 (cf./note/2.2). Elle comporte deux options dextension dun an, non encore exerc�es � ce jour. Par ailleurs, comme les pr�c�dentes, elle int�gre une composante Responsabilit� Soci�tale des Entreprises (RSE). La politique du Groupe est de maintenir ces facilit�s disponibles et non tir�es, afin de s�curiser lutilisation du programme de billets de tr�sorerie. Les cr�dits syndiqu�s sont assortis des clauses usuelles pour ce type de contrats, � savoir maintien de son rang de cr�dit (�/pari/passu/�), limitation des s�ret�s accord�es aux autres cr�anciers (�/negative pledge/�), changement de contr�le, limitation de cession substantielle dactifs et d�faut crois�. La marge du taux dint�r�t pourrait �voluer en cas de baisse ou de hausse de la notation � long terme (�/pricing grid/�).  

Les principales op�rations de 2024 ont �t� les suivantes (cf. note 13.2.2)/:  

  • le remboursement dun emprunt obligataire convertible non dilutif en actions pour un montant de 500 millions de dollars, dune maturit� de 6 ans et dun coupon de 0/%/; 
  • le remboursement dun emprunt obligataire dun montant de 750 millions deuros, dune maturit� de 8/ans et dun coupon de 0,750/% ; 
  • une �mission obligataire de 750 millions deuros dite/Sustainability-Linked, index�e sur deux objectifs li�s aux �missions de gaz � effet de serre (scopes/1 et 2) et au gaspillage alimentaire, dune maturit� de 8/ans (�ch�ance octobre/2032) et dun coupon de 3,625/%. 

En �v�nement post�rieur � la cl�ture, le 17/janvier/2025, le Groupe a proc�d� au placement dune nouvelle �mission obligataire dite Sustainability-Linked, pour un montant total de 500/millions/deuros, dune maturit� de 5,5 ans (�ch�ance juin/2030) et dun coupon de 3,25/%. Cette obligation est index�e sur deux objectifs li�s aux �missions de gaz � effet de serre, le premier portant sur les scopes 1 et 2, et le deuxi�me sur les achats de biens et de services aupr�s du scope/3. 

Dautres op�rations de financement ont �t� men�es par la filiale br�silienne Atacad�o en 2024/; elles sont d�taill�es dans les notes/13.2.2 et 13.2.3. 

Pour m�moire, en 2023, le Groupe avait effectu� deux �missions obligataires � taux fixe dites Sustainability-Linked, index�es sur les objectifs de d�veloppement durable du Groupe. La premi�re �mission portait sur un montant de 500 millions deuros, une maturit� de 7,5 ans et un coupon de 3,75/%. La deuxi�me portait sur un montant de 750/millions deuros, une maturit� de 8 ans et un coupon de 4,375/%. A linverse, le Groupe avait proc�d� au remboursement dun emprunt obligataire dun montant de 500/millions deuros, dune maturit� de 5/ans et dun coupon de 0,88/%. Il avait �galement proc�d� au remboursement dun emprunt obligataire convertible non dilutif en actions dun montant de 500 millions de dollars, dune maturit� de 6/ans et dun coupon de 0/%. 

Le Groupe consid�re sa situation de liquidit� comme solide. En outre, le niveau de tr�sorerie disponible permet de couvrir les �ch�ances obligataires de lann�e � venir.

Le profil de la dette est �quilibr� : le Groupe ne fait face � aucun pic de refinancement sur lensemble de son �ch�ancier de dette obligataire qui pr�sente une maturit� moyenne de 3,8/ans au 31/d�cembre 2024, maturit� identique � celle de fin d�cembre/2023. 

13.7.1.2Activit� de banque et dassurance

Le risque de liquidit� des soci�t�s financi�res est suivi dans le cadre dune �/politique de liquidit�/� valid�e par la Direction G�n�rale et sinscrivant dans la politique g�n�rale du Groupe. La situation de refinancement de chacune des entit�s est appr�ci�e � partir de normes internes et dindicateurs dalerte. 

La gestion du risque de liquidit� vise les objectifs suivants/: 

  • Une diversification des sources de financement via les programmes des banques centrales, le march� obligataire, la titrisation de cr�dit renouvelable et pr�t personnel, des �missions de titres n�gociables et op�rations de mise en pension de titres, le d�veloppement de l�pargne client/; 
  • Une relation bancaire �quilibr�e via les lignes de cr�dit re�ues de la part de nos partenaires de proximit� et ce en compl�ment des lignes de cr�dit confirm�es accord�es par les actionnaires/; 
  • Une s�curit� de refinancement conforme aux crit�res internes et externes (agence de notation et autorit� de tutelle)/; 
  • Un �ch�ancier �quilibr� de dette en montant et en nature de dette/; 
  • Une conformit� des ratios r�glementaires.

En mars 2024, le Groupe et son partenaire BNP Paribas Personal Finance ont particip� � une augmentation de capital de 50/millions/deuros de la filiale fran�aise Carrefour Banque � hauteur de leurs d�tentions respectives. 

Banco CSF (Br�sil) a �mis plusieurs �/Letra Financeira/� au cours de lann�e 2024 pour un montant de 800/millions de r�als et rembours� plusieurs autres existantes � fin 2023 pour un montant de 950 millions de r�als. Le solde atteint en cons�quence 1 812 millions de r�als au 31 d�cembre 2024.

Pour m�moire, plusieurs op�rations structur�es avaient �t� r�alis�es en 2023 : 

  • Carrefour Banque avait �mis en mai 2023 un emprunt obligataire de 500 millions deuros dune maturit� de 4 ans, et avait proc�d� en juin 2023 au remboursement par anticipation dun emprunt obligataire de 400 millions deuros/; 
  • Banco CSF (Br�sil) avait �mis plusieurs � Letra Financeira � pour 712 millions de r�als et rembours� plusieurs autres existantes � fin 2022 pour un montant de 767 millions de r�als.   

 

Les �ch�anciers ci-dessous pr�sentent les flux de tr�sorerie aff�rents � lensemble des passifs financiers (avant couverture) du Groupe par maturit�. 

31/12/2024 
(en millions deuros)

Valeur comptable

Flux de tr�sorerie contractuels

< 1 an

1-5 ans

> 5 ans

Dette couverte en juste valeur (2)

674

705

499

206



Dette � taux fixe

9 194

10 144

2 910

5 068

2 167

Dette non couverte

943

1 232

156

1 031

45

Instruments d�riv�s

7

9

6

1

2

Total Dettes financi�res

10 818

12 091

3 571

6 306

2 214

Fournisseurs et autres cr�diteurs

14 997

14 997

14 938

45

15

Refinancement des encours clients

5 646

5 646

3 533

2 113



Autres passifs courants (1)

2 791

2 791

2 791





Total passifs financiers

34 253

35 525

24 833

8 464

2 229

  • Hors produits constat�s davance.
  • La dette couverte en juste valeur correspond aux financements en USD et EUR, swapp�s en BRL mis en place par la filiale br�silienne Atacad�o en avril 2023, d�cembre 2023 et d�cembre 2024, pour des montants respectifs de 744 millions de r�als, 1 545 millions de r�als (apr�s remboursement de 779 millions de r�als en d�cembre 2024) et 1 500 millions de r�als (cf. note 13.2.3).

31/12/2023 
(en millions deuros)

Valeur comptable

Flux de tr�sorerie contractuels

< 1 an

1-5 ans

> 5 ans

Dette couverte en juste valeur (2)

813

813

390

423



Dette � taux fixe

8 117

9 002

1 857

4 991

2 154

Dette non couverte

495

494

90

404



Instruments d�riv�s

63

61

42

16

3

Total Dettes financi�res

9 487

10 371

2 380

5 834

2 157

Fournisseurs et autres cr�diteurs

14 242

14 242

14 173

43

26

Refinancement des encours clients

5 702

5 702

3 771

1 931



Autres passifs courants (1)

2 713

2 713

2 713





Total passifs financiers

32 145

33 028

23 038

7 808

2 183

  • Hors produits constat�s davance.
  • La dette couverte en juste valeur correspondait aux financements en USD et EUR, swapp�s en BRL mis en place par la filiale br�silienne Atacad�o en septembre 2021, avril 2023 et d�cembre 2023, pour des montants respectifs de 1 410 millions de r�als (apr�s remboursement de 527/millions/de/r�als en mars et juin 2023), 744 millions de r�als et 2 323 millions de r�als (cf. note 14.2.2 des comptes consolid�s au 31/d�cembre/2023).

 

Les flux de tr�sorerie aff�rents aux engagements locatifs du Groupe (�tablis � partir des dur�es raisonnablement certaines au sens de la norme IFRS 16) par maturit� sont pr�sent�s en note 7.2.

 

13.7.2Risque de taux dint�r�t

Le risque de taux dint�r�t est le risque par lequel la variation des taux dint�r�t serait susceptible de g�n�rer une augmentation du co�t net de lendettement du Groupe. 

La gestion du risque de taux est assur�e centralement par la Direction de la Tr�sorerie et des Financements du Groupe qui effectue un reporting mensuel de ses op�rations examin� dans le cadre dun comit� des taux visant � proposer une strat�gie de couverture et les modalit�s dapplication dans le but de limiter lexposition au risque de taux et doptimiser le co�t du financement. 

La dette � long terme de Carrefour/SA est �mise principalement � taux fixe, prot�geant ainsi le Groupe contre une hausse des taux. Carrefour d�tient n�anmoins diff�rents instruments financiers destin�s � couvrir la dette financi�re du Groupe face au risque de variations des taux dint�r�t. Il sagit principalement des swaps et des options de taux dint�r�t classiques. Le Groupe applique la comptabilit� de couverture pour ces instruments quand les crit�res requis sont respect�s.   

A linverse, la dette � long terme de la filiale br�silienne Atacad�o, constitu�e demprunts obligataires (cf./note 13.2.2) et demprunts 4131/1962 (cf./note 13.2.3), est int�gralement � taux variable apr�s couverture. 

Le calcul de sensibilit� (� un an, sur lensemble de la dette) � l�volution des taux est pr�sent� dans le tableau ci-dessous/:

 

(en millions deuros)

(- : perte ; + : gain)

Baisse des taux de 1,00 %

Hausse des taux de 1,00 %

Impact capitaux propres (OCI)

Impact r�sultat

Impact capitaux propres (OCI)

Impact r�sultat

Placements



(66)



66

Dettes � taux variable



17



(17)

Titres n�gociables

(0)



0



Options qualifi�es de couverture de flux de tr�sorerie

(2)



4



Incidence totale

(2)

(48)

4

48

 

13.7.3Risque de change

Le risque de change transactionnel est le risque par lequel une �volution d�favorable des cours de change pourrait d�t�riorer un flux de tr�sorerie commercial libell� en devise �trang�re. 

Les activit�s du Groupe dans le monde sont r�alis�es par des filiales qui op�rent essentiellement dans leur propre pays (achats et ventes en devises locales). Par cons�quent, lexposition du Groupe au risque de change sur les op�rations commerciales est naturellement limit�e et concerne essentiellement limportation. Le risque sur les op�rations dimportation fermes (achat de marchandises en devises) est couvert par des achats � terme de devises. La maturit� de ces op�rations de change est g�n�ralement inf�rieure � 12 mois. 

Variation de valorisation due � une hausse / baisse des cours sur les instruments de change :

(en millions deuros)

(- : perte ; + : gain)

Baisse du cours de 10 %

Hausse du cours de 10 %

Impact capitaux propres (OCI)

Impact r�sultat

Impact capitaux propres (OCI)

Impact r�sultat

Position EUR/USD



51



(51)

Position EUR/HKD



0



(0)

Position EUR/PLN



4



(4)

Position EUR/RON



6



(6)

Position USD/RON



(3)



4

Position BRL/EUR

(65)



82



Incidence totale

(65)

57

82

(57)

 

Le risque de change bilanciel est le risque par lequel une �volution d�favorable des cours de change d�t�riorerait les capitaux propres dune filiale dont la monnaie fonctionnelle nest pas leuro, convertis en euros dans les comptes consolid�s du Groupe �tablis en euros.  

Le bilan et le compte de r�sultat consolid�s sont expos�s au risque de conversion/: les ratios de structure financi�re consolid�e sont sensibles aux variations des parit�s de change qui impactent le r�sultat et les capitaux propres des filiales �trang�res op�rant en dehors de la zone Euro.

Le risque de conversion pesant sur les op�rations r�alis�es dans des pays hors zone Euro concerne essentiellement le real br�silien et le peso argentin. � taux de change constants, le chiffre daffaires/2024 se serait �lev� � 87/500 millions deuros, � comparer � 83/270 millions en 2023, soit une hausse de 5,1/%. Lincidence de la variation des taux de change s�l�ve � (2,1)/milliards/deuros en 2024, imputable en quasi-totalit� � la zone Am�rique latine. Le r�sultat op�rationnel courant se serait quant � lui �lev� � 2 296 millions deuros, � comparer � 2/264 en/2023, soit une hausse de/1,4/%. Lincidence de la variation des taux de change s�l�ve � (83)/millions deuros en 2024, �galement imputable en quasi-totalit� � la zone Am�rique latine. 

Enfin, lorsque des financements locaux sont mis en place, ils sont g�n�ralement effectu�s dans la devise locale.  

 

13.7.4Risque de cr�dit

Le Groupe consid�re que son exposition au risque de cr�dit est la suivante :

(en millions deuros)

31/12/2024

31/12/2023

Titres de participation

158

154

Autres immobilisations financi�res long terme

980

1 074

Total Autres actifs financiers non courants

1 138

1 229

Total encours clients des soci�t�s financi�res

6 413

6 554

Cr�ances commerciales

3 305

3 269

Autres actifs financiers courants

523

685

Autres actifs courants (1)

613

564

Tr�sorerie et �quivalents de tr�sorerie

6 564

6 290

Exposition maximale au risque de cr�dit

18 557

18 592

  • Hors charges constat�es davance.

 

13.7.4.1Activit� commerciale
1) Cr�ances commerciales

Les cr�ances commerciales comprennent principalement les cr�ances � recevoir des franchis�s au titre des livraisons de marchandises et des redevances, et des fournisseurs, principalement au titre des ristournes et coop�rations commerciales. Elles font lobjet, le cas �ch�ant, dune d�pr�ciation, qui prend en compte la capacit� du d�biteur � honorer sa dette et lanciennet� de la cr�ance.

Au 31 d�cembre 2024, le montant net des cr�ances commerciales hors fournisseurs d�biteurs s�l�ve � 2/022/millions/deuros (cf./note/5.4.3). Le montant net des cr�ances �chues s�l�ve � 293 millions deuros, dont 92/millions/deuros � plus de 90/jours (soit 4,5/% du montant net total des cr�ances commerciales hors fournisseurs d�biteurs).  

2) Placements (�quivalents de tr�sorerie et autres actifs financiers courants)

La politique du Groupe en termes de gestion de la tr�sorerie � court terme privil�gie la liquidit�, la s�curit� et la disponibilit� de ses placements. 

Les placements sont r�alis�s en majorit� par la Direction de la Tr�sorerie et des Financements du Groupe qui diversifie les investissements dans des d�p�ts � terme aupr�s des �tablissements financiers de premier plan et dans des OPCVM class�s par lAMF dans les cat�gories �/mon�taires/� et �/mon�taires court terme/�, disponibles � tout moment. Les placements effectu�s en pays sont valid�s par la Direction de la Tr�sorerie et des Financements du Groupe. 

Le Groupe effectue un suivi du risque de contrepartie permettant de suivre les politiques de placement directes chez des contreparties et les sous-jacents des OPCVM dans lesquels le Groupe a investi. Pour les OPCVM, le Groupe se fixe �galement comme objectif de ne jamais investir un montant sup�rieur � 5% de lactif net dun fonds dans la limite de 250 millions deuros par fonds.

 

13.7.4.2Activit� de banque et dassurance

Pour la description de la gestion du risque de cr�dit et la m�thodologie de d�pr�ciation pour lactivit� de banque et dassurance, voir note/5.5.1. 

Ventilation des encours clients �chus et non �chus

(en millions deuros)

Solde au 31/12/2024

Cr�ances non �chues � la date de cl�ture

Cr�ances �chues

0-3 mois

3-6 mois

6 mois/-/1 an

> 1 an

Encours clients des soci�t�s financi�res

6 413

5 608

462

76

112

155

 

(en millions deuros)

Solde au 31/12/2023

Cr�ances non �chues � la date de cl�ture

Cr�ances �chues

0-3 mois

3-6 mois

6 mois/-/1 an

> 1 an

Encours clients des soci�t�s financi�res

6 554

5 776

428

85

115

151

 

�ch�ancier des encours clients des soci�t�s financi�res

(en millions deuros)

Solde au 31/12/2024

< 1 an

1-5 ans

> 5 ans

France

1 368

570

684

114

Belgique

191

10

144

36

Espagne

1 787

1 077

275

436

Argentine

163

162

1



Br�sil

2 904

2 748

156

0

Total

6 413

4 567

1 260

586

 

(en millions deuros)

Solde au 31/12/2023

< 1 an

1-5 ans

> 5 ans

France

1 490

622

759

109

Belgique

172

5

136

31

Espagne

1 816

1 128

258

429

Argentine

49

49

0



Br�sil

3 027

2 840

188

0

Total

6 554

4 644

1 341

570

 

13.7.5Risque actions

Le Groupe a pour politique de ne pas d�tenir de positions actions (sur les siennes propres ou des tierces) sauf circonstances ou besoins particuliers. 

Les valeurs mobili�res et les placements financiers du Groupe sont essentiellement constitu�s de placements mon�taires sur lesquels lexposition au risque actions est faible. 

Le 2 septembre 2024, le Groupe a annonc� la mise en place dun contrat de liquidit� portant sur ses actions ordinaires et ayant pour objet lanimation par Rothschild Martin Maurel des actions Carrefour sur le march� r�glement� dEuronext � Paris afin de favoriser la liquidit� des transactions et la r�gularit� de la cotation des actions Carrefour (cf./note/12.2.2)./ 

Outre ce contrat de liquidit�, les actions achet�es sont principalement utilis�es/pour les besoins de la couverture des programmes dattribution gratuite dactions./Au 31/d�cembre 2024, les actions d�tenues en propre couvrent lint�gralit� de ces programmes.

13.7.6Risque de mati�res premi�res

Le risque mati�re premi�re est le risque par lequel une �volution du prix des mati�res premi�res pourrait d�t�riorer les flux de tr�sorerie futurs du Groupe. 

Lexposition du Groupe au risque sur les mati�res premi�res concerne principalement le prix de l�nergie, et plus particuli�rement le biom�thane (dans le cadre du transport des marchandises), le gaz et l�lectricit�. Ce risque est couvert par des contrats dachat � terme sur les diff�rents sous-jacents, dont les maturit�s peuvent �tre sup�rieures � 12 mois. Ces contrats sont qualifi�s d'instruments de couverture de flux futurs. 

Par ailleurs, en 2024, dans le cadre de son objectif de contribuer � la neutralit� carbone via ses magasins en 2040, le Groupe a sign� 5 nouveaux contrats dapprovisionnement en �lectricit� renouvelable long terme (Power Purchase Agreements). Au total, le Groupe a contractualis� au travers des 9 Power Purchase Agreements sign�s � ce jour une production cumul�e renouvelable de pr�s de 480/GWh par an pour la France, lEspagne, lItalie et lArgentine (cf./note/1.7). Ces contrats portent sur des parcs �oliens et photovolta�ques, et couvrent l�quivalent de la consommation de 160 hypermarch�s. Ils sont trait�s comptablement en tant que contrat ex�cutoire pour les 7 Power Purchase Agreements de nature physique (exemption pour usage propre dIFRS/9) et en tant quinstruments de couverture de flux futurs pour les 2 Power Purchase Agreements virtuels � lexception des certificats dorigine qui sont trait�s comptablement en tant que contrat ex�cutoire.   

 

Au 31 d�cembre 2024, ces contrats sont valoris�s comme suit/:  

(en millions deuros)

ACTIFS

PASSIFS

Nominal

Juste valeur

Nominal

Juste valeur

Contrats � terme venant couvrir le biom�thane





9

(1)

Contrats � terme venant couvrir le gaz

8

1

0



Contrats � terme venant couvrir la fourniture d�lectricit�

47

9

5

(1)

Power Purchase Agreements virtuels

85

7

80

(2)

Total

140

16

94

(4)

 

Le calcul de limpact avant imp�t de la variation de valorisation des instruments d�riv�s due � une hausse / baisse des prix est pr�sent� ci-dessous/:

(en millions deuros)

(- : perte ; + : gain)

Baisse du cours de 10 %

Hausse du cours de 10 %

Impact capitaux propres (OCI)

Impact r�sultat

Impact capitaux propres (OCI)

Impact r�sultat

Contrats � terme venant couvrir le biom�thane

(1)



1



Contrats � terme venant couvrir le gaz

(1)



1



Contrats � terme venant couvrir la fourniture d�lectricit�

(6)



6



Power Purchase Agreements virtuels

(14)



14



Incidence totale

(22)



22



 

Le Groupe poursuivra la mise en place de ces contrats d�nergie verte dans lensemble de ses g�ographies en �tudiant des contrats dapprovisionnement de nature physique (Physical Power Purchase Agreement) et virtuels (Virtual Power Purchase Agreement). 

En parall�le, le Groupe a acc�l�r� linstallation sur site d�l�ments de production d�lectricit� verte raccord�e aux magasins. En 2024, la France a ainsi sign� un partenariat denvergure avec GreenYellow afin dinstaller des ombri�res photovolta�ques sur 350/sites, lEspagne a continu� son d�ploiement avec 161/magasins au total qui sont �quip�s de panneaux solaires fin 2024, et les autres pays du Groupe ont contractualis� linstallation future de pr�s de 80 centrales photovolta�ques.

  

Note 14Engagements hors bilan

Principes comptables

Les engagements donn�s et re�us par le Groupe et non comptabilis�s au bilan correspondent � des obligations contractuelles non encore r�alis�es et subordonn�es � la r�alisation de conditions ou dop�rations ult�rieures � lexercice en cours. Ces engagements sont de quatre ordres : ceux li�s � la tr�sorerie, ceux li�s � lexploitation des points de vente, ceux li�s aux acquisitions/cessions de titres et ceux li�s aux locations. 

 

Engagements donn�s (en millions deuros)

 

D�tail par �ch�ance

31/12/2023

31/12/2024

< 1 an

1-5 ans

> 5 ans

Li�s � la tr�sorerie

9 336

8 861

360

115

8 819

Relatifs aux soci�t�s financi�res

8 698

8 551

142

4

8 525

Relatifs aux autres soci�t�s

639

310

218

111

294

Li�s � lexploitation/immobilier/expansion

3 093

1 723

1 193

177

2 934

Li�s aux acquisitions et cessions de titres

165

8

48

108

157

Li�s aux locations

224

47

115

62

269

Total

12 818

10 640

1 716

462

12 180

 

Engagements re�us (en millions deuros)

 

D�tail par �ch�ance

31/12/2023

31/12/2024

< 1 an

1-5 ans

> 5 ans

Li�s � la tr�sorerie

5 998

963

5 002

33

5 941

Relatifs aux soci�t�s financi�res

1 300

287

995

18

1 350

Relatifs aux autres soci�t�s

4 699

676

4 007

15

4 591

Li�s � lexploitation/immobilier/expansion

2 048

423

1 069

557

1 930

Li�s aux acquisitions et cessions de titres

516

368

99

49

459

Li�s aux locations

724

417

240

66

667

Total

9 286

2 171

6 411

704

8 997

 

Il est � noter que les achats futurs d'�nergie des 9 Power Purchase Agreements (PPA) sign�s au cours des ann�es 2023 et 2024 (cf./notes/1.7 et 13.7.6) repr�sentent un engagement donn� d'environ 0,2/milliard d'euros au 31 d�cembre 2024 et s'�taleront jusqu'en 2042 au plus tard (dur�e moyenne des 9 PPA de 15 ans environ). 

Par ailleurs, le 29 novembre 2024, Carrefour a remplac� avec succ�s ses deux lignes de cr�dits syndiqu�s non tir�es dun montant de 3,9 milliards deuros arrivant � �ch�ance en juin 2026, par une ligne de cr�dit dun montant de 4/milliards/deuros. Comme les pr�c�dentes, elle int�gre une composante RSE, en particulier deux indicateurs cl�s de performance sur la d�carbonation et le gaspillage alimentaire. Cette nouvelle ligne, financ�e par un syndicat de 22 banques, arrivera � �ch�ance en novembre 2029, avec deux options dextension dun an. Destin�e � s�curiser les financements g�n�raux du Groupe, elle na pas vocation � �tre utilis�e.

Les engagements hors bilan li�s � la tr�sorerie sont compos�s :

  • dengagements de cr�dit donn�s par les soci�t�s financi�res du Groupe � leur client�le dans le cadre de leurs activit�s op�rationnelles, ainsi que dengagements bancaires re�us/; 
  • de cautions et hypoth�ques donn�es ou re�ues principalement dans le cadre de lactivit� immobili�re du Groupe/; 
  • de lignes de cr�dits mobilisables repr�sentant les lignes de cr�dit confirm�es mises � la disposition du Groupe et non utilis�es � la date de cl�ture.  

Les engagements hors bilan li�s � lexploitation sont principalement compos�s/: 

  • dengagements donn�s pour lachat de terrains ou laccomplissement de travaux dans le cadre des programmes dexpansion du Groupe/; 
  • dengagements donn�s pour l'achat d'�nergie, tels que les Power Purchase Agreements/
  • de d�pendances diverses issues de contrats commerciaux/; 
  • de garanties locatives et de garanties sur op�rateurs de galeries marchandes/; 
  • de cr�ances garanties.  

Les engagements hors bilan li�s aux acquisitions et cessions de titres sont compos�s dengagements re�us ou donn�s dans le cadre de lachat et la vente de titres/: 

  • majoritairement en France, dans le cadre de lactivit� de franchise du Groupe/; 
  • ainsi que doptions dachat et de vente de titres exer�ables imm�diatement et de garanties de passifs octroy�es. Les garanties de passifs re�ues ne sont pas valoris�es. 

Les/engagements hors bilan li�s aux locations/correspondent aux charges locatives � payer/sur la dur�e non r�siliable des contrats de location rentrant dans le champ des exemptions de la norme IFRS/16 ainsi que des contrats de location IFRS 16 pour lesquels les actifs sous-jacents nont pas �t� mis � disposition au 31 d�cembre 2024. 

 

Note 15�v�nements post-cl�ture

Op�ration de sale and lease back (France)

Le 9 janvier 2025, les murs de 8 supermarch�s Carrefour Market ont �t� c�d�s � Supermarket/Income REIT pour des produits de cession nets de frais de 34/millions deuros environ. Ce fonds dinvestissement londonien avait d�j� acquis un portefeuille de 17/supermarch�s Carrefour/Market en avril 2024 (dont 16 avaient �t� relou�s � Carrefour  cf./note/2.1.3). 

Suite � la finalisation de la n�gociation des accords d�finitifs et � la satisfaction dautres conditions pr�alables, ces actifs sont lou�s � Carrefour depuis le 9 janvier 2025 (date du closing de lop�ration et de la signature des contrats de location pour une dur�e de 12 ans dont 10/ans fermes, avec 1/option de renouvellement � la main de Carrefour). Cette op�ration entra�nera la comptabilisation dune plus-value dans le r�sultat non courant en/2025.

Emission obligataire

Le 17 janvier 2025, le Groupe a proc�d� au placement dune nouvelle �mission obligataire dite Sustainability-Linked, pour un montant total de 500/millions/deuros, dune maturit� de 5,5/ans (�ch�ance juin/2030) et dun coupon de 3,25/%. Cette obligation est index�e sur deux objectifs li�s aux �missions de gaz � effet de serre, le premier portant sur les scopes 1 et 2, et le deuxi�me sur les achats de biens et de services aupr�s du scope 3.  

Cette �mission obligataire sint�gre dans une strat�gie de financement align�e avec les objectifs et ambitions du Groupe en mati�re de Responsabilit� Soci�tale des Entreprises (RSE) : elle a �t� r�alis�e dans le cadre du Framework de type SLB (Sustainability-Linked Bond) de son programme EMTN (Euro-Medium Term Notes) publi� en juin/2021 et dont la composante RSE a �t� mise � jour et renforc�e en mai 2022. 

Taxe exceptionnelle en France sur les r�ductions de capital par annulation de titres

En France, la Loi de Finances 2025, adopt�e par le Parlement le 6 f�vrier 2025, instaure une taxe exceptionnelle sur les r�ductions de capital par annulation de titres r�alis�es entre le 1er mars 2024 et le 28 f�vrier 2025 et r�sultant dun rachat de leurs propres titres par les soci�t�s r�alisant un chiffre daffaires sup�rieur � un milliard deuros. 

Le Groupe Carrefour, ayant annul� en avril et juin 2024 un nombre total de 30/821/628 actions propres, est assujetti � cette taxe dont le montant est estim� � 60/millions deuros environ et dont le paiement devrait intervenir courant 2025.

Annonce de lintention dacqu�rir lint�gralit� des actions en circulation de Carrefour Br�sil 

Le 11 f�vrier 2025, le Groupe a annonc� son intention dacqu�rir les actions d�tenues par les actionnaires minoritaires de sa filiale br�silienne, Grupo Carrefour Brasil (� Carrefour Br�sil �), et de la retirer de la Bourse de S�o Paulo par le biais dune fusion dactions (Incorpora��o de A��es).  

Le Groupe, qui d�tient actuellement 67,4/% de Carrefour Br�sil, a d�cid� daugmenter sa participation � 100/%, refl�tant ainsi sa confiance dans la trajectoire de croissance de sa filiale, et sa conviction quant � son potentiel de cr�ation de valeur. Par ailleurs, la sortie de la cote permettra une gestion plus agile et un accent renforc� sur lex�cution des op�rations. Carrefour r�affirme ainsi son engagement envers le Br�sil et continuera � investir dans la croissance et le d�veloppement de ses activit�s dans le pays. 

Le Conseil dAdministration de Carrefour Br�sil a recommand� loffre � l'unanimit�. Les actionnaires minoritaires se verront proposer trois options en �change de leurs actions :  

Les actionnaires minoritaires d�cidant de recevoir des actions du groupe Carrefour peuvent choisir de les recevoir sous forme de Brazilian Depositary Receipts (�/BDRs/�), cot�s � S�o Paulo. 

Les actions Carrefour/SA � remettre en �change seront �mises dans le cadre des autorisations financi�res en vigueur. � cet �gard, lop�ration donnera lieu � la d�signation en France dun commissaire aux apports. 

La r�alisation de cette transaction reste notamment soumise � lapprobation des actionnaires minoritaires de Carrefour Br�sil composant le flottant � loccasion dune assembl�e g�n�rale extraordinaire des actionnaires de Carrefour Br�sil, qui se tiendra au cours du deuxi�me/trimestre/2025. Si elle est approuv�e, la transaction devrait �tre finalis�e avant la fin du deuxi�me trimestre 2025.

 

Note 16Honoraires des Commissaires aux comptes

(en milliers deuros)

Honoraires 2024

Deloitte & Associ�s (1)

R�seau

Total 

Deloitte

Forvis  Mazars (1)

R�seau

Total

Forvis Mazars

Services de certification des comptes

2 908

3 374

6 282

2 414

1 544

3 958

Carrefour SA  �metteur

571



571

505



505

Filiales (entit�s contr�l�es)

2 337

3 374

5 711

1 909

1 544

3 453

Certification des informations en mati�re de durabilit�

568

24

592

568



568

Carrefour SA  �metteur

523



523

523



523

Filiales (entit�s contr�l�es)

45

24

69

45



45

Missions et prestations autres que la certification des comptes et des informations en mati�re de durabilit� (2)

113

252

638

69

29

98

   Carrefour SA  �metteur

92



92

39



39

   Filiales (entit�s contr�l�es)

21

525

546

30

29

59

Total

3 589

3 923

7 512

3 051

1 573

4 624

  • Commissaire aux comptes de Carrefour SA, soci�t�-m�re consolidante (prestations fournies par le r�seau du Commissaire aux comptes exclues).
  • Y compris services dont la fourniture par les Commissaires aux comptes est impos�e par la loi.

 

Les missions et prestations autres que la certification des comptes et des informations en mati�re de durabilit� fournis par les Commissaires aux comptes � Carrefour/SA, entit� consolidante, et � ses filiales correspondent principalement aux diligences li�es � l�mission dattestations et de rapports de proc�dures convenues portant sur des donn�es issues de la comptabilit� ou portant sur le contr�le interne ou de due-diligences dans le cadre dacquisition ou de cession.

 

Note 17Liste des soci�t�s comprises dans le p�rim�tre de consolidation

17.1Soci�t�s consolid�es au 31 d�cembre 2024

FRANCE

Pourcentage
 dint�r�ts
 retenus en
 consolidation

ABREDIS

100

AMIDIS ET CIE

100

ANTIDIS

100

AZC MARMIN

100

BEAUVAIS DIS

100

BELLEVUE DISTRIBUTION

100

BLO DISTRIBUTION

100

BRINGO FRANCE

100

BRINGO INTERNATIONAL

100

BRINGO TECH

100

BRUNIEDIS

100

C.DICAR

100

C.DIS

100

C.S.F

100

C.S.V

100

CANDIS

100

CARAUTOROUTES

100

CARDADEL

100

CARFIDIS

100

CARFUEL

100

CARGO INVEST

100

CARGO PROPERTY DEVELOPMENT

100

CARIMA

100

CARMA

50

CARMA VIE

50

CARRE DOR DISTRIBUTION

100

CARREFOUR ADMINISTRATIF FRANCE

100

CARREFOUR BANQUE

60

CARREFOUR D�VELOPPEMENT URBAIN

100

CARREFOUR DRIVE

100

CARREFOUR EUROPE TRADING

100

CARREFOUR FINANCE

100

CARREFOUR FRANCE

100

CARREFOUR FRANCE PARTICIPATION

100

CARREFOUR HYPERMARCH�S

100

CARREFOUR IMPORT

100

CARREFOUR MANAGEMENT

100

CARREFOUR MARCHANDISES INTERNATIONALES

100

CARREFOUR MONACO

100

CARREFOUR OMNICANAL

100

CARREFOUR PARTENARIAT INTERNATIONAL

100

CARREFOUR PROPERTY FRANCE

100

CARREFOUR PROPERTY GESTION

100

CARREFOUR PROXIMIT� FRANCE

100

CARREFOUR SA

100

CARREFOUR SERVICES CLIENTS

100

CARREFOUR SERVICES FACTORY

100

CARREFOUR STATION SERVICE

100

CARREFOUR SUPPLY CHAIN

100

CARREFOUR SYST�MES DINFORMATION

100

CARREFOUR VOYAGES

100

CEDIS

100

CENTRE DACTIVIT�S DE DRAGUIGNAN SALAMANDRIER

100

CENTRE DE FORMATION ET COMP�TENCES

100

CL CV LOGISTIQUE

100

CLAIREFONTAINE

100

COFLEDIS

100

COMPAGNIE DACTIVIT� ET DE COMMERCE INTERNATIONAL

100

COMPTOIR SAVOYARD DE DISTRIBUTION

74

CORA

100

CORDIS

100

COSALCIA

100

COVIAM 8

100

COVICAR 2

100

COVICAR 44

100

COVICAR 55

100

COVICAR 71

100

COVICAR 72

100

COVICAR 73

100

CRFP LOG INVEST

100

CRFP NANTES

100

CRFP SARTROUVILLE

100

CRFP VESTA PROPERTY

100

CRFP13

100

CRFP20

100

CRFP22

100

CRFP23

100

CRFP24

100

CRFP25 (UNLIMITAIL)

51

CSD TRANSPORTS

74

DASTORE

100

DAUPHINOISE DE PARTICIPATIONS

100

DE LA FONTAINE

51

DELMAS

100

DELPAREF

100

DES CALLOUETS

51

DISTRIVAL

100

DOREL

100

ENTREP�T P�TROLIER DE LA GIRONDE

66

ETS LUCIEN LAPALUS ET FILS

100

FCT MASTER CREDIT CARD 2013

60

FINANCI�RE RSV

100

FINIFAC

100

FONCIMAG

100

FONMARTOP

100

FORUM D�VELOPPEMENT

100

GAMACASH

100

GEILEROP

100

GENEDIS

100

GIE BREST BELLEVUE

80

GREENWEEZ

100

GSMC

100

GUYENNE & GASCOGNE

100

GVTIMM

51

HYPARLO

100

HYPERADOUR

100

IMMO ARTEMARE

51

IMMOBILI�RE CARREFOUR

100

IMMOBILI�RE PROXI

100

IMMOCYPRIEN

51

IMMODIS

100

INTERDIS

100

JONO

100

LA CROIX VIGNON

51

LA GROSSE HAYE

100

LALAUDIS

100

LANN KERGUEN

51

LESCHENES

100

LOGIDIS

100

LOVADIS

100

LYBERNET

50

MAISON JOHANES BOUBEE

100

MATOLIDIS

100

MENHIR

100

MONTEL DISTRIBUTION

100

NASOCA

100

NOOPART

100

NOSAEL

51

PACALY

100

PARLITOP

100

PARSEVRES

100

PASDEL

100

PHIVETOL

100

PLANETA HUERTO

100

POTAGER CITY

100

PROFIDIS

100

PROVERA FRANCE

100

PROVERA MEDIA

100

PUECH ECO

100

REGA LOGISTIQUE

100

REGA TRANSPORTS SERVICES

100

ROYAL

100

SAFABE

100

SAFETY

100

SAINT HERMENTAIRE

100

SALACA

100

SAS LOUIS SEGUIN  ANGLET

100

SCI AZIMMO

100

SCI CLAIRE PERTUS

100

SCI DE SIAM

51

SCI IMMOBAQUEVILLE

51

SCI IMMOTOURNAY

51

SCI LEGERE

100

SCI LES HAUTS DE ROYA

100

SCI LES TASSEAUX

100

SCI LES VALL�ES

51

SCI MAXIMOISE DE CR�ATION

51

SCI PROXALBY

74

SCI RESSONS

51

SCI SIGOULIM

51

SELIMA

100

SMARTECO

100

SO.BIO

100

SO.BIO S�VRES

100

SOCI�T� DALIMENTATION MODERNE SAM

100

SOCI�T� DES NOUVEAUX HYPERMARCH�S

100

SOCI�T� LUDIS

100

SOCI�T� MODERNE DE DISTRIBUTION MAISON VIZET-FAVRE

81

SODILIM

100

SODIMODIS

100

SODISAL

100

SODITRIVE

100

SOFALINE

100

SOFIDIM

99

SOMONTDIS

100

SORGENTE NATURA

100

SOVAL

100

STELAUR

100

STENN

100

SUPERADOUR

100

SUPERDIS

97

SUPERMARCHES MATCH

100

TIADIS

100

UNLIMITAIL REGIE FRANCE

51

UNLIMITAIL DATA FRANCE

51

VAN-K

100

V�Z�RE DISTRIBUTION

100

VILLES ET COMMERCES

80

VIZEGU

90

ZORMAT

100

 

ALLEMAGNE

Pourcentage
 dint�r�ts
 retenus en
 consolidation

CARREFOUR PROCUREMENT INTERNATIONAL BV & CO. KG

100

 

ARGENTINE

Pourcentage
 dint�r�ts
 retenus en
 consolidation

BANCO DE SERVICIOS FINANCIEROS

92

INC

100

BELGIQUE

Pourcentage
 dint�r�ts
 retenus en
 consolidation

BRUGGE RETAIL ASSOCIATE

100

CAPARBEL

100

CARREFOUR BELGIUM

100

CARUM

100

DRIVE 1

100

DRIVE 2

100

ECLAIR

100

FILUNIC

100

FIMASER

100

FIRST IN FRESH

100

GROSFRUIT

100

HALLE RETAIL ASSOCIATE

100

HEPPEN RETAIL ASSOCIATE

100

INTERDIS

100

MARKET A1 CBRA

100

MARKET B2 CBRA

100

MARKET C3 CBRA

100

MARKET D4 CBRA

100

MARKET E5 CBRA

100

MARKET F6 CBRA

100

ALMA RESTORA

100

ALMA WARENHUIZEN

100

ORTHROS

100

RETAIL SUPPORT SERVICES

100

ROB

100

SCHILCO

100

SHIP TO

100

SOUTH MED INVESTMENTS

100

STIGAM

100

UNLIMITAIL BELGIUM

51

VANDEN MEERSSCHE NV

100

 

BR�SIL

Pourcentage
 dint�r�ts
 retenus en
 consolidation

ATACAD�O S.A.

67

BANCO CSF

34

BARBAROSSA EMPREENDIMENTOS E PARTCIPA��ES

67

BOMPRE�O BAHIA

67

BOMPRE�O NORDESTE

67

BSF HOLDING

34

BULGE EMPREENDIMENTOS E PARTICIPA��ES 

67

CARREFOUR COMMERCIO E INDUSTRIA

67

CCI IP PARTICIPA��ES

67

CCI RE SPCO DESENVOLVIMENTO IMOBILIARIO OSASCO

67

COMERCIAL DE ALIMENTOS CARREFOUR

67

COTABEST INFORMA��ES E TECNOLOGIA

67

CSF ADMINISTRADORA E CORRETORA DE SEGUROS EIRELI

34

EWALLY INSTITUI��O DE PAGAMENTO

62

GIBRALTAR EMPREENDIMENTOS E PARTICIPA��ES

67

IMOPAR PARTICIP��ES E ADMINISTRAC�O IMOBILIARIA

67

KHARKOV EMPREENDIMENTOS E PARTICIPA��ES

67

KURSK EMPREENDIMENTOS E PARTICIPA��ES 

67

MIDWAY EMPREENDIMENTOS E PARTICIPA��ES

67

NOVA TROPI GEST�O DE EMPREENDIMENTOS 

67

OVERLORD EMPREENDIMENTOS E PARTICIPA��ES

67

PACIFICO EMPREENDIMENTOS E PARTICIPA��ES

67

PANDORA PARTICIPACOES

67

RIO BONITO ASSESSORIA DE NEGOCIOS

67

SPE CENTRO-OESTE

67

SPE NORDESTE

67

SPE NORTE

67

SPE SUDESTE

67

SPE SUL

67

STALINGRADO EMPREENDIMENTOS E PARTICIPA��ES

67

TORCH EMPREENDIMENTOS E PARTICIPA��ES 

67

TRANSPORTADORA

67

UNLIMITAIL BRAZIL

51

VALQUIRIA EMPREENDIMENTOS E PARTICIPA��ES

67

VERPARINVEST

67

WMB

67

WMS

67

 

CHINE

Pourcentage
 dint�r�ts
 retenus en
 consolidation

SHANGHAI GLOBAL SOURCING CONSULTING CO

100

 

ESPAGNE

Pourcentage
 dint�r�ts
 retenus en
 consolidation

CARREFOUR PROPERTY ESPANA

100

CENTROS COMERCIALES CARREFOUR

100

CORREDURIA DE SEGUROS CARREFOUR

100

EURECA

100

FINANZAS Y SEGUROS

100

GROUP SUPECO MAXOR

100

INVERSIONES PRYCA

100

NORFIN HOLDER

100

SERVICIOS FINANCIEROS CARREFOUR

60

SOCIEDAD DE AGENCIA DE SEGUROS VINCULADA CARREFOUR

100

SOCIEDAD DE COMPRAS MODERNAS

100

SUPERDISTRIBUCION CEUTA

100

SUPERMERCADOS CHAMPION

100

SUPERSOL SPAIN

100

UNLIMITAIL SPAIN

51

VIAJES CARREFOUR

100

 

HONG KONG

Pourcentage
 dint�r�ts
 retenus en
 consolidation

CARREFOUR ASIA LTD

100

CARREFOUR GLOBAL SOURCING ASIA

100

CARREFOUR TRADING ASIA LTD (CTA)

100

 

ITALIE

Pourcentage
 dint�r�ts
 retenus en
 consolidation

CARREFOUR ITALIA FINANCE

100

CARREFOUR ITALIA

100

CARREFOUR PROPERTY ITALIA

100

CONSORZIO TRA / PROPRIETARI DEL CENTRO COMMERCIALE DI BUROLO

89

CONSORZIO TRA / PROPRIETARI DEL CENTRO COMMERCIALE DI GUISSANO

77

CONSORZIO TRA / PROPRIETARI DEL CENTRO COMMERCIALE DI MASSA

54

CONSORZIO TRA / PROPRIETARI DEL CENTRO COMMERCIALE DI NICHELINO

64

CONSORZIO TRA / PROPRIETARI DEL CENTRO COMMERCIALE DI PADERNO DUGNANO

53

CONSORZIO PROPRIETARI CENTRO COMMERCIALE DI TORINO MONTECUCCO

87

CONSORZIO PROPRIETARI CENTRO COMMERCIALE DI VERCELLI

84

GS

100

UNLIMITAIL ITALY

51

 

LUXEMBOURG

Pourcentage
 dint�r�ts
 retenus en
 consolidation

VELASQUEZ

100

 

PAYS-BAS

Pourcentage
 dint�r�ts
 retenus en
 consolidation

CARREFOUR NEDERLAND BV

100

HYPER GERMANY BV

100

INTERNATIONAL MERCHANDISE TRADING BV

100

 

POLOGNE

Pourcentage
 dint�r�ts
 retenus en
 consolidation

CARREFOUR POLSKA

100

CPA WAW 1

100

UNLIMITAIL POLAND

51

ROUMANIE

Pourcentage
 dint�r�ts
 retenus en
 consolidation

BRINGO MAGAZIN

100

CARREFOUR ROMANIA

100

COLUMBUS ACTIVE

100

ROMANIA HYPERMARCHE

100

SUPECO INVESTMENT

100

UNLIMITAIL ROMANIA

51

 

SUISSE

Pourcentage
 dint�r�ts
 retenus en
 consolidation

CARREFOUR WORLD TRADE

100

17.2Soci�t�s mises en �quivalence au 31 d�cembre 2024

FRANCE

Pourcentage
 dint�r�ts
 retenus en
 consolidation

ADIALEA

3

AGRIPPADIS

50

ALEXANDRE

50

ALK DISTRI

50

ALTACAR NANTES

40

ALTACAR SARTROUVILLE

40

ANGIDIS

50

ANTONINE

50

ARLOM DISTRIBUTION

50

AROBLIS

50

AUBINYC

50

AUDIST

50

BAMAZO

50

BELONDIS

50

BFM DISTRIBUTION

50

BIADIS

34

BJB SORGUES

50

BLS RETRAIL

50

BOULOGNE POINT DU JOUR

26

BOURG SERVICES DISTRIBUTION

50

CABDIS

50

CABDISTRI

50

CALODIAN DISTRIBUTION

50

CAMPI

50

CARDUTOT

26

CARMILA

37

CEMALIYA IMMOBILIER

50

CENTRALE ENVERGURE

50

CEOR DISTRIBUTION

50

CERBEL

50

CEVIDIS

50

CHAMNORD

56

CHERBOURG INVEST

48

CHRISTIA

50

CINQDIS 09

50

CLOVIS

50

CLUNYDIS

50

CODINOG

50

COJEDIS

50

COROU

50

CVP DISTRIBUTION

50

CYMUR

50

CZIMMO

50

D2C

50

DECODIS

26

D�P�T P�TROLIER DE LYON

50

DIMATI

50

DIRIC

50

DISTRI AIX

50

DISTRI GIGNAC

50

DISTRI PALAVAS

50

DISTRI PROVENCE

50

DISTRIBERRE IMMO

50

DISTRIBOURG

50

DISTRICAB

50

DISTRIFLEURY

50

DISTRIONE

50

DOLMEN

50

DOUDIS

50

ECUDIS

50

EDENDIS

50

EDENMATHIMMO

50

ENTREPOT P�TROLIER DE VALENCIENNES

34

ESDIS

50

FABCORJO

50

FALME

50

FAMYDIS

50

FIVER

50

FONCI�RE BORDEROUGE

50

FONCI�RE MARSEILLAN

50

FONCI�RE PLANES

50

FRELUM

50

GALLDIS

50

GAMAX33

50

GDCLE

48

GENIDIS

48

GGP DISTRI

50

GIGNAC

50

GMARKET IMMO

50

GRANDI

50

GRDIS

50

GREGADIS

50

HBLP

25

IBAI

50

IDEC

50

IMMO ST PIERRE �GLISE

50

J2B DISTRIBUTION

50

JEDEMA

50

JLEM

50

JMS74 DISTRIBUTION

50

JOSIM

34

JTDS MARKET

50

JUPILOU

50

KARAMONTDE

50

KASAM

50

LA BEAUMETTE

49

LA CATALANE DE DISTRIBUTION

50

LA CLAIRETTE

50

LA CRAU DIS

50

LA GARDUERE IMMO

50

LB LE PLAN

50

LB LES OLIVIERS

50

LEHENBERRI

50

LES 4 CANAUX IMMO

50

LEZIDIS

50

LOR DISTRIBUTION

50

LOVICHAM

50

LSODIS

50

LYEMMADIS

50

MACANOSA

50

MADIS

50

MADIX

50

MAGODIS

50

MALISSOL

50

MARIDYS

50

MARITIMA DIS

50

MARLODIS

50

MASSEINE

50

MATCH OPCO (MARKET PAY)

35

MAVIC

50

MBD

50

MBD IMMO

50

MEJE DISTRIBUTION

50

MIMALI

50

NCL

50

NOUKAT

50

OLICOURS

50

OUISDIS

50

OULLIDIS

50

P.A.M.

50

PAS DE MENC

50

PFDIS

50

PHILODIS

50

PHIMAPA

50

PLAMIDIS

50

PLANE MARSEILLAN

50

PLANE PORT VENDRES

50

PONT DALLIER

50

PRIGONDIS

50

PRODIX

50

QUENDIDIS

50

RD2M

50

REBAIS DISTRIBUTION

50

RETAIL MARKET

50

RH AULNAY

45

RILLIDIS

48

RIMADIS

50

ROJULDIS

50

ROLLAND DISTRIBUTION

50

ROND POINT

50

ROSE BERGER

26

ROUET DISTRI

50

S.C.B

26

S.O.V.A.L.A.C.

50

SADEV

26

SAELI

50

SAINT JUERY DISTRIBUTION

50

SAINT PAUL DISTRIBUTION

50

SAS DF19

50

SAS NC DISTRIBUTION

50

SCGR DISTRIBUTION

50

SCI 2C

50

SCI 2F

50

SCI BRETEUIL

50

SCI CARGAN-LOG

40

SCI COLODOR

50

SCI DU MOULIN

50

SCI DU PARC NATIONAL

50

SCI FONCI�RE DES ALBERES

50

SCI HALLE RASPAIL

50

SCI IMMODISC

50

SCI LATOUR

60

SCI LE PETIT BAILLY

50

SCI LE PLA

50

SCI LUMIMMO

51

SCI MARKET RIEC

50

SCOMONDIS

50

SEREDIS

26

SERPRO

50

SHOWROOMPRIVE.COM

9

SIFO

50

SIXFOURSDIS

50

SOBRAMIC

50

SOCADIS BANYULS

50

SOCADIS CAVALAIRE

50

SOCIETE DEXPLOITATION PROVENCIA

50

SOCI�T� DES D�P�TS DE P�TROLE C�TIERS

24

SOCI�T� DES MAGASINS �CONOMIQUES

50

SOCI�T� DISTRIBUTION ALIMENTAIRE PYR�N�ES

26

SOCI�T� DU D�P�T P�TROLIER DE NANTERRE

20

SOCI�T� P�TROLI�RE DU VAL DE MARNE

30

SODIBAL

50

SODIBOR

50

SODICAB

50

SODIFAL

50

SODIMER

50

SODIOUIS

50

SODITIOL

50

SODYEN

50

SOLDIS

50

SOMADIS

50

SOQUIMDIS

50

SOROTIN

50

SOVADIS

50

SOVALDIS

50

SPC DISTRI

50

SR2G

50

ST BONNET DISCOUNT

50

SUPERMARCHE LE CLAUZELS

50

TEDALI

50

TURENNE

50

VALCRIS DISTRIBUTION

50

VALMENDIS

50

VICTURIS 2003

50

VICUN

50

VILAC

50

VLJ DISTRI

50

YOUN MARKET

50

 

ESPAGNE

Pourcentage
 dint�r�ts
 retenus en
 consolidation

2012 ALVARO EFREN JIMENEZ

26

2012 CORDOBA RODRIGUEZ

26

2012 ERIK DAVID

26

2012 FLORES HERNANDEZ

26

2012 LIZANDA TORTAJADA

26

2013 CID OTERO

26

2013 SOBAS ROMERO

26

COSTASOL DE HIPERMERCADOS

34

DIAGONAL PARKING

58

GLORIAS PARKING

50

ILITURGITANA DE HIPERMERCADOS

34

JM MARMOL SUPERMERCADOS

26

LAREDO EXPRESS J.CARLOS VAZQUEZ

26

LUHERVASAN

26

SUPERMERCATS HERGERVIC MATARO

26

 

ITALIE

Pourcentage
 dint�r�ts
 retenus en
 consolidation

CARMILA THIENE

50

CONSORZIO PROPRIETARI CENTRO COMMERCIALE SHOPVILLE GRAN RENO

39

CONSORZIO PROPRIETARI ASSAGO

50

CONSORZIO TRA I PROPRIETARI DEL PARCO COMMERCIALE DI NICHELINO

30

 

POLOGNE

Pourcentage
 dint�r�ts
 retenus en
 consolidation

C SERVICES

30

 

TUNISIE

Pourcentage
 dint�r�ts
 retenus en
 consolidation

ULYSSE

25

 

TURQUIE

Pourcentage
 dint�r�ts
 retenus en
 consolidation

CARREFOUR SABANCI TICARET MERKEZI (CARREFOURSA)

32

 

6.7Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolid�s

Exercice clos le 31 d�cembre 2024

A lAssembl�e g�n�rale de la soci�t� CARREFOUR,

Opinion

En ex�cution de la mission qui nous a �t� confi�e par lAssembl�e g�n�rale, nous avons effectu� laudit des comptes consolid�s de la soci�t� CARREFOUR relatifs � lexercice clos le 31 d�cembre 2024, tels quils sont joints au pr�sent rapport.

Nous certifions que les comptes consolid�s sont, au regard du r�f�rentiel IFRS tel quadopt� dans lUnion europ�enne, r�guliers et sinc�res et donnent une image fid�le du r�sultat des op�rations de lexercice �coul� ainsi que de la situation financi�re et du patrimoine, � la fin de lexercice, de lensemble constitu� par les personnes et entit�s comprises dans la consolidation.

Lopinion formul�e ci-dessus est coh�rente avec le contenu de notre rapport au Comit� daudit.

Fondement de lopinion

R�f�rentiel daudit

Nous avons effectu� notre audit selon les normes dexercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les �l�ments que nous avons collect�s sont suffisants et appropri�s pour fonder notre opinion.

Les responsabilit�s qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiqu�es dans la partie � Responsabilit�s des commissaires aux comptes relatives � laudit des comptes consolid�s ï¿½ du pr�sent rapport.

Ind�pendance

Nous avons r�alis� notre mission daudit dans le respect des r�gles dind�pendance pr�vues par le code de commerce et par le code de d�ontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la p�riode du 1er janvier 2024 � la date d�mission de notre rapport, et notamment nous navons pas fourni de services interdits par larticle 5, paragraphe 1, du r�glement (UE) n� 537/2014.

Justification des appr�ciations  Points cl�s de laudit

En application des dispositions des articles L.821-53 et R.821-180 du code de commerce relatives � la justification de nos appr�ciations, nous portons � votre connaissance les points cl�s de laudit relatifs aux risques danomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont �t� les plus importants pour laudit des comptes consolid�s de lexercice, ainsi que les r�ponses que nous avons apport�es face � ces risques.

Les appr�ciations ainsi port�es sinscrivent dans le contexte de laudit des comptes consolid�s pris dans leur ensemble, et de la formation de notre opinion exprim�e ci-avant. Nous nexprimons pas dopinion sur des �l�ments de ces comptes consolid�s pris isol�ment.

 

Risques fiscaux des filiales br�siliennes : �valuation des provisions, dettes fiscales et passifs �ventuels
(notes 1.4, 10.1, 10.2.1 et 10.3 de lannexe aux comptes consolid�s)

Point cl� de notre audit

Au Br�sil, le Groupe est expos� � des risques fiscaux portant notamment sur la taxe sur la distribution des biens et services (ICMS) et les cr�dits dimp�t enregistr�s � ce titre, les contributions f�d�rales relatives au programme dint�gration sociale et au financement de la s�curit� sociale (Pis-Cofins), ainsi que la d�ductibilit� de lamortissement fiscal du goodwill reconnu lors de lacquisition dAtacad�o en 2007.

Lestimation du risque relatif � chaque litige fiscal est revue r�guli�rement par la direction fiscale des filiales br�siliennes, avec laide de conseils externes pour les litiges les plus significatifs, afin dappr�cier la n�cessit� de comptabiliser ou non une provision et, dans le cas o� une provision doit �tre constat�e, den d�terminer le montant.

Nous avons consid�r� les risques fiscaux dans les filiales br�siliennes, tant en mati�re d�valuation des provisions que dinformations pr�sent�es dans lannexe, comme un point cl� de notre audit, en raison du montant et du nombre de risques fiscaux, de la complexit� de la l�gislation fiscale locale en particulier pour les soci�t�s de distribution au Br�sil et de la part significative de jugement de la direction dans lappr�ciation de lissue des contentieux en cours et des montants provisionn�s.

 

R�ponse apport�e lors de notre audit

Nous avons revu les proc�dures mises en place par le Groupe pour identifier les risques fiscaux dans les filiales br�siliennes (recensement des risques, documentation de l�valuation du risque, engagement des experts externes).

Nous avons aussi r�alis� les travaux suivants, avec lappui de nos sp�cialistes :

  • Entretiens aupr�s de la Direction fiscale des filiales br�siliennes afin dappr�cier l�tat actuel des risques identifi�s et des litiges en cours ;
  • Revue des avis des conseils externes, notamment des r�ponses � nos demandes de confirmations directes ;
  • Analyse des estimations et positions retenues par la direction pour appr�cier la n�cessit� de comptabiliser une provision et, dans laffirmative, dappr�cier le caract�re raisonnable du montant provisionn� ;
  • Appr�ciation du caract�re appropri� des informations fournies dans les notes 10.1, 10.2.1 et 10.3 de lannexe aux comptes consolid�s.

Evaluation et comptabilisation des ristournes et coop�rations commerciales

(notes 1.4 et 5.2.1 de lannexe aux comptes consolid�s)

Point cl� de notre audit

Au sein du Groupe, il existe un nombre important de contrats dachats sign�s avec les fournisseurs int�grant :

  • des remises commerciales bas�es sur les quantit�s achet�es ou dautres conditions contractuelles comme latteinte de seuils ou la progression des volumes dachats (� ristournes ï¿½) ;
  • des produits au titre de prestations r�alis�es par le Groupe pour les fournisseurs (� coop�rations commerciales ï¿½).

Les ristournes et coop�rations commerciales re�ues par le Groupe de la part de ses fournisseurs sont �valu�es sur la base des dispositions contractuelles pr�vues dans les accords avec les fournisseurs et sont comptabilis�es en r�duction du co�t des ventes.

Compte tenu du grand nombre de contrats et des sp�cificit�s propres � chaque contrat, la correcte �valuation et comptabilisation des ristournes et coop�rations commerciales au regard des dispositions contractuelles et des volumes dachats constituent un point cl� de laudit.

 

R�ponse apport�e lors de notre audit

Nous avons pris connaissance des contr�les mis en place par le Groupe sur le processus d�valuation et de comptabilisation des ristournes et des coop�rations commerciales, appr�ci� leur conception et leur application et test� que ces contr�les ont fonctionn� efficacement sur la base dun �chantillon de contrats.

Nos autres travaux ont notamment consist� pour un �chantillon de ristournes et coop�rations commerciales, � :

  • rapprocher les donn�es utilis�es dans le calcul des ristournes et coop�rations commerciales avec les conditions commerciales figurant dans les contrats sign�s avec les fournisseurs ;
  • comparer les estimations faites au titre de lexercice pr�c�dent avec les r�alisations effectives correspondantes afin d�valuer la fiabilit� du processus destimation (revue du d�bouclage de lann�e pr�c�dente) ;
  • rapprocher les volumes daffaires retenus pour calculer le montant des ristournes attendu au 31 d�cembre 2024 avec les volumes daffaires enregistr�s dans les syst�mes des achats du Groupe ;
  • r�aliser des proc�dures analytiques substantives sur les �volutions des ristournes et coop�rations commerciales.

 

V�rifications sp�cifiques

Nous avons �galement proc�d�, conform�ment aux normes dexercice professionnel applicables en France, aux v�rifications sp�cifiques pr�vues par les textes l�gaux et r�glementaires des informations donn�es dans le rapport sur la gestion du Groupe.

Nous navons pas dobservation � formuler sur leur sinc�rit� et leur concordance avec les comptes consolid�s.

Autres v�rifications ou informations pr�vues par les textes l�gaux et r�glementaires

Format de pr�sentation des comptes consolid�s destin�s � �tre inclus dans le rapport financier annuel

Nous avons �galement proc�d�, conform�ment � la norme dexercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolid�s pr�sent�s selon le format dinformation �lectronique unique europ�en, � la v�rification du respect de ce format d�fini par le r�glement europ�en d�l�gu� n� 2019/815 du 17 d�cembre 2018 dans la pr�sentation des comptes consolid�s destin�s � �tre inclus dans le rapport financier annuel mentionn� au I de larticle L.451-1-2 du code mon�taire et financier, �tablis sous la responsabilit� du Pr�sident-Directeur g�n�ral. Sagissant de comptes consolid�s, nos diligences comprennent la v�rification de la conformit� du balisage de ces comptes au format d�fini par le r�glement pr�cit�.

Sur la base de nos travaux, nous concluons que la pr�sentation des comptes consolid�s destin�s � �tre inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format dinformation �lectronique unique europ�en.

Il ne nous appartient pas de v�rifier que les comptes consolid�s qui seront effectivement inclus par votre soci�t� dans le rapport financier annuel d�pos� aupr�s de lAMF correspondent � ceux sur lesquels nous avons r�alis� nos travaux.

D�signation des commissaires aux comptes

Nous avons �t� nomm�s commissaires aux comptes de la soci�t� CARREFOUR par lAssembl�e g�n�rale du 15 avril 2003 pour le cabinet Deloitte & Associ�s, et du 21 juin 2011 pour le cabinet Forvis Mazars.

Au 31 d�cembre 2024, le cabinet Deloitte & Associ�s �tait dans la 22�me ann�e de sa mission sans interruption et le cabinet Forvis Mazars dans la 14�me ann�e.

Responsabilit�s de la direction et des personnes constituant le gouvernement dentreprise relatives aux comptes consolid�s

Il appartient � la direction d�tablir des comptes consolid�s pr�sentant une image fid�le conform�ment au r�f�rentiel IFRS tel quadopt� dans lUnion europ�enne ainsi que de mettre en place le contr�le interne quelle estime n�cessaire � l�tablissement de comptes consolid�s ne comportant pas danomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou r�sultent derreurs.

Lors de l�tablissement des comptes consolid�s, il incombe � la direction d�valuer la capacit� de la soci�t� � poursuivre son exploitation, de pr�senter dans ces comptes, le cas �ch�ant, les informations n�cessaires relatives � la continuit� dexploitation et dappliquer la convention comptable de continuit� dexploitation, sauf sil est pr�vu de liquider la soci�t� ou de cesser son activit�.

Il incombe au Comit� daudit de suivre le processus d�laboration de linformation financi�re et de suivre lefficacit� des syst�mes de contr�le interne et de gestion des risques, ainsi que le cas �ch�ant de laudit interne, en ce qui concerne les proc�dures relatives � l�laboration et au traitement de linformation comptable et financi�re.

Les comptes consolid�s ont �t� arr�t�s par le Conseil dadministration.

Responsabilit�s des commissaires aux comptes relatives � laudit des comptes consolid�s

Objectif et d�marche daudit

Il nous appartient d�tablir un rapport sur les comptes consolid�s. Notre objectif est dobtenir lassurance raisonnable que les comptes consolid�s pris dans leur ensemble ne comportent pas danomalies significatives. Lassurance raisonnable correspond � un niveau �lev� dassurance, sans toutefois garantir quun audit r�alis� conform�ment aux normes dexercice professionnel permet de syst�matiquement d�tecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou r�sulter derreurs et sont consid�r�es comme significatives lorsque lon peut raisonnablement sattendre � ce quelles puissent, prises individuellement ou en cumul�, influencer les d�cisions �conomiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.

Comme pr�cis� par larticle L.821-55 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas � garantir la viabilit� ou la qualit� de la gestion de votre soci�t�.

Dans le cadre dun audit r�alis� conform�ment aux normes dexercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :

Rapport au Comit� daudit

Nous remettons au Comit� daudit un rapport qui pr�sente notamment l�tendue des travaux daudit et le programme de travail mis en Suvre, ainsi que les conclusions d�coulant de nos travaux. Nous portons �galement � sa connaissance, le cas �ch�ant, les faiblesses significatives du contr�le interne que nous avons identifi�es pour ce qui concerne les proc�dures relatives � l�laboration et au traitement de linformation comptable et financi�re.

Parmi les �l�ments communiqu�s dans le rapport au Comit� daudit, figurent les risques danomalies significatives que nous jugeons avoir �t� les plus importants pour laudit des comptes consolid�s de lexercice et qui constituent de ce fait les points cl�s de laudit, quil nous appartient de d�crire dans le pr�sent rapport.

Nous fournissons �galement au Comit� daudit la d�claration pr�vue par larticle 6 du r�glement (UE) n� 537/2014 confirmant notre ind�pendance, au sens des r�gles applicables en France telles quelles sont fix�es notamment par les articles L.821-27 � L.821-34 du code de commerce et dans le code de d�ontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas �ch�ant, nous nous entretenons avec le Comit� daudit des risques pesant sur notre ind�pendance et des mesures de sauvegarde appliqu�es.

 

Courbevoie et Paris-La D�fense, le 5 mars 2025

Les commissaires aux comptes

 

Forvis Mazars

J�r�me de PASTORS

Deloitte & Associ�s

Bertrand BOISSELIER    Olivier BROISSAND

 

COMPTES ANNUELS DE CARREFOUR SA 
AU 31 D�CEMBRE 2024

7.1Compte de r�sultat

(en millions deuros)

Notes explicatives

2024

2023

Reprises sur d�pr�ciations, provisions et transferts de charges

 

10

9

Autres produits

 

181

182

Total produits dexploitation

 

191

191

Autres achats et charges externes

 

(225)

(231)

Traitements et salaires, charges sociales

 

(28)

(32)

Dotations aux amortissements, d�pr�ciations et provisions

 

(5)

(9)

Imp�ts, taxes et autres charges dexploitation

 

(2)

(1)

Total charges dexploitation

 

(260)

(273)

R�sultat dexploitation

 

(69)

(81)

Produits de participations

 

617

1 346

Produits dint�r�ts et produits assimil�s

 

181

139

Reprises sur d�pr�ciations et provisions

 

2

105

Total produits financiers

 

799

1 590

Dotations aux d�pr�ciations et provisions

 

(475)

(98)

Charges dint�r�ts et charges assimil�es

 

(292)

(177)

Total charges financi�res

 

(767)

(275)

R�sultat financier

8.

33

1 314

R�sultat courant avant imp�ts

 

(37)

1 233

Reprises sur d�pr�ciations et provisions

 

3

15

Dotations aux amortissements, d�pr�ciations et provisions

 

-

-

Autres charges et produits exceptionnels

 

(3)

(11)

R�sultat exceptionnel

 

1

4

Participation des salari�s aux fruits de lexpansion

 

-

-

Imp�ts sur les b�n�fices

9.

333

546

R�SULTAT NET

 

297

1 783

7.2Bilan

ACTIF

(en millions deuros)

Notes explicatives

31/12/2024

31/12/2023

Brut

Amortissements
 et d�pr�ciations

Net

Net

Immobilisations incorporelles

4.2

19

(19)

0

0

Immobilisations corporelles

4.2

2

(2)

0

0

Immobilisations financi�res

4.1

37 843

(9 459)

28 384

28 494

Actif immobilis�

 

37 864

(9 480)

28 384

28 494

Cr�ances

10.1

2 871

(0)

2 871

2 798

Disponibilit�s et valeurs mobili�res de placement

5.2

38

(4)

34

80

Actif circulant

 

2 909

(4)

2 905

2 878

Comptes de r�gularisation

10.1

40

-

40

106

TOTAL ACTIF

 

40 813

(9 484)

31 329

31 479

 

PASSIF

(en millions deuros)

Notes explicatives

31/12/2024

31/12/2023

Capital social

7.1

1 695

1 772

Primes d�mission et de fusion

7.2

15 089

15 493

R�serve l�gale

7.3

204

204

R�serves r�glement�es

7.3

378

378

Autres r�serves

7.3

39

39

Report � nouveau

7.3

3 726

2 543

R�sultat de lexercice

7.3

297

1 783

Provisions r�glement�es

 

-

-

Capitaux propres

7.3

21 428

22 212

Provisions pour risques et charges

6

285

202

Emprunts obligataires

 

7 145

7 594

Emprunts aupr�s des �tablissements de cr�dits

 

991

122

Emprunts et dettes financi�res divers

 

0

0

Dettes financi�res

5.1

8 137

7 716

Dettes fournisseurs et comptes rattach�s

 

4

11

Dettes fiscales et sociales

10.2

196

311

Dettes dexploitation

 

201

322

Autres dettes diverses

10.2

1 279

1 027

Dettes diverses

 

1 279

1 027

TOTAL PASSIF

 

31 329

31 479

7.3Tableau de flux de tr�sorerie

(en millions deuros)

2024

2023

R�sultat net

297

1 783

Dotation aux amortissements

-

1

Dotation (nette) aux provisions et d�pr�ciations

465

(24)

Autres variations

16

40

Tr�sorerie brute issue des op�rations

778

1 800

Variation des autres cr�ances et dettes

395

(215)

Variation de la tr�sorerie issue des op�rations dexploitation

1 173

1 586

Acquisitions des titres de participation

(21)

(30)

Cessions de titres de participations

0

151

Variation des autres immobilisations financi�res (1)

 

-

Autres variations issues des op�rations dinvestissement (2)

-

-

Variation de la tr�sorerie issue des op�rations dinvestissement

(21)

121

Dividendes vers�s

(600)

(405)

Augmentation/r�duction de capital

(702)

(725)

Variation nette de lendettement

421

(97)

Variation des cr�ances et dettes intragroupe

(270)

(480)

Variation de la tr�sorerie issue des op�rations de financement

(1 152)

(1 707)

Variation nette de la tr�sorerie

0

0

Tr�sorerie � louverture de lexercice (1)

0

0

Tr�sorerie � la cl�ture de lexercice (1)

0

0

Variation nette de la tr�sorerie au bilan

0

0

  • Hors actions propres en voie dannulation inscrites � lactif du bilan en autres immobilisations financi�res.
  • Hors actions propres inscrites � lactif du bilan en valeurs mobili�res de placement.

7.4Notes annexes aux �tats financiers

Note 1Description de la Soci�t�

Carrefour SA est la soci�t� m�re du groupe Carrefour.

Elle exerce une activit� de holding via des participations financi�res qui lui permettent davoir le contr�le direct ou indirect des soci�t�s du Groupe.

Elle a opt� en faveur du r�gime dint�gration fiscale, qui comprend la soci�t� m�re en tant que t�te de lint�gration fiscale et ses principales filiales fran�aises.

Elle met �galement en Suvre la politique de financement externe du Groupe aupr�s des march�s bancaires et de capitaux afin de maintenir un certain niveau de liquidit� pour faire face � ses engagements et � ses besoins dinvestissement.

Note 2�v�nements significatifs

2.1Programmes de rachat dactions

Dans le cadre de sa politique dallocation de capital, la Soci�t� a confi� � plusieurs prestataires de service dinvestissement des mandats de rachat dactions portant sur un montant maximum de 700 millions deuros, tel quautoris� par les Assembl�es g�n�rales des actionnaires des 26 mai 2023 et 24 mai 2024.

Par ailleurs, et conform�ment � lautorisation de lAssembl�e g�n�rale des actionnaires du 24 mai 2024 et � la d�cision du Conseil dadministration du 23 octobre 2024, Carrefour SA a achet� 92 734 actions suppl�mentaires au prix moyen de 14,26 euros. Ces actions, ainsi que dautres actions actuellement autod�tenues et non affect�es � des fins dannulation, visaient � couvrir le maximum de lallocation dactions susceptibles d�tre employ�es � la livraison du plan dattribution dactions de performance 2022 qui serait livr� en f�vrier 2025 au b�n�fice de salari�s du Groupe.

2.2Mise en Suvre dun contrat de liquidit�

Le 2 septembre 2024, Carrefour a annonc� la mise en place dun contrat de liquidit� portant sur ses actions ordinaires et ayant pour objet lanimation par Rothschild Martin Maurel des actions Carrefour sur le march� r�glement� dEuronext � Paris afin de favoriser la liquidit� des transactions et la r�gularit� de la cotation des actions Carrefour.

Ce contrat dune dur�e initiale de 12 mois est renouvelable par tacite reconduction pour des p�riodes successives de 12 mois.

Dans le cadre de ce contrat, sur lexercice 2024, Carrefour SA a acquis 6 986 420 actions au cours moyen de 14,69 euros et a vendu 6 911 420 actions au cours moyen de 14,69 euros.

2.3Op�rations de r�duction de capital

Suite aux rachats dactions propres r�alis�s dans le cadre de son programme de rachat mentionn� ci-avant, Carrefour SA a proc�d� � deux r�ductions de capital par voie dannulation des actions rachet�es :

� lissue de ces annulations dactions, le capital social a �t� r�duit de 77 millions deuros et les primes d�mission de 404 millions deuros, le nombre dactions composant le capital social de Carrefour SA s�l�ve � 677 969 188 actions.

Le nombre dactions autod�tenues suite aux rachats et annulations s�l�ve � 32 195 690 actions, repr�sentant environ 4,7 % du capital social.

2.4Op�rations de financement

Le 27 mars 2024, la Soci�t� a proc�d� au remboursement dun emprunt obligataire convertible non dilutif en actions dun montant de 500 millions de dollars, dune maturit� de 6 ans et dun coupon de 0 %.

Le 26 avril 2024, Carrefour SA a �galement proc�d� au remboursement dun emprunt obligataire dun montant de 750 millions deuros, dune maturit� de 8 ans et dun coupon de 0,750 %.

Par ailleurs, le 10 septembre 2024, la Soci�t� a proc�d� au placement dune nouvelle �mission obligataire dite Sustainability-Linked, index�e sur deux objectifs li�s aux �missions de gaz � effet de serre, pour un montant total de 750 millions deuros, dune maturit� de 8 ans (�ch�ance octobre 2032) et dun coupon de 3,625 %.

Cette �mission obligataire sint�gre dans une strat�gie de financement align�e avec les objectifs et ambitions du Groupe en mati�re de RSE : elle a �t� r�alis�e dans le cadre du Framework de type SLB (Sustainability-Linked Bond) de son programme EMTN (Euro-Medium Term Notes) publi� en juin 2021 et dont la composante RSE a �t� mise � jour et renforc�e en mai 2022.

La maturit� moyenne du socle obligataire de Carrefour SA s�tablit en cons�quence � 3,8 ans � fin d�cembre 2024, maturit� identique � celle de fin d�cembre 2023.

Le 29 novembre 2024, Carrefour SA a remplac� avec succ�s ses deux lignes de cr�dits syndiqu�s non tir�es dun montant total de 3,9 milliards deuros arrivant � �ch�ance en juin 2026, par une ligne de cr�dit dun montant de 4 milliards deuros.

Comme les pr�c�dentes, elle int�gre une composante Responsabilit� Soci�tale des Entreprises (RSE), en particulier deux indicateurs cl�s de performance sur la d�carbonation et le gaspillage alimentaire. Cette nouvelle ligne, financ�e par un syndicat de 22 banques, arrivera � �ch�ance en novembre 2029, avec deux options dextension dun an. Destin�e � s�curiser les financements g�n�raux du Groupe, elle na pas vocation � �tre utilis�e.

Note 3Principes comptables g�n�raux

3.1Bases de pr�paration

Les comptes annuels ont �t� �labor�s et pr�sent�s conform�ment aux principes et m�thodes d�finis par le r�glement ANC 2014-03, homologu� par larr�t� du 8 septembre 2014, mis � jour de lensemble des r�glements layant modifi� par la suite.

Les �tats financiers de Carrefour SA sont pr�sent�s en millions deuros et sont arrondis au million le plus proche. Des �carts darrondis peuvent ainsi appara�tre entre diff�rents �tats.

La r�gle d�valuation utilis�e pour �tablir ces comptes est celle des co�ts historiques.

Les m�thodes d�valuation et de pr�sentation nont pas �t� modifi�es par rapport � lexercice pr�c�dent.

La pr�paration des �tats financiers de Carrefour n�cessite deffectuer des estimations et de faire des hypoth�ses susceptibles davoir un impact sur la valeur comptable de certains �l�ments dactifs et de passifs et de produits et de charges. En raison des incertitudes inh�rentes � tout processus d�valuation, il est donc possible que les montants qui figureront dans les futurs �tats financiers soient diff�rents des valeurs actuellement estim�es.

3.2Conversion des �l�ments en devise �trang�re

Les charges et produits en devise �trang�re sont enregistr�s au cours de change en vigueur � la date de lop�ration.

Les cr�ances et dettes en devises figurent au bilan pour leur contre-valeur au cours de change de cl�ture. La diff�rence r�sultant de lactualisation des dettes et cr�ances en devises � ce dernier cours est, le cas �ch�ant, port�e au bilan en � Comptes de r�gularisation ï¿½. En cas de perte de change latente � la cl�ture, une provision est enregistr�e � hauteur du risque non couvert.

Note 4Actif immobilis�

4.1Immobilisations financi�res
4.1.1Traitement comptable et valorisation

Les immobilisations financi�res sont constitu�es des titres de participations incluant les malis de fusions affect�s, des cr�ances rattach�es et des autres immobilisations financi�res.

Les valeurs brutes des titres de participation sont enregistr�es au co�t dacquisition.

Au 1er janvier 2016, lors de la premi�re application du r�glement ANC 2015-06, les malis de fusion essentiellement issus de la fusion Carrefour-Promodes en 2000 ont �t� affect�s aux titres de participation Carrefour France, Norfin Holder, Caparbel, Carrefour Nederland BV et Hyparlo sur la base des plus-values latentes existantes au 1er janvier 2016.

Les titres de participation font lobjet de tests de d�pr�ciation mis en Suvre � chaque cl�ture afin de v�rifier que leurs valeurs nettes comptables (le cas �ch�ant int�grant la valeur nette comptable des malis de fusion affect�s) nexc�dent pas leurs valeurs dutilit�.

La valeur dutilit� est estim�e sur la base de plusieurs crit�res dont les principaux sont :

Une d�pr�ciation est comptabilis�e d�s lors que la valeur dutilit� devient inf�rieure � la valeur nette comptable (celle-ci int�grant, le cas �ch�ant, la valeur nette comptable des malis de fusion affect�s).

Les d�pr�ciations sont comptabilis�es en r�sultat financier, y compris les reprises de d�pr�ciations r�alis�es dans le cadre dune cession de participation. Les r�sultats de cession de titres de participation sont comptabilis�s en r�sultat exceptionnel.

4.1.2Tableau de variation sur lexercice

(en millions deuros)

Titres de participation

Malis affect�s
 aux titres de participation

Autres immobilisations financi�res (3)

Total Immobilisations financi�res 31/12/2024

Total Immobilisations financi�res 31/12/2023

Immobilisations brutes au 1er janvier

25 965

11 407

218

37 591

37 499

Augmentation de capital & acquisitions (1)

30

 

803

833

830

R�duction de capital & cessions/liquidations 

(2)

 

(582)

(584)

(738)

Reclassements/Autres

 

 

4

4

 

Immobilisations brutes au 31 d�cembre (A)

25 994

11 407

443

37 843

37 591

D�pr�ciations au 1er janvier

(2 821)

(6 276)

0

(9 097)

(9 160)

Dotations de lexercice (2)

(231)

(133)

 

(364)

(1)

Reprises de lexercice

2

 

 

2

64

Total d�pr�ciations au 31 d�cembre (B)

(3 050)

(6 409)

0

(9 459)

(9 097)

TOTAL IMMOBILISATIONS NETTES (A)-(B)

22 943

4 998

443

28 384

28 494

  • La ligne � Augmentation de capital & acquisitions ï¿½ des titres de participation correspond essentiellement � laugmentation de capital de Carrefour Banque pour 30 millions deuros dont 21 ont �t� vers�s au 31 d�cembre 2024.
  • Les dotations sur titres de participation comptabilis�es sur lexercice 2024 concernent essentiellement lItalie et lentit� fran�aise Guyenne et Gascogne, et la dotation sur malis affect�s aux titres de participations concerne lArgentine et traduit malgr� de bonnes performances op�rationnelles l�rosion mon�taire constat�e dans le pays depuis plusieurs ann�es.
  • Le d�tail des titres de participations et malis affect�s est pr�sent� en note 12.
  • Les autres immobilisations financi�res concernent essentiellement les actions propres acquises en vue de leur annulation future. Au 31 d�cembre 2024, le poste comprend 29 632 670 actions propres en voie dannulation pour un montant de 433 millions deuros. Il comprend �galement, dans une moindre mesure, les actions achet�es dans le cadre du contrat de liquidit� et d�tenues � la cl�ture pour 1 million deuros et les disponibilit�s relatives au contrat de liquidit� class�es en � autres cr�ances immobilis�es ï¿½ pour un montant de 4 millions deuros.

 

4.1.3Carrefour France SAS

Au 31 d�cembre 2024, la valeur nette comptable des titres de participation de Carrefour France SAS incluant le mali de fusion affect�, s�l�ve � 5 224 millions deuros.

Les tests r�alis�s au 31 d�cembre 2024 sur le mali affect� aux titres de participation Carrefour France nont pas mis en avant la n�cessit� de constater dans les comptes une dotation compl�mentaire ou une reprise des d�pr�ciations constat�es lors des exercices 2017 et 2022.

La valeur dutilit� est estim�e par actualisation de flux de tr�sorerie futurs sur une p�riode de 4 ans avec d�termination dune valeur terminale calcul�e � partir de lextrapolation des donn�es de la derni�re ann�e au taux de croissance perp�tuelle � linfini et lutilisation dun taux dactualisation sp�cifique par pays. Les flux de tr�sorerie futurs retenus pour les tests de d�pr�ciation ont �t� estim�s � partir des trajectoires financi�res �tablies par la Direction G�n�rale du pays et valid�es par la Direction G�n�rale du Groupe.

Les principales hypoth�ses financi�res qui sous-tendent lactualisation des flux de tr�sorerie futurs de Carrefour France SAS sont un taux dactualisation apr�s imp�t de 6,8 % (7 % en 2023), ainsi quun taux de croissance perp�tuelle de 1,8 % (1,6 % en 2023).

4.2Immobilisations corporelles et incorporelles

Les immobilisations corporelles sont �valu�es � leur co�t dacquisition (prix dachat et frais accessoires).

Les immobilisations incorporelles sont constitu�es essentiellement de logiciels �valu�s � leur co�t dacquisition.

Les amortissements sont calcul�s suivant le mode lin�aire en fonction de la dur�e de vie �conomique pr�vue du bien :

Les actifs corporels et incorporels dont les perspectives de rentabilit� future ne permettent plus de recouvrer leur valeur nette comptable font lobjet dune d�pr�ciation. Celle-ci est d�termin�e par comparaison de la valeur nette comptable de lactif avec le montant le plus �lev� entre la valeur dusage et la valeur v�nale.

Les mouvements sur les immobilisations corporelles et incorporelles au cours de lexercice 2024 sont les suivants :

(en millions deuros)

Immobilisations incorporelles

Immobilisations corporelles

Total

31/12/2024

Total

31/12/2023

Immobilisations brutes au 1er janvier

19

2

21

21

Acquisitions

-

-

-

-

Cessions & mises au rebut

-

-

-

-

Immobilisations brutes au 31 d�cembre (A)

19

2

21

21

Amortissements et d�pr�ciations au 1er janvier

(19)

(2)

(21)

(20)

Dotations aux amortissements de lexercice

-

-

-

(1)

Cessions & mises au rebut

-

-

-

-

Amortissements et d�pr�ciations au 31 d�cembre (B)

(19)

(2)

(21)

(21)

TOTAL IMMOBILISATIONS NETTES (A)-(B)

0

0

0

0

Note 5Financement et couvertures de risques

5.1Dettes financi�res

Au 31 d�cembre 2024, les dettes financi�res se d�composent comme suit :

(en millions deuros)

31/12/2024

31/12/2023

Moins dun an

1 � 5 ans

Plus de 5 ans

Total

Total

Emprunts obligataires

750

4 350

2 000

7 100

7 552

Int�r�ts courus non �chus

45

 

 

45

41

Billets de tr�sorerie

991

 

 

991

122

Dettes financi�res

1 787

4 350

2 000

8 137

7 716

 

Les variations des emprunts obligataires de lexercice 2024 sont d�taill�es ci-dessous :

(en millions deuros)

31/12/2023

�missions

Rembour-
sements

Effet de change

31/12/2024

�ch�ance

Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 8 ans, 0,750 %

750

-

(750) (2)

-

-

2024

Emprunt Obligataire convertible non dilutif, USD, 6 ans, 0 %

452

-

(462) (1)

10

-

2024

Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 10 ans, 1,25 %

750

-

-

-

750

2025

Emprunt Obligataire Euro MTN, EUR, 7,5 ans, 1,75 %

500

-

-

-

500

2026

Emprunt Obligataire EUR MTN, EUR, 8 ans, 1,00 %

500

 

-

-

500

2027

Emprunt Obligataire EUR MTN, EUR, 7 ans, 2,625 %

1 000

 

 

 

1 000

2027

Emprunt Obligataire EUR MTN, EUR, 4 ans, 1,875 %

750

 

 

 

750

2026

Emprunt Obligataire EUR MTN, EUR, 7 ans, 2,375 %

750

 

 

 

750

2029

Emprunt Obligataire EUR MTN, EUR, 6 ans, 4,125 %

500

 

 

 

500

2028

Emprunt Obligataire EUR MTN, EUR, 6 ans, 4,125 %

350

 

 

 

350

2028

Emprunt Obligataire EUR MTN, EUR, 7 ans, 3,75 %

500

 

 

 

500

2030

Emprunt Obligataire EUR MTN, EUR, 8 ans, 4,375 %

750

 

 

 

750

2031

Emprunt Obligataire EUR MTN, EUR, 8 ans, 3,625 %

 

750 (3)

 

 

750

2032

D�tail des emprunts Obligataires

7 552

750

(1 212)

10

7 100

 

  • Le 27 mars 2024, la Soci�t� a proc�d� au remboursement dun emprunt obligataire convertible non dilutif en actions dun montant de 500 millions de dollars, dune maturit� de 6 ans et dun coupon de 0 %.
  • Le 26 avril 2024, la Soci�t� a proc�d� au remboursement dun emprunt obligataire dun montant de 750 millions deuros, dune maturit� de 8 ans et dun coupon de 0,750 %.
  • Enfin, le 10 septembre 2024, la Soci�t� a proc�d� au placement dune nouvelle �mission obligataire dite Sustainability-Linked, index�e sur deux objectifs li�s aux �missions de gaz � effet de serre, pour un montant total de 750 millions deuros, dune maturit� de 8 ans (�ch�ance octobre 2032) et dun coupon de 3,625 %.
5.2Disponibilit�s et valeurs mobili�res de placement

(en millions deuros)

31/12/2024

31/12/2023

Brut

D�pr�ciation

Net

Net

Actions propres affect�es � des plans d�termin�s (1)

28

 

28

40

Actions propres disponibles (2)

10

(4)

6

40

Disponibilit�s (3)

0

 

0

0

Disponibilit�s et valeurs mobili�res de placement

38

(4)

34

80

Les disponibilit�s et valeurs mobili�res de placement sont constitu�es :

  • dactions Carrefour destin�es � �tre attribu�es aux employ�s et affect�es � des plans doptions dachat dactions et des attributions gratuites dactions d�termin�s. Ces actions sont enregistr�es � leur co�t dacquisition (ou � leur valeur nette comptable � leur date de reclassement en cas de reclassement d� Actions propres disponibles ï¿½ � � Actions propres affect�es � des plans d�termin�s ï¿½) ; elles ne sont pas d�pr�ci�es en fonction de leur valeur v�nale en raison de lengagement dattribution aux salari�s et de la provision constat�e au passif dans les conditions d�crites dans les principes comptables relatifs aux provisions expos�s dans la note 6.1 ;
  • dactions Carrefour disponibles pour �tre attribu�es aux employ�s ou pour la r�gulation du cours de Bourse ; ces actions sont d�pr�ci�es si leur valeur comptable est sup�rieure au dernier cours de Bourse ;
  • de disponibilit�s bancaires.

 

Les actions propres de la Soci�t� comptabilis�es en � Disponibilit�s et valeurs mobili�res de placement ï¿½, en tant qu� Actions propres disponibles ï¿½ nont pas �t� � lorigine identifi�es comme �tant affect�es � un plan d�termin� et �taient d�pr�ci�es si leur valeur comptable �tait sup�rieure cours de Bourse moyen du dernier mois avant la cl�ture de lexercice.

Fin 2024, la Soci�t� a d�cid� dutiliser des actions propres pour servir le plan dattribution dactions gratuites 2022 dont la livraison est pr�vue en f�vrier 2025. Les actions propres destin�es � servir ce plan ont donc �t� reclass�es du poste � Actions propres disponibles ï¿½ � � Actions propres affect�es � des plans d�termin�s ï¿½ � leur valeur nette comptable � date de reclassement (la d�pr�ciation ant�rieurement comptabilis�e ne peut �tre reprise), � savoir 28,2 millions deuros (valeur brute de 50,2 millions deuros et d�pr�ciation ant�rieurement comptabilis�e de 22 millions deuros). Une provision pour risques et charges dun montant de 28,2 millions deuros a �t� comptabilis�e au 31 d�cembre 2024 au titre de la remise dactions pr�vue en f�vrier 2025, compens�e par la reconnaissance dun produit � recevoir de 22,5 millions deuros au titre de la refacturation des filiales pour les actions qui seront remises � leurs salari�s.

Au 31 d�cembre 2024, le poste Disponibilit�s et Valeurs Mobili�res de Placement comprend 2 488 020 actions Carrefour, dont 2 052 745 actions ont �t� affect�es � des plans d�termin�s et 435 275 actions disponibles, pour une valeur brute de 38 millions deuros.

(en millions deuros)

Actions propres disponibles

Actions propres affect�es 
� des plans d�termin�s

Nombre dactions

Valeur brute

D�pr�-
ciation

Valeur nette

Nombre dactions

Valeur brute

D�pr�-
ciation

Valeur nette

Montants au 1er janvier 2024

2 380 586

58

(18)

40

2 426 100

40

-

40

Reclassement en Actions propres affect�es � des plans d�termin�s

(2 052 745)

(50)

22

(28)

2 052 745

28

 

28

Livraison dactions au titre du plan LTI21

 

 

 

 

(2 411 400)

(40)

 

(40)

Reclassement en Actions propres disponible

14 700

0

 

0

(14 700)

(0)

 

(0)

Achats dactions dans le cadre de la couverture de plans dactions gratuites

92 734

1

 

1

 

 

 

 

Dotation/Reprise aux provisions pour d�pr�ciation des actions propres disponibles

 

 

(7)

(7)

 

 

 

 

Montants au 31 d�cembre 2024

435 275

10

(4)

6

2 052 745

28

-

28

 

Les actions Carrefour autod�tenues et affect�es � des plans d�termin�s sont valoris�es au dernier cours de cotation connu, soit 13,73 euros par action au 31 d�cembre 2024.

Les mouvements du nombre dactions autod�tenues class�es en valeurs mobili�res de placement au cours de lexercice 2024 sont les suivants :

(en millions deuros)

Nombre dactions

Valeur
 Brute

D�pr�ciation

Valeur nette
 des actions autod�tenues
 en VMP

Provision
 sur plan dactions gratuites

Montants au 31 d�cembre 2023

4 806 686

98

(18)

80

(40)

Achats dactions dans le cadre de la couverture de plans dactions gratuites

92 734

1

 

1

 

Livraison des actions gratuites affect�es � des plans d�termin�s

(2 411 400)

(40)

 

(40)

 

Reclassement dactions propres disponibles � actions propres affect�es � des plans d�termin�s

 

(22)

22

-

 

Reprise de provision li�e aux actions gratuites affect�es � des plans d�termin�s

 

 

 

-

40

Dotation aux provisions li�es aux actions gratuites affect�es � des plans d�termin�s

 

 

 

-

(28)

D�pr�ciation sur des actions non encore affect�es � des plans d�termin�s

 

 

(7)

(7)

 

Montants au 31 d�cembre 2024

2 488 020

38

(4)

34

(28)

 

5.3R�serve de liquidit�
5.3.1Lignes de cr�dit

Au 31 d�cembre 2024, le Groupe dispose dune ligne de cr�dits syndiqu�s non tir�e aupr�s dun pool de banques de premier rang dun montant total de 4 milliards deuros et d�ch�ance novembre 2029. Cette facilit� de cr�dit a remplac� fin novembre 2024 les deux lignes de cr�dits syndiqu�s pr�c�demment d�tenues pour un montant total de 3,9 milliards deuros, qui arrivaient � �ch�ance en juin 2026.

Elle comporte deux options dextension dun an, non encore exerc�es � ce jour. Par ailleurs, comme les pr�c�dentes, elle int�gre une composante Responsabilit� Soci�tale des Entreprises (RSE). La politique du Groupe est de maintenir ces facilit�s disponibles et non tir�es, afin de s�curiser lutilisation du programme de billets de tr�sorerie.

Les cr�dits syndiqu�s sont assortis des clauses usuelles pour ce type de contrats, � savoir maintien de son rang de cr�dit (pari passu), limitation des s�ret�s accord�es aux autres cr�anciers (negative pledge), changement de contr�le, limitation de cession substantielle dactifs et d�faut crois�. La marge du taux dint�r�t pourrait �voluer en cas de baisse ou de hausse de la notation � long terme (pricing grid).

5.3.2Programmes de financement

Carrefour dispose dune capacit� de 12 milliards deuros avec le programme Euro Medium Term Notes (EMTN), afin de maintenir une pr�sence sur le march� obligataire en �mettant de mani�re r�guli�re, principalement sur les march�s Euro, en vue de disposer dun �ch�ancier obligataire �quilibr�.

Au cours de lann�e 2024, Carrefour SA a proc�d� � une �mission obligataire de 750 millions deuros dite Sustainability-Linked, index�e sur deux objectifs li�s aux �missions de gaz � effet de serre, dune maturit� de 8 ans (�ch�ance octobre 2032) et dun coupon de 3,625 %.

Cette �mission obligataire sint�gre dans une strat�gie de financement align�e avec les objectifs et ambitions du Groupe en mati�re de RSE : elle a �t� r�alis�e dans le cadre du Framework de type SLB (Sustainability-Linked Bond) de son programme EMTN (Euro-Medium Term Notes) publi� en juin 2021 et dont la composante RSE a �t� mise � jour et renforc�e en mai 2022.

Le 27 mars 2024, la Soci�t� a proc�d� au remboursement dun emprunt obligataire convertible non dilutif en actions dun montant de 500 millions de dollars, dune maturit� de 6 ans et dun coupon de 0 %. Puis, le 26 avril 2024, la Soci�t� a proc�d� au remboursement dun emprunt obligataire dun montant de 750 millions deuros, dune maturit� de 8 ans et dun coupon de 0,750 %.

Carrefour dispose �galement dun programme de billets de tr�sorerie d�pos� � la Banque de France cot� � Paris avec une capacit� d�mission de 5 milliards deuros.

Ces op�rations permettent de s�curiser la liquidit� du groupe Carrefour � court et moyen terme dans un environnement �conomique incertain, et sinscrivent dans la strat�gie de s�curisation des financements de Carrefour. La maturit� moyenne du socle obligataire de Carrefour SA s�tablit � 3,8 ans � fin d�cembre 2024, maturit� identique � celle � fin d�cembre 2023.

5.4Couvertures des risques
5.4.1Risques de taux

Le risque de taux dint�r�t est le risque par lequel la variation des taux dint�r�t serait susceptible de g�n�rer une augmentation du co�t net de lendettement du Groupe.

La gestion du risque de taux est assur�e par la Direction de la Tr�sorerie et des Financements du Groupe. Mise � jour mensuellement, la strat�gie de couverture et ses modalit�s dapplication permettent de limiter lexposition au risque de taux et doptimiser le co�t du financement.

La dette � long terme est �mise principalement � taux fixe, prot�geant ainsi la Soci�t� contre une hausse des taux. Carrefour d�tient n�anmoins diff�rents instruments financiers destin�s � couvrir sa dette financi�re face au risque de variation des taux dint�r�t.

Ces couvertures sont r�alis�es au moyen dinstruments financiers de gr� � gr� avec des contreparties bancaires de premier rang. Il sagit principalement de swaps et doptions de taux dint�r�t classiques.

Les instruments utilis�s et leur valorisation sont pr�sent�s en note 10.

5.4.2Risques de change

Le risque de change est le risque par lequel une �volution d�favorable des cours de change pourrait d�t�riorer un flux de tr�sorerie libell� en devise �trang�re.

De par son activit� de holding, la soci�t� Carrefour peut �tre expos�e au risque de change, sur des transactions particuli�res (augmentation de capital ou versement de dividendes) avec certaines de ses filiales �trang�res dont la devise locale est autre que leuro. Le risque sur ces op�rations peut dans certains cas �tre couvert par des achats � terme de devises.

Le 22 mars 2018, Carrefour avait r�alis� une �mission dobligations convertibles remboursables en num�raire dun montant nominal de 500 millions de dollars am�ricains et dune maturit� de 6 ans (�ch�ance mars 2024). De la m�me mani�re quen 2017, deux swaps de change en euros de 250 millions de dollars am�ricains avaient �t� mis en place et adoss�s en termes de maturit�.

Le 27 mars 2024, la Soci�t� a proc�d� au remboursement de cet emprunt obligataire convertible non dilutif dont le nominal �tait couvert par un swap de change �galement arriv� � maturit� � cette date.

5.4.3Risques sur actions

Carrefour a pour politique de ne pas d�tenir de positions actions (sur les siennes propres ou des tierces) sauf circonstances ou besoins particuliers.

R�guli�rement, la Soci�t� ach�te sur le march� ses propres actions ou des options dachat sur ses propres actions. Les actions sont principalement utilis�es pour les besoins des programmes dattribution doptions sur actions et dactions gratuites ou rachet�es en vue de leur annulation future.

Note 6Provisions & d�pr�ciations

Toute obligation de la Soci�t� � l�gard dun tiers susceptible d�tre estim�e avec une fiabilit� suffisante et donnant lieu � sortie probable de ressources sans contrepartie �quivalente fait lobjet dune comptabilisation au titre de provision.

(en millions deuros)

31/12/2023

Dotations de lexercice

Reprises de lexercice

Autres mouvements

 

Utilis�es

Non utilis�es

31/12/2024

Obligations de remises dactions

40

28

(40)

(0)

 

28

Engagement de retraite

0

 

 

 

 

0

Risque sur filiales (1)

135

103

 

 

 

238

Litiges et risques divers

27

5

(11)

(3)

 

19

Provisions pour risques et charges

202

136

(51)

(3)

 

285

Immobilisations financi�res (2)

9 097

364

0

(2)

 

9 459

Cr�ances

0

0

 

0

 

0

Autres (VMP) 

18

7

 

0

(22) (3)

4

D�pr�ciations

9 115

372

-

(2)

(22)

9 463

Total des provisions et d�pr�ciations

9 317

508

(51)

(5)

(22)

9 748

  • Des provisions pour couvrir des pertes de filiales ont �t� constat�es sur lexercice.
  • Cf. note 4.1.2.
  • Reclassement dactions propres disponibles � actions propres affect�es � des plans d�termin�s (cf. note 5.2).

 

6.1Provisions sur plans dactions

Certains salari�s du groupe Carrefour re�oivent une r�mun�ration en instruments de capitaux propres.

Cette r�mun�ration prend la forme de plans dattribution dactions gratuites ou de plans doptions dachat dactions.

Plans d�nou�s par l�mission dactions nouvelles

Aucune provision nest comptabilis�e au titre de ces plans conform�ment aux dispositions de larticle 624-6 du PCG.

Plans dactions gratuites et doptions dachat dactions par remise dactions existantes

� la date dattribution, ces actions gratuites et options dachat dactions ne donnent pas lieu � la comptabilisation dune charge de personnel. Celle-ci nintervient qu� la date de livraison des actions gratuites ou � la lev�e des options dachat dactions.

Une provision pour risques et charges est comptabilis�e lors de la d�cision de la Soci�t� de proc�der � lattribution dun plan dactions gratuites ou doptions sur actions, d�s lors que lobligation de remise dactions existantes aux employ�s g�n�re, de mani�re probable ou certaine, une sortie de ressources sans contrepartie au moins �quivalente.

Lorsque lacquisition des actions gratuites est explicitement subordonn�e au fait que lattributaire reste au service de Carrefour pendant une p�riode future d�termin�e (� p�riode dacquisition ï¿½), le montant de la provision est reconnu lin�airement sur la p�riode dacquisition.

Plan 2021

Le 17 f�vrier 2021, le Conseil dadministration avait d�cid� de proc�der, sur proposition du Comit� des r�mun�rations et sur le fondement de lAssembl�e g�n�rale Extraordinaire des actionnaires du 14 juin 2019, � lattribution gratuite dactions existantes ou � �mettre. Ce plan portait sur un nombre maximal de 2 664 670 actions (0,33 % du capital social), dont lacquisition �tait soumise � une condition de pr�sence et � plusieurs conditions de performance.

Lacquisition d�finitive de ces actions ne pouvait avoir lieu quau terme dune p�riode dacquisition de 3 ans (� compter de la date du Conseil dadministration ayant d�cid� la mise en place du plan). Le nombre dactions d�finitivement acquises d�pendait de la r�alisation de quatre conditions de performance :

En f�vrier 2024, 2 411 400 actions autod�tenues ont �t� livr�es au titre de ce plan, la provision de (40) millions deuros a �t� reprise face � une charge du m�me montant.

Plan 2022

Le 16 f�vrier 2022, le Conseil dadministration a d�cid� de proc�der, sur proposition du Comit� des r�mun�rations et sur le fondement de lAssembl�e G�n�rale Extraordinaire des actionnaires du 21 mai 2021, � lattribution gratuite dactions existantes ou � �mettre. Ce plan porte sur un nombre maximal de 3 104 000 actions (0,4 % du capital social), dont lacquisition est soumise � une condition de pr�sence et � plusieurs conditions de performance.

Lacquisition d�finitive de ces actions ne pourra avoir lieu quau terme dune p�riode dacquisition de 3 ans (� compter de la date du Conseil dadministration ayant d�cid� la mise en place du plan). Le nombre dactions d�finitivement acquises d�pendra de la r�alisation de quatre conditions de performance :

La d�cision de livrer le plan 2022 avec des actions auto d�tenues ayant �t� prise en 2024, une provision de (28) millions deuros a �t� comptabilis�e sur lexercice pour couvrir la sortie de ressources sans contrepartie.

Plan 2023

Le 14 f�vrier 2023, le Conseil dadministration a d�cid� de proc�der, sur proposition du Comit� des r�mun�rations et sur le fondement de lAssembl�e G�n�rale Extraordinaire des actionnaires du 21 mai 2021, � lattribution gratuite dactions existantes ou � �mettre. Ce plan porte sur un nombre maximal de 2 833 260 actions (0,4 % du capital social), dont lacquisition est soumise � une condition de pr�sence et � plusieurs conditions de performance.

Lacquisition d�finitive de ces actions ne pourra avoir lieu quau terme dune p�riode dacquisition de 3 ans (� compter de la date du Conseil dadministration ayant d�cid� la mise en place du plan). Le nombre dactions d�finitivement acquises d�pendra de la r�alisation de quatre conditions de performance :

Aucune d�cision na encore �t� prise sur les modalit�s de livraison de ce plan (actions existantes ou �mission dactions nouvelles).

Plan 2024

Le 20 f�vrier 2024, le Conseil dadministration a d�cid� de proc�der, sur proposition du Comit� des r�mun�rations et sur le fondement de lAssembl�e G�n�rale Extraordinaire des actionnaires du 26 mai 2023, � lattribution gratuite dactions existantes ou � �mettre. Ce plan porte sur un nombre maximal de 3 350 000 actions (0,5 % du capital social), dont lacquisition est soumise � une condition de pr�sence et � plusieurs conditions de performance.

Lacquisition d�finitive de ces actions ne pourra avoir lieu quau terme dune p�riode dacquisition de 3 ans (� compter de la date du Conseil dadministration ayant d�cid� la mise en place du plan). Le nombre dactions d�finitivement acquises d�pendra de la r�alisation de quatre conditions de performance :

Aucune d�cision na encore �t� prise sur les modalit�s de livraison de ce plan (actions existantes ou �mission dactions nouvelles).

Caract�ristiques

Les principales caract�ristiques de ces trois plans dattribution dactions de performance sont rappel�es dans le tableau ci-apr�s.

 

 

Plan 2022

Plan 2023

Plan 2024

Date dAssembl�e G�n�rale

21-mai-21

21-mai-21

26-mai-23

Date dattribution (1)

16-f�vr-22

14-f�vr-23

20-f�vr-24

Date dacquisition (2)

16-f�vr-25

14-f�vr-26

20-f�vr-27

Nombre total dactions attribu�es � la date dattribution

3 104 000

2 833 260

3 350 000

Nombre de b�n�ficiaires � la date dattribution

809

680

835

Juste valeur dune action en euro (3)

14,21

13,23

11,99

  • Date de notification aux b�n�ficiaires (date � laquelle les b�n�ficiaires ont eu connaissance des caract�ristiques et conditions des plans).
  • Lacquisition des actions attribu�es est soumise � la fois � une condition de pr�sence et � des conditions de performance.
  • Prix de march� de laction � la date dattribution (cours de r�f�rence), ajust� des dividendes attendus pendant la p�riode dacquisition des droits et de la probabilit� datteinte des crit�res de performance de march�.
Variation de la p�riode

Les mouvements intervenus au cours de lexercice 2024 sur ces plans dattribution dactions gratuites sont les suivants :

 

2024

2023

Nombre dactions de performance attribu�es au 1er janvier

7 918 270

7 716 270

Actions attribu�es sur lexercice

3 350 000

2 833 260

Actions livr�es aux b�n�ficiaires sur lexercice (1)

(2 411 400)

(2 052 806)

Actions annul�es sur lexercice (2)

(564 594)

(578 454)

Nombre dactions de performance attribu�es au 31 d�cembre

8 292 276

7 918 270

  • Livr�es au titre du plan 2021.
  • Au 31 d�cembre 2024, respectivement 14 700, 246 250, 251 800 et 51 844 actions ont �t� annul�es sur lexercice sur le plan 2021, le plan 2022, le plan 2023 et le plan 2024.

 

6.2Provisions sur engagements de retraite

Les engagements en mati�re de retraite, qui correspondent aux indemnit�s de d�part � la retraite, sont �valu�s selon la m�thode des unit�s de cr�dit projet�es. Les principales hypoth�ses actuarielles utilis�es pour �valuer les engagements sont d�taill�es ci-dessous.

6.2.1Indemnit�s de fin de carri�re

En application de la l�gislation et des conventions collectives en vigueur, la Soci�t� verse � chaque salari� une indemnit� lors de son d�part en retraite. La totalit� des droits acquis par les personnes concern�es est prise en charge sur lexercice.

 

Les param�tres de calcul de la provision pour engagement de retraite sont les suivants :

Hypoth�ses

31/12/2024

31/12/2023

Taux daugmentation des salaires

3 %

3 %

Taux de charges salariales

36 %

36 %

Taux dactualisation

3,20 %

3,20 %

Table de mortalit�

TH 2017-2019/TF 2017-2019

TH 2017-2019/TF 2017-2019

Turn/over en fonction de lanciennet� :

Avant 55 ans, moyenne du Turn over r�el des ann�es 2022, 2023 et 2024 des services centraux, au-del� dun �ge de 55 ans, le Turn/over est �gal � z�ro ;

Avant 55 ans, moyenne du Turn over r�el des ann�es 2021, 2023 et 2024 des services centraux, au-del� dun �ge de 55 ans, le Turn/over est �gal � z�ro ;

Anciennet� entre 0 et 5 ans

Dirigeants : 6,56 %, Cadres : 9,76 %, Agents de ma�trise : 1,39 %, employ�s : 5,59 %

Dirigeants : 10,22 %, Cadres : 10,99 %, Agents de ma�trise : 3,86 %, employ�s : 7,09 %

Anciennet� entre 6 et 10 ans

Dirigeants : 5,76 %, Cadres : 5,70 %, Agents de ma�trise : 1,38 %, employ�s : 2,96 %

Dirigeants : 7,30 %, Cadres : 6,81 %, Agents de ma�trise : 0,89 %, employ�s : 3,88 %

Anciennet� entre 11 et 15 ans

Dirigeants : 2,01 %, Cadres : 3 %, Agents de ma�trise : 0,93 %, employ�s : 6,19 %

Dirigeants : 3,08 %, Cadres : 3,4 %, Agents de ma�trise : 0,93 %, employ�s : 6,19 %

Anciennet� entre 16 et 20 ans

Dirigeants : 4,16 %, Cadres : 1,63 %, Agents de ma�trise : 0 %, employ�s : 1,15 %

Dirigeants : 5,01 %, Cadres : 1,56 %, Agents de ma�trise : 0 %, employ�s : 1,15 %

Anciennet� entre 21 et 25 ans

Dirigeants : 3,10 %, Cadres : 0,48 %, Agents de ma�trise : 0 %, employ�s : 0 %

Dirigeants : 3,37 %, Cadres : 0,37 %, Agents de ma�trise : 0 %, employ�s : 0 %

Anciennet� de + de 26 ans

Dirigeants : 1,27 %, Cadres : 0,18 %, Agents de ma�trise : 0 %, employ�s 0 %

Dirigeants : 2,78 %, Cadres : 0,2 %, Agents de ma�trise : 0 %, employ�s 0 %

 

La provision au 31 d�cembre 2024 correspond � la totalit� de la valeur actualis�e de lobligation au titre des engagements de retraite (y compris �carts actuariels et co�t des services pass�s) nette des actifs de couverture du r�gime. Au 31 d�cembre 2024, lengagement net de lactif de couverture correspond � un actif de 39 milliers deuros.

6.2.2R�gime de retraite suppl�mentaire

Le 20 avril 2020, le Conseil dadministration avait d�cid� de mettre en place un nouveau r�gime de retraite suppl�mentaire conforme aux nouvelles dispositions de larticle L. 137-11-2 du Code de la s�curit� sociale de type additif, � compter du 1er janvier 2020. Les principales caract�ristiques de ce nouveau r�gime sont les suivantes :

Le Groupe a externalis� la gestion de ce r�gime � une compagnie dassurance.

Note 7Capitaux propres

7.1Capital social

Le capital social est compos� de 677 969 188 actions ordinaires dune valeur nominale de 2,50 euros au 31 d�cembre 2024. Il �tait constitu� de 708 790 816 actions au 31 d�cembre 2023.

La variation de lexercice correspond aux actions annul�es dans le cadre des op�rations de r�duction de capital r�alis�es en avril et juin 2024.

7.2Primes d�mission et de fusion

Les primes d�mission repr�sentent la diff�rence entre la valeur nominale des titres �mis et le montant, net de frais, des apports re�us en num�raire ou en nature par Carrefour SA lors de l�mission.

 

7.3Variation des capitaux propres

(en millions deuros)

Capital

Primes d�mission et
 de fusions

Autres r�serves, report �
 nouveau

R�sultat

Total
 des capitaux
 propres

Capitaux propres au 31 d�cembre 2023

1 772

15 493

3 164

1 783

22 212

Affectation du r�sultat 2023

 

 

1 783

(1 783)

-

Distribution de dividendes

 

 

(600)

 

(600)

R�ductions de capital

(77)

(404)

 

 

(481)

Augmentation de capital

 

 

 

 

-

R�sultat de lexercice 2024

 

 

 

297

297

Capitaux propres au 31 d�cembre 2024

1 695

15 089

4 347

297

21 428

 

LAssembl�e G�n�rale des actionnaires de Carrefour, r�unie le 24 mai 2024, a fix� le dividende relatif � lexercice 2023 � 0,87 euro par action, int�gralement vers� en num�raire.

Le 30 mai 2024 a eu lieu le versement du dividende global pour un montant de 600 millions deuros.

Le dividende non vers� sur les actions en autod�tention, soit 2,1 millions deuros, demeure en report � nouveau.

Comme mentionn� au � 2, suite aux rachats dactions propres dun montant total de 700 millions deuros, la Soci�t� a proc�d� � deux r�ductions du capital social par voie dannulation dactions : (i) en avril 2024, annulation de 16 844 310 actions entra�nant une r�duction du capital de 42 millions deuros et un impact sur les primes d�mission de 235 millions deuros et (ii) en en juin 2024, annulation de 13 977 318 actions entra�nant une r�duction de capital de 35 millions deuros et un impact sur les primes d�mission de 169 millions deuros.

7.4Valeur des r�serves affect�es � la contrepartie des actions autod�tenues

Au 31 d�cembre 2024, le Groupe contr�le 32 195 690 de ses propres actions.

Les actions propres comprennent :

La valeur nette comptable des actions Carrefour autod�tenues au 31 d�cembre 2024 s�l�ve � 468 millions deuros (cf. notes 4.1.2 et 5.2).

Note 8R�sultat financier

Le r�sultat financier se d�compose de la mani�re suivante :

(en millions deuros)

2024

2023

Dividendes

617

1 346

Charges dint�r�t et charges assimil�es

(292)

(177)

Dotations sur d�pr�ciations et provisions

(475)

(98)

Reprises sur d�pr�ciations et provisions

2

105

Autres produits et charges financiers

181

139

R�sultat financier

33

1 314

 

Au cours de lexercice 2024, les revenus de dividende s�l�vent � 617 millions deuros. Les dividendes encaiss�s sur lexercice comprennent notamment, pour les principaux :

Les charges dint�r�t sont essentiellement li�es aux emprunts obligataires.

Au 31 d�cembre 2024, l�valuation des titres de participation a conduit � la comptabilisation dune dotation nette pour d�pr�ciation des titres de participation et mali de (364) millions deuros et dune dotation nette sur provision pour risque sur filiales de (103) millions deuros (cf. note 6).

Les autres charges et produits financiers incluent l�talement des primes de remboursement des emprunts obligataires ainsi que des gains de change, et les produits dint�r�ts sur comptes courants.

Note 9Imp�t sur le r�sultat

9.1Ventilation du r�sultat et de limp�t sur les b�n�fices correspondant

(en millions deuros)

2024

Avant imp�t

Imp�t

Apr�s imp�t

R�sultat avant �l�ments exceptionnels et participation

(37)

 

(37)

R�sultat exceptionnel

1

 

1

Effets li�s � lint�gration fiscale

 

333

333

R�sultat comptable 2024

(36)

333

297

 

Le produit dimp�t constat� en 2024 correspond principalement au produit dint�gration fiscale.

9.2Int�gration fiscale

Carrefour SA est la soci�t� t�te de groupe du p�rim�tre dint�gration fiscale.

Chaque soci�t� int�gr�e fiscalement est replac�e dans la situation qui aurait �t� la sienne si elle avait �t� impos�e s�par�ment.

L�conomie ou la charge dimp�t compl�mentaire r�sultant de la diff�rence entre la somme des imp�ts due par chacune des filiales int�gr�es et limp�t calcul� sur la base du r�sultat densemble est enregistr�e par Carrefour SA.

9.3Informations sur la situation fiscale diff�r�e ou latente

Le tableau ci-dessous pr�sente leffet imp�t des diff�rences temporaires entre les bases comptables et les bases fiscales de Carrefour SA.

(en millions deuros)

31/12/2024

31/12/2023

actif

passif

actif

passif

1- Charges non d�ductibles temporairement

 

 

 

 

  • Provisions pour risques et charges

1

 

2

 

2- Produits non taxables temporairement

 

 

 

 

  • Plus-value de fusion et dapport diff�r�s

 

306

 

306

3- Autres

 

 

 

 

  • D�ficits fiscaux reportables

 

 

 

 

TOTAL

1

306

2

306

 

Le montant de 306 millions deuros au passif correspond aux sursis dimposition cons�cutifs aux op�rations dapports de titres b�n�ficiant du r�gime de faveur de larticle 210 B du CGI.

Note 10Autres informations

10.1Cr�ances et comptes de r�gularisation actif

Les cr�ances correspondent pour lessentiel � des cr�ances intra-groupes li�es � des prestations de services dont le fait g�n�rateur est constitu� par la r�alisation de la prestation.

Elles sont inscrites au bilan � leur valeur nominale. Elles font lobjet dune d�pr�ciation en cas de risque de non recouvrement.

(en millions deuros)

31/12/2024

< 1 an

> 1 an
 < 5 ans

> 5 ans

31/12/2023

Cr�ances (1)

2 871

2 871

 

 

2 798

Sous-total cr�ances

2 871

2 871

 

 

2 798

Autres comptes de r�gularisation (2)

40

40

 

 

106

Sous-total comptes de r�gularisation

40

40

 

 

106

TOTAL

2 911

2 911

 

 

2 904

  • Les cr�ances correspondent majoritairement � des cr�ances intragroupes et dans une moindre mesure � des cr�ances fiscales (cr�dits dimp�ts ou cr�dits de TVA).
  • Les autres comptes de r�gularisation int�grent essentiellement des �carts de conversion, des primes d�mission des obligations et des frais d�mission demprunts amortis sur la dur�e de remboursement des emprunts auxquels ils sont attach�s.

 

10.2Dettes et comptes de r�gularisation passif

L�tat des �ch�ances des dettes � la cl�ture est le suivant :

(en millions deuros)

31/12/2024

< 1 an

> 1 an
 < 5 ans

> 5 ans

31/12/2023

Dettes fournisseurs et comptes rattach�s

4

4

 

 

11

Dettes fiscales et sociales

196

196

 

 

311

Autres dettes (1)

1 279

1 279

 

 

1 027

TOTAL

1 479

1 479

 

 

1 349

  • Les autres dettes correspondent essentiellement � des dettes intragroupes.

 

10.3Parties li�es

Il nexiste pas de transactions avec des parties li�es (autres que les filiales d�tenues en totalit�) pr�sentant une importance significative et qui nauraient pas �t� conclues � des conditions normales de march�.

10.4Engagements hors bilan
10.4.1Instruments d�riv�s

Instruments d�riv�s utilis�s

(en millions deuros)

Encours notionnels couverts par maturit�

D�riv�s � la valeur de march�

31/12/2024

< 1 an

> 1 an et < 5 ans

> 5 ans

31/12/2023

31/12/2024

31/12/2023

Achats Call

0

0

 

 

452

0

1

Swap de devises (1)

0

0

 

 

452

0

101

Achats options de taux (caps)

100

100

 

 

100

0

0

Achats de Swaptions (SWP)

125

25

100

 

100

2

8

Swap de taux

0

 

 

 

0

 

 

TOTAL

225

125

100

-

1 105

2

110

  • Deux swaps de change en euros de 250 millions de dollars am�ricains avaient �t� mis en place en mars 2018 d�s la souscription des obligations convertibles remboursables en num�raire. Ils se sont d�boucl�s suite au remboursement de l�mission obligataire effectu� le 27 mars 2024.

 

10.4.2Autres engagements

(en millions deuros)

31/12/24

31/12/23

Avals, cautions et garanties (1)

58

40

Engagements donn�s

58

40

Cr�dits syndiqu�s non tir�s (2)

4 000

3 900

Engagements re�us

4 000

3 900

  • Les garanties concernent essentiellement les garanties �mises au nom de la captive dassurances du Groupe.
  • Au 31 d�cembre 2024, la Soci�t� dispose dune ligne de cr�dit syndiqu� non tir�e aupr�s dun pool de 22 banques de premier rang dun montant total de 4 milliards deuros.

 

10.5Effectifs & r�mun�ration
10.5.1Effectif moyen

 

2024

2023

Cadres

5

5

Effectifs moyens

5

5

 

10.5.2R�mun�ration

La r�mun�ration du mandataire social est d�taill�e dans le rapport de gestion.

Note 11�v�nements post�rieurs � la cl�ture

Aucun �v�nement post�rieur � la cl�ture nest de nature � avoir une incidence significative sur les comptes de la Soci�t� au 31 d�cembre 2024.

�mission obligataire

Le 17 janvier 2025, la Soci�t� a proc�d� au placement dune nouvelle �mission obligataire dite Sustainability-Linked, pour un montant total de 500 millions deuros, dune maturit� de 5,5 ans (�ch�ance juin 2030) et dun coupon de 3,25 %. Cette obligation est index�e sur deux objectifs li�s aux �missions de gaz � effet de serre, le premier portant sur les scopes 1 et 2, et le deuxi�me sur les achats de biens et de services aupr�s du scope 3.

Cette �mission obligataire sint�gre dans une strat�gie de financement align�e avec les objectifs et ambitions du Groupe en mati�re de Responsabilit� Soci�tale des Entreprises (RSE) : elle a �t� r�alis�e dans le cadre du Framework de type SLB (Sustainability-Linked Bond) de son programme EMTN (Euro-Medium Term Notes) publi� en juin 2021 et dont la composante RSE a �t� mise � jour et renforc�e en mai 2022.

Taxe exceptionnelle en France sur les r�ductions de capital par annulation de titres

En France, la Loi de Finances 2025, adopt�e par le Parlement le 6 f�vrier 2025, instaure une taxe exceptionnelle sur les r�ductions de capital par annulation de titres r�alis�es entre le 1er mars 2024 et le 28 f�vrier 2025 et r�sultant dun rachat de leurs propres titres par les soci�t�s r�alisant un chiffre daffaires sup�rieur � un milliard deuros.

La soci�t� Carrefour SA, ayant annul� en avril et juin 2024 un nombre total de 30 821 628 actions propres, est assujettie � cette taxe dont le montant est estim� � 60 millions deuros environ et dont le paiement devrait intervenir courant 2025.

Annonce de lintention dacqu�rir lint�gralit� des actions en circulation de Carrefour Br�sil

Le 11 f�vrier 2025, le Groupe a annonc� son intention dacqu�rir les actions d�tenues par les actionnaires minoritaires de sa filiale br�silienne, Grupo Carrefour Brasil (� Carrefour Br�sil ï¿½), et de la retirer de la Bourse de S�o Paulo par le biais dune fusion dactions (Incorpora��o de A��es).

Le Groupe, qui d�tient actuellement 67,4 % de Carrefour Br�sil (dont 30,9 % d�tenus par Carrefour SA), a d�cid� daugmenter sa participation � 100 %, refl�tant ainsi sa confiance dans la trajectoire de croissance de sa filiale, et sa conviction quant � son potentiel de cr�ation de valeur. Par ailleurs, la sortie de la cote permettra une gestion plus agile et un accent renforc� sur lex�cution des op�rations. Carrefour r�affirme ainsi son engagement envers le Br�sil et continuera � investir dans la croissance et le d�veloppement de ses activit�s dans le pays.

Le Conseil dadministration de Carrefour Br�sil a recommand� loffre � lunanimit�. Les actionnaires minoritaires se verront proposer trois options en �change de leurs actions :

Les actionnaires minoritaires d�cidant de recevoir des actions du groupe Carrefour peuvent choisir de les recevoir sous forme de Brazilian Depositary Receipts (� BDRs ï¿½), cot�s � S�o Paulo.

Les actions Carrefour SA � remettre en �change seront �mises dans le cadre des autorisations financi�res en vigueur. � cet �gard, lop�ration donnera lieu � la d�signation en France dun commissaire aux apports.

La r�alisation de cette transaction reste notamment soumise � lapprobation des actionnaires minoritaires de Carrefour Br�sil composant le flottant � loccasion dune Assembl�e G�n�rale Extraordinaire des actionnaires de Carrefour Br�sil, qui se tiendra au cours du deuxi�me trimestre 2025. Si elle est approuv�e, la transaction devrait �tre finalis�e avant la fin du deuxi�me trimestre 2025.

Note 12Filiales et participations

 

(en millions deuros)

Capital social

Capitaux propres hors
 capital

Quote-
part du capital d�tenue
 (en pourcen-
tage)

Valeur brute comptable des titres (hors malis)

Prov dep/titres partici-
pations

Valeur nette comptable des titres (hors malis)

Valeur brute comptable des malis affect�s
 aux titres de partici-
pations

Valeur nette comptable des malis affect�s
 aux titres de partici-
pations

R�sultat
 du dernier exercice clos

Chiffre dAffaires HT

Dividendes re�us

A- Renseignements d�taill�s

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (%>50)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

France

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CARMA

23

103

50,0 %

44

 

44

-

-

(4)

0

0

CARREFOUR BANQUE

101

376

60,0 %

154

 

154

-

-

(1)

186

0

CARREFOUR FRANCE

1 995

(1 810)

99,6 %

3 979

 

3 979

6 952

1 245

(579)

16

0

CARREFOUR MANAGEMENT

0

(20)

100,0 %

118

(118)

0

-

-

(21)

0

0

CARREFOUR SYST�MES DINFORMATION

164

(231)

100,0 %

168

(168)

0

-

-

(9)

416

0

CARREFOUR PROPERTY France

2 457

633

74,8 %

2 528

 

2 528

-

-

80

155

160

GUYENNE ET GASCOGNE

106

(11)

100,0 %

428

(250)

178

-

-

16

10

0

HYPARLO

63

220

100,0 %

450

 

450

180

150

68

0

68

TOTAL

 

 

 

7 868

(535)

7 333

7 132

1 395

(449)

783

228

�tranger

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CARREFOUR ASIA

201

(196)

100,0 %

190

(186)

4

 

 

0

0

0

CARREFOUR NEDERLAND BV

2 259

1 076

100,0 %

3 603

 

3 603

767

723

949

0

0

NORFIN HOLDER

2

4 364

79,9 %

3 177

 

3 177

2 872

2783

268

0

167

CAPARBEL

6 184

12

100,0 %

6 184

 

6 184

636

97

2

0

 

TOTAL

 

 

 

13 154

(186)

12 969

4 275

3 603

1 219

0

167

2. Participations (10< %<50)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

France

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CARREFOUR FINANCE

6 823

1 207

25,0 %

1 668

 

1 668

-

-

357

0

100

CRFP 13

863

490

38,0 %

385

 

385

-

-

5

0

2

TOTAL

 

 

 

2 053

 

2 053

0

0

362

0

102

�tranger

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ATACADAO

1 860

1 729

30,88 %

251

 

251

-

-

(141)

11 902

10

CARREFOUR ITALIA

1 289

(602)

30,0 %

2 312

(2 312)

0

-

-

NC

NC

0

TOTAL

 

 

 

2 563

(2 312)

251

0

0

(141)

11 902

10

 

 

 

 

(en millions deuros)

Capital social

Capitaux propres hors
 capital

Quote-part du capital d�tenue (en pourcen-
tage)

Valeur brute comptable des titres (hors malis)

Prov dep/titres partici-
pations

Valeur nette comptable des titres (hors malis)

Valeur brute comptable des malis affect�s
 aux titres de partici-
pations

Valeur nette comptable des malis affect�s
 aux titres de partici-
pations

R�sultat
 du dernier exercice clos

Chiffre dAffaires HT

Dividendes re�us

B- Renseignements globaux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Autres filiales

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

France

 

 

 

11

0

11

0

0

 

 

74

�tranger

 

 

 

0

0

0

0

0

 

 

0

2. Autres Participations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

France

 

 

 

96

(9)

87

0

0

 

 

7

�tranger

 

 

 

247

(8)

239

0

0

 

 

29

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C- Renseignements globaux sur les titres

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales fran�aises (ensemble)

 

 

 

7 879

(535)

7 344

7 132

1 395

 

 

303

Filiales �trang�res (ensemble)

 

 

 

13 154

(186)

12 969

4 275

3 603

 

 

167

Participations dans les soci�t�s fran�aises (ensemble)

 

 

 

2 149

(9)

2 140

0

0

 

 

109

Participations dans les soci�t�s �trang�res (ensemble)

 

 

 

2 811

(2 320)

490

0

0

 

 

38

TOTAL G�N�RAL

 

 

 

25 994

(3 050)

22 943

11 407

4 998

 

 

617

 

Les donn�es gris�es ne sont pas fournies en raison du pr�judice grave pouvant r�sulter de leur divulgation.

Les colonnes Capital, Capitaux propres hors capital, R�sultat du dernier exercice clos et Chiffre dAffaires, correspondent aux informations relatives � lexercice 2023, car celles relatives � 2024 ne sont pas arr�t�es par leurs organes de gestion.

7.5Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels

Exercice clos le 31 d�cembre 2024

 

A lAssembl�e g�n�rale de la soci�t� CARREFOUR,

Opinion

En ex�cution de la mission qui nous a �t� confi�e par vos Assembl�es g�n�rales, nous avons effectu� laudit des comptes annuels de la soci�t� CARREFOUR relatifs � lexercice clos le 31 d�cembre 2024, tels quils sont joints au pr�sent rapport.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des r�gles et principes comptables fran�ais, r�guliers et sinc�res et donnent une image fid�le du r�sultat des op�rations de lexercice �coul� ainsi que de la situation financi�re et du patrimoine de la soci�t� � la fin de cet exercice.

Lopinion formul�e ci-dessus est coh�rente avec le contenu de notre rapport au Comit� daudit.

Fondement de lopinion

R�f�rentiel daudit

Nous avons effectu� notre audit selon les normes dexercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les �l�ments que nous avons collect�s sont suffisants et appropri�s pour fonder notre opinion.

Les responsabilit�s qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiqu�es dans la partie � Responsabilit�s des commissaires aux comptes relatives � laudit des comptes annuels ï¿½ du pr�sent rapport.

Ind�pendance

Nous avons r�alis� notre mission daudit dans le respect des r�gles dind�pendance pr�vues par le code de commerce et par le code de d�ontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la p�riode du 1er janvier 2024 � la date d�mission de notre rapport, et notamment nous navons pas fourni de services interdits par larticle 5, paragraphe 1, du r�glement (UE) n� 537/2014.

Justification des appr�ciations  Points cl�s de laudit

En application des dispositions des articles L.821-53 et R.821-180 du code de commerce relatives � la justification de nos appr�ciations, nous portons � votre connaissance les points cl�s de laudit relatifs aux risques danomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont �t� les plus importants pour laudit des comptes annuels de lexercice, ainsi que les r�ponses que nous avons apport�es face � ces risques.

Les appr�ciations ainsi port�es sinscrivent dans le contexte de laudit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprim�e ci-avant. Nous nexprimons pas dopinion sur des �l�ments de ces comptes annuels pris isol�ment.

Evaluation de la valeur dutilit� des titres de participation

(Notes 4.1 et 12 de lannexe aux comptes annuels)

Point cl� de notre audit

Au 31 d�cembre 2024, la valeur nette comptable des titres de participation s�l�ve � 27 941 millions deuros et repr�sente le poste le plus important du bilan.

Les valeurs brutes des titres de participation sont enregistr�es au co�t dacquisition. Une d�pr�ciation est comptabilis�e d�s lors que la valeur dutilit� devient inf�rieure � la valeur nette comptable (celle-ci int�grant, le cas �ch�ant, la valeur nette comptable des malis de fusion affect�s).

Comme indiqu� en note 4.1 de lannexe aux comptes annuels, les titres de participation font lobjet de tests de d�pr�ciation mis en Suvre � chaque cl�ture afin de v�rifier que leurs valeurs nettes comptables nexc�dent pas leurs valeurs dutilit�. A d�faut, une d�pr�ciation est comptabilis�e en r�sultat financier.

Comme indiqu� dans cette m�me note de lannexe, la valeur dutilit� est estim�e sur la base de plusieurs crit�res dont les principaux sont (i) la valeur des capitaux propres, (ii) la projection des flux de tr�sorerie futurs, (iii) la valorisation de lactif net r��valu� estim� sur la base de pr�visions raisonnables dexploitation ou sur la base de donn�es observables lorsquil en existe (multiples de chiffre daffaires et/ou dagr�gats du compte de r�sultat de transactions r�centes, offres re�ues de repreneurs, multiples de valeurs boursi�res dentreprises comparables) ou danalyses effectu�es par des experts internes ou externes, ajust�e, le cas �ch�ant, de la dette nette de lentit� test�e.

Du fait de limportance de la valeur nette comptable de ces titres, des incertitudes li�es notamment � la probabilit� de r�alisation des pr�visions de flux de tr�sorerie futurs entrant dans l�valuation de la valeur dutilit� et de la sensibilit� aux variations des donn�es et hypoth�ses financi�res utilis�es, nous avons consid�r� l�valuation de la valeur dutilit� des titres de participation comme un point cl� de laudit.

R�ponse apport�e lors de notre audit

Afin dappr�cier lestimation de la valeur dutilit� des titres de participation d�termin�e par la direction, nos travaux ont notamment consist� � :

V�rifications sp�cifiques

Nous avons �galement proc�d�, conform�ment aux normes dexercice professionnel applicables en France, aux v�rifications sp�cifiques pr�vues par les textes l�gaux et r�glementaires.

Informations donn�es dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financi�re et les comptes annuels adress�s aux Actionnaires

Nous navons pas dobservation � formuler sur la sinc�rit� et la concordance avec les comptes annuels des informations donn�es dans le rapport de gestion du Conseil dadministration et dans les autres documents sur la situation financi�re et les comptes annuels adress�s aux Actionnaires.

Nous attestons de la sinc�rit� et de la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux d�lais de paiement mentionn�es � larticle D.441-6 du code de commerce.

Rapport sur le gouvernement dentreprise

Nous attestons de lexistence, dans le rapport du Conseil dadministration sur le gouvernement dentreprise, des informations requises par les articles L.225-37-4, L.22.10-10 et L.22-10-9 du code de commerce.

Concernant les informations fournies en application des dispositions de larticle L.22-10-9 du code de commerce sur les r�mun�rations et avantages vers�s ou attribu�s aux mandataires sociaux ainsi que sur les engagements consentis en leur faveur, nous avons v�rifi� leur concordance avec les comptes ou avec les donn�es ayant servi � l�tablissement de ces comptes et, le cas �ch�ant, avec les �l�ments recueillis par votre soci�t� aupr�s des entreprises contr�l�es par elle qui sont comprises dans le p�rim�tre de consolidation. Sur la base de ces travaux, nous attestons lexactitude et la sinc�rit� de ces informations.

Autres informations

En application de la loi, nous nous sommes assur�s que les diverses informations relatives � lidentit� des d�tenteurs du capital ou des droits de vote vous ont �t� communiqu�es dans le rapport de gestion.

Autres v�rifications ou informations pr�vues par les textes l�gaux et r�glementaires

Format de pr�sentation des comptes annuels destin�s � �tre inclus dans le rapport financier annuel

Nous avons �galement proc�d�, conform�ment � la norme dexercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolid�s pr�sent�s selon le format dinformation �lectronique unique europ�en, � la v�rification du respect de ce format d�fini par le r�glement europ�en d�l�gu� n� 2019/815 du 17 d�cembre 2018 dans la pr�sentation des comptes annuels destin�s � �tre inclus dans le rapport financier annuel mentionn� au I de larticle L.451-1-2 du code mon�taire et financier, �tablis sous la responsabilit� du Pr�sident-Directeur g�n�ral.

Sur la base de nos travaux, nous concluons que la pr�sentation des comptes annuels destin�s � �tre inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format dinformation �lectronique unique europ�en.

Il ne nous appartient pas de v�rifier que les comptes annuels qui seront effectivement inclus par votre soci�t� dans le rapport financier annuel d�pos� aupr�s de lAMF correspondent � ceux sur lesquels nous avons r�alis� nos travaux.

D�signation des commissaires aux comptes

Nous avons �t� nomm�s commissaires aux comptes de la soci�t� CARREFOUR par lAssembl�e g�n�rale du 15 avril 2003 pour le cabinet Deloitte & Associ�s, et du 21 juin 2011 pour le cabinet Forvis Mazars.

Au 31 d�cembre 2024, le cabinet Deloitte & Associ�s �tait dans la 22�me ann�e de sa mission sans interruption et le cabinet Forvis Mazars dans la 14�me ann�e.

Responsabilit�s de la direction et des personnes constituant le gouvernement dentreprise relatives aux comptes annuels

Il appartient � la direction d�tablir des comptes annuels pr�sentant une image fid�le conform�ment aux r�gles et principes comptables fran�ais ainsi que de mettre en place le contr�le interne quelle estime n�cessaire � l�tablissement de comptes annuels ne comportant pas danomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou r�sultent derreurs.

Lors de l�tablissement des comptes annuels, il incombe � la direction d�valuer la capacit� de la soci�t� � poursuivre son exploitation, de pr�senter dans ces comptes, le cas �ch�ant, les informations n�cessaires relatives � la continuit� dexploitation et dappliquer la convention comptable de continuit� dexploitation, sauf sil est pr�vu de liquider la soci�t� ou de cesser son activit�.

Il incombe au Comit� daudit de suivre le processus d�laboration de linformation financi�re et de suivre lefficacit� des syst�mes de contr�le interne et de gestion des risques, ainsi que le cas �ch�ant de laudit interne, en ce qui concerne les proc�dures relatives � l�laboration et au traitement de linformation comptable et financi�re.

Les comptes annuels ont �t� arr�t�s par le Conseil dadministration.

Responsabilit�s des commissaires aux comptes relatives � laudit des comptes annuels

Objectif et d�marche daudit

Il nous appartient d�tablir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est dobtenir lassurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas danomalies significatives. Lassurance raisonnable correspond � un niveau �lev� dassurance, sans toutefois garantir quun audit r�alis� conform�ment aux normes dexercice professionnel permet de syst�matiquement d�tecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou r�sulter derreurs et sont consid�r�es comme significatives lorsque lon peut raisonnablement sattendre � ce quelles puissent, prises individuellement ou en cumul�, influencer les d�cisions �conomiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.

Comme pr�cis� par larticle L.821-55 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas � garantir la viabilit� ou la qualit� de la gestion de votre soci�t�.

Dans le cadre dun audit r�alis� conform�ment aux normes dexercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :

Rapport au Comit� daudit

Nous remettons au Comit� daudit un rapport qui pr�sente notamment l�tendue des travaux daudit et le programme de travail mis en Suvre, ainsi que les conclusions d�coulant de nos travaux. Nous portons �galement � sa connaissance, le cas �ch�ant, les faiblesses significatives du contr�le interne que nous avons identifi�es pour ce qui concerne les proc�dures relatives � l�laboration et au traitement de linformation comptable et financi�re.

Parmi les �l�ments communiqu�s dans le rapport au Comit� daudit figurent les risques danomalies significatives, que nous jugeons avoir �t� les plus importants pour laudit des comptes annuels de lexercice et qui constituent de ce fait les points cl�s de laudit, quil nous appartient de d�crire dans le pr�sent rapport.

Nous fournissons �galement au Comit� la d�claration pr�vue par larticle 6 du r�glement (UE) n� 537/2014 confirmant notre ind�pendance, au sens des r�gles applicables en France telles quelles sont fix�es notamment par les articles L.821-27 � L.821-34 du code de commerce et dans le code de d�ontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas �ch�ant, nous nous entretenons avec le Comit� daudit des risques pesant sur notre ind�pendance et des mesures de sauvegarde appliqu�es.

 

 

Courbevoie et Paris-La D�fense, le 26 mars 2025

Les commissaires aux comptes

 

Forvis Mazars 

J�r�me de PASTORS 

Deloitte & Associ�s

Bertrand BOISSELIER
Olivier BROISSAND

INFORMATIONS SUR LA SOCI�T� 
ET LE CAPITAL

8.1Renseignements sur la Soci�t�

8.1.1D�nomination, registre du commerce et des soci�t�s et identifiant dentit� juridique (LEI)

Carrefour

RCS �vry 652 014 051

LEI : 549300B8P6MUJ1YWTS08

8.1.2Si�ge social, num�ro de t�l�phone et site Internet

93, avenue de Paris, 91300 Massy, France.

T�l�phone : 01 64 50 50 00

Site Internet : http://www.carrefour.com (�tant pr�cis� que les informations figurant sur le site Internet ne font pas partie du Document dEnregistrement Universel, sauf si ces informations sont incorpor�es par r�f�rence dans le Document dEnregistrement Universel).

8.1.3Forme juridique et dur�e

Soci�t� Anonyme de droit fran�ais r�gie par les dispositions du Code de commerce.

Par d�cision de lAssembl�e G�n�rale du 28 juillet 2008, la Soci�t� a adopt� la forme de Soci�t� Anonyme � Conseil dadministration. Aux termes de ses d�lib�rations en date du 21 juin 2011, le Conseil dadministration a d�cid� de r�unifier les fonctions de Pr�sident du Conseil dadministration et de Directeur G�n�ral.

La d�cision du Conseil dadministration de r�unifier les fonctions de Pr�sident du Conseil dadministration et de Directeur G�n�ral r�pond � lobjectif de simplifier le processus d�cisionnel et daccro�tre lefficacit� et la r�activit� de la gouvernance de la Soci�t� (voir section 3.1.1 du pr�sent Document dEnregistrement Universel).

La dur�e de la Soci�t�, qui a pris effet le 11 juillet 1959, expirera le 10 juillet 2058, sauf cas de dissolution anticip�e ou de prorogation.

8.1.4Dispositions principales des statuts

8.1.4.1Raison d�tre (Pr�ambule)

La Soci�t� a pour mission de proposer � ses clients des services, des produits et une alimentation de qualit� et accessibles � tous � travers lensemble des canaux de distribution. Gr�ce � la comp�tence de ses collaborateurs, � une d�marche responsable et pluriculturelle, � son ancrage dans les territoires et � sa capacit� dadaptation aux modes de production et de consommation, elle a pour ambition d�tre leader de la transition alimentaire pour tous.

8.1.4.2Objet social (article 3)

La Soci�t� a pour objet :

La Soci�t� pourra agir, directement ou indirectement et faire toutes ces op�rations en tous pays, pour son compte propre ou pour le compte de tiers et soit seule, soit en participation, association, groupement ou soci�t�, avec toutes autres personnes ou soci�t�s, et les r�aliser et ex�cuter sous quelque forme que ce soit.

La Soci�t� pourra �galement prendre tous int�r�ts et participations dans toutes soci�t�s ou entreprises fran�aises et �trang�res, quel quen soit lobjet.

8.1.4.3Conseil dadministration (articles 11, 12, 13 et 14)

La Soci�t� est administr�e par un Conseil dadministration compos� de trois � dix-huit membres.

D�s que le nombre des Administrateurs nomm�s par lAssembl�e G�n�rale Ordinaire ayant d�pass� 75 ans est sup�rieur au tiers des Administrateurs en fonction, lAdministrateur le plus �g� est r�put� d�missionnaire doffice ; son mandat prendra fin � la date de la plus prochaine Assembl�e G�n�rale Ordinaire.

Chaque Administrateur doit �tre propri�taire de 1 000 actions au moins pendant la dur�e de son mandat, � lexception des Administrateurs repr�sentant les salari�s.

Les membres du Conseil dadministration sont nomm�s pour une dur�e de trois ann�es, y compris les Administrateurs repr�sentant les salari�s.

Les membres du Conseil dadministration nomm�s par lAssembl�e G�n�rale Ordinaire sont renouvel�s par tiers (ou par fraction aussi �gale que possible) chaque ann�e. Lors du Conseil dadministration suivant les premi�res nominations, les noms des Administrateurs sortants par anticipation au terme de la premi�re et de la deuxi�me ann�e sont d�termin�s par tirage au sort. Les Administrateurs sortants sont r��ligibles.

Les fonctions des Administrateurs prennent fin � lissue de la r�union de lAssembl�e G�n�rale Ordinaire appel�e � statuer sur les comptes de lexercice �coul� et tenue dans lann�e au cours de laquelle expire leur mandat, � lexception des Administrateurs repr�sentant les salari�s, dont le mandat prend fin � la date danniversaire de leur nomination.

D�s lors que la Soci�t� entre dans le champ dapplication des dispositions de larticle L. 225-27-1 du Code de commerce, le Conseil dadministration comprend en outre, un ou plusieurs Administrateurs repr�sentant les salari�s dont le nombre et les modalit�s de nomination sont fix�s par les dispositions l�gales en vigueur ainsi que par les pr�sents statuts.

Lorsquun seul Administrateur repr�sentant les salari�s doit �tre nomm�, celui-ci est d�sign� par le Comit� de Groupe (Comit� de Groupe fran�ais Carrefour). Lorsque deux Administrateurs repr�sentant les salari�s doivent �tre nomm�s, le second est d�sign� par le comit� dentreprise europ�en (comit� dinformation et de concertation europ�en Carrefour).

Le ou les Administrateur(s) repr�sentant les salari�s ne sont pas pris en compte pour la d�termination du nombre maximal dAdministrateurs pr�vus par le Code de commerce ni pour lapplication du premier alin�a de larticle L. 225-18-1 du Code de commerce.

Le mandat du ou des Administrateur(s) repr�sentant les salari�s prend fin par anticipation dans les conditions pr�vues par la loi et le pr�sent article, et notamment en cas de rupture de son ou leur contrat de travail sous r�serve de mutation intra-groupe. Si les conditions dapplication de larticle L. 225-27-1 du Code de commerce ne sont plus remplies � la cl�ture dun exercice, le mandat du ou des Administrateurs repr�sentant les salari�s prend fin � lissue de la r�union au cours de laquelle le Conseil dadministration constate la sortie de la Soci�t� du champ dapplication de la loi.

En cas de vacance pour quelque cause que ce soit dun si�ge dAdministrateur repr�sentant les salari�s, le si�ge vacant est pourvu dans les conditions fix�es par larticle L. 225-34 du Code de commerce. Jusqu� la date de remplacement du ou des Administrateur(s) repr�sentant les salari�s, le Conseil dadministration pourra se r�unir et d�lib�rer valablement.

En compl�ment des dispositions du deuxi�me alin�a de larticle L. 225-29 du Code de commerce, il est pr�cis�, en tant que de besoin, que labsence de d�signation dun ou des Administrateur(s) repr�sentant les salari�s par le ou les comit�(s) d�sign�(s) aux pr�sents Statuts, en application de la loi et du pr�sent article, ne porte pas atteinte � la validit� des d�lib�rations du Conseil dadministration.

Sous r�serve des stipulations du pr�sent article et des dispositions de la loi, les Administrateurs repr�sentant les salari�s ont le m�me statut, les m�mes droits et les m�mes responsabilit�s que les autres Administrateurs.

Le Conseil dadministration �lit, parmi ses membres, un Pr�sident qui doit �tre une personne physique. La limite d�ge pour exercer les fonctions de Pr�sident est fix�e � 75 ans. Le Pr�sident peut exercer ses fonctions jusqu� la r�union de lAssembl�e G�n�rale Ordinaire statuant sur les comptes de lexercice �coul� et tenue dans lann�e au cours de laquelle il atteint son soixante-dixi�me anniversaire.

La nomination du Pr�sident peut �tre faite pour toute la dur�e de ses fonctions dAdministrateur.

Le Conseil dadministration nomme en son sein un Vice-Pr�sident qui est appel� � suppl�er le Pr�sident en cas dabsence, demp�chement temporaire, de d�mission, de d�c�s ou de non-renouvellement de son mandat. En cas demp�chement temporaire, cette suppl�ance vaut pour la dur�e limit�e de lemp�chement ; dans les autres cas, elle vaut jusqu� l�lection du nouveau Pr�sident.

Le Pr�sident organise et dirige les travaux du Conseil dadministration dont il rend compte � lAssembl�e G�n�rale.

Il veille au bon fonctionnement des organes de la Soci�t� et sassure en particulier que les Administrateurs sont en mesure de remplir leur mission.

Le Conseil dadministration se r�unit aussi souvent que lint�r�t de la Soci�t� lexige, soit au si�ge social, soit en tout autre endroit indiqu� par la convocation. Certaines d�cisions list�es � larticle L. 225-37 du Code de commerce pourraient faire lobjet de consultations �crites des Administrateurs.

Les Administrateurs sont convoqu�s par le Pr�sident, ou le cas �ch�ant par le Vice-Pr�sident, par tous moyens, m�me verbalement.

Les r�unions du Conseil dadministration sont pr�sid�es par le Pr�sident du Conseil dadministration, ou le cas �ch�ant, par le Vice-Pr�sident.

Les d�lib�rations sont prises aux conditions de quorum et de majorit� pr�vues par la loi.

Les d�lib�rations du Conseil dadministration sont constat�es par des proc�s-verbaux inscrits sur un registre sp�cial conform�ment � la l�gislation en vigueur ou, conform�ment � larticle R. 225-22 du Code de commerce, �tabli sous forme �lectronique. Dans ce cas, ils sont sign�s au moyen dune signature �lectronique qui respecte au moins les exigences relatives � une signature �lectronique avanc�e pr�vues par larticle 26 du r�glement (UE) n� 910/2014 du Parlement europ�en et du Conseil du 23 juillet 2014 sur lidentification �lectronique et les services de confiance pour les transactions �lectroniques au sein du march� int�rieur. Le secr�taire du Conseil dadministration est habilit� � certifier conformes les copies et extraits des proc�s-verbaux des d�lib�rations.

Le Conseil dadministration d�termine les orientations de lactivit� de la Soci�t� et veille � leur mise en Suvre.

Sous r�serve des pouvoirs express�ment attribu�s aux Assembl�es dactionnaires et dans la limite de lobjet social, il se saisit de toute question int�ressant la bonne marche de la Soci�t� et r�gle par ses d�lib�rations les affaires qui la concernent.

Le Conseil proc�de aux contr�les et v�rifications quil juge opportuns. Chaque Administrateur re�oit toutes les informations n�cessaires � laccomplissement de sa mission et peut consulter tous les documents quil estime utiles.

8.1.4.4Direction (article 16)

Conform�ment aux dispositions l�gales, la Direction G�n�rale de la Soci�t� est assum�e sous sa responsabilit� soit par le Pr�sident du Conseil dadministration, soit par une autre personne physique nomm�e par le Conseil dadministration et portant le titre de Directeur G�n�ral.

Le Conseil dadministration choisit entre les deux modalit�s dexercice de la Direction G�n�rale pr�cit�es � la majorit� des Administrateurs pr�sents ou repr�sent�s.

Le Conseil dadministration nomme parmi ses membres, ou en dehors deux, le Directeur G�n�ral qui doit �tre une personne physique de moins de 70 ans qui est investi des pouvoirs les plus �tendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Soci�t�. Il exerce ses pouvoirs dans la limite de lobjet social et sous r�serve de ceux que la loi attribue express�ment aux Assembl�es dactionnaires et au Conseil dadministration. Il repr�sente la Soci�t� dans ses rapports avec les tiers.

La limite d�ge pour exercer les fonctions de Directeur G�n�ral est fix�e � 70 ans ; les fonctions du Directeur G�n�ral qui atteint cet �ge cessent � lissue de lAssembl�e G�n�rale appel�e � statuer sur les comptes de lexercice �coul� et tenue dans lann�e au cours de laquelle cet �ge est atteint.

Lorsque la Direction G�n�rale de la Soci�t� est exerc�e par le Pr�sident, les dispositions l�gales r�glementaires ou statutaires relatives au Directeur G�n�ral lui sont applicables. Il prend le titre de Pr�sident-Directeur G�n�ral et peut exercer ses fonctions jusqu� la r�union de lAssembl�e G�n�rale Ordinaire statuant sur les comptes de lexercice �coul� et tenue dans lann�e au cours de laquelle il atteint l�ge de 70 ans.

Le Conseil dadministration peut d�finir les domaines dans lesquels le Directeur G�n�ral doit consulter le Conseil dans lexercice de son mandat.

8.1.4.5Droits des actionnaires (article 9)

Un droit de vote double est attribu� � toutes les actions nominatives et enti�rement lib�r�es, inscrites au nom du m�me titulaire depuis deux ans au moins.

Le droit de vote double cesse de plein droit pour toute action ayant fait lobjet dune conversion au porteur ou dun transfert de propri�t� sous r�serve des exceptions pr�vues par la loi.

LAssembl�e G�n�rale Extraordinaire est seule comp�tente pour modifier les droits des actionnaires conform�ment aux dispositions l�gales.

8.1.4.6Assembl�es G�n�rales (articles 20 ï¿½ 23)

Tout actionnaire a le droit dassister aux Assembl�es G�n�rales personnellement ou par mandataire, sur justification de son identit� et de la propri�t� des actions, sous la forme et au lieu indiqu�s dans lAvis de convocation, dans les conditions de la r�glementation en vigueur.

Tout actionnaire peut se faire repr�senter par toute personne de son choix dans toutes les Assembl�es G�n�rales. Il peut �galement voter par correspondance dans les conditions l�gales.

Tout actionnaire pourra �galement, si le Conseil dadministration le d�cide au moment de la convocation de lAssembl�e, participer et voter aux Assembl�es G�n�rales par visioconf�rence ou par tout moyen de t�l�communication y compris Internet permettant son identification dans les conditions et suivant les modalit�s fix�es par les dispositions l�gales en vigueur. Cette d�cision est communiqu�e dans lavis de r�union publi� au Bulletin des Annonces L�gales Obligatoires.

Ceux des actionnaires qui utilisent � cette fin, dans les d�lais exig�s, le formulaire �lectronique de vote propos� sur le site Internet mis en place par le centralisateur de lAssembl�e G�n�rale, sont assimil�s aux actionnaires pr�sents ou repr�sent�s. La saisie et la signature du formulaire �lectronique peuvent �tre directement effectu�es sur ce site gr�ce � un code identifiant et � un mot de passe, conform�ment � la premi�re phrase du deuxi�me alin�a de larticle 1316-4 du Code civil.

La procuration ou le vote ainsi exprim�s avant lAssembl�e G�n�rale par ce moyen �lectronique, ainsi que laccus� de r�ception qui en est donn�, seront consid�r�s comme des �crits non r�vocables et opposables � tous, �tant pr�cis� quen cas de cession de titres intervenant avant la date fix�e par la r�glementation en vigueur, la Soci�t� invalidera ou modifiera en cons�quence, selon le cas, la procuration ou le vote exprim� avant cette date.

Les Assembl�es G�n�rales sont convoqu�es par le Conseil dadministration dans les conditions et d�lais fix�s par la loi. Les r�unions ont lieu soit au si�ge social, soit dans tout autre lieu pr�cis� dans lAvis de convocation.

LAssembl�e G�n�rale est pr�sid�e par le Pr�sident du Conseil dadministration ou, en son absence, par le Vice-Pr�sident ou un Administrateur d�sign� par le Conseil dadministration.

Les fonctions des scrutateurs sont remplies par les deux actionnaires pr�sents et acceptants qui disposent, tant en leur nom personnel que comme mandataires, du plus grand nombre de voix.

Le bureau d�signe le secr�taire qui peut �tre choisi en dehors des membres de lAssembl�e G�n�rale.

Les Assembl�es G�n�rales Ordinaires ou Extraordinaires statuant dans les conditions de quorum et de majorit� prescrites par la loi exercent les pouvoirs qui leur sont attribu�s conform�ment � celle-ci.

8.1.4.7Disposition des Statuts de l�metteur qui aurait pour effet de retarder, de diff�rer ou demp�cher un changement de son contr�le

N�ant.

8.2Renseignements sur le capital

8.2.1�volution du capital social

R�duction de capital du 24 avril 2024

� la suite de la mise en Suvre de son programme de rachat dactions et sur autorisation de lAssembl�e G�n�rale du 26 mai 2023 (13e r�solution), le Conseil dadministration a d�cid� de r�duire le capital social de la Soci�t� par annulation dactions achet�es dans le cadre de ce programme.

Le capital social de la Soci�t� a en cons�quence �t� diminu� dun montant nominal de 42 110 775 euros (quarante-deux millions cent dix mille sept cent soixante-quinze euros) par lannulation de 16 844 310 actions de la Soci�t�.

� lissue de cette r�duction, le capital de la Soci�t� �tait de 1 729 866 265 euros (un milliard sept cent vingt-neuf millions huit cent soixante-six mille deux cent soixante-cinq euros), divis� en 691 946 506 actions de 2,50 euros de valeur nominale chacune.

R�duction de capital du 3 juin 2024

� la suite de la mise en Suvre de son programme de rachat dactions et sur autorisation de lAssembl�e G�n�rale du 26 mai 2023 (13e r�solution), le Conseil dadministration a d�cid� de r�duire le capital social de la Soci�t� par annulation dactions achet�es dans le cadre de ce programme.

Le capital social de la Soci�t� a en cons�quence �t� diminu� dun montant nominal de 34 943 295 euros (trente-quatre millions neuf cent quarante-trois mille deux cent quatre-vingt-quinze euros) par lannulation de 13 977 318 actions de la Soci�t�.

� lissue de cette r�duction, le capital de la Soci�t� �tait de 1 694 922 970 euros (un milliard six cent quatre- vingt-quatorze millions neuf cent vingt-deux mille neuf cent soixante-dix euros), divis� en 677 969 188 actions de 2,50 euros de valeur nominale chacune.

Actions non repr�sentatives de capital, nombre et principales caract�ristiques

N�ant.

Montant des valeurs mobili�res convertibles, �changeables ou assorties de bons de souscription

N�ant.

Informations sur les conditions r�gissant tout droit dacquisition et/ou toute obligation attach�(e) au capital souscrit, mais non lib�r�, ou sur toute entreprise visant � augmenter le capital

N�ant.

Information sur le capital de tout membre du Groupe faisant lobjet dune option ou dun accord conditionnel ou inconditionnel pr�voyant de le placer sous option et le d�tail de ces options

N�ant.

8.2.2Tableau r�capitulatif des d�l�gations de comp�tences et de pouvoirs en mati�re/daugmentation de capital

8.2.2.1D�l�gations en vigueur au cours de lexercice 2024

 

Nature

Montant

Date de
 lAssembl�e
 G�n�rale

Dur�e

Expiration

Utilisation
 au cours de
 lexercice 2024

�mission dactions et/ou de valeurs mobili�res avec maintien du droit pr�f�rentiel de souscription

 

 

 

 

 

  • Actions

500 M�

26 mai 2023

26 mois

26 juillet 2025

-

  • Autres valeurs mobili�res

4,5 Mds�

26 mai 2023

26 mois

26 juillet 2025

-

�mission dactions et/ou de valeurs mobili�res avec suppression du droit pr�f�rentiel de souscription dans le cadre dune offre publique et doffre publique d�change

 

 

 

 

 

  • Actions

175 M�

26 mai 2023

26 mois

26 juillet 2025

-

  • Autres valeurs mobili�res

1,5 Md�

26 mai 2023

26 mois

26 juillet 2025

-

�mission dactions et/ou de valeurs mobili�res avec suppression du droit pr�f�rentiel de souscription, dans le cadre dun placement priv�

 

 

 

 

 

  • Actions

175 M�

26 mai 2023

26 mois

26 juillet 2025

-

  • Autres valeurs mobili�res

1,5 Md�

26 mai 2023

26 mois

26 juillet 2025

-

�mission, dans la limite de 10 % du capital, dactions et/ou de valeurs mobili�res en vue de r�mun�rer des apports en nature consentis � la Soci�t�

10 %

26 mai 2023

26 mois

26 juillet 2025

-

Augmentation de capital par incorporation de r�serves, b�n�fices ou primes

500 M�

26 mai 2023

26 mois

26 juillet 2025

-

Augmentation de capital en faveur des adh�rents � un Plan d�pargne dentreprise (renonciation par les actionnaires � leur droit pr�f�rentiel de souscription)

35 M�

26 mai 2023

26 mois

26 juillet 2025

-

Attributions gratuites dactions existantes ou ï¿½ ï¿½mettre au profit du personnel salari� et des mandataires sociaux de la Soci�t� et de ses filiales (renonciation par les actionnaires � leur droit pr�f�rentiel de souscription)

Avec conditions de performance : 1 % (dont 0,25 % pour les mandataires sociaux)

Sans conditions de performance : 1 % (dont 0 % pour les mandataires sociaux de la Soci�t�)

26 mai 2023

26 mois

26 juillet 2025

3 350 000 actions, soit environ 0,47 % du capital de la Soci�t� au 31 d�cembre 2024

Intervention sur les actions de la Soci�t�

10 % du capital de la Soci�t�

26 mai 2023

18 mois

26 novembre 2024

47 744 193 actions, soit 7,04 % du capital de la Soci�t� au 31 d�cembre 2024

Intervention sur les actions de la Soci�t�

10 % du capital de la Soci�t�

24 mai 2024

18 mois

24 novembre 2025

 

8.2.2.2D�l�gations soumises au vote de lAssembl�e G�n�rale du 28 mai 2025

Nature

Montant

Dur�e

Expiration

�mission dactions et/ou de valeurs mobili�res avec maintien du droit pr�f�rentiel de souscription

 

 

 

  • Actions

500 M�

26 mois

28 juillet 2027

  • Autres valeurs mobili�res

4,5 Mds�

26 mois

28 juillet 2027

�mission dactions et/ou de valeurs mobili�res avec suppression du droit pr�f�rentiel de souscription dans le cadre dune offre publique et doffre publique d�change

 

 

 

  • Actions

160 M�

26 mois

28 juillet 2027

  • Autres valeurs mobili�res

1,5 Md�

26 mois

28 juillet 2027

�mission dactions et/ou de valeurs mobili�res avec suppression du droit pr�f�rentiel de souscription, dans le cadre dun placement priv�

 

 

 

  • Actions

160 M�

26 mois

28 juillet 2027

  • Autres valeurs mobili�res

1,5 Md�

26 mois

28 juillet 2027

�mission, dans la limite de 10 % du capital, dactions et/ou de valeurs mobili�res en vue de r�mun�rer des apports en nature consentis � la Soci�t�

10/%

26 mois

28 juillet 2027

Augmentation de capital par incorporation de r�serves, b�n�fices ou primes

500 M�

26 mois

28 juillet 2027

Augmentation de capital en faveur des adh�rents � un Plan d�pargne dentreprise (renonciation par les actionnaires � leur droit pr�f�rentiel de souscription)

35 M�

26 mois

28 juillet 2027

Attributions gratuites dactions existantes ou � �mettre au profit du personnel salari� et des mandataires sociaux de la Soci�t� et de ses filiales (renonciation par les actionnaires � leur droit pr�f�rentiel de souscription)

Avec conditions de performance : 1 % (dont 0,25 % pour les mandataires sociaux)

Sans conditions de performance : 1 % (dont 0 % pour les mandataires sociaux de la Soci�t�)

26 mois

28 juillet 2027

Intervention sur les actions de la Soci�t�

10 % du capital de la Soci�t�

18 mois

28 novembre 2026

8.2.3�volution du capital de la Soci�t�

�v�nement

Variation du nombre dactions

Montant du capital
 (en euros)

Situation au 31 d�cembre 2020

817 623 840

2 044 059 600,00

R�duction de capital par annulations dactions autod�tenues

29 475 225

 

R�duction de capital par annulations dactions autod�tenues

12 252 723

 

Situation au 31 d�cembre 2021

775 895 892

1 939 739 730,00

R�duction de capital par annulations dactions autod�tenues

21 232 106

 

R�duction de capital par annulations dactions autod�tenues

12 506 325

 

Situation au 31 d�cembre 2022

742 157 461

1 855 393 652,50

Augmentation de capital r�serv�e aux salari�s

746 871 196

1 867 177 990,00

R�duction de capital par annulation dactions autod�tenues

719 983 834

1 799 959 585,00

R�duction de capital par annulation dactions autod�tenues

708 790 816

1 771 977 040,00

Situation au 31 d�cembre 2023

708 790 816

1 771 977 040,00

R�duction de capital par annulation dactions autod�tenues

691 946 506

1 729 866 265,00

R�duction de capital par annulation dactions autod�tenues

677 969 188

1 694 922 970,00

Situation au 31 d�cembre 2024

677 969 188

1 694 922 970,00

 

8.2.4Rachats dactions propres

Actions propres

La Soci�t� d�tenait 32 120 690 actions propres au 31 d�cembre 2024 (soit 4,74 % du capital).

La valeur de march� des actions propres d�tenues, valoris�es au dernier cours de cotation connu en 2024, soit 13,73 euros par action, s�l�ve � environ 441 millions deuros.

Parmi ces 32 120 690 actions propres d�tenues par la Soci�t� au 31 d�cembre 2024 :

 

Programmes de rachat dactions en vigueur au cours de lexercice 2024

Programme de rachat dactions vot� par les actionnaires lors de lAssembl�e G�n�rale du 26 mai 2023

LAssembl�e G�n�rale r�unie le 26 mai 2023, et statuant conform�ment aux dispositions de larticle L. 22-10-62 du Code de commerce, avait autoris� le Conseil dadministration � acheter des actions de la Soci�t� afin dutiliser les possibilit�s dintervention sur actions propres en vue :

Lachat, la cession ou le transfert des actions pourront �tre effectu�s et pay�s par tous moyens, en une ou plusieurs fois, sur le march� ou de gr� � gr�, y compris par lutilisation de m�canismes optionnels, dinstruments d�riv�s  notamment lachat doptions dachat  ou de valeurs mobili�res donnant droit � des actions de la Soci�t�, dans les conditions pr�vues par les autorit�s de march�, et la part maximale du capital pouvant �tre acquise, c�d�e ou transf�r�e sous forme de blocs de titres, pourra atteindre la totalit� du programme de rachat dactions.

La Soci�t� ne pourra pas utiliser lautorisation de lAssembl�e G�n�rale du 26 mai 2023 et poursuivre lex�cution de son programme de rachat en cas doffre publique portant sur les actions, titres ou valeurs mobili�res �mis par la Soci�t�.

Pour chacune des finalit�s poursuivies par ce programme, le nombre de titres achet�s au titre de lautorisation susmentionn�e a �t� le suivant :

Part maximale du capital, nombre maximal et caract�ristique des titres que la Soci�t� se propose dacqu�rir et prix maximum dachat :

Dur�e du programme de rachat :

Programme de rachat dactions vot� par les actionnaires lors de lAssembl�e G�n�rale du 24 mai 2024

LAssembl�e G�n�rale r�unie le 24 mai 2024, et statuant conform�ment aux dispositions de larticle L. 22-10-62 du Code de commerce, avait autoris� le Conseil dadministration � acheter des actions de la Soci�t� afin dutiliser les possibilit�s dintervention sur actions propres en vue :

Lachat, la cession ou le transfert des actions pourront �tre effectu�s et pay�s par tous moyens, en une ou plusieurs fois, sur le march� ou de gr� � gr�, y compris par lutilisation de m�canismes optionnels, dinstruments d�riv�s  notamment lachat doptions dachat  ou de valeurs mobili�res donnant droit � des actions de la Soci�t�, dans les conditions pr�vues par les autorit�s de march�, et la part maximale du capital pouvant �tre acquise, c�d�e ou transf�r�e sous forme de blocs de titres, pourra atteindre la totalit� du programme de rachat dactions.

La Soci�t� ne pourra pas utiliser lautorisation de lAssembl�e G�n�rale du 24 mai 2024 et poursuivre lex�cution de son programme de rachat en cas doffre publique portant sur les actions, titres ou valeurs mobili�res �mis par la Soci�t�.

Pour chacune des finalit�s poursuivies par ce programme, le nombre de titres achet�s au titre de lautorisation susmentionn�e a �t� le suivant :

Part maximale du capital, nombre maximal et caract�ristique des titres que la Soci�t� se propose dacqu�rir et prix maximum dachat :

Dur�e du programme de rachat :

 

Op�rations effectu�es, par voie dacquisition, de cession ou de transfert, dans le cadre des programmes de rachat

 

 

Pourcentage de capital autod�tenu de mani�re directe et indirecte (en titres + en pourcentage) au d�but du dernier programme, le 24 mai 2024

2 395 286/0,35 %

Nombre de titres annul�s au cours des 24 derniers mois

68 902 008

Nombre de titres d�tenus au 31 d�cembre 2024 (en titres + en pourcentage)

32 120 690/4,74 %

Valeur brute comptable du portefeuille (en euros)

470 348 944,14

Valeur de march� du portefeuille (en euros)

441 017 074

Nombre de titres achet�s au cours de lexercice

47 744 193(1)

Nombre de titres vendus au cours de lexercice

-

Montant des frais de n�gociation (en euros)

87 859

Cours moyen des achats (en euros)

14,75 �

Cours moyen des ventes

-

  • Nombre dactions rachet�es sur la base du programme de rachat dactions vot� par les actionnaires lors de lAssembl�e G�n�rale du 26 mai 2023 et lors de lAssembl�e G�n�rale du 24 mai 2024.

8.2.5Attributions doptions

Il nexiste plus de plan doptions dachat dactions Carrefour en vigueur au 31 d�cembre 2024.

8.2.6Attributions gratuites dactions

Le 20 f�vrier 2024, le Conseil dadministration a d�cid� de proc�der, sur recommandations du Comit� des r�mun�rations et en application de la 22e r�solution de lAssembl�e G�n�rale du 26 mai 2023, � lattribution gratuite dactions existantes ou � �mettre en faveur de 835 collaborateurs du Groupe. Lacquisition des actions attribu�es dans le cadre de ce plan est soumise � une condition de pr�sence et � plusieurs conditions de performance.

Lacquisition d�finitive de ces actions ne pourra avoir lieu quau terme dune p�riode dacquisition de 3 ans (� compter de la date du Conseil dadministration ayant d�cid� la mise en place du plan).

Le nombre dactions d�finitivement acquises d�pendra de la r�alisation de quatre conditions de performance ayant le m�me poids (25 % chacun) :

Les principales caract�ristiques des plans dattribution gratuite dactions en vigueur au 31 d�cembre 2024 sont pr�sent�es dans le tableau ci-apr�s.

 

Plan 2022 Performance

Plan 2023 Performance

Plan 2024 Performance

Date dAssembl�e G�n�rale

21 mai 2021

21 mai 2021

26 mai 2023

Date dattribution

16 f�vrier 2022

14 f�vrier 2023

20 f�vrier 2024

Date dacquisition (1)

16 f�vrier 2025

14 f�vrier 2026

20 f�vrier 2027

Nombre total dactions attribu�es � la date dattribution

3/104/000

2 833 260

3 350 000

dont attributions aux mandataires sociaux

338 345

401 862

472 986

Nombre de b�n�ficiaires � la date dattribution

809

680

835

Juste valeur dune action (en euros) (2)

14,21

13,23

11,99

Nombre total dactions livr�es

2 042 639

N/A

N/A

  • Lacquisition des actions attribu�es est soumise � la fois � une condition de pr�sence et � des conditions de performance.
  • Juste valeur de laction � la date dattribution (cours de r�f�rence ajust� des dividendes attendus pendant la p�riode dacquisition des droits).

 

Concernant le plan dattribution gratuite dactions de performance 2022 arriv� � �ch�ance le 16 f�vrier 2025, la performance atteinte par le groupe Carrefour sur ce plan s�l�ve � 82,9 %. Les actions correspondantes ont �t� livr�es aux b�n�ficiaires dans les conditions du r�glement y aff�rent.

Le nombre total dactions livr�es sur ce plan s�l�ve � 2 042 639.

La performance atteinte par le Groupe se d�compose de la mani�re suivante sur la p�riode dappr�ciation de la performance : la performance du crit�re de r�sultat op�rationnel courant sest �lev�e � 86,7 % (1) ; celle du crit�re de cash-flow libre sest �lev�e � 130 % (2) ; celle du crit�re de TSR sest �lev�e � 0 % (3) ; celle du crit�re de RSE sest �lev�e � 115 % (4).

 

Les mouvements intervenus sur lexercice 2024 sur les plans dattribution gratuite dactions sont les suivants :

 

2023

2024

Nombre dactions attribu�es gratuitement au 1er janvier

7 647 216

7 893 110

Actions attribu�es sur lexercice (1) (2)

2 833 260

3 350 000

Actions livr�es aux b�n�ficiaires sur lexercice (3)

2 052 809

2 411 400

Dont actions livr�es aux mandataires sociaux

304 597

335 330

Actions annul�es sur lexercice (4)

(534 557)

(539 434)

Nombre dactions attribu�es gratuitement au 31 d�cembre

7 893 110

8 292 276

  • Plan dattribution gratuite dactions 2023 d�cid� par le Conseil dadministration du 14 f�vrier 2023.
  • Plan dattribution gratuite dactions 2024 d�cid� par le Conseil dadministration du 20 f�vrier 2024.
  • Actions attribu�es par le Conseil dadministration du 17 f�vrier 2021. La performance atteinte par le groupe Carrefour sest �lev�e � 100 % (performance effective 105 %, plafonn�e � 100 %) et se d�compose comme suit : la performance moyenne du crit�re de r�sultat op�rationnel courant sest �lev�e � 94,5 % (En M�. 2021 : objectif 2 182  r�sultat 2 176  performance 99 %. 2022 : objectif 2 300  r�sultat 2 227  performance 87,8 %. 2023 : objectif 2 420  r�sultat 2 400  performance 96,7 %.) ; celle du crit�re de cash-flow libre sest �lev�e � 150 % (En M�. 2021 : objectif 914  r�sultat 1 127  performance 150 %. 2022 : objectif 967  r�sultat 1 217  performance 150 %. 2023 : objectif 1 029  r�sultat 1 805  performance 150 %) ; celle du crit�re de TSR sest �lev�e � 50 % (pour un positionnement � la 5e place du panel de soci�t�s) ; celle du crit�re de RSE sest �lev�e � 125 % (2021 : objectif 100 %  r�sultat 111 %  performance 127,5 %. 2022 : objectif 100 %  r�sultat 109 %  performance 122,5 %. 2023 : objectif 100 %  r�sultat 110 %  performance 125 %).
  • Actions annul�es sur les plans dattribution gratuite dactions 2021, 2022, 2023 et 2024.

8.3Actionnariat

8.3.1Principaux actionnaires

Au 31 d�cembre 2024, le capital est de 1 694 922 970 euros (un milliard six cent quatre-vingt-quatorze millions neuf cent vingt-deux mille neuf cent soixante-dix euros). Il est divis� en 677 969 188 actions de 2,50 euros de valeur nominale chacune.

La Soci�t� est autoris�e � proc�der � lidentification des titres au porteur.

Le nombre de droits de vote, au 31 d�cembre 2024, ressort � 830 164 680. En soustrayant de ce chiffre les droits de vote qui ne peuvent �tre exerc�s, le nombre total de droits de vote ressort � 798 043 990.

 

Capital (au 31 d�cembre 2024)

� la connaissance de la Soci�t�, la r�partition du capital et des droits de vote au 31 d�cembre 2024 �tait la suivante :

Actionnaires

Nombre
 dactions

% du capital

Nombre
 de droits de
 vote r�els

% des droits
 de vote r�els

Nombre de
 droits de vote
 th�oriques

% des droits
 de vote
 th�oriques

Galfa

54 624 212

8,06 %

109 248 424

13,69 %

109 248 424

13,16 %

 

20 000 000

2,95 %

 

 

20 000 000

2,41 %

Sous-total Galfa

74 624 212

11,01 %

109 248 424

13,69 %

129 248 424

15,57 %

Peninsula Europe (1)

62 563 160

9,23 %

125/126/320

15,68 %

125 126 320

15,07 %

Bank of America Merill Lynch

3 829 793

0,56 %

3 829 793

0,48 %

3 829 793

0,46 %

Salari�s (FCPE)

10 976 838

1,62 %

17 916 338

32,25 %

17 916 338

2,16 %

Autod�tention

32 120 690

4,74 %

-

-

32 120 690

3,8787 %

Public

493 854 495

72,84 %

542 111 557

67,91 %

522 111 557

62,88 %

Total

677 969 188

100,00 %

798 232 432

100,00 %

830 353 122

100,00 %

  • Actions nanties au profit de banques dans le cadre financements structur�s.
Capital (au 31 d�cembre 2023)

� la connaissance de la Soci�t�, la r�partition du capital et des droits de vote au 31 d�cembre 2023 �tait la suivante :

Actionnaires

Nombre
 dactions

% du capital

Nombre
 de droits de
 vote r�els

% des droits
 de vote r�els

Nombre de
 droits de vote
 th�oriques

% des droits
 de vote
 th�oriques

Galfa

79 624 212

11,23 %

159 248 424

18,33 %

159 248 424

17,96 %

 

22 291 101 (1)

3,14 %

 

 

22 291 101

2,51 %

Sous-total Galfa

101 915 313

14,38 %

159 248 424

18,33 %

181 539 525

20,48 %

Peninsula Europe (2) (3)

62 563 160

8,83 %

125/126/320

14,40 %

125 126 320

14,11 %

Bank of America Merill Lynch

56 646 433

7,99 %

56 646 433

6,52 %

56 646 433

6,39 %

Salari�s (FCPE)

8 945 850

1,26 %

15 811 950

1,82 %

15 811 950

1,78 %

Autod�tention

17 609 525

2,48 %

-

-

17 609 525

1,99 %

Public

461 110 535

65,06 %

512 169 553

58,94 %

489 878 452

55,25 %

Total

708 790 816

100,00 %

869 002 680

100,00 %

886 612 205

100,00 %

  • D�tenues via des options dachat.
  • En ce compris 24 809 568 actions d�tenues au nominatif par M. Abilio Diniz.
  • Actions nanties au profit de banques dans le cadre financements structur�s.

 

Capital (au 31 d�cembre 2022)

� la connaissance de la Soci�t�, la r�partition du capital et des droits de vote au 31 d�cembre 2022 �tait la suivante :

Actionnaires

Nombre
 dactions

% du capital

Nombre
 de droits de
 vote r�els

% des droits
 de vote r�els

Nombre de
 droits de vote
 th�oriques

% des droits
 de vote
 th�oriques

Galfa

79 624 212

10,73 %

159 248 424

17,49 %

159 248 424

17,27 %

 

22 291 101 (1)

3,00 %

 

 

22 291 101

2,42 %

Sous-total Galfa

101 915 313

13,73 %

159 248 424

17,49 %

181 539 525

19,68 %

Peninsula Europe (2) (3)

62 563 160

8,43 %

125/022/711

13,73 %

125/022/711

13,56 %

Bank of America Merill Lynch

43 883 841

5,91 %

43 883 841

4,82 %

43 883 841

4,76 %

Salari�s (FCPE)

7 083 500

0,95 %

13 949 600

1,53 %

13 949 600

1,51 %

Autod�tention

11 544 870

1,56 %

-

-

11 544 870

1,25 %

Public

515 166 777

69,41 %

568 627 552

62,44 %

546 336 451

59,24 %

Total

742 157 461

100,00 %

910 732 128

100,00 %

922 276 998

100,00 %

  • D�tenues via des options dachat.
  • En ce compris 24 809 568 actions d�tenues au nominatif par M. Abilio Diniz.
  • Actions nanties au profit de banques dans le cadre financements structur�s.

 

Pacte dactionnaires de Carrefour

Il nexiste aucun pacte dactionnaires au sein de Carrefour.

Actionnariat des salari�s

Au 31 d�cembre 2024, les salari�s du Groupe, par linterm�diaire des fonds communs de placement dentreprise, d�tenaient 0,95 % du capital de la Soci�t�.

8.3.2Franchissements de seuils notifi�s � la Soci�t� au cours de lexercice 2024

� la connaissance de la Soci�t�, les franchissements de seuils l�gaux suivants ont �t� notifi�s par les actionnaires � la Soci�t� et � lAutorit� des march�s financiers (AMF) au cours de lexercice 2024 :

Actionnaires

Date du
 franchissement
 de seuil

Franchissement
 ï¿½ la hausse ou
 ï¿½ la baisse

Seuil franchi

Pourcentage
 du capital social d�tenu � date
 de d�claration

Pourcentage
 des droits de
 vote d�tenus
 ï¿½ date de
 d�claration

Nombre
 dactions

Galfa

26 mars 2024

Baisse

15,00 %

10,53 %

14,56 %

74 624 211

BlackRock

3 avril 2024

Hausse

5,00 %

6,29 %

5,02 %

44 563 161

BlackRock

4 avril 2024

Baisse

5,00 %

6,23 %

4,97 %

44 132 052

BlackRock

8 avril 2024

Hausse

5,00 %

6,28 %

5,01 %

44 511 504

BlackRock

16 avril 2024

Baisse

5,00 %

6,25 %

4,99 %

44 288 626

BlackRock

22 avril 2024

Hausse

5,00 %

6,27 %

5,00 %

44 422 681

BlackRock

2 mai 2024

Baisse

5,00 %

6,23 %

4,98 %

44 184 611

BlackRock

3 mai 2024

Hausse

5,00 %

6,52 %

5,18 %

45 114 065

JP Morgan Chase & Co

14 mai 2024

Hausse

5,00 %

6,92 %

5,50 %

47 894 896

Bank of America

16 mai 2024

Baisse

5,00 %

1,59 %

1,26 %

10 966 523

JP Morgan Chase & Co

22 mai 2024

Baisse

5,00 %

0,00 %

0,00 %

0

JP Morgan Chase & Co

23 mai 2024

Hausse

5,00 %

6,46 %

5,13 %

44 710 846

JP Morgan Chase & Co

27 mai 2024

Baisse

5,00 %

0,00 %

0,00 %

0

JP Morgan Chase & Co

28 mai 2024

Hausse

5,00 %

6,39 %

5,08 %

44 316 226

JP Morgan Chase & Co

31 mai 2024

Baisse

5,00 %

0,00 %

0,00 %

0

Peninsula Europe

3 juillet 2024

Hausse

15,00 %

9,23 %

15,05 %

62 564 229

JP Morgan Chase & Co

5 juillet 2024

Hausse

5,00 %

6,62 %

5,41 %

44 882 146

JP Morgan Chase & Co

9 juillet 2024

Baisse

5,00 %

5,88 %

4,80 %

39 897 009

JP Morgan Chase & Co

23 septembre 2024

Baisse

5,00 %

4,96 %

4,05 %

33 639 190

JP Morgan Chase & Co

26 septembre 2024

Hausse

5,00 %

5,53 %

4,52 %

37 511 999

Black Rock

9 octobre 2024

Baisse

5,00 %

6,08 %

4,96 %

41 226 561

Black Rock

25 novembre 2024

Baisse

5,00 %

4,85 %

3,96 %

32 894 176

 

8.3.3Informations vis�es � larticle L. 233-13 du Code de commerce

� la cl�ture de lexercice 2024 :

8.3.4Informations vis�es � larticle L. 22-10-11 du Code de commerce

� la connaissance de la Soci�t�, la composition du capital est telle quindiqu�e dans le tableau figurant en section 8.3.1 du pr�sent Document dEnregistrement Universel.

� la connaissance de la Soci�t�, il nexiste pas daccord entre ses principaux actionnaires dont la mise en Suvre pourrait, � une date ult�rieure, entra�ner un changement de contr�le de la Soci�t�.

Le tableau r�capitulatif des d�l�gations de comp�tence et de pouvoirs en cours octroy�es au Conseil dadministration figure en section 8.2.2 du pr�sent Document dEnregistrement Universel. Toute d�l�gation dont la mise en Suvre est susceptible de faire �chouer loffre est suspendue en p�riode doffre publique.

(1)
ROC : performance moyenne sur 3 ans 86,7 %. En M�. 2022 : objectif 2 328  r�sultat 2 207  performance 79,9 %. 2023 : objectif 2 444  r�sultat 2 440  performance 99,3 %. 2024 : objectif 2 561  r�sultat 2 447  performance 80,9 %.
(2)
FCF net : performance moyenne sur 3 ans 130 %. En M�. 2022 : objectif 927  r�sultat 1 064  performance 130, %. 2023 : objectif 1 017  r�sultat 1 814  performance 130 %. 2024 : objectif 1 124  r�sultat 1 751  performance 130 %.
(3)
Pour un positionnement � la 6e place du panel de soci�t�s.
(4)
RSE : performance moyenne sur 3 ans 115 %. 2022 : objectif 100 %  r�sultat 110 %  performance 115 %. 2023 : objectif 100 %  r�sultat 109 %  performance 113,5 %. 2024 : objectif 100 %  r�sultat 111 %  performance 116,5 %.

INFORMATIONS COMPL�MENTAIRES

9.1Documents accessibles au public

Les documents relatifs � la Soci�t� et en particulier ses Statuts, ses comptes, les rapports pr�sent�s � ses assembl�es g�n�rales par le Conseil dadministration et les Commissaires aux comptes peuvent �tre consult�s au si�ge social, 93 avenue de Paris 91300 Massy.

Ces documents sont �galement consultables sur le site www.carrefour.com

9.2Personne responsable

9.2.1Responsable du Document dEnregistrement Universel et du rapport financier annuel

Monsieur Alexandre Bompard, Pr�sident-Directeur G�n�ral.

9.2.2Attestation du responsable du Document dEnregistrement Universel et du rapport financier annuel

� Jatteste, que les informations contenues dans le pr�sent Document dEnregistrement Universel sont, � ma connaissance, conformes � la r�alit� et ne comportent pas domission de nature � en alt�rer la port�e.

Jatteste, � ma connaissance, que les comptes annuels et les comptes consolid�s, sont �tablis conform�ment aux normes comptables applicables et donnent une image fid�le du patrimoine, de la situation financi�re et du r�sultat de la Soci�t� et de lensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion pr�sente un tableau fid�le de l�volution des affaires, des r�sultats et de la situation financi�re de l�metteur et de lensemble des entreprises comprises dans la consolidation et quil d�crit les principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confront�es et quil a �t� �tabli conform�ment aux normes dinformation en mati�re de durabilit� applicables. ï¿½

Le 27 mars 2025

Monsieur Alexandre Bompard

Pr�sident-Directeur G�n�ral

9.3Responsable de linformation financi�re

Monsieur Matthieu Malige

Directeur Ex�cutif Finances et Gestion Groupe

9.4Responsables du contr�le des comptes

 

Date de nomination

Date de dernier renouvellement

Date dexpiration du mandat (1)

Commissaires aux comptes titulaires

 

 

 

Deloitte & Associ�s

6 place de la Pyramide, 92908 Paris la D�fense Cedex, France

Signataires : Messieurs Bertrand Boisselier et Olivier Broissand

15 avril 2003

21 mai 2021

2027

FORVIS MAZARS

61, rue Henri-R�gnault, 92400 Courbevoie, France

Signataire : Monsieur J�r�me de Pastors 

21 juin 2011

26 mai 2023

2028

  • Date de lAssembl�e G�n�rale Annuelle statuant sur les comptes clos le 31 d�cembre de lann�e pr�c�dente.

 

9.5Informations incluses par r�f�rence

Conform�ment � larticle 19 du R�glement europ�en n� 2017/1129 du 14 juin 2017, tel que modifi�, le pr�sent Document dEnregistrement Universel incorpore par r�f�rence les informations suivantes auxquelles le lecteur est invit� � se reporter :

Les informations incluses dans ce Document de R�f�rence et ce Document dEnregistrement Universel, autres que celles vis�es ci-dessus, sont, le cas �ch�ant, remplac�es ou mises � jour par les informations incluses dans le pr�sent Document dEnregistrement Universel. Ce Document de R�f�rence et ce Document dEnregistrement Universel sont accessibles dans les conditions d�crites � la section 9.1 � Documents accessibles au public ï¿½ du pr�sent Document dEnregistrement Universel.

9.6Tables de concordance

9.6.1Table de concordance du Document dEnregistrement Universel

Annexes 1 et 2 du R�glement d�l�gu� (UE) 2019/980 de la Commission europ�enne du 14 mars 2019

N� de chapitres/sections

1/ Personnes responsables, informations provenant de tiers, rapports dexperts et approbation de lautorit� comp�tente

 

1.1 Nom et fonction des personnes responsables

9.2, 9.3

1.2 Attestation des personnes responsables

9.2

1.3 D�claration du rapport dexpert

N/A

1.4 Informations provenant de tiers

1

1.5 D�claration sans approbation pr�alable de lautorit� comp�tente

Premi�re page

2/ Contr�leurs l�gaux des comptes

 

2.1 Identit�

9.4

2.2 Changement �ventuel

N/A

3/ Facteurs de risques

4.1

4/ Informations concernant l�metteur

 

4.1 Raison sociale et nom commercial

8.1.1

4.2 Lieu denregistrement, num�ro denregistrement et identifiant dentit� juridique (LEI)

8.1.1 - 8.1.2

4.3 Date de constitution et dur�e de vie

8.1.3

4.4 Si�ge social, forme juridique, l�gislation applicable, adresse et num�ro de t�l�phone du si�ge, site web

8.1.2 - 8.1.3

5/ Aper�u des activit�s

 

5.1 Principales activit�s

1.7

6.6 (notes 5.1, 5.1.2 et 5.5)

5.2 Principaux march�s

1.1.2 - 1.1.4, 1.2 - 1.7

5.1.2

6.6 (notes 4.1 et 5.1.1)

5.3 �v�nements importants dans le d�veloppement des activit�s de l�metteur

1.8.1, 1.8.2, 1.8.3

5.3, 5.4.2, 5.4.5

6.6 (notes 2, 3.2 et 15)

5.4 Strat�gie et objectifs

1.1.8

5.3, 5.4.2

6.6 (notes 2 et 3)

5.5 D�pendance de l�metteur

6.6 (note 13.7)

5.6 Position concurrentielle

1.7.1

5.7 Investissements

5.4.2, 5.4.4

6.6 (notes 2 et 3.2)

6/ Structure organisationnelle

 

6.1 Description sommaire du Groupe

1.1 - 1.9

6.2 Liste des filiales importantes

6.6 (note 17)

7.4 (note 12)

7/ Examen de la situation financi�re et du r�sultat

 

7.1 Situation financi�re

5.2 - 5.6.6

7.2 R�sultat dexploitation

5.1

8/ Tr�sorerie et capitaux

 

8.1 Informations sur les capitaux

5.2.1-6.5

6.6 (note 12)-7.4 (note 7)

8.2 Flux de tr�sorerie

5.2.3

6.4

8.3 Conditions demprunt et structure de financement

5.2.2-5.2.4

6.6 (note 13)

8.4 Restrictions � lutilisation des capitaux

5.2.5

6.6 (note 13.2.4)

8.5 Sources de financement attendues

5.2.6

9/ Environnement r�glementaire

4.1.1

10/ Informations sur les tendances

 

10.1 Principales tendances depuis la fin du dernier exercice

5.3, 5.4.4

10.2 �v�nement susceptible dinfluer sensiblement sur les perspectives

5.3

11/ Pr�visions ou estimations du b�n�fice

N/A

12/ Organes dadministration, de direction et de surveillance et Direction G�n�rale

 

12.1 Conseil dadministration et Direction G�n�rale

3.2 - 3.3

12.2 Conflits dint�r�ts au niveau des organes dadministration, de direction et de surveillance et de la Direction G�n�rale

3.2.2.1

13/ R�mun�rations et avantages

 

13.1 R�mun�ration et avantages en nature

3.4

13.2 Sommes provisionn�es ou constat�es par ailleurs aux fins du versement de pensions, de retraites ou dautres avantages

6.6 (note 11.1)

14/ Fonctionnement des organes dadministration et de direction

 

14.1 Date dexpiration des mandats

3.2.1.1

14.2 Contrats de service

3.1.2.3

14.3 Informations sur le Comit� daudit et le Comit� de r�mun�ration

3.2.3

14.4 D�claration relative � la conformit� aux r�gimes de gouvernement dentreprise applicables

Introduction du 3/3.5

14.5 Incidences significatives potentielles sur la gouvernance dentreprise

N/A

15/ Salari�s

 

15.1 Nombre de salari�s et r�partition des effectifs

2.1.3.1.

15.2 Participations et stock-options des Administrateurs

3.2.1 - 3.4.3

8.2.4

15.3 Accord pr�voyant une participation des salari�s dans le capital

8.3

16/ Principaux actionnaires

 

16.1 Franchissements de seuil

8.3.2

16.2 Existence de droits de vote diff�rents

8.1.4.5

16.3 Contr�le direct ou indirect

8.3.1

16.4 Accord dont la mise en Suvre pourrait entra�ner un changement de contr�le

8.3.1

17/ Transactions avec des parties li�es

3.7

6.6 (note 8.3)

18/ Informations financi�res concernant lactif et le passif, la situation financi�re et les r�sultats de l�metteur

 

18.1 Informations financi�res historiques

6

7

18.2 Informations financi�res interm�diaires et autres

N/A

18.3 Audit des informations financi�res annuelles historiques

6.7

18.4 Informations financi�res pro forma

N/A

18.5 Politique en mati�re de dividendes

5.6.3

18.6 Proc�dures judiciaires et darbitrage

4.3

18.7 Changement significatif de la situation financi�re de l�metteur

6.6 (note 15)

19/ Informations suppl�mentaires

 

19.1 Capital social

 

19.1.1 Capital souscrit

8.2

19.1.2 Autres actions

8.2

19.1.3 Actions autod�tenues

8.2

19.1.4 Valeurs mobili�res

8.2

19.1.5 Conditions dacquisition

8.2

19.1.6 Options ou accords

8.2

19.1.7 Historique du capital

8.2

19.2 Actes constitutifs et Statuts

 

19.2.1 Objet social

8.1

19.2.2 Droits et privil�ges des actions

8.1

19.2.3 �l�ments de changement de contr�le

8.1

20/ Contrats importants

N/A

21/ Documents disponibles

9.1

 

 

9.6.2Table de concordance du rapport financier annuel

Rubriques de larticle L. 451-1-2 du Code mon�taire et financier

N� de chapitres/sections

1/ Comptes sociaux

7.1 � 7.4

2/ Comptes consolid�s

6.1 � 6.6

3/ Rapport de gestion

 

Analyse de l�volution du chiffre daffaires

5.1

Analyse des r�sultats

5.1

Analyse de la situation financi�re

5.2

�volution pr�visible de la situation de la Soci�t� et du Groupe

5.3

Principaux risques et incertitudes

4.1.1

Structure du capital et �l�ments susceptibles davoir une influence en cas doffre publique

N/A

Rachats par la Soci�t� de ses propres actions

8.2.4

4/ D�claration de la personne assumant la responsabilit� du rapport financier annuel

9.2.2

5/ Rapports des Commissaires aux comptes sur les comptes sociaux et les comptes consolid�s

6.7

6/ Rapport sur le gouvernement dentreprise

3 et 8

7/ Etat de durabilit�

2.1

9.6.3Table de concordance du rapport de gestion

Textes de r�f�rence

 

 

N� de chapitres/sections

 

 

Commentaires sur lexercice

 

Code de commerce

L. 225-100-1, L. 232-1, L. 233-6 et L. 233-26

Situation de la Soci�t� durant lexercice �coul� et analyse objective et exhaustive de l�volution des affaires, des r�sultats et de la situation financi�re de la Soci�t� et du Groupe

5.1 � 5.4 et 5.6

Code de commerce

L. 225-100-1

Indicateurs cl�s de performance de nature non financi�re ayant trait � lactivit� sp�cifique de la Soci�t�

2.1

Code de commerce

L. 233-6

Prises de participations significatives durant lexercice dans des soci�t�s ayant leur si�ge social sur le territoire fran�ais

N/A

Code de commerce

L. 232-1 et L. 233-26

�v�nements importants survenus entre la date de la cl�ture de lexercice et la date � laquelle est �tabli le rapport

5.4.5

Code de commerce

L. 232-1 et L. 233-26

�volution pr�visible de la situation de la Soci�t� et du Groupe

5.3

Code g�n�ral des imp�ts

243 bis

Dividendes mis en distribution au titre des trois exercices pr�c�dents et montant des revenus distribu�s au titre de ces m�mes exercices �ligibles � labattement de 40 %

5.6.3

Code de commerce

L. 441-6, L. 441-6-1 et D. 441-4

Informations sur les d�lais de paiement des fournisseurs et des clients de la Soci�t�

5.6.1

 

 

�l�ments de pr�sentation du Groupe

 

Code de commerce

L. 225-100-1

Description des principaux risques et incertitudes auxquels la Soci�t� est confront�e

4.1.1

Code de commerce

L. 22-10-35

Risques financiers li�s aux effets du changement climatique et pr�sentation des mesures prises par la Soci�t� pour les r�duire en mettant en Suvre une strat�gie bas-carbone dans toutes les composantes de son activit�

2.1.2.1.1.2

Code de commerce

L. 22-10-35

Principales caract�ristiques des proc�dures de contr�le interne et de gestion des risques mises en place par la Soci�t� relatives � l�laboration et au traitement de linformation comptable et financi�re

4.2

Code de commerce

L. 225-100-1

Indications sur ses objectifs et sa politique concernant la couverture de chaque cat�gorie principale de transactions pour lesquelles il est fait usage de la comptabilit� de couverture

6.6 (note 13.7.3)

 

 

Exposition de la Soci�t� aux risques de prix, de cr�dit, de liquidit� et de tr�sorerie

4.1.2

Code de commerce

L. 225-102-1

Cons�quences sociales et environnementales de lactivit�

2

 

 

Accords collectifs conclus dans lentreprise et impacts sur la performance �conomique de lentreprise ainsi que sur les conditions de travail des salari�s

2.1.3.1.2

Code de commerce

L. 225-102-2

En cas dexploitation dune installation vis�e � larticle L. 515-36 du Code de lenvironnement :

  • description de la politique de pr�vention du risque daccident technologique ;
  • compte rendu de la capacit� � couvrir la responsabilit� civile vis-�-vis des biens et des personnes et pr�cision des moyens pr�vus par la Soci�t� pour assurer la gestion de lindemnisation des victimes en cas daccident technologique engageant sa responsabilit� (y compris installations � Seveso ï¿½).

N/A

Code de commerce

L. 225-102-4

Plan de vigilance permettant didentifier les risques et de pr�venir les atteintes graves aux droits humains et aux libert�s fondamentales, � la sant�, � la s�curit� et � lenvironnement r�sultant de lactivit� de la Soci�t� et des activit�s des sous-traitants et fournisseurs

2.2

Code de commerce

L. 232-1

Activit�s en mati�re de recherche et d�veloppement

5.6.4

 

 

�l�ments relatifs au gouvernement dentreprise

 

Code mon�taire et financier

L. 621-18-2

Op�rations des dirigeants et personnes li�es sur les titres de la Soci�t�

3.6

Code de commerce

L. 225-184

Options consenties, souscrites ou achet�es durant lexercice par les mandataires sociaux et chacun des dix premiers salari�s de la Soci�t� non mandataires sociaux, et options consenties � lensemble des salari�s b�n�ficiaires, par cat�gorie

8.2.4

 

 

Informations sur la Soci�t� et le capital

 

Code de commerce

L. 225-211

D�tail des achats et ventes dactions propres au cours de lexercice

8.2.4

 

 

Informations relatives � lacquisition par la Soci�t� de ses propres actions en vue de les attribuer aux salari�s ou aux dirigeants

8.2

Code de commerce

R. 228-90

Ajustements �ventuels pour les titres donnant acc�s au capital en cas de rachats dactions ou dop�rations financi�res

N/A

Code de commerce

L. 225-102

�tat de la participation des salari�s au capital social au dernier jour de lexercice et proportion du capital que repr�sentent les actions d�tenues par le personnel dans le cadre du Plan d�pargne dentreprise et par les salari�s et anciens salari�s dans le cadre des fonds communs de placement dentreprise

8.3.1

Code de commerce

L. 464-2

Injonctions ou sanctions p�cuniaires pour des pratiques anticoncurrentielles

N/A

Code de commerce

L. 233-13

Identit� des personnes physiques ou morales d�tenant directement ou indirectement plus du vingti�me, du dixi�me, des trois vingti�mes, du cinqui�me, du quart, du tiers, de la moiti�, des deux tiers, des dix-huit vingti�mes ou des dix-neuf vingti�mes du capital social ou des droits de vote aux assembl�es g�n�rales

8.3.1 et 8.3.3

Code mon�taire et financier

L. 511-6

Montant des pr�ts � moins de deux ans consentis par la Soci�t�, � titre accessoire � son activit� principale, � des micro-entreprises, des PME ou � des entreprises de taille interm�diaire avec lesquelles elle entretient des liens �conomiques le justifiant

N/A

 

 

�l�ments relatifs aux �tats financiers

 

Code de commerce

L. 232-6

Modifications �ventuelles intervenues dans la pr�sentation des comptes comme dans les m�thodes d�valuation retenues

N/A

Code g�n�ral des imp�ts

34.9 et 223 quater

Informations fiscales compl�mentaires

N/A

Code de commerce

R. 225-102

R�sultats de la Soci�t� au cours des cinq derniers exercices

5.6.6

9.6.4Table de concordance du rapport sur le gouvernement dentreprise

Textes de r�f�rence

 

 

N� de chapitres/sections

 

 

R�mun�rations

 

Code de commerce

L. 22-10-8

Politique de r�mun�ration des mandataires sociaux

3.4.1, 3.4.2.1, 3.4.3.1 et 3.4.3.2

Code de commerce

L. 22-10-9, L. 22-10-34 I, R. 22-10-14

Informations relatives � la r�mun�ration

3.4

 

 

Information sur la Direction et ladministration de la Soci�t�

Code de commerce

L. 225-37-4

Liste de lensemble des mandats et fonctions exerc�s dans toute soci�t� par chacun des mandataires durant lexercice

3.2.1.3

Code de commerce

L. 225-37-4

Conventions conclues entre un mandataire social ou un actionnaire d�tenant plus de 10 % des droits de vote et une filiale

3.7

Code de commerce

L. 22-10-10

Descriptif de la proc�dure d�valuation des conventions courantes et conclues � des conditions normales

3.7

Code de commerce

L. 225-37-4

Choix des modalit�s dexercice de la Direction G�n�rale

3.1.1.1

Code de commerce

L. 225-37-4

Tableau r�capitulatif des d�l�gations en cours de validit� accord�es par lAssembl�e G�n�rale des actionnaires au Conseil dadministration dans le domaine des augmentations de capital

8.2.2

Code de commerce

L. 22-10-10

Composition, conditions de pr�paration et dorganisation des travaux du Conseil dadministration

3.2

Code de commerce

L. 22-10-10

Application du principe de repr�sentation �quilibr�e des hommes et des femmes

3.1.2

Code de commerce

L. 22-10-10

Limitations apport�es aux pouvoirs du Directeur G�n�ral

3.1.1.2

Code de commerce

L. 22-10-10

R�f�rence au Code de gouvernement dentreprise

3.1

Code de commerce

L. 22-10-10

Modalit�s particuli�res de la participation des actionnaires aux assembl�es

8.1.4

Code de commerce

L. 22-10-11

R�gles applicables � la nomination et au remplacement des membres du Conseil dadministration ainsi qu� la modification des Statuts de la Soci�t�

8.1.4

Code de commerce

L. 22-10-11

Pouvoirs du Conseil dadministration, en particulier l�mission ou le rachat dactions

3.1.1, 3.2.2 et 8.2.4

Code de commerce

L. 225-185

Conditions de lev�es et de conservation des options par les dirigeants mandataires sociaux

3.4.3

Code de commerce

L. 225-197-1

Conditions de conservation des actions gratuites attribu�es aux dirigeants mandataires sociaux

3.4.3

 

 

Information sur le capital

Code de commerce

L. 22-10-11

Structure et �volution du capital de la Soci�t�

8.2, 8.3

 

 

�l�ments susceptibles davoir une influence en cas doffre publique

N/A

Code de commerce

L. 22-10-11

Restrictions statutaires � lexercice des droits de vote et aux transferts dactions ou clauses des conventions port�es � la connaissance de la Soci�t�

N/A

Code de commerce

L. 22-10-11

Participations directes ou indirectes dans le capital de la Soci�t� dont elle a connaissance

8.3

Code de commerce

L. 22-10-11

Liste des d�tenteurs de tout titre comportant des droits de contr�le sp�ciaux et description de ceux-ci

N/A

Code de commerce

L. 22-10-11

M�canismes de contr�le pr�vus dans un �ventuel syst�me dactionnariat du personnel, quand les droits de contr�le ne sont pas exerc�s par ce dernier

N/A

Code de commerce

L. 22-10-11

Accords entre actionnaires dont la Soci�t� a connaissance et qui peuvent entra�ner des restrictions au transfert dactions et � lexercice des droits de vote

N/A

Code de commerce

L. 22-10-11

Accords conclus par la Soci�t� qui sont modifi�s ou prennent fin en cas de changement de contr�le de la Soci�t�, sauf si cette divulgation, hors les cas dobligation l�gale de divulgation, porterait gravement atteinte � ses int�r�ts

N/A

Code de commerce

L. 22-10-11

Accords pr�voyant des indemnit�s pour les membres du Conseil dadministration ou les salari�s, sils d�missionnent ou sont licenci�s sans cause r�elle et s�rieuse ou si leur emploi prend fin en raison dune offre publique

3.4

Notes

 

/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

Notes

 

/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

Notes

 

/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/

/
/